Peu importe que vous soyez coach de vie, thérapeute ou éleveur de poulets, vous ne disposez que d’une quantité limitée de volonté chaque jour.

Combien vous en avez dépendra d'une multitude de facteurs autres que vos seules prédispositions génétiques.

Par exemple, si vous êtes fatigué, alcoolisé, stressé ou ne vous sentez pas très bien, vous aurez moins de volonté que si vous vous sentez particulièrement en forme, reposé et énergique.

Votre état de forme joue un rôle significatif dans la dose de volonté que vous êtes en mesure de mobiliser et cela explique que vous cèderez plus facilement à la tentation quand vous serez en état de fragilité.

 

Pourquoi votre cerveau réagit-il comme cela ?

D'un point de vue neurologique, vous n'avez tout simplement pas assez de glucose dans votre cortex préfrontal pour vous aider à dire non à la partie de votre cerveau qui recherche le plaisir.

Dans de tels cas, votre cerveau détourne toute l'énergie dont vous auriez besoin pour stimuler votre volonté et s’en sert pour faire face à vos autres problèmes qui, selon lui, sont plus importants pour votre survie immédiate.

C’est pourquoi tenter d’arrêter de fumer, par exemple, à l’occasion d’un autre changement dans votre vie — changement de poste, déménagement, changement de partenaire, etc. — est généralement une mauvaise stratégie. Votre cerveau va utiliser toutes ses ressources pour faire face aux nouveautés de votre environnement afin de s’assurer qu’il survive et n’aura plus suffisamment d’énergie à consacrer au fait de stopper une habitude qui ne vous a pas tué jusqu’à présent.

Pour maximiser les chances de parvenir à ce genre d’objectif, il faut être en période stable et pouvoir consacrer une grande partie de son énergie à cela.

 

Il faut bien admettre que l'une des meilleures façons de ne pas être victime de la tentation est de l'enlever de l'équation.

C'est la raison pour laquelle les alcooliques sevrés évitent les bars et ont tendance à ne pas garder d'alcool chez eux ; de même, les anciens toxicomanes ne décident généralement pas de passer leur week-end en rave.

 

La volonté ne fonctionne pas en solo

Il est particulièrement difficile de juger combien de volonté l’on a et, souvent, résister à une tentation est plus compliqué que prévu. Chaque fois que l’on dit non à une tentation, les réserves d'énergie se réduisent un peu plus et elles finissent par s'épuiser.

Donc, si la volonté est simplement une question de réserves d'énergie, en laissant de côté la génétique, pourquoi certaines personnes semblent-elles en avoir beaucoup plus que d'autres ?

Comment se fait-il que certaines personnes semblent encore disposer d’une volonté inflexible, même face à une forte adversité et avec des réserves d'énergie largement entamées ?

C'est peut-être parce qu’il y a quelque chose de plus fort que la volonté : la motivation.

 

La motivation comme ingrédient principal pour une volonté forte

La motivation est ce dont vous avez besoin lorsque votre volonté commence à flancher. Ou plutôt, ce dont vous avez besoin pour soutenir votre volonté.

Imaginez une femme qui vient d'arrêter de fumer.

Elle a eu une semaine difficile avec un enchaînement de choses qui sont allées de travers, à la maison et au travail. Elle est partie se détendre avec une collègue fumeuse et prendre un verre après le travail.

Son amie lui offre une cigarette et elle dit non. Puis, après deux ou trois verres de plus, elle lui repropose en lui servant l'habituel « allez ! une seule ne peut pas te faire de mal », et encore une fois la femme décline.

Mais lorsque, un peu plus tard, pour la troisième fois, son amie lui propose alors qu’elle est quelque part entre pompette et éreintée, ses réserves de volonté presque à zéro, elle s'effondre et répond.

« Tu as raison, une seule ne peut pas faire de mal, n’est-ce pas ? Et j'ai eu une très mauvaise semaine ».

Remarquez aussi l'auto-justification. Les personnes qui n'ont plus de volonté chercheront presque toujours à se justifier.

Cela n'empêchera pas cette dame de se sentir mal plus tard du fait de sa décision, mais elle arrête la dissonance cognitive (la tenue de deux opinions contradictoires à la fois) : être satisfaite tout en se sentant mal en même temps.

 

Maintenant, imaginez le même scénario, mais cette fois, alors que la femme accepte la cigarette, je marche vers elle en tenant son lapin préféré par les oreilles et en pointant une arme sur la tête du petit animal terrifié.

Je lui dis : « Fume ça et Jeannot Lapin y passe ! »

En supposant que sa consommation excessive d'alcool n'ait pas créé une envie irrépressible de lapin en sauce, il y a une forte probabilité pour qu'elle range sa cigarette.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que, même si ses niveaux de volonté n'ont pas changé, sa motivation, elle, a explosé.

 

Choisir le bon type de motivation

Trouver la bonne motivation pour stimuler l’exercice de sa volonté n’est pas forcément chose facile.

Si vous voulez arrêter de boire de l’alcool et que vous posez que si vous ne tenez pas votre résolution, vous vous engagez à courir le marathon de Paris, sachez qu’il y a peu de probabilité pour que vous arrêtiez de boire.

En effet, vous préparer pour courir le marathon, dans son aspect de soin de votre dimension physique, est quelque chose que vous allez interpréter comme positif pour vous. Donc boire ET courir le marathon iront très bien ensemble dans votre tête, comme deux choses positives : l’une agréable et l’autre saine.

Il n’y aura pas de contradiction entre vos valeurs fondamentales et la sanction. Cette dernière n’apporte donc aucune motivation. Elle ne vous aide pas.

En revanche, si vous décidez qu’en cas d’échec à arrêter de boire, vous devrez verser 1.000€ au Front National (ou à n’importe quel parti politique dont vous ne partagez pas les valeurs), là, ça pique un peu plus…

Le truc est que, pour vous motiver et donc renforcer votre volonté, vous aurez toujours avantage à faire intervenir vos valeurs de vie. Vous pouvez les faire intervenir en positif, c’est-à-dire motiver une action par une valeur de vie incontournable pour vous ; ou vous pouvez les faire intervenir en opposition, comme dans le cas de subventionner le FN, c’est-à-dire en mettant en place une stratégie qui vous mènerait à l’opposé de vos valeurs de vie si vous faiblissiez dans votre volonté. Or, agir en opposition avec ses valeurs de vie n’étant pas envisageable, ce doit être une motivation suffisamment forte pour tenir vos résolutions.

 

Le moyen le plus efficace pour atteindre ses objectifs est de connaître, puis de se concentrer sur votre motivation profonde liée à vos valeurs de vie. C’est le relais le plus puissant pour étayer votre volonté.

Selon un sondage du Journal du Net, « déléguer » est l'une des tâches les plus complexes auxquelles ont à faire face les managers (pour 21% des sondés, c’est même LA tâche la plus complexe). Déléguer efficacement est également l’une des dix qualités les plus recherchées chez un manager ou un patron.

 

Pourtant, ou peut-être de ce fait, dans la vie des entreprises, force est de constater que peu de patrons savent déléguer efficacement.

 

Pourquoi ? Parce que beaucoup craignent que, si quelque chose se passe mal, ils seront tenus pour responsables sans avoir été en contrôle complet de la situation. Un client m'a récemment avoué : « Si je dois assumer une erreur, autant que ce soit effectivement la mienne et non celle d’un junior ». Et pourtant, lorsque vous déléguez, vous réalisez plus de tâches, vous travaillez moins d’heures et vous produisez plus. Tout aussi important, voire plus : vous pouvez aider les autres à apprendre et à progresser.

 

Voici six conseils simples pour vous aider à apprendre à déléguer efficacement.

 

Prenez du recul et examinez attentivement votre agenda et votre liste de choses à faire.

Examinez toutes vos tâches, conférences téléphoniques et réunions pour la semaine à venir. Lesquelles sont susceptibles d’être déléguées ? Cela peut être des tâches de priorité moindre, ou des tâches qui peuvent constituer des opportunités d'apprentissage pour quelqu'un dans votre groupe de travail.

 

Pourquoi déléguer quand vous pouvez éliminer ?

Vous pouvez vous rendre compte que certaines de vos tâches ou réunions sont inutiles. Alors pourquoi les mettre sur le dos de quelqu'un d'autre quand vous pouvez simplement les rayer de votre liste de choses à faire ?

 

Connaître la différence entre « délestage » et « délégation ».

La plupart des gens veulent plus de responsabilités dans leur travail. Mais, les sondages montrent qu’ils désirent des « tâches significatives ». Ne faites pas de vos collaborateurs des poubelles pour toutes vos tâches rébarbatives. Ils en tireraient la désagréable impression d’être des esclaves, corvéables à merci. Leur implication dans leur travail, ainsi que l’ambiance générale du service en souffriraient rapidement.

 

Ne placez pas un collaborateur en position d’échec.

Lorsque vous déléguez une tâche, assurez-vous que la personne est capable de l'exécuter avec succès. Par exemple, vous voudriez vous décharger de certaines de vos tâches budgétaires, mais personne dans votre service n'a les compétences pour assumer ce travail. Mentionnez cette opportunité lorsque vous effectuez vos entretiens d’évaluations. Un de vos collaborateurs pourrait avoir un intérêt et être disposé à effectuer la formation requise pour prendre en charge ces tâches.

 

Motiver la personne à qui vous déléguez.

La communication est essentielle. Si vos collaborateurs comprennent l'impact de leur travail sur l'entreprise, ils s'investiront et seront plus engagés dans leur mission. En outre, montrez-leur ce qu'ils en apprennent et l'importance que cela a pour l’entreprise et pour eux-mêmes. Enfin, réfléchissez aux facteurs de motivation de chaque personne (carrière, argent, pouvoir, réussite, etc.).

 

Déléguez votre e-mail !

Un employé de bureau passe en moyenne 49 minutes à gérer son courriel chaque jour. Et les cadres y passent jusqu'à quatre heures ! Il n'est pas étonnant que les patrons efficaces délèguent cette tâche chronophage à leurs assistants. Selon une enquête, seulement 26% des assistants examinent le courrier électronique entrant de leurs supérieurs hiérarchiques et 43% d’entre eux rédigent des réponses au nom de leurs patrons.

En ce début d'année 2018, il y a une chose que je peux dire avec certitude à votre sujet, sans aucune crainte d’être contredit.

Je le sais parce que vous êtes un être humain et que mis à part l'ADN, c'est l'une des rares choses qui soit commune à chaque personne sur la planète.

Je sais que vous voulez être heureux.

Cela fait partie intégrante de vous en tant que personne et si profondément ancré que rien de ce que vous pourrez faire ne changera jamais cet état de fait. Même les gens les plus disgracieux à tous points de vue veulent être heureux, même si cela n’est parfois pas évident au premier regard.

Les recherches sur le bonheur et la psychologie positive sont relativement nouvelles et, de ce fait, moins développées que d’autres domaines plus établis.

La science a tendu, historiquement parlant, à chercher ce qui n'allait pas et à essayer de le réparer.

La psychologie positive cherche ce qui est juste et à le reproduire.

Votre bonheur est largement sous votre contrôle.

Environ 50% de votre bonheur semble défini à la naissance par la génétique. Si vous avez une dépression sévère, il y a une probabilité non négligeable que ce soit dans vos gènes. Cela ne signifie pas nécessairement que vous ne pouvez pas le surmonter, mais, si c’est le cas, ce sera plus difficile.

Même si la plupart des gens pensent que cette part est beaucoup plus élevée, seulement 10% de votre bonheur serait environnemental, c’est-à-dire l’endroit où vous vivez, le travail que vous faites, combien d'argent vous gagnez, quelle voiture vous avez, etc.

Les 40% restants correspondraient à vos pensées et votre attitude générale. Pour la grande majorité des gens, il y a assez d’espace, dans ces 40%, pour les rendre heureux.

Aujourd'hui, je vais partager avec vous 14 attitudes qui peuvent vous aider à augmenter sensiblement votre niveau de bonheur global.

Un petit avertissement toutefois : même si l'adoption des pratiques suivantes fera de vous une personne plus heureuse dans l'ensemble, il faut comprendre que le bonheur va et vient, et parfois être triste n’est pas forcément incongru.

 

1 . Soyez cohérent par rapport à vos valeurs fondamentales

Vous pouvez penser que je suis un toqué des valeurs fondamentales parce que j'ai déjà écrit un certain nombre de posts à leur sujet, bien que la marche du monde semble souvent aller à l’opposé.

Et pourtant, je persiste et signe. Elles recèlent tellement de marge de progression dans tous les domaines, que je trouve que c’est presque un crime de s’en servir peu ou mal.

Je n'ai jamais eu de client qui ne retire rien d’important de son travail de compréhension de ses propres valeurs fondamentales, et beaucoup d’entre eux ont eu la sensation de se révéler à eux-mêmes.

À mon avis, vous ne pouvez simplement pas être autrement qu’heureux si vous vivez une vie en cohérence avec vos valeurs. C’est le travail le plus sous-évalué en coaching de vie, mais le plus efficace.

 

2 . Donnez

Il y a une partie de votre cerveau appelée les noyaux accumbens (il y en a deux, un dans chaque hémisphère cérébral) qui jouent un rôle important dans l'envoi des signaux de récompense et de plaisir.

Malheureusement, ils jouent également un grand rôle dans le phénomène de dépendance et c'est la zone du cerveau qui s’active quand quelqu'un prend un fort stimulant, comme de la cocaïne.

Cependant, les dernières recherches sur le cerveau ont démontré qu'ils s'activent autant, sinon plus, lorsque nous aidons d'autres personnes.

À quel point c’est une bonne nouvelle ? Faire un don à une cause charitable ferait le même effet que prendre un rail de coke !

Et non seulement cela donne une sensation initiale de bien-être, mais celle-ci dure beaucoup plus longtemps que les effets de la cocaïne et avec moins d’effets secondaires.

 

3 . Refusez-vous les gratifications instantanées

Raisonnez et comportez-vous à long terme. Cette attitude vous permet d’être davantage dans l’instant présent, car vous ne vous focaliserez pas sur une récompense, une reconnaissance, une nécessité de bénéfice immédiates.

Si vous reportez une gratification instantanée pour un gain à long terme, alors vous verrez votre niveau de bonheur global commencer à grimper.

 

4 . Fixez-vous des objectifs

L'établissement d'objectifs et leur réalisation peuvent être une expérience très enrichissante.

Cependant, il y a une mise en garde importante : les objectifs doivent être intrinsèquement motivés et ils ne peuvent pas être des objectifs binaires de tout ou rien.

« Intrinsèquement » signifie qu'ils doivent venir du plus profond de vous-mêmes, c'est-à-dire qu'ils soient alignés sur vos valeurs et qu'ils aient donc un vrai sens pour vous !

Et « tout ou rien », implique que vous devez profiter du voyage autant que de la destination.

Imaginez que vous vous fixiez comme objectif de remporter une médaille d'or aux Jeux olympiques de 2020 et que vous axiez toutes votre vie sur cette victoire. Il y a fort à parier que vous rendrez la période d’ici à 2020 absolument détestable pour vous et pour vos proches.

Et si vous n’obtenez que la médaille d'argent ? Vous allez probablement vouloir vous tirer une balle dans la tête.

Sachez que les gens heureux ont tendance à ne pas se suicider.

 

5 . Évitez l'adaptation

La raison pour laquelle les gens riches ne sont pas plus heureux statistiquement parlant que les gens qui ont juste ce dont ils ont besoin en termes d'argent, vient de l'adaptation hédoniste.

Quelles que soient les circonstances, vous vous adapterez et elles deviendront la norme. C'est la raison pour laquelle cette nouvelle voiture qui vous fait hyper envie devient, pour vous, un simple moyen de transport après quelques semaines.

Éviter l'adaptation, « l’habituation », est difficile, mais cela est réalisable si vous savez maintenir un état de conscience et de reconnaissance par rapport à ce que vous avez à la fois matériellement et socialement.

Prenez conscience régulièrement de ce que vous avez et arrêtez de le prendre pour acquis. Je suis sûr que vous en voudriez plus, mais à moins que vous ne fassiez faillite, que vous n'ayez ni famille ni amis et que vous soyez sur le point de mourir d'une mort lente et douloureuse, je suis sûr que vous avez des raisons d'être reconnaissants.

Souvenez-vous également que l'adaptation a tendance à se produire avec des objets matériels et des personnes, plus qu'avec des expériences.

Vous pouvez aimer votre nouvel écran 27 ", mais vous vous y adapterez et utiliser cet argent pour des vacances en famille, ou même vous payer un coach de vie, peut faire plus pour votre niveau de bonheur à long terme.

 

6 . Faites un travail utile

Je ne me souviens pas avoir jamais travaillé avec un client qui aimait son travail et était profondément malheureux. Vous passez la moitié de votre vie au travail et si vous croyez que votre travail en vaut la peine, vous serez une personne plus heureuse.

Vous ne devez pas nécessairement être une infirmière, un pompier, un policier, un enseignant, un travailleur caritatif ou un membre de l'une ou l'autre des professions que nous avons tendance à considérer comme socialement valorisantes.

Si vous êtes jardinier, être le meilleur jardinier que vous pouvez être et contribuer à égayer la vie des gens est suffisant. Si vous coupez les cheveux, soyez fiers de rendre les gens beaux et heureux avec ce que vous leur faites.

Même si vous êtes un comptable, vous pouvez considérer que votre travail permet à votre société de s’intégrer dans l’économie, de lui éviter des dépenses inutiles, bref de tenir debout pour parvenir à faire de belles choses.

C'est la question de sur quoi vous vous focalisez. La plupart des emplois peuvent être considérés comme valables avec un peu de réflexion créative et de recadrage.

Cliché avertissement : si vous ne faites pas le travail que vous aimez, aimez le travail que vous faites.

 

7 . Méditez / priez

Certaines personnes deviennent mal à l’aise quand je regroupe la méditation avec la prière, mais leurs effets sur le cerveau sont très similaires.

Et ces effets sont très bénéfiques pour tout, de la santé mentale et physique au niveau de bonheur.

Oh, et en passant, les gens religieux ont bizarrement tendance à être plus heureux que les athées… (voir ci-dessous).

 

8 . Socialisez

Il y avait une croyance selon laquelle les gens religieux avaient tendance à être plus heureux à cause de leur foi en Dieu et de leur croyance dans l'au-delà.

De nouvelles recherches ont suggéré que l’origine de ce surcroît de bonheur pourrait être ailleurs et qu’il serait plus lié à la formation de liens sociaux forts avec des gens qui ont des valeurs et des croyances similaires.

Vous êtes un animal social, que vous le vouliez ou non, et plus vous êtes fortement lié à des personnes partageant des buts similaires (non destructifs), plus vous êtes susceptible d'être heureux.

Cela ne signifie pas que vous devriez courir à l’église, ni que vous devriez être au café tous les soirs. Cela signifie que si vous évitez les interactions sociales et aimez être un loup solitaire, vous êtes moins susceptible d'être heureux dans votre vie.

 

9 . Souriez

Un sourire authentique envoie un signal à votre cerveau que vous êtes heureux. C'est super en soi, mais c’est encore mieux que ça : lorsque votre cerveau remarque ce signal, il envoie un autre signal indiquant qu'il est heureux d'être heureux et commence une spirale de bonheur.

Bien sûr, le contraire est également vrai… donc à éviter.

 

10 . Pratiquez une activité physique.

C’est évident, mais il serait négligent de ma part de ne pas mentionner ici l'exercice physique.

Les exercices cardio-vasculaires créent toutes sortes de changements métaboliques dans le corps ainsi que l'amélioration de l'estime de soi et génèrent un sentiment d'accomplissement.

Les endorphines, substances remarquablement proches de la morphine, sont produites à cette occasion, ce qui crée un sentiment de bien-être.

Il y a aussi une augmentation de la production de dopamine et c'est pourquoi les scientifiques pensent maintenant que l'exercice physique aide à prévenir et/ou ralentir l'apparition de maladies comme Alzheimer et Parkinson.

 

11 . Soyez moins attaché aux objets.

Etre attaché à des objets matériels est une recette pour le malheur parce que tout se casse, se perd, se fait voler ou s'use tout simplement, y compris vous, je suis désolé de le dire.

Si vous vous attachez trop aux objets matériels, ceux-ci deviennent une partie de vous-même et leur disparition vous impactera beaucoup plus que leur réelle utilité dans votre vie. Si vous êtes prêt à tout perdre, premièrement il y a peu de chances que cela vous arrive et, deuxièmement, si cela se produit, cela n’aura qu’un impact très limité sur votre niveau de bonheur.

Vous avez donc tout à gagner en étant prêt à tout perdre.

 

12 . Ne vous comparez pas

A tous les adeptes du « quand je me regarde je me désole, quand je me compare, je me console » (Talleyrand), si vous n'êtes pas vraiment convaincu par ce conseil que vous considérez comme un non-sens, je vous suggère de commencer à vous comparer aux autres.

Si vous gagnez 100 000 € par année, comparez-vous à la personne qui gagne 200 000 €. Si vous êtes en surpoids, comparez-vous à la bombe du gymnase. Et si vous êtes malade, pensez à tous les égoïstes qui sont actuellement en bonne santé.

Comme je l'ai dit dans un post précédent, la comparaison n’entraine pas la satisfaction. Alors arrêtez de vous comparer aux autres, car il y aura toujours des gens avec plus d'argent, plus beau, plus intelligent, plus en forme, plus grand et plus drôle que vous !

La seule comparaison possible est celle que vous faites entre vous et vous-même, entre hier et aujourd’hui, pour vous satisfaire de la progression que vous connaissez grâce au travail effréné que vous faites sur vous-même.

 

13 . Soyez dans le « Flow »

Vous avez entendu parler de l'état de « Flow » (notion anglo-saxone développée par le psychologue hongrois Mihály Csíkszentmihályi ! Où est l’erreur ?) ? C’est cet état mental lorsque vous êtes si absorbé par ce que vous faites que vous perdez toute notion de temps, même toute notion de soi.

Les personnes qui utilisent régulièrement l'état du Flow ont tendance à être plus heureuses.

Donc, en supposant qu’elles ne soient pas autodestructrices, cherchez des activités qui génèrent chez vous cet état de Flow.

 

14 . Aimez-vous vous-même et les autres

Les gens heureux n’entrent pas en conflit, ni avec eux-mêmes, ni avec d'autres personnes. Les gens heureux ont tendance à aimer les autres. Donnez-vous de l'amour à vous-même et aux autres et vous serez étonné de voir à quel point vous vous sentez plus heureux dans la vie.

Très vite, vous constaterez qu’il est facile d’aimer et, qu’en plus, vous aimez aimer.

 

Et passez une très bonne année 2018 !!!

Part 2 / 2 : La méthode pour faire le bon choix et son application.

 

Je vous ai présenté, dans mon précédent post, les fondements de la méthode que j’emploie pour effectuer des choix de vie. C’est une méthode que je qualifierais de « par le haut », a contrario de la méthode scientifique habituelle que je qualifie de « par le bas ».

 

Pour en venir au fait, la méthode pour sécuriser ses choix se déroule en trois étapes, de la façon suivante :

 

1. Définir ses valeurs

La dimension matérielle se décompose en trop d’éléments différents inter-agissants (effet papillon), pour permettre, même avec l’aide d’une dimension psycho-émotionnelle performante, de constituer une base de réflexion solide pour opérer un choix complexe. Certes, c’est une dimension dont il faut tenir compte, mais plus comme variable d’ajustement que comme point de départ.

Le principe est donc de se simplifier la tâche en prenant en compte, au départ de la réflexion sur le choix en question, un nombre limité de critères. Ces critères sont par définition justes pour vous, puisque ce sont vos valeurs de vie personnelles.

Encore vous faut-il les définir de façon consciente et déterminée. Il y a un certain temps, j’avais écrit un post qui peut vous aider en matière de détermination de vos valeurs de vie.

Déterminez donc vos valeurs de vie. Vous êtes la seule personne à pouvoir le faire, même si un accompagnement peut vous faciliter grandement la tâche, notamment pour différencier les valeurs de vie réelles avec les choses qui sont importantes pour vous dans votre vie.

Une valeur de vie, c’est certes une valeur qui s’applique dans votre vie, mais c’est également une valeur qui génère de la vie.

Pour prendre un exemple, la première valeur de vie qui m’est généralement citée par les personnes que j’accompagne est « la famille » (sans doute une vieille réminiscence du pétainisme…). Toutefois, jusqu’à présent, personne n’a pu m’expliquer en quoi sa conception de la famille constitue une valeur de vie.

La famille est certes un cadre au sein duquel un grand nombre de belles valeurs de vie peuvent se mettre en pratique. C’est également un élément extrêmement important pour bon nombre d’entre nous, mais ce n’est pas une valeur de vie en soi, selon la conception qu’en a cette méthode.

Encore une fois, vous pouvez vous reporter à mon précédent post intitulé « Le choix du camp » si vous désirez plus de précisions en la matière.

La démarche est donc de définir vos valeurs de vie, une fois le choix de votre camp effectué, puis de les hiérarchiser. Là aussi, pour plus de précisions vous pouvez vous reporter à mon précédent post intitulé « La hiérarchisation des valeurs ».

Le principe, si l’on choisit le camp des valeurs de vie unitaires, c’est de poser l’unité comme valeur supérieure, puis de classifier ses valeurs de vie au sein des trois systèmes propres à générer cette unité : les systèmes « Amour », « Conscience » et « Évolution ».

Là, ce serait sans doute un peu trop long de vous expliquer dans un post les tenants et aboutissants du pourquoi de ces trois systèmes, mais si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à prendre contact avec moi.

En tout état de cause, une fois ce travail effectué, vous disposez d’un outil remarquablement efficace pour effectuer des choix complexes. Encore faut-il savoir s’en servir.

 

2. Appliquer ses valeurs, dans les 3 dimensions.

Je disais précédemment que le vivant est composé de trois dimensions : la dimension matérielle, la dimension psycho-émotionnelle et la dimension spirituelle. Ces trois dimensions, bien que différentes, communiquent les unes avec les autres : les valeurs (dimension spirituelle) se déclinent en pensées (dimension psycho-émotionnelle), et les pensées se déclinent en actions (dimension matérielle).

Pour un choix complexe, seul l’intégration de ces trois étapes, donc de ces trois dimensions, dans cet ordre et dans une logique de cohérence, est gagnant à coup sûr.

Pour prendre un exemple vécu : une adolescente choisit de quitter son petit ami pour commencer une histoire sentimentale avec un de leurs amis communs. Quelques jours après la rupture, ladite adolescente choisit de présenter son nouveau petit ami à son ancien. Ce dernier est retrouvé, le lendemain, pendu au fond du jardin familial.

Prenons un second exemple, tout aussi vécu je vous l’assure : une adolescente choisit de quitter son petit ami pour commencer une histoire sentimentale avec un de leurs amis communs. Quelques jours après la rupture, ladite adolescente choisit de présenter son nouveau petit ami à son ancien. Mis mal à l’aise par la réaction de son ami avec lequel il perd instantanément tout contact, le nouvel élu de la jeune fille s’en ouvre à sa mère.

Malgré le refus de son fils, la mère de ce garçon téléphone à la mère du garçon malheureux en amour et met au point un ensemble d’actions, incluant son fils et sa petite amie, pour adoucir la situation de l’adolescent à la dérive (c’est la mère de ce dernier qui constate qu’il est à la dérive). Ensemble, ils l’intègrent dans un environnement d’empathie, d’amour et d’actions communes qui ont au moins la vertu de faire en sorte que le garçon ne se sente pas seul et rejeté. Ce garçon est toujours en vie et est parvenu à faire, relativement rapidement, le deuil de sa relation amoureuse, malgré l’importance capitale qu’elle avait pour lui.

Si vous le voulez bien, décryptons.

Mon propos n’est pas de juger quoi que ce soit, ni qui que ce soit, et je n’aborderai pas le sujet du choix de l’adolescente de quitter son premier petit ami. Nous avons tous vécu cela à cet âge et c’est l’un des apprentissages douloureux qui correspond à cette période de la vie.

C’est le choix de présenter, aussi rapidement, le nouveau petit ami à l’ancien qui pose problème. Sans vouloir faire de procès d’intention à qui que ce soit, essayons de voir quelles sont les valeurs de vie qui pourraient être impliquées dans ces situations.

Le fait de choisir un petit ami pourrait être facilement relié à la valeur « amour ». Le fait de présenter son nouveau petit ami à son ancien pourrait être relié aux valeur « franchise » et « partage ».

Toutes ces valeurs sont clairement des valeurs unitaires, alors pourquoi, dans le premier exemple, un être humain en début de vie est-il mort de cette situation ?

En fait, il y a un ensemble de valeurs qui est furieusement absent du contexte : les valeurs « considération », « compréhension », « empathie », « conscience de l’autre » et je pourrais continuer longtemps à égrener le nom de valeurs majeures absente de cette réalité.

La valeur « amour » ne prend en compte, dans cet exemple, que ceux qui le vivent favorablement, elle est tournée vers l’intérieur du nouveau couple et non vers l’autre. La valeur « franchise » n’est appliquée que pour satisfaire la bonne conscience de ceux qui l’exercent et fait fi de la façon dont elle est reçue. La valeur « partage » est imposée à l’autre sans aucune considération pour celui auquel elle s’adresse.

Bref, les valeurs de vie sont appliquées de façon centripète, au lieu de centrifuge. Elles génèrent donc de la séparation (et quelle séparation !) alors même qu’elles étaient, très vraisemblablement, destinées à générer de l’unité.

Dans le second exemple, à partir d’une même situation, aussi mal embringuée, le nouveau petit ami fait preuve des valeurs de « conscience » (du malaise généré par la rencontre avec son prédécesseur) et de « partage » (de la situation avec sa mère). Il n’est pas allé plus loin dans la construction de l’unité, mais c’est déjà beaucoup pour un adolescent.

La mère, quand elle a choisi d’intervenir malgré le refus de son fils, a su faire preuve des valeurs de « d’empathie » (tant vis-à-vis de son fils que vis-à-vis du garçon en détresse), « de conscience » (en intégrant les conséquences possibles de la situation), de « responsabilité » (en s’impliquant personnellement dans la mise en place de contre-mesures) et de « respect de l’autre » (en limitant ensuite son intervention pour laisser le maximum de place aux protagonistes divers pour reconstruire une nouvelle forme d’unité).

Les trois dimensions sont intervenues pour résoudre le problème : la dimension spirituelle à travers les valeurs développées, la dimension psycho-émotionnelle par l’analyse et la communication mises en place et la dimension concrète par l’ensemble d’actions réalisées. Mais le déclencheur et le moteur, c’est la dimension spirituelle.

 

3. Intégrer la notion de temps.

Un choix a forcément des conséquences sur la durée. Il faut savoir les distinguer et les comprendre, malgré le décalage éventuel entre le moment où l’on a fait le choix et le moment où certaines conséquences se produisent.

L’exercice de valeurs unitaires engendrera peut-être certains désagréments à court terme, mais à long terme, vous vous féliciterez toujours de vos choix pris à la lumière de votre système de valeurs.

Intégrez la patience et la persévérance (voire l’opiniâtreté) dans votre boîte à outils de comportements. Elles vous permettront de prendre conscience de l’efficacité redoutable de cette méthode.

Votre choix sera le bon, pour vous au sein de votre groupe de valeurs de vie (votre camp réunissant toutes les personnes qui partagent vos valeurs). A un moment ou à un autre, la vie vous démontrera que c’était le meilleur choix possible. Parfois il vous faudra un peu de patience pour le réaliser, mais au bout du compte vous comprendrez que vous avez fait le bon choix.

 

 

Dans l’absolu, il faut savoir que la justesse d’un choix se heurte toujours à la liberté de choix de l’autre. Il n’y a donc aucun moyen matériel de prévoir avec certitude la justesse universelle d’un choix. La seule aune de la justesse de votre choix, c’est vous-même et le camp dont ce choix vous rapproche.

Gardez bien à l’esprit cette certitude (il en faut bien quelques-unes…) : la vie est plus intelligente que vous et moi réunis.

Pour vous qui êtes dirigeant ou manager d'équipe, faire le travail de vos collaborateurs à leur place constitue un vrai danger, tant pour vous-même que pour l'avenir de vos équipes.

Un directeur de clientèle travaillant dans un grand groupe m'a contacté pour du coaching. Lors de la première séance, ce client me dit : « Mon emploi du temps est complètement hors de contrôle. J'ai des projets à terminer, beaucoup de tâches à finaliser et je n’ai le temps de rien faire. Je passe 80% de mon temps à me consacrer à mes équipes, à leur montrer comment faire leur travail. Il y a quelqu'un qui toque à la porte de mon bureau toutes les cinq minutes.

Les gens disent qu'ils veulent « me tenir au courant ». Mais en réalité, ils attendent de moi que je résolve tous leurs problèmes à leur place. Je n'ai même pas une demi-heure pour me concentrer sur mon propre travail. Qu'est-ce que je fais mal ? »

Non seulement vous faites le travail de vos collaborateurs à leur place, mais vous ne leur donnez pas les moyens de devenir autonomes. Voici un processus, en trois étapes, qui permettra à vos employés de s'approprier leur travail et de vous remettre sur de bons rails.

 

1. Définissez l’environnement.

D'abord, vous devez inscrire vos employés dans un processus. Commencez par une conversation ouverte. Ne le faites pas en exposant vos propres desiderata, en expliquant comment vous voulez que les choses soient faites. Vous pouvez aborder le sujet, mais ensuite, il faut introduire le concept de changement. Expliquez l’étendue du problème et décrivez ce qui va se passer.

Voici votre scénario : « J'ai besoin que vous commenciez à penser avec davantage d’autonomie, à vous approprier vos postes, à utiliser pleinement les connaissances et les compétences que je sais que vous avez. Soyez des résolveurs de problèmes créatifs. Parfois vous devez m'inclure pour que je ne sois pas surpris, mais 80% du temps, vous n'avez pas besoin de partager les détails avec moi. »

Configurez-les pour réussir.

Demandez-leur de quel type de soutien ils ont besoin pour pouvoir opérer ce changement. Rassurez les en leur disant qu'il est acceptable d'échouer lorsqu'on essaie de nouveaux comportements. Anticipez leurs attentes en leur faisant savoir que vous reviendrez sur ce problème dans des entretiens individuels hebdomadaires.

 

2. Modélisez le comportement.

Vous devez vous rappeler comment vous avez appris à être autonome. Est-ce que quelqu'un vous l'a enseigné ? Peut-être l’avez-vous appris avec le temps, mais vous n'avez pas ce luxe — vous voulez que vos collaborateurs l'apprennent immédiatement. Ils n’y parviendront toutefois pas tous seuls, vous devrez leur enseigner par l'exemple.

Vous devez changer les règles.

Commencez par garder la porte de votre bureau fermée une heure ou deux tous les jours. Si vous êtes dans un bureau paysagé, trouvez un signe qui indique à vos collaborateurs que, tant que ce signe est en place, ils ne peuvent vous déranger à moins que ce soit une urgence. À partir de là, tout ce que vous faites est un modèle que vos équipes peuvent apprendre.

Votre objectif est de faire progresser vos collaborateurs. Posez-vous ces questions :

. Qu’est ce qui caractérise l’autonomie en tant que trait de caractère ?

. Comment puis-je décomposer les tâches et créer des descriptions de poste ?

. Quelles sont les étapes à suivre pour faire passer mes collaborateurs d'où ils sont actuellement, à là où je veux qu'ils parviennent ?

À l'heure actuelle, tout ce dont vous avez besoin, c'est de leur transmettre le concept. Ensuite, ils doivent le vouloir. Ils doivent vouloir progresser.

 

3. Instaurez une progression continue.

Une fois que vous avez entamé le processus, continuez de le renforcer par des entretiens individuels hebdomadaires. Demandez à chaque personne : Comment ça va ? Dans quels domaines réussissez-vous ? Quels sont les types de tâches qui vous posent le plus de problèmes ? Avez-vous besoin de plus de soutien ? Quelles tâches avez-vous assumé avec autonomie cette semaine, au lieu de venir me voir ?

Si vous entendez une bonne réponse une première fois, vous saurez que vous êtes en train de réussir. Le temps que vous avez investi sera largement compensé quand ils commenceront à faire tout seul ce que vous avez l'habitude de faire pour ou avec eux.

Le temps est une denrée précieuse.

Pensez au-delà de l’emploi du temps d'aujourd'hui et donnez-leur une vision plus large. Quand ils constateront que vous disposez de temps et que vous vous consacrez à des projets importants, cela les motivera et leur donnera envie. Et ça, ça va dans le bon sens pour tout le monde.

Faire le bon choix : Part 1 / 2 : les fondements de la méthode.

Petit avertissement : pour ceux qui n'ont pas le besoin de sortir de leur zone de confort pour résoudre un problème relatif au sujet de ce post, la lecture risque d'en être un peu ardue... A ceux qui feront l'effort de le lire : vous faites mon admiration et mon espoir...

 

Savoir comment faire le bon choix est un problème que je rencontre de façon récurrente chez les personnes que j’accompagne : comment faire des choix ? Sur quoi se baser pour que les choix soient les meilleurs possibles ? Comment abandonner, le cœur léger, une possibilité qui paraît bonne pour une autre qui ne paraît pas forcément meilleure ?

Ce problème du choix est, selon moi, l’un des points centraux de la vie humaine. Il est directement relié aux notions de décision, de responsabilité et de chemin d’évolution personnelle et collective.

Alors une fois qu’on aura fait appel à tous les poncifs habituels : « choisir c’est renoncer », « choisir donc exclure », etc., on ne sera guère plus avancé dans sa pratique du choix.

Mon propos ici n’est pas de vous asséner un tombereau de vérités, tant il est vrai que, comme tout être humain sans doute, voire plus, j’ai été largement confronté à ce problème. Mais, ayant trouvé une façon efficace de le résoudre, je me permets de vous en faire part. Il existe certainement de nombreuses autres approches, mises au point par des personnes beaucoup plus fortes que moi, mais celle-ci ayant fait ses preuves, je vous la livre.

 

C’est une méthode qui ne s’applique pas à tous les domaines : elle ne vous permettra notamment pas de choisir entre une allumette ou un briquet pour allumer votre feu de cheminée, mais elle s’applique dans tous les cas où un choix peut avoir des répercussions sur les relations humaines ou sur la vie de personnes humaines (vous-même ou les autres). Autant vous dire que son champ d’application est vaste.

La faculté de faire le bon choix peut être définie de beaucoup de manières, et notamment comme la capacité à intégrer le plus efficacement possible soi-même et les autres dans les conséquences d’une décision.

La méthode de raisonnement scientifique, qui part de l’observation d’un phénomène particulier pour en tirer des « lois » générales, est une démarche qui procède de bas en haut (sans connotation de jugement de valeur ; c’est seulement une manière de la présenter en plaçant en bas le particulier et en haut le général, ce dernier ayant vocation à rassembler le particulier).

La méthode de raisonnement dite « spirituelle », notamment dans les traditions occidentales, procède à l’inverse. Elle part du postulat d’une source unique s’étant « déclinée » en une multitude de « particuliers » qui restent, d’une manière ou d’une autre, reliés à cette source initiale.

N’ayant aucune légitimité en la matière, mon propos, ici, n’est absolument pas d’aborder les sujets de la foi ou de la religion. Ce n’est pas le domaine de compétence d’un coach de vie et, n'étant ni ne souhaitant devenir un gourou, je n’ai pas la prétention d’en faire le mien.

Ce qui m’intéresse, toutefois, dans la démarche dite « spirituelle », c’est que, si l’on suppose que le postulat de départ est vrai, le système qui en découle doit fonctionner concrètement. Il doit être efficace dans la réalité, dans la vie de tous les jours. Reste à trouver le mécanisme d’efficacité, la façon dont ça fonctionne…

Si, à un certain niveau, tout n’est qu’un, il est donc logique de penser que cette unicité se décline par des liens, à la fois avec la source de départ et entre les éléments de la diversité qui en découle (ça y est… ? Je vous ai perdu ?).

En partant toujours du plus général pour arriver au particulier, il faut trouver ce qui crée le plus de lien une fois que l’on est en aval de la source initiale. Or, ce qui relie le plus les systèmes de vie, et notamment les humains : ce sont les valeurs de vie.

Prenons l’exemple de l’émission de France 2 : « Rendez-vous en terre inconnue ». Elle nous présente des personnes connaissant une belle réussite sociale dans notre société et les confronte à un univers complètement différent de tout ce qu’elles connaissent. Très vite, ô surprise, elles s’aperçoivent, les larmes dans les yeux, que les personnes peuplant cet univers leurs sont étrangement proches et qu’elles peuvent nouer, avec celles-ci, des liens sincères et profonds.

Cette proximité ne vient pas du cadre de vie, ni des habitudes alimentaires, ni de la façon de s’habiller… Aucun des éléments concrets de la vie quotidienne ne les rapproche. De même, les systèmes de pensée n’ont aucun rapport les uns avec les autres : les formations intellectuelles sont aux antipodes les unes des autres, les coutumes n'ont rien à voir entre elles, les croyances non plus. Bref, ni la dimension matérielle, ni la dimension intellectuelle ne semble susceptible de rapprocher ces deux univers.

Et pourtant, il est évident que les participants à l’émission vivent des choses très intenses en matière de relations humaines. Leurs différences ne semblent pas les séparer (sauf quand Kev Adams doit se tartiner de bouse de vache…), elles constituent un vecteur de rapprochement par le biais d’une curiosité réciproque.

Alors, quel est cet ingrédient qui permet non pas de gommer, mais de s’enrichir de la différence, même criante, de l’autre ? Vous me voyez venir ? Cet ingrédient, ce sont les valeurs de vie, tout simplement.

Tous ces peuples de l’autre bout du monde, vivant souvent des siècles en amont de notre modernité, ont la nécessité de développer une cohérence collective pour survivre. Leur système social n’est certainement pas parfait (pas plus que le nôtre), mais développer des liens solides entre eux étant nécessaires, ils ont cela de commun avec nous, de manière peut-être plus naturelle que nous, car plus indispensable, de devoir développer des valeurs de vie unitaires.

Confrontés à ce phénomène d’unité dans la différence, les participants ne peuvent qu’être marqués par cette faculté qu’a l’être humain, qu’ils semblent découvrir pour beaucoup d’entre eux, de générer l’unité à travers des valeurs de vie comme la solidarité, la curiosité, la tolérance.

Le vivant est composé de trois dimensions : la dimension matérielle, la dimension psycho-émotionnelle et la dimension spirituelle (ça vous le savez tous). La dimension matérielle divise (moi différent de toi et de l’ordinateur sur lequel j’écris), la dimension psycho-émotionnelle relie (je pense et je t’exprime ma pensée, ce qui en retour génère ta réaction que je vais interpréter), et la dimension spirituelle unit (quelle que soit ta différence, si tes valeurs de vie sont les mêmes que les miennes nous vivrons harmonieusement ensemble). C’est cette expérience d’union au-delà des différences qui fait couler des larmes, car elle reconnecte à la profondeur de l'être humain.

De ce fait, tout choix qui respecte, exploite et développe le lien fondamental initial ne peut déboucher, à plus ou moins long terme, que sur une issue positive. Il s’inscrit, en effet, dans le collectif de ceux qui partagent ces valeurs de vie et bénéficie donc de sa force, de sa puissance, de sa dynamique.

Et pourquoi y aurait-il une puissance spécifique dans ce collectif ? Justement, du fait du postulat de départ qui pose que tout n’est qu’un, mais plus grand, donc plus fort que le particulier. C’est bien pour cela qu’en matière de groupe humain, 1+1 égale rarement 2.

Vous me direz (dans le meilleur des cas) : « tout ça c’est bien beau, mais qu’est ce qui me prouve que ce ne sont pas seulement des élucubrations « new-age » qui ne mènent à rien de concret ? » et je vous répondrai : à ce stade, rien ! C’est une suite de postulats, rien de plus. Si vous voulez des preuves de leur véracité, c’est très facile d’en avoir, mais elles ne sont qu’empiriques. Il vous faut essayer la méthode. C’est le principe même de la démarche « spirituelle » : la vérité est en toi, jeune Padawan !

Cela dit, la méthode pour faire le bon choix se déroule en trois étapes, de la façon suivante :

  1. Définir ses valeurs
  2. Intégrer l’application de ses valeurs dans les 3 dimensions.
  3. Intégrer la notion de temps.

 

De façon à ne pas vous saouler avec un post trop long (c’est malheureusement un de mes nombreux défauts, contre lequel je lutte activement…), je développerai cette méthode, et son application concrète, dans un prochain post.

Si vous débutez en tant que patron, je m'en réjouis pour vous, mais vous savez que le futur sera chargé...

Donc, la promotion est finalement arrivée. Vous avez rejoint les rangs de la Direction. Vous êtes tout excité, plein d’appréhension et impatient de commencer, tout cela en même temps. Réussir à obtenir cette promotion n'est que la première étape. Réussir à être un bon patron, c’est la prochaine.

Vous ne voulez pas seulement être un patron — vous voulez être un bon patron. Mais si vous trébuchez au départ, vous n'aurez peut-être plus jamais cette chance. Voici les quatre principaux pièges auxquels font face la plupart des nouveaux patrons et la façon dont vous pouvez les éviter.

 

Piège n ° 1 : Vous ne connaissez pas les attentes de votre patron.

Comment l'éviter :

Organisez une réunion, et faites-le le plus tôt possible. Même une semaine passée dans la mauvaise direction peut nuire gravement à votre image. Rappelez-vous, l'une de vos premières tâches consiste à faciliter le travail de votre patron. La première question que je recommande souvent de poser est : « Si nous nous réunissons dans trois mois, comment saurez-vous que tout se passe au mieux ? »

Les réponses à cette question peuvent vous assurer que vous et votre patron êtes sur la même longueur d’onde dès le premier jour. Comblez ses attentes et vous démontrerez tôt votre valeur. Votre patron se sentira satisfait d’avoir pris la bonne décision en vous embauchant.

 

Piège n ° 2 : Vous n'avez pas identifié les priorités les plus importantes de votre patron.

Comment l'éviter :

C'est là que vous devriez avoir une idée claire de la situation dans son ensemble. Où va l'entreprise cette année, ou dans cinq ans ? Comment votre département s'inscrit-il dans cette perspective ? Vers où votre patron se voit-il évoluer ? Comment pouvez-vous étayer cette vision ? En comprenant ce qui est important pour votre patron, vous pouvez organiser votre travail pour choisir ce qu’il vous faut accomplir en premier.

Votre patron aura une confiance immédiate dans votre travail et sera motivé par rapport aux possibilités futures de travail en commun. Et bien que votre patron ne puisse pas le verbaliser, vous pouvez être sûr qu'une de ses priorités clés est bonne pour son patron à lui. Vous pourrez donc l’aider, lui, en vous aidant, vous.

 

Piège No. 3 : Ne pas se voir comme un leader.

Comment l'éviter :

Vous n'êtes plus dans les tranchées. Votre attention n'est plus sur vos tâches, c'est sur votre équipe qu’elle doit être. Les patrons ne sont pas des contributeurs individuels — ce sont des équipiers et des chefs d'équipe.

Parfois, cela peut être un changement difficile, parce qu’il peut vous arriver de devoir maintenant diriger des gens qui étaient vos anciens supérieurs hiérarchiques. Repensez au piège n°2 et trouvez des façons de partager avec votre équipe la vision que vous avez acquise. Reliez les objectifs de votre équipe directement à la vision et à l’environnement de l'entreprise.

Cessez de vous préoccuper de votre propre performance et concentrez-vous plutôt sur les stratégies-clés pour bâtir une équipe plus forte. Votre travail consiste maintenant à apporter du leadership, des ressources et du soutien.

 

Piège No. 4 : Jouer au solitaire admirable.

Comment l'éviter :

Vous ne pouvez pas tout faire vous-même. Et si vous essayez, vous pouvez échouer dans les grandes largeurs en tant que patron. Au lieu de cela, trouvez des conseillers et des avocats, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise. Cherchez des gens qui ont été là où vous êtes et qui ont réussi. Demandez-leur régulièrement de l'aide, des commentaires et des conseils. Cherchez des avocats qui parleront pour vous lorsque vous devrez aborder des sujets importants. Cherchez des ressources — des livres, des articles, des séminaires, des coaches - qui vous fourniront des idées pour vous aider à mieux faire votre travail aujourd'hui, alors que vous vous dirigez résolument vers le suivant.

Assurez-vous d'avoir régulièrement des entretiens individuels hebdomadaires avec votre patron. Ayez un agenda qui prenne en compte les façons dont il peut vous aider à relever les défis de votre nouveau poste. N'ayez pas peur de demander « Comment trouvez-vous ce que je fais ? » Et faites des corrections en cours de route si besoin est.

 

 

Passer d'un statut de collaborateur à celui de dirigeant est une transition difficile. Vous ferez des erreurs, qui ne seront utiles que si vous apprenez d'elles. Lorsque vous réaliserez que, selon les statistiques, 40% des employés nouvellement promus échouent au cours des 18 premiers mois, vous reconnaîtrez l’importance de vous consacrer à vous-même du temps et de l'énergie et, éventuellement, de faire appel à un coach pour assurer votre succès, de façon immédiate et durable.

L’une des questions que les clients en Coaching de vie me posent souvent est une variante de : « Pourquoi ai-je toujours l’attitude de m'auto-saboter aux moments cruciaux de ma vie ». Parfois, ils ont une perception particulière de l'auto-sabotage...

Heureusement, les années d'expérience dans le traitement de centaines de clients me permettent de toujours répondre à la question avec la conviction absolue d’avoir raison... Même en ne sachant rien de la situation…

"Vous ne vous auto-sabotez pas, parce que personne ne s'auto-sabote, c'est un mythe de développement personnel."

Ma réponse est presque toujours suivie par une certaine forme de protestation et par la mise en évidence d'une action ou de comportements qui prouvent, de façon concluante, que le client s'est définitivement auto-saboté.

Pourtant, j'insiste toujours sur le fait que, malgré les apparences, ils n’ont pratiqué aucun auto-sabotage. Et rien de ce qu'ils peuvent dire ou faire ne me fera changer d'avis.

 

100% des cas d’auto-sabotage sont constatés a posteriori.

La réalité est que les actions qui me sont offertes comme preuve pour étayer leur croyance sont toutes considérées a posteriori.

En d'autres termes, ils regardent un événement passé et voient clairement que cela ne les a pas aidés à obtenir le résultat qu'ils recherchaient. Par conséquent, ils en concluent que c’est de l’auto-sabotage.

En réponse à ma réaction de départ, personne ne m’a jamais dit : « vous ne me croyez pas, hein ? Eh bien, constatez que ce que je vais faire est un vrai auto-sabotage », puis s’est jeté par la fenêtre, sans même l’ouvrir, me laissant impuissant, contempler son geste.

Mais même si cela arrivait, je refuserais de croire que c'est de l’auto-sabotage.

Si la personne en question se traînait vers son ordinateur, avec du sang s'écoulant de multiples plaies et avec deux membres amputés, mais en me regardant d'un air suffisant pour me prouver que j’ai tort, je lui dirais simplement :

"Il y avait une intention positive dans ce que vous venez de faire, ce n'était pas un auto-sabotage".

Et la clé de tout cela est l'intention positive, parce que :

 

Chaque comportement humain a une intention positive en arrière-plan.

Prenez mon ami qui saute par la fenêtre par exemple. L'intention positive derrière ce comportement était de me prouver que j’avais tort.

Maintenant, je sais que, dans le grand schéma de la création, c'est une raison un peu douteuse, mais c'est quand même une raison.

Quand les gens décrivent des exemples d'auto-sabotage, je leur demande toujours de me dire ce qu'ils pensent être l'intention positive à l'origine de cette action ou de ce comportement particulier. Bien souvent, ils nieront qu'il y en ait une, mais je ne les laisse pas en rester là, parce qu'il y en a toujours.

Et la raison pour laquelle je ne vais pas les laisser en rester là, c'est parce que si vous ne reconnaissez pas votre intention positive, vous dites effectivement à votre inconscient que c'est un imbécile.

Et ce n'est pas le cas, c'est quelqu’un de super cool et de très intelligent qui essaie de vous aider du mieux qu’il peut.

 

Ignorez votre inconscient à vos risques et périls !

En niant l'intention positive, il sera extrêmement difficile de changer de comportement à l'avenir, de la même façon qu'il est presque impossible pour un alcoolique d’arrêter de boire, s’il ne reconnaît pas son addiction.

Une fois que vous aurez cherché, trouvé et reconnu l'intention positive qui sous-tendait votre action, vous pourrez chercher des moyens alternatifs pour atteindre le même objectif de manière plus constructive.

Cela ne veut pas nécessairement dire que le problème disparaîtra comme par magie, mais cela signifie que vous pourrez faire disparaître une grande partie de la résistance interne qui peut, et va, vous faire trébucher, si vous n’en avez pas conscience.

Sachant que vous ne menez pas à terme vos projets parce que vous avez peur de la critique, vous pouvez chercher des moyens de faire face à la critique, plutôt que de vous auto-flageller pour ne pas avoir terminé vos projets.

 

L'auto-sabotage n'est pas toujours une mauvaise chose

Parfois, cela vaut la peine de prendre la situation avec recul et de se demander si ce que vous considérez comme un auto-sabotage ne serait pas, en réalité, une tentative de votre inconscient pour vous amener à opérer des changements bénéfiques dans votre vie.

Il n’est pas nécessaire d’envoyer tout balader sous prétexte que votre inconscient n’est pas d’accord avec ce que vous faites, mais un travail de réflexion sur où vous en êtes dans votre vie par rapport à vos aspirations profondes serait vraisemblablement utile.

J’ai eu le cas d’une personne, la cinquantaine bien avancée, qui enchaînait les postes sans jamais parvenir à s’insérer dans la structure qui l’embauchait. Dynamique, elle n’avait pas trop de difficultés, malgré la crise, à trouver du travail, mais ne parvenait pas à le conserver. A tel point qu’elle n’avait plus qu’un souhait : arrêter tout ça et ne plus travailler. Enchaînant ce qu’elle considérait comme des échecs, elle avait totalement perdu confiance en elle-même au sujet de ses capacités à s’épanouir dans une activité professionnelle.

Il n’est pas nécessaire d’en arriver là, car, à ce point, c’est la dépression nerveuse qui vous guette.

Il a fallu faire un travail sur le sens qu’elle voulait donner à sa vie à une époque où elle voulait encore travailler, pour renouer le fil d’une histoire possiblement positive dans le futur.

Ce travail a permis de lui faire prendre conscience qu’elle ne trouvait plus aucun sens au travail administratif qu’elle faisait jusqu’alors, qu’elle avait toujours eu la passion des animaux et qu’elle se sentait vivre pleinement à leur contact. Elle a donc entamé une formation d’éducateur canin qui semble l’épanouir pleinement. Il n’est jamais trop tard pour avoir une belle vie…

 

Alors qu’en pensez-vous ? Pensez-vous toujours que vous vous auto-sabotez ? Si oui, faites un commentaire à ce post en me donnant un exemple et je vous trouverai une intention positive sur laquelle vous pourrez travailler. Et en plus, c’est gratuit !

 

Vous choquerai-je si je vous dis que l'entreprise a, aujourd'hui, un immense besoin de sagesse ?

Beaucoup de dirigeants accordent une grande importance à la productivité, au travail d’équipe, à l’implication personnelle et autres slogans pour améliorer la performance de l'entreprise. Dans notre course à aller de l'avant, nous pouvons perdre de vue une chose qui unifie notre pensée, nos actions, et nos relations avec notre entourage : la sagesse.

La sagesse est un concept qui mérite d'être mis en exergue alors que nous nous efforçons de réussir dans les affaires.

 

Arrêtons-nous une minute et prenons conscience : Est-ce que je fais preuve de sagesse ? En faisant cela, nous trouverons des moyens d'améliorer non seulement nos vies, mais la vie des gens autour de nous et la santé de notre entreprise.

La sagesse est appelée l'état le plus élevé de la connaissance, la performance de pointe, et la source vitale du capital humain. C'est la meilleure façon de prendre soi-même et d'encourager les bonnes décisions.

Comment pouvez-vous savoir si vous faites preuve de sagesse ?

Les experts proposent différents critères de sagesse. Toutefois plusieurs d’entre eux s’accordent sur certains. Combien en avez-vous ?

 

1. La connaissance.

La sagesse commence avec une grande base de données de connaissances. C’est l’encyclopédie de l'expérience qui produit une gamme riche de connaissances de comportements. Elle créée des façons efficaces de penser aux problèmes et aide à imaginer les solutions possibles.

 

2. L’empathie et la compassion.

Les sages se mettent à la place de l’autre et comprennent ainsi son point de vue. Ils ressentent les émotions et les croyances des autres. La sagesse génère une véritable compassion et est le contraire de la négation de soi-même.

 

3. La reconnaissance des différents points de vue.

Souvent les conflits dans les affaires, les relations ou la société ne se résument pas au bien contre le mal, mais deux biens en conflit l’un avec l’autre. La vérité ne vient pas soigneusement emballée dans un ensemble de valeurs. Les sages sont ouverts à toute une gamme de pensées et de valeurs, acceptent la tension que cela génère et travaillent pour trouver un terrain d'entente entre des points de vue discordants.

 

4. La perspective.

Les sages prennent du recul. Ils s'élèvent au-dessus de leur propre perspective afin de pouvoir apprécier les situations sans passion. Ils remontent, à travers les complexités, à l'essence de la question. Ils contournent la rhétorique pour trouver et disséquer le cœur du problème.

 

5. L’auto-restriction.

Les personnes sages tempèrent leurs émotions, en particulier face à un revers. Ils ne pètent pas les plombs. Face à la souffrance, aux calamités ou à la crise, ils font un pas en arrière. Ils apprennent les leçons à tirer du problème et le voient comme un puzzle à résoudre.

 

6. La conscience des limites de la connaissance.

Le sage accepte le doute et l'ambiguïté comme faisant partie de la vie. Ceux-ci ne sont pas des ennemis à combattre. Il faut travailler en reconnaissant qu'il y a des moments où l'on ne sait tout simplement pas. La Sagesse accepte l'inconnu et l'inconnaissable avec sérénité.

 

Évaluez vos pensées, vos actions et vos décisions au cours de la semaine dernière. Combien de ces qualités avez-vous mis en pratique ? La sagesse les requiert toutes et elles peuvent, en plus, être enrichies de qualités supplémentaires comme la prudence, le bon sens, le jugement et l’humilité.

Peut-être la sagesse est-elle souvent considérée comme appartenant aux anciens parce qu'il faut du temps et de l'expérience pour maîtriser ces qualités. Cependant, au fur et à mesure que vous évaluez, exercez et mettez en pratique ces comportements, vous constaterez que vos décisions ont un plus grand impact et produisent de meilleurs résultats.

Vous constaterez également que vos relations avec vos collègues et votre hiérarchie s'améliorent. Vous apporterez une sagesse inestimable dans votre lieu de travail.

Dans le précédent post, j’ai abordé le sentiment d'abandon dans sa version la pire, c’est-à-dire celle entrainant des dysfonctionnements majeurs dans la vie des personnes qui en souffrent.

Mais il existe des cas de personnes souffrant de sentiment d'abandon alors même qu’elles se sont construit une vie affective, sociale et même professionnelle que l’on pourrait clairement qualifier de tout à fait satisfaisante.

Malgré cela, ces personnes conservent au fond de leurs tripes l’angoisse de se faire abandonner et vivent dans une souffrance, qui peut s’atténuer ou se renforcer en fonction des événements de la vie quotidienne, mais qui ne disparaît jamais complètement.

J’ai eu le cas de cette femme, aimée depuis de nombreuses années par un conjoint attentionné, ayant eu des enfants aimants, une vie professionnelle valorisante et épanouissante, qui, dès que son mari était en retard pour rentrer du travail le soir, si un premier coup de téléphone était resté sans réponse, se précipitait au métro pour le guetter dans un état de confusion et d’angoisse particulièrement inconfortable.

Etant bien consciente du problème dont elle souffrait, elle le combattait activement au jour le jour en essayant de se raisonner, mais sans aucun succès.

J’ajoute que, d’un âge auquel il est normal d’avoir perdu ses parents, elle ne disposait plus de la ressource d’approfondir le sujet avec eux.

Donc, pour résumer, une personne intelligente, ayant une belle vie, mais souffrant du sentiment d'abandon, sans possibilité de le remettre dans le contexte de l’époque où il prenait sa source.

Par rapport aux différentes étapes évoquées dans mon premier post sur le sujet, la première qui est le passage par l’assistance d’un psychothérapeute reste valide. Cette thérapie peut être éventuellement brève, mais elle reste importante pour s’assurer d’avoir pris la bonne mesure du problème.

La seconde étape qui était de parler du manque affectif avec ses parents et de l’époque à laquelle il a pris sa source n’est plus possible puisque les parents ont disparu.

Pour tenter de compenser cette étape importante devenue irréalisable, l’une des possibilités est de travailler par hypnose. Ce type de thérapie peut permettre à la personne souffrant du sentiment d'abandon de se projeter, avec sa conscience d’adulte, dans la situation vécue et enregistrée, à l’époque, par une conscience d’enfant.

La capacité d’analyse de la situation étant enrichie de l’expérience de l’adulte, il sera possible de porter un regard sur la situation avec davantage de maturité et ainsi de la dédramatiser.

 

Si, donc, vous avez une vie qui vous convient dans ses principales composantes à l’exception de cette souffrance que constitue la peur viscérale d’être abandonné ou de n’être plus suffisamment aimé, et que les étapes précédentes n’ont pas fait disparaître, il vous faut prolonger votre travail.

Dans cette optique, deux principaux éléments sont de nature à vous permettre de faire disparaître votre souffrance : premièrement la prise de conscience du pouvoir de votre responsabilité et, deuxièmement, la prise de conscience de votre intégration dans quelque chose de plus grand que vous-même.

 

1 . La prise de conscience du pouvoir de votre responsabilité.

Si la vie est une réussite, c’est parce que vous l’avez faite telle. C’est de votre responsabilité, c’est le résultat de vos actions qui vous a permis d’avoir une vie équilibrée et donc vous pouvez en éprouver de la fierté, de l’estime et de l’amour de soi.

Toutefois, si vous connaissez encore ce sentiment d'abandon, c’est vraisemblablement que vous n’avez pas  pris totalement conscience de la dimension réelle de votre responsabilité personnelle dans l’équilibre de vie que vous connaissez.

Vous pouvez alors reprendre la démarche décrite dans mon post précédent au point 3 : posez une action de nature à améliorer un aspect de votre vie. Fêtez-vous. Constatez le résultat de votre action en vous en appropriant la responsabilité pleine et entière, quel qu’en soit le résultat.

Si c’est un succès, réjouissez-vous ; si c’est un échec appropriez le vous, afin d’apprendre comment aboutir au succès la fois suivante.

Une fois cela fait, recommencez le nombre de fois nécessaire pour que la dimension de votre responsabilité dans le déroulement de votre vie s’inscrive définitivement en vous.

 

2 . La prise de conscience de votre intégration dans quelque chose de plus grand que vous-même.

Prenez conscience du résultat, des faits concrets, de la logique de votre vie et du fil conducteur qui la constitue depuis tout ce temps. Dites-vous que la vie est plus intelligente que vous et que, si elle voulait que vous reviviez une situation de manque d’amour, ce serait sans doute déjà fait depuis longtemps. Donc, si vous en revivez, c'est vous le ou la responsable.

Demandez-vous quelle logique il y aurait dans votre cheminement personnel à ce que vous connaissiez à nouveau cette situation de souffrance. Si vous trouvez de bonnes raisons pour que cela se reproduise, attaquez-vous à ces raisons. Si vous n’en trouvez pas, c’est sans doute qu’il n’y en a pas et que vous pouvez continuer à vivre en paix.

Pour effectuer cette prise de conscience, vous pourriez avoir besoin de l’aide d’un coach de vie. Ce dernier aura une vision plus synthétique de votre vie, de la logique que vous y avez développé, des éventuels points de fragilité qu’elle peut comporter et donc des éléments sur lesquels rester vigilant.

 

 

En tout état de cause, convainquez-vous d’une chose : l’autre ne vous aime pas parce que vous l’aimez ; il ne vous aime pas parce que vous lui donnez des preuves continuelles de votre amour ; il vous aime parce que vous êtes qui vous êtes, avec vos qualités et vos défauts.

Certes, il vous faut parfaire vos qualités et amoindrir vos défauts, comme tout le monde, mais l’amour d’une personne s’inscrit dans un processus d’évolution et non dans un processus d’adoration. Et ceci est bon autant pour vous que pour votre conjoint.

Donc s’il vous aime, pourquoi voudrait-il partir ? Ce n’est pas parce qu’il ne ressent pas la même angoisse que vous associée à son sentiment amoureux que celui-ci est moins fort que le vôtre. L’angoisse et la souffrance que vous ressentez à l’idée d’être abandonné n’est pas une preuve de profondeur de votre amour. C’est juste un poids inutile hérité de votre enfance.

Alors respectez votre conjoint et ses sentiments. Accordez-lui une certaine confiance pour savoir ce qui le rend heureux. Et si c’est d’être avec vous qui le rend heureux, il y a peu de probabilités qu’il s’en aille. Il vous faut simplement savoir le laisser respirer.

La pondération des différents éléments présentés et l’importance relative à leur accorder est spécifique à chaque cas et, si vous ne parvenez pas à aboutir dans votre démarche de vaincre votre sentiment d’abandon, n’hésitez pas à venir me voir. Je vous y aiderai.

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