Question très à la mode en ces lendemains de pandémie, savoir comment donner du sens à sa vie n’est pas forcément chose facile.

Le confinement a fait prendre conscience à certains du caractère non indispensable de leur activité pour la société.

Et, si mon activité n’est pas indispensable, ma vie a-t-elle un sens qui me convienne ? Voire un sens tout court ?

La question n’est pas facile et il n’existe sans doute pas de réponse miracle qui s’applique indistinctement à tous.

Pour effectuer ce type de travail très régulièrement avec les personnes que j’accompagne en coaching en développement personnel, j’en connais la difficulté, mais également le caractère libérateur et fondamentalement épanouissant.

Mon propos, ici, n’est pas d’entrer dans tous les détails d’une démarche vous permettant de trouver le sens de votre vie, mais d’évoquer les principaux jalons qui permettent d’orienter votre réflexion.

En la matière, si la notion d’utilité se révèle incontournable dans la démarche de donner un sens à sa vie, elle nécessite un travail personnel en profondeur pour se l’approprier de façon spécifique et personnelle.

 

 

Pour donner du sens à sa vie, une notion majeure : l’utilité

J’enfonce peut-être des portes ouvertes, mais pour donner un sens à sa vie sur le long terme, il faut être utile à son environnement.

Je me souviens d’une personne que je coachais qui était active dans le domaine juridique et qui changeait d’orientation pour faire profession d’une activité qui la stimulait : joueur de poker professionnel.

Pourtant, hormis pendant les parties de poker dans lesquelles elle se plongeait avec délice, le mal-être qui avait généré son changement d’orientation n’avait absolument pas disparu.

Elle avait cru qu’en ayant simplement une activité qui lui plaisait intellectuellement, elle parviendrait à trouver un meilleur sens à sa vie et l’épanouissement qui lui manquait.

Ce n’était malheureusement pas le cas, et c’est d’autant plus cohérent qu’elle ne parvenait pas à répondre à la question « en quoi cette activité vous rend-elle utile ? » autrement qu’en disant que ça lui permettait de gagner de quoi manger.

 

Il en allait différemment pour d’autres personnes qui ont entrepris la même démarche en ma compagnie et qui ont réussi à répondre à leur manière à la question de donner du sens à sa vie :

une personne qui était cadre bancaire est devenue hypnothérapeute,

un informaticien est devenu préparateur mental pour sportif de haut niveau,

une journaliste est restée journaliste en donnant à sa carrière une orientation nouvelle dans la réalisation d’émissions ayant un sens profond,

un gardien de prison (pardon, un agent pénitentiaire) a passé le concours de contrôleur douanier,

un caissier de grande surface est devenu agent immobilier,

une Directeur Financier d’un grand groupe a passé un diplôme d’écologie (je n’ai pas vraiment compris en quoi il consistait techniquement) et est maintenant en charge de ces thématiques dans une communauté urbaine,

une gérante d’une grande boulangerie a compris le fait qu’elle ne faisait pas que vendre du pain, mais avait l’opportunité de construire un univers harmonieux pour elle-même, ses employés et ses clients.

Bref, que ce soit en changeant d’activité professionnelle ou en conservant la même, tous sont parvenus à donner un sens à leur vie en trouvant ou retrouvant une utilité qui signifiait quelque chose pour eux.

 

Cependant, comme vous pouvez le constater à travers les quelques exemples ci-dessus, la notion d’utilité est très diversifiée et, pour donner un sens à sa vie, il est nécessaire d’affiner un peu l’approche.

 

 

De quelle utilité s’agit-il, dans le mesure où il existe des milliards d’utilités différentes ?

La notion d’utilité ne fait pas tout. Pendant le confinement un certain nombre d’activités ont été mises à l’honneur et présentées comme indispensables au fonctionnement de base de la société.

Mais nous n’avons pas forcément tous envie de devenir infirmière, aide-soignante, caissière, routier ou éboueur.

Alors, pour donner un sens à sa vie sur le long terme, il me semble qu'il faut raisonner à deux niveaux : à la fois en termes d’utilité à soi-même ET d’utilité aux autres.

Si on ne raisonne qu’en termes d’utilité à soi-même, on risque de tomber dans le cas du juriste devenu joueur de poker. On choisit de faire ce qui nous plaît, on développe éventuellement une expertise, on en tire une satisfaction intellectuelle, mais on ne sent pas utile aux autres.

Dans ce cas, si la vie peut se révéler agréable et très satisfaisante pour quelqu’un qui n’éprouve pas le besoin de lui donner un sens, il n’en va pas de même pour quelqu’un ayant conscience de besoins personnels plus profonds.

 

 

De même, si vous ne voyez d’utilité à votre vie que par rapport aux autres, vous passerez à côté de l’épanouissement que confère la conviction d’être en cohérence entre ce que vous voulez apporter aux autres et ce que vous leur apportez effectivement.

J’ai connu de très nombreuses personnes qui venaient me voir car elles comprenaient bien ce qu’elles apportaient aux autres, mais s’épuisaient, devenaient dépressives et complètement désorientées dans la mesure où ce n’était pas du tout ce qu’elles souhaitaient faire de leur vie.

Faire passer l’autre avant soi-même dans la construction de sa vie est une erreur fondamentale grave, car s’occuper correctement des autres, à quelque niveau que ce soit, nécessite de leur apporter ce que l’on est. Il faut donc être au clair à ce sujet préalablement.

 

 

Pour pouvoir donner du sens à sa vie, un préalable : se connaître en profondeur

Pour donner du sens à votre vie, vous n’avez pas le choix, vous devez passer par votre dimension spirituelle…

Je ne parle pas de religion ou de croyances, mais de valeurs de vie, de choix raisonnés faisant appel aux types de liens que vous voulez mettre en place avec votre environnement.

La dimension intellectuelle ne suffit pas pour donner un sens à sa vie :

Devenir hypnothérapeute, oui mais pourquoi ? La dimension intellectuelle ne pourra répondre que quelque chose du genre « parce que ça me plaît ».
D’accord, mais n’y a-t-il pas une raison plus profonde pour laquelle s’occuper des problèmes des autres toute la journée pendant des années vous plaît ? Si vous n’identifiez pas ces raisons, vous risquez fort de vous épuiser dans votre attention à l’autre, de ne plus y trouver votre compte assez rapidement.

Devenir préparateur mental pour sportif, en quoi cela va donner un sens à votre vie ? Cela vous donne une activité professionnelle, pas un sens.

Et pour toute activité c’est la même chose : si vous n’allez pas au fond de vous-même pour déterminer vos valeurs de vie et l’adéquation de celles-ci avec l’activité que vous avez ou voulez avoir, vous ne parviendrez pas à trouver un sens à votre vie qui vous soit propre, un sens parfaitement adapté à vos aspirations profondes et à vos capacités.

 

Alors, tout cela peut vous paraître complexe et difficile à mettre en place tout seul. En fonction de votre personnalité et de votre histoire de vie, cela peut effectivement l’être. C’est pourquoi des professionnels existent pour vous accompagner dans cette démarche essentielle.

 

 

Se faire accompagner pour développer sa dimension spirituelle et éviter le piège des croyances auto-limitantes.

Pour que les valeurs de vie ne soient pas des notions purement intellectuelles que l’on stocke dans un placard la plupart du temps et que l’on ressort vaguement à l’occasion d’un problème vis à vis duquel on est en panne d’arguments, il faut les travailler.

Travailler ses valeurs de vie, cela signifie, les définir, bien sûr, mais également les organiser, comprendre comment elles fonctionnent au sein d’un système cohérent et quelles sont les stratégies à mettre en place pour qu’elles soient efficaces concrètement.

Tant que ce n’est pas fait, vous risquez d’avoir des valeurs de vie « hors sol » qui ne constitueront pas d’appui suffisamment solide pour servir de base au sens que vous aspirez à donner à votre vie.

Alors, vous pouvez, bien sûr, le faire tout seul, mais vous pouvez également gagner un temps précieux en vous faisant accompagner dans cette démarche par une personne dont c’est le métier.

 

 

Par ailleurs, ce type de professionnel est également capable de vous éviter le piège des croyances auto-limitantes.

Je me souviens d’une jeune femme, agent immobilier, qui en avait marre de son travail dont elle ne trouvait plus le sens et qui venait me voir pour l’aider à définir une direction de vie qui ait un sens pour elle.

Après un travail sur ses valeurs, en ayant écouté attentivement l’histoire de sa vie, je lui pose la question : « et la restauration, vous y avez pensé ? ».

Là, elle me répond, avec les yeux qui pétillent, qu’elle en rêve depuis des années, mais que « c’est impossible, le marché de la restauration est trop encombré à Paris et personne ne m’attend ».

Toutes ses valeurs étant en cohérence avec ce projet et, plus encore, elle disposait d’absolument tout pour réussir dans cette voie. C’est finalement ce qu’elle a fait…

 

 

Un autre exemple est celui de cette femme, active dans le milieu du cinéma, qui connaissait une réussite notoire dans la prestation de services dans cet environnement et qui avait plein de projets nouveaux qu’elle n’osait pas développer car : « Je ne pourrai pas y arriver car je suis hypersensible ».

Ma réponse (que vous trouverez peut-être un peu péremptoire) a été immédiatement : « non, vous n’êtes pas hypersensible, vous êtes simplement intelligente. La seule chose à découvrir, ce sont les valeurs qui vous permettront de comprendre pourquoi certaines choses vous touchent profondément et vous guideront dans les réactions que vous y apporterez. »

Cet exemple est donné pour signifier que donner du sens à sa vie, c’est AGIR en conformité avec ses VALEURS DE VIE.

Si vous agissez sans tenir compte de vos valeurs de vie, votre action n’a pas de sens profond (et, du coup, votre vie non plus) ; de même si vous vous contentez de valeurs de vie, sans agir pour les mettre en pratique, vous avez du sens, mais vous n’avez pas de vie… (vous savez, c'est la cymbale qui fait du bruit)

 

Entamer la démarche pour trouver le sens de sa vie peut faire peur du fait de l’inconnu vers lequel on se dirige, mais, croyez-moi (ou pas), c’est un risque qui vaut le coup d’être pris. Il ne peut rien vous arriver de désagréable et vous ne le regretterez pas !

 

 

 

Probablement l'une des choses les plus importantes pour beaucoup de gens est d’espérer que leur temps sur terre leur permettra de faire une réelle différence positive, de vraiment changer le monde.

Cela me rappelle ma récente conversation avec un client qui travaille dans l'informatique.

Voici un homme qui a un véritable et réel désir d'aider les gens et, en tant que tel, il envisage même de devenir coach de vie à un moment ou à un autre, dans le futur.

Ce qui est bizarre, c'est qu'il aide déjà les gens et qu'il fait déjà une différence, il ne s'en est simplement pas rendu compte.

Il a toujours pensé que son travail aidait son entreprise et ses clients d'une manière positive.

Il fournit un service nécessaire et permet ainsi aux entreprises de fonctionner plus efficacement.

Il ne fait pas son travail juste pour toucher son chèque à la fin du mois. Il le fait parce qu'il aime résoudre les problèmes de son entreprise et aider les autres. Mais comme il n’en a que moyennement conscience, qu’il n’y accorde donc pas autant d’importance qu’il serait possible de le faire, cela ne le nourrit pas autant que ça pourrait.

 

Changer le monde est plus facile qu'il n'y paraît

Il y a maintenant plus de 7 milliards de personnes sur cette planète et peu importe qui vous êtes, ce que vous faites, ou combien d'argent vous avez, vous ne pourrez pas avoir un effet positif conscient sur les 7 milliards.

Du coup, est-ce une question de chiffres pour savoir combien il en faut en aider pour que ce soit suffisant pour vous ? Ça m'agace un peu, parce que, tout comme se fixer des objectifs purement comptables, cela peut facilement conduire à de la frustration et à de la déception.

En 1929, le Hongrois Frigyes Karinthy suggère que toute personne sur le globe peut être reliée à n'importe quelle autre, grâce à une chaîne de relations individuelles comprenant au plus six maillons.

La terre, à ce moment-là, ne comptait qu’1,9 milliards d’individus et on pourrait se demander si, tant la méthode employée à l’époque que l’augmentation de la population mondiale depuis lors, n’invalident pas ce calcul dans notre époque actuelle.

Mais, plus récemment, le nombre de maillons a été mesuré à 4,74 par le réseau social Facebook en 2011 et seulement à 3,5 degrés en 2016. En 2008, des chercheurs de Microsoft, après étude sur l’échange de plusieurs milliards de messages instantanés, ont évalué le nombre de maillons à 6,6.

Peu importe le nombre exact et précis, mais vous voyez qu’en ayant un impact fort sur votre premier cercle de connaissances, cet impact peut s’étendre au monde entier, et ce en faisant tache d’huile sur seulement quelques niveaux relationnels après le vôtre.

Vous ne serez peut-être pas reconnu et célébré pour être à l’origine du changement que vous aurez initié, mais est-ce si important que ça ?

Vous n’aurez pas accès au JT de 20h ou gagné de prix humanitaire… Ne vous en faites pas, tout cela n’est qu’une histoire d'ego, parce que vous savez qu’à votre manière, vous avez généré une différence positive et c'est tout ce que vous pouvez exiger de vous-même.

 

Comment s'y prendre pour changer le monde

Aujourd'hui vous avez la chance de changer le monde, et, en fait, vous n'avez pas d'autre choix. C'est juste une question de comment vous allez le changer.

Vous pouvez faire votre travail en créant des ententes entre humains, vous pouvez sourire plus et vous pouvez être plus tolérant envers les autres.

Mais surtout, pour changer le monde, vous pouvez être gentil avec chaque personne que vous rencontrez (y compris vous-même).

Parce que la gentillesse change vraiment le monde.

"Soyez gentil quand c'est possible - C'est toujours possible" - Le Dalaï Lama

 

Vous pouvez, évidemment, participer à de grandes manifestations sur des sujets de société qui vous semblent importants. Il n’en demeure pas moins que la meilleure façon de changer le monde restera toujours l’exigence individuelle. Attachez-vous à vivre la meilleure version de vous-même, avec constance et opiniâtreté, et vous sauverez le monde.

La façon la plus efficace de changer le monde en mieux, c’est, où que vous vous trouviez et quelle que soient vos occupations, de faire rayonner vos valeurs de vie.

Prenez la peine, tout d’abord, de les définir. Apprenez, ensuite, à les mettre en pratique coûte que coûte et vous constaterez l’impact réel de votre existence sur le monde.

Et le mieux, c’est que vous constaterez également, concrètement, que le monde vous en est reconnaissant. Votre récompense est là.

 

 

 

Il y a quelques années, une personne m'a envoyé un courriel pour se renseigner sur mes prestations d’executive coaching. Au cours de l’échange, il s’est montré un peu déstabilisé lorsque j'ai déclaré que j’aimais coacher des gens qui ont déjà une base spirituelle minimum. Son e-mail était clair : « Qu'est-ce que la spiritualité a à voir avec le coaching en entreprise puisqu’on nous embauche pour améliorer les résultats ? »

 

Dans le business, les entreprises ont-elles recours à des coaches pour améliorer le résultat net, ou n’est-ce pas plutôt pour optimiser l’amont ?

 

Avec mes années d'expérience en coaching, j'ai constaté que de nombreux « executives coaches » s’échinent à se concentrer sur les résultats concrets que les clients annoncent souhaiter au départ, comme, par exemple, une plus grande réussite, une productivité accrue ou des performances financières améliorées. Celles-ci sont directement en rapport avec le résultat net et sont mesurables.

 

Ces indicateurs sont ceux qui, le plus souvent, motivent et décident une entreprise à s'engager dans le coaching.

 

Est-ce à dire qu’ils ne doivent pas être traités de manière résolument fondamentale ?

 

Il est vrai que, dans le monde actuel du business, tout ce qui a trait à la spiritualité n’a pas bonne presse et encore peu d’entrepreneurs sont disposés à s’engager dans un domaine sur lequel ils ne disposent pas de connaissances pratiques.

 

Je crois, et mon expérience me le confirme, que les résultats dans le business, tels que la rentabilité et la longévité, découlent en réalité de l'attention portée à des facteurs autres que l'augmentation de la productivité.

 

Je ne suis pas le seul à le penser : Patricia Aburdene, auteure de Megatrends 2020, énumère deux grandes tendances sociales concernant la spiritualité : le pouvoir de la spiritualité et la spiritualité dans les affaires.

 

 

Pour être plus précis : une approche qui s’attache aux fondamentaux prend en compte deux variables externes : les actions et les réponses.

 

Dans le domaine de la psychologie, nous savons que c’est le stimulus qui produit une réponse. Nous n'aurions aucune réponse sans stimulus.

 

En coaching, que savons-nous des stimuli qui suscitent les réponses des clients ?

 

Comme nous n’en savons pas grand-chose, nous nous attachons à l'exploration de certaines choses que nous ne pouvons pas percevoir directement : les valeurs, les croyances, les attitudes, les émotions, les pensées, le sens et les perspectives spirituelles. Pour nous, c’est dans ce contexte que s’inscrivent les réponses des clients.

 

 

Depuis que je suis coach, j'ai toujours constaté que les qualités personnelles, les qualités d'être telles que le sens, la satisfaction, l'épanouissement, la paix et l'équilibre, pour n'en citer que quelques-unes, sont les raisons pour lesquelles les clients s'efforcent d’exister dans le monde.

 

 

Un de mes clients, dirigeant en milieu médical privé, voulait doubler de taille et de revenus. Il a donc demandé l'aide d'un coach pour ce faire.

 

En entendant que je commençais toujours par coacher en guidant les clients dans l’apprentissage de leur objectif de vie, il a haussé les sourcils, sceptique, et j'ai pensé l’avoir perdu.

 

Pourtant il a continué à écouter. J'ai donc expliqué le parallèle entre son énoncé de mission d'entreprise et son objectif de vie, également désigné sous le nom d'énoncé de mission personnelle.

 

Il a commencé à comprendre qu'il pourrait utiliser son objectif de vie comme contexte de ses choix pour l’allocations de ses ressources personnelles (le temps, l'énergie et l'argent), tout comme il a utilisé son énoncé de mission d’entreprise pour allouer des ressources et prendre des décisions stratégiques dans sa pratique professionnelle.

 

 

À la fin de la première rencontre, il a renoué avec son objectif de vie et a été heureux de prendre conscience de la cohérence entre sa mission entrepreneuriale et sa mission personnelle, ainsi qu’entre ses valeurs personnelles et professionnelles.

 

 

Ensuite, nous avons passé un certain temps à étudier les résultats qu'il attendait du coaching.

 

Tous étaient des résultats dits externes, comme une productivité accrue, une meilleure commercialisation et une plus grande efficacité administrative. Uniquement des résultats très concrets et mesurables.

 

Je lui ai demandé : « Qu'est-ce que cela vous apporterait d’atteindre ces objectifs ? » Sa réponse immédiate et sans sourciller : « Plus d'argent ».

 

« Et qu'est-ce que ça vous apporterait ? » Ai-je (bêtement) persisté. Sa réponse fut plus réfléchie cette fois. « Une plus grande présence sociale, une plus grande importance et plus de visibilité ».

 

Une fois de plus, j'ai demandé : « Et qu'est-ce que cela vous apporterait si vous étiez plus important et plus visible ? » Cette fois, ses mots s’accompagnèrent d’un regard surpris. « Je pourrais rendre service à plus de gens, aider plus de personnes à être en meilleure santé ».

 

Comme vous, il savait que j'allais dire encore une fois. « Et qu'est-ce que cela vous apporterait ? » Toute son attitude s'adoucit perceptiblement et il sourit presque avec soulagement : « Grande satisfaction et humilité ».

 

C’est alors qu’est survenue la magie : « Vous vous concentriez sur le fait de gagner plus d'argent et d’importance (résultat net), et maintenant vous parlez de gagner en satisfaction et en humilité (fondement) ». Le plafond de verre entre vie professionnelle et personnelle était brisé, il était désormais possible de s’attaquer à la mise en œuvre pratique…

 

 

 

Le monde du business privilégie encore (trop) souvent les actions directes vers des résultats « externes » :  une augmentation des marchés, une meilleure efficacité administrative ou de la rentabilité (le résultat). Ce à quoi nous ne nous attachons pas suffisamment, le fondement, ce sont les forces qui donnent du sens et du contenu, de la satisfaction et de l'humilité. Le « chiffre d'affaires » comprend le but de la vie, les valeurs et les qualités d'être.

 

Si vous vous concentrez sur les causes profondes qui doivent générer le résultat que vous attendez, vous aurez infiniment plus de chances de l’atteindre que si vous refusez d’en tenir compte.

 

On a coutume de dire que seul le résultat compte, et quelque part c’est vrai, mais l’importance de ce dernier dépend, à due proportion, de la qualité des fondements qui le génèrent.

 

 

 

Je vous mets au défi d'essayer cela avec tout ce que vous désirez de l'extérieur. Répétez la phrase « qu'est-ce que cela m'apporterait ? » jusqu'à ce que vous atteigniez votre « chiffre d'affaires » (votre être profond). Expérimentez avec vos clients et avec tout votre entourage.

 

 

Que reste-t-il après en avoir fini avec nos clients ? Voulons-nous que nos clients ne se souviennent que de l'argent supplémentaire gagné, des marchés supplémentaires acquis et des gains d'efficacité ? Ou voulons-nous qu'ils se souviennent avant tout des fondements de nos interventions tels que plus de sens, de détermination, d'accomplissement et de satisfaction… et, ensuite seulement, des résultats concrets que la démarche a générés ?

 

 

Je choisis les fondements lorsque je suis coach en entreprise. Et vous ?

 

 

 

Le monde est confiné, vous le savez déjà… Vous regardez les informations importantes à la télé, comme moi… et malgré tous ces événements pas très réjouissant, j’ai distingué, lors de la dernière conférence de presse du Premier Ministre, les signes ténus d’une éclaircie dans ce monde si sombre.

Depuis quelques semaines, je constate la mine de plus en plus éreintée de nos dirigeants politiques au gouvernement : Edouard Philippe, Olivier Véran, Jean-Michel Blanquer, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, etc.

J’arrive à peine à imaginer ce qu’ils doivent être en train de vivre pour essayer de maintenir la barque à flot. Du coup, leur visage se creuse, des rides apparaissent, ils ont l’air épuisés.

Nous n’avons plus, en face de nous, des êtres supérieurs, pleins de certitudes et de leçons à donner (comme le font les hommes politiques, tous bords confondus depuis tant d’années), mais des hommes dont la fatigue laisse progressivement s’échapper, comme un retour d’humanité, des lueurs d’humilité.

Certes, une marge de progression reste possible, mais vous l’avez constaté comme moi : la communication semble transparente, précise, honnête et emprunte d’une certaine délicatesse.

Face à ces hommes se retrouvant aux commandes pour éviter le pire à un pays et qui, visiblement, donnent leur maximum pour y parvenir, je me surprends à me dire qu’un espoir est envisageable pour l’évolution du monde.

A contrario d’irresponsables comme Trump ou Bolsonaro, qui ne seront bientôt que de mauvais souvenirs dans l’histoire de l’humanité, la conférence de presse du 19 avril d’Edouard Philippe et d’Olivier Véran m’a sincèrement impressionné, même si je ne fais pas partie de leurs soutiens indéfectibles.

Il est loin le temps des : « moi, je traverse la rue et je trouve du travail » ou « ici se croisent ceux qui sont tout et ceux qui ne sont rien »… et c’est tant mieux !

Le temps est au « je l’ignore », au « nous devons y réfléchir » (ce qui, face à la nouveauté du sujet et à l’ignorance qui va avec semble être une voie sage…).

Mais la réelle « éclaircie dans ce monde si sombre » que j’évoquais plus haut prend sa source dans une petite phrase prononcée à l’occasion du sujet du déconfinement des personnes vulnérables.

Je n’ai plus en tête la phrase exacte d’Olivier Véran, mais c’était dans le style : « nous ferons appel à la responsabilisation individuelle. Il n’y aura pas d’obligation ».

Serait-il venu le temps où les hommes politiques ne penseraient plus que pour « rester dans l’histoire » il faut absolument qu’au moins une loi, pertinente ou non, porte son nom ?

Nous dirigerions nous vers un temps où les principes de base ne seraient plus de rendre obligatoire ou d’interdire par la loi ? Un temps où la responsabilisation personnelle permettrait à chacun d’apporter sa singularité dans le respect de celle des autres ?

Je sais, vous allez penser que je rêve et vous aurez raison.

Toutefois, si le chemin reste long pour en arriver là, un tout petit espoir m’anime quand j’entends des responsables politiques capables de miser sur la responsabilisation individuelle.

Se pourrait-il que cela devienne une habitude ? vraisemblablement pas…

Mais, si c’était le cas, il faudrait bien qu’ils se rendent compte que c’est un système qu’il serait trop risqué de généraliser dans les conditions de développement actuel des populations (je sais, vous me trouvez pédant d’affirmer cela, mais est-ce autant que cela en décalage avec votre vision de la réalité ?).

S’ils faisaient de ce système un objectif important de leur politique, il faudrait bien qu’ils mettent en place des actions concrètes et progressives pour y parvenir.

D’autres pays l’ont-ils déjà fait ? Oui, l’Inde notamment avec la création, en 2014, de son « Ministère du Yoga ».

Alors, je ne suis ni un expert politique, ni un expert de l’Inde et encore moins du Yoga (alors peut-être ferais-je mieux de me taire, me direz-vous…), mais il me semble que la création de ce ministère est un élément déterminant pour le futur du monde (Waouh !!! Je m’emballe !).

Là où nous nous focalisons sur l’affrontement pour la domination mondiale entre les Etats-Unis et la Chine, qui basent leur rivalité sur la puissance économique (selon un modèle dont la crise actuelle nous prouve qu’il s’essouffle), un pays de 1,3 milliard d’habitants prend une initiative qui vise au développement personnel de sa population.

Je n’imagine pas que cette initiative soit de nature à modifier les rapports de forces dans un futur proche (le moins qu’on puisse dire c’est que l’Inde a du pain sur la planche pour homogénéiser sa population !...), mais je vous fiche mon billet que d’ici trois à cinq décennies, si l’Europe ne se réveille pas, l’Inde sera la puissance dominante du monde, et pour longtemps.

Pourquoi ? Parce que le développement individuel est, selon moi, la clef de la performance collective durable. Pas seulement l’accès à un savoir technique, ou l’éducation telle qu’on l’entend habituellement, mais le développement personnel individuel.

Des individus qui donnent plus de sens personnel à leur action sont plus heureux et donc plus efficaces. S’ils savent allier le sens individuel au sens collectif, qui pourra les surpasser ?

Et quel est le principal frein au développement personnel des individus ? La volonté individuelle de se développer.

Je me prends donc à rêver que les gouvernements, plutôt que d’axer toute leur action sur la législation afin de faire rentrer tout le monde dans les mêmes cases, consacrent un peu de leurs efforts à susciter, chez chacun d’entre nous, l’envie d’évoluer en profondeur.

Quand je vois nos gouvernants, harassés, affaiblis, semblant de ce fait en proie à une « maladie » nommée « Humanité », je me prends effectivement à rêver que cette crise leur ouvre les yeux sur le rôle potentiellement majeur qu’ils peuvent avoir pour faire progresser le monde.

Il me semble que l’exemple le plus efficace est celui qui vient « d’en haut ». Si cette crise majeure pouvait inciter nos dirigeants à se souvenir qu’ils sont les premiers à devoir accepter de faire du développement personnel pour amener la société à suivre leurs pas, l’éclaircie dans ce monde si sombre, aujourd’hui fragile, pourrait déboucher sur un avenir ensoleillé.

Si vous le voulez bien, rêvons ensemble, nous serons plus forts !

 

 

 

S’il y a bien un enseignement que cette période de confinement nous apporte, c’est l’importance et le nombre de liens qui nous relient à notre environnement, qui entrent en jeu dans notre vie au quotidien.

Je ne rabâcherai pas ce que nous entendons tous à longueur de JT et qui valorise, à juste titre, le travail des soignants, des éboueurs, des caissières de supermarchés, des routiers, etc.

Toutes ces personnes admirables dans leur capacité à assumer des risques pour leur santé, voire pour leur vie, nous donnent, me semble-t-il, l’occasion de reconsidérer notre vision de la vie d’une manière générale.

Mes propos n’apprendront rien aux personnes qui ont déjà réalisé un travail de développement personnel, mais certaines choses valent peut-être la peine d’être précisées.

Au-delà de ces personnes qui se dévouent dans les conditions difficiles que nous connaissons, il existe l’opportunité de toucher du doigt le fait que la vie humaine, et la vie en général, n’est pas réellement constituée seulement d’êtres séparés physiquement et vivants des vies individualisées.

En prenant un tout petit peu de hauteur, il serait possible de considérer que la vie sur terre est un singulier et non pas une addition de pluriels.

Oublions deux secondes que vous êtes différents de moi et admettons, pour l’occasion, que nous ne formons qu’un seul et même ensemble.

C’est d’ailleurs un peu le cas si je ne peux survivre sans vous, sans ces personnes qui me soignent, qui m’emploient, qui me nourrissent, qui m’aiment, etc.

Nous avons été, pour la plupart d’entre nous, éduqué en considérant avec une attention particulière les personnes qui nous sont utiles directement et à tenir moins compte, voire carrément accessoirement, de celles qui ne l’étaient pas.

C’est le principe de l’éducation moderne. Même si son énoncée de cette manière peut paraître contestable à certains, il semble peu discutable que, jusqu’à un passé récent, l’individualisme régnait largement sur une grande partie des relations humaines (il suffit, pour s’en convaincre, de constater l’état actuel de notre planète…).

Mon propos ici n’est cependant pas d’ordre moral.

Ce qui m’intéresse dans la pandémie qui sévit actuellement, c’est qu’elle donne une plus grande consistance aux liens qui nous relient, les rendent plus perceptibles, et fournit, par là même, une occasion d’élever nos consciences.

Si l’on imaginait (faisons un peu d’abstraction) que nous sommes tous reliés les uns aux autres, que nous le voulions ou non - pas d’une façon morale, mais physiquement… inextricablement - alors si l’individu reste un élément important de l’ensemble, le lien qui fait que cet individu fasse partie de cet ensemble devient une donnée tout aussi primordiale.

Et de quelle nature (dont nous ayons conscience) est le lien qui nous relie à notre environnement ?

Sa nature est celle des valeurs de vie que nous mettons en pratique.

Ça y est, vous me voyez venir ?

Le coaching en développement personnel est justement dédié à cela : à identifier qui nous sommes au-delà de nos corps physiques et de nos émotions, et à définir concrètement la nature du lien que nous voulons mettre en place avec notre environnement.

Ce lien existe indépendamment de notre volonté (je sais, c’est une affirmation qui peut paraître péremptoire et qui ne se vérifie qu’empiriquement), en revanche, ce qui dépend de notre volonté c’est la nature, la consistance de ce lien.

Et comme dans l’expression « la vie » il y a le mot « vie » (qui l’eut cru…), ce lien est vivant et dépend de ce que l’on y met dedans. Mettez des valeurs d’unité dans votre lien à votre environnement et vous constaterez que, comme par magie, cette unité vous revient sous mille formes différentes.

Mettez de l’égo, de l’agressivité, de la colère ou de la haine dans votre lien et vous constaterez que vous en récoltez les fruits de mille et une manières différentes (et certaines d’entre elles vous paraîtront positives…).

Alors, je sais bien que les propos qui précèdent me vaudront sans doute d’être accusé de réinventer l’eau chaude, mais ce que je constate depuis que je coache des personnes, c’est que les liens qui nous relient à notre environnement sont presque physiques, dans ce sens qu’il est possible d’avoir une action quasi automatique dessus et sur les résultats concrets que l’on obtient.

 

 

La politique a une certaine importance pour nous donner du temps - le temps d’évoluer à titre personnel - mais il me semble sage de ne pas en attendre davantage et de faire du développement personnel le réel enjeu de notre vie.

La source réellement efficace d’évolution de nos sociétés est l’individu, à travers ce qu’il met en pratique par les valeurs de vie qu’il exprime dans sa réalité.

Cette efficacité provient de la diffusion « automatique » des énergies véhiculées par les valeurs de vie dans les tuyaux… dans les liens qui nous relient. L’évolution de la société s’opère alors grâce à l’effet tache d’huile.

Vous croyez que je raconte des salades ? Chiche !

Comme ce post est une forme d’engagement d’efficacité que je prends, venez travailler avec moi et vous constaterez par vous-mêmes les résultats.

Sinon, prenez conscience encore plus fort de l’existence de ces liens qui vous relient aux autres et de la maîtrise que vous pouvez en avoir. Vous constaterez que de la manière dont vous vous en servez dépend la nature de ce que la vie vous apporte.

 

 

Bon... Alors, comme je vous l’ai proposé dans mon précédent post de la période de confinement coronavirus : Période de confinement : Profitez-en…, je suis sûr que vous avez bien fait l’exercice qu’il contenait et que vous êtes absolument ravi d’avoir pu découvrir les personnes qui vous entourent durant cette période de promiscuité sous un nouveau jour : celui de leurs valeurs de vie.

Toutefois, comme vous le savez, je suis coach en développement personnel. Ce qui sous-entend que je suis là pour accompagner les personnes qui le souhaitent dans leur développement vers la meilleure version d’eux-mêmes.

Certains d’entre vous, qui ont déjà beaucoup travaillé sur leur développement personnel vivent déjà la meilleure version d’eux-mêmes, mais sans doute pas la totalité d’entre vous.

Vous êtes convaincu de vivre la meilleure version de vous-même ? OK, pas de problème. Je vous propose de le vérifier à l’aide de l’exercice que vous venez de faire, à travers la liste de vos 10 principales valeurs de vie.

Vous avez remarqué que, dans la liste proposée des valeurs de vie, dans mon précédent post, il y avait un petit symbole devant chaque mot.

Faites maintenant le compte de ces symboles en reprenant votre liste de valeurs de vie.

Par exemple, si votre liste de valeurs de vie est la suivante :

 

• Fidélité ٭ Altérité ▲ Travail
٭ Intelligence ٭ Humour ٭ Honnêteté
• Amour ▲ Liberté  
• Énergie ٭ Curiosité  

 

Vous pourrez comptabiliser 3 •, 5 ٭ , et 2 ▲.

 

Cas n° 1 : votre liste aboutit à une répartition équilibrée entre les 3 symboles précédents : 3 •, 3 ٭, et 4 ▲, ou 3 •, 4 ٭ et 3 ▲, ou encore 4 •, 3 ٭ , et 3 ▲

C’est parfait, vous disposez d’un outil performant, si vous vous y conformez, pour affronter les vicissitudes de la vie, vous relier aux autres et vivre la meilleure version de vous-mêmes.

Vous n’avez qu’à y accorder l’importance primordiale que cette liste doit avoir pour conduire vos actions quotidiennes et, éventuellement, apprendre les quelques règles fondamentales pour les mettre facilement et efficacement en pratique.

Vous pourrez alors vivre une vie épanouissante pour vous et pour vos proches.

 

 

Cas n° 2 : votre liste comporte une proportion plus importante de • (à partir de 5) que des 2 autres symboles (٭ , ▲) :

Vos valeurs de vie privilégient une approche de ressenti et vous êtes plein de bonnes intentions. De ce fait, vous disposez de bonnes capacités au bonheur, à partir du moment où vous vous trouvez dans un environnement harmonieux. Vous avez la capacité de donner un sens profond à votre vie.

En revanche, lorsque les conflits pointent à l’horizon, vous ne disposez peut-être pas de suffisamment d’outils pour les affronter.

Il se peut que vous ayez un abord de vos valeurs de vie trop centré sur votre ressenti, sur une vision un peu théorique de vos liens à votre environnement et aux autres.

Pour prendre un raccourci : c’est une grande qualité d’avoir des prédispositions pour la contemplation, mais, à moins d’en faire une vocation au point d’entrer dans un ordre contemplatif, cela peut ne pas suffire pour vous apporter un bonheur plein et entier (et même dans ce dernier cas, le quotidien réserve toujours son lot de contraintes).

Je prends un exemple : la valeur « Amour » est une valeur magnifique. Encore faut-il, pour aimer « efficacement », avoir conscience de la manière dont l’objet de votre amour souhaite être aimé et, ensuite, fournir des preuves concrètes de cet amour.

Sinon, l’amour est un sentiment agréable à vivre pour celui qui l’éprouve, mais pas forcément d’un grand intérêt pour celui à qui il s’adresse.

Si votre liste comporte un excès de •, vous aurez sans doute tendance, dans votre vie, à passer à côté de votre conscience de l’autre et de sa prise en compte concrète, ce qui risque de vous projeter dans un certain nombre de conflits nés de malentendus évitables.

Si vous vous attachez à appliquer ces seules valeurs de vie, vous risquez de paraître un peu « évanescent », désincarné, pour votre entourage et, de ce fait, de ne pas être à l’optimum de vos capacités d’unité.

Si votre liste est déséquilibrée par un excès en •, n’enlevez de votre liste aucune des valeurs précédemment sélectionnées, mais essayez, dans la liste, parmi les mots précédés des symboles ٭ et ▲, de la rééquilibrer avec des valeurs de vie qui vous parlent vraiment, pour obtenir une liste finale comportant la même quantité des 3 symboles évoqués.

 

 

Cas n° 3 : votre liste comporte une proportion plus importante de ٭ (à partir de 5) que des 2 autres symboles (• , ▲) :

Vous privilégiez une approche intellectuelle de la vie. Vous aimez comprendre les événements qui se produisent, les analyser en étant dans la connaissance.

Cette tendance à de nombreux aspects positifs, comme une grande capacité à résoudre les conflits qui proviennent d’une « distorsion de conscience » entre les personnes : une différence d’interprétation malgré des informations communes, ou une différence de niveau d’information entre les protagonistes du conflit.

L’inconvénient (car avoir conscience des inconvénients c’est s’ouvrir la possibilité de progresser), c’est que vous avez des difficultés d’une part à donner un sens stable et profond à votre réflexion et, d’autre part, à inscrire cette réflexion dans l’action concrète de façon à en pousser les effets jusqu’au bout, c’est-à-dire dans la construction d’une vie incarnée pleine et entièrement satisfaisante.

Pour prendre un exemple : la valeur « Curiosité » est précieuse, car elle vous ouvre sur le monde, sur les autres, elle vous pousse à découvrir et à prendre conscience de votre environnement.

Toutefois, si elle n’est pas orientée par un sens profond, elle peut au mieux ne permettre que d’augmenter ses connaissances et au pire dériver vers une intrusion indélicate dans la vie des autres.

Dans ces deux cas, l’action qui en découlera risque d’être mal ressenti par l’entourage.

De même que pour le cas précédent, si votre liste est déséquilibrée par un excès en ٭, n’enlevez de votre liste aucune des valeurs précédemment sélectionnées, mais essayez, dans la liste, parmi les mots précédés des symboles • et ▲, de la rééquilibrer avec des valeurs de vie qui vous parlent vraiment, pour obtenir une liste finale comportant la même quantité des 3 symboles évoqués.

 

Cas n° 4 : votre liste comporte une proportion plus importante de ▲ (à partir de 5) que des 2 autres symboles (• , ٭) :

Vous êtes orienté vers l’action, vers la transformation concrète de votre environnement. Vous disposez des outils de base pour le changement et l’évolution en général.

C’est un point particulièrement important, tant il me semble vrai que si nous existons dans la dimension concrète, caractérisée par le temps et l’espace, c’est pour profiter de ces deux derniers éléments pour l’améliorer et la faire progresser.

Je vous avoue, toutefois, avoir rencontré, une fois, une personne en procrastination quasi pathologique, qui avait un excès de ce type de valeurs de vie. La raison était que, conscient de son problème, il souhaitait ardemment se corriger et avait le sentiment d’en prendre ainsi les moyens. Mais cela ne suffisait pas à résoudre son problème…

Toutefois, si l’évolution n’est pas accompagnée de suffisamment de valeurs de vie gouvernant les intentions et la conscience de son environnement, il y a de fortes probabilités qu’elle tombe dans des travers égotiques (il va peut-être vous falloir relire plusieurs fois cette phrase pour comprendre ce que je veux dire… désolé…).

L’évolution pour l’évolution, le progrès pour le progrès sont des notions difficiles à accepter tant elles ont montré leurs limites : « le parti du progrès » oui, mais quel progrès ? La devise « Arbeit macht frei » (« le travail libère ») qui associe évolution et liberté semble contestable dans le contexte dans lequel elle est connue… (sur la porte d’entrée du camp de concentration d’Auschwitz, pour ceux qui ne connaissent pas).

Les valeurs de vie peuvent être pratiquées indépendamment les unes des autres, mais elles ne trouvent leur efficacité positive qu’au sein d’un ensemble cohérent.

Donc, de même que pour les 2 cas précédent, si votre liste est déséquilibrée par un excès en ▲, n’enlevez de votre liste aucune des valeurs précédemment sélectionnées, mais essayez, dans la liste, parmi les mots précédés des symboles ٭ et •, de la rééquilibrer avec des valeurs de vie qui vous parlent vraiment, pour obtenir une liste finale comportant la même quantité des 3 symboles évoqués.

 

 

Cas n° 5 : votre liste comporte des mots précédés du symbole ♥

Dans ce cas, il faut que je vous présente mes excuses, car je n’ai pas été suffisamment clair pour vous expliquer, dans mon précédent post, ce qu’est une valeur de vie.

En effet, les mots précédés du ♥ ne sont pas des valeurs de vie.

Ils peuvent constituer des éléments importants, voire primordiaux dans votre vie, mais cela n’en fait pas pour autant des valeurs de vie au sens de cette démarche. Ils peuvent avoir une valeur immense pour vous, mais ils n’en constituent pas pour autant des valeurs de vie.

La famille peut, pour certains, occuper une place majeure dans leur vie, mais ce mot ne désigne qu’un groupe particulier d’individus et non la nature même des liens qui les unissent. Il existe des familles qui s’entendent parfaitement et au sein desquelles des valeurs de vie comme « Amour », « Solidarité » ou « Implication », entre autres, s’exercent facilement, et d’autres au sein desquelles cela ne se passe pas aussi harmonieusement…

La santé est un élément primordial dans notre vie à tous. Cela n’en fait pas pour autant l’essence de notre relation à l’autre.

Donc, si votre liste comporte des ♥ je vous conseille de les retirer et de réexaminer la liste complète pour sélectionner un mot qui vous corresponde précédé des symboles •, ٭ ou ▲.

Vous pouvez ne pas suivre ce conseil, mais cela revient à vous priver d’un outil efficace pour réussir votre vie. Avoir, dans sa liste, une non-valeur de vie c’est un peu comme avoir un membre inutile, inerte. Ça peut avoir un intérêt visuel mais guère plus...

Et, au pire, cela vous mènera à exclure inutilement d’autres personnes ou faire passer en priorité des notions secondaires (soutenir une personne parce qu’elle fait partie de votre « famille », alors même qu’elle a un comportement inadmissible, au lieu de l’inciter à évoluer ; se retrancher derrière une « justice » seulement légale pour justifier la non pratique de valeurs de vie fondamentales, etc.).

 

Cas n° 6 : votre liste comporte des mots précédés du symbole ♦

Si vous élevez les mots précédés de ce symbole au niveau de valeurs de vie, c’est que vous, mais surtout vos proches ont un vrai problème…

Avoir ce type de valeurs de vie, ce n’est pas comme précédemment : avoir un membre inerte, c’est comme vouloir courir un marathon avec un poids d’une tonne sur les épaules. Vous pourrez remporter le prix de la personne la plus forte du monde, mais vous ne ferez jamais correctement le moindre marathon.

Si vous n’avez, dans votre liste, que ce type de symbole (cas théorique ; je ne l’ai jamais rencontré en 30 ans de pratique), au moins vous bénéficiez d’une certaine cohérence… destructrice, certes, mais une cohérence tout de même.

Sinon, réfléchissez bien à ce que vous apporte ce type de valeurs de vie, à leurs conséquences sur votre entourage au sens large et voyez s’il ne serait pas préférable pour tout le monde d’évoluer sur ce ou ces points.

Prenons l’exemple de la « Sécurité » : c’est quelque chose de très important. C’est même l’un des besoins primaires de l’être humain.

Toutefois, l’ériger en valeur de vie, c’est-à-dire s’en servir comme fils directeur dans ses relations aux autres, revient à baser ces relations sur la peur. L’insécurité étant sensée venir de l’extérieur, ma valeur « Sécurité » me poussera à la méfiance dans toute relation.

La peur est une émotion négative qui a tendance à nous isoler les uns des autres, à être facteur de séparation.

Avoir la sécurité comme valeur de vie tend à projeter sur l’autre la responsabilité de nous procurer cette sécurité et empêche le fait de comprendre que notre sécurité vient avant tout de nous-mêmes et des valeurs que nous sommes capables d’incarner.

 

 

C’est là que le « confinement coronavirus » devient dangereux, car si l’une des personnes sous votre toit assume le fait d’avoir ce type de valeur de vie alors que les autres n’ont pas de ♦ dans leur liste, il y a un conflit de valeurs de vie.

Si, pendant cette période de confinement, un tel problème se révèle, soit vous oubliez cet exercice et vous dites que ce n’est que de la foutaise, soit vous arrêtez toute autre activité et vous entamez une longue discussion sur vos relations, car un décalage de ce type rend hasardeux leur avenir à long terme.

En tout état de cause, cet exercice aura révélé l’autre sous un jour que vous ne lui connaissiez pas forcément et cette découverte est toujours une source de progrès dans votre vie.

 

 

Une fois que vous avez retravaillé votre liste de valeurs de vie, je vous suggère de recommencer le jeu/exercice décrit dans mon précédent post, en vous concentrant sur la pratique des valeurs de vie nouvellement intégrées.

Vous pourrez ainsi en évaluer l’importance et la puissance pour vous, et déterminer si elles vous correspondent bien, ainsi qu’à votre entourage.

Si vous essayez avec implication, vous verrez, vous ne serez pas déçus.

Durant cette période de confinement, les relations avec les personnes qui partagent votre lieu de vie peuvent devenir difficiles.

Que ce soit dans les relations de couple, ou dans les relations avec les enfants partageant le même toit, cette nouvelle situation de proximité permanente peut être facteur de tensions que l’expérience du passé ne nous a pas appris à gérer.

Nos réactions pouvant être biaisées par cette situation de promiscuité, elles risquent d’orienter l’autre vers de fausses pistes et de mauvaises interprétations de qui nous sommes vraiment.

Je vous propose donc un petit exercice ludique qui, s’il est bien fait, peut être de nature à remettre les choses à leur juste place. Il peut se pratiquer à deux aussi bien qu’à dix (la participation des enfants pourrait vous surprendre…).

L’exercice comporte les étapes suivantes :

 

1) Chaque personne du couple, de la famille ou du groupe logeant sous le même toit durant cette période de confinement, détermine la liste de ses 10 principales valeurs de vie (Cf. liste ci-après).

 

2) Chaque personne explique à l’autre, ou aux autres, 2 choses : d’une part quelle est, pour elle, la signification de cette valeur de vie et, d’autre part, pourquoi elle l’a choisie (importance, pour elle de cette valeur de vie, expériences passées auxquelles elle la rattache, etc.).

 

3) Chaque personne affiche, dans le logement, à la vue de tous, sa liste de 10 valeurs de vie.

 

4) Chaque personne s’engage « contractuellement » à vivre et à réagir pendant les 24 heures suivantes scrupuleusement en accord avec sa liste des 10 valeurs de vie, sous peine de « gage ».

 

5) Une liste de cinq « gages » est dressée pour chaque personne par les autres membres du foyer (en espérant que personne n’aura plus de cinq manquements à ses valeurs de vie en 24 heures…, sinon rallongez la liste).

Chaque liste doit être personnalisée pour chaque personne, avec des difficultés progressives (on commence par des gages faciles, voire ludiques, et on augmente progressivement leur difficulté). La liste des gages attribués à une personne par les autres, doit, toutefois, être préalablement approuvée par celle-ci.

 

6) Chaque fois que le comportement d’un des membres du foyer est en contradiction avec l’une des valeurs de sa propre liste, il doit réaliser le « gage » qui lui a été attribué et une « marque » du nombre de « gages » est établie.

C’est la ou les autres personnes du foyer qui décident (en fonction des explications fournies par chacun au point 2) ci-dessus) si la valeur a été respectée ou non. La personne « accusée » peut discuter le sujet, mais doit accepter la décision finale des autres.

 

7) A la fin des 24 heures, la personne du foyer qui aura eu le moins de gages (c’est-à-dire qui aura passé les 24 heures en faisant le moins « d’accroc » à ses valeurs de vie) sera récompensée par la ou les autres. Cette récompense aura pour thème l’une des valeurs de vie du gagnant (les autres : aiguisez votre créativité…).

 

8) A l’issue des 24 heures, chacun conserve sa liste, car une suite à cet exercice est proposée dans un post à paraître dans les tous prochains jours de cette période de confinement. En attendant, vous pouvez toujours prolonger l’exercice pour les 24 prochaines heures, ou plus… Peut-être que le gagnant du premier jour ne gagnera pas le second…

 

 

Je rappelle qu’une valeur de vie, c’est, pour vous, ce qui est essentiel pour animer votre relation avec votre environnement. C’est ce sans quoi la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Ce sont les éléments qui vous font vivre ce que vous attendez de la vie. C’est l’essence même de ce que vous êtes ou voudriez être et vivre dans vos relations avec les autres.

Ce ne sont pas seulement des concepts importants pour vous, c’est la nature des relations que vous aspirez à mettre en place avec vos proches et avec toute personne.

Vous avez probablement un nombre important de valeurs de vie, mais, dans cet exercice, il vous faut sélectionner les 10 principales, les 10 plus essentielles.

Pour vous aider dans le choix de vos valeurs de vie, je vous propose de prendre la liste qui suit et de sélectionner, parmi tous les mots qui y figurent, vos 10 principales valeurs de vie.

La liste pourra vous paraître ressembler à une liste « à la Prévert », c’est, d’une part, pour lui permettre d’intégrer une certaine diversité et, d’autre part, en prévision de l’étape suivante proposée dans le prochain post.

En attendant, vous pouvez revenir vers moi dans les commentaires ou en m’écrivant si vous rencontrez des problèmes dans cet exercice ou si vous avez besoin de précisions le concernant. En tout état de cause, je serai content de tout retour constructif.

 

Voici la liste, vous pouvez l’imprimer, à vous de jouer, cette période de confinement y est propice :

 

♥ Abondance ♥ Défi ٭ Finesse  ٭ Profondeur
• Acceptation  ♥ Désir ٭ Flexibilité ▲ Progrès
• Accessibilité ▲ Détermination ♥ Foi ♥ Propreté
▲ Accomplissement ♥ Devoir • Force ٭ Proximité
• Accueil ♥ Dévotion ♦ Force physique ♥ Prudence
٭ Adaptabilité ♥ Dextérité ٭ Franchise • Pureté
♥ Adoration ٭ Différence • Fraternité ♥ Raffinement
• Affection • Dignité ♥ Frugalité ٭ Réciprocité
٭ Agilité ♥ Dignité humaine ♥ Gagner ٭ Reconnaissance
♦ Agressivité ٭ Diplomatie • Gaieté ٭ Réflexion
• Altruisme ٭ Discernement ٭ Galanterie ♥ Relaxation
▲ Ambition ▲ Discipline • Générosité ♥ Repos
• Amitié ٭ Discrétion ♥ Grâce ▲ Résilience
• Amour • Disponibilité • Gratitude ٭ Respect
٭Analyse ♥ Distanciation ٭ Profondeur • Respect de la vie
٭ Anticipation ٭ Diversité ▲ Habileté ٭ Respect des autres
♦ Argent ٭ Altérité • Harmonie ▲ Responsabilité
• Assurance ♦ Domination ♥ Harmonie intérieure ♥ Retenue
٭ Astucieux • Douceur ♥ Héroïsme ♦ Richesse matérielle
• Audace • Dynamisme ٭ Honnêteté ▲ Rigueur
• Authenticité ٭ Échange • Hospitalité ٭ Sagesse
▲ Autonomie ♥ Écologie • Humanisme ♦ Sanction
• Autorité ♥ Économe ٭ Humilité ♥ Sang-froid
٭ Aventure ♥ Éducation ٭ Humour ♥ Santé
♥ Beauté ▲ Efficacité • Implication • Satisfaction
• Bienveillance ▲ Effort ♦ Indépendance ♦ Sécurité
• Bonheur ♥ Égalité ♥ Indépendance financière ♥ Self-control
• Bonté • Élégance ♦ Individualisme ٭ Sens critique
• Camaraderie • Empathie ♥ Influence ٭ Sensibilité
• Candeur ♥ Empressement ٭ Intégrité • Sérénité
♦ Célébrité • Énergie ٭ Intelligence • Service
♦ Certitude ▲ Engagement ♥ Jeunesse ♥ Sexualité
• Charité ♦ Entêtement ♦ Jouissance ♥ Silence
♥ Charme • Enthousiasme ♥ Justice • Simplicité
• Chasteté ٭ Équité ♥ Justice sociale ٭ Sincérité
▲ Choix ▲ Espérance ▲ Leadership • Solidarité
٭ Clarté ♥ Esthétisme ▲ Liberté ♦ Solitude
٭ Cohérence • Éthique ٭ Loyauté ♦ Souffrance
٭ Compassion ♦ Être le meilleur ▲ Maîtrise ♥ Spiritualité
▲ Compétence ▲ Évolution ٭ Miséricorde/pardon • Spontanéité
♦ Compétition ٭ Exactitude ♦ Moi ▲ Succès
▲ Collaboration ▲ Excellence • Optimisme ♦ Suprématie
٭ Compréhension ▲ Expérience ♥ Ordre • Tempérance
• Confiance en soi ▲ Exigence ♥ Ordre social ▲ Ténacité
٭ Confiance ▲ Expertise • Ouverture ٭ Tolérance
♥ Confort ٭ Exploration • Paix ♥ Tradition
٭ Connaissance ٭ Expressivité ٭ Partage ▲ Transformation
٭ Conscience ♥ Extravagance ▲ Patience ▲ Travail
♥ Contentement ♥ Exubérance ♥ Patriotisme ▲ Travail d’équipe
♦ Contrôle ♥ Famille ♥ Pauvreté matérielle ▲ Utilité
• Conviction ♥ Fascination ▲ Performance ♥ Valeur
• Convivialité ♥ Fermeté ▲ Persévérance ♥ Vérité
٭ Coopération ♦ Férocité ♦ Peur • Vigilance
• Courage ♥ Fête • Plaisir • Vitalité
٭ Courtoisie ٭ Fiabilité ٭ Politesse ▲ Volonté
▲ Créativité • Fidélité ♦ Pouvoir  
٭ Curiosité • Fierté ▲ Prise de décision  
       
       
       

 

 

 

Aujourd’hui, je me permets un petit « billet d’humeur » (pour ne pas dire « coup de gueule ») concernant les ravages que produit une attitude très à la mode qu’est la critique systématique d’initiatives positives prises par les « puissants ».

 J’avais déjà évoqué dans un autre post, les 7 comportements perdants dont faisait partie la critique.

J’ai observé des attaques contre Bernard Arnaud et François Pinault lorsqu’ils ont débloqué des centaines de millions d’euros pour la réfection de la cathédrale Notre Dame de Paris, contre Bill Gates quand il avait fait don de la moitié de sa fortune à une fondation, etc.

Ce qui motive ce post est la diffusion, sur les réseaux sociaux notamment, d’une charge contre le groupe Amazon dans le cadre de son annonce de création, par son fondateur, d’un fonds d’investissement de 10 milliards de dollars consacré à la préservation de la planète (Cf. cet article de l’ADN Innovation du 18 février dernier) et qui s'apparente, pour moi, à de la critique systématique aux effets néfastes.

 

J’ai plusieurs questions à poser à tous ces critiques :

 

1. Le monde est-il parfait ?

2. Croyez-vous dans une évolution possible ?

3. Vous sentiriez vous encouragé si votre entourage ne faisait que la critique systématique de vos défauts et passait sous silence vos réussites ?

4. Dans le cas d’Amazon, est-ce ce groupe qui pollue ou bien nous tous qui y avons recours ?

5. Doit-on traiter de la même manière Amazon qui admet que son activité est source de pollution et qui agit pour s’améliorer, et un groupe comme Du Pont De Nemours qui sait qu’il pollue, qui fait tout pour le cacher et refuse de faire face humainement à ses responsabilités (Cf. l’affaire du Teflon) ?

6. Auriez-vous, par hasard, 10 milliards de dollars à consacrer à la préservation de la planète ?

 

1. Le monde est-il parfait ?

La réponse est évidente, je ne vous apprends rien : non, il n’est pas parfait. Et ce, à de nombreux égards…

Toute activité humaine génère des déchets et une forme de pollution, ne serait-ce que de respirer, et, s’il faut en minimiser les effets négatifs autant que possible, les compenser, voire les surcompenser, ne pas être actif en la matière est la pire des solutions.

Auriez-vous considéré que cela aurait été mieux si le fondateur d’Amazon n’avait pas consacré ces 10 milliards à la préservation de la planète ? Moins hypocrite ? Le monde se serait-il plus amélioré ?

 

 

2. Croyez-vous dans une évolution possible ?

Les personnes qui critiquent systématiquement les bonnes initiatives semblent considérer que l’on doive passer de l’imperfection à la perfection d’un seul coup.

Elles critiquent au nom de la perfection, ce qui les exonère, notamment, de savoir comment y parvenir concrètement et d’agir dans ce sens.

L’essence même du coaching en développement personnel est d’aider les autres à évoluer vers leur perfection et d’être conscient que c’est un chemin difficile, progressif et incertain.

Alors, plus que de la tolérance pour ceux qui veulent s’améliorer, je nourris une forme d’admiration pour les personnes (physiques ou morales) qui s’inscrivent dans cette démarche.

 

 

3. Vous sentiriez vous encouragé si votre entourage ne faisait que la critique systématique de vos défauts et passait sous silence vos réussites ?

Le B. A.-BA des relations humaines, pour encourager quelqu’un à s’améliorer, est de souligner ses réussites, ses succès, ses bonnes initiatives et de l’en « récompenser ».

Sans cet élément, on tue la motivation de la personne, et la critique systématique ne revient qu’à la dégoûter de faire des efforts de progression.

L’objectif de ce type d’articles est-il donc de décourager Amazon de faire des efforts pour mieux se comporter vis-à-vis de la collectivité ?

Vous me direz que ce groupe n’est pas une personne humaine. Cela justifie-t-il que l’on ne se comporte pas avec humanité ? Le responsable de la décision de créer un fonds de 10 milliards de dollars est bien une personne humaine, non ?

 

 

4. Dans le cas d’Amazon, est-ce ce groupe qui pollue ou bien nous tous qui y avons recours ?

Amazon, sans les dizaines de millions de clients qu’il compte ne serait rien, ne polluerait donc pas du tout. Alors, à qui la responsabilité ?

C’est sans doute une responsabilité au moins partagée. Alors, ne rejetez pas la faute sur quelqu’un d’autre en oubliant une responsabilité collective, dont la vôtre personnelle.

 

Je remercie donc Jeff Bezos de faire un tel effort pour prendre ainsi en charge une partie de ma propre responsabilité (hé oui, il m'arrive d'acheter sur Amazon...).

 

 

5. Amazon et Du Pont De Nemours doivent-ils être considérés de la même manière ?

Le récent film « Dark Waters », qui raconte l’histoire récente des réactions du groupe Du Pont De Nemours face à la pollution massive de notre environnement qu’il génère, me semble symptomatique de l’irresponsabilité d’une partie des dirigeants de multinationales.

Face à l’inhumanité des comportements de ce type de personnes, la dénonciation, l’indignation et une forme de combat peuvent me sembler justifiées, car ces personnes font tout pour nier leur responsabilité et ne pas l'assumer humainement.

Les 10 milliards de Jeff Bezos ne doivent pas être assimilés, selon moi, aux pratiques désastreuses d’un Du Pont De Nemours. Les considérer de la même manière les uns et l'autre n'est que critique systématique stérile et inutile.

 

6. Auriez-vous personnellement, par hasard, 10 milliards de dollars à consacrer à la préservation de la planète ?

Je nous le souhaite à tous, car il y a tant de choses à faire que, si vous les avez et que vous les consacrer à préserver la planète, même si ce ne sera pas suffisant pour résoudre tous les problèmes d’environnement actuels, vous nous aurez donné la possibilité d’améliorer ce monde plus rapidement.

 

 

 

Je ne suis pas un fervent défenseur du grand capitalisme, tant les injustices sociales me semblent dénaturer ce monde. Mais faut-il, pour autant, lui dénier le droit et la possibilité d’évoluer positivement ?

Il y a déjà suffisamment de problèmes et de choses négatives sur terre pour que l’on ait la sagesse de ne pas en créer davantage.

 

Évoquer la perfection absolue n'a jamais rendu personne ni parfait, ni supérieur.

Au nom d’une perfection instantanée qui n’est que théorie, certains se satisfont de raisonnements soi-disant inattaquables pour affirmer une prétendue supériorité en matière de valeurs morales. Ils ne génèrent, dans le concret, qu’un tas de fumier sur lequel ils trônent en majesté, persuadés qu’ils ont fait avancer le monde alors qu’ils n’ont fait que l’enlaidir.

Désolé, mais ça m’agace un peu…

 

 

J’ai déjà abordé le sujet de la procrastination précédemment (Cf. « Procrastination : qu’est-ce que cela vous coûte et comment y remédier ? ». Le sujet peut parfois être complexe, dans ce sens que, si, pour certains, procrastiner est une attitude répétitive et concerne tous les sujets perçus comme ennuyeux de la vie quotidienne, d’autres ne procrastinent que dans un seul domaine. Il s’agit de ce que j’appelle la procrastination sélective.

Si vous procrastinez pour prendre votre douche ou aller faire des courses, vous conviendrez que ce n’est pas forcément un drame absolu… (pour la douche, toutefois, si vous procrastinez trop longtemps, cela peut quand même avoir de sérieuses répercussions sur votre vie sociale…).

En revanche, si vous procrastinez pour rechercher un travail, votre situation globale peut rapidement se dégrader au point de devenir hors de contrôle.

Et c’est exactement la situation que connaissait une jeune femme d’une trentaine d’années que j’accompagnais.

Intelligente (elle avait brillamment obtenu son diplôme d’avocat), jolie comme un cœur (d’une beauté emprunte d’une certaine classe, pas une beauté à la Nabila, même si je n’ai rien contre cette dernière), un sens certain des valeurs de vie, entourée d’une famille aimante, elle avait absolument tout pour réussir sa vie.

Pourtant, depuis l’obtention de son diplôme, elle se sabordait allègrement en ayant tout fait pour foirer son stage de fin d’études et en procrastinant ensuite pendant un an et demi pour envoyer des CV et entamer réellement une recherche de collaboration au sein d’un cabinet.

Economiquement à la dérive, elle est venue me voir concernant un problème de confiance en soi.

Et c’est vrai qu’elle avait perdu toute confiance en soi, et même toute estime de soi.

Se fiant au fait qu’elle ait foiré son stage de fin d’études, elle se considérait comme stupide ; physiquement elle en était venue à se trouver laide au point qu’elle envisageait très sérieusement le recours à la chirurgie esthétique (au secours ! si vous voyiez comme elle est jolie !) ; quant à son sens des valeurs, en pratique il était en jachère et ne lui servait plus à rien tant elle était perdue.

Un naufrage à fendre le cœur !

Après exploration infructueuse de plusieurs pistes pour l’aider à reprendre confiance en soi, nous nous sommes focalisé sur ce qu’elle décrivait comme une procrastination pathologique générale.

Nous nous sommes rapidement aperçu que, dans les faits, sa procrastination était une procrastination sélective et ne concernait que sa recherche d’emploi. Tous les autres domaines de sa vie étaient vierges de toute procrastination.

La réalité des faits est qu’elle s’était inventé un personnage durant son stage en cabinet afin, pensait-elle, de mieux s’intégrer à son environnement. Issue d’un milieu très simple (père absent et mère femme de ménage), elle avait tout fait pour paraître venir d’un milieu privilégié.

Jouant un rôle à l’opposé de sa vraie personnalité, elle s’était fourvoyé dans ses relations avec les personnes du cabinet, s’était davantage concentrée sur l’image qu’elle renvoyait plutôt que sur le travail qu’elle produisait et se retrouvait dans une vie à laquelle elle ne s’identifiait plus du tout.

Elle était dans l’impossibilité de faire fructifier ses relations acquises durant son stage, car elle aurait dû continuer dans un mensonge intenable.

Elle en avait conçu un dégoût pour la carrière d’avocat et sa procrastination ne correspondait qu’au fait qu’elle n’avait plus du tout envie de suivre cette voie professionnelle dans les conditions qu’elle avait elle-même créées.

Ses envies de carrière étaient désormais : fleuriste, artisan chocolatier ou naturopathe.

Nous avons donc commencé par nous attaquer à l’habitude qu’elle avait prise de mentir continuellement et elle s’est assez rapidement plié au fait de ne plus mentir, mais de travailler plutôt sur les manières de présenter la vérité, en accord avec ses valeurs de vie.

Ne mentant plus, elle n’avait plus à paniquer continuellement pour parvenir à conserver une cohérence dans ses mensonges.

Adoptant une démarche de cohérence par rapport à ses valeurs de vie, elle s’en est trouvé apaisée dans un premier temps et renforcée ensuite dans sa « présence à sa vie ».

Ce faisant, elle s’est rendu compte que, dans les faits, elle voulait réellement être avocate et que ses envies de carrière aussi diversifiées qu’improbables pour elle, n’étaient que l’expression d’une forme de fuite.

L’histoire se termine plutôt bien : afin de retrouver une situation financière stable, elle s’est remise au travail en prenant des missions d’intérim en secrétariat juridique. Elle s’est réinvestit dans la recherche d’un cabinet d’avocat, qu’elle a trouvé et il reste encore à voir si ce cabinet va lui convenir à long terme ou non.

 

 

Le point auquel je veux en venir est d’attirer l’attention de ceux qui procrastinent sur le fait que : d’une part ce genre de travers peut vite mener à la destruction de la personnalité, donc de la vie, et que, d’autre part une procrastination sélective (ne concernant qu’un aspect de la vie) peut se révéler provenir davantage d’un message de l’inconscient que d’un défaut personnel.

Si votre procrastination se manifeste seulement sur un aspect de votre vie, et sur un aspect important comme la recherche d’un travail, d’une relation sentimentale ou autres, ne vous laissez pas enfermer dans cette situation.

Il peut être difficile de faire la part des choses soi-même. Quand on a la tête dans le sac, savoir ce qui provient d’un message de l’inconscient ou d’une simple paresse passagère n’est pas évident.

Faites-vous aider. Ce problème n’est pas assez grave pour que vous gâchiez votre vie sans réagir. Un accompagnement passager devrait suffire pour vous permettre de renouer avec une vie pleine et épanouissante.

 

Je vois, sur les différents blogs et forums, beaucoup de coaches qui indiquent comment choisir son coach en développement personnel. Du coup, j’y mets également mon petit grain de sel personnel.

La raison réelle à ce post est que les conseils que j’y lis ne me satisfont que rarement.

Certes, chacun a droit à son avis, mais ceux que je lis sont souvent anxiogènes pour les personnes qui recherchent un coach, et il me semble que cela ne va dans l’intérêt de personne.

 

 

Qu’est-ce qu’un coach en développement personnel ?

Ce n’est pas forcément un raté, en échec professionnel, qui n’a trouvé que cette solution pour parvenir à subvenir à ses besoins financiers au crochet de personnes crédules.

Au risque de déplaire à certains, ce n’est pas parce qu’un coach a passé un diplôme de coach que c’est un bon coach pour autant (c’est une des choses que je sais, j’en ai passé un il y a près de 20 ans et je n’ai pas le sentiment, malgré tout ce que j’y ai appris, d’en être un meilleur coach pour autant. Je ne sais pas si c’est à cause d’une mémoire défaillante ou de l’expérience…).

 

L'Analyse Transactionnelle, la PNL ou la Gestalt sont des outils très intéressants, mais ils ne sont pas adaptés à tous les problèmes, à tous les objectifs, et ce n'est pas parce qu'un coach les maîtrise qu'il parviendra à coup sûr à vous aider.

De plus, à mon sens, ce n’est pas non plus parce que le coach est affilié à telle organisation ou telle autre (fédération, etc.) qu’il en est un meilleur coach pour autant. En quoi une organisation extérieure, aussi officielle soit-elle, serait-elle capable de garantir la qualité de la relation personnelle qui s’instaure entre le coaché et le coach… et l’efficacité de ce dernier ?

Non, un coach en développement personnel c’est autre chose.

C’est une personne qui a le souci des autres et de l’aide qu’il peut leur apporter.

C’est quelqu’un qui passe toutes ses journées à écouter avec grande attention les problèmes des personnes qui lui font l’honneur de lui faire confiance et qui s’en nourrit (je parle avant tout à un niveau intellectuel, même si le coach, comme tout le monde, doit se nourrir concrètement chaque jour…).

C’est quelqu’un qui s’investit pleinement dans la résolution des problèmes des personnes qu’il accompagne. Et, à ce titre, il est façonné par la culture du résultat concret.

C’est quelqu’un qui apprend la personne qu’il rencontre (le coach, dans un premier temps, doit être l’élève et non le professeur) pour l’orienter vers des solutions spécifiques à cette personne (que ce soit en lui apportant des éléments nouveaux ou en suscitant simplement, par des questions, des axes de raisonnement différents).

C’est quelqu’un qui a sa propre expérience de la vie et qui, sans l’exposer, en nourrit la relation avec le coaché.

 

Alors, vous l’aurez compris, il y a autant de manière de coacher qu’il existe de coach et, à mon sens, c’est très bien comme ça.

Il y a le coach qui va être très bon pour vous apprendre à organiser votre temps,

Celui qui va être très bon pour vous permettre de mieux organiser vos réunions,

Celui qui va être très bon pour vous guider dans votre façon de parler en public,

Celui qui va être très bon pour augmenter votre confiance en soi,

Celui qui va être très bon pour vous sortir d’un burnout, d’une situation de harcèlement, etc.

Celui qui va être très bon pour transformer l’agneau en loup ou le petit loup en grand loup (si c’est ce que vous recherchez, ne venez pas me voir, car j’en suis incapable. Ce que je sais faire, en revanche, c’est apprendre à l’agneau à domestiquer les loups).

Celui qui va être très bon pour aider à gérer une relation sentimentale,

 

Celui qui va être très bon pour vous aider à trouver le sens des épreuves que vous vivez et, ainsi, la manière de vous en sortir,

Il y a des coaches qui sont très bons pour le problème que vous rencontrez ou l’objectif que vous vous êtes fixé, quel qu’il soit.

Il y a même des coaches qui sont très bons sur plein de sujets différents.

Bref, vous l’aurez compris, la population de coaches est caractérisée par sa diversité, tout comme sont très diverses les personnes qui ont recours au coaching en développement personnel.

Vouloir normer strictement une profession basée sur l’humain me semble une chimère inutile. Peut-on normer la capacité d’empathie, de compréhension de l’autre, l’implication personnelle, l’expérience humaine ?

Mais alors, face à cette diversité, comment choisir son coach en développement personnel ?

 

Comment choisir son coach en développement personnel

Mon premier et principal conseil est : n’ayez pas peur.

Je pense qu’il n’y a aucun critère objectif pertinent qui puisse garantir la qualité d’un coach.

Je pense aussi qu’il n’y a aucun danger à rencontrer quel que coach que ce soit, à partir du moment où celui-ci a une petite antériorité dans la profession (pour ceux qui débutent, le manque d’expérience est un inconvénient, mais celui-ci peut être contrebalancé par des qualités personnelles qui en font de très bons coaches).

Alors, pour choisir son coach en développement personnel, le principal critère de choix, c’est… vous.

Vous ne pouvez être convaincu de la qualité d’un coach avant de l’avoir rencontré ? Très bien, alors pour ne prendre aucun risque, sélectionnez un coach qui réalise une première rencontre gratuite (et les suivantes à un tarif abordable...) et faites confiance à votre appréciation personnelle.

Pendant cette première rencontre, le coach doit vous écouter, apprendre de vous qui vous êtes, quels problèmes vous rencontrez et quels objectifs vous avez.

Puis, il doit vous dire de quelle manière il va procéder pour vous apporter son aide et dans quel délai, même approximatif, un résultat concret doit intervenir ; à quelle échéance vos objectifs seront atteints (j’estime d’expérience que, en moyenne, il faut compter une dizaine de séances pour atteindre la majorité des objectifs. Je dis cela pour vous donner un ordre d’idée et sous toute réserve).

Si, à l’issue de cette première rencontre, vous êtes convaincu par la personne et que vous vous sentez bien dans la relation, allez-y !

De toute façon, si l’expérience des séances ne vous satisfait pas, vous pourrez toujours interrompre cette relation quand vous le désirerez.

En matière de coaching en développement personnel (ce qui est différent d’un coaching en entreprise), je vous déconseille de signer un contrat écrit, qui vous engagerait financièrement sur un nombre de séances ou sur une durée. Je crois que certains coaches le demandent, mais je ne trouve pas que cela ait du sens.

 

 

Voilà, selon moi, il y a très peu de risque à rencontrer un coach en développement personnel, quel qu’il soit, alors qu’il y a de grands risques pour la réussite de votre vie à ne pas en rencontrer si vous en ressentez le besoin.

N’oubliez pas : ils passent leur vie à donner le meilleur d’eux-mêmes pour aider les autres. Profitez-en !

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