Vouloir être parfait pour tout le monde est parfois carrément lassant, non ?

Vous vivez la frustration constante de donner le meilleur de vous-même à presque tout le monde.

Au fond de vous, vous brûlez. Vous êtes dans un tourbillon de tâches quotidiennes qui n’ont rien à voir avec ce que vous voulez vraiment.

Vous répondez aux besoins des autres et vous oubliez les vôtres. Vous vous sentez comme un « esclave » dans les mains des désirs des autres.

Et le verre se remplit goutte à goutte de frustrations et d'angoisses… jusqu'au jour où il débordera…

 

Vous vivez la vie des autres

Dans la société d’aujourd’hui, nous nous sentons obligés de jouer de nombreux rôles qui s’inscrivent peu à peu dans nos routines quotidiennes.

C’est parce que depuis l’enfance, nous apprenons qu’il faut obéir. Que nous devons être responsables. Que nous devons nous marier. Que nous devons posséder ceci ou cela. Que nous devons faire une belle carrière. Que nous devons etc., etc…

Et chacun de ces rôles comprend une série d'obligations.

Le matin, vous assumez votre rôle au travail, avec vos tâches et vos responsabilités. Votre patron vous demande une faveur et, pour lui plaire, vous dites « oui ».

Le soir, vous devez être un parent et prendre soin de vos enfants.

Quand vous avez du temps libre, vous êtes vous-même un fils ou une fille, vous vous souciez de vos parents. Lorsque les planètes s'alignent, vous assumez le rôle de bon partenaire ou d'ami.

Et avant de vous rendre compte que (encore une fois) vous n’avez pas eu une minute à vous aujourd’hui, vous tombez comme une masse dans votre lit (sans toujours trouver le sommeil…).

 

Faire plaisir aux autres

Vous êtes entré dans le cercle vicieux de vouloir faire plaisir à tout le monde, vous devenez l’esclave des désirs des autres.

Puis, parce que vous projetez vos propres frustrations sur les autres, vous les rendez responsables de vos faiblesses et vous mettez potentiellement en péril vos relations.

Vous vous auto-imposez toutes ces obligations.

Vous avez généré une peur irrationnelle de ce que les gens pensent de vous et vous êtes condamné à vivre la vie que les autres veulent que vous vivez.

Mais pourquoi ?

Pourquoi devez-vous être au travail à 8 heures du matin (si l'heure officielle de début de la journée de travail est 9 heures) ?

Pourquoi devez-vous économiser de l'argent pour aller dans les iles lointaines (si vous détestez la plage) ?

Pourquoi devez-vous vous occuper des enfants de votre ami (si vous ne pouvez pas supporter ces enfants mal élevés) ?

Réponse simple : vous n’y êtes pas obligé.

 

Vous devez définir des limites

Vous avez juste peur de fixer des limites aux autres.

Au lieu de dire à voix haute : « Je vais vivre la vie que je veux ! », vous êtes angoissé, voire paniqué, lorsque vous songez à dire « non ».

Maintenant… il est temps de reprendre le contrôle.

Vous pouvez apprendre à définir des limites aux autres. Vous pouvez sortir de cette prison et vous libérer de toute obligation extérieure. Vous n’êtes pas l’esclave des désirs des autres.

Ne paniquez pas. Cela peut être plus facile que vous ne le pensez.

La clef est l'assertivité.

L’affirmation de soi est à la fois l’objectif et le chemin.

C'est le moyen de vous libérer du plaisir des autres devenu dictatorial.

C’est le but ultime auquel vous devez aspirer pour acquérir une confiance en soi dans la plupart des situations de votre vie.

 

Utiliser quotidiennement l'assertivité

Faites de l'affirmation de soi une partie de votre communication. Ce faisant, vous serez dans la meilleure position possible pour mettre en place la vie que vous désirez.

Ce n’est pas toujours facile, car il faut couvrir de nombreux différents domaines.

Par exemple, il est possible que nous devions nous affirmer dans notre cercle d'amis, mais pas dans notre travail. Ou vice versa.

Apprenez à utiliser ce style de communication dans la plupart des situations de votre vie, sans trop vous stresser.

Maintenant… vous ne devez pas cesser d’être ce que vous êtes vraiment. Vous ne devez pas non plus devenir un monstre d’égoïsme.

Mais je suggère que vous commenciez par accepter que vos peurs soient des émotions irréelles afin que vous puissiez être la personne que vous voulez être.

Alors… Prêt pour l'action ?

Alors allons-y.

 

Apprendre à fixer des limites

La plupart des nouvelles situations qui nous sortent de notre zone de confort produisent de l'anxiété.

Si vous vous souvenez de votre premier jour de travail ou d’école, vous savez de quoi je parle.

Et c'est naturel. Si vous n’êtes pas habitué à fixer des limites, il est normal que vous ressentiez de la peur.

Votre esprit vous dira « je ne peux pas » et vous deviendrez nerveux ; vos constantes physiologiques vont monter en flèche : vos jambes commencent à trembler, vos muscles sont tendus, votre cœur commence à s'emballer et votre respiration devient plus rapide et moins profonde.

C’est votre corps qui s’est activé pour réagir en mode combat.

Mais vous savez quoi ? Ce ne sont que des sentiments et des pensées.

Parfois, le cerveau est un peu comme une bête sauvage que nous devons apprivoiser. Nous devons cesser de réagir à certaines émotions ou situations qui ne nous conviennent pas.

 

Le temps de l'action

Arrêtez-vous une minute maintenant (oui, tout de suite pendant que vous lisez ce post). Respirez lentement et sautez dans l'eau glacée que constitue l'exercice suivant :

Faites la liste de 5 situations dans lesquelles vous voudriez dire non ou, au moins, fixer des limites aux désirs des autres.

Triez-les par difficulté.

Fermez les yeux et placez-vous dans la scène la plus douloureuse.

Entraînez-vous à dire « non » à la situation choisie.

Demandez-vous : « Quelle est la pire chose qui puisse m'arriver si je dis non ? »

Ok, je ne bouge pas, je vous attends ici, aller faire le travail.

Vous avez fait l'exercice ? Super ! Comment vous êtes-vous senti ? Vous pouvez répondre dans les commentaires ci-dessous.

Vous devez éradiquer certaines croyances de votre enfance

Quand nous étions enfant, dire « non » était une interdiction. On nous a appris que dire « non » faisait de nous un enfant mal élevé.

Aujourd'hui, en tant qu’adulte, nous conservons encore bon nombre de nos croyances d'enfance.

Notre esprit inconscient associe toujours le fait de dire « non » à un comportement irresponsable ou égoïste. Et cela produit toujours la crainte de ne pas être aimé.

Comme vous connaissez maintenant l’origine du problème, voici un petit conseil qui fonctionne :

 

Pirater votre esprit

La prochaine fois que vous voudrez choisir le « oui » au lieu du « non », dites-vous : « bof ! ce n’est qu’un héritage toxique de mon enfance ».

Et si vous le dites avec suffisamment de conviction et assez de fois, le petit monstre disparaît, parce que vous lui enlevez son pouvoir.

Je ne vous suggère pas de vous foutre de ce que les autres pensent de vous, mais si votre vie dépend de l’approbation des désirs des autres, vous ne vous sentirez jamais libre.

Toujours demander et s’appuyer sur l’opinion des autres ce n’est pas chercher de bons conseils, c’est envoyer à votre inconscient le message suivant : « sa vision de moi est plus importante que ce que je pense de moi-même ».

Cela vous fait dire « oui » quand votre esprit veut dire « non ».

Un autre moyen d'aider à résoudre le problème consiste à utiliser les vertus de la méditation.

En pratiquant une méditation quotidienne, vous découvrirez que toutes vos peurs, vos croyances limitantes et vos doutes sur vous-même ne sont que superficiels.

Et vous trouverez un lieu plus profond de confiance en vous-même tout en apprenant qui vous êtes.

Cela vous permettra de dire « non » avec confiance et calme aux désirs des autres, sans vous soucier de ce que votre interlocuteur va penser de vous.

 

Entraînez votre corps

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les personnes qui font de l'exercice semblent souvent solides et sûres de leurs décisions ?

C’est souvent parce qu’elles le sont.

Si votre corps est faible et flasque, il est fort probable que ce soit la même chose avec vos décisions. Sans le savoir, vous envoyez également à d'autres personnes le signal qu'il est facile de vous convaincre de dire « oui ».

Votre posture est un signe inconscient qui dit à votre interlocuteur que vous êtes une proie facile.

Il peut sentir que vous ne pouvez pas refuser sa demande.

L'exercice physique est l'un des outils les plus puissants pour devenir confiant et solide. (C’est dommage que les psychologues ne suggèrent pas l’exercice physique comme un aspect du traitement.)

Votre esprit n'est qu'une partie de l’ensemble. Votre posture en est une autre. Les deux sont liés l'un à l'autre.

 

L'effet de l'exercice

Je parle de psychologie physique... (ambitieux, n’est-il pas ?)

Les triceps et les biceps forts, un trapèze et un abdomen fermes, transmettent à votre cerveau le message selon lequel vous êtes puissant.

Cela aide à annihiler la peur. Cela aide à éliminer les doutes. Et cela aide donc à éliminer l'habitude déplaisante d’être esclave des désirs des autres.

Une solution intelligente peut consister à engager un coach sportif personnel qui connaît ce genre de choses.

Dites-lui quels sont vos deux ou trois objectifs principaux dans la vie et un bon coach vous aidera à les atteindre.

Voici quelques exemples de la façon dont les parties de votre corps peuvent influencer vos émotions et votre comportement :

Biceps = capacité

Triceps = libération du stress

Trapèzes = Volonté

Poitrine = Dominance

Abdomen = Votre centre de contrôle des émotions (2ème cerveau)

Entraîner les parties du corps ci-dessus vous aidera si votre esprit n’est pas assez fort (ou plutôt pas encore assez fort). Votre esprit suivra, ne vous inquiétez pas.

Le résultat sera que les autres seront moins susceptibles d'essayer de tirer parti de vous sous quelque forme que ce soit.

 

Comprenez qui vous êtes en profondeur.

J’ai abordé des éléments relatifs à la dimension psycho-émotionnelle, puis à la dimension physique, l’exercice ne serait pas complet si je ne parlais pas de la dimension la plus puissante en matière d’affirmation de soi : la dimension spirituelle.

Pour ce faire, c’est assez simple dans le principe :

1) Définissez la liste de vos 10 principales valeurs de vie.

2) Apprenez-la par cœur, de façon à la posséder sur le bout des doigts.

3) Dites-vous que c’est votre portrait spirituel et qu’il vous caractérise avec autant de certitudes que votre portrait physique. Il n’est donc pas négociable.

4) Dans chaque situation où vous êtes tenté de dire « oui », alors que vous préféreriez dire « non », trouvez dans votre liste de valeurs de vie celle qui vous pousse à préférer le « non » à la place du « oui ».

5) Focalisez-vous dessus et argumentez auprès de votre interlocuteur en développant un discours autour de la valeur de vie choisie.

Les arguments qui intègrent à bon escient une valeur de vie sont, d’une part, difficiles à contrer, et d’autre part, faciles à comprendre et à accepter par votre interlocuteur.

En procédant de la sorte, non seulement vous ne braquerez pas l’autre, mais vous lui transmettrez un message positif qui renforcera son estime de vous.

Vous vous aimerez davantage et l’autre vous respectera davantage.

D’autant plus que l’autre n’est pas souvent un Harvey Weinstein et vous constaterez qu’il ne demande pas mieux que de vous respecter, si tant est que vous lui en donniez les moyens. Fournissez-lui les informations nécessaires pour qu’il prenne conscience des limites de votre relation et, le plus souvent, il s’y pliera de bonne grâce.

 

S'engager à se respecter soi-même pour vivre la vie que vous méritez

Fixez des limites à tous ceux qui tentent de profiter de vous.

Vous devez être maître de votre temps et vous avez le droit de faire de votre vie ce que vous voulez en faire.

Vous avez le droit d'échouer, vous avez le droit de prendre vos propres décisions, qu'elles soient logiques pour quelqu'un d'autre ou non.

Les étapes ci-dessus sont un bon début pour changer la qualité de votre vie.

Maintenant, passez du statut de personne qui plaît aux autres à celui de quelqu’un qui se respecte et soyez en mesure de dire « oui » parce que vous le souhaitez, et non pas parce que vous pensez que c’est ce que les autres attendent de vous.

Ce faisant, vous ne serez plus esclave des désirs des autres, mais vous ne vous isolerez pas, bien au contraire, vous vous épanouirez en harmonie avec votre entourage.

Votre interlocuteur est en colère : les veines qui se dilatent, le visage qui rougit, les moments où le son de la voix s’élève chez quelqu’un sont de puissantes opportunités pour les personnes fortes. Je parle de celui - collaborateur, fils ou fille, voisin, collègue, patron ou conjoint - qui vient de péter un plomb et partage une partie de ses convictions sur lesquelles il ne peut pas se permettre de compromission.

Les personnes en colère acceptent la transparence.

J'adore observer les coléreux. Ce faisant, ils acceptent d'être transparents, ils disent aux autres ce qu'ils ressentent vraiment. Plus important encore, leurs valeurs et leurs priorités sont parfaitement claires pour quiconque sait observer. Je vois le vrai toi quand tu es en colère. Churchill l'aurait exprimé ainsi : « Un homme est à peu près aussi grand que les choses qui le mettent en colère. »

Du bon côté, la colère exprime de nobles vertus comme l'équité, la franchise et la compassion. Du côté sombre, la colère révèle la jalousie, l'envie, la paresse, la malhonnêteté et bien plus encore.

Derrière la passion, la vraie personne

Même s'ils réagissent de manière excessive, les personnes en colère ouvrent une fenêtre sur leur âme. Derrière la passion se cache la vraie personne. Les dirigeants, les parents ou les conjoints ont une vraie opportunité de progression en jetant un coup d’œil à travers la fenêtre qu’ouvre la colère.

D’où l’intérêt, quand vous êtes confronté à quelqu’un dans ces dispositions d'esprit, d’avoir lu mon post précédents sur les vertus du silence.

Nous sommes d’accord que la colère est une façon de communiquer pour le moins aléatoire. Il est rare que, face à une personne « normale », cette forme d’expression favorise la bonne réception du message.

Je me permettrai donc de vous déconseiller d’y avoir recours (pour vous y aider, vous pouvez lire ce post).

Mais profitez-en !

En revanche, pour vous qui êtes intéressé par le développement personnel, qui avez travaillé ce qu’est une valeur de vie et qui êtes bien ancré dans les vôtres, profitez de cet instant « d’égarement » de votre interlocuteur pour distinguer le fond de son discours, le sens réel de sa colère. Attachez-vous à percevoir ce qu’il défend fondamentalement avec autant de passion.

Car, une fois que ce sera fait, vous pourrez facilement, en employant la valeur de vie adéquate, non seulement le calmer, mais le rassurer et l’amener en douceur à la concorde.

La colère de l’autre est un point de départ particulièrement propice pour aller ensemble vers l’unité.

Je pense que nous avons tous, à un moment ou à un autre, été entraîné dans une conversation animée, impliquant des convictions profondément ancrées en nous, face à des personnes aux convictions différentes.

Les exemples les plus parlants sont les conversations sur des sujets politiques, religieux ou spirituels. Mais cela vaut aussi pour des conversations professionnelles, quand on est le sujet de critiques considérées comme injustifiée, de pressions hiérarchiques, de confrontations conflictuelles.

Dans ces cas-là, il est souvent difficile de s’empêcher d’argumenter pour contrer chaque affirmation de l’interlocuteur, de ne pas perdre de terrain en laissant passer un élément que l’on peut, ou croit pouvoir réfuter.

En complément de mon précédent post : « L’écoute active : améliorer sa qualité d’écoute pour éviter les conflits », je voudrais attirer votre attention sur les vertus du silence dans ce type de situations.

Je me souviens d’une expérience, dans ma jeunesse, assez symptomatique.

Jeune diplômé, je devais faire mon service militaire et, moyennement attiré par la vie militaire, je recherchais un poste de VSNE (Volontaire du Service National en Entreprise) dans une entreprise.

Dans ce but, j’avais contacté un certain nombre de grands groupes internationaux, dont L’Oréal. Pour ce dernier, j’avais écrit un courrier dans lequel je disais être à la recherche d’un poste, mais sans préciser que c’était au titre de VSNE.

Je fus convoqué à un premier entretien avec le « chef du recrutement » des jeunes diplômés. Dès que l’entretien a commencé, j’ai précisé mon objectif réel, ce qui a eu l’effet d’une bombe dans la tête de mon interlocuteur.

Ce dernier a passé la demi-heure suivante à me passer un savon monumental sur un seul ton : celui de l’engueulade en règle.

J’ai laissé passer l’orage, suis resté en silence sans trop me désarçonner, tant la réaction me paraissait excessive.

Au bout de la demi-heure en question, mon interlocuteur a arrêté de m’invectiver, a marqué un temps de silence et m’a dit : « mais vous ne dites rien, vous ne vous défendez pas. D’autres auraient bondi, auraient contourné le bureau pour me prendre à partie… et vous… rien. Pourquoi ne dites-vous rien ? ».

Je lui ai simplement répondu : « j’estime que ce n’était pas le moment. Vous êtes visiblement énervé et en colère. Vous ne m’auriez pas écouté et j’attends simplement que vous soyez en mesure de m’entendre. »

Cette remarque (même si elle peut paraître impertinente pour certains) l’a complètement calmé. La suite de l’entretien s’est passé on ne peut mieux et nous nous sommes quitté avec une chaude poignée de main emprunte d’un respect mutuel (on peut ressentir beaucoup de choses dans une poignée de main, je ne vous apprends rien).

Je vous raconte cette petite anecdote pour illustrer certaines des vertus du silence dans une confrontation ou un conflit.

Le grand intérêt du silence, pour soi, est de faire en sorte de connaitre, préalablement à toute contre argumentation, l’ensemble des arguments de l’autre et d’avoir une vision complète de sa position.

Le silence est un temps d’écoute.

C’est l’application pacifiste de la fameuse réplique du comte d’Anteroche au lord Charles Ilay durant la bataille de Fontenoy en 1745 : « Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! »

Le silence, c’est laisser l’autre tirer le premier, mais, à l’abri de vos valeurs de vie, vous n’êtes pas vulnérable à cette première rafale.

Et pour l’autre,

Le silence est un espace d’expression pour l’interlocuteur : il veut donner son point de vue, c’est primordial pour lui à ce moment-là et vous avez avantage à ce qu’il le fasse. Pas à le contredire.

Le silence laisse à l’interlocuteur un temps de défoulement pendant lequel il n’est réceptif à rien. Il est dans le yang, dans l’affirmation de son avis et peu en capacité d’écoute, de réception, de yin.

Le silence est donc un temps que vous lui accordez pour le laisser se décharger. Ayant pu exprimer pleinement son point de vue, il se sentira mieux après et vous y avez un intérêt. Il vous écoutera mieux ensuite.

Confronté à votre silence, votre interlocuteur ne bénéficie d’aucun appui pour nourrir son argumentation, d’aucune information lui permettant d’être renseigné sur les effets de son discours. Il est alors dans le doute concernant ce qui se passe dans votre tête.

En lui proposant une réaction de silence, vous privez votre interlocuteur de repères. Il se retrouve face à une forme de néant, sans rien à quoi s’accrocher. Vous n’êtes pas dans l’agression, mais dans le porte-à-faux.

Et ce porte-à-faux peut lui être salutaire car, soit ce sera l’occasion, pour lui, de remettre en question ses propres affirmations et d’emprunter une voie plus consensuelle, soit il génèrera une attention plus soutenue de sa part lorsque vous romprez votre silence, par le fait que votre interlocuteur sera en recherche des repères qui lui manquaient.

Vous aurez, alors, l’opportunité de générer plus facilement de l’unité.

Le silence est donc une arme pacifique mais puissante dans un conflit. N’hésitez pas à vous en servir. Elle ne génère pas de séparation, mais une prise de recul pour tout le monde.

Pendant votre silence, concentrez-vous sur l’objectif de la discussion et pas sur le fait d’avoir raison ou non. N’oubliez pas que « avoir raison » n’est pas un objectif d’unité. Défendre vos valeurs peut (doit… ?) en être un, mais pas « avoir raison ».

Faites-vous partie de ceux qui sont dans le déni d'action ?

Chaque jour de l’année, des millions de personnes lisent les blogs sur le développement personnel et le Coaching de vie. Des millions d’autres sont abonnées à des newsletters offrant des conseils dans le domaine.

Ainsi, de plus en plus de personnes lisent des livres sur la productivité, la gestion du temps, le bonheur, l'établissement d'objectifs, la gestion du stress, la méditation et tout autre sujet de développement personnel que vous voudrez.

L'industrie du développement personnel est une énorme machine qui fournit constamment de nouvelles informations (ou pas si nouvelles que ça…) à un public affamé à la recherche de ce qui fera la différence dans sa vie.

Malheureusement, la plupart des personnes n’agissent jamais sur la base de l’information obtenue et n’appliquent pas les connaissances acquises, et il y a une très bonne raison à cela : elles sont dans le déni d'action.

Elles se sont convaincues que faire quelque chose en grande partie dénué de sens équivaut à être en action.

Dans ce contexte, elles sont confortablement assises en plein milieu de leur zone de confort, bien à l’abri derrière la fausse conviction qu’elles ont fait de leur mieux et que, si rien ne change, c’est simplement parce que personne ne change jamais ou que la vie est vraiment trop difficile.

L'abonnement à une newsletter ou à un blog ne signifie pas être en action.

L'achat d'un livre de développement personnel après l'autre ne signifie pas être en action.

S’inscrire à une salle de gymnastique ne signifie pas être en action.

L'achat d'un tabouret de méditation ne signifie pas être en action.

 

Agir, ce n’est pas penser ou avoir le simple désir de faire des changements, c’est changer en posant des actions concrètes.

La lecture de chaque livre, post et newsletter sur le développement personnel est une perte de temps totale, sauf à ce que que vous ne preniez des mesures concrètes et ne mettiez en pratique les conseils.

Personne ne travaille sa forme en s’inscrivant dans une salle de fitness. On travaille sa forme en s’y rendant, en travaillant et en y revenant encore et encore.

Vous n’améliorerez pas votre niveau de bonheur et réduirez votre stress en ayant une statue de Bouddha chez vous, en installant une pièce de méditation et en ayant un bon siège de méditation réglable. Vous le faites en pratiquant et en méditant encore et encore et encore.

La lecture c’est facile. Regarder une vidéo c’est facile. Dépenser de l'argent c’est facile. Avoir le désir de faire quelque chose c’est facile.

La facilité, c’est ce que nous pouvons tous faire et ce que notre cerveau préfère.

Mais la facilité ne vous mènera pas où vous voulez aller. Il est probable que ce soit difficile, qu’y parvenir vous demande de vrais efforts.

Ce sera réjouissant, épanouissant, mais difficile.

 

Pour ne pas être dans le déni d'action, il faut donc agir, et agir avec cohérence.

Il faut savoir que pour qu’un acte ait un sens réel, donc une portée significative, il faut mettre trois éléments en cohérence : l’intention qui motive l’action, la réflexion qui permet d’organiser l’action en tenant compte de l’environnement dans lequel elle s’inscrit et, enfin, l’action elle-même.

Cela peut paraître une évidence… ou pas, mais la plupart des personnes que j’accompagne en coaching de vie ne sont pas conscientes de cet enchaînement et ce manque de conscience génère de nombreux problèmes.

L’intention est une chose dont peu de personnes connaissent la puissance réelle.

Savoir analyser son intention préalablement à l’action que l’on souhaite mettre en place est un élément essentiel pour assurer une portée à cette dernière, une durabilité… un sens. Cela permet de motiver la sortie de sa zone de confort et donc d'éviter le déni d'action.

 

Oui, mais comment analyser une intention ?

La réponse est simple, son application est difficile : passez votre intention au crible de vos valeurs de vie.

Vouloir faire du développement personnel est certainement louable, mais pourquoi voulez-vous vous développer ?

Faire du fitness est excellent pour la santé dans la plupart des cas, mais pourquoi voulez-vous être en bonne santé ? Juste parce que « c’est bien » ou pour accomplir quelque chose qui vous tienne à cœur ?

Méditer peut apporter beaucoup dans de nombreux domaines, mais quel objectif rend, pour vous, la méditation indispensable pour l’atteindre ?

Le niveau de conscience est peut-être, selon moi, la chose la plus mal répartie sur terre entre les êtres humains… à égalité avec l’argent (et vous avez entendu ce chiffre fou que 1% des êtres humains possèderaient autant de richesses que les 99% restants !…).

La grande différence entre ces deux inégalités, c’est que le manque de conscience ne rend malheureux que les autres, alors que le manque d’argent rend malheureux soi-même.

Et il n’existe aucune corrélation entre les deux. Le niveau de conscience d’un individu n’a rien à voir avec son niveau de richesse (et non ! il n’est pas du tout forcément inversement proportionnel…).

Pour ne pas être dans le déni d'action, il est donc indispensable d’accroître son niveau de conscience. Pour ce faire, je me permets de vous suggérer un conseil : travaillez votre dimension spirituelle.

Trouvez le sens de votre présence sur terre, ce qui vous rend fondamentalement heureux et pourquoi. Une fois que vous l’aurez trouvé, partagez-le.

Cela ne vous rendra pas universel. Vous n’aurez pas plus raison que quelqu’un d’autre, mais cela vous rendra intense, profond dans votre réalité et donc utile au monde.

Et, si vous ne savez pas trop comment vous y prendre, si vous voulez sortir de ce déni d'action, n’oubliez pas que certains coaches de vie sont spécialisés dans le domaine…

« Nous avons deux oreilles et une bouche pour pouvoir écouter deux fois plus que nous parlons » - Épictète

Une leçon importante de coaching de vie est qu'il y a une différence entre écouter et entendre, et c'est la différence entre l'écoute passive et l'écoute active. Le secret de l'écoute active, c’est qu’elle n’est seulement que cela : active.

Lorsque nous écoutons activement, nous faisons un effort conscient pour rester activement engagé dans une conversation. Au lieu de laisser passivement passer les mots de l'autre personne d’une oreille à l’autre, nous traitons l’information que délivre l'autre et essayons de vraiment le comprendre.

C'est une chose que les coaches de vie doivent particulièrement bien maîtriser. Écouter activement ce que disent vos clients est peut-être l'une des tâches les plus importantes pour un coach de vie.

 

L'écoute active peut être difficile à pratiquer, mais elle en vaut la peine.

Les malentendus sont souvent à l'origine de conflits. Pourtant, ils sont souvent évitables en étant un auditeur actif.

L'une des raisons est que l'écoute active implique d'écouter complètement une personne.

Un malentendu peut se produire lorsque nous pensons savoir ce qu'une personne dit avant qu’elle ait fini de le dire et que nous désactivons nos oreilles pour commencer à formuler notre réponse.

Lorsque nous faisons cela, nous manquons l'explication complète des sentiments et des préoccupations de cette personne, ainsi que les nuances subtiles - telles que le langage corporel, le ton de la voix et l'expression faciale - qui fournissent des renseignements importants sur la signification de ce que dit une personne.

Élaborer notre contre-argumentation pendant que l'autre parle est, sans doute, le plus grand obstacle à une écoute active. Nous prenons des morceaux de ce que l’autre dit et commençons à réfléchir à notre réponse.

Un obstacle connexe à l'écoute active est de juger le contenu de ce qu'une personne dit au lieu d'écouter son intention. Certains mots ou sujets peuvent déclencher chez nous des émotions fortes, susciter de la colère ou une envie de se mettre sur la défensive.

Lorsque nous sommes bouleversés par ce qu’une personne dit, nous arrêtons d’écouter et nous nous concentrons sur notre colère, en pensant : « Comment ose-t-il dire ça ! » ou « Mon gars, j’ai quelque chose à te dire à ce sujet ! »

Les réponses émotionnelles aux déclarations sont tout à fait normales et même saines. Ce que nous pouvons faire pour éviter que l'émotion ne domine notre capacité d'écoute, c'est simplement prendre note du sentiment que l’autre déclenche en nous et le dissimuler temporairement - évitez de nous attarder sur la colère.

Puis, quand il est temps de répondre, partagez l'émotion de manière productive, dire quelque chose comme : « Quand tu as dit …….., cela m'a fait me sentir bouleversé ou frustré ou etc. » Une déclaration comme celle-ci a l'avantage supplémentaire de répéter à l'autre ce qu'il a dit. La reformulation de la déclaration d'un interlocuteur permet à cette personne de savoir que vous entendez vraiment ce qui a été dit et peut vous aider à vous assurer que votre compréhension est exacte.

La planification de contre-argumentation qui se produit souvent pendant que nous écoutons est la raison pour laquelle l’écoute passive est aussi parfois appelée « écoute argumentative ».

Cela peut ressembler à un oxymore de coupler les mots « passif » et « argumentatif », mais l’écoute passive peut facilement mener à l’argument, car elle ne favorise pas la compréhension ; elle favorise les conflits. Nous sommes des auditeurs argumentatifs parce que nous sommes plus enclins à faire des réponses qu’à résoudre la situation à l'amiable.

L'écoute active ne convient, toutefois, pas seulement aux situations de conflit. Nous devons également être des auditeurs actifs dans les conversations quotidiennes et également dans des endroits telles que les salles de classe ou les réunions, lorsque nous écoutons pour apprendre, plutôt que de participer à un dialogue bidirectionnel. Je suis sûr que nous devons tous admettre avoir été des auditeurs passifs pendant un cours ou deux à l'école. Non ?

 

L'écoute passive a aussi sa place.

Nous sommes généralement des auditeurs passifs, par exemple, lorsque nous regardons la télévision ou écoutons la radio.

Il y a au moins un autre cas où l'écoute passive est acceptable et même souhaitable. Il peut arriver qu’un ami ou un collègue (voire un conjoint…) cherche à évacuer une expérience frustrante ou une mauvaise journée. Dans ce cas, notre interlocuteur est juste à la recherche d'une caisse de résonance, de quelqu'un qui sache hocher la tête avec sympathie et ne pas fournir nécessairement de rétroaction.

Comme vous pouvez le voir, l'écoute passive n'est pas mauvaise, nous devons juste savoir quand et où elle est appropriée.

Lorsque nous devons être des auditeurs actifs nous devons avant tout savoir comment le faire. Voici donc quelques conseils pour bien écouter :

1) Ne finissez pas les phrases des autres.

2) Ne rêvez pas pendant que la personne parle (il est facile de se déconnecter et de commencer à penser à ce que vous allez faire pour le dîner).

3) Planifiez votre réponse après que la personne ait fini de parler, même si cela signifie qu'il y aura un retard dans la conversation. Un peu de silence ne nuit pas et prouve que vous intégrez le discours de l’autre.

4) Donnez votre avis sous forme de reformulation de ce que vous avez entendu.

5) Prenez note des indices non verbaux. Ils sont un élément important de la communication.

 

 

Et si votre liste de valeurs de vie comporte des valeurs comme Bienveillance, Respect, Curiosité ou Humilité, n’oubliez pas de vous en servir lorsque vous écoutez quelqu’un. Vous verrez, elles seront perçues par votre interlocuteur, même sans discours de votre part, et le mettront dans des dispositions propices à un échange constructif.

Tout conflit ou litige peut être transformé en une opportunité de mieux se comprendre et intensifier les liens et la confiance mutuelle.

Ce n'est un secret pour personne que les conflits font partie de la vie au quotidien, que ce soit dans les relations personnelles ou professionnelles.

Lorsque nous passons autant de temps avec les mêmes personnes chaque jour, les conflits sont inévitables. Mais, en tant que dirigeant, vous consacrez probablement plus de temps à des questions relatives à la productivité et au respect des délais qu'à la résolution des conflits.

Quand il y a des conflits et que des personnalités s'affrontent, vous pouvez être tenté de chercher ce que vous pensez être une solution rapide : trouver les personnes « à problème » et les séparer du reste du groupe.

Malgré vos meilleures intentions, rechercher une personne à problème, étiqueter ou ostraciser n'est pas une réponse constructive. Étiqueter un membre de votre équipe comme « toxique », comme « problème », ou comme « abruti », etc., ne fait que perpétuer le problème.

S'il n'est pas géré correctement, le conflit a tendance à aliéner les membres de l’équipe, à nuire à la créativité et à la productivité.

Il existe un moyen plus efficace de rassembler votre équipe et de la mener au succès.

Bien sûr, malgré tous vos efforts pour garder l’équipe intacte, vous pouvez vous rendre compte qu’un collaborateur en particulier ne convient pas à votre culture. C’est alors peut-être le bon moment de vous en séparer. Ce n’est heureusement pas le cas le plus fréquent, mais ça peut arriver.

Pour les membres de l'équipe pour lesquels le sujet n’est pas de vous en séparer, mais qui étiquettent de manière inutile et dommageable leurs collègues, lisez la suite pour obtenir des pistes vous permettant de renverser la vapeur et de créer un environnement plus harmonieux.

Que votre équipe connaisse ou non des conflits en ce moment, le moment est venu de la réunir et de définir les règles de base pour instaurer une culture de résolution saine des conflits, au présent et pour le futur.

 

Les conflits font partie de la vie et doivent être gérés de manière professionnelle et productive.

 

La définition dans businessdictionary.com, bien qu’en anglais, me parait simple et pertinente : « les conflits sont des frictions ou des oppositions résultant de différences ou d'incompatibilités réelles ou perçues ». Remarquez le mot « perçues ».

En tant que coach, nous savons que la perception que l’on a de la réalité EST notre réalité. Si la perception que votre équipe a d'une personne ou d'une situation est négative, ses perspectives seront négatives et sa capacité à trouver une solution ensemble sera moindre.

La vérité est que le conflit découle de conflits de valeurs personnelles - les gens ont le sentiment que ce qui est le plus important pour eux a été déshonoré.

Éduquez votre équipe sur ces points (un accompagnement préalable du dirigeant sur la façon de comprendre et de manier les valeurs de vie est hautement recommandable pour optimiser la démarche), puis aidez-les à changer leur point de vue en faisant cet exercice de consolidation d'équipe.

 

Demandez à chaque personne impliquée de partager son point de vue sur la situation.

Demandez-leur ensuite de faire un zoom arrière et de décrire ce que pourrait être l’avis de l’autre personne.

Cet exercice les aidera à sortir d'eux-mêmes et à faire preuve d'empathie pour l'autre.

Lorsque tout le monde a eu l’opportunité de partager, encouragez votre équipe à reconnaître et à valider les opinions des autres et à ne pas considérer comme une attaque personnelle si des divergences persistent entre les opinions des uns et des autres.

 

Créez une culture où la valeur de chaque personne est reconnue.

 

En cas de conflit, les membres de votre équipe peuvent se sentir fragilisés sur leur place et leur valeur dans l'organisation.

Vous êtes leur roc et ils vont vous chercher pour les ramener à la stabilité et à la cohésion.

Rappelez-leur qu'ils sont tous une partie importante de votre organisation et assurez-vous que tout le monde sait que chaque personne apporte quelque chose d'unique et de précieux à l’ensemble.

Faites-leur savoir que vous appréciez leur travail, puis offrez-leur la possibilité d'exprimer leurs préoccupations directement avec vous. Demandez-leur de le faire de manière professionnelle et productive.

Demandez ensuite à chaque personne impliquée dans le conflit de prendre quelques minutes pour réfléchir au respect et à l’estime que vous avez pour elle, à l'intérioriser, puis à se considérer l’une l’autre avec le même respect et la même estime.

 

Trouvez un terrain d'entente et reconstruisez.

 

À moins que votre organisation n'embauche que les mauvaises personnes, chaque membre de votre équipe a quelque chose qui les unis : un attrait commun pour la mission et les valeurs de votre entreprise (encore faut-il que votre entreprise ait défini ses valeurs. Là aussi, un accompagnement en coaching des dirigeant peut s’avérer nécessaire pour un résultat réellement efficace).

Parfois, lorsque les esprits s'échauffent, que les egos sont blessés et que l’émotion prend le dessus, une diversion loin de la tension est nécessaire.

Montrez-leur comment tirer le meilleur parti des conflits en transformant la situation de désaccord en une session de remue-méninges où chaque membre est invité à donner son avis sur les solutions de nature à résoudre le problème.

Demandez à votre équipe de se poser des questions comme : « Sur quoi pouvez-vous vous mettre d'accord dans cette situation ? » ou « Qu'est-ce qui est utile pour poursuivre cette discussion ? » ou « Qu'est-ce que vous espérez en retirer ? ».

Poser ce type de questions rappellera aux uns et aux autres qu'ils sont dans le même bateau et les encouragera à rester unis, à se concentrer sur la progression pour parvenir à l’objectif fixé.

En abordant les conflits de cette manière, tout conflit ou tout différend peut être transformé en une opportunité pour les membres de l'équipe de mieux se comprendre et d’intensifier les liens qui les unissent. C’est un investissement de temps que vous ne regretterez pas.

Vous voudriez bien avoir recours à un coach de vie, mais vous vous demandez combien de temps cela va durer et comment vous pourrez mettre fin à cette relation, une fois vos objectifs atteints.

Sachez qu’un bon coach est suffisamment responsable pour savoir que la vie d'une relation de coaching n'est pas éternelle. Il y a une fin naturelle que les deux protagonistes : le coaché et le coach, décident d’un commun accord.

En tant que coach de vie, il est important de savoir quand arrive le meilleur moment pour un client de passer à autre chose et de continuer son évolution seul.

Un bon coach est suffisamment responsable pour savoir qu’une relation de coaching ne doit pas se prolonger inutilement. Avoir conscience de cet état de fait est une nécessité, selon moi, pour maintenir une relation saine entre un client et son coach.

Au début, les clients doivent être en mesure de se sécuriser par rapport au coach qu’ils consultent. Ils doivent tester la relation et déterminer si le coaching de vie est vraiment pour eux. Ou encore, si le coach est vraiment le bon coach pour eux.

Pour tenir compte de cette incertitude de départ, une première rencontre gratuite est de bon aloi.

Au fur et à mesure que les choses évoluent pour un client et que le chemin vers certains petits objectifs se met en place, le client s'attendra à ce que le coaching de vie fonctionne concrètement et que les choses continuent à progresser dans la bonne direction.

Il est donc important, pour le coach comme pour le coaché, de faire des points réguliers sur la progression ressentie vers l’objectif de départ.

Une fois que le client a maîtrisé toutes les compétences que le coach a à offrir et atteint ses objectifs, il est temps pour lui de continuer seul.

Et cela va dans les deux sens. Si vous avez un coach et que vous pensez qu'il est temps de passer, soit à un autre coach, soit à votre propre évolution, testez vos compétences en communication en ayant le courage et la courtoisie envers vous-même et votre coach de donner un préavis.

Certains coaches évoqueront le sujet au début de la relation, ou en cours de route, mais ils peuvent ne pas le faire et c'est bon pour vous de savoir comment vous y prendre.

Puisque vous avez construit des liens de confiance, faites preuve d’élégance envers la relation de coaching et construisez sa clôture harmonieusement en quelques sessions.

Personnellement, en début d’accompagnement, je propose de prendre un engagement moral (et seulement moral) sur une série d’une dizaine de séances pour atteindre l’objectif sur lequel nous nous sommes mis d’accord avec la personne que j’accompagne.

Ensuite, en plus d’un point sur la progression vers l’objectif effectué à chaque séance, un bilan plus global et détaillé est effectué soit au cours de la dixième séance, soit avant si j’ai le sentiment que l’objectif est atteint (ce qui est le plus souvent le cas).

Au cours de ce bilan global, le coaché a l’occasion de s’exprimer, bien entendu, et peut soit mettre fin aux séances de coaching, soit souhaiter une prolongation s’il veut approfondir un aspect de son objectif initial ou aborder un nouvel objectif.

En tout état de cause, un client doit toujours se sentir en phase de progression sensible et concrète tout au long d’une série de séances. De son côté, un coach correctement investit dans sa tâche ne doit se satisfaire que d’un coaché qui progresse avec volontarisme.

Si l’un ou l’autre se sent en décalage avec cette affirmation, il doit le communiquer et mettre éventuellement fin - peut-être provisoirement - aux séances en cours.

Il m'est arrivé d'inciter des personnes à s'investir plus résolument dans les séances, sans quoi l'intérêt de ces dernières ne justifierait pas la poursuite de la cession en cours.

Il m’arrive également de voir revenir certaines personnes que j’avais accompagnées précédemment avec une demande concernant de nouveaux objectifs.

La fin d’une relation de coaching n’est pas forcément un adieu définitif. D’ailleurs, de nombreuses personnes m’appellent au téléphone, après avoir mis fin à la série "contractuelle" de séances de coaching, pour recueillir (gratuitement) mon avis sur la façon de gérer telle ou telle situation.

N’ayez donc pas peur de suivre un coaching de vie sous prétexte que vous vous inquiétez de la manière dont il va se terminer. Soyez simple et bienveillant. Vous verrez, tout se passera au mieux.

 

Je vous ai déjà parlé précédemment de la numérologie (Cf. ce post « Et si l’épreuve avait un sens – Part 2 »).

Or, en numérologie, il y a des énergies plus fortes que d’autres et l’une des plus puissantes est celle du nombre 22.

C’est-à-dire que les personnes et les moments marqués par ce nombre sont à même de rencontrer des événements particulièrement intenses, positivement ou négativement.

L’année 2020 se trouve être une année 22 (enlevez les 0 et vous tomberez sur ce nombre) et est donc susceptible d’être fortement perturbée.

Il n’y a qu’à regarder tous les événements vraiment majeurs qui se sont déroulés durant les années 22 depuis ma naissance (il y en a eu 5) :

 

Durant l’année 1966 :

 

Le colonel Bokassa prend le pouvoir en Centrafrique… un clown mortifère s’érige empereur…

Décès de Vincent Auriolencore un qui aura beaucoup marqué l’histoire…

Valéry Giscard d’Estaing n’est plus ministre des finances… Oh ! La catastrophe !!!

Indira Gandhi devient Premier ministre en Inde. Mazel tof !!!

En France, la femme devient l'égale juridique de l'homme. Tout arrive ! Il était temps !

Création du Centre démocrate par Jean Lecanuet. Alors là ! Je n’en ai plus aucun souvenir !!!! Et vous ?

Naissance de Cindy Crawford. Vous voyez, il y a également des événements intensément positifs…

L'armée américaine repêchent une bombe H perdue depuis 3 mois au large de l'Espagne. Mais, bon sang ! où ai-je donc laissé cette fichue bombe H ? J’étais pourtant sûr de savoir où elle était…

En Chine, la "grande révolution culturelle prolétarienne" permet la reprise du pouvoir par Mao Zédong. Et merde ! On croyait s’en être débarrassé ! Là, c’est pas marrant vu les conséquences…

Naissance de l'actrice Sophie Marceau. Et BOUM !!!

 

Durant l’année 1975 :

 

Promulgation de la loi Veil autorisant l'I.V.G. (Interruption Volontaire de Grossesse). No comment, chacun se fera son idée sur le caractère intensément positif ou négatif de la chose… (je sais, je fais preuve d’une certaine lâcheté en l’occurrence, mais je ne suis pas masochiste…)

Décès de Joséphine Baker à l'âge de 68 ans. Elle nous avait appris à avoir la banane, et aussi que certains américains savent résister avec panache à la tyrannie et au populisme… So long...

Début de la guerre du Liban suite à l'exécution de chrétiens devant l'église d'Ain-Remmaneh. En l’occurrence, c’est difficile de faire de l’humour compte tenu de l’événement et de ses conséquences qui ont fait passé dans le langage courant l’expression : « hou la la ! c’est Beyrouth ! ».

Naissance de Victoria Adams (des Spice Girls). Mais qu’est-ce que ce truc vient faire dans les événements marquants de l’année ???

Décès par suicide du chanteur Mike Brandt. Nous le pleurons encore…

 

Durant l’année 1984 :

 

L'Ecosse remporte le Tournoi des 5 Nations en faisant le Grand Chelem. Là, il fallait vraiment une année en 22 pour que ça arrive ! J’adore nos frères écossais, mais depuis, ils n’ont pas été à la fête dans le tournois (quoi ? ils ont terminé devant les français en 2013 et 2018 ? Pas possible !!!???)

En France et aux États-Unis, le virus du Sida est identifié. Je vous avais dit qu’en année 22 se produisaient des événements majeurs. Si celui-ci n’en est pas un…

La Grande-Bretagne et la Chine signent un accord prévoyant le retour de Hong Kong à la Chine en 1997. Au fait ! Avait-on demandé leur avis aux Hongkongais ? Parce qu’apparemment…

Assassinat d'Indira Ghandi à New Delhi. On peut dire que s’il y a bien une personne qui aura été marquée par les années en 22… Entre l’année 1966 et l’année 1984, pour elle c’est tout l’un ou tout l’autre…

A Bhopâl, en Indes, une fuite de produit toxique émanant d'une usine de pesticide fait plus de 3000 morts et 100 000 blessés. Bilan très provisoire, car le plus horrible, c’est que, depuis 35 ans, rien n’a été fait là-bas en matière de dépollution et que de nombreuses personnes continuent de mourir chaque année des suites de cette catastrophe.

L'O.N.U. déclare la torture comme illégale. Bonne idée, mais on n’aurait pas pu y penser avant ? Vous me direz, pour ce que ça change…

Les États-Unis se retirent de l'U.N.E.S.C.O. Comme c’était 3 semaines après le point précédent, j’espère qu’il ne faut pas y voir de lien de cause à effet…

 

Durant l’année 1993 :

 

La France remporte le Tournoi des 5 Nations et réalise le Grand Chelem. Merci aux Écossais de nous avoir montré l’exemple et désolé de leur avoir grillé leur année en 22, mais nous aussi on en avait bien besoin.

Entrée en vigueur du "grand marché unique" des douze pays de la C.E.E. Abolition des frontières et libre circulation entre les pays membre de la C.E.E. Là, au risque de me faire des ennemis, je vous avoue trouver que c’est un super événement qui redonne un peu d’optimisme sur la nature humaine. Après tant de guerres…

Signature au Kremlin par G. Bush et B. Eltsine du traité S.T.A.R.T. 2 sur la réduction des armements stratégiques. De l’impermanence des choses… Ils n’ont pas attendu une autre année en 22 pour le dénoncer... Mon optimisme retombe soudainement.

Explosion d'une bombe dans le World Trade Center de New York faisant 5 morts. C’était sans doute une répétition pour 2001… (qui est une année 3 et aurait donc dû être cool. C’est à désespérer de la numérologie, non ?)

Affligé d'être mêlé à un scandale financier, Pierre Bérégovoy, ancien Premier ministre se suicide. Je plains sincèrement ce pauvre monsieur. Le moins qu’on puisse dire c’est que sa démarche n’a pas fait école… Tant mieux peut être…

Le 10 mai, le gouvernement propose des mesures face à la récession. Incroyable ! Et ça a marché ? Sans doute pas, puisque c’est écrit qu’il a proposé et non imposé… et même…

Ratification du traité de Maastricht par la Grande-Bretagne après 15 mois de bataille parlementaire… Ce qui est un peu rassurant, c’est qu’ils mettent largement plus de temps à se séparer qu’à s’unir… La technique reste toutefois inchangée…

Le 1er ministre israélien Rabin et le leader palestinien Arafat signent un accord de paix. Et dire qu’on y était… C’était fait… Quelle misère !

Première diffusion aux États-Unis d'une nouvelle série télé : "X-Files".

En Belgique, première grève générale depuis 1936. J’adore vraiment les Belges ! 57 ans sans grève générale ! 57 ans !!! Comment font-ils ? En tout cas, ils prouvent que « la vérité est ailleurs ». Sont-ils tous fans de X-Files ?

Réconciliation entre le Saint-Siège et Israël. Je ne me souviens plus du problème… Ils étaient en guerre ? Il y avait des colonies juives au Vatican ? Ça durait depuis combien de temps ? Quelqu’un peut m’éclairer ?

Lancement du préservatif à 1 franc. A tous les jeunes lecteurs de ce post : un préservatif, ça ne se lance pas, même s’il ne coûte qu’1 franc… Sortez couvert !

 

Durant l’année 2002 :

 

Entrée en vigueur de l'euro. YES !!! Les jeunes ne se souviennent pas de la galère du change dès qu’on voulait faire un pas en dehors de France, du nouveau sentiment de voir certaines frontières reculer et de disposer d’un peu plus de liberté.

A Nanterre, huit élus sont froidement tués par un individu qui se suicide le lendemain en sautant du quatrième étage de la brigade criminelle à Paris. OK ! c’était quoi l’objectif ? Le projet ?

Les États-Unis et la Russie signent un accord sur le désarmement. Remember when we loved each other… A long time ago…

Suite à la prise d'otages dans un théâtre à Moscou, les forces spéciales russes donnent l'assaut, utilisant un gaz incapacitant. Le bilan est de 128 décès parmi les otages. Ah le romantisme russe ! Quelle délicatesse ! Quel sens de l’altérité ! Tout en nuance ! Sans doute le sens de l’histoire aussi… ils s’entrainaient pour la Syrie… En même temps, que faire quand des fous furieux veulent tout massacrer ? Je l’ignore, je n’y étais pas…

Le président irakien Saddam Hussein présente ses excuses au koweitiens pour avoir envahi leur pays en 1990, excuses rejetées par le Koweit. Quoi ???? Les koweitiens ont osé refuser les excuses ? Incompréhensible !!!

 

 

Vous voyez donc que les années en 22 sont particulièrement riches en événements majeurs, marquant l’histoire humaine.

Quoi que…

Elles ressemblent à s’y méprendre aux autres années, non ?

C’est pour ça que je n’accorde qu’une attention très distraite à la numérologie pour prévoir l’avenir.

Mais méfiez-vous quand même, on ne sait jamais…

En tout état de cause, je vous souhaite une excellente année 2020 et, si ça tangue un peu parfois, profitez de la situation pour progresser. C’est la meilleure chose qu’on puisse faire quand le ciel se couvre.

Bon courage et bonne années à vous !!!

 

 

Votre vie vous semble bloquée ? Vous avez besoin de savoir où vous allez et comment vous y rendre ? Ne laissez pas les détours et les routes barrées arrêter votre progression.

La métaphore vous semblera sans doute naïve, mais la vie peut ressembler beaucoup à un road trip. Avec ses tours et détours, les endroits pour s'arrêter, céder le passage, ses embouteillages et même le besoin de trouver un itinéraire alternatif pour cause de route barrée.

C’est notre façon de naviguer dans le voyage qui nous définit, nous aide à apprendre, nous aide à grandir.

Que vous atteigniez votre destination ou que vous vous retrouviez à tourner en rond peut être le résultat de quelque chose d'aussi simple que de suivre correctement ou non une carte routière et les panneaux de signalisation que vous voyez.

Il y a ceux qui sautent dans la voiture, une brosse à dents pour seul bagage, et il y en a d'autres qui planifient chaque détail, essayent de tenir compte de chaque imprévu possible. C’est entre ces deux extrêmes du spectre que la plupart d'entre nous se situent. Nous planifions et préparons à l'avance, mais pas au point de nous priver de plaisir.

Quel que soit votre style de planification, ne laissez pas les détours gâcher votre voyage.

Toutefois, si vous avez été dérouté ou que vous n'avez pas scrupuleusement suivi votre carte, que pouvez-vous faire ?

Se perdre lors d'un voyage en voiture est frustrant, ça épuise votre énergie et votre enthousiasme. Vous pouvez vous demander si ce voyage est vraiment celui que vous auriez dû faire, à quel endroit vous vous êtes égaré et si, à un moment donné, vous allez voir un point de repère connu qui vous remette sur la bonne voie.

Nous faisons l'expérience de déroutement dans différents domaines de notre vie comme notre carrière, nos relations sociales, notre famille, et même dans la façon dont nous nous présentons au monde (notre image, notre style ou nos activités diverses).

Peut-être avez-vous commencé un cheminement de carrière et, quelques années plus tard, vous vous demandez pourquoi celui-là plutôt qu’un autre et si vous ne feriez pas mieux de faire autre chose, compte tenu du fait que vous ne supportez plus d'aller travailler chaque matin.

Cela peut aussi se produire à l’égard de vos relations sociales, lorsque vous commencez à penser que vous ne correspondez pas à vos amis.

Vous vous rendez compte que vous voulez faire plus avec votre vie, mais que cela nécessiterait ce qui semble être un revirement complet et tout recommencer.

Vous pouvez même vous demander si vous pouvez être la meilleure version de vous-même avec la personne qui vous accompagne.

Vous avez peut-être l'impression que la personne que vous présentez au monde ne vous sert pas, vous et votre destination.

Vous êtes peut-être à un point où vous devrez faire demi-tour et trouver un autre itinéraire. Vous devrez peut-être même trouver une nouvelle destination.

Il y a des choses que vous pouvez faire pour revenir sur la bonne route ou pour savoir où vous voulez aller.

Il faut s’efforcer de faire un travail honnête et une auto-analyse pertinente.

Posez-vous les questions difficiles que vous évitiez peut-être jusque-là en vous trouvant des excuses du genre « je n'ai pas le temps en ce moment », « ce n'est pas le bon moment de me regarder le nombril », « j'ai juste trop de choses à assurer pour l’instant », ou « je devrais me satisfaire de ce que j'ai, ce n'est pas si mal ».

Cette dernière réflexion est très dangereuse car elle établit une norme pour vous-même en fonction des autres, par comparaison, et non pas en fonction de ce que vous voulez vraiment pour vous-même.

Quoi qu’il en soit, toutes ces excuses servent d'obstacles à une vie meilleure.

Vous êtes intelligent(e) et si ce sentiment de blocage persiste, malgré toutes vos réflexions, votre créativité, votre imagination, c’est peut-être que vous n’avez pas suffisamment pris en considération certains éléments de votre vie et qu’une vision extérieure, certains éléments nouveaux, pourraient vous aider à retrouver votre bon chemin.

Car la bonne nouvelle dans cette situation, c’est que, si ce sentiment de ne pas être à votre place vous étreint, cela signifie, sans doute, que VOUS AVEZ ÉVOLUÉ. Et c’est tant mieux ! Ce n’est donc pas que la situation que vous vivez n’est pas la bonne, mais peut-être n’est-elle PLUS la bonne pour vous.

Assumez cette évolution comme une bonne chose dans votre vie. Acceptez que la route soit barrée pour votre bien, car la route barrée n’est peut-être qu’un message vous incitant à trouver votre nouveau chemin.

 

 

Le sentiment d'être devant une route barrée peut nous faire stagner, surtout si nous ne savons pas faire demi-tour ou si nous ne trouvons pas de nouvel itinéraire. Nous sommes piégés, immobilisés sur cette route bloquée, qui ne va nulle part.

Faites un choix pour commencer à vivre dès aujourd'hui ; pour décider où vous voulez aller et comment vous y rendre. Il y aura toujours des panneaux pour vous inciter à céder le passage, faire demi-tour, trouver un nouvel itinéraire et des détours. C'est la façon dont vous les traitez qui déterminera la vitesse à laquelle vous atteindrez votre destination.

Je me souviens d’une personne qui venait en consultation pour la première fois pour des questionnements sur la pertinence de son orientation professionnelle. Il avait des difficultés à s’épanouir dans le nouveau poste sur lequel il avait été muté.

Nous avons défini les objectifs qu’il voulait atteindre dans le cadre de notre travail commun et, vers la fin de la première rencontre, il a brusquement ajouté au « cahier des charges » : « quoi qu’il en soit, je ne veux pas changer et je ne veux pas que nos séances me fassent changer qui je suis ! »

Cette remarque est symptomatique de mon expérience de coach de vie, à savoir que la plupart des gens résistent au changement parce qu’il a un aspect anxiogène. Le changement peut, chez certains, engendrer une forme de panique devant un inconnu qu’ils doutent de pouvoir contrôler.

Plus ou moins confortablement installé dans ce que l’on est, le chantier de l’épanouissement personnel parait semé de trop d’embuches pour remettre en question ce qui nous a fait en arriver là.

Notre cerveau a besoin de certitudes, mais le changement supprime ces certitudes et déclenche des réactions chimiques désagréables, car déstabilisantes.

Cela amène souvent à s'accrocher au statu quo, même si, ce faisant, nous faisons perdurer des situations insatisfaisantes. Pensez aux femmes battues qui refusent de quitter leurs maris, par exemple.

« Changer » est un mot qui fait peur, mais si on parle « d’évoluer » ?...

Face au fait de vouloir changer, à ses définitions et aux problèmes que cela pose, plusieurs réactions me viennent :

Premièrement, celle de laisser parler mon cœur :

« Vous avez raison, vous êtes un être humain merveilleux et vous n'avez pas besoin de changer, restez comme vous êtes, si vous êtes heureux »

Puis ma casquette de coach de vie prend le contrepied et me fait dire :

« Mais, à moins que vous pensiez honnêtement vivre votre plein potentiel, en refusant de vouloir changer, vous risquer de vivre une vie pleine de regrets. Etes-vous prêt à prendre ce risque ? »

Et mon esprit rationnel d’ajouter :

« Vous changez constamment de toute façon, ne serait-ce qu’au niveau cellulaire. Dans la mesure où le changement est inévitable, n'est-il donc pas préférable de le maîtriser autant que possible pour en faire plus de l’évolution que du changement ? »

Puis surgit la PNL qui s’insurge et nuance :

« Vous ne DEVEZ pas changer, mais peut-être le voulez-vous ? Il y a une énorme différence. »

Alors ma casquette de Coach de vie reprend du poil de la bête et dit :

« Vous n'avez pas à changer de « vous », mais vous pouvez vouloir changer certains de vos comportements et donc la qualité de votre vie, pensez-vous que cela vaille la peine d'explorer cette possibilité ? »

Enfin ma casquette de blogueur conclue en disant :

« Pourquoi ne demandes-tu pas à tes lecteurs super intelligents ce qu'ils en pensent ? »

Alors, qu’en pensez-vous ? Comment répondriez-vous à cette question ?

06 14 83 60 30
109 boulevard de Sébastopol
75002 Paris
98 avenue de la République
93300 Aubervilliers
N'hésitez pas à me contacter,
je vous répondrai très vite !
Contactez-moi
©2024 Philippe Maitre - Conception : Infomaster
phone-handsetmap-markermagnifiercross