Abreuvé, sur les réseaux sociaux, par de belles phrases profondes dont, certes, nous percevons la justesse, mais avons souvent des difficultés à voir en quoi elles s’adaptent à nos vies, le monde du développement personnel est trop souvent associé à celui des Bisounours (je sais, la photo du post est celle de Teletubbies, mais l’esprit est le même et je préfère leurs bouilles à celles des Bisounours).

A l’occasion de cette rentrée, où nous avons besoin de ressources adaptées pour nous permettre d’affronter une réalité pas toujours rose, je souhaitais réaffirmer avec force que Bisounours et monde du développement personnel n’ont rien à voir.

 

Le développement personnel : réagir efficacement, EN ACCORD AVEC SOI-MEME, dans les situations difficiles.

Lorsqu’un conflit, quel qu’il soit, se produit avec quelqu’un, nous éprouvons généralement une forme de ressentiment à l’égard de l’autre. Notre réaction s’inscrit alors souvent en opposition à cet autre et, finalement, au fond de nous, nous ressentons un malaise vis-à-vis de nous-même (même si nous en faisons porter la responsabilité à l’autre…).

Et plus ces situations se reproduisent, plus le malaise s’inscrit en nous, se grave insidieusement et profondément.

La conséquence peut être alors une mésestime de soi, que l’on reporte sur son entourage pour parvenir à la supporter. Elle se traduit par des affirmations que j’entends souvent en coaching de vie : « les gens sont malveillants ! », « la réalité est que tout le monde se fout de tout le monde et chacun ne pense qu’à soi ! », etc.

Les personnes qui sont dans ce trip sont toutes malheureuses (même si elles ne l’admettent pas toujours), perdent souvent espoir en leur avenir et, pour certaines, cela peut dégénérer en dépression.

Pour l’entourage, tant professionnel que personnel, on devient difficile à vivre, on perd en efficacité et c’est un cercle vicieux : les conflits dégénèrent et personne ne se sent bien.

Mais cette personne qui réagit avec mauvaise humeur, qui pense que l’on doit répondre à l’agressivité par de l’agressivité, qu’il faut être un requin pour survivre dans un monde de requins, est-ce vraiment vous ?

Etes-vous seulement conscient de qui vous êtes en profondeur ?

Certains penseront vraisemblablement que c’est une question à la c…, une question qui ne mène à rien de concret, une question qui ressemble à un générique d’introduction à un épisode des Bisounours.

En fait, c’est à peu près exactement le contraire.

Imaginez que vous ayez conscience de qui vous êtes vraiment.

Imaginez que, du coup, vous donniez un sens profond à votre vie dans toutes ses composantes : travail, relations affectives, relations sociales, activités personnelles, etc.

Imaginez que vous sachiez exactement où vous êtes et où vous voulez aller dans votre vie (cela ne fige rien, n’enlève aucune part à certaines incertitudes. Seuls la direction et l’esprit qui l’anime sont définis, car vous savez qu’ils vous correspondent et ne correspondent qu’à vous).

Le résultat serait que l’agressivité disparait pour faire place à esprit de concorde dans la fermeté.

Vous savez où vous voulez aller, donc il n’est pas question de vous détourner de votre route.

Toutefois, comme cette route ne concerne que vous, vous êtes prêt à vous accorder avec ceux qui en partagent l’esprit, à faire vos meilleurs efforts pour qu’un maximum de monde s’y associent, mais vous savez également respecter le fait que la route d’un autre puisse être différente de la vôtre, sans qu’il n’y ait matière à conflit.

La relation avec soi-même (et oui… elle existe…) devient sereine et joyeuse (même si on garde certains défauts) ; la relation aux autres devient harmonieuse et efficace. Bref, on est en mesure de vivre la meilleure version de soi-même, et les requins n’ont qu’à bien se tenir...

 

Comment se connaître suffisamment pour en arriver là ?

Au départ, l’important n’est pas, à mon sens, de définir votre caractère, votre profil psychologique, ou ce genre de choses. Elles interviendront, et il faudra en tenir compte ensuite, dans les modalités de mise en pratique de ce qui aura été déterminé préalablement.

Ce qu’il faut déterminer, c’est ce qui vous anime fondamentalement : les valeurs de vie que vous voulez incarner.

En y pensant vous trouvez que vos valeurs sont des valeurs de Bisounours incompatibles avec la réalité de la vie ?

Si c’est le cas, je pense que vous faites fausse route. Il n’y a pas de valeurs de vie de Bisounours, c’est la manière de les mettre en pratique seule qui peut s’apparenter aux Bisounours.

Donc, définissez vos valeurs de vie, quelles qu’elles soient (si vous faites la démarche seul(e), vous pouvez aller jusqu’à une dizaine de valeurs de vie), et mettez-les en pratique avec cohérence, exigence et opiniâtreté.

Pour y parvenir plus aisément, vous gagnerez du temps en vous faisant accompagner par un coach de vie expérimenté qui vous guidera dans cette démarche.

Je sais, vous direz que je prêche pour ma paroisse, mais vraiment, être accompagné dans une telle évolution évite de nombreux écueils, donc les doutes et remises en question qui se produisent souvent quand la démarche n’est pas structurée.

Le résultat ne sera pas que vous soyez devenu un Bisounours, au contraire, mais une force d’influence positive et rassembleuse, pour des résultats concrets dont vous n’imaginez pas encore l’ampleur.

Tentez le coup… c’est un investissement à très forte rentabilité, qui reste sous votre contrôle.

 

Un objectif fréquent que je rencontre avec les personnes que j’accompagne en coaching de vie, est la lutte contre la solitude et, son corolaire fréquent : trouver l’âme sœur.

Nous savons tous qu’aujourd’hui, pour faire des rencontres, la voie la plus aisée est celle des sites spécialisés : Meetic, DisonsDemain, AttractiveWorld, Tinder, etc.

Je ne suis pas un spécialiste de ce type de sites, mais je constate, grâce à toutes ces personnes qui me font confiance, que la plus extrême prudence doit être observée quand on évolue dans cet environnement.

Je vais vraisemblablement, pour beaucoup d’entre vous, paraître comme celui qui enfonce des portes ouvertes, mais l’expérience me montre que nombreuses sont les personnes qui ne disposent pas de tous les repères pour effectuer une démarche, en matière de rencontres, qui ait la moindre chance de leur apporter ce qu’ils ou elles en attendent.

 

Deux exemples :

J’accompagnais une femme qui avait une pratique assez régulière des sites de rencontre, avec un objectif de trouver l’âme sœur pour une relation durable avec toutes les valeurs que cela peut comporter : respect mutuel, harmonie, échange, etc. et, également, vie sexuelle épanouie.

Le sujet c’est que, dans les fait, elle se croyait obligée de faire passer ce dernier élément comme prioritaire avec les hommes qu’elle rencontrait. Elle pensait que, comme les hommes attendaient de ces rencontres une dimension sexuelle, elle devait accepter de satisfaire leur attente pour pouvoir développer, ensuite, une relation axée sur la découverte de l’autre et l’entente à long terme.

Le résultat est qu’elle se retrouvait toujours avec des hommes qui ne cherchaient, en fait, qu’une relation sexuelle passagère, malgré toutes les assurances verbales qu’ils pouvaient lui donner.

Finalement, cette femme perdait toute sa confiance en soi, s’aigrissait en se persuadant que « tous les hommes sont des salauds », tout cela débouchant sur le désespoir de se voir finir sa vie seule et donc sur un début de dépression.

 

A contrario (quoi que…), je me souviens de cette jeune femme, belle comme le jour intérieurement comme extérieurement, qui tentait désespérément de trouver un compagnon grâce aux rencontres initiées sur internet et qui débarque un jour chez moi, complètement perdue en me disant : « je ne comprends pas, j’ai rencontré un homme sur internet. Nous avons eu un premier rendez-vous qui s’est super bien passé, mais, une fois devant ma porte, je lui ai demandé s’il voulait prolonger la soirée chez moi et il m’a répondu que c’était trop tôt et qu’il préférait ne pas accepter ce soir-là. Est-ce que je suis moche à ce point-là ? C’est dommage, parce qu’il me plaisait bien… qu’est-ce que j’ai fait de mal pour qu’il refuse ? »

Comme, elle aussi, était dans une recherche de liaison à long terme, il m’a été aisé de lui dire qu’elle avait peut-être enfin rencontré la perle rare dans ce genre d’environnement, à savoir un homme qui a encore des repères cohérents pour développer une relation amoureuse.

Je l’ai donc coaché sur la manière dont une femme peut se comporter si elle souhaite construire une relation durable.

Elle m’a rappelé quelques mois après la série de séances de coaching (qui avaient, en fait, d’autres objectifs que celui-là) pour me dire qu’elle avait déménagé dans une autre région, que l’homme dont elle m’avait parlé était devenu son mari et qu’elle coulait des jours parfaitement heureux avec lui.

 

Tout ça pour dire quoi ?

Tout ça pour dire que, à mon avis, il y un ordre et une cohérence à respecter en fonction du sens que vous voulez donner à vos actions.

SI l’objectif de la rencontre que vous recherchez est le plaisir d’une relation éphémère débouchant sur la satisfaction des sens, il est parfaitement cohérent d’accepter la relation physique sans autres explorations de la personne que de valider le fait qu’elle vous plaise physiquement.

En revanche, n’attendez rien d’autre de cette relation : ni valorisation personnelle, ni relation de respect à long terme (sauf miracle, bien entendu), ni empathie particulière. C’est l’acte pour l’acte ; c’est vivre la dimension matérielle pour ce qu’elle peut apporter. Si vous en attendez davantage, vous allez, selon toute vraisemblance, vous planter.

Je me souviens d’un homme qui me disait que son plus grand plaisir était de mettre la main dans la culotte d’une fille… Il rencontrait beaucoup de filles et avait donc, j’imagine, beaucoup de plaisir. Sa réalité était qu’il finissait par ressentir que sa vie ne le menait nulle part : divorcé avec un fils qu’il voyait de temps en temps, seul malgré les nombreuses rencontres qu’il faisait, un petit boulot que la quarantaine confirmée rendait de plus en plus aléatoire. Bref, une vie dans laquelle profondeur et évolution n’étaient clairement pas à l’honneur.

Je ne juge pas la personne, je dis simplement que la vie a des cohérences et que nos choix s’inscrivent en leurs seins. Il faut bien s’assurer que nos choix s’inscrivent bien dans la cohérence qui nous correspond, celle qui aboutit à notre bonheur et, dans l’exemple que je viens de citer, ce n’était malheureusement pas le cas.

 

Si l’objectif de la rencontre est de trouver l’âme sœur pour une relation profonde à long terme, vous ne pouvez procéder de la même façon. La profondeur est à la fois plus exigeante et plus gratifiante (même si tout dépend de votre objectif, évidemment).

Si la personne que vous convoitez est belle, riche, intelligente et pleine d’humour, et bien… ça ne suffit toujours pas pour fonder une relation durablement profonde. C’est dommage… mais c’est comme ça dans la plupart des cas.

Vous pouvez contester cet avis purement personnel, mais il est le fruit d’un certain nombre d’années de fréquentation de personnes en souffrance dans leur relation amoureuse, et, à ce titre, s’il n’a aucunement la prétention d’être une vérité universelle, il a une certaine validité empirique.

Pour progresser harmonieusement dans une relation affective débutante, je vous suggère la démarche suivante :

1. Planifiez une rencontre dans un endroit neutre (au restaurant par exemple).

2. Commencez par oublier la dimension sexuelle pour quelques temps.

3. Orientez la discussion de manière à obtenir des indications sur les valeurs de vie de la personne en face de vous (si vous avez préalablement travaillé les vôtres, ce sera plus facile).

Laissez la personne prendre l’initiative de la discussion. Si elle ne vous parle que d’argent, ou de ses prouesses sexuelles avec ses précédent(e)s partenaires (j’ai rencontré ce cas par coaché interposé…), ou passe son temps à parler d’elle-même sans s’intéresser à votre vie… ou tout ça à la fois… passez votre chemin. Vous pourrez monter, descendre, faire la danse du ventre ou les pieds au mur, la profondeur que vous recherchez n’est pas accessible à cette personne.

Si, en revanche la personne se montre attentionnée, à l’écoute, vous valorise, montre une curiosité de son environnement dans une démarche bienveillante et ouverte, bref est dans l’unité, passez à l’étape suivante car vous venez de valider sa dimension spirituelle (consciente ou inconsciente, forte ou simplement embryonnaire).

4. Orientez maintenant la discussion sur le contenu de ses journées : son travail, ses loisirs, son environnement familial, etc.

Si elle (la personne) a des enfants et vous affirme que toute relation sentimentale passera, de toute façon, après l’intérêt de ses enfants, c’est mauvais signe…

Non pas qu’il soit condamnable que ses enfants soient importants pour elle, mais parce que cela indique une limite dans sa capacité à mettre en pratique, dans le futur, des solutions constructives permettant une harmonie collective dans un contexte forcément plus compliqué puisque ce ne sont pas vos enfants à vous.

Si la personne vous affirme qu’elle a un hobby prioritaire pendant ses week-end : golf, escalade ou n’importe quoi d’autre qui constitue son territoire personnel protégé, c’est également mauvais signe…

Vous comprenez ce que je veux dire ? Toute vision figée d’éléments de vie, affirmée comme telle sans discussion possible dénote une pauvreté intellectuelle, voire une paresse qui réserve de mauvaises surprises à la personne ouverte que vous êtes.

Si vous rencontrez ce genre de personnes, approfondissez quand même pour voir s’il y a une marge de progression en la matière. On peut toujours avoir de bonnes surprises…

 

Si, en revanche, elle inclue des possibilités d’évolutions en fonction de la personne qui partagera sa vie, si elle est prête à mettre en question ses éventuelles certitudes et habitudes, vous êtes en présence d’une personne riche qui pourrait vous correspondre.

Si, en plus, elle mène la discussion avec humour, c’est la cerise sur le gâteau.

Vous avez désormais partiellement validé sa dimension intellectuelle. Si celle-ci vous convient, rentrez sagement chez vous et passez à l’étape suivante.

 

5. Recommencez la démarche à partir de l’étape numéro 1 au cours d’une seconde rencontre, car une première rencontre ne peut validement vous apporter une connaissance suffisante de la personne.

N’oubliez pas de vous faire respecter. La personne peut vouloir avancer plus rapidement vers une relation physique, ce n’est pas pour autant que vous devez le faire si vous ne le sentez pas.

Ne vous mettez pas la pression à ce sujet. Plus l’autre sera capable d’attendre, plus ce sera un signe de fiabilité de sa part. Et, s’il (ou elle) n’est pas capable d’attendre, cela signifie qu’il ne vous juge pas digne de cet effort et que, en conséquence, vous pouvez retourner vers votre ordinateur pour trouver quelqu’un d’autre.

Ce n’est pas grave, il est nécessaire d’être sélectif, quelle que soit votre impatience à ne plus être seul(e) si vous voulez avoir une chance de vivre le bonheur auquel vous aspirez.

 

6. Répétez encore la démarche depuis l’étape 1 autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que vous sentiez une intimité saine et positive s’installer entre vous.

Vous pouvez imaginer plein de types de sorties différentes pour animer votre relation, mais vous ne pouvez faire la moindre concession sur le fait d’avoir des relations physiques tant que ces dernières ne s’imposent harmonieusement, amoureusement à vous.

 

Vous aurez compris le sens des choses : pour s’inscrire dans la profondeur, donc dans la durée, et ce quelle que soit la situation, une démarche doit aller de haut en bas : débuter par avoir un sens et les valeurs qui y sont associées (dimension spirituelle), être le fruit d’une réflexion cohérente, ouverte et constructive (dimension intellectuelle ou psycho-émotionnelle) et enfin seulement s’inscrire dans le concret, comme l’aboutissement naturel de tout processus d’évolution.

Dans une démarche de recherche de l’âme sœur pour une relation affective profonde, votre corps est celui d’une princesse (ou d’un prince) et la personne à qui vous en concèderez l’accès doit impérativement l’avoir mérité à vos yeux.

Effectuer le parcours inverse peut vous procurer des satisfactions : du plaisir, de la distraction, vous changer les idées, etc., et, si c’est ce que vous recherchez, pourquoi pas.

Sachez que la vie a des cohérences et que vouloir s’en abstraire risque fort de vous réserver de mauvaises expériences.

Alors, je suis probablement vieux-jeu, ou j’enfonce des portes ouvertes, mais je reçois tellement de personnes, en coaching de vie, qui sont confrontées à ce type de problème qu’il ne me semblait pas inutile d'écrire ce post.

Êtes-vous fatigué de votre emploi ? Est-il devenu terne et ennuyeux ? Détestez-vous les tâches et les responsabilités qu’il comprend ? L’excitation a-t-elle disparu ? Ce sont quelques-uns des sentiments les plus courants qui amènent les clients en coaching de vie à envisager de changer de travail.

Toutefois, avant de le faire, prenez le temps de lire cet article. À la fin, vous aurez peut-être une idée de la façon dont vous pouvez de faire évoluer votre travail pour le meilleur, sans avoir à changer d’emploi.

 

Votre attitude détermine votre altitude

D'accord, c'est un vieux cliché, mais c'est absolument vrai. Si votre travail est devenu terne, ennuyeux ou désagréable, le problème réside peut-être dans votre attitude plutôt que dans le travail lui-même. Il suffit souvent d'examiner de près votre approche et votre attitude pour trouver les moyens d’améliorer notoirement la situation. Vous n'êtes pas obligé de changer de travail.

Voici un exemple classique qui illustre bien ce concept :

Trois ouvriers travaillent sur un bâtiment quand un jeune homme passe et demande ce qu'ils font. Le premier ouvrier répond qu'il pose des briques. Le deuxième travailleur répond qu'il fabrique un mur. Le troisième ouvrier répond qu'il construit une cathédrale qui apportera de la joie à des milliers de personnes pendant de nombreuses années.

Les trois décrivent la même vérité concrète, mais vous voyez quelle différence peut faire une petite chose appelée attitude ?

 

Dix conseils pour améliorer votre attitude et changer votre travail sans changer de travail

Vous pouvez changer votre attitude et votre approche de nombreuses façons. S’il est impossible de les énumérer toutes ici, je vous propose, toutefois, dix idées de coaching de vie que beaucoup de gens ont travaillées avec profit.

 

1 - Trouvez plus de valeur ou de sens dans votre travail

Chaque travail a une signification ou une valeur, sinon il n’existerait pas. Par exemple, vous passerez peut-être votre journée à produire des logiciels, mais ceux-ci sont utilisés dans les moteurs d’avions. Votre travail a du sens car il aide les gens à voyager en toute sécurité.

 

2 - Élargissez votre vision du travail

Ne considérez pas votre travail comme une simple liste de tâches et de responsabilités. Au lieu de cela, regardez comment votre travail s’intègre dans votre environnement. Comment ce que vous faites affecte-t-il le succès de l'organisation dans laquelle vous vous trouvez, même si ce n'est que de manière infime.

 

3 - Mettez-vous au défi de faire plus

Ajoutez du piquant aux choses en vous mettant au défi de faire plus : écrivez davantage de mots de remerciement aux clients, passez plus d'appels commerciaux, créez plus de produits sur une durée déterminée, améliorez la qualité de chaque service fourni, etc.

 

4 - Faites une différence

Trouvez un moyen de faire une différence dans votre travail. Peut-être pouvez-vous choisir de vous concentrer sur l'encadrement de jeunes collaborateurs pour leur cheminement de carrière, ou peut-être pouvez-vous organiser un concours dans lequel les employés versent un centime pour chaque article produit en une semaine, le produit de cette collecte étant reversé à une association caritative ou à but non lucratif.

 

5 - Développez votre apprentissage et vos compétences

N'importe quel travail peut devenir ennuyeux si vous continuez à l'exécuter avec des compétences et des techniques immuables. Mettez à jour vos compétences grâce à une formation continue ou explorez les apports potentiels des nouvelles technologies qui peuvent affecter votre travail.

 

6 – Travaillez la fierté de l'excellence personnelle

Ne comptez pas sur quelqu'un d'autre pour vous fournir le soutien positif et la reconnaissance dont vous avez besoin. Soyez fier de vous et atteignez le plus haut niveau d’excellence par fierté et conscience personnelles.

 

7 - Améliorez l'environnement de travail pour tous

Parfois, le meilleur moyen d’améliorer votre environnement de travail est de trouver des moyens de l’améliorer pour tous. Apportez un petit bouquet de fleurs pour agrémenter un lieu de communauté (accueil, machine à café, etc.) ou ramassez les déchets sur le trottoir lorsque vous entrez dans le bâtiment.

 

8 - Faites chaque jour une chose positive pour quelqu'un d'autre

Réapprovisionnez le papier de la photocopieuse pour que votre assistante n’ait pas à le faire, ou apportez à un collègue un article sur un sujet qui l’intéresse. Même un smiley anonyme dessiné sur le « paper-board » dans le bureau d’une personne peut avoir un impact important.

 

9 - Faites du bénévolat et partagez vos compétences avec quelqu'un d'autre

Aussi ennuyé que vous puissiez être dans votre travail, il y a d'autres personnes qui aimeraient apprendre les compétences dont vous disposez. Faites du bénévolat dans une association, à l'école ou dans un autre organisme quelconque afin de pouvoir partager votre expertise avec quelqu'un d'autre.

 

10 - Trouvez la valeur ajoutée dans votre travail

Certains emplois, de par leur nature même, semblent avoir peu de valeur ajoutée pour les autres. Vous êtes peut-être peintre dans un complexe industriel où il semble que vous ne faites que peindre les mêmes tuyaux encore et encore. La valeur ajoutée dans votre travail est que la tuyauterie ne se corrode pas et ne se dégrade pas car elle est recouverte d'une solide couche de peinture, ce qui contribue à son bon fonctionnement.

 

 

Vous avez, bien entendu, le droit de vouloir changer de travail. Mais, avant de vous lancer dans une recherche qui comporte son lot d’incertitudes, il est généralement bon d’identifier les causes profondes de votre volonté de changement.

Sans une telle démarche, il est vraisemblable que vous soyez confronté aux mêmes problèmes dans votre nouvel emploi. Changer de lieu, d’environnement, ne résout que rarement les problèmes de fond. Changer de vision, d’altitude, en revanche, vous fait avancer et faire des choix de vraie évolution, tant personnelle que professionnelle.

 

L’une des erreurs de raisonnement les plus répandues chez les personnes que j’accompagne en coaching de vie est la confusion entre une réalité supposée « universelle » et leur réalité personnelle. Il est, en effet, difficile de comprendre que vivre votre réalité personnelle est la seule possibilité qui vous est offert.

Cette erreur les pousse à vivre leur réalité personnelle en fonction de critères supposés s’appliquer à une réalité générale.

C’est un peu comme si elles se situaient dans un environnement de physique quantique mais voulaient y appliquer les principes de la relativité. Ça ne fonctionne pas !

Il est vraisemblable que, si Einstein lui-même n’est pas parvenu à réconcilier les deux théories, il y a peu de probabilité que la majorité d’entre nous n’y parvienne.

Nous nous laissons hypnotiser par la séduisante logique de grands raisonnements généraux pour en déduire des comportements particuliers.

En découle une non implication dans les situations personnelles qui nous sont destinées.

Par exemple, un ancien ministre, décédé à ce jour, a laissé une phrase héritage, reprise par beaucoup, qui est autant théoriquement « vraie » que déconnectée de toute réalité. Il disait, en parlant de la France : « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».

Au nom de cette affirmation de nombreuses personnes justifient une attitude xénophobe, un défaut d’ouverture, de générosité, de curiosité et que sais-je encore.

Les réalités sont différentes : d’une part, au niveau d’une « réalité générale » nous ne sommes susceptibles d’accueillir qu’une infime partie de la misère du monde, à peine l’écume de celle-ci. La misère est présente partout dans le monde, sur tous les continents et peu de ceux qui la vivent n’ont ni les moyens, ni l’envie, ni même l’idée de venir frapper à notre porte. Ce n’est donc tout simplement pas une éventualité envisageable ; d’autre part, en termes de « réalité personnelle », il est évident que jamais personne ne sera confronté au fait de devoir accueillir toute la misère du monde. Ai-je besoin d’en faire la démonstration ?

Voilà donc une affirmation absconse qui sert à de nombreuses personnes, au quotidien, pour s’abstraire de leur réalité personnelle et se servir d’une excuse aberrante pour nourrir peurs et intolérance.

Le résultat est souvent que nous ne considérons plus de notre responsabilité d’apporter notre assistance à ceux qui en ont besoin à notre porte.

Je pourrais citer une multitude d’exemples du même tenant : le reporter animalier qui laisse mourir un animal devant sa caméra alors qu’il pourrait le sauver, simplement au nom du principe de non intervention dans les mécanismes de la nature ; le fait de se comporter en requin dans le business au nom de supposées normes pratiquées dans cet environnement, etc.

Contrairement aux apparences, je ne cherche pas à me battre contre des moulins à vent, mais à insister sur le fait que, si vous n’êtes pas constamment en éveil sur VOTRE réalité personnelle, vous ne serez pas en mesure d’avoir un réel impact sur elle.

Le succès dans votre profession, l’épanouissement de votre relation amoureuse, l’harmonie de vos relations sociales, tous vos contacts avec votre environnement dépendent de vous et sont des éléments de VOTRE réalité personnelle.

Il n’est donc pas raisonnable de vouloir vous diriger en utilisant des raisonnements généraux impliquant tellement de paramètres différents et d’une telle complexité que, finalement, ils n’ont plus aucun rapport avec ce que vous vivez au quotidien.

Si vous voulez avoir une vie qui corresponde à votre idéal, soyez-en responsable !

Vous me direz : « c’est bien beau tout ça, mais comment faire ? Par quoi commencer ? »

Peut-être pourrait-on commencer, pour avoir une vie qui corresponde à son idéal, par définir cet idéal.

Si votre idéal est d’être riche, célèbre, d’être et d’avoir un ou une partenaire d’une beauté ahurissante, j’ai peur qu’il ne vous faille commencer par quelques séances de coaching de vie…

Non pas que cet idéal ne soit pas réaliste pour vous, ou que ce soit un mauvais idéal, mais parce que ce genre d’aboutissement se construit à travers une cohérence personnelle dont il faut avoir conscience. Une conscience qui vous permet de créer des étapes intermédiaires.

Quel sens donnez-vous à votre idéal qui soit en résonance profonde avec qui vous êtes ?

Quelles valeurs de vie vous caractérisent pour donner corps à cet idéal ?

En définitive, l’atteinte de cet idéal sera-t-elle de nature à vous rendre heureux ou n’est-ce qu’un fantasme, une chimère qui reflète plus les diktats d’une civilisation que vos besoins personnels ?

Ce n’est pas tant l’atteinte de votre idéal qui vous rendra heureux dans votre vie que la manière dont vous l’aurez atteint. Et cette manière vous est spécifique.

Quel que soit l’idéal que vous poursuiviez, sa réalisation ne peut passer que par une voie personnelle.

En « copiant » vous pourrez peut-être atteindre votre idéal, mais pas le bonheur que vous en attendez.

Abandonnez l’universel pour commencer par réussir le personnel. Faites mieux connaissance avec vous-même et avec la vie dont vous rêvez.

Accordez-vous à vous-même un peu plus d’importance que vous n’en accordez à ce que vous supposez être des règles générales.

L’intérêt principal du coaching de vie, c’est justement ça : vous permettre de construire votre vie autour de ce que vous êtes vraiment, donner un sens plein et intense à votre vie.

Vous en avez besoin pour être heureux et l’univers en a besoin aussi.

Vos parents vous ont probablement dit, que si vous échouiez au début, il fallait que vous essayez encore et encore jusqu’à ce que vous réussissiez. Même dans le cas contraire, vous comprenez probablement très bien l’idée de base : ne pas abandonner lorsque vous rencontrez un obstacle.

Mettre ce concept en pratique est, toutefois, beaucoup plus difficile que de simplement en énoncer le principe. La clé du succès réside dans quelque chose appelé la persistance flexible.

 

Persistance, pas obstination

Pour certaines personnes, la différence entre persistance et obstination n'est pas évidente en soi. Elles pensent que, face à un défi ou à un obstacle, tout ce dont elles ont besoin est de continuer à se battre contre le « mur » qui se trouve devant elles et qu’elles finiront par abattre.

La réalité est cependant quelque peu différente : l'entêtement pousse à faire la même chose encore et encore, et à en attendre des résultats différents ou meilleurs. La persistance, en revanche, est tout autre chose.

La vraie persistance est flexible : lorsque vous faites face à un obstacle persistant, vous ne vous cognez pas la tête contre le mur, encore et encore. Vous réfléchissez plutôt à ce que vous faites. Vous essayez différentes choses pour voir ce qui fonctionnera.

Si une approche ne fonctionne pas, essayez-en une autre et si celle-ci ne fonctionne pas, essayez-en encore une autre, et ce jusqu'à ce que vous trouviez la bonne. Avec ce type d'ouverture d'esprit et une approche flexible, vous finirez par trouver une stratégie qui fonctionne.

C’est simple : lorsque vous vous heurtez à un mur, ne perdez pas de temps à essayer de le défoncer. Faites le tour, passez par-dessus ou par-dessous, peu importe, faites ce qu'il faut pour arriver de l'autre côté.

 

Abordez le problème avec ouverture et flexibilité

Un bon point de départ est d’établir une liste. Faites la liste de toutes les choses que vous pouvez essayer, peu importe leur importance ou leur caractère improbable. Laissez libre cours à votre imagination et réfléchissez en étant créatif.

Tout au long de ce processus, faites attention aux croyances limitantes qui pourraient vous retenir. Ce sont les « règles » qui existent dans votre esprit, mais la plupart du temps, elles n’existent que dans votre esprit. Ce sont des modes de pensées qui vous ont été enseignées ou que vous avez choisies par vous-même à un moment donné, mais qui ne sont pas nécessairement vraies.

Regardez votre liste et choisissez la première chose qui, selon vous, ne fonctionnera absolument pas. Maintenant, demandez-vous pourquoi vous pensez cela. Pourquoi cela ne marcherait pas ? La réponse que vous proposez est-elle basée sur des faits ? Est-elle basée sur quelque chose que quelqu'un d'autre vous a dit mais que vous n'avez pas expérimenté directement ? Est-elle basée sur une supposition, une spéculation ?

Un bon moyen de formuler les meilleures réponses à ces questions est d’essayer de penser à toutes les raisons pour lesquelles cela ne fonctionnerait pas et, pour chaque raison, de réfléchir à un ou plusieurs moyens de faire en sorte qu’elle fonctionne.

Parcourez le reste de votre liste de la même manière, en prenant note de vos pensées et de vos idées de solution sur chacune d’elles.

 

Tout est une question d’options et de choix

Même si quelque chose ressemble à une « certitude », pour laquelle vous n’avez aucun doute sur la méthode ou le résultat, repensez-la. Quelles autres options ou choix pourraient exister que vous n'ayez pas encore envisagé ?

Vous n’en avez peut-être pas conscience immédiatement, mais ces options alternatives existent si vous vous donnez la peine d’y réfléchir. Recueillez des informations supplémentaires, parlez à d'autres personnes qui ont affronté le même problème et soyez assez humble pour reconnaître que vous ne savez peut-être pas tout ce qu'il y a à savoir.

Voici une autre façon de considérer la situation : vous avez probablement déjà entendu la phrase « sortir des sentiers battus », mais avez-vous déjà vraiment envisagé la nature du sentier ? À quoi ressemble-t-il ? Où commence-t-il et où finit-il ? Faites maintenant un autre saut en matière de flexibilité et cherchez résolument en dehors de la zone que vous aviez définie au départ. Quelles options et choix nouveaux intéressants discernez-vous maintenant ?

 

Tordez le bras aux règles mais respectez vos valeurs de vie

Un concept important à garder à l’esprit est la différence entre les « règles » et vos valeurs de vie. La plupart du temps, il est acceptable de contourner les règles et de contester vos croyances limitantes, mais vous ne devez jamais violer vos valeurs. Rappelez-vous que cela ne vaut pas la peine de vous perdre vous-même ou votre intégrité dans la poursuite d’un but ou d’un objectif quel qu’il soit.

Parfois, cependant, il convient de réévaluer l’objectif que vous essayez d’atteindre. Les circonstances ont-elles changé et, le cas échéant, l'objectif devrait-il également être modifié ? Cela vaut-il encore le temps et les efforts nécessaires pour atteindre l’objectif tel qu’il existe actuellement ? Y a-t-il autre chose, quelque chose de plus important que vous devriez faire à la place ?

Ce sont toutes ces questions qui sont importantes à vous poser, mais il est également important d’être honnête avec vous-même.

Assurez-vous que vous changez l'objectif (ou ne le changez pas d'ailleurs) pour les bonnes raisons. Ne vous mentez jamais et ne tentez pas de vous faire croire en quelque chose ou faire quelque chose que vous savez ne pas être la bonne.

Dans cette pratique, savoir qui vous êtes fondamentalement, quelles sont vos valeurs de vie et comment vous en servir est capital. Cela vous procure les repères pour imaginer à la fois des solutions novatrices et les limites à ne pas franchir ; cela vous renforce et vous protège dans la pertinence des solutions mises en place et leurs conséquences.

 

 

Admettez-le : vous vous sentez coincé dans votre vie.

Vos amis et collègues progressent dans leurs activités, leurs relations affectives et leur vie professionnelle. Quant à vous, vous avez des sueurs froides en vous demandant ce qu’il va advenir de votre vie.

Vous avez des rêves mais vous ne savez pas comment les réaliser. Vous avez essayé tant de choses, mais cela n’a pas fonctionné. La vie n'est vraiment pas facile.

Alors que vous épongez la sueur de votre front, une autre pensée surgit et vous fait froid dans le dos.

« Ma vie aura-t-elle un sens ? »

Dans un monde en proie à des problèmes de récession mondiale, comment pouvez-vous espérer avoir une vie professionnelle épanouie ? Peut-être que les choses iraient mieux si vous étiez né à une autre époque...

Comment mener une bataille pour survivre contre le monde entier ?

Est-ce tout ce qu'il y a dans la vie ?

Peut-être Dieu a-t-il une liste restrictive de personnes auxquelles il accorde la chance et que vous n’en faites pas partie.

 

Notre plus grand piège mental

Un jeune éléphant de cirque était enchaîné à un poteau. Malgré toutes ses tentatives pour se libérer, les chaînes ne cassaient pas.

Au fil des années, devenu adulte, il est resté captif des mêmes chaînes. Pourtant, compte tenu de sa puissance, les chaînes n’auraient jamais pu lui résister.

Mais il a cessé d'essayer.

Son esprit supposait que la chaîne était toujours plus forte que lui, alors qu’il lui aurait suffi d'un seul coup pour se libérer. Mais à moins qu'il n’eut été prêt à remettre en cause son hypothèse de base, il n’en était pas capable.

Notre esprit fait des suppositions pour combler des lacunes d'informations. Il fait des suppositions sur des informations inconnues pour tirer des conclusions trop souvent erronées.

Nos suppositions peuvent être fausses, de même que nos prédictions. Et lorsque les hypothèses concernent notre accomplissement dans la vie, il est essentiel de s’assurer à 1 000% que ce ne sont pas de fausses hypothèses.

« Les hypothèses sont les lentilles à travers lesquelles nous voyons le monde. »

Voici une liste d’hypothèses erronées basées sur la logique de l'éléphant.

 

1) La vie est toujours injuste envers moi

Paul, trois ans, se dispute avec son père. Son ami de quartier, Jacques, vient de recevoir un jeu vidéo. Paul estime que c’est injuste et demande à son père de lui acheter le même jouet.

Le père de Paul est intelligent. Il sait que son fils a plus intérêt à jouer dans le parc que de se planter devant un écran de jeux vidéo pendant des heures.

Nous nous comportons souvent comme Paul. Nous pensons que d’autres sont privilégiés et profitent des bonnes choses pendant que nous luttons. Mais sous cette pensée commune se cache une idée fausse.

La raison pour laquelle Paul n’a pas eu de jeu vidéo est que son père avait de meilleures idées pour lui. Toutefois, Paul ne le comprendra pas, à moins de changer sa façon de penser. S'il pense du point de vue de son désir limité, il continuera à se sentir victime d’une injustice.

Lorsque vous estimez que la vie est injuste, vous vous limitez. Tout ce qui compte alors pour vous, c'est d'avoir ce que quelqu'un d'autre a.

Mais si vous parvenez simplement à prendre du recul et à réaliser que la vie est une image immense et que votre point de vue n’est qu’une petite partie de cette image, vous rendrez possible une multitude d’autres possibilités.

Il n'est pas forcément nécessaire d'avoir les mêmes choses et expériences que les autres.

Une autre façon d’envisager les choses est de prendre conscience de ce que vous avez et que d'autres n'ont pas la chance d'avoir.

Si le monde comptait 100 personnes, seulement 22 auraient des ordinateurs.

Vous êtes l’une d’elles.

Lorsque vous pensez que la vie est injuste avec vous, rassurez-vous : la vie est « injuste » avec tous ceux qui perdent le contact avec leur réalité personnelle.

 

2) La vie est trop dure pour moi

Dans le film « Endiablé », le héros, champion de l’échec, tombe amoureux d’une fille extraordinaire.

Le diable apparaît et promet de l'aider en lui offrant sept vœux, en échange de son âme. Le héros est heureux. En utilisant les vœux, il pense pouvoir avoir l’avenir qu’il souhaite et qu’il mérite.

Pourtant, chaque souhait se transforme en catastrophe.

Lorsqu'il souhaite être riche, puissant et marié à sa collègue de travail dont il est amoureux depuis longtemps, il devient un baron de la drogue dont la femme le trompe.

Souhaiter ne fonctionne pas. Nous pensons qu'avoir tout immédiatement, comme par magie, nous rendra heureux pour toujours.

Mais ce n’est pas tant le succès qui compte, que la personne que vous devenez dans le processus qui vous y mène. Les challenges sont importants dans la vie.

La vie est perçue comme dure du fait de deux éléments :

Les challenges

Nos luttes sont conçues pour nous aider à devenir une meilleure version de nous-mêmes. Elles nous incitent à sortir de notre zone de confort pour atteindre nos objectifs.

Jouer à Mario Bros. ne serait pas amusant s'il n'avait pas à sauter et à écraser tous ces adversaires pour sauver la princesse.

Sans défi, Mario aurait simplement à courir de gauche à droite et la princesse serait sauvée.

De plus, dans la mesure où l’on sait que la vie ne nous soumet pas à des épreuves supérieures à nos capacités de les surmonter, rencontrer de dures épreuves signifie que la vie nous considère suffisamment fort pour les surmonter. Les épreuves sont donc les compliments que nous adresse la vie.

Les mauvais choix

« Mon travail ne me laisse pas de temps pour ma famille. Je fais continuellement des heures supplémentaires et je ne peux pas prendre de vacances quand j’en ai besoin. La vie est vraiment dure ».

Devinez qui a accepté d'ignorer la valeur Liberté et de se transformer en esclave en signant un contrat pour vendre la majeure partie de son temps ?

Vous avez donné votre temps, votre liberté de choix en échange d’un salaire à la fin du mois. Est-ce vraiment une surprise de ne pas être satisfait de ce que vous obtenez ? (ce choix n’est évidemment mauvais que si le salaire est la seule contrepartie positive à votre travail et que votre activité professionnelle ne vous épanouit pas, car, dans le cas contraire, vous ne vous faites pas ce type de réflexions…)

Pauvre de vous. Vous n’avez même pas pu bénéficier de sept souhaits en échange de votre âme.

Ce n’est pas le seul exemple d’un mauvais choix, mais il décrit assez bien la situation.

Les mauvais choix rendent la vie inutilement difficile.

Tout avoir immédiatement n’est pas l’objectif. Vouloir devenir une personne meilleure est ce qui importe vraiment.

 

3) Je ne peux pas faire confiance en l'avenir

Ne pas savoir comment va se dérouler la vie peut être un sujet d’angoisse. Il n'y a aucun moyen de savoir ce qui va arriver. Des tragédies comme des maladies graves, la mort par accident, des échecs de carrière, etc. peuvent vous faire penser que vous ne pouvez vous appuyer sur rien dans la vie.

Ce n’est pas tout à fait exact.

Certes, vous ne pouvez pas tout prédire dans la vie. Certes, vous n’exercez aucun contrôle absolu sur les événements de la vie.

Mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez avoir confiance en la vie. Il existe des moyens de construire une base solide pour votre vie.

La vie est étonnamment cohérente sous ses airs aléatoires.

La question est donc de savoir à quoi vous pouvez vous fier. Quelles devraient être vos fondations de vie ?

Les valeurs de vie.

Les valeurs de vie sont les connexions qui nous relient à la vie. Elles peuvent servir de base à tout ce que nous faisons dans la vie, et c’est la seule chose dont nous ayons le plein contrôle.

Vous voulez être riche, avoir du temps libre et faire ce que vous aimez ? Vos valeurs pourront être l'abondance, la liberté et la créativité.

Tout ne va pas dans la vie comme vous le souhaitez. Mais si vous animez consciemment vos actions par vos valeurs de vie, vous atteindrez vos objectifs à long terme.

La vie est pleine d'événements aléatoires menant à ce que vous choisissez de créer. La définition, l’organisation et la pratique de vos valeurs de vie est une démarche essentielle sur laquelle vous pouvez être accompagné. Cela changera clairement votre vie.

 

4) La vie est trop compliquée

La vie semble compliquée en raison de ses apparences aléatoires. Lorsque vous vous trouvez devant autant de résultats possibles différents, vous supposez que la vie est complexe. Mais là encore, l’hypothèse de départ cache une vérité sous-jacente.

La vie n'est pas complexe. C'est un ensemble de possibilités inconnues.

Ce sont deux choses différentes.

Un joueur débutant peut trouver le jeu d’échecs complexe. Il y a tellement de règles à retenir que définir une stratégie semble difficile. Quand quelque chose est complexe, c’est difficile à utiliser.

Un joueur de poker professionnel accepte qu'il ne sache pas quelles cartes lui sont distribuées. Face à l’inconnu, nous apprenons à nous attendre à un large éventail de résultats possibles.

Quelle que soit la puissance supérieure qui a construit cet univers, peut-être que notre cerveau humain n'est simplement pas assez intelligent pour en concevoir la globalité. Mais le fait que nous ne sachions pas tout sur la vie et l’univers n’implique pas que la vie soit complexe.

Cela signifie que nous devons nous préparer à un large éventail de résultats possibles, tout comme le joueur de poker qui essaie de faire de son mieux avec les cartes qui lui sont distribuées.

Mais est-ce que cela importe que nous pensions que la vie est complexe ou pleine d’inconnu ?

En fait, oui, car croire que la vie est complexe est une pensée auto-limitante. Vous vous attendez à des ennuis et des difficultés partout où vous allez.

Alors que croire que la vie est un ensemble de possibilités inconnues vous ouvre à de nombreux choix qui mènent à ce que vous voulez. Ce n’est pas une pensée limitante.

Soyez ouvert à l'incertitude de la vie.

Afin de tirer parti de l’incertitude, vous devez définir les valeurs de vie majeures pour vous. Elles vous aident à faire des choix personnels pertinent, à choisir parmi différentes options selon des critères qui vous correspondent.

Ça n’est pas compliqué. C’est juste inconnu pour le moment. Mais, si vous le voulez, ce n’est que provisoire.

 

5) C'est la pire période pour vivre

Et si je vous disais que nous vivons à l'époque la plus pacifique et la plus civilisée de l'histoire humaine ?

Prenez un moment et laissez-vous convaincre.

Je peux presque vous entendre objecter avec de solides contre-arguments : qu'en est-il des armes nucléaires, de la cruauté envers les animaux, de la discrimination raciale, du réchauffement climatique, du terrorisme et d'innombrables autres problèmes ? Je dois sûrement me tromper.

Eh bien, je ne le pense pas. Et voici pourquoi.

Vous savez que nos livres d'histoire sont remplis de récits d’atrocités, d'exécutions publiques, de meurtres pour l'honneur, de batailles qui n’ont aucun sens, etc.

Si le bon gars perd la bataille contre le méchant, que va-t-il être écrit dans les livres d'histoire ?

« C'était un grand homme, mais je l'ai tué pour avoir sa femme. Je ne suis pas une bonne personne » ?

Évidemment pas. Les gagnants écrivent l'histoire pour qu’on pense du bien d’eux et non pour valoriser les personnes qu'ils ont massacrées.

Vous ne pouvez donc pas trop vous fier aux données historiques, car cela dépend en grande partie de l'auteur des récits.

Les rois du passé se sont battus pour des conquêtes et des richesses illusoires, tuant d'innombrables personnes.

Parce que nous ne sommes témoins « directs » que des problèmes mondiaux actuels, nous pensons que ce sont les moments les plus troublés de notre histoire.

Mais nous vivons à une époque où les problèmes sociaux sont réglés principalement par des débats politiques et non par des armées sur le champ de bataille.

Nous traversons les déserts en prenant l’avion et non à pied. J'écris cet article et vous pourriez le lire de l'autre bout du monde.

Vous pensez toujours que ces temps sont les pires ?

Certes, nous avons encore des problèmes à résoudre. Il n'y a jamais eu de moment parfait. Mais les temps actuels sont les meilleurs que l’histoire humaine ait connu.

Pour chaque raison de se sentir malchanceux, il y en a mille de se sentir chanceux.

 

6) Je suis un être isolé, déconnecté du monde

Avez-vous déjà pensé à la vie comme une bataille dans laquelle c’est vous contre le monde entier ?

Eh bien, détrompez-vous, parce que ce que ce qui suit pourrait vous étonner.

Tout, dans ce monde, est connecté à vous.

Si vous avez étudié les sciences à l’école, vous devez déjà avoir une idée de base de la façon dont toutes les choses sont composées : des mêmes molécules.

Pour les personnes qui n’ont pas étudié les sciences, voici une présentation simplifiée à l’extrême.

Toute la matière (tout ce que vous voyez autour de vous) est composée des mêmes blocs de construction de base. Si vous décomposez les pierres, l'eau, votre peau ou tout autre matériau en parties de plus en plus petites, celles-ci finissent par se composer des mêmes éléments de base.

La matière peut être de différents types (eau, oxygène, or, etc.) et états (solide, liquide et gazeux), mais toutes choses sont identiques. Vous n'êtes pas différent des étoiles dans le ciel. Ultimement, tout n’est qu’énergie.

En fait, l'univers entier est une danse bi-directionnelle de matière et d'énergie. L'énergie se condensant en matière et la matière reconvertie en énergie.

Cela peut sembler scientifique et geek (ou simplement débile…), mais c’est aussi une porte ouverte sur une réalité qui n’est pas évidente dans notre vie quotidienne. Cela implique que, puisque tout est constitué des mêmes éléments de base, nous sommes tous connectés les uns aux autres.

Comme une goutte d’eau dans l'océan n’est, en fait, pas une goutte d’eau, mais l’océan lui-même.

Qu'est-ce que cela signifie ?

Cela signifie que vous pouvez cesser de penser à vous-même en tant qu'individu ayant peu de relations, de liens avec votre environnement, et luttant pour survivre dans un monde étranger. Vous n'avez plus à vous battre contre votre environnement pour réussir votre vie, mais simplement à en tirer parti.

Toute chose est en vous. Accepter cette unité apporte un profond respect pour la vie et vous permet de l’utiliser efficacement pour votre bonheur et celui de tous.

Vous pouvez maintenant comprendre pourquoi aider d’autres personnes vous fait vous sentir si bien. Parce qu'en aidant les autres, vous vous aidez vous-même. L’égoïsme intelligent, c’est l’altruisme.

Vous êtes le tout, pour peu que vous l’acceptiez.

Vous êtes l'univers et l'univers c'est vous.

Tenez-vous tête haute.

 

 

Oui. Se sentir coincé dans la vie, c'est nul.

Les idées fausses vous ont retenu jusqu'à présent. Mais plus maintenant.

Alors engagez-vous.

Engagez-vous à abandonner ces idées limitantes.

Engagez-vous à accepter consciemment vos rêves et à relever les défis avec une nouvelle conscience.

Engagez-vous à briser les chaînes qui vous retiennent prisonnier depuis longtemps.

Maintenant vous êtes libre.

La vie n'est plus un camp de la mort, c’est une profusion de trésors cachés. Elle promet une richesse phénoménale aux plus courageux qui sont prêts à se débarrasser de leurs peurs et à pénétrer dans l'inconnu.

Imaginez que votre nom figure sur la liste des chanceux. En fait, tout le monde y est inscrit.

Comme un marin aguerri, éloignez votre navire du port. Vous savez que la mer ne vous fera pas de cadeau. Vous devrez probablement combattre les pires tempêtes imaginables. Mais vous êtes prêt. Et toutes les difficultés déboucheront sur l'aventure et le bonheur que vous recherchez.

En fin de compte, tout cela en aura valu la peine.

 

 

 

Tout le monde n’est pas coachable, pas capable d’avoir accès au coaching de vie. Si vous ne croyez pas que vous pouvez apprendre et grandir par le coaching de vie, vous perdez votre temps et votre argent.

 

Il est, certes, important de choisir le bon coach lorsque vous songez au coaching de vie, mais il est tout aussi important de déterminer si vous êtes vraiment coachable. Sinon, vous allez seulement gaspiller des ressources pour rien. Vous devez croire que le processus peut vous aider et vous devez être prêt à lui consacrer du temps et des efforts.

 

Vous devez être capable d'apprendre à regarder en vous et à être honnête avec vous-même et votre coach. N’essayez pas de « bypasser » le coach et de vous coacher vous-même. Ça ne marchera pas.

 

Vous avez évidemment ressenti le besoin d’avoir recours à un coach à un moment donné pour une raison quelconque. Laissez-le faire ce pour quoi vous le consultez. Il a l'expérience, le point de vue extérieur et les outils pour vous aider et c'est pour ces raisons que vous le voyez. Travaillez avec le coach plutôt que contre lui et le coaching peut changer votre vie durablement.

 

Il est certain que, lorsque vous rencontrez un coach de vie pour la première fois, vous devez vous sentir bien en sa compagnie, en confiance, et que, si ça n’est pas le cas, il vaut mieux en chercher un autre. Un coach, si bon soit-il, n’est pas universel et sa personnalité, comme sa façon de travailler peut ne pas vous convenir. C’est évident.

 

Mais, au-delà de ça, il est important, lorsque l’on veut avoir recours à un coach de vie, de comprendre que l’on rencontre une personne qui a un savoir-faire que l’on ne maîtrise pas soi-même. Vouloir « évaluer » le coach et être, en fait, spectateur du premier entretien que l’on a avec lui ne mène généralement à rien.

 

Je dis cela car je rencontre certaines personnes, dont la « typologie » fréquente est celle de cadre de grands groupes, qui viennent dans un état d’esprit correspondant davantage à l’évaluation d’une prestation de fournisseur dans une relation marchande dominant/dominé (où c’est le visiteur qui se considère comme dominant), que dans celui d’une démarche personnelle de besoin d’évolution par rapport aux problèmes qu’elles rencontrent.

 

Il n’y a pas d’investissement personnel dans la rencontre avec le coach de vie. C’est un peu comme si elles voulaient une prestation purement technique dont elles pourraient comprendre intellectuellement tous les tenants et aboutissants avec leur niveau de conscience du moment. Genre : une recette miracle à laquelle elles n’auraient simplement pas encore pensé.

 

Pourtant, si recette miracle il y a (mais il n’y en a pas toujours), c’est forcément que vous ne la connaissez pas. Vous êtes intelligent et, si vous avez identifié un problème que vous voulez surmonter grâce à l’accompagnement d’un coach de vie, c’est que vous n’êtes pas parvenu à le résoudre seul. Vous avez déjà examiné le problème, vous avez certainement essayé des solutions réfléchies et intéressantes, mais sans succès.

 

Dans ces conditions, si le coach vous propose une façon de travailler qui vous parait baroque, c’est peut-être que c’est un fou furieux… ou pas…

 

Regardez son site internet, son parcours, les témoignages qui s’y rapportent, son antériorité (il y a peu de probabilités qu’il ait réussi à vivre de cette profession pendant des années s’il n’était pas compétent), éventuellement ses parutions, pour vous donner une idée du niveau de confiance que vous pouvez lui accorder a priori.

 

Si vous estimez que ce niveau de confiance est suffisant de votre côté, soyez ensuite curieux pendant le premier entretien. A la limite, et de façon un peu provocatrice, je dirais que plus sa façon de travailler vous parait inhabituelle, mieux c’est. Il y aura, au moins, une forte probabilité qu’il vous fasse sortir de votre zone de confort, ce qui est la condition nécessaire pour pouvoir évoluer.

 

Attachez-vous, pour votre part, à vous assurer que vous êtes coachable. La relation coach-coaché n'est pas à sens unique et, si vous voulez le meilleur résultat il faut vous impliquer sincèrement.

 

Je me souviens d’une personne que j’ai accompagné : une femme, dirigeante d’une PME, en « pré burnout avancé », qui voyait tout exploser autour d’elle et essayait vainement de reprendre le contrôle de situations complexes, tant personnelles que professionnelles, sans y parvenir.

 

Lorsqu’elle est venue me voir la première fois, elle n’a visiblement pas compris grand-chose à ma manière de travailler et je doutais qu’elle donne suite à sa démarche.

 

Pourtant c’est ce qu’elle a fait et, toujours sans comprendre vraiment la nature et la cohérence du travail entrepris, elle a persévéré avec humilité et application. Elle a finalement mis trois séances pour comprendre, constater les premiers résultats, et, en huit semaines, 95% de ses problèmes étaient résolus. A tel point qu’elle n’était physiquement plus la même que lors de la première rencontre, avait repris goût à la vie, à son travail, etc. Bref, le pied !

 

Vous n'êtes pas obligé de croire cette histoire (pourtant absolument vraie), comme vous n'êtes pas obligé de vouloir évoluer ou être coachable. Si je raconte cette histoire, ce n'est pas pour vous dire que je suis génial, c’est très loin d’être le cas et, en plus, cela n’intéresse personne. Le seul sens de ce post est de vous inciter à être acteur de votre vie dès que possible. Soyez curieux et ne tentez pas forcément de juger de sujets et de personnes que vous ne connaissez pas, car c’est justement cette ignorance salutaire qui vous pousse à les rencontrer et leur permet de vous aider à résoudre vos problèmes.

 

Soyez coachable ! Vous ne le regretterez pas…

 

 

 

L’une des raisons pour lesquelles les gens n’atteignent pas leurs objectifs c'est, avant tout, qu’ils ont choisi les mauvais objectifs. Savoir définir ses objectifs est crucial. Suivez les conseils qui suivent et vous serez à même d’accomplir beaucoup plus avec beaucoup moins de stress.

 

1. Supprimez tous les objectifs de plus d’un an pour lesquels vous n’avez fait aucun progrès réel durant l’année dernière.

Ce sont des objectifs « morts ». Rayez-les de la liste et choisissez-en qui vous intéressent ou même vous passionnent. La vie est trop courte pour perdre son temps inutilement et, si elle n’a pas fait écho à ces objectifs, c’est qu’ils ne sont pas pour vous.

 

2. Ne travaillez que sur un objectif ou projet majeur à la fois.

Si vous avez trop d’objectifs majeurs à la fois (c’est-à-dire plus d’un !), vous diluerez votre énergie et vous ne pourrez en accomplir aucun. Un objectif majeur peut prendre de six mois à un an, ou même plus. Si votre objectif prend plus d'un an, divisez-le en plusieurs étapes d'un an maximum. La tentation est d'avoir trop de buts. Choisissez-en un et restez focalisé dessus jusqu'à ce qu’il soit atteint.

 

3. Consacrez la plus propice des heures de votre journée, celle durant laquelle vous êtes le plus en forme, à votre objectif principal ou projet.

Faites-le AVANT d’ouvrir votre boîte mail ou de consulter votre messagerie vocale. Cela devrait être évident car l'e-mail est une boîte de Pandore qui est là pour vous distraire et vous faire perdre votre temps. Rendez-vous à votre bureau une heure plus tôt et travaillez sur cet objectif / projet. Ou bien, négociez pour venir une heure plus tard et restez à la maison pour le faire si cela vous convient mieux.

 

4. Mettez en place une structure de soutien.

La plupart des gens comptent trop sur leur inspiration pour mener leur journée à bien. Le problème avec l'inspiration, c’est qu'elle ne dure pas. Utilisez l'inspiration pour mettre en place une structure de soutien qui garantira que vos objectifs soient atteints. Par exemple, travailler avec un coach ou un partenaire constitue une structure d'aide par rapport à l’amélioration de la condition physique ; le recours à un coach de vie est une structure puissante d'aide à la réalisation d'objectifs majeurs ; l’adhésion à un club de lecture est une structure de soutien qui vous permet de lire en dehors de votre zone de confort. Embauchez une femme de ménage pour vous assurer que votre objectif d’avoir une maison propre est atteint, etc.

Avoir recours à la bonne structure de soutien facilite la réalisation de vos objectifs ! Aucun effort de volonté n'est nécessaire lorsque l’on dispose d’une bonne structure de soutien. Consacrez un peu de temps à mettre en place une structure adaptée. Une structure dont vous savez qu’elle fera le job.

 

5. Faites correspondre votre objectif majeur à l'une de vos dix principales valeurs de vie ou passions.

Si vous ne connaissez pas vos valeurs, lisez « Le Système de valeurs », où j’ai expliqué comment identifier vos valeurs fondamentales. Ne perdez pas votre vie à poursuivre des objectifs qui ne sont pas réellement importants pour vous, alors que vous pourriez atteindre vos objectifs fondamentaux sans effort.

 

6. Éliminer les distractions.

Faites une liste de tout ce que vous supportez ou tolérez (généralement il y en a de 60 à 100) et éliminez-les. Vous ne pouvez pas vous permettre d’être ralenti par ce genre de choses.

 

7. Établissez des limites solides pour vous protéger et protéger votre temps.

Si vous avez besoin de tranquillité pour réfléchir, assurez-vous que vos amis et votre famille ne vous appelleront pas après 20 heures. Vous avez besoin d'une demi-heure pour méditer ou écrire ? Assurez-vous que votre patron et votre famille le savent et n’empiètent pas sur ce moment privilégié. La plupart des gens auraient intérêt à élargir sensiblement les frontières de leur territoire.

 

8. Obtenez les bons outils pour le travail.

Je ne savais pas à quel point mon ancien ordinateur était lent avant d'en avoir un nouveau. Ne seriez-vous pas en train de procrastiner simplement parce que vous n’avez pas les bons outils pour faire le travail facilement ?

 

9. Déléguez les parties que vous n'aimez pas, que vous ne pouvez pas faire ou pour lesquelles vous n'êtes pas doué.

Si certaines parties d'un travail vous ralentissent, engagez quelqu'un d'autre pour les faire à votre place. Vous n'êtes pas obligé de tout faire vous-même. Et si l'objectif en vaut la peine, il devrait être intéressant d'obtenir de l'aide en cours de route (beaucoup d'auteurs célèbres emploient des « nègres »).

 

10. Créez le temps et l'espace nécessaires à votre grand objectif.

Cela peut vouloir dire supprimer certains projets ou activités de moindre importance. N'ayez pas peur de réduire vos engagements sociaux, sortez des comités inutiles et laissez de côté les nouvelles tâches qui ne sont destinées qu’à pomper votre énergie. Vous avez maintenant une vraie raison pour dire : « Merci d'avoir pensé à moi, mais je consacre tout mon temps libre au projet « xyz » cette année. » Peut-être même que la personne en question acceptera de vous apporter son soutien. N’ayez pas peur de demander de l’aide.

 

L'estime de soi est un sujet par trop galvaudé.

Beaucoup pensent que ceux qui se présentent comme forts, arrogants et téméraires ont une trop forte estime de soi, alors que c'est généralement le contraire.

Plus une personne est arrogante, plus elle a de chances de ne pas s’aimer tant que ça et de tenter de compenser, dans l’espoir que les autres ne remarqueront pas ses failles.

Je ne traiterai pas de ce sujet en profondeur dans ce post, mais vous propose simplement un petit exercice de développement personnel bien connu, qu’il m’arrive encore d’employer, après toutes ces années d’activité en tant que coach de vie.

La raison pour laquelle je l’utilise, c’est parce que c’est un excellent indicateur de ce qu’une personne pense vraiment d’elle-même. Il n’exempte pas forcément d’un travail plus en profondeur, mais, même dans ce cas, il servira validement de preuve que votre travail a porté ses fruits.

Vous le connaissez peut-être, mais il mérite d'être présenté et je vous encourage vraiment à l'essayer.

 

 

Miroir, mon beau miroir…

Placez-vous devant un miroir, regardez-vous et dites simplement : « Je t'aime ».

Ne riez pas, ne soyez pas sarcastique et ne vous inquiétez pas de ce que les autres pourraient penser s’ils vous voyaient.

Si vous pouvez le faire sans problème et en supposant que vous ne restiez pas là à vous admirer pendant deux heures (auquel cas vous pourriez avoir un peu trop d'estime de soi), bravo, vous avez réussi.

Si vous rigolez parce que c’est idiot, vous souffrez probablement d’une faible estime de soi, parce que… idiot… ça ne l’est pas.

Alors recommencez.

Si vous riez de nouveau ou si vous vous sentez un peu inquiet de ce que vous considérez comme un acte de flagrante tromperie…

Recommencez.

Encore et encore.

Je me fiche du nombre de fois que vous aurez à le dire pour obtenir une réaction sans auto-dénigrement (en supposant que ce ne soit pas quelques jours, auquel cas vous souffririez de déshydratation sévère), mais recommencez jusqu’à y parvenir.

Finalement, il vous paraîtra normal d’accepter de vous aimer. Et c'est une bonne chose parce que vous avez toutes les bonnes raisons de le faire.

Peut-être savez-vous que vous pourriez faire cet exercice facilement. Si c'est le cas, tant mieux, mais essayez quand même au moins une fois pour en être sûr.

En revanche, si la seule pensée de l’exercice vous cause un vrai malaise ou même un début de panique, alors je vous incite vraiment à le faire.

Être capable de se regarder en face est le point de départ indispensable de toute démarche de développement personnel...

 

 

L'illusion de réalisation provoque le naufrage des dominants.

 

Pouvoir et autorité :

Pour beaucoup, que ce soit dans leur vie personnelle ou dans leur parcours professionnel, le pouvoir et l'autorité sont ressentis comme un accomplissement. Mais ce sentiment ne serait-il pas toxique s’il s’arrêtait là ?

Pour ceux qui sont dignes de pouvoir et d'autorité, l'humilité et la responsabilité sont deux valeurs indissociables de leur exercice.
Ceux qui en sont indignes deviennent simplement arrogants.

Le sujet est que, fondamentalement, pouvoir et autorité sont des outils de développement personnel et collectif, et non une quelconque marque de supériorité propre à contenter l’égo (oui, je sais, c’est déjà une évidence pour beaucoup d’entre vous, mais certaines évidences sont de bons points de départ, non ?).

 

La différence entre accomplissement et contentement :

Ne confondons pas accomplissement et contentement.

Le contentement et l’épanouissement sont, sous certains aspects, presque identiques, mais ce sont deux expériences distinctes. S'asseoir sur la plage, les pieds dans l'eau, est « contentant », détendant, relaxant. Trouver son bonheur en se mettant au service des autres à travers l’autorité et/ou le pouvoir est épanouissant.

La différence entre contentement et épanouissement c’est que le contentement est fugace et évolue vers l'ennui.

Le danger auquel nous sommes souvent confrontés est que le contentement peut ressembler à l’accomplissement.

Une des différences entre les deux notions est qu’être content nous fait nous sentir bien dans l’instant, alors que s’accomplir nous fait accéder à un état durable, voire permanent.

OK, jusque-là, on est dans la sémantique et vous vous demandez peut-être où je veux en venir et quel intérêt il y a à se pencher sur la chose.

 

Les vertus du travail et de l’effort :

L'excitation de réussir sans avoir à produire d’effort, c'est comme prendre de la vitesse : c’est grisant, jouissif, mais ce n’est pas satisfaisant.

La jouissance n’est pas un accomplissement, car l’accomplissement a un coût alors que la jouissance est facile. Je peux me promener au musée du Louvre et admirer les peintures. Mais, si je n’ai pas fait le travail de compréhension de l’art, je n’en retirerai pas un réel épanouissement.

Alors pourquoi cette préparation et ce travail sont-ils importants dans la perception de son accomplissement personnel ?

Est-ce simplement le plaisir inutile de faire l’apologie de l’effort, voire de la souffrance ? N’est-ce « bien » seulement parce que c’est difficile ?

En fait, le travail nous permet une prise de conscience en profondeur d’un sujet, d’un problème, et c’est cette prise de conscience qui nous fait évoluer vers une meilleure version de nous-même. C’est la conscience du progrès personnel qui confère le sentiment d’épanouissement.

C’est la compréhension de notre évolution qui nous épanouit et non pas le résultat obtenu en lui-même. Le résultat n’est qu’un indicateur.

C’est notre niveau de conscience qui détermine la qualité du résultat et non l’inverse. Si l’on obtient un bon résultat sans avoir compris le cheminement qui nous y mène, il y a fort à parier que nous serons dans l’impossibilité de réitérer la performance dans le futur. En fait, nous aurons stagné.

L’objectif, le résultat escompté, est le moyen, l’outil mis à notre disposition ; le cheminement pour l’atteindre est le réel objectif, la source réelle d’épanouissement.

Dans notre environnement actuel où la facilité et l’instantanéité deviennent les principaux critères de choix, il n’est pas très étonnant que les souffrances réelles (dépressions, burnout, harcèlements, perte du sens de sa vie, etc.) croissent et se multiplient.

Nous perdons progressivement notre capacité à résoudre les problèmes…

Refuser, nier ou fuir un problème n’a jamais permis à personne de le surmonter. En revanche, le comprendre à la fois dans sa teneur et dans sa signification permet, non seulement de le résoudre, mais également de faire en sorte qu’il ne se reproduise pas.

 

Respectez-vous !

Le respect de soi est le côté noble de la réalisation. Vous ne vous respectez pas particulièrement lorsque vous vous détendez, à moins que la détente ne soit la récompense d’un effort identifié. Et même dans ce cas, de petites doses de relaxation suffisent.

Tout ce qui vient facilement ne peut participer que très marginalement à une quelconque progression.

L’unité de mesure de l’accomplissement personnel est l’effort.

Avant de faire acte de pouvoir et d’autorité, il faut se demander si l’effort produit au préalable a été suffisant pour prendre conscience du problème dans sa globalité ; la solution proposée est-elle une solution qui vous fait grandir en même temps que ceux auxquels votre pouvoir et votre autorité s’adressent ?

Si ce n’est pas le cas, reportez votre action et remettez-vous au travail. Vous pouvez faire mieux. Votre performance, votre épanouissement et celui des autres sont à ce prix.

Si exercer votre pouvoir ou votre autorité vous semble facile, c’est que vous ne donnez pas votre maximum dans cet exercice et que, en conséquence, vous êtes en train de vous planter tant dans votre progression personnelle que dans les résultats concrets que vous visez.

Se réaliser n’est pas pratique, n’est pas facile, mais ô combien satisfaisant. Etre prêt à sortir de sa zone de confort est la seule manière de pouvoir s’épanouir dans quelque domaine que ce soit.

Pouvoir et autorité caractérisent des formes de liens aux autres. Comme tous liens, ils relient autant l’une des parties que l’autre et chacune d’entre elles interagit sur l’autre. Si l’on ne tient pas compte de ce qui se passe à l’autre extrémité du lien, ce dernier n’a plus de sens et il se brisera inévitablement un jour, au détriment de tous.

 

Alors, à tous ceux qui ont une once de pouvoir, prenez conscience d’une chose : la vie ne vous a pas conféré ce pouvoir pour vous procurer la satisfaction sociale de vous croire supérieur aux autres. Elle vous l’a conféré sans doute parce que vous le méritez, mais certainement pour vous donner un outil de progression personnelle et collective.

Si, comme certains, vous considérez que ceux qui ne disposent pas de pouvoir, ou en disposent moins que vous, « ne sont rien », vous prouvez à la vie qu’elle a eu tort de vous le confier… et la vie n’aime pas avoir tort… alors méfiez-vous par anticipation et faites en sorte de le mériter, plus que de l’afficher.

Ce n’est pas une leçon… juste un conseil…

06 14 83 60 30
109 boulevard de Sébastopol
75002 Paris
98 avenue de la République
93300 Aubervilliers
N'hésitez pas à me contacter,
je vous répondrai très vite !
Contactez-moi
©2024 Philippe Maitre - Conception : Infomaster
phone-handsetmap-markermagnifiercross