J’hésite depuis longtemps à écrire ce post pour deux raisons : d’une part ceux qui pourraient le lire et ne seraient pas encore dans une démarche de développement personnel me traiteraient d’halluciné et ça pourrait les guérir à tout jamais de faire un effort dans cette direction ; d’autre part, faire référence, de façon ouverte, à ce genre d’outil auprès de la partie de ma clientèle constituée d’entreprises pourrait me desservir en détruisant toute crédibilité.
 
Et pourtant je vais le faire quand même parce que, au-delà de cela, il y a aussi tous ceux qui sont confrontés à des épreuves, petites ou grandes, toutes les personnes qui ont une démarche de développement personnel (à des fins personnelles ou professionnelles), qui pourraient s’en servir avantageusement.
 
Je suggère donc humblement à tous ceux qui ne se sentent concernés ni par leur développement personnel, ni par celui des autres, de s’épargner la lecture de ce qu’ils ne manqueraient pas de considérer comme des élucubrations absconses.
 
Je répète, en préalable, que je n’ai rien inventé du tout, que ma seule justification pour aborder ce sujet est le fait que j’emploie l’outil en question depuis plus de 20 ans et qu’il m’a permis d’apporter une assistance efficace à de nombreuses personnes. Sur ce sujet, je me place davantage dans le pragmatisme que dans le prosélytisme.
 
L’outil en question est la numérologie.
 
C’est une discipline qui est pratiquée en Asie depuis des millénaires, on peut même dire qu’elle fait partie intégrante des cultures de cette partie du monde. Cette constatation n’est destinée ni à valider, ni à infirmer la chose, mais simplement à poser un fait qui peut justifier qu’on s’intéresse à un tel outil.
 
Je ne vais pas parler de l’aspect divinatoire de cette technique. Je le connais, mais ne lui prête que peu d’intérêt. Savoir si le 18 août 2019 sera un bon jour pour se marier ou pour conclure une affaire ne me semble être ni d’une fiabilité, ni d’un intérêt notoire.
 
En revanche, je parlerai des fondements de cette discipline qui m’ont permis d’avoir une efficacité d’accompagnement que je n’ai trouvé dans aucun autre outil.
 
Pour finir ce préambule, il faut savoir que l’approche par la numérologie est particulière dans ce sens qu’on ne raisonne pas en termes d’événements précis, de nomenclature de situations, mais en termes d’énergies. Ça vous paraît flou ? Je vais essayer de préciser.
 
Le principe de base est que l’homme s’incarne avec un travail spécifique à accomplir durant son incarnation ; qu’il a choisi librement ce travail et que le sens de sa vie est de l’accomplir pour faire progresser la dimension d’où il vient. Ce travail s’exprime en termes de création d’énergies.
 
Au moment de l’incarnation, l’homme (ou la femme) perd le souvenir de ce « contrat », mais il a non seulement choisi le travail qu’il (ou elle) a à effectuer, mais également l’environnement (en termes de temps et d’espace) dans lequel l’accomplir afin de maximiser ses chances de réussite.
 
Le seul lien restant entre ce « contrat » choisi et la situation incarnée d’amnésie est constitué du prénom, du nom et de la date de naissance de la personne. Ce sont des données de départ dans la vie et elles ne présupposent à aucun moment de la manière dont chacun aura réalisé ou non sa tâche tout au long de sa vie. En d’autres termes, elles ne définissent pas une personne, elles ne catégorisent pas, elles posent simplement les bases d’une tâche à accomplir et la façon la plus adaptée pour la personne d’y parvenir.
 
Vous imaginez l’intérêt de la chose pour tout coach qui souhaite accompagner une personne non pas en appliquant dès le départ une technique normée de développement personnel (même si de telles techniques ont toute leur place en aval de cette première approche), mais pour adapter sa méthodologie au cas très spécifique d’une personne donnée.
 
Mais, par-dessus tout, vous imaginez l’intérêt de la chose pour celles et ceux qui rencontrent des problèmes, récurrents ou non, sans avoir la moindre idée de la manière qui leur correspond le mieux pour les résoudre : burnout qui évolue en dépression, harceleurs emprisonnés dans des comportements qui ne les mènent nulle part, malades qui se demandent « pourquoi ça tombe sur moi ? », managers qui se demandent comment constituer ou gérer leurs équipes, et même négociateurs qui se demandent par quel biais aborder le plus efficacement le négociateur adverse…
 
De façon à fixer les idées schématiquement, la numérologie commence par définir le type d’énergie qui doit conduire la vie d’une personne. Il ne s’agit pas de dire de manière péremptoire quelle vie elle doit avoir, cela n’aurait aucun sens, mais plutôt quel type de sensibilité lui correspond le mieux pour effectuer son travail.
 
Il est donc immédiatement possible de voir si la situation vécue et les moyens mis en œuvre par une personne sont en cohérence avec sa sensibilité directrice ou non. S’ils ne le sont pas, cela permet de suggérer à la personne de se diriger vers ce chemin personnel en employant, à ce moment-là, des techniques de développement personnel parfaitement adaptées au cas rencontré.
 
Cette discipline permet ensuite d’identifier les grands domaines pour lesquels la personne dispose d’une forte sensibilité et donc d’une maîtrise innée et ceux, en revanche, auxquels elle devra porter une attention particulière pour les équilibrer en elle-même.
 
Ces domaines, ou énergies, à équilibrer en soi-même constituent la base du « contrat » initial. Tant que la personne n’aura pas tenté de développer cet équilibre, elle n’attendra pas son plein potentiel ni en termes d’efficacité, ni en termes de bonheur. De plus, une personne aura d’autant plus de chances de succès pour réaliser son « contrat » qu’elle privilégiera le type de voie, ou d’énergie, qui domine son thème numérologique.
 
Le système de la numérologie comporte un très grand nombre de qualités, au rang desquelles figure le fait de mettre la personne accompagnée en pleine responsabilité par rapport aux problèmes rencontrés. En effet, si le contrat de départ est librement choisi, ainsi que les moyens pour le réussir, la responsabilité du problème et donc de sa résolution n’est pas à chercher dans l’environnement extérieur, mais en soi-même.
 
En coaching, le principe n’est évidemment pas de poser le système de la numérologie en vérité absolue - un coach n’est pas un gourou – mais de proposer un travail, généralement nouveau pour la personne coachée, qui la place dans un environnement dans lequel elle a la possibilité de trouver des solutions concrètes.
 
Je ne rentrerai pas ici dans les détails techniques de la discipline. Sachez qu’ils sont d’une simplicité enfantine, mais qu’au-delà de la technique il y a sa compréhension et son utilisation qui peuvent justifier une formation afin d’en assurer une réelle efficacité.
 
Je pourrais multiplier les exemples dans lesquels la numérologie m’a prouvé son efficacité, mais le plus simple, pour ne pas vous lasser avec un post trop long, serait que vous essayiez. Si vous êtes intéressé par la matière, il y a un grand nombre d’ouvrages traitant du sujet et je ne saurais trop vous conseiller de vous y référer. Ou, sinon, contactez-moi et venez à une de mes formations… pour rentrer directement dans la dimension pragmatique de cette discipline, c’est peut-être le plus efficace…
Cela fait maintenant plus de 25 ans que j’accompagne des personnes qui souffrent de toutes sortes de maux : du burnout au cancer, de la dépression à l’addiction, du problème de management au harcèlement moral, du licenciement à la perte d’un enfant, etc. ; autant d’épreuves que la vie oblige une grande partie d’entre nous à affronter, généralement sans y être préparés.
 
À la lumière de toutes ces années passées dans d’intimité de la douleur humaines — douleur physique, psychologique, émotionnelle, voire spirituelle — j’ai acquis une forme de certitude personnelle et empirique : toute épreuve significative à laquelle nous sommes soumis recèle un sens, une signification, qui nous indique une voie d’évolution pour notre bénéfice personnel et pour l’intérêt commun.
 
Ceux d’entre vous qui pratiquent le développement personnel me diront, avec raison, que ce dont je parle est une vraie tarte à la crème et que la chose est connue depuis fort longtemps, mais, une fois qu’on a dit ça, il reste des millions, si ce n’est des milliards, de personnes qui restent face à leur souffrance sans savoir par quel bout la prendre.
 
Il est évident que je ne suis pas qualifié pour asséner à quiconque des vérités profondes et universelles, et il est donc clair que ce post n’a pas ni cette vocation, ni cette ambition.
 
Mais imaginons…
 
Imaginons que la vie ait un sens. Imaginons que, à la fois, tout et rien ne soit hasard. Tout, parce que je n’ai rien fait pour être placé sous ce supérieur qui me harcèle, et rien, parce que cette épreuve pourrait être un message de la vie pour me faire progresser personnellement, voire pour faire progresser mon supérieur, voire faire progresser un périmètre plus étendu encore…
 
Imaginons que, selon l’importance de l’épreuve, ce qui pourrait n’être qu’une indication de la vie, en cas de petite épreuve, devienne une incitation, puis une réelle exigence de sa part en cas d’épreuve importante.
 
Imaginons que lorsque la vie émettrait ce genre d’exigence, l’enjeu serait notre capacité à évoluer, notre bonheur ou même notre maintien dans ce monde.
 
Imaginons que si nous comprenions cette exigence et y souscrivions, cela nous permette de trouver la solution qui la rende caduque.
 
Imaginons que cette démarche nous donne ainsi accès à un niveau de conscience supérieur au précédent, nous permettant de résoudre des problèmes encore plus compliqués, sans avoir besoin des exigences extérieures contraignantes de la vie.
 
Imaginons qu’ainsi nous puissions être plus présent à ce monde, fier de cette présence car d’une efficacité maximale dans le rôle que nous avons à y jouer.
 
Imaginons que, de ce fait, nous puissions être heureux dans toutes les formes de travail que l’on fait, en ayant la certitude d’être au cœur d’une construction unique, la sienne propre, qui enrichisse l’univers.
 
Et bien figurez-vous que je n’ai rien inventé et que de nombreuses disciplines prônent déjà ce type de modèle depuis des millénaires. Vous êtes déçus de mon manque d’originalité ? Et moi donc !...
 
Alors, mis à part un beau raisonnement théorique, qu’est-ce que ce magnifique effort d’imagination peut bien apporter de concret ?
 
Si les épreuves que nous vivons ne sont que des suggestions d’évolution, comment les décrypter ? Dans la mesure où chaque personne est unique, mais que les épreuves, dans leur nature, sont communes à nombre d’entre nous, comment trouver la réponse, unique à chacun, qu’exigerait la vie ? En d’autre termes, si j’ai un cancer, comment connaître la réponse que je dois donner à la situation, réponse qui doit être originale par rapport à tous ceux ayant eu le même cancer avant moi ?
 
Attention, je ne suis pas en train de dire que le cancer peut être vaincu uniquement par le coaching de vie, évidemment. Je suggère simplement que, en plus d’un traitement médical approprié chargé de s’occuper de la dimension physique de la personne, d’autres moyens complémentaires et bénéfiques peuvent être mis en œuvre.
 
La réponse est simple : connaissez le sens de votre vie, le type de travail que vous avez à faire et faites-le.
 
Vous voilà bien avancé ? Vous pensez que c’est du YAKA FAUKON ? À ce stade, vous avez raison. Mais un peu de patience. Il est vraiment tard ce jeudi soir et je manque de temps pour aller plus loin sur un sujet qui me semble aussi primordial. Laissez-moi, s’il vous plaît, le week-end pour écrire la deuxième et dernière partie de ce post qui aura pour objet d’entrer davantage dans le concret.
 
 
L'expression "zone de confort" est très à la mode en matière de développement personnel, mais pourquoi est-ce si important de savoir en sortir ?
 
L’évolution, est pour moi l’un des sujets les plus centraux, les plus importants, de la condition humaine. Vous direz que je me répète, mais quelle pourrait être la justification de l’existence du temps et de l’espace si ce n’est de nous permettre d’évoluer.
 
Au niveau cellulaire, nos corps changent de minute en minute. Chaque minute, 200 millions de cellules de notre corps disparaissent, tandis que 200 millions naissent pour assurer la relève. J'ai lu que nous nous régénérons en totalité, c’est-à-dire que toutes nos cellules auront changé, environ tous les 2 ans. Cela signifie qu’une personne de 40 ans est à la 20ème version physique d’elle-même ! Imaginez…
 
Non seulement nous changeons physiquement mais mentalement nous sommes également dans un état constant de flux. Notre système de valeurs peut évoluer, nos croyances aussi, ces deux éléments composent notre identité, qui à son tour change. Nos émotions peuvent changer à chaque moment, comme vous le savez tous.
 
Pensez au meilleur jour de votre vie pendant 10 secondes et je vous garantis que vous causerez un changement instantané en vous.
 
Maintenant, si vous pensez à votre pire jour, vous changerez aussi, mais cette épreuve n’est pas forcément nécessaire. Dispensez-vous-en.
 
En dehors de notre corps, nous changeons aussi. Les amis vont et viennent, les êtres chers meurent, nous changeons d'emploi et même de carrière, déménageons, achetons de nouveaux vêtements, mangeons des aliments différents, voyageons dans de nouveaux pays et barbotons dans toutes sortes de choses dans lesquelles nous préfèrerions ne pas barboter.
 
Alors pourquoi avons-nous tant de mal à accepter consciemment le changement alors qu’il a lieu en permanence en nous et autour de nous ? Pour répondre à cette question, il faut se tourner vers l'évolution.
 
La priorité numéro un pour nous tous au niveau de base est la survie. Ce n'est pas la reproduction, ce n'est pas la croissance spirituelle et ce n'est pas devenir une star de cinéma, c’est juste la survie.
 
Dans cet esprit, je tiens à vous féliciter pour avoir atteint cet objectif. « Evolutionnellement » parlant vous êtes un succès éblouissant. Alors continuez, congratulez-vous vous-même, parce que vous n'êtes pas mort. Sérieusement, c'est un succès. Il y a tant de moyens de mourir sur cette terre et vous les avez tous évités. Par conséquent, votre corps sait qu'il a fait un excellent travail en vous faisant parvenir jusque-là et il s’est décerné à lui-même un A + pour sa fonction majeure qui est de vous maintenir en vie.
 
Devinez ce qu'il pense maintenant ?
 
« Eh bien, je nous ai mené jusque-là, c’est donc que ce que je fais fonctionne, alors faisons la même chose demain ».
 
A partir de là, lorsque vous essayez de bouleverser cette tendance et de faire quelque chose de différent, la réaction de votre inconscient est évidemment de refuser. « Pourquoi changer ? » gémit-il, « nous respirons encore, pas vrai ? Nous pouvons rester avec cette coupe de cheveux ringarde, je l'aime bien moi ». Par conséquent, vous commencez à vous sentir mal à l'aise et à ressentir l'envie de résister au fait de quitter cette zone de confort qui a été si protectrice.
 
C'est pourquoi quand quelqu'un vous dit « buvons une dizaine de bières et allons sauter à l’élastique du pont le plus proche avec ce morceau de corde que j'ai trouvé », ça commence à coincer. A moins que vous ne soyez aussi fou que votre ami, vous allez probablement refuser son offre généreuse.
 
Avez-vous déjà eu les mains moites, la gorge sèche, les jambes qui flageolent et une forte une envie de visiter la salle de bain même si vous y êtes allé il y a à peine 10 minutes ? Bien sûr ! tout le monde a connu ça. C'est la façon pour le corps de dire « en fait, je pense que je vais rester à la maison. Continuez sans moi, mais, surtout, faites-moi savoir comment ça s’est passé ». C'est la réponse d’opposition que nous aimons tous tant et à laquelle beaucoup d’entre nous peuvent même avoir recours dans des situations anodines.
 
Que se passe-t-il si vous acceptez le saut pour une mort presque certaine et que vous survivez ? Tout d'abord, vous vous sentirez probablement très bien parce que vous avez trompé la mort. Vous aurez probablement assez d'adrénaline dans vos veines pour fournir en épinéphrine un hôpital de taille moyenne pendant un mois et effectuer un autre saut vous semblera être une évidence.
 
Supposons que vous fassiez encore quelques sauts indemnes et rentriez chez vous comme si vous étiez roi ou reine du monde, alors quoi ?
 
C'est la partie intéressante de la chose. Maintenant, vous avez enseigné à votre corps une leçon qu'il n'oubliera pas. Vous avez appris que vous pouvez, en toute sécurité, sauter à l'élastique avec des amis à la santé mentale douteuse, après avoir bu beaucoup d’alcool. Donc, la prochaine fois qu'on vous demandera de faire la même chose, votre niveau d'appréhension sera beaucoup plus bas et beaucoup plus facile à gérer.
 
Ce qui s’est passé, c'est que vous avez étiré votre zone de confort et que le saut à l'élastique n'est plus à l'extérieur de ses limites. Et même mieux, la bonne nouvelle est que ça reste ainsi et ne retourne que rarement à l’état antérieur. Il peut y avoir des exceptions, bien sûr : si vous prenez le journal le lendemain et voyez une photo de votre ami disloqué sur un rocher dans la rivière avec un morceau de corde effilochée attaché au ventre, il est peu probable que vous soyez tenté de réessayer de sitôt…
 
Dans l'ensemble cependant, l'étirement de votre zone de confort est une chose positive car cela peut supprimer beaucoup des réticences que vous ressentez au quotidien. Ce n'est pas drôle d'avoir peur de demander une augmentation méritée, de parler en public ou de postuler pour un nouvel emploi, mais si vous acceptez d’étirer votre zone de confort, la prochaine fois, ce sera plus facile et la fois d’après plus facile encore. Il est vraisemblable que cela ne devienne jamais une chose qui vous réjouisse particulièrement, mais ce n'est pas le sujet à partir du moment où cela ne vous inhibe plus.
 
Je tiens à souligner que, à ce stade, je me rends compte que, pour beaucoup, c'est plus facile à dire qu'à faire. Dire : « Allez-y, faites-le et arrêtez de pleurnicher ! » peut paraître un peu rapide et facile, je le concède. C’est pourquoi il existe un certain nombre de façons de faciliter le changement sans avoir recours à de grandes quantités d'alcool. Les techniques de PNL telles que les sous-modalités et l'ancrage peuvent aider, tout comme la visualisation, mais là, c'est pour un autre post.
 
En attendant, il suffit de faire les choses et d'arrêter de se lamenter parce que votre vrai potentiel est ce machin juste à l’extérieur de votre zone de confort, et il vous attend dès que vous serez prêt.
 
Maintenant à quoi cela peut-il s’appliquer ? A peu près à tout.
 
En matière de développement personnel, le mécanisme de la zone de confort est aussi vrai que le principe du « seuil d’incompétence » (principe de Peter) est faux. Et pourtant, les deux sont liés. L’un est une approche dynamique de l’évolution, là où l’autre est une illusion ou une excuse qui procède de la peur de cette même évolution.
 
Je veux aller au-delà de mon seuil d’incompétence ? Il suffit de sortir de ma zone de confort.
 
Attention, être dans sa « zone de confort » ne signifie pas forcément que l’on soit parfaitement confortable avec les solutions que l’on apporte aux situations vécues. Ne pas être en mesure de quitter sa zone de confort peut être une raison de burnout. Une personne peut ne pas trouver de solution à un problème par impossibilité de sortir de sa zone de confort et en concevoir un mal-être qui peut évoluer en pathologie. La zone de confort devient d’un inconfort absolu, une vraie prison.
 
Ne pas quitter sa zone de confort implique plus une impossibilité à imaginer ou à aller vers des solutions inédites. En sortir consiste à attacher une valeur à des paramètres que l’on ne prenait pas en compte (ou que l’on ne voulait pas prendre en compte) auparavant.
 
C’est dans ce genre de situation qu’un accompagnement peut se révéler salutaire. Si l’on est confortable dans sa zone de confort, il est peu probable que l’on souhaite en sortir. Notre inconscient sera à l’œuvre pour nous limiter, sans que cela ne nous pose le moindre problème.
 
En revanche, quand l’inconfort pointe le bout de son nez – c’est la fonction de la majeure partie des conflits et des épreuves que nous vivons, afin de nous pousser à l’évolution – il peut être bénéfique de s’adresser à un professionnel de l’accompagnement pour pouvoir sortir de notre zone de confort d’une façon qui soit cohérente avec notre propre personnalité et avec le problème rencontré.
 
C’est dans ce cadre que je préfère parler d’étirement de la zone de confort plutôt que de sortie. L’étirement commence par une sortie, mais cette dernière est suffisamment proche et cohérente pour éviter une rupture et préserver une efficacité maximale. La zone de confort s’enrichit mais n’explose pas. Il n’y a pas de perte de repères, il y a adjonction de repères.
 
L’objectif est d’éviter la rupture, pour préserver l’efficacité de la démarche à court et à long terme. Il est même possible (voire souhaitable) de faire de l’étirement de la zone de confort une démarche personnelle spontanée, autonome et permanente qui vous permettra d’atteindre des ressources insoupçonnées en vous-même. C’est l’objectif de tout bon coach de vie : vous donner les moyens d’une autonomie dans l’évolution.
Nous avons tous en tête les poncifs usuels au sujet de la curiosité : « la curiosité est un vilain défaut » ou encore « ta curiosité te perdra ». Comme si la volonté de découvrir devait mener au chaos.
 
Je sais, vous me direz qu’il y a deux aspects de la curiosité : le premier est malsain en s’apparentant à la surveillance ou à l’indiscrétion, et le second est clairement positif dans sa dimension de découverte de l’inconnu.
 
C’est évidemment de ce second aspect dont je voudrais parler ici.
 
Aux personnes qui entament un travail en profondeur sur elles-mêmes en ma compagnie, je dis souvent : « si je vous dis que le soleil est bleu à poix roses et que vous me répondez : « non », nous arrêtons de travailler ensemble. Et si, à la même affirmation, vous me répondez : « oui », nous arrêtons aussi de travailler ensemble ».
 
La réponse que je reçois 99 fois sur 100 est : « mais alors, qu’est-ce qu’il faut répondre ? » Je vous laisse trouver…
 
Pourquoi je me permets de leur dire cela ? Parce que ce qui compte n’est pas l’affirmation que je peux faire, en elle-même. Ce qui me semble important est la manière dont la personne digère, intègre cette affirmation, après un vrai travail de réflexion, par rapport à sa propre réalité.
 
Après mon affirmation, l’autre peut décider que le soleil est de n’importe quelle couleur qui lui convienne, ou même le laisser de couleur jaune, mais la couleur de son soleil sera définitivement la sienne, comprise, acceptée et projetée de façon constructive pour éclairer son futur.
 
Pourquoi j’aborde ce sujet aujourd’hui ? Parce que je viens d’être confronté à une situation dans laquelle la curiosité d’une personne m’a sauvé la mise.
 
Je coachais, depuis plusieurs séances, un cadre dirigeant d’un grand groupe international qui avait un problème pour gérer efficacement les conflits pouvant survenir avec ses collaborateurs. De grande qualité humaine, cette personne était dans le « consensus à tout prix ». Cette stratégie était positive, constructive et efficace en temps normal, mais trouvait ses limites face à des conflits durs dans lesquels l’ego du collaborateur prenait une dimension prépondérante.
 
Grâce à l’étude de ce client à travers les différents outils à ma disposition, je savais que son problème découlait foncièrement de sa structure de personnalité et que seul un travail sur ses valeurs de vie était de nature à le corriger durablement. Comme il m’avait dit que la dimension spirituelle ne l’intéressait absolument pas, je ramais pour trouver un biais permettant d’évoluer dans cette dimension sans provoquer de réaction de rejet de sa part.
 
Après lui avoir donné tous les moyens usuels d’affirmation de soi pratiqués en matière de développement personnel (mais qui ne résolvaient en rien un problème beaucoup plus structurel chez lui), j’étais un peu dans une impasse pour rendre acceptable par ce client un travail qu’il semblait refuser a priori. Je voyais dans ses yeux un air dubitatif quant à l’efficacité de mon coaching et, tout en essorant mes neurones au maximum, je dois dire que je n’en menais pas large.
 
J’avais remarqué, toujours grâce aux outils à ma disposition, que cette personne pouvait avoir une qualité importante qu’elle semblait n’utiliser que peu face à moi, à savoir la curiosité. Certes, ce n’était pas une curiosité dirigée vers les sujets spirituels, mais c’était quand même de la curiosité et il me fallait bien trouver une issue.
 
Après lui avoir demandé l’autorisation de le sortir de sa zone de confort et avec l’impression de me jeter dans le vide, je lui ai donc exposé directement la méthodologie que je souhaitais adopter, l’univers dans lequel elle devait s’exprimer, ainsi que les tenants et les aboutissants du travail à effectuer.
 
J’ai rencontré un regard mi interloqué, mi incrédule, mi « est-ce qu’il se fiche de moi » (ça me rappelle les 4 tiers du Picon-citron-curaçao de Marius…), mais la personne m’a laissé finir. La séance s’est terminée. Je lui ai donné une mise en pratique à effectuer pour la prochaine séance. Nous nous sommes quitté… fort civilement… c’est déjà ça.
 
Durant les 15 jours qui me séparaient de la séance suivante, j’étais vraiment inquiet car l’idée de savoir exactement ce dont avait besoin cette personne, mais de ne pouvoir lui apporter du fait de ses résistances et, du coup, de ne pouvoir l’aider, me… minait.
 
Je suis retourné, 15 jours après, dans l’entreprise un peu démoralisé, en me disant que j’allais proposer de ne pas être payé pour ce travail dans la mesure où il n’avait pas été efficace.
 
Je fus au comble de la surprise en constatant que le client qui m’accueillait n’avait plus le même visage. Il était souriant, avenant, presque joyeux. Il me dit qu’il n’avait pas fait la mise en pratique que je lui avais demandé, mais qu’il était allé sur internet se documenter sur tous les sujets que j’avais abordé avec lui en séance, lu des articles de presse traitants de ces domaines, etc. Il avait plein de questions à me poser, car il n’avait rien trouvé sur certains sujets.
 
C’était quasi magique ! Un miracle ! J’avais eu jusque-là un interlocuteur poli, mais dubitatif et sur son quant-à-soi. J’avais maintenant une éponge à savoir, animée de discernement, positive, constructive et comprenant tout à demi-mot. Ce client me dit que c’était dans sa nature que de mettre du temps à réaliser les choses, mais qu’une fois que c’était fait il savait progresser vite. Tu parles ! Nous avons fait en une fois le travail que je réalise habituellement en cinq ou six séances avec un client « normal ».
 
La curiosité mène à la conscience de la différence. La conscience de la différence mène à la conscience de soi. La conscience de soi mène à la tolérance. La tolérance mène à la Connaissance (avec un grand « C ») qui, elle-même, mène à l’unité donc à la performance (entre autres choses).
 
Cet épisode est, pour moi, comme un rappel à l’ordre pour me remettre à l’esprit qu’en coaching, comme dans la vie en général, on ne contrôle pas forcément grand-chose. Il faut savoir faire confiance à l’autre, à l’environnement, à la vie, pour que le positif se mette en place et, quand on est dans le lâché-prise, que le meilleur arrive.
 
Je remercie de tout mon cœur ce client pour sa curiosité. C’est elle qui m’a sauvé.
Nous discutions, avec un client de coaching de vie cette semaine, de se détendre et donc de la relaxation progressive.
 
Il s'agit d'une technique de base, très simple, de relaxation et d'auto-hypnose (la technique de Jacobson). Cette technique consiste à sensibiliser la conscience vers le haut ou vers le bas du corps et à relaxer successivement chaque groupe musculaire.
 
En concentrant notre attention sur chaque ensemble de muscles, il est beaucoup plus simple de sentir s’ils sont tendus ou détendus et, s’ils sont tendus, nous sommes en mesure d’envoyer un signal pour les relâcher. Il y a une alternative qui consiste à commencer par tendre successivement chaque groupe musculaire, puis laisser aller la tension de manière contrôlée afin de pouvoir être plus sûr que la détente est effective.
 
Le fait est qu'il y a plus de 600 muscles dans le corps humain et bien que leur état naturel soit d'être au repos, nous sommes si souvent tendus que leur état permanent devient la tension. Nous nous conditionnons à la tension.
 
Pendant quelques minutes, prenez le temps de relaxer complètement votre visage, quitte à ressembler à la vache moyenne au fond de son champ. Oh, allez, il n'y a personne qui regarde et même s'il y avait quelqu’un, il serait plus enclin à fuir qu’à se moquer de vous.
 
Commencez par le haut de votre tête et descendez en accordant une attention particulière aux muscles autour des yeux, de la bouche et de la mâchoire. Permettez-leur de se détendre un à un et sentez comment votre visage se sent bizarre maintenant, dans un état de relaxation complète. Poussez l'exercice plus loin en détendant toutes les parties de votre corps, les unes après les autres : les bras, l'avant du buste, le dos, le bas du dos, les jambes et les pieds.
 
Alors quel est l’intérêt ?
 
La tension semble quelque chose de naturel pour la plupart des gens parce qu'ils la pratiquent depuis presque toujours. C'est un peu comme passer d’une station assise affalée à une assise droite : on se sent bizarre parce que on demande à notre corps de faire quelque chose qu'il n'est pas habitué à faire.
 
Si nous persévérons, cela va commencer à devenir naturel et nous en obtiendrons beaucoup de bénéfices pour notre santé. C'est exactement la même chose avec la relaxation et être détendu nous fera nous sentir soudainement beaucoup mieux que quand nous étions tendu tout le temps.
 
La relaxation aide évidemment à se détendre, mais également à maintenir la santé, réduire le stress et faciliter un bon sommeil et si cela ne suffit pas, il peut contribuer à avoir l’air plus jeune aussi !
 
Avez-vous déjà entendu quelqu’un qui était allé voir le corps d'un proche récemment décédé dire qu’il a été étonné de constater le visage rajeunit du défunt ?
 
C'est en grande partie parce que toute tension a été évacuée de son corps et que tous les muscles sont complètement détendus. Je ne veux pas que vous attendiez d’être mort pour que les gens puissent constater votre visage juvénile (si jamais ça a de l’importance pour vous), essayez la technique dès maintenant.
 
Vous n'avez pas besoin d’être un grand yogi pour cela, il suffit de permettre à une partie de cette tension du cou et de la mâchoire de se dissoudre en envoyant consciemment les bons signaux à votre cerveau. Ça peut ne prendre que 5 minutes dans votre journée et vous en sentirez immédiatement les bénéfices.
 
Mieux, si vous couplez cette technique avec un ancrage PNL (voir ici si vous ne savez pas ce que c’est), vous serez en mesure de reproduire cet état de détente en toute circonstance.
 
Votre patron vous fait des misères ? Vos collaborateurs se sont plantés une fois de plus ? Votre conjoint a encore eu cette réaction qui vous énerve tant ? Les embouteillages vous sortent par les yeux ? Pas de problème, un petit geste et vous voilà de nouveau calme, relaxé, donc en capacité d’être constructif.
 
Laissez-vous tenter, ça ne coûte rien et ça peut vous faire gagner du temps de vie précieux.
N’ayant pas une inspiration soudaine, aujourd’hui, pour un sujet particulier de développement personnel, je me permets d’écrire sur un sujet qui me tient à cœur : le sacrifice involontaire de nos élites.
 
En préambule, je voudrais préciser que je ne pense pas que les patrons, ou les hommes politiques, ou tout autre représentant d’une élite quelconque, soient des salauds, animés par leur seul intérêt, dont le but dans la vie est de faire perdurer une aberration sociale où les plus riches le sont de plus en plus et les pauvres toujours plus nombreux, où le maintien de leur caste est leur préoccupation première.
 
Je pense que nos élites, comme l’immense majorité d’entre nous, sont animées par de bonnes intentions, par la volonté de faire au mieux de leurs possibilités pour le bien du plus grand nombre.
 
Je me souviens de l’un des très grands patrons-entrepreneurs français, que j’avais rencontré il y a quelques temps. Ayant constaté les effets du stress sur sa santé, il souhaitait étudier la possibilité d’être accompagné pour parvenir à réduire le niveau de ce stress.
 
Au cours de la conversation, durant laquelle je lui exposais mes méthodes de travail et leurs implications, il eut cette remarque symptomatique quant aux craintes qu’un grand capitaine d’industrie peut nourrir au sujet du développement personnel. Il me dit avec une certaine anxiété dans le regard : « Je veux bien travailler avec vous, mais je ne veux, à aucun prix, perdre le goût des affaires. J’adore ça et je ne veux pas le perdre ».
 
Je lui ai répondu que, si je ne pouvais rien lui garantir sur facture, tout dépendait de lui, mais que, pour moi, ce serait le plus grand échec de ma carrière s’il perdait son goût des affaires…
 
La société, d’une manière générale, a un besoin crucial d’entrepreneurs et, a fortiori d’entrepreneurs de haut niveau, leur rôle est absolument majeur. S’ils veulent travailler sur eux-mêmes, l’axe de travail que j’emprunte est d’augmenter la satisfaction et le bien-être tiré de l’activité plutôt que de dévaloriser celle-ci d'une quelconque manière. En considérant le rôle de patron avec une perspective différente de celle utilisée habituellement, les satisfactions à en retirer, la justification de l’implication professionnelle, la dimension des actions réalisées s’accroissent plus que significativement.
 
La contrepartie est simplement une évolution au niveau des méthodes qui consiste à intégrer quelques éléments supplémentaires dans le raisonnement.
 
Alors, pourquoi parler du sacrifice des élites ?
 
L’expression « sacrifice des élites » peut être prise à double sens : d’une part il y a le sacrifice de la société que les élites perpètrent et, d’autre part, il y a le sacrifice d’elles-mêmes qu’elles consentent inconsciemment.
 
Je ne m’étendrai pas sur le fait que les élites sacrifient la société, ce n’est pas le sujet de ce post. Je dirai simplement que sans référence exemplaire, la société ne peut s’orienter et fonctionner dans un cycle d’évolution positive.
 
En revanche, je souhaiterais développer la notion de sacrifice d’elles-mêmes que consentent, inconsciemment, les élites actuelles, notamment économiques, politiques et, dans la mesure où elles sont souvent la source des deux premières, les élites intellectuelles.
 
Est-ce-que l’on se représente bien la réalité de la vie de ces personnes ?
 
Elles sont perpétuellement sollicitées pour résoudre les problèmes des autres. On ne parle évidemment pas ni des 35 heures, ni des 39 heures…  A ce stade, le temps de travail se confond généralement avec le temps de vie. On se réveille boulot, on vit sa journée boulot et on se couche (tard) boulot.
 
On s’accorde quelques récréations comme des déjeuners dans des restaurants, parfois étoilés (durant lesquels on parle boulot), on prend quelques jours de vacances (très confortables) avec la famille, pour en profiter un peu, même si l’on sait pertinemment qu’on ne lui accorde pas assez de temps. Du coup, les relations familiales s’en ressentent à tel point qu’elles peuvent en devenir catastrophiques. Ah oui ! au fait… pendant les vacances on continue quand même à travailler…
 
Et, encore une fois, tout ça pour résoudre, à longueur de journées, les problèmes des autres. Le développement, la stratégie et le futur n’occupent qu’une place mineure dans l’emploi du temps des élites économiques et politiques. Elles n’ont pas le temps…
 
Vous me direz, il y a des compensations : les élites économiques gagnent bien leur vie, même si elles n’ont guère le temps de le dépenser elles-mêmes. Les dirigeants économiques et politiques ont le privilège de pouvoir décider et d’imposer leurs volontés aux autres. Et toutes ce beau monde jouit d’une reconnaissance sociale qui flatte son égo… La belle affaire !
 
En fait, la vraie compensation que la plupart d’entre eux trouvent par rapport à la vie suractive qu’ils mènent, c’est le plaisir qu’ils ressentent à travers leur activité. Plaisir de créer, d’entreprendre, de faire grandir, de façonner la vie des autres, de résoudre des problèmes, de faire évoluer leur environnement.
 
Je me souviens d’un patron propriétaire de sa grosse PME en province qui me disait : « le vendredi soir je suis triste que la semaine finisse et le dimanche soir je suis triste que le week-end se termine ». Mais rassurez-vous, en dehors de ces moments-là, il était tout à fait heureux de son sort.
 
Et pourtant, d’après mon expérience, le plaisir qu’ils ressentent est souvent un plaisir quasi enfantin là où il y aurait la place pour quelque chose de plus épanouissant et profond. Et en étant plus profond il entrainerait plus de conséquences positives pour les autres.
 
Dans ma pratique de ce milieu, j’ai rencontré beaucoup de personnes très intelligentes, un certain nombre de drôles, la très grande majorité de bien intentionnées vis-à-vis de leur environnement, mais celles qui disposaient d’une dimension spirituelle opérationnelle doivent se compter sur les doigts d’une main… et encore…
 
Un des membres du Conseil de Direction de l’un des plus grands groupes financiers français me confiait, d’un air désabusé : « je n’ai jamais autant entendu parler de valeurs morales que dans ce groupe et je n’ai jamais vu aussi peu d’applications concrètes de ces valeurs qu’ici ! ». Depuis, ce dirigeant est parti vers d’autres horizons… sa quête de sens était réelle…
 
Vous me direz : « comment peut-on apprécier ce genre de chose ? » En fait c’est assez simple : en constatant les décisions prises dans l’urgence ou sous une pression intense. En écoutant la base des raisonnements quand une forme d’incertitude se pointe à l’horizon.
 
La dimension intellectuelle est bien en place, bien formatée. Les éléments de logique concrète sont bien articulés, mais ne sont qu’exceptionnellement complétés par une réflexion plus profonde, intégrant une vision plus large, plus riche de leur univers. Si je devais résumer, en schématisant, bien sûr : ils croient savoir tout de presque tout, mais ne savent rien de leur dimension spirituelle.
 
N’ayant pas de dimension spirituelle opérationnelle, ils passent à côté de la plus belle partie de leurs actions et de leur vie… et s’en contentent. C’est leur droit le plus strict, certes, mais comment s’étonner alors qu’ils soient devenus aussi impopulaires dans notre société. Compte tenu de ce qu’ils font pour les autres je trouve cela injuste pour eux, mais compte tenu de la façon dont ils le font, je trouve cela d’une logique absolue.
 
Peut-être avez-vous vu le film-documentaire « Merci patron » dans lequel Bernard Arnault se fait manipuler par un journaliste pour que soit dédommagé un couple licencié, en situation vraiment difficile.
 
C’est un film qui m’a bien plu car la manipulation était intelligemment menée et la fin est heureuse dans la mesure où le groupe LVMH finit par dédommager, avec une élégance certaine d’ailleurs, le couple en difficulté.
 
Interrogé sur ce film au journal de 20h de France 2, Bernard Arnault a clos le sujet en une phrase en disant : « Oh, vous savez, il s’agit d’un journaliste d’extrême-gauche, alors… » La seule chose qu’il semblait retenir de cette histoire est le désagrément de s’être fait manipuler. Quelle occasion ratée !
 
Il aurait pu faire passer une infinité de messages beaucoup plus valorisants pour lui et pour son groupe : il avait entendu la détresse de ces personnes ; il ne lui était pas toujours possible de connaître tous les cas extrêmes d’un groupe qui emploie plusieurs dizaines de milliers de salariés, mais quand son attention était attirée sur l’un d’eux il faisait son possible pour arranger les choses, etc.
 
Bref, au lieu de se réfugier derrière la lutte des classes et la division, il avait une opportunité majeure de donner une image de lui positive et exemplaire, une dimension unitaire à son action. Mais ça, apparemment, ça ne fait pas partie de ses préoccupations. C’est dommage car, du coup, les autres, qu’ils soient de gauche ou de droite, ne peuvent le prendre comme exemple positif. Et pourtant ils en auraient besoin…
 
Il y existe des membres des élites qui donnent l’exemple et le font savoir (comment donner l’exemple si personne ne le sait ?) : Coluche, Oprah Winfrey, Bill Gates pour ne citer qu’eux. En France, quelques noms circulent : Jean-Baptiste Descroix-Vernier (enfin ! un qui accepte un petit reportage sur son action et peut donc servir d’exemple), Geoffroy Roux de Bézieux et quelques autres. Mais on est loin d’un phénomène de masse…
 
 
Vous gagnez beaucoup d’argent. Super ! C’est que vous le méritez. Mais qu’en faites-vous ? Vous en servez-vous pour donner l’exemple ? Et si oui, qui le sait ?
 
Vous dirigez des dizaines, des centaines, des milliers de collaborateurs et avez de l’influence sur la vie d’un nombre encore plus grand de personnes. Bravo ! Cela ne s’est certainement pas fait tout seul. Mais le monde en est-il meilleur pour autant ? Votre action a-t-elle eu un sens pour vous-même et pour toutes ces personnes ?
 
Vous créez, développez, anticipez, imaginez et en éprouvez un plaisir certain. Tant mieux ! Donnez à tout cela une signification plus élevée et vous créerez, développerez, imaginerez un nouveau monde où il fera bon vivre.
 
 
Demain, une fois à la retraite ou dans la tombe, que restera-t-il de tout ça ? Des enfants déboussolés, des épouses dépressives, un environnement qui a pris soin de les oublier dès qu’ils ont cessé d’être en activité, car ils n’avaient plus d’utilité pour lui.
 
J’en ai vu beaucoup de ces patrons à la retraite, dépressifs et alcooliques distingués, qui ne savaient absolument plus quoi faire de leur vie et, pire, qui ne savaient pas donner un sens à toutes ces années d’activité frénétique. Intelligents, ils voient bien que les quelques « bâtons de maréchal » qu’on leur octroie dans des conseils d’administration ou dans des instances plus ou moins politico-sociales ne sont pas à la hauteur en terme d’adrénaline, mais ils essaient de s’en contenter.
 
Ils se sacrifient pour rien car la société ne leur en est même pas reconnaissante. L’inconscience est partagée à la fois par les élites et par la société. Il n’y a donc plus de sens supérieur au sacrifice. Il n’y a plus qu’une satisfaction personnelle de valorisation de soi par le plaisir, l’action, le matériel et la position sociale. C’est pauvre…
 
Désormais, le sacrifice s’opère dans l’inconscience générale et perd tout son sens et sa valeur. Il est loin le temps où les élites économiques se sacrifiaient consciemment pour la survie de la cité, le temps où elles sauvaient des vies et où on leur érigeait des statues pour que l’histoire s’en souvienne à travers les siècles.
 
Et pourtant, il ne leur manque pas grand-chose…
Mieux dormir est, pour certains, un Graal inaccessible. Je ne dis pas que ce post permettra à tous d'y parvenir, mais il peut aider...
 
Vous arrive-t-il de vous coucher et d'être incapable de dormir parce que les événements de la journée tournent en boucle dans votre tête ? Est-ce généralement pire lors des périodes où les choses ne vont pas tout à fait comme prévu et où vous êtes à des niveaux de stress plus élevés que la normale ?
 
C'est un problème commun à beaucoup de gens et il peut être très compliqué de faire fi de la fatigue quand la moitié de la nuit a été passé à essayer d’arrêter de penser, sans y parvenir.
 
Il y a un processus, que j'utilise avec certains clients, qui peut aider dans de tels moments. Attention, si vous souffrez d'insomnies récurrentes, il peut être plus sage de consulter directement un médecin, ce processus est conçu uniquement pour aider par rapport à des problèmes ponctuels, principalement provoqués par l'inquiétude.
 
Tout d'abord, nous devons avoir du papier pour écrire.
 
Pensez à la journée et à tous les événements qui ne se sont pas déroulés tout à fait comme vous auriez souhaité. Lorsque vous avez pensé à au moins une chose, écrivez-la. S'il y a plusieurs choses, super ! Vous pourrez apprendre encore plus que vous ne l'aviez prévu, écrivez-les toutes.
 
Ensuite, pensez aux leçons que vous pouvez en apprendre. Qu'auriez-vous pu faire différemment ? Que pourriez-vous changer la prochaine fois ? Pensez vraiment intensément. Si nous pouvons apprendre de nos erreurs alors cela vaut la peine de les commettre, c'est seulement quand nous refusons d'apprendre ce qu’elles nous disent et qu’on les répète jusqu’à plus soif qu'elles deviennent des boulets.
 
Notez autant de choses que possible, mais assurez-vous de les écrire de manière positive. Il est très important, pendant cet exercice, d'être bienveillant avec vous-même. Nous faisons tous des erreurs, ça fait partie de l'être humain ; c'est la manière de réagir aux erreurs qui séparent le succès de l’échec.
 
Maintenant que vous avez écrit les erreurs et les leçons à en tirer, pensez aux choses que vous avez bien faites. Peu importe qu’elles soient petites ou grandes, vous avez fait certaines choses bien alors notez en au moins 2 en bas de la feuille. Ça peut simplement être d’avoir été au travail à l’heure ou d’avoir cuisiné un bon dîner ou quelque chose de beaucoup plus impressionnant, ce n'est pas vraiment ce qui importe, mais écrivez le en vous disant mentalement : ça, c’est fait et bien fait !
 
La dernière étape est la plus facile. Tirez un trait à la fin de la page. Ce jour est fini, vous pouvez tirer un trait et l'oublier, le confier à l'histoire parce que vous ne pouvez plus avoir d’influence dessus.
 
Il y a un addendum à ce processus qui peut être utile si vous vous inquiétez de choses que vous devrez faire le lendemain. Ecrivez-les aussi. Au moment où vous confiez au papier ce qui doit être fait, vous envoyez un message à votre inconscient que la chose sera faite, que vous ne l'oublierez pas et que vous pouvez maintenant profiter d'une bonne nuit de sommeil.
 
« Les erreurs, évidemment, nous montrent ce qui doit être amélioré. Sans erreurs, comment saurions-nous sur quoi nous devrions travailler ? » - Peter McWilliams
 
Cette question de la comparaison est importante pour tous ceux qui se définissent par rapport à l'extérieur. Mais quelle peut être la réponse ?
 
Une réponse de normand : ça dépend...
 
Une des choses que je constate en accompagnant des clients, c’est à quel point l'insistance de se comparer à d'autres, quand ils se fixent des objectifs, peut les frustrer.
 
Ils peuvent travailler dans la vente et décider de gagner plus qu'un collègue performant, ou penser que, pour être heureux, ils doivent être aussi minces qu’une amie ou, pire encore, qu’une star de cinéma, ou croire que la seule vraie mesure de leur succès serait de générer plus de chiffre d’affaires qu'un concurrent.
 
Permettez-moi de vous dire que cette pratique est vouée à l'échec 99 fois sur 100.
 
Avec plus de 6 milliards de personnes errant autour de cette planète, il y en aura toujours qui seront meilleures que vous et il y en aura toujours de pires que vous.
 
En vous comparant aux autres, et cela vaut pour les individus comme pour les groupes de personnes, vous donnez le contrôle à des forces extérieures sur lesquelles vous n'avez aucune influence. Que se passe-t-il si ce collègue a une promotion, ou que cette amie perd 3 kilos, ou que le concurrent fait une croissance externe ?
 
Je vais vous dire ce qui se passe. Vous allez, presque certainement, être frustré, ennuyé, découragé ou peut-être les trois à la fois.
 
Il y a une poignée de personnes qui peuvent dire sans équivoque qu'elles sont les meilleures dans ce qu'elles font, mais leur suprématie sera limitée au domaine extrêmement restreint de leur expertise.
 
Usain Bolt peut bien être le meilleur sprinter du monde, mais il y a beaucoup d’autres personnes qui peuvent courir plus longtemps, sauter plus haut, penser plus vite, peindre mieux, conduire plus rapidement, etc.
 
Pensez-vous vraiment que Usain Bolt reste chez lui en s’inquiétant du fait que quelqu'un gagne plus d'argent que lui ou soit plus fort, ou puisse faire du Sudoku plus rapidement ? J'en doute. S'il le faisait, cela l’empêcherait certainement de se concentrer quand il est sur le stade et le conduirait au déclin inexorable.
 
Cet exemple pourrait vous paraître quelque peu caricatural, et vous auriez raison. Mais contrairement à ce que le spectateur perçoit, quand il est en compétition dans des stades pleins à craquer, quand il s’élance sur la piste en compagnie de 7 autres concurrents, Usain Bolt ne se compare pas, il fait juste son job.
 
En revanche, quand il travaille comme un dingue à l’entrainement, des heures durant, pour gagner un centième de seconde sur 100 mètres, il se compare continuellement… il se compare à lui-même.
 
Se comparer à l’autre et s’en faire une référence pour sa propre performance, c’est lui donner un pouvoir sur soi-même, un pouvoir que l’on ne contrôle pas.
 
Que sait-on de la manière dont cette personne est parvenue à la performance qui nous sert de référence ? Ce pourrait être en utilisant des capacités que nous n’avons pas et qu’il serait donc vain de vouloir copier, ou des chemins que nous ne souhaitons pas emprunter au nom des valeurs qui nous constituent. Faudrait-il renoncer à nos valeurs sous prétexte de la performance ? Ne serait-il pas plus judicieux d’imaginer une voie qui nous soit propre, qui tienne compte de ce que nous sommes pour parvenir à tirer le meilleur parti de nous-même ?
 
Notre potentiel est sans limite tant que nous ne nous connaissons pas nous-même en profondeur. L’affirmation précédente a peut-être l’air d’être une évidence, mais si l’on cherche la performance, quel que soit le domaine, la rechercher d’abord à travers l’autre - que ce soit en management d’équipe ou par la prise en compte de la performance de l’autre comme référence – est le plus souvent une erreur.
 
Rechercher le contrôle et le pouvoir à travers l’autre est une chimère inutile et frustrante, rechercher le pouvoir et le contrôle en soi-même est la clé du succès, quel que soit le domaine.
 
Il y a une seule personne à laquelle vous devriez vous comparer de façon régulière et cette personne c'est vous. C’est peut-être l’exercice le plus difficile s’il est pratiqué en conscience et avec honnêteté, mais c’est aussi pour ça qu’il est aussi efficace.
 
S'il y a des domaines de votre vie que vous souhaitez améliorer, allez-y et fixez-vous des objectifs.
 
Ensuite, mesurez où vous en êtes et essayez de faire progresser votre niveau. Vous en avez le contrôle complet et si vous continuez à vous améliorer, à progresser vers votre objectif, chaque étape sur le chemin se traduira par un sentiment de réussite personnelle bien plus épanouissant que le fait de jeter un coup d'œil par-dessus votre épaule pour voir ce que quelqu'un d'autre a fait et si vous êtes en droit de vous sentir bien ou pas.
 
Se comparer : oui, mais seulement à soi-même. Un conseil : vous êtes toujours en droit de vous sentir bien avec vous-même.
Que feriez-vous dans la vie si vous saviez que vous ne pouvez pas échouer ? C'est une question que je pose souvent aux clients en Coaching. La raison pour laquelle je pose cette question est qu’elle les amène à regarder les choses d'une manière complètement différente. Cela créé de nouveaux processus de pensée qui étaient auparavant indisponibles, simplement parce qu’ils n’avaient pas envisagé de penser de cette façon.
 
Bien que les réponses vont de la plus bizarre à la plus banale, la seule chose qui semble être cohérente est que la plupart des personnes avec lesquelles je travaille sont finalement insatisfaites dans leur vie professionnelle. Je dois souligner à ce stade que le succès apparent n'est généralement pas révélateur du degré de satisfaction, de bonheur, des personnes. Je crois que le niveau de mécontentement est tout aussi élevé en salle de réunion que dans les ateliers de l'usine.
 
Pour aller plus loin, je fais souvent suivre cette première question par : « Si vous étiez sur votre lit de mort, sachant que vous n’en avez plus pour longtemps, que voudriez-vous pouvoir vous dire sur votre vie pour en être fier, pour avoir un sentiment d'accomplissement qui vous permette de partir en paix ? "
 
Je sais, cette question n’est pas forcément la plus joyeuse qui soit, mais si on s’immerge sérieusement dans la situation, elle permet de prendre conscience de beaucoup de choses.
 
La réponse que j’obtiens le plus souvent tourne autour de la famille : que j’ai fait ce qu’il fallait pour que mes enfants soient heureux, qu’ils soient bien armés pour vivre leur vie, etc.
 
Bref, une thématique souvent basée sur la transmission à la génération suivante. Mais la transmission de quoi précisément ? Là les réponses deviennent beaucoup plus vagues…
 
Entre parenthèse, je note que les réponses tournant autour de la vie professionnelle sont relativement rares. Je dois dire que je le déplore dans la mesure où cela témoigne du fait que, pour la grande majorité, la vie professionnelle ne semble pas être en mesure de combler nos aspirations personnelles profondes. Or, il me semble que, comme la vie privée, la vie professionnelle est un terrain de jeu merveilleux pour sortir le meilleur de soi-même, dans tous les domaines.
 
Si les réponses sont généralement tournées vers le bien-être des autres, et c’est louable, elles demeurent souvent très floues quant à la mise en pratique concrète dans la réalité. Voire, en creusant un peu, on s’aperçoit que la volonté de transmission ne tient pas toujours la route par rapport aux aspirations profondes de la personne. Et je dirais, c’est tant mieux.
 
Certes, on rejoint tous les lieux communs du développement personnel, mais il faut toujours garder à l’esprit que l’on ne peut donner que ce que l’on possède. Je peux vous donner la Tour Eiffel, mais quelle valeur a ce don, puisqu’elle ne m’appartient pas ?
 
Je veux transmettre du bonheur à mes proches, mais comment faire si je ne ressens pas ce bonheur, s’il ne fait pas déjà partie de moi ? Toute transmission passe d’abord par la case acquisition pour soi-même.
 
Alors, avant de vouloir transmettre quoi que ce soit, demandez-vous si vous êtes en mesure de le faire, si vous avez en vous ce que vous souhaitez léguer. Si un premier pas dans votre volonté de transmission n’est pas de faire la démarche de construire, en vous-même, les bienfaits que souhaitez pour vos proches.
 
Cette question devrait vous amener à trouver ce qui vous motive réellement et à penser aux actes propices à développer les domaines importants pour vous.
 
Une fois que vous avez réalisé cette démarche, il ne vous reste plus qu’à poser lesdits actes dans la réalité !
 
Ce sont des rêves ? Ils ne vous paraissent pas réalistes ? Vous trouvez que les conditions ne s’y prêtent pas ?
 
Pensez aux deux questions posées plus haut un instant. Pouvez-vous dire que si votre vie devait se terminer aujourd'hui, vous n'auriez pas de regrets ? La vie est courte. La vôtre, comme la mienne, peut se terminer dans 5 minutes, dans une heure, dans un mois ou dans un an.
 
Vous pouvez avoir peur de vous lancer, ce n’est pas le problème. Toute personne normalement constituée a une part de peur en elle quand elle prend un risque. C’est normal et positif car cette peur motive concentration, instinct de survie et volonté de la surpasser, donc le changement.
 
D’autant plus que le succès n’est pas forcément immédiat. Laissez-vous le droit de ne pas atteindre votre but du premier coup.
 
Vous savez, il y a une présupposition dans la Programmation Neuro Linguistique (PNL) qui suggère qu'il n'y a pas d'échec, mais seulement de la rétroaction. C’est un principe que beaucoup de ceux qui ont connu de grands succès ont utilisé pour les aider à traverser les moments où il leur semblait qu'ils n'obtenaient pas les résultats souhaités.
 
Le principe de rétroaction pourrait se définir comme suit : tout système ouvert – l’humanité par exemple - s’intègre dans un environnement avec lequel il échange pour assurer sa survie et son développement. La première qualité d’un système ouvert est sa capacité d’adaptation aux changements de son environnement. Ces adaptations se font par un mécanisme de feed-back ou de rétroaction. Les résultats produits par le système donnent des informations « en retour » au système pour le guider ou le réguler dans les ajustements nécessaires.
 
On pense qu'Edison a fait plus de 1.000 tentatives pour inventer l'ampoule avant de réussir, mais comme il l’a dit lui-même, « je n'ai pas échoué 1.000 fois, j'ai simplement trouvé 1.000 façons qui ne fonctionnaient pas ». Si vous pouvez prendre un événement qui n'a pas réussi comme prévu et utiliser l'expérience et les résultats comme un apprentissage pour améliorer votre performance, alors vous serez plus heureux, plus équilibrée et plus performant.
 
Alors bien sûr, vous pouvez attendre le moment idéal pour lancer votre entreprise, inviter cette fille ou ce garçon à danser, prendre des vacances, infléchir votre façon de manager vos équipes, ou vous pourriez tout simplement le faire, en profiter, et apprendre de la rétroaction. Soyez opiniâtre.
 
Qu'allez-vous faire maintenant de votre vie, sachant que vous ne pouvez pas échouer ?
 

Si vous avez eu une mauvaise journée, je vous conseille de lire ce post.

 

Il était une fois, il y a longtemps, bien avant que le Coaching et la PNL n'eussent été inventés, dans un pays lointain, très lointain, un fermier avait un petit terrain. S'il travaillait jour et nuit, 7 jours par semaine, avec son fils, il y avait juste assez de nourriture pour lui et sa famille.

Un jour, son seul cheval s'enfuit. Un voisin entendit la terrible nouvelle et alla le réconforter.

« J'ai entendu parler de votre cheval qui s'enfuit… c'est une terrible nouvelle ! »

« Non, pas du tout ! » dit le fermier.

« Que voulez-vous dire ? » dit son ami « je sais comment vous travaillez dur avec ce cheval, que sans lui vous ne pourrez pas nourrir votre famille, c'est terrible ! »

« Ah ! » dit l'agriculteur « mais ce que vous ne savez pas, c'est que le cheval est revenu, et non seulement il est revenu, mais il a rapporté deux autres chevaux avec lui. J'ai maintenant 3 chevaux ! »

« Wow ! » dit le voisin « c'est une excellente nouvelle ! ».

« Non, pas du tout ! » déclare l'agriculteur

« Que voulez-vous dire » dit le voisin « vous avez 3 chevaux, le travail sera plus facile, vous aurez plus de nourriture, plus de temps libre… je ne comprends pas… »

« Eh bien ce que vous ne savez pas » dit le fermier, « c'est que mon fils a essayé de monter un des chevaux, s’est fait désarçonner et s’est brisé les deux jambes, maintenant il ne peut plus m'aider »

« Oh ! mon Dieu, c'est une terrible nouvelle » dit le voisin,

« Non, pas du tout ! » déclara l'agriculteur

« Attendez une minute » dit le voisin « comment cela peut-il ne pas être une catastrophe pour vous et votre famille, vous avez besoin de votre fils ! »

« Parce que la milice est arrivée aujourd'hui et a recruté tous les hommes valides. Mon fils a été exempté à cause de ses jambes cassées »,

« Ce sont des nouvelles fantastiques ! » dit le voisin

« Non, pas du tout ! » dit l'agriculteur

Cette histoire se poursuit à l'infini comme vous pouvez l'imaginer.

Ce qu'elle illustre, c'est la perspective. Nous savons rarement, quand un événement se produit, quelles en seront les implications à long terme.

Un licenciement (qui vous fera passer clairement au moins une mauvaise journée) pourrait conduire à un meilleur emploi, ou à enfin travailler pour vous-même. Une longue file d’attente dans le bureau de poste lorsque vous êtes en retard pour un rendez-vous peut faire que vous allez parler à quelqu'un qui modifie, en bien, le cours de votre vie. Un embouteillage sur le Périphérique peut vous amener à entendre une émission de radio que vous n'écouteriez pas normalement, ce qui entraîne des informations qui mènent à une éclaircie dans votre vie. Une faillite peut vous faire réévaluer la situation antérieure et recommencer avec une expérience que vous ne pourriez acheter pour tout l’or du monde, et ainsi de suite.

Bien sûr, vous pourriez vous plaindre en insistant sur le négatif, même s’il peut être extrêmement positif, mais que dicte la raison ?

Les épreuves sont les graines du mieux. Quand elles sont en germination c’est sans doute difficile de voir les magnifiques plantes qu’elles vont donner, mais avec un peu de patience, de travail et l’humilité d’accepter de ne pas toujours tout contrôler, elles rendront votre vie plus géniale que vous ne pouvez l’imaginer.

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