La retraite arrive ! On se dit que l’on va enfin pouvoir se reposer, vivre à son rythme, ne faire que des activités qui plaisent. Bref, la belle vie !

On a tellement de livres en retard à lire ! Tant de voyages que l’on rêve de faire et qui deviennent enfin possibles ! Et puis les petits enfants dont on va enfin pouvoir profiter !

PROFITER !!!!

Combien de fois ai-je entendu ce discours, tant dans mon ancienne vie de la part de dirigeants de PME qui vendaient leur affaire, que durant toutes ces années en coaching de vie…

Et à chaque fois cela me glace le sang… car j’y vois un futur dépressif qui s’ignore, et cela se vérifie quasi immanquablement.

Je m’explique. Pour moi, sur le sujet de la retraite, il existe deux types de personnes : les personnes qui ont travaillé principalement pour subvenir à leurs besoins et qui attendent la retraite depuis « toujours », et celles pour qui leur profession a été un environnement d’accomplissement (ou du moins de tentative d’accomplissement), qui se sont réalisés dans leur travail, ont acquis un statut social grâce à lui et ont le sentiment d’avoir, bon an mal an, réussi leur carrière.

Il me semble que, d’une manière ou d’une autre, la grande majorité des personnes entrent dans la deuxième catégorie. Et c’est à cette catégorie que s’adresse ce post.

Dès que l’on a eu le sentiment d’être utile à un groupe, à la société, à son environnement, que l’on a exercé un tant soit peu de responsabilité, c’est-à-dire que l’on a trouvé une place, à travers sa profession, dans l’immense puzzle de la vie, on appartient à cette seconde catégorie.

Vous travaillez pendant près de 40 ans, vous avez acquis une certaine reconnaissance sociale, avez la conviction d’avoir été utile, d’avoir acquis une expertise professionnelle certaine que personne ne pourra vous enlever. Bref, d’avoir une place dans la société qui correspond à la personne que vous êtes et non à la place que vous occupez dans votre profession.

Et puis, tout à coup, que vous le vouliez ou non, tout cela vous est enlevé…

Vous n’êtes plus dirigeant d’entreprise, ni cadre de Direction, ni chef d’équipe, ni avocat, ni médecin, ni expert reconnu, ni quoi que ce soit de valorisant. Vous êtes RETRAITÉ !

Vous avez peut-être eu l’honneur d’un pot de départ au cours duquel on a souligné toute l’importance que vous avez eu dans l’entreprise, vos collègues vous ont fait assaut de cordialité, voire d’attachement, ont affirmé qu’ils ne vous oublieraient jamais et vous avez promis de repasser leur rendre visite fréquemment…

Sans vouloir paraître cynique, vous sentez bien que tout ça, c’est du flan…

Le milieu professionnel est généralement tellement difficile, surchargé, il nécessite tant d’investissement personnel au jour le jour, que celui qui part à la retraite sort tout simplement de la partie. Il n’a plus d’utilité professionnelle pour les autres et est donc très vite oublié.

Une part majeure de votre vie, pour laquelle vous vous êtes battu pendant si longtemps et qui vous a tant apporté, ne signifie plus rien pour personne.

Vous devez faire face à deux problèmes : d’une part vous n’avez plus de statut social et, d’autre part, vous ne savez plus quoi faire de votre vie.

Et ne me ressortez pas le coup de la lecture, des voyages ou des petits enfants. Personne d’un tant soit peu exigeant, quittant une activité utile et enrichissante, n’a jamais trouvé un sens constructif à sa vie en lisant, en voyageant ou en pouponnant (et je ne dis pas que s’occuper d’enfants n’est pas utile et enrichissant…), si ces activités se limitent à cela. Qu’elles ne sont pratiquées que pour sa seule satisfaction personnelle, sans qu’on en fasse rien en aval.

Ce type d’activité ne justifient pas une vie. Or, il vous reste des décennies à vivre ! (du moins nous l’espérons tous).

Alors plusieurs choix s’offrent à vous, notamment :

. la déprime (qui peut fréquemment dériver vers une dépression nerveuse pure et simple, comme je l’ai constaté maintes fois). Vous devenez spectateur de la vie qui continue de se dérouler autour et indépendamment de vous,

. l’activité caritative, car c’est ce qui se fait… même si ça ne correspond pas tant que ça à vos aspirations…

. donner du sens à chaque instant de cette dernière partie de vie, car elle va durer !

 

Vous arrivez à la retraite, mais avez-vous l’impression d’être vieux ? D’avoir l’âge de vos artères ? D’être ce que les autres voient en vous : un retraité ? Ne vous sentez vous pas jeune dans votre esprit, même si certains désordres physiques marquent les années passées ?

Bref, êtes-vous prêt à repartir pour un tour dans une vie passionnante, libérée de certaines contraintes matérielles et susceptible de vous apporter une intensité positive que vous n’avez peut-être même jamais connu ?

 

 

Si un certain désarroi vous prend à l’approche de la retraite ou une fois celle-ci arrivée, ne laissez pas s’installer ce sentiment qui peut gâcher vos années futures.

Vous avez de l’expérience. Vous avez même peut-être un certain nombre de certitudes sur qui vous êtes et ce qui vous convient.

Cependant, si ce sentiment de désarroi vous étreint, c’est vraisemblablement que cette expérience et ces certitudes pourraient être avantageusement enrichies d’éléments nouveaux vous ouvrant des horizons ignorés.

Je me souviens, avec regret, de ne pas avoir été assez bon avec un ex-cadre Dirigeant de haut niveau dans un grand groupe, qui, jeune retraité, venait me voir (sur la demande de sa femme) parce qu’il devenait alcoolique.

Son analyse était simple : il buvait non pas par amour de l’alcool, mais par désœuvrement. Il suffisait qu’il trouve une activité et il arrêterait de boire…

Il disait savoir parfaitement qui il était (il s’identifiait encore par les fonctions qu’il avait occupées dans sa brillante carrière), mais n’avait simplement pas encore trouvé une activité qui lui convienne.

Face à ses certitudes, j’ai tenté de lui suggérer que, si depuis près de deux ans il ne trouvait rien à faire, peut-être cela signifiait-il qu’il y avait une réflexion à mener sur ses aspirations profondes, sur le sens qu’il donnait désormais à sa vie, sur ce qui était susceptible de le motiver réellement…

Je n’ai visiblement pas su trouver les bons mots, car je n’ai eu droit en retour qu’aux regards condescendants de la personne qui sait, face à, si ce n’est un imbécile, du moins quelqu’un qui ne comprend rien au problème.

Pourtant, si vous cherchez depuis des années une occupation, que vous ne la trouvez pas (que vous vous mettiez à boire ou non), il y a une forte probabilité pour que vous la cherchiez de moins en moins activement. Vos pistes de recherche s’épuisent, la déprime s’installe et, de ce fait, vous avez de moins en moins d’énergie pour mener à bien votre recherche.

Vous êtes tombé dans le piège de la retraite…

L’alternative est d’accepter de vous enrichir, de vouloir encore évoluer. Ce n’est pas parce que vous êtes à la retraite que vous n’avez plus de challenges à relever, que votre évolution est terminée.

Vous n'êtes plus celui qui occupait une fonction valorisante qui suffisait à vous définir. Votre évolution ne prendra fin que le jour où vous ne serez plus, et ce n’est pas demain la veille !

Si la déprime s’annonce, c’est peut-être que vous n’avez pas encore effectué de travail de développement personnel.

C’est tout à fait habituel. Trop occupé par nos impératifs professionnels et familiaux, nombre d’entre nous ne s’intéressent au problème qu’à partir du moment où il se déclare de façon pressante.

Mais il n’est pas trop tard ! Faites-vous accompagner.

 

Trouver des voies d’évolution, c’est commencer par définir ce qui vous motive.

Vous ne trouvez pas d’activité concrète qui vous motive ?

Commencez par définir les valeurs de vie qui vous sont essentielles.

Entrainez-vous à les pratiquer avec exigence dans votre environnement actuel pour les mettre à l’épreuve et apprécier si elles sont réellement de nature à vous épanouir (disposer du mode d’emploi vous aiderait sans doute sensiblement et vous ferait gagner du temps, d'où l'accompagnement...).

N’importe qui peut faire ça. Il suffit de prendre conscience de vos valeurs et de vouloir les mettre en pratique de manière consciente, au plus haut niveau, le plus intensément que vous soyez capable de faire.

Une fois cela fait, imaginez une activité, non pas qui soit en relation avec votre expérience professionnelle passée ou par devoir, mais qui vous permette de mettre en pratique les valeurs de vie que vous aurez retenues après la première expérimentation.

C’est une démarche qui n’est pas forcément familière à tout le monde et c’est pour ça qu’il peut être utile de se faire accompagner.

En tout état de cause, si vous pensez que la retraite n’est qu’une période de vacances, si vous pensez que le mot « profiter » va suffire à remplir votre vie, ou même si vous vous dites qu’on verra bien plus tard si le problème se pose, vous êtes en risque.

La retraite peut être un enfer ou une période d’épanouissement sans précédent. Penser à la préparer intelligemment permet de vivre la seconde version. L’enjeu est important !

 

 

Le compliment mène au rapprochement, le rapprochement mène au lien, le lien mène à l’unité et l’unité est la voie d’un bonheur durable.

En fait, que ce soit sur le lieu de travail ou dans les relations personnelles, des études sérieuses (en tout cas je l’imagine…) ont montré qu’il existe un ratio idéal compliment/critique. Apparemment (mais ne me demandez pas comment ils sont arrivés à ça), ce ratio est de 6 pour 1. Cela signifie que, pour que votre partenaire, vos collaborateurs, vos collègues ou vos proches soient heureux dans leur relation avec vous, il faut vous assurer de leur faire 6 compliments pour une critique… (la critique est-elle nécessaire pour qu’il se sente heureux ? Je n’en suis pas convaincu, mais, qui sait… ?)

Nous savons tous qu'un compliment peut nous remonter le moral et ensoleiller notre journée. Mais comment faire un véritable compliment ? Quelles sont les meilleures choses à dire ?

Eh bien, que vous les fassiez à votre mère, à un proche ou à un ami, je vous garantis que le fait de multiplier les compliments fera que l'autre personne se sentira mieux dans sa peau. Cela aura une influence majeure sur votre relation avec lui (ou elle), changera son attitude vis-à-vis de vous et modifiera ainsi votre réalité pour la rendre meilleure.

Mais comment faire un compliment ?

 

3 ingrédients majeurs pour faire un bon compliment :

 

. Pensez 100% de votre compliment (ou ce n’est pas la peine de faire le déplacement !). Lorsque vous dites quelque chose à l’économie (à la va-vite et sans être sincère), cela peut souvent faire plus de mal que de bien. Faites l'effort de penser à cette personne et vraiment à ce que vous dites.

. Regardez la personne dans les yeux. Rien ne prouve plus la sincérité qu’un contact visuel.

. Utilisez le nom de la personne dans le compliment. L’impact du compliment est fortement accru s’il est formellement personnalisé.

 

Alors, quelle que soit la personne que vous ayez en face de vous (parent, proches ou relation de travail), voici 15 exemples de compliments qui pourraient changer votre vie :

 

1. « Moi / mes amis / ma famille adore(nt) passer du temps avec toi. » Savoir que nous sommes en bonne compagnie et appréciés par l’entourage de quelqu’un nous permet de nous sentir vraiment valorisés et en harmonie plus globale. Cela étend la zone de sécurité à un ensemble de personnes plus important.

2. « J'espérais que ce serait toi ! » Faites savoir à quelqu'un que vous êtes non seulement heureux de le voir, mais que vous espériez que c'était bien lui. Cela lui apportera un supplément de valorisation affective.

3. « Je préférais passer ma journée / mon week-end / ma soirée avec toi ! » Si vous avez choisi de passer du temps avec quelqu'un, surtout si vous avez délaissé une autre activité pour ce faire, dites-le-lui. Vous montrez que votre présence est un choix conscient et non une évidence ou un hasard… parce qu’il le vaut bien...

4. « J'aime vraiment qui je suis quand je suis avec de toi ! » En d'autres termes, vous dites : « Tu me faites me sentir bien ». Quoi de plus valorisant pour quelqu’un ?

5. « Je t'aime. » Regardez dans les yeux pendant que vous le dites, faites une pause et signifiez-le vraiment, puis, en le regardant dans les yeux, établissez un contact physique (une caresse, une accolade ou un simple contact à l’épaule).

6. « J'aime bien quand tu dis ce genre de choses ! » Ce que vous exprimez, c'est que l’autre est unique et que vous appréciez ça. Mais utilisez ce compliment avec précaution et seulement quand vous êtes sûr de le penser à 100%, sinon cela pourrait facilement être mal interprété.

7. « J'aime passer du temps avec toi. Je suis heureux que tu sois mon ami / papa / partenaire / enfant ».

8. « Je ne sais pas ce que je ferais sans toi ! ». Ce que vous dites vraiment, c'est : « Tu es une partie essentielle de ma vie ».

9. « Je pensais justement à toi ! » Dans ce monde plein de stress, qui ne voudrait pas savoir qu’il est dans les pensées de quelqu'un ? Nous nous sentons valorisés, intéressants et dignes d’attention.

10. « _______ (insérez le prénom ici), je sais que tu peux gérer cela ». Montrez votre confiance dans la compétence de votre interlocuteur. Qui ne voudrait pas savoir que vous pensez qu’il est capable, intelligent et fort ?

11. « Prends ton temps, ________ (insérez le prénom ici) ». Lorsque vous dites à quelqu'un de prendre son temps (et que vous le pensez), vous lui donnez la permission d’exister. Vous lui faites confiance et vous lui donnez également un répit.

12. « J'admire vraiment la façon dont tu as géré ça ! » Complimenter l'intégrité, les compétences et la sagesse de quelqu'un, c'est donner du pouvoir à TOUT LE MONDE.
13. « _______ (insérez le prénom ici). J'aimerais entendre tes commentaires à ce sujet ». Nous voulons tous être utiles, valorisés et avoir confiance en nous.

14. « Excellent travail _______ (insérez le prénom ici) ». Vous avez remarqué ce que je faisais ET vous pensez que j'ai fait du bon travail. Merci beaucoup ! Maintenant, je me sens compétent, fort et vraiment valorisé !

15. « Tu me rends (tellement) heureux(se) ! » Ai-je besoin d'en dire plus ?

 

Une dernière remarque : je ne sais pas si vous avez remarqué, mais souvent, les meilleurs compliments sont ceux que vous faites lorsque vous partagez votre ressenti au contact de l’autre…

Alors, allez-y, pour ensoleiller votre journée, ensoleillez la journée de quelqu'un ! Et rappelez-vous, pour que le compliment soit parfait, assurez-vous de le penser, de regarder dans les yeux ET d’utiliser le nom chaque fois que vous le pouvez.

N’oubliez pas une chose : seuls les faibles ont du mal à faire des compliments. Ils ont le sentiment que reconnaître la valeur de l’autre se fait au détriment de la leur. Pourtant, faire des compliments n’enlève rien à personne et renforce celui à qui vous le faites.

Le sage sait qu’il est toujours plus fort avec des alliés forts qu’avec des alliés faibles.

En renforçant l’autre, c’est donc vous que vous renforcez. Bref, l’égoïsme intelligent, c’est l’altruisme.

Soyez intelligemment égoïste !

Le besoin de plaire et de s'intégrer va plus loin que notre histoire d’enfance personnelle. En tant qu'êtres humains, nous avons un besoin fondamental d'appartenance. Quand nous étions des hommes des cavernes, être abandonnés ou chassés par les autres, mettait directement notre vie en danger.

Il est donc logique que notre personnalité profonde ne s’exprime pas sans filtre, que nous ayons des difficultés à nous écarter de la norme et à cultiver l'inattendu.

Toutefois, la préoccupation de ce que les autres pensent de nous peut facilement devenir un « fléau » pour certains.

Ethel Barrett disait quelque chose d’assez juste : « Nous nous inquiéterions moins de ce que les autres pensent de nous si nous réalisions à quel point ils le font rarement. »

Malgré cela, il faut se rendre à l’évidence que nous ne pouvons jamais vraiment savoir ce que les autres pensent de nous. Ce qui plaît ou impressionne une personne peut déplaire ou décevoir une autre.

De même, ce que pense quelqu’un de nous à un instant « t » peut varier en fonction de son humeur (ou de la nôtre), du contenu de sa journée, d’un mot prononcé qui nous fait entrer dans une « case » dans l’esprit de l’autre, alors même que nous lui accordons un sens complètement différent de celui qui est perçu.

Pourtant, nous passons notre vie à nous inquiéter de ce que les autres pensent quand (et c’est l’ironie de la chose) la plupart des gens nous auront oubliés quelques minutes plus tard ! Et même lorsque nous faisons quelque chose susceptible de générer des rires, du dédain, de la jalousie ou des critiques, ce n’est pas si important dans la vie des autres et ils passent rapidement au sujet suivant.

Nous faisons tellement attention à ce que les autres pensent de nous que, bien souvent, nous avons oublié qui nous sommes.

Et même s’il n’est pas forcément nécessaire d’être « transparent » et de dire à votre patron qu’il se comporte comme un idiot, je me demande s’il faut :

. se taire quand on entend un commentaire raciste ?
. se contenter de moins dans une relation affective parce que d'autres personnes pensent que votre partenaire est «bon» pour vous ?
. ranger sa maison pour qu’elle soit impeccable à chaque visite de la moindre connaissance ?
. éviter de suivre ses rêves et ses projets (aussi irréalistes soient-ils)) parce que d’autres pensent que vous êtes déconnectés de la réalité, que vous vous surestimez ou que vous pourriez échouer ?

Chaque fois que nous faisons des compromissions par rapport à qui nous sommes, pour plaire ou pour éviter de déranger les autres, nous nous laissons tomber. Et nous créons, à chaque fois un peu plus, un gouffre entre qui nous sommes pour l’extérieur et qui nous sommes à l'intérieur…

Alors, si vous ressentez un vide à l'intérieur, comme si quelque chose manquait, sachez que ce qui manque, c'est probablement VOUS : le vrai, le bizarre, l’étonnant, que vous enfermez et que vous cachez à vous-même.

C’est fatigant de garder constamment son moi réel sous contrôle. Mais c’est ce que vous faites quand vous vous souciez plus de ce que les autres pensent de vous que de ce que vous pensez vous-même. Les autres sont déjà passés au sujet suivant et vous avez sacrifié qui vous êtes.

Peut-être serait-il judicieux de s’arrêter. Déterminez ce que vous voulez, ce que vous aimez, ce qui est important pour vous (et ce qui ne l’est pas !), comment vous vous sentez, bref, qui vous êtes. A ce moment-là, vous pourrez dire au revoir au « vide intérieur », et bienvenue dans votre vie !

Alors, la prochaine fois que vous prendrez conscience que vous vous inquiétez de ce que les autres pensent, demandez-vous plutôt : « Qu'est-ce que je pense ? », « Qu'est-ce qui compte pour moi ? »

Et si vous ne trouvez pas de réponse à ces questions, dites-vous qu’il est peut-être temps de vous faire accompagner pour y parvenir.

Trouver ses aspirations profondes est, à ma connaissance, le seul moyen constructif de se libérer de la peur du regard de l’autre.

Vos comportements s’inscrivent alors dans une cohérence positive dont vous avez pleinement conscience et qui résiste à toute agression, aussi mesquine soit-elle.

Vous verrez… c’est très reposant par rapport au regard des autres… et un peu exigeant par rapport à votre regard sur vous-même.

 

 

Je rencontre, dans mon activité de coach de vie, un certain nombre de personnes souffrant de dépendance affective.

En l’absence de définition claire de ce qu’est la dépendance affective, on l’approche par les signes, les comportements qu’elle induit.

Le chercheur et psychologue américain Gregory L. Jantz a identifié 9 signes de la dépendance affective :

1- Avoir du mal à prendre des décisions sans conseil ni validation d'un tiers.
2- Compter sur d'autres (conjoint, famille, amis) pour assumer les responsabilités dans les domaines importants de sa vie (revenus, gestion administrative, santé, organisation domestique…).
3- Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur (peur des conflits, d'être rejeté, exclu).
4- Avoir du mal à démarrer des projets ou à faire les choses par soi-même.
5- Se sentir anxieux ou complètement détendu quand on est seul, à la pensée de l'être.
6- Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas (dans le domaine privé ou professionnel).
7- Se sentir obligé de satisfaire les demandes et besoins d'autrui.
8- Avoir vraiment besoin de l'approbation et du réconfort des autres.
9- Être incapable de poser et de défendre ses propres limites.

Au-delà de ces symptômes divers, je voudrais m’attacher à la relation d’amour entre deux personnes dans laquelle s’exprime la dépendance affective.

En coaching de vie, je reçois de nombreuses personnes souffrant de dépendance affective. Leur démarche est souvent très similaire : elles tentent de donner à leur partenaire le plus d’amour dont elles sont capables, espérant que par cette démarche elles en recevront autant.

La personne ne vit que par la relation qu’elle entretient avec un ou une partenaire affectif(ve), ne voit sa vie qu’en fonction des réactions de l’autre et, pire encore, ne conçoit son utilité personnelle que dans la satisfaction des désirs de l’autre, quels qu’ils soient.

Pour faire court, le principe est : « plus je lui donnerai de l’amour, plus j’en recevrai de sa part ». L’amour se désincarne en quelque sorte. Il n’est plus lié à la personne humaine, mais il a son existence propre en tant que flux émotif.

Comme j’ai besoin d’amour, je ne vais plus faire attention à qui est la personne en face de moi, ni à qui je suis réellement, je vais seulement essayer d’obtenir des comportements amoureux de l’autre. Et la seule manière d’y parvenir est de lui en donner un maximum.

Evidemment, en appliquant une telle stratégie, le partenaire se sent mis en valeur. Rapidement, il n’accorde donc d’importance qu’à lui-même et pense être le seul à être digne d’amour puisque le dépendant affectif ne lui apporte qu’une vision idéale de lui-même.

Pour quelle raison le partenaire éprouverait-il un réel amour pour le dépendant puis que ce dernier ne lui apporte rien de ce qu’il ou elle est ? Le résultat est évidemment que le partenaire estime que le dépendant ne lui est utile que pour le valoriser lui-même et finit généralement par en abuser.

J’ai même rencontré des personnes qui se trouvaient progressivement complètement dénaturées par le fait d’être en couple avec un dépendant affectif. Elles ont l’impression de ne rien avoir à prouver à l’autre pour être aimée, de ne plus avoir à faire d’efforts pour nourrir la relation d’amour et dérivent progressivement vers des attitudes tyranniques, alors même qu’elles étaient parfaitement « normales » auparavant.

Le dépendant leur accorde une importance qu’elles ne sont pas censées avoir et qui est propre à les désorienter si elles sont de bonne constitution, et à les pousser vers le côté obscur dans le cas contraire (elles n’ont alors besoin de l’autre que dans la mesure où celui-ci valorise leur propre égo, sans ne tenir aucun compte de la personnalité du partenaire).

Si vous mettez l’autre en totale responsabilité de votre bonheur, c’est trop de pouvoir : soit il vous fuit, soit il en abuse. Dans un cas comme dans l’autre, vous n’atteindrez pas l’objectif de bonheur affectif que vous vous étiez fixé.

Une telle stratégie ne fonctionne donc pas…

 

 

L’amour n’est pas une marchandise, un produit indépendant de tout, que l’on pourrait dispenser à son gré et échanger contre une réciprocité d’amour. L’amour n’est pas un sentiment désincarné, c’est un lien basé sur ce que l’on apporte à l’autre en tant que personne. On n’est pas une dose d’amour, on est une personne. On n’apporte pas aux autres une dose d’amour, on apporte aux autres ce que l’on est.

Avant de se chercher dans les yeux de l’autre, il faut préalablement s’être trouvé dans ses propres yeux à soi.

Vaincre la dépendance affective, c’est trouver qui l’on est, et aimer ce que l’on y trouve.

Je coachais une jeune femme qui avait tout pour elle : jeune, belle, intelligente, une profession valorisante dans laquelle elle réussissait… mais follement amoureuse d’un homme qui la détruisait par des critiques sans fin et des comportements égotiques permanents.

Elle voyait bien les défauts de cette relation, mais ne parvenait pas à s’en défaire. Le sujet était qu’elle se sous-estimait continuellement face à l’autre qui en profitait.

Et pourquoi se sous-estimait-elle ? Parce qu’elle n’avait aucune référence cohérente, aucun appui conscient en elle-même pour construire son estime de soi.

Nous avons donc travaillé ce sujet (en cohérence avec ce qui est écrit dans ce post : « Aime les autres comme toi-même… oui, mais c’est quoi s’aimer soi-même ? ») et, assez vite (une dizaine de séances), sa vie a changé : elle a interrompu sa relation toxique, a entamé une nouvelle liaison amoureuse équilibrée et, surtout, revisite l’ensemble des composantes de sa vie à l’aune de ce qu’elle a découvert d’elle-même.

Cette nouvelle conscience n’entraine pas de grands bouleversements factuels, mais lui permet de vivre sa vie avec plus d’intensité.

La vérité complète est qu’elle garde encore une certaine nostalgie de cette relation toxique d’amour inconditionnel et défoulatoire qui se traduisait certes par l’annihilation de ce qu’elle était en tant que personne, mais également par un don absolu à l’autre qui donnait un sens particulier à sa vie.

Elle se sent toutefois beaucoup plus forte, plus en responsabilité de sa vie et, de ce fait, en mesure de construire l’avenir qu’elle se souhaite pour une belle vie.

 

 

Alors, en cas de dépendance affective que vous constatez et qui vous fait souffrir, ne perdez pas votre temps à essayer de changer l’autre ou à espérer qu’il change de lui-même, tout en continuant à l’inonder de comportements amoureux. Ça ne fonctionnera jamais.

Apprenez qui vous êtes et appréciez-le à sa juste valeur. Vous acquerrez autonomie et personnalité, et c’est votre particularité en la matière qui est seule susceptible de provoquer les comportements affectifs que vous souhaitez de votre entourage.

Le comportement de la personne dont vous êtes dépendant(e) affectivement peut changer du tout au tout en mieux, mais il faut commencer par faire évoluer votre comportement pour provoquer ce changement.

Si vous êtes dépendant(e) affectif(ve), le bonheur n’est pas très loin de là où vous êtes. Si vous ne parvenez pas à l’atteindre seul(e), il existe des personnes qui peuvent vous y aider. Elles font le métier de coaches de vie…

L’amour est un vaste sujet, je ne vous apprends rien… C’est, entre autres choses, une des valeurs de vie les plus reliantes, les plus facteur d’unité, que l’on puisse trouver. S'aimer soi-même fait clairement partie du sujet.

Les religions judéo-chrétiennes évoquent cette valeur de vie dans leur source originelle, dans le premier des dix commandements : « un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement ».

Dans l’une de ces religions : la religion chrétienne, le Christ complète le premier commandement biblique par : … et tu aimeras les autres comme toi-même.

Chacun pensera ce qu’il veut des religions, mon propos n’est pas de faire l’apologie de l’une ou l’autre d’entre elles, mais d’essayer de percevoir, à mon échelle, la pertinence de ce commandement (ou peut-être de ce conseil…) pour inciter certaines personnes à parvenir à un objectif particulièrement compliqué à atteindre : s’aimer soi-même.

Alors, quel est l’intérêt de ce « commandement complémentaire » ? Se pourrait-il qu’il donne le mode d’emploi du premier commandement historique ? Ne faudrait-il pas lire le commandement complet à l’envers pour être en mesure de le comprendre et de l’appliquer ?

 

Dans notre société actuelle, force est de constater que s’aimer soi-même est compliqué et que nombreuses sont les personnes qui éprouvent de grandes difficultés en la matière. Je dirais même que, selon mon expérience de coach de vie (qui n’a pas de portée universelle, bien sûr, mais qui me confère une certaine expérience de l’humain), peu de personnes s’aiment pour de bonnes raisons. Des raisons susceptibles de les rendre fortes et de nature à apporter aux autres ce lien de force.

En disant : « Aime les autre comme toi-même », on comprend bien que la référence, le point de départ de tout amour envers quelqu’un, c’est soi-même. On apprend à aimer sur soi-même d’abord et on aimera l’autre à l’aune de l’amour que l’on éprouve pour nous-même : pour schématiser, si l’on s’aime intelligemment, on aimera les autres intelligemment ; si l’on s’aime bêtement, on aimera les autres bêtement. Ou encore, si l’on s’aime pour de bonnes raisons, on saura aimer les autres pour de bonnes raisons et, inversement, si l’on ne s’aime pas, on ne saurait aimer les autres.

 

Pourquoi s’aimer soi-même ?

Justement : pour être en mesure d’aimer les autres et éventuellement quelque chose de plus grand ensuite.

Mais pas seulement…

Premièrement, parce que vouloir s’aimer soi-même nous oblige à nous connaître nous-même préalablement.

Est-ce que je fonctionne en fonction des données et normes sociales héritées de mon environnement ou en fonction d’un objectif de vie personnel ? Et, dans un cas comme dans l’autre, dans quelles proportions ?

Mes comportements, dans les différents domaines de ma vie, sont-ils animés par mes valeurs personnelles consciemment appliquées ou par des réactions plus instinctives au gré des situations rencontrées ?

Au fait, quelles sont mes valeurs de vie personnelles ? Celles qui motivent ma vie, mon lien à l’autre ?

Sans se connaître, il me semble qu’espérer s’aimer soi-même doive rester une chimère.

 

Deuxièmement, pour nous permettre, une fois que nous nous connaissons, de faire des choix pertinents pour nous-même par rapport à notre environnement.

Nous sommes indissociables de notre environnement. C’est une évidence, mais cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas de priorité pour aborder cette symbiose.

Comme je l’ai souvent dit, la seule chose que nous sommes en mesure de contrôler, sur cette terre, c’est nous-même à travers nos valeurs de vie. Ce sont elles qui vont définir notre impact sur notre réalité, sur notre environnement.

Chaque choix va générer une réalité différente. Il est donc primordial de savoir ce qui définit nos choix :

est-ce la peur ? « Si je parais trop gentil, je vais me faire détruire ! », « Si je prends le risque de changer de profession, je ne vais plus pouvoir payer mes factures ».

Est-ce la colère ? « Le comportement de cette personne est inacceptable et me heurte à tel point que la seule réaction possible est l’agressivité pour faire cesser mon mal-être »

Etc.

Mais moi, dans ces réactions, suis-je préservé dans ce que je suis ? Suis-je en chemin, en progression par rapport à ce que je veux vivre ?

Dans le cas contraire, chacune de ces réactions m’éloigne de la meilleure version de moi-même. Comment m’aimer si je sais que je m’éloigne de ce que je devrais être.

Pour rester fidèle à soi-même quand on doit effectuer un choix, il faut s’arrimer à ses valeurs de vie. Si c’est le cas, nous ressentons un sentiment de cohérence profonde et, au final, la vie nous donne toujours raison.

Dans le cas contraire, l’estime de soi diminue (malgré toutes les bonnes raisons que nous invoquons, nous savons que nous n’avons pas été fidèle à nous-même), nous nous affaiblissons et nous ne pouvons aimer cette version de nous-même.

 

Enfin, troisièmement, pour que ces choix nous entrainent dans une réalité qui nous corresponde.

Ce que nous recherchons tous c’est le bonheur et chaque situation vécue est destinée à le construire. Chaque situation à laquelle nous sommes confrontés nous rapproche ou nous éloigne du bonheur auquel nous aspirons.

J’enfonce des portes ouvertes, je sais, mais c’est pour dire qu’il y a une dimension de grande importance dans chacune des situations que nous vivons pour construire notre bonheur.

La promotion professionnelle que nous attendions depuis si longtemps n’est pas plus importante pour construire notre bonheur que le sourire en pleine conscience (en plus de l’argent offert) que nous faisons au mendiant pour le remercier de nous donner, en contrepartie, l’occasion de pratiquer notre valeur Générosité ou Solidarité… pour pas cher…

Chaque situation nous donne l’occasion d’accroître ou de minorer notre estime de nous-même. Cette estime de soi est quelque chose qui se construit progressivement, un peu plus chaque jour, en fonction de la conscience que nous avons d’avoir agi au mieux, en cohérence avec nos valeurs.

Pour vous donner un exemple, je me souviens d’une personne que j’accompagnais en coaching de vie. Elle allait mal et était confronté à une vie qui ne correspondait vraiment pas à ses aspirations : vie affective difficile, problèmes professionnels, vie familiale alambiquée (son conjoint avait des enfants d’un autre lit et les faisait passer systématiquement en priorité), etc.

Un jour, juste avant que le fils de son conjoint ne passe le bac, celui-ci est venu demander à cette femme son avis sur les dangers qu’il encourait à participer à un chahut de fin d’année.

Fatiguée et en difficultés dans ses rapports tant avec l’adolescent qu’avec son père, cette femme, sans l’envoyer sur les roses, ne s’implique sans doute pas autant qu’elle aurait pu dans sa réponse.

L’enfant participe donc au chahut qui se passe mal : des personnes sont molestées et l’ensemble des participants sont exclus de l’établissement scolaire.

Face à ces agissements clairement répréhensibles qui heurtent la femme, le père ne réagit quasiment pas, trouve des excuses à son fils et ne fait donc pas écho aux valeurs de sa conjointe.

La situation s’envenime, dégénère et les relations familiales se dégradent davantage, avec tout le malheur que cela entraîne.

Il ne s’agit évidemment pas là de blâmer qui que ce soit, mais on voit qu’une demande initiale de rapprochement (l’adolescent qui demande un avis à quelqu’un avec lequel il entretient des relations difficiles) à laquelle une réponse seulement approximative est apportée, entraîne une chaine de conséquences qui font vivre une réalité déplorable.

Il y a fort à parier qu’avec des arguments unitaires basés sur ses valeurs de vie, cette femme aurait fait comprendre à l’adolescent qu’il était préférable pour tout le monde qu’il ne participe pas au chahut. Cette conversation aurait rapproché les deux protagonistes. Il n’y aurait pas eu de problème supplémentaire entre les conjoints (même si ça n'aurait pas forcément résolu les autres problèmes avec le conjoint...) et la vie de tout le monde aurait été plus heureuse.

 

Nos choix créent notre réalité.

Faire les bons choix provient de la mise en pratique de nos valeurs de vie personnelles.

Pratiquer nos valeurs de vie personnelles suppose que nous les connaissions et donc que nous les ayons préalablement travaillées.

 

Comment s’aimer soi-même ?

 

Ce qui est écrit précédemment donne évidemment des pistes.

Il faut, tout d’abord, définir la pertinence de la source, de la raison pour laquelle on peut s’aimer soi-même.

S’aimer pour son apparence physique ? Oui, mais qui peut se satisfaire dans sa vie de sa seule apparence physique ? Et si l’on aime son apparence physique, peut-on se satisfaire de n’être aimé que pour cette apparence ?

Si je m’aime pour mon apparence physique, je ne peux demander aux autres de m’aimer pour autre chose, ni leur apporter autre chose.

Aimer comme soi-même signifierait alors que l’on exclue toute personne ne correspondant pas à ses propres critères de beauté (ou au contraire que l’on déteste toute personne plus belle que soi…).

 

 

S’aimer pour sa réussite sociale, par la position que l’on a acquise et l’aisance matérielle qu’elle procure ?

Très vite cela procure une sensation de méfiance à l’égard des autres : « m’aiment-ils pour moi ou pour mon argent ? ». L’immense majorité des personnes riches que j’ai rencontrées sont victimes de ce syndrome. Si l’on s’aime à travers sa réussite sociale, c’est ce que l’on apporte aux autres, il ne faut donc pas s’étonner qu’ils vous aiment pour cette raison.

Aimer comme soi-même signifierait alors que l’on exclue toute personne n’étant pas au même niveau social ou susceptible d’avoir un intérêt pécuniaire à la relation.

 

 

S’aimer pour son intelligence ? N’est-ce pas la définition de la fatuité ?

 

Personnellement, je ne vois pas comment il est possible de s’aimer soi-même pour une raison dont nous ne serions pas pleinement responsables.

Pour s’aimer il faut commencer par se connaître. La base de l’indifférence, du non amour ou de la haine est l’ignorance, la non conscience.

S’aimer soi-même, c’est trouver et aimer le lien qui nous unit de manière toute personnelle à notre environnement.

Pour cela il faut définir le type de lien qui nous correspond. Il est strictement personnel, tant dans sa nature que dans la manière de l’exprimer, de le vivre. S’aimer soi-même c’est connaître et assumer sa différence.

L’amour de soi-même provient, enfin, de la cohérence constatée entre ce que l’on souhaite incarner dans sa vie et ce que l’on met effectivement en pratique.

 

Alors le mode d’emploi pour s’aimer soi-même est simple, c’est :

1. Définissez-vous à travers vos valeurs de vie.

2. Apprenez à les pratiquer avec intelligence et obstination.

3. Prenez conscience des résultats concrets que vous obtenez de cette pratique.

 

S’aimer soi-même est l’une des tâches les plus difficiles et les plus représentatives de l’essence humaine, alors consacrez-y le temps et les efforts nécessaires. Vous ne le regretterez pas !

Et faites-vous accompagner si vous en ressentez le besoin…

 

 

Vous ressentez une solitude pesante ?

Si vous êtes déprimé, vous n'êtes pas seul.

Si vous êtes anxieux sans raison apparente, vous n'êtes pas seul.

Si vous êtes victime de discriminations à propos de votre race, de votre couleur, de votre religion ou de vos convictions, vous n’êtes pas seul.

Si vous êtes gay et avez peur de sortir de chez vous, vous n'êtes pas seul.

Si vous êtes malade, vous n'êtes pas seul.

Si vous avez une faible estime de soi, vous n'êtes pas seul.

Si vous pensez que votre côté sombre est plus sombre que celui de la plupart des autres personnes, vous n'êtes pas seul

Si vous êtes victime d'intimidation et de harcèlement, vous n'êtes pas seul.

Si vous sentez que vous êtes un imposteur dans votre travail ou dans votre vie en général, vous n’êtes pas seul.

Si vous pensez que d’autres personnes vous regardent avec mépris, vous n’êtes pas seul.

Si vous pensez que votre vie est nulle, vous n'êtes pas seul.

Si vous avez honte de votre poids, de votre apparence, de votre revenu, de votre intelligence, vous n'êtes pas seul.

Si vous êtes un alcoolique non sevré qui a peur de l’admettre, vous n’êtes pas seul.

Si vous ne comprenez pas la vie et pourquoi elle n’est pas juste, vous n’êtes pas seul.

En bref, vous n’êtes pas seul.

Il y a probablement des millions de personnes dans le monde qui connaissent des problèmes similaires.

Je ne dis pas cela pour atténuer vos inquiétudes, mais je le répète, vous n'êtes pas seul, pour vous aider à réaliser que vous êtes probablement beaucoup plus normal que vous ne le pensez.

La solitude est effrayante.

Penser que nos problèmes sont pires que d’autres est effrayant.

Croire que nous sommes seuls avec nos problèmes sur une planète de plus de 7 milliards de personnes est effrayant.

Mais vous ne l’êtes pas.

La plus forte probabilité est que quelqu'un vous aime et se soucie de vous.

Et si vous ne pouvez trouver personne qui le fasse, alors il y en a qui le feraient s’ils vous connaissaient vraiment.

Il y a des gens qui ne vous connaissent pas et qui ne veulent pas que vous vous sentiez seul.

Vous n'êtes pas seul, à moins que vous choisissiez de l'être.

Alors, ne choisissez pas la solitude.

Il existe, aujourd’hui, de nombreux moyens de ne pas être seul. Je ne parle pas des réseaux sociaux virtuels, bien sûr, mais de la profusion de sites permettant des rencontres réelles, que ce soit dans une démarche affective ou dans celle d’intérêts communs.

Si se sentir seul n’est pas, pour vous, une excuse pour ne rien faire ou pour avoir une bonne raison de vous plaindre, alors agissez et vous verrez que la vie vous réserve de belles surprises.

J’accompagnais, en coaching de vie, un homme d’une petite soixantaine ayant connu une vie particulièrement difficile : immigré juif en France depuis longtemps, il était issu d’un milieu très aisé ruiné par l’obligation d’émigrer d’Afrique du Nord.

A force de courage et d’efforts, il avait pu fonder sa propre entreprise qui lui permettait de gagner correctement sa vie.

Malheureusement, malgré toute sa bonne volonté en la matière, il n’avait jamais pu créer de relation durable avec une femme. Chaque fois qu’une relation sérieuse advenait, il la sabotait grossièrement, sans savoir ni comprendre pourquoi.

Et puis les ennuis réels ont commencé : victime d’un grave accident, il a perdu l’usage de ses reins (sans évoquer les autres dommages). Deux fois greffé, il était en attente d’un troisième greffon de rein depuis de nombreux mois. De ce fait, il passait trois demi-journées par semaines à l’hôpital sous dialyse (si vous connaissez cet univers, vous saurez à quel point cela peut être glauque…).

Désespéré de vivre dans la solitude, handicapé par ses obligations hospitalières éreintantes et invalidantes, ayant dû abandonner sa passion (le théâtre), il avait perdu toute envie de vivre.

Vous avouerez que c’est admissible, compte tenu des circonstances…

Après qu’il eut compris (par lui-même) la source psychologique de son blocage par rapport à son comportement amoureux, nous avons travaillé, en coaching de vie, sur le sens que l’on pouvait donner aux événements qu’il avait vécus et, de ce fait, trouvé une cohérence constructive à tout ça.

En partant à la fois de sa personnalité et de sa passion, tout en tenant compte de ses contraintes, nous nous sommes focalisé sur l’environnement du théâtre.

Compte tenu de ses problèmes de santé il ne pouvait plus jouer sur scène ? OK, mais en revanche, il disposait de beaucoup de temps durant ses dialyses pour faire une activité intellectuelle.

C’est ainsi qu’il s’est orienté vers l’écriture d’une pièce de théâtre, chose qu’il avait toujours rêvé de faire sans jamais oser donner corps à ce rêve. Il est reparti de la séance de coaching remonté à bloc et prêt à soulever le monde.

Son premier retour par rapport à cette nouvelle activité fut… peu encourageant : il voulait écrire une pièce sur sa vie, mais, dans la mesure où il n’avait pas encore rencontré l’âme sœur, il ne pouvait donner à la pièce une fin heureuse. Il n’avait donc rien écrit, se montra complètement découragé, remettant tout en question et retombant dans l’état de départ dans lequel je l’avais connu.

Je lui ai donc suggéré d’écrire, non pas sur toute sa vie, mais sur certains épisodes marquant de sa vie ; d’écrire non pas une pièce de théâtre, mais simplement un début de texte dont nous définirions ensuite ensemble la vocation en fonction de sa teneur.

Il est revenu à la séance suivante avec un texte qu’il eut, par manque de confiance en soi, beaucoup de difficultés à me montrer.

Eh bien, vous me croirez si vous voulez, mais ce texte était constitué de deux pages, traitant de ses pérégrinations hospitalières, absolument désopilantes et merveilleusement bien écrites, parfaites pour un sketch de « one man show ».

A la faveur de ce texte, il a renoué avec des personnes du spectacle pour leur demander leur avis. Cette démarche lui a permis de réintégrer le cercle relationnel de gens du théâtre bienveillants qu’il avait délaissé depuis longtemps, malgré le plaisir et le succès qu’il y connaissait. Il a même fait une belle rencontre affective qui devrait vite correspondre à ses attentes.

 

 

Si je vous raconte l’histoire de cette personne, c’est pour vous assurer qu’il y a toujours un moyen, dont la source est en vous, pour vous construire une belle vie. Quels que soient les problèmes et les situations que vous rencontrez, n’abandonnez pas. Éventuellement faites-vous accompagner (ça peut rendre les choses plus faciles), mais n’abandonnez pas.

Vous n’êtes pas seul  et vous avez les moyens d'éradiquer ce sentiment de solitude !

 

Abreuvé, sur les réseaux sociaux, par de belles phrases profondes dont, certes, nous percevons la justesse, mais avons souvent des difficultés à voir en quoi elles s’adaptent à nos vies, le monde du développement personnel est trop souvent associé à celui des Bisounours (je sais, la photo du post est celle de Teletubbies, mais l’esprit est le même et je préfère leurs bouilles à celles des Bisounours).

A l’occasion de cette rentrée, où nous avons besoin de ressources adaptées pour nous permettre d’affronter une réalité pas toujours rose, je souhaitais réaffirmer avec force que Bisounours et monde du développement personnel n’ont rien à voir.

 

Le développement personnel : réagir efficacement, EN ACCORD AVEC SOI-MEME, dans les situations difficiles.

Lorsqu’un conflit, quel qu’il soit, se produit avec quelqu’un, nous éprouvons généralement une forme de ressentiment à l’égard de l’autre. Notre réaction s’inscrit alors souvent en opposition à cet autre et, finalement, au fond de nous, nous ressentons un malaise vis-à-vis de nous-même (même si nous en faisons porter la responsabilité à l’autre…).

Et plus ces situations se reproduisent, plus le malaise s’inscrit en nous, se grave insidieusement et profondément.

La conséquence peut être alors une mésestime de soi, que l’on reporte sur son entourage pour parvenir à la supporter. Elle se traduit par des affirmations que j’entends souvent en coaching de vie : « les gens sont malveillants ! », « la réalité est que tout le monde se fout de tout le monde et chacun ne pense qu’à soi ! », etc.

Les personnes qui sont dans ce trip sont toutes malheureuses (même si elles ne l’admettent pas toujours), perdent souvent espoir en leur avenir et, pour certaines, cela peut dégénérer en dépression.

Pour l’entourage, tant professionnel que personnel, on devient difficile à vivre, on perd en efficacité et c’est un cercle vicieux : les conflits dégénèrent et personne ne se sent bien.

Mais cette personne qui réagit avec mauvaise humeur, qui pense que l’on doit répondre à l’agressivité par de l’agressivité, qu’il faut être un requin pour survivre dans un monde de requins, est-ce vraiment vous ?

Etes-vous seulement conscient de qui vous êtes en profondeur ?

Certains penseront vraisemblablement que c’est une question à la c…, une question qui ne mène à rien de concret, une question qui ressemble à un générique d’introduction à un épisode des Bisounours.

En fait, c’est à peu près exactement le contraire.

Imaginez que vous ayez conscience de qui vous êtes vraiment.

Imaginez que, du coup, vous donniez un sens profond à votre vie dans toutes ses composantes : travail, relations affectives, relations sociales, activités personnelles, etc.

Imaginez que vous sachiez exactement où vous êtes et où vous voulez aller dans votre vie (cela ne fige rien, n’enlève aucune part à certaines incertitudes. Seuls la direction et l’esprit qui l’anime sont définis, car vous savez qu’ils vous correspondent et ne correspondent qu’à vous).

Le résultat serait que l’agressivité disparait pour faire place à esprit de concorde dans la fermeté.

Vous savez où vous voulez aller, donc il n’est pas question de vous détourner de votre route.

Toutefois, comme cette route ne concerne que vous, vous êtes prêt à vous accorder avec ceux qui en partagent l’esprit, à faire vos meilleurs efforts pour qu’un maximum de monde s’y associent, mais vous savez également respecter le fait que la route d’un autre puisse être différente de la vôtre, sans qu’il n’y ait matière à conflit.

La relation avec soi-même (et oui… elle existe…) devient sereine et joyeuse (même si on garde certains défauts) ; la relation aux autres devient harmonieuse et efficace. Bref, on est en mesure de vivre la meilleure version de soi-même, et les requins n’ont qu’à bien se tenir...

 

Comment se connaître suffisamment pour en arriver là ?

Au départ, l’important n’est pas, à mon sens, de définir votre caractère, votre profil psychologique, ou ce genre de choses. Elles interviendront, et il faudra en tenir compte ensuite, dans les modalités de mise en pratique de ce qui aura été déterminé préalablement.

Ce qu’il faut déterminer, c’est ce qui vous anime fondamentalement : les valeurs de vie que vous voulez incarner.

En y pensant vous trouvez que vos valeurs sont des valeurs de Bisounours incompatibles avec la réalité de la vie ?

Si c’est le cas, je pense que vous faites fausse route. Il n’y a pas de valeurs de vie de Bisounours, c’est la manière de les mettre en pratique seule qui peut s’apparenter aux Bisounours.

Donc, définissez vos valeurs de vie, quelles qu’elles soient (si vous faites la démarche seul(e), vous pouvez aller jusqu’à une dizaine de valeurs de vie), et mettez-les en pratique avec cohérence, exigence et opiniâtreté.

Pour y parvenir plus aisément, vous gagnerez du temps en vous faisant accompagner par un coach de vie expérimenté qui vous guidera dans cette démarche.

Je sais, vous direz que je prêche pour ma paroisse, mais vraiment, être accompagné dans une telle évolution évite de nombreux écueils, donc les doutes et remises en question qui se produisent souvent quand la démarche n’est pas structurée.

Le résultat ne sera pas que vous soyez devenu un Bisounours, au contraire, mais une force d’influence positive et rassembleuse, pour des résultats concrets dont vous n’imaginez pas encore l’ampleur.

Tentez le coup… c’est un investissement à très forte rentabilité, qui reste sous votre contrôle.

 

Un objectif fréquent que je rencontre avec les personnes que j’accompagne en coaching de vie, est la lutte contre la solitude et, son corolaire fréquent : trouver l’âme sœur.

Nous savons tous qu’aujourd’hui, pour faire des rencontres, la voie la plus aisée est celle des sites spécialisés : Meetic, DisonsDemain, AttractiveWorld, Tinder, etc.

Je ne suis pas un spécialiste de ce type de sites, mais je constate, grâce à toutes ces personnes qui me font confiance, que la plus extrême prudence doit être observée quand on évolue dans cet environnement.

Je vais vraisemblablement, pour beaucoup d’entre vous, paraître comme celui qui enfonce des portes ouvertes, mais l’expérience me montre que nombreuses sont les personnes qui ne disposent pas de tous les repères pour effectuer une démarche, en matière de rencontres, qui ait la moindre chance de leur apporter ce qu’ils ou elles en attendent.

 

Deux exemples :

J’accompagnais une femme qui avait une pratique assez régulière des sites de rencontre, avec un objectif de trouver l’âme sœur pour une relation durable avec toutes les valeurs que cela peut comporter : respect mutuel, harmonie, échange, etc. et, également, vie sexuelle épanouie.

Le sujet c’est que, dans les fait, elle se croyait obligée de faire passer ce dernier élément comme prioritaire avec les hommes qu’elle rencontrait. Elle pensait que, comme les hommes attendaient de ces rencontres une dimension sexuelle, elle devait accepter de satisfaire leur attente pour pouvoir développer, ensuite, une relation axée sur la découverte de l’autre et l’entente à long terme.

Le résultat est qu’elle se retrouvait toujours avec des hommes qui ne cherchaient, en fait, qu’une relation sexuelle passagère, malgré toutes les assurances verbales qu’ils pouvaient lui donner.

Finalement, cette femme perdait toute sa confiance en soi, s’aigrissait en se persuadant que « tous les hommes sont des salauds », tout cela débouchant sur le désespoir de se voir finir sa vie seule et donc sur un début de dépression.

 

A contrario (quoi que…), je me souviens de cette jeune femme, belle comme le jour intérieurement comme extérieurement, qui tentait désespérément de trouver un compagnon grâce aux rencontres initiées sur internet et qui débarque un jour chez moi, complètement perdue en me disant : « je ne comprends pas, j’ai rencontré un homme sur internet. Nous avons eu un premier rendez-vous qui s’est super bien passé, mais, une fois devant ma porte, je lui ai demandé s’il voulait prolonger la soirée chez moi et il m’a répondu que c’était trop tôt et qu’il préférait ne pas accepter ce soir-là. Est-ce que je suis moche à ce point-là ? C’est dommage, parce qu’il me plaisait bien… qu’est-ce que j’ai fait de mal pour qu’il refuse ? »

Comme, elle aussi, était dans une recherche de liaison à long terme, il m’a été aisé de lui dire qu’elle avait peut-être enfin rencontré la perle rare dans ce genre d’environnement, à savoir un homme qui a encore des repères cohérents pour développer une relation amoureuse.

Je l’ai donc coaché sur la manière dont une femme peut se comporter si elle souhaite construire une relation durable.

Elle m’a rappelé quelques mois après la série de séances de coaching (qui avaient, en fait, d’autres objectifs que celui-là) pour me dire qu’elle avait déménagé dans une autre région, que l’homme dont elle m’avait parlé était devenu son mari et qu’elle coulait des jours parfaitement heureux avec lui.

 

Tout ça pour dire quoi ?

Tout ça pour dire que, à mon avis, il y un ordre et une cohérence à respecter en fonction du sens que vous voulez donner à vos actions.

SI l’objectif de la rencontre que vous recherchez est le plaisir d’une relation éphémère débouchant sur la satisfaction des sens, il est parfaitement cohérent d’accepter la relation physique sans autres explorations de la personne que de valider le fait qu’elle vous plaise physiquement.

En revanche, n’attendez rien d’autre de cette relation : ni valorisation personnelle, ni relation de respect à long terme (sauf miracle, bien entendu), ni empathie particulière. C’est l’acte pour l’acte ; c’est vivre la dimension matérielle pour ce qu’elle peut apporter. Si vous en attendez davantage, vous allez, selon toute vraisemblance, vous planter.

Je me souviens d’un homme qui me disait que son plus grand plaisir était de mettre la main dans la culotte d’une fille… Il rencontrait beaucoup de filles et avait donc, j’imagine, beaucoup de plaisir. Sa réalité était qu’il finissait par ressentir que sa vie ne le menait nulle part : divorcé avec un fils qu’il voyait de temps en temps, seul malgré les nombreuses rencontres qu’il faisait, un petit boulot que la quarantaine confirmée rendait de plus en plus aléatoire. Bref, une vie dans laquelle profondeur et évolution n’étaient clairement pas à l’honneur.

Je ne juge pas la personne, je dis simplement que la vie a des cohérences et que nos choix s’inscrivent en leurs seins. Il faut bien s’assurer que nos choix s’inscrivent bien dans la cohérence qui nous correspond, celle qui aboutit à notre bonheur et, dans l’exemple que je viens de citer, ce n’était malheureusement pas le cas.

 

Si l’objectif de la rencontre est de trouver l’âme sœur pour une relation profonde à long terme, vous ne pouvez procéder de la même façon. La profondeur est à la fois plus exigeante et plus gratifiante (même si tout dépend de votre objectif, évidemment).

Si la personne que vous convoitez est belle, riche, intelligente et pleine d’humour, et bien… ça ne suffit toujours pas pour fonder une relation durablement profonde. C’est dommage… mais c’est comme ça dans la plupart des cas.

Vous pouvez contester cet avis purement personnel, mais il est le fruit d’un certain nombre d’années de fréquentation de personnes en souffrance dans leur relation amoureuse, et, à ce titre, s’il n’a aucunement la prétention d’être une vérité universelle, il a une certaine validité empirique.

Pour progresser harmonieusement dans une relation affective débutante, je vous suggère la démarche suivante :

1. Planifiez une rencontre dans un endroit neutre (au restaurant par exemple).

2. Commencez par oublier la dimension sexuelle pour quelques temps.

3. Orientez la discussion de manière à obtenir des indications sur les valeurs de vie de la personne en face de vous (si vous avez préalablement travaillé les vôtres, ce sera plus facile).

Laissez la personne prendre l’initiative de la discussion. Si elle ne vous parle que d’argent, ou de ses prouesses sexuelles avec ses précédent(e)s partenaires (j’ai rencontré ce cas par coaché interposé…), ou passe son temps à parler d’elle-même sans s’intéresser à votre vie… ou tout ça à la fois… passez votre chemin. Vous pourrez monter, descendre, faire la danse du ventre ou les pieds au mur, la profondeur que vous recherchez n’est pas accessible à cette personne.

Si, en revanche la personne se montre attentionnée, à l’écoute, vous valorise, montre une curiosité de son environnement dans une démarche bienveillante et ouverte, bref est dans l’unité, passez à l’étape suivante car vous venez de valider sa dimension spirituelle (consciente ou inconsciente, forte ou simplement embryonnaire).

4. Orientez maintenant la discussion sur le contenu de ses journées : son travail, ses loisirs, son environnement familial, etc.

Si elle (la personne) a des enfants et vous affirme que toute relation sentimentale passera, de toute façon, après l’intérêt de ses enfants, c’est mauvais signe…

Non pas qu’il soit condamnable que ses enfants soient importants pour elle, mais parce que cela indique une limite dans sa capacité à mettre en pratique, dans le futur, des solutions constructives permettant une harmonie collective dans un contexte forcément plus compliqué puisque ce ne sont pas vos enfants à vous.

Si la personne vous affirme qu’elle a un hobby prioritaire pendant ses week-end : golf, escalade ou n’importe quoi d’autre qui constitue son territoire personnel protégé, c’est également mauvais signe…

Vous comprenez ce que je veux dire ? Toute vision figée d’éléments de vie, affirmée comme telle sans discussion possible dénote une pauvreté intellectuelle, voire une paresse qui réserve de mauvaises surprises à la personne ouverte que vous êtes.

Si vous rencontrez ce genre de personnes, approfondissez quand même pour voir s’il y a une marge de progression en la matière. On peut toujours avoir de bonnes surprises…

 

Si, en revanche, elle inclue des possibilités d’évolutions en fonction de la personne qui partagera sa vie, si elle est prête à mettre en question ses éventuelles certitudes et habitudes, vous êtes en présence d’une personne riche qui pourrait vous correspondre.

Si, en plus, elle mène la discussion avec humour, c’est la cerise sur le gâteau.

Vous avez désormais partiellement validé sa dimension intellectuelle. Si celle-ci vous convient, rentrez sagement chez vous et passez à l’étape suivante.

 

5. Recommencez la démarche à partir de l’étape numéro 1 au cours d’une seconde rencontre, car une première rencontre ne peut validement vous apporter une connaissance suffisante de la personne.

N’oubliez pas de vous faire respecter. La personne peut vouloir avancer plus rapidement vers une relation physique, ce n’est pas pour autant que vous devez le faire si vous ne le sentez pas.

Ne vous mettez pas la pression à ce sujet. Plus l’autre sera capable d’attendre, plus ce sera un signe de fiabilité de sa part. Et, s’il (ou elle) n’est pas capable d’attendre, cela signifie qu’il ne vous juge pas digne de cet effort et que, en conséquence, vous pouvez retourner vers votre ordinateur pour trouver quelqu’un d’autre.

Ce n’est pas grave, il est nécessaire d’être sélectif, quelle que soit votre impatience à ne plus être seul(e) si vous voulez avoir une chance de vivre le bonheur auquel vous aspirez.

 

6. Répétez encore la démarche depuis l’étape 1 autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que vous sentiez une intimité saine et positive s’installer entre vous.

Vous pouvez imaginer plein de types de sorties différentes pour animer votre relation, mais vous ne pouvez faire la moindre concession sur le fait d’avoir des relations physiques tant que ces dernières ne s’imposent harmonieusement, amoureusement à vous.

 

Vous aurez compris le sens des choses : pour s’inscrire dans la profondeur, donc dans la durée, et ce quelle que soit la situation, une démarche doit aller de haut en bas : débuter par avoir un sens et les valeurs qui y sont associées (dimension spirituelle), être le fruit d’une réflexion cohérente, ouverte et constructive (dimension intellectuelle ou psycho-émotionnelle) et enfin seulement s’inscrire dans le concret, comme l’aboutissement naturel de tout processus d’évolution.

Dans une démarche de recherche de l’âme sœur pour une relation affective profonde, votre corps est celui d’une princesse (ou d’un prince) et la personne à qui vous en concèderez l’accès doit impérativement l’avoir mérité à vos yeux.

Effectuer le parcours inverse peut vous procurer des satisfactions : du plaisir, de la distraction, vous changer les idées, etc., et, si c’est ce que vous recherchez, pourquoi pas.

Sachez que la vie a des cohérences et que vouloir s’en abstraire risque fort de vous réserver de mauvaises expériences.

Alors, je suis probablement vieux-jeu, ou j’enfonce des portes ouvertes, mais je reçois tellement de personnes, en coaching de vie, qui sont confrontées à ce type de problème qu’il ne me semblait pas inutile d'écrire ce post.

L’une des erreurs de raisonnement les plus répandues chez les personnes que j’accompagne en coaching de vie est la confusion entre une réalité supposée « universelle » et leur réalité personnelle. Il est, en effet, difficile de comprendre que vivre votre réalité personnelle est la seule possibilité qui vous est offert.

Cette erreur les pousse à vivre leur réalité personnelle en fonction de critères supposés s’appliquer à une réalité générale.

C’est un peu comme si elles se situaient dans un environnement de physique quantique mais voulaient y appliquer les principes de la relativité. Ça ne fonctionne pas !

Il est vraisemblable que, si Einstein lui-même n’est pas parvenu à réconcilier les deux théories, il y a peu de probabilité que la majorité d’entre nous n’y parvienne.

Nous nous laissons hypnotiser par la séduisante logique de grands raisonnements généraux pour en déduire des comportements particuliers.

En découle une non implication dans les situations personnelles qui nous sont destinées.

Par exemple, un ancien ministre, décédé à ce jour, a laissé une phrase héritage, reprise par beaucoup, qui est autant théoriquement « vraie » que déconnectée de toute réalité. Il disait, en parlant de la France : « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».

Au nom de cette affirmation de nombreuses personnes justifient une attitude xénophobe, un défaut d’ouverture, de générosité, de curiosité et que sais-je encore.

Les réalités sont différentes : d’une part, au niveau d’une « réalité générale » nous ne sommes susceptibles d’accueillir qu’une infime partie de la misère du monde, à peine l’écume de celle-ci. La misère est présente partout dans le monde, sur tous les continents et peu de ceux qui la vivent n’ont ni les moyens, ni l’envie, ni même l’idée de venir frapper à notre porte. Ce n’est donc tout simplement pas une éventualité envisageable ; d’autre part, en termes de « réalité personnelle », il est évident que jamais personne ne sera confronté au fait de devoir accueillir toute la misère du monde. Ai-je besoin d’en faire la démonstration ?

Voilà donc une affirmation absconse qui sert à de nombreuses personnes, au quotidien, pour s’abstraire de leur réalité personnelle et se servir d’une excuse aberrante pour nourrir peurs et intolérance.

Le résultat est souvent que nous ne considérons plus de notre responsabilité d’apporter notre assistance à ceux qui en ont besoin à notre porte.

Je pourrais citer une multitude d’exemples du même tenant : le reporter animalier qui laisse mourir un animal devant sa caméra alors qu’il pourrait le sauver, simplement au nom du principe de non intervention dans les mécanismes de la nature ; le fait de se comporter en requin dans le business au nom de supposées normes pratiquées dans cet environnement, etc.

Contrairement aux apparences, je ne cherche pas à me battre contre des moulins à vent, mais à insister sur le fait que, si vous n’êtes pas constamment en éveil sur VOTRE réalité personnelle, vous ne serez pas en mesure d’avoir un réel impact sur elle.

Le succès dans votre profession, l’épanouissement de votre relation amoureuse, l’harmonie de vos relations sociales, tous vos contacts avec votre environnement dépendent de vous et sont des éléments de VOTRE réalité personnelle.

Il n’est donc pas raisonnable de vouloir vous diriger en utilisant des raisonnements généraux impliquant tellement de paramètres différents et d’une telle complexité que, finalement, ils n’ont plus aucun rapport avec ce que vous vivez au quotidien.

Si vous voulez avoir une vie qui corresponde à votre idéal, soyez-en responsable !

Vous me direz : « c’est bien beau tout ça, mais comment faire ? Par quoi commencer ? »

Peut-être pourrait-on commencer, pour avoir une vie qui corresponde à son idéal, par définir cet idéal.

Si votre idéal est d’être riche, célèbre, d’être et d’avoir un ou une partenaire d’une beauté ahurissante, j’ai peur qu’il ne vous faille commencer par quelques séances de coaching de vie…

Non pas que cet idéal ne soit pas réaliste pour vous, ou que ce soit un mauvais idéal, mais parce que ce genre d’aboutissement se construit à travers une cohérence personnelle dont il faut avoir conscience. Une conscience qui vous permet de créer des étapes intermédiaires.

Quel sens donnez-vous à votre idéal qui soit en résonance profonde avec qui vous êtes ?

Quelles valeurs de vie vous caractérisent pour donner corps à cet idéal ?

En définitive, l’atteinte de cet idéal sera-t-elle de nature à vous rendre heureux ou n’est-ce qu’un fantasme, une chimère qui reflète plus les diktats d’une civilisation que vos besoins personnels ?

Ce n’est pas tant l’atteinte de votre idéal qui vous rendra heureux dans votre vie que la manière dont vous l’aurez atteint. Et cette manière vous est spécifique.

Quel que soit l’idéal que vous poursuiviez, sa réalisation ne peut passer que par une voie personnelle.

En « copiant » vous pourrez peut-être atteindre votre idéal, mais pas le bonheur que vous en attendez.

Abandonnez l’universel pour commencer par réussir le personnel. Faites mieux connaissance avec vous-même et avec la vie dont vous rêvez.

Accordez-vous à vous-même un peu plus d’importance que vous n’en accordez à ce que vous supposez être des règles générales.

L’intérêt principal du coaching de vie, c’est justement ça : vous permettre de construire votre vie autour de ce que vous êtes vraiment, donner un sens plein et intense à votre vie.

Vous en avez besoin pour être heureux et l’univers en a besoin aussi.

Vos parents vous ont probablement dit, que si vous échouiez au début, il fallait que vous essayez encore et encore jusqu’à ce que vous réussissiez. Même dans le cas contraire, vous comprenez probablement très bien l’idée de base : ne pas abandonner lorsque vous rencontrez un obstacle.

Mettre ce concept en pratique est, toutefois, beaucoup plus difficile que de simplement en énoncer le principe. La clé du succès réside dans quelque chose appelé la persistance flexible.

 

Persistance, pas obstination

Pour certaines personnes, la différence entre persistance et obstination n'est pas évidente en soi. Elles pensent que, face à un défi ou à un obstacle, tout ce dont elles ont besoin est de continuer à se battre contre le « mur » qui se trouve devant elles et qu’elles finiront par abattre.

La réalité est cependant quelque peu différente : l'entêtement pousse à faire la même chose encore et encore, et à en attendre des résultats différents ou meilleurs. La persistance, en revanche, est tout autre chose.

La vraie persistance est flexible : lorsque vous faites face à un obstacle persistant, vous ne vous cognez pas la tête contre le mur, encore et encore. Vous réfléchissez plutôt à ce que vous faites. Vous essayez différentes choses pour voir ce qui fonctionnera.

Si une approche ne fonctionne pas, essayez-en une autre et si celle-ci ne fonctionne pas, essayez-en encore une autre, et ce jusqu'à ce que vous trouviez la bonne. Avec ce type d'ouverture d'esprit et une approche flexible, vous finirez par trouver une stratégie qui fonctionne.

C’est simple : lorsque vous vous heurtez à un mur, ne perdez pas de temps à essayer de le défoncer. Faites le tour, passez par-dessus ou par-dessous, peu importe, faites ce qu'il faut pour arriver de l'autre côté.

 

Abordez le problème avec ouverture et flexibilité

Un bon point de départ est d’établir une liste. Faites la liste de toutes les choses que vous pouvez essayer, peu importe leur importance ou leur caractère improbable. Laissez libre cours à votre imagination et réfléchissez en étant créatif.

Tout au long de ce processus, faites attention aux croyances limitantes qui pourraient vous retenir. Ce sont les « règles » qui existent dans votre esprit, mais la plupart du temps, elles n’existent que dans votre esprit. Ce sont des modes de pensées qui vous ont été enseignées ou que vous avez choisies par vous-même à un moment donné, mais qui ne sont pas nécessairement vraies.

Regardez votre liste et choisissez la première chose qui, selon vous, ne fonctionnera absolument pas. Maintenant, demandez-vous pourquoi vous pensez cela. Pourquoi cela ne marcherait pas ? La réponse que vous proposez est-elle basée sur des faits ? Est-elle basée sur quelque chose que quelqu'un d'autre vous a dit mais que vous n'avez pas expérimenté directement ? Est-elle basée sur une supposition, une spéculation ?

Un bon moyen de formuler les meilleures réponses à ces questions est d’essayer de penser à toutes les raisons pour lesquelles cela ne fonctionnerait pas et, pour chaque raison, de réfléchir à un ou plusieurs moyens de faire en sorte qu’elle fonctionne.

Parcourez le reste de votre liste de la même manière, en prenant note de vos pensées et de vos idées de solution sur chacune d’elles.

 

Tout est une question d’options et de choix

Même si quelque chose ressemble à une « certitude », pour laquelle vous n’avez aucun doute sur la méthode ou le résultat, repensez-la. Quelles autres options ou choix pourraient exister que vous n'ayez pas encore envisagé ?

Vous n’en avez peut-être pas conscience immédiatement, mais ces options alternatives existent si vous vous donnez la peine d’y réfléchir. Recueillez des informations supplémentaires, parlez à d'autres personnes qui ont affronté le même problème et soyez assez humble pour reconnaître que vous ne savez peut-être pas tout ce qu'il y a à savoir.

Voici une autre façon de considérer la situation : vous avez probablement déjà entendu la phrase « sortir des sentiers battus », mais avez-vous déjà vraiment envisagé la nature du sentier ? À quoi ressemble-t-il ? Où commence-t-il et où finit-il ? Faites maintenant un autre saut en matière de flexibilité et cherchez résolument en dehors de la zone que vous aviez définie au départ. Quelles options et choix nouveaux intéressants discernez-vous maintenant ?

 

Tordez le bras aux règles mais respectez vos valeurs de vie

Un concept important à garder à l’esprit est la différence entre les « règles » et vos valeurs de vie. La plupart du temps, il est acceptable de contourner les règles et de contester vos croyances limitantes, mais vous ne devez jamais violer vos valeurs. Rappelez-vous que cela ne vaut pas la peine de vous perdre vous-même ou votre intégrité dans la poursuite d’un but ou d’un objectif quel qu’il soit.

Parfois, cependant, il convient de réévaluer l’objectif que vous essayez d’atteindre. Les circonstances ont-elles changé et, le cas échéant, l'objectif devrait-il également être modifié ? Cela vaut-il encore le temps et les efforts nécessaires pour atteindre l’objectif tel qu’il existe actuellement ? Y a-t-il autre chose, quelque chose de plus important que vous devriez faire à la place ?

Ce sont toutes ces questions qui sont importantes à vous poser, mais il est également important d’être honnête avec vous-même.

Assurez-vous que vous changez l'objectif (ou ne le changez pas d'ailleurs) pour les bonnes raisons. Ne vous mentez jamais et ne tentez pas de vous faire croire en quelque chose ou faire quelque chose que vous savez ne pas être la bonne.

Dans cette pratique, savoir qui vous êtes fondamentalement, quelles sont vos valeurs de vie et comment vous en servir est capital. Cela vous procure les repères pour imaginer à la fois des solutions novatrices et les limites à ne pas franchir ; cela vous renforce et vous protège dans la pertinence des solutions mises en place et leurs conséquences.

 

 

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