L’anxiété et la dépression se propagent dans le monde occidental, hors de tout contrôle et sans aucun signe de ralentissement.

 

Les prescriptions de médicaments pour ce type de problèmes atteignent des niveaux ahurissants alors que les gens essaient de comprendre comment être heureux dans un monde généralement déprimant.

 

C’est une bataille difficile qui ne fera que s’aggraver, tant il est vrai que nous sommes les responsables de notre propre misère.

 

Et quand je dis « nous », je ne veux pas dire nécessairement que nous générons nos propres anxiété et dépression, même si c’est parfois le cas.

 

Mais à un niveau sociétal, nous en rajoutons largement.

 

 

Une industrie de la peur

 

Le travail numéro un des chaînes d’information n’est pas de vous informer, ce n’est pour elles qu’un objectif accessoire. C’est plus une couverture sous laquelle ils opèrent pour se maintenir un semblant de crédibilité.

 

Leur travail numéro un est de générer des revenus par la peur (ou au moins par l’émotion).

 

Bien sûr, il existe des journalistes, passionnés et honnêtes, qui souhaitent vraiment découvrir le fond des choses, exposer les torts du monde et, espérons-le, en faire un meilleur endroit.

 

Mais en tant qu’industrie, elle ne traite que de peurs et d’émotions.

 

Vous ne risquez pas d’être un téléspectateur assidu si le message des actualités est : « Aujourd’hui, 45 millions d’enfants n’ont pas été maltraités, n’ont pas été harcelés à l’école et ils ont tous fait leurs devoirs ».

 

En revanche, une histoire du genre « un enfant enlevé sur le chemin de l'école par un pédophile connu » vous fera probablement regarder, surtout si vous avez des enfants.

 

Cela augmentera également votre niveau de peur, même si ce n'est que très progressivement.

 

À cause des médias sociaux et des communications modernes, de telles histoires se propagent comme une traînée de poudre.

 

 

L'heuristique de disponibilité

 

Il existe quelque chose en psychologie appelé l'heuristique de disponibilité.

 

Une heuristique est fondamentalement un raccourci dans notre pensée qui nous permet de prendre des décisions plus rapidement et cela peut être très utile.

 

Cependant, cela est souvent susceptible de corrompre nos pensées et de les rendre inexactes.

 

À cause des reportages et de l'utilisation des médias sociaux, la plupart des parents vous diront que le monde est un lieu de plus en plus dangereux et qu’il serait bon de vous inquiéter pour vos enfants. Mais est-ce vraiment la réalité ?

 

Les statistiques ne corroborent pas réellement cette croyance.

 

Nous assistons aux horribles attentats à Paris et sommes bouleversés, scandalisés par les actions de quelques personnes.

 

Oui, 12 personnes sont mortes dans un acte barbare, odieux et dégoûtant, mais cela ne représente que moins de 2 jours de tués sur la route.

 

Pourtant, ces derniers ne font pas les gros titres et la plupart d’entre nous ne s’en inquiète qu’accessoirement.

 

Le but du terrorisme est de répandre la terreur et de faire croire que l’on coure plus de risques que réellement.

 

Quand nous voyons heure après heure la couverture du terrorisme, l'heuristique de disponibilité entre en jeu et nous commençons à penser que cela représente une menace beaucoup plus grande pour notre propre sécurité que ce qu’elle n’est en réalité.

 

 

La réalité du danger

 

Vous courez un risque incommensurablement plus élevé d'être assassiné par un membre de votre famille, de mourir d'une piqûre d'abeille ou de vous noyer dans votre bain que d’être assassiné par des terroristes. Ça, c'est un fait.

 

Pourtant, si vous écoutez les chaînes d'informations, vous pourriez être persuadé que la fin du monde est imminente.

 

C’est peut-être le cas, mais cela ne s’est pas encore produit.

 

Il est tout à fait peu probable que vous soyez tué par un terroriste, que vous attrapiez le virus Ebola ou que votre enfant soit enlevé parce que vous avez été trop flemmard pour l’accompagner à l’école.

 

 

La peur fait vendre

 

Le principal ingrédient de base de la vente est la peur.

 

Plus une personne, voire une entreprise, a peur des choses, plus elle a de chances d'acheter ce qu'elle perçoit comme une solution.

 

Microsoft a largement surpayé lors de l’acquisition de Skype en raison de ses craintes.

 

Ils ont payé 8,5 milliards de dollars alors qu'en réalité, la valeur était probablement plutôt dix fois moindre pour une entreprise qui, au cours des 6 mois précédents, n'avait réalisé qu'un bénéfice de 11 millions de dollars.

 

Alors, pourquoi l'ont-ils fait ?

 

Parce qu'ils avaient peur que Google l'achète et domine ce marché comme presque tous les autres.

 

Si vous passez plus d'une demi-heure à écouter des publicités à la radio ou à les regarder à la télévision, vous remarquerez que la grande majorité tente d'instiller la peur.

 

Certaines sont très subtiles, voire imperceptibles, d’autres clairement plus évidentes.

 

 

La carte de la peur est TOUJOURS sur la table

 

Comment la publicité d'une voiture peut-elle utiliser la peur pour vous inciter à acheter ?

 

Les marques comptent sur la peur du spectateur de ne pas présenter la bonne image au volant, ou de craindre un manque de fiabilité de son véhicule, au risque de tomber en panne au milieu de la pampa (et il n’y aura pas toujours une équipe de rugbymen pour vous secourir).

 

Vous pouvez également craindre que l’offre spéciale en cours ne prenne fin, vous privant de la chance inouïe d’obtenir la voiture de vos rêves avec 0% de réduction et de pouvoir l’acquérir en seulement 197 échéances.

 

Tout est question de peur :

Peur pour votre santé Peur pour la santé de vos enfants,

Peur de ne pas être financièrement à l’abri,

Peur de manquer,

Peur de ne pas être informé,

Peur que d’avoir l'air bête,

Peur de ne pas être assez bon par rapport aux stéréotypes ridicules édictés par les médias.

 

 

La peur au travail

 

Même les employeurs utilisent la peur, à la fois ouvertement et plus sournoisement.

 

Sous forme de menaces de perdre votre emploi si vous n’acceptez pas d’assumer le travail d’un collègue qui a été mis à pied, même si votre rémunération reste la même.

 

Ou plus sournoisement, en encourageant la culture de celui ou celle qui travaille le plus longtemps et prend en charge la plupart des projets, peu importe les effets pour leur santé et / ou leur vie de famille.

 

Les parents aussi utilisent souvent la peur pour amener les enfants à faire face à leur vision de la réalité.

 

« Si tu ne réussis pas à l’école, tu n’iras pas à l’Université et tu n’obtiendras jamais un travail décent ».

« Si tu ne vas pas te coucher, le père Noël ne viendra pas ».

« Si tu ne manges pas ta soupe, tu seras privé de dessert ».

 

Il parait impossible d’avoir un monde sans peur. Pour des raisons de survie, nous sommes déterminés à en être plus conscients que du plaisir.

 

Il est également impossible de ne jamais l'utiliser.

 

Est-ce que je ne l'utilise pas ce post, dans une certaine mesure, pour vous amener à avoir un nouveau regard sur la peur et peut-être en être plus conscient pour réévaluer votre relation avec elle ?

 

 

Alors, que faisons-nous pour réduire la peur ?

 

Les États-Unis représentent environ 5% de la population mondiale, mais consomment 75% des médicaments sur ordonnance dans le monde (source : Office des Nations Unies contre la drogue et le crime) .

 

Les plus gros consommateurs d’antidépresseurs au monde ? Les Islandais… (source étude OCDE 2017). Les français n’arrivent qu’en vingtième position. Vous voyez, les choses ne sont pas si noires que ça pour nous.

 

Cette étude de l’OCDE rappelle que le suicide est la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans alors que la dépression est la troisième cause de maladie chez les adolescents.

 

La peur est au centre de ce phénomène.

 

En gros, ils ne sont pas nés comme ça, nous (la société) les avons rendus comme ça. Nous sommes responsables, en quelque sorte.

 

Je doute que cet article puisse changer le monde, mais j’espère que cela vous permettra de reconsidérer votre peur et je vous demanderai de vous poser les questions suivantes :

 

Dois-je regarder autant les nouvelles télévisées si cela me fait déprimer ? Est-ce qu'être informé est plus bénéfique que d'être heureux ?

Dois-je m'endetter outrancièrement pour suivre mes amis et conserver mon statut social ?

Dois-je rester dans mon travail stressant (et le stress est très voisin de la peur, soit dit en passant) quand cela a un impact négatif sur ma santé ?

Puis-je m'arrêter un instant et réfléchir à la question de savoir si rater cette offre promotionnelle d'un jour est si grave ?

Puis-je utiliser des encouragements positifs avec d'autres (surtout les enfants) plutôt que des menaces ?

Puis-je décider de m’arrêter deux secondes pour réfléchir, lorsque j’ai peur de quelque chose, et essayer de comprendre si cela présente réellement un danger ou si c’est mon cerveau qui prend un raccourci abusif ?

 

Il existe des méthodes qui visent à faciliter cette prise de conscience, comme la méditation, et d’autres qui sont censées lutter contre les peurs, comme les statistiques ou l’alcoolisme… La première est certainement mieux connectée à votre bonheur que la seconde…. Cela va sans dire. Je ne mets évidemment pas les deux méthodes sur un même pied. C’était juste pour faire un trait d’humour… désolé… même s’il semble que la seconde méthode soit plus répandue que la première…

 

Une autre méthode vraiment efficace, mais seuls les initiés seront susceptibles de me croire, passe par l’utilisation des valeurs de vie.
Quand elles sont correctement travaillées, on sait que c’est elles qui constituent notre moi profond. A partir de là, les prioriser, et se faire confiance à travers elles, permet de ne plus avoir peur de grand-chose.

 

Dans la mesure où vous êtes toujours à même de contrôler vos valeurs de vie et que c’est ce qui vous constitue fondamentalement, il n’existe aucun réel danger existentiel. Le reste relève d’un minimum de prudence et des intentions de la vie à votre égard.

 

Essayez et vous constaterez l’efficacité de la démarche… si vous voulez…

 

 

TOP VIE !

Un petit post pour vous donner un exemple de la façon dont la vie fonctionne.


L’autre jour, à la fin d’une journée de travail, en guise de détente, je me suis retrouvé devant l’émission de TV « Top chef ». Je ne suis pas particulièrement « cuisine », mais je trouve intéressant de voir des personnes se défoncer pour sortir le meilleur d’elles-mêmes et, également… de les voir travailler quand je me repose…


Au cours de cette émission, que vous connaissez sûrement, il y avait une épreuve consistant à réaliser, par équipes de deux personnes, un plat de fruits de mer.


Toutes les équipes en lice avaient des concurrents qui travaillaient ensemble dans une harmonie industrieuse, sauf une.


Constituée d’un homme et d’une femme, cette dernière équipe, malgré les tentatives répétées de la candidate pour nouer une communication positive avec son coéquipier, ne parvenait pas à se coordonner sur un plat comportant deux assiettes.


Lui, sûr de sa recette (c’est vrai qu’il avait l’air très compétent), refusait obstinément de tenir compte de celle de sa coéquipière pour que l’adaptation de chaque recette puisse faire un ensemble cohérent.


Elle, moins expérimentée, mais, semble-t-il assez douée, essayait désespérément de l’inciter à communiquer, mais se heurtait à un mur.


Le résultat probable n’a pas manqué de se produire : le plat a été mal noté et l’équipe ne s’est pas qualifiée directement.


La suite était que les chefs dirigeants les deux équipes non qualifiées devaient désigner l’un de leurs équipiers comme éliminé potentiellement du concours, sauf à être rattrapé en gagnant une dernière épreuve où les deux concurrents s’affronteraient.


Ça n’a pas manqué, exaspérée par le comportement de son candidat, la chef désigna l’individualiste forcené comme devant aller concourir en « dernière chance ». Celui-ci, au lieu de faire amende honorable, n’a pensé qu’à se justifier, montrant par là qu’il n’avait pas tirer les enseignements de sa mésaventure.


L’histoire ne s’arrête pas là.


Opposé à un jeune cuisinier de niveau visiblement inférieur, le candidat individualiste avait toutes les chances de supplanter son rival de la tête et des épaules. Les jeux étaient quasiment faits avant même que l’épreuve ne commence.


Et pourtant, l’individualiste fit une erreur vraiment grossière en manquant complètement la cuisson de son plat. Tout était parfait, sauf que l’ingrédient principal n’était pas assez cuit…


L’autre candidat avait également fait des erreurs, mais moindres que son « adversaire ».


Logiquement, l’individualiste s’est fait définitivement éliminer du concours. Dommage pour lui…

 

 

 

Je trouve qu’il y a des enseignements à tirer de cette anecdote.


Non pas que ce soit « MAL » d’être individualiste ; non pas que le « BIEN » triomphe toujours, mais sur le fonctionnement même de la vie.


En refusant, de façon répétée, le lien que souhaitait instaurer sa coéquipière, le candidat s’est délibérément et obstinément placé dans un environnement de séparation.


Il a donc généré des réactions de séparation de la part de son entourage – ce n’est sans doute pas la meilleure réaction, mais celle-ci obéit toutefois à une certaine forme de logique – qui l’a sciemment mis en danger.


La séparation générant l’isolement, il n’a pu compter que sur ses propres forces pour affronter la dernière épreuve.


Et là, la vie s’en est mêlée. Devant son refus de progresser en apprenant la leçon à tirer de la séquence, la vie n’avait d’autre choix que de corser l’épreuve personnelle de ce candidat en le confrontant à l’élimination.


Elle lui a donc laissé faire une erreur de débutant, sans rapport avec son niveau réel de cuisinier, et le voilà face à lui-même et à son échec. En apprendra-t-il quelque chose ? Nous ne le saurons vraisemblablement jamais, mais c’est tout ce qu’on peut lui souhaiter.

Alors, un tel enchainement de situations ne se déroule pas toujours aussi rapidement qu'une émission de télévision. Cela peut prendre des mois, même des années (j'ai connu une telle situation qui a pris 5 ans à se dénouer), mais dans la mesure où c'est le système de fonctionnement de la vie, il suffit d'être à la fois obstiné et patient pour constater, dans les faits, la véracité de cette affirmation.

 

 

 

 

La conclusion de tout cela pourrait être : méfiez-vous des personnes que vous considérez comme faibles car elles sont en demande de liens. Elles prouvent, par-là, non pas leur dépendance, mais leur sens de l’unité. Elles sont donc beaucoup plus fortes que vous ne le pensez et, si vous les négligez, cette négligence sera la source de votre perte, dont vous serez le seul artisan.


N’oubliez jamais : la vie est plus intelligente que nous ! Elle ne fait pas de cadeau à ceux qui veulent délibérément ignorer la manière dont elle fonctionne.

 

Ne faites pas confiance à votre cerveau, car vous connaissez probablement déjà très bien ses impressionnantes capacités d'auto-sabotage.

Une glace à 2 heures du matin, ça vous tente ? Vous avez des doutes avant de vous lancer dans un entretien d'embauche ?

Mais aujourd’hui, je veux parler d’une autre façon dont notre cerveau cherche à nous berner, en obscurcissant notre vision de l’avenir afin que nous puissions faire des choix stupides en matière de bonheur.

À titre d’exemple, considérons la perte de poids. Cela ressemble à un objectif simple, qui nous rendra plus heureux de façon quasi-garantie, non ?

Pensez-y à deux fois.

 

Mensonges par omission

Lorsque nous pensons changer quelque chose dans nos vies, nous évoquons notre vision de l’avenir : quand nous serons plus mince, que nous aurons plus de réussite professionnelle ou plus de chance en amour.

Le problème est que ces images ont tendance à ne pas tenir compte d’une tonne de choses, et que ces choses laissées de côté ont un impact énorme sur notre bonheur.

Pourquoi perdre du poids ? Nous nous voyons enfiler une petite robe noire (surtout les femmes…) ou des costumes slim, recevoir des compliments et déambuler fièrement sur la plage.

Ce que nous ne voyons pas, c’est toutes les implications dans notre vie. Peut-être que notre épouse pourrait se sentir en porte-à-faux de nous voir être soudainement devenu « un autre » et craindre que nos centres d’intérêts incluent la séduction d’autres femmes...

Peut-être serons-nous ruinés parce que nous aurons dû dépenser des milliers d’euros dans une nouvelle garde-robe.

Peut-être devrons-nous passer le reste de nos vies à nous priver et à ressentir la faim constamment pour garder notre nouveau poids.

Peut-être que, même sur un visage amaigri, notre nez ressemblera toujours à un bec de perroquet.

Donc, à moins de relire cet article chaque fois que nous faisons une projection sur notre bonheur — ce qui est souvent le cas puisque nous passons 12% de notre temps à penser à l’avenir — nous risquons de probablement tout gâcher.

 

Malheureuses Comparaisons

De là où vous êtes, perdre 15 kilos peut vous sembler une aubaine.

Dans votre esprit, vous comparez ce nouveau « vous » en bikini, bondissant sur une plage, à la version altérée que vous voyez dans le miroir.

Bien sûr, perdre du poids vous rendrait plus heureux !

Le poids ne baisse pas en une semaine, à moins que vous ne soyez un concurrent de Koh-Lanta. Lorsque vous aurez perdu 25 kilos, vous aurez passé des semaines à vous concentrer sur votre poids-cible.

Les changements ont été lents, réguliers et à peine perceptibles.

Mais désormais, surgit une comparaison différente dans votre tête : votre amie qui, elle, est encore plus mince que vous, avec des triceps d’une fermeté absolue.

Soudain, vous vous rendez compte que vous devez perdre 10 kilos de plus, et vous ne serez pas heureuse tant que vous l’aurez pas fait.

Le bonheur est toujours relatif. Nous comparons ce que nous avions auparavant à ce que nous avons dans le présent et c’est ce qui nous fait nous sentir heureux ou triste.

Mais très vite, nous nous habituons à ce que nous avons et commençons à le comparer à ce que nous voulons.

C’est le tapis roulant hédoniste constant, qui fait qu’il est beaucoup plus difficile d’être heureux que ne le pensent nos cerveaux simplistes.

 

Coincé dans le présent

Une des raisons pour lesquelles nous faisons de fausses comparaisons lorsque nous prédisons l’avenir est que nous sommes coincés dans le présent. Nous ne pouvons imaginer correctement les choses comparées à aujourd’hui ; à travers le prisme de sentiments, de pensées et d’obsessions d’aujourd’hui.

C’est pourquoi il se dit que vous ne devriez pas aller faire des courses à l’épicerie quand vous mourez de faim. Les gargouillis de votre estomac polluent tellement votre rationalité que vous êtes incapable d’estimer correctement la quantité de nourriture dont vous aurez besoin pour la semaine qui vient.

Si vous passez des journées déprimées à cause de votre surpoids, ce sentiment est tellement accablant que vous êtes incapable de prédire correctement ce que vous ressentiriez sans ce surpoids.

Vous vous dites : Waow ! La vie serait tellement merveilleuse ! Je n’aurai plus aucun souci au monde ! Vous ne réalisez pas que vous serez probablement préoccupé par autre chose et que vous trouverez un nouveau problème à ruminer pour vous gâcher la vie.

Gilbert (neurologiste américain) appelle cette faille « le présentisme » et explique que, lorsque nous essayons d’imaginer l’avenir, nous pensons qu’en réalité il se passe dans le présent et invoquons les zones sensorielles du cerveau pour nous dire ce que nous en ressentirions. Mais nous sommes en train de penser ce que nous pourrions ressentir comme présent, pas comme futur.

 

La mauvaise version de l'histoire

Enfin, nous avons tendance à évoquer la version idéale du changement que nous imaginons. Bien sûr, quand vous serez mince, vous aurez une forme de sablier parfaite. Vous n’imaginez pas le scénario dans lequel toute cette perte de poids rapide vous laissera dégarni, la peau du ventre tombante ou les seins dans les chaussettes.

En fait, pour la plupart des changements futurs, plusieurs scénarios sont possibles.

Mais il est trop complexe de prendre en compte une douzaine de possibilités, et la probabilité que chacune d’entre elles se produise, pour décider si quelque chose nous rendra heureux. Nous nous concentrons donc sur une seule, et celle que nous choisissons est toujours assez idéale.

 

Comment déjouer son cerveau pour accéder au bonheur

Pour combattre notre saboteur cérébral, nous devons recourir à quelque chose qui semble ridicule. Mais c’est justement la raison exacte pour laquelle cela vous semble ridicule : c’est parce que votre cerveau essaie de vous saborder !

Gilbert recommande que nous posions la question aux personnes qui ont vécu l'expérience en question si elles en sont heureuses ou non.

Si vous connaissez quelqu'un qui vient de perdre 25 kilos, demandez-lui si cela l’a rendu plus heureux. S'il dit oui, cela vous rendra probablement plus heureux. S’il répond par la négative, ne jetez pas votre hamburger… (ou faites-le, mais pour d’autres raisons).

Croyez-le ou non, cela ne sert à rien de poser la question à quelqu'un qui a perdu 25 kilos il y a cinq ans. Nos mémoires sont notoirement peu fiables : nous avons tendance à nous rappeler les points saillants et à oublier les détails, comme dans notre imagination du futur, et à nous tromper totalement.

Gilbert sait que vous allez protester en arguant que tout le monde est différent, et « ce n'est pas parce que mon ami nouvellement mince est encore malheureux que je le serai ».

Il cite donc une étude : des personnes ont fait des prédictions assez justes sur le fait de savoir si elles aimeraient un événement à venir, bien qu’elles n’aient aucune idée de ce qu’était cet événement, simplement en lisant ce que les autres ont ressenti par rapport à cet événement.

C’est la solution simple à un problème complexe : téléphoner à un ami.

Si vous êtes tenté d'ignorer votre ami, souvenez-vous d'un autre fait agaçant : nous établissons des normes plus strictes pour les informations que nous ne voulons pas croire. Dites donc à votre cerveau de se détendre et suivez les conseils de quelqu'un d’autre.

Vous voyez quelqu'un en difficulté. Avez-vous du mal à ne pas aider ?

Imaginez un enfant de cinq ans qui a du mal à nouer ses lacets.

Que vous dicte votre instinct ? Vous voulez l’aider, non ?

La meilleure façon de l'aider est, toutefois, de ne pas l’aider.

 

Lorsque vous allez intervenir pour aider l’enfant à attacher ses lacets, celui-ci peut réagir avec colère et dire quelque chose du genre : « Je vais le faire moi-même ! »

 

De plus, permettre à l’enfant de faire un effort et d'échouer produit une frustration positive. Finalement, s’il n’y parvient pas, il ira voir un proche pour lui demander de l’aide. À ce moment-là, maman est un génie et l’enfant apprend le respect. S’il est têtu et ne demande pas d’aide ou si sa frustration va trop loin, les parents peuvent lui proposer : « Veux-tu de l’aide ? »

 

Si j’aborde ce sujet, c’est que je reçois un certain nombre de personnes en coaching de vie, qui éprouvent de grandes difficultés avec des proches – conjoints, parents, enfants, amis, etc. – sur le thème : « je fais tout pour l’aider, mais il n’en conçoit aucune gratitude, au contraire, il se montre tyrannique, manipulateur et me fait une vie d’enfer ! »


Je n’aborderai pas ici le problème de la dépendance affective, qui peut aller de pair avec ce type de situation, mais qui constitue un sujet différent.


D’une manière générale, vouloir éviter à quelqu’un de vivre une épreuve qui lui est destinée n’est pas une bonne stratégie : ni pour la personne en question, ni pour soi.

 

Du côté du proche à qui l’on évite l’épreuve, c’est le priver d’une occasion d’apprentissage, d’une expérience qui peut se révéler primordiale pour la suite de son existence. Ainsi, le jour où il rencontrera une situation qu’il aurait pu vivre tranquillement, en mettant en pratique l’apprentissage effectué lors de la première épreuve, il ne disposera pas des repères nécessaires et se trouvera donc démuni face à l’adversité.


Même si notre schéma mental instinctif veut que l’on évite au maximum à un proche de vivre une épreuve, c’est souvent aller à l’encontre de son intérêt que de le faire. A mon sens, cela est valable aussi, voire surtout, vis-à-vis des enfants.

 

 

Du côté de celui qui veut éviter à l’autre de vivre l’épreuve, cela ne génère rien de positif non plus. Ignorant ce qu’est la réalité de l’épreuve qui lui a été évité, l’autre n’a pas de raison de concevoir une reconnaissance ou un respect particulier pour le premier.


Celui-ci en concevra de la frustration, du ressentiment face à l’absence de reconnaissance, voire des exigences toujours plus grandes de celui qui ne sait pas ce qu’est l’épreuve.


Ce dernier, lorsqu’il rencontrera un vrai problème, finira par en vouloir au monde entier de ne pas lui avoir évité ce passage difficile. Il peut alors être tenté de devenir tyrannique et manipulateur pour pousser son vis-à-vis à prendre en charge ce qu’il ne veut pas assumer.

 

Est-ce que cela signifie qu’il faille que chacun reste dans son coin et ne s’occupe pas des autres ?


Bien évidemment non.


Le véritable sujet est que vous n’aiderez personne qui ne vous ait, préalablement, demandé votre aide.


Cela peut vous sembler être parfois une perte de temps, ou un manque d’empathie, que d’attendre cette demande, alors que vous savez pertinemment qu’il va avoir besoin d’aide, mais c’est le passage obligé pour que votre aide prenne du sens.


Souvenez-vous qu’il n’y a pas de progression sans effort, sans avoir à surmonter une épreuve. Si vous voulez que l’autre progresse, il faut l’inciter à surmonter lui-même ses épreuves et ne lui apporter de l’aide que s’il la demande.


De plus, une fois qu’il a demandé votre aide et que vous lui avez fourni, il est bon de valoriser, à ses yeux, votre apport. Non pas par égotisme ou par volonté de gloriole, mais pour que l’autre ait conscience de la portée de ce que vous avez fait pour lui.


S’il n’a pas cette conscience, il n’aura rien appris ni sur l’expérience en direct, ni sur votre implication dans le problème, ni sur le lien qui vous uni à lui et que vous aurez prouvé en lui apportant de l’aide. Il risque de ne voir que le fait qu’il n’y ait pas, ou plus, de problème…

 

En résumé, si vous êtes face à quelqu’un qui vous semble avoir besoin d’aide : 4 étapes à respecter


1 . Informer que vous pouvez aider
2 . Attendre la demande d’aide
3 . Apporter l’aide suite à l’éventuelle demande
4 . Expliquer et valoriser l’intervention

 

Les dirigeants, les parents ou les responsables gagnent le respect des autres en ne leur apportant aucune aide spontanée.

 

Le vrai problème est que les dirigeants portent souvent le fardeau de la connaissance et se sentent obligés de résoudre les problèmes. Ils peuvent, toutefois, aider les autres à atteindre un niveau plus élevé en ne les aidant pas spontanément.

Vous connaissez tous le principe de Peter qui se formule ainsi : « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence », et son prolongement : « avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité ». C'est l'affirmation du seuil d'incompétence.


Même si ce principe est énoncé, au départ, de manière humoristique et provocatrice, il a fait l’objet de certaines études qui tendent à en prouver la pertinence.


Et il est vrai que, dans beaucoup de domaines de notre vie, il nous arrive de nous poser la question : en suis-je ou en serai-je capable ?


Pour la prise d’un nouveau poste en entreprise, pour la mise en œuvre d’un projet personnel ou professionnel, pour un engagement de vie (mariage, éducation d’un enfant, etc.), la question, et parfois l’angoisse qui y est rattachée, peuvent s’imposer à nous.


Si l’on considère la compétence comme une ressource finie en chacun de nous, le principe de Peter apparait d’une séduisante logique, toutefois la capacité humaine à s’inscrire dans une évolution constante peut être de nature à rendre son dépassement possible.

 

 

1. La compétence : une ressource finie en chacun de nous.

 

Il est vrai que, depuis notre plus tendre enfance, on nous enseigne une grande masse de techniques diverses, destinées à nous rendre compétents dans les domaines concernés.


A ces compétences techniques s’ajoutent les enseignements issus de notre expérience de la vie et c’est la combinaison des deux qui forme notre compétence au sens large.


Il est donc tout à fait vraisemblable que, tant le nombre de techniques apprises que la multiplicité de nos expériences étant limitées, il arrive un moment où nous aurons épuisé nos ressources personnelles face à un type de problème.


Dans ce contexte s’applique sans doute le sujet du seuil de compétence.


D’autant plus qu’une partie de notre entourage ne se privera pas d’interpréter nos éventuels échecs comme une preuve d’incompétence et de nous stigmatiser comme tel… comme incompétent.

 

De plus, nous avons tous été confronté à des personnes, supérieurs hiérarchiques ou collaborateurs, connaissances plus ou moins proches, qui se satisfont de leur situation et refusent d’envisager comme possible le fait d’évoluer positivement.

 

Pour ce genre de personnes, il me semble que le principe du seuil d’incompétence est parfaitement valide. Généralement, ce qui les pousse dans ce sens sont des choses comme l’égotisme, la paresse, la suffisance, les certitudes, l’ignorance, les croyances, ou tout cela à la fois.

 

Mais n’avons-nous pas tous, à des degrés divers, ce type de défauts ?

 

Cela signifie-t-il que nous sommes tous condamnés à nous heurter à notre seuil d’incompétence ?

 

Peut-être pas, car nous sommes toujours capables de travailler notre niveau de conscience.

 

 


2. Le niveau de conscience comme ressource infinie de compétence

 

Lorsqu’on parle de compétences techniques, il est vrai que l’apprentissage reste une voie d’amélioration privilégiée. Si vous voulez devenir électricien, il faut connaître la technique, sans quoi il vous faudra beaucoup de temps et la nécessité de réinventer ce qui existe déjà pour devenir compétent en la matière.

 

L’expérience devient, certes, très importante… mais une fois la technique acquise ! Le niveau de conscience n’apportera pas grand-chose en la matière…

 

En revanche, dès qu’il ne s’agit plus de compétences purement techniques, les choses deviennent différentes.

 

Or, si l’on y réfléchit bien, l’immense majorité de nos compétences ne procèdent pas de techniques stricto sensu : compétences à diriger des équipes, compétences à aimer, à écouter, à comprendre l’autre, à anticiper l’enchainement des situations, à trouver sa place dans sa vie et dans le monde, à interpréter correctement les événements, etc.

 

Bref, tout ce qui concerne notre relation à notre environnement ne peut se résumer à une technique.

 

En considérant les choses de ce point de vue, c’est bien le niveau de conscience qui est la matière la plus importante ; celle qui conditionne tous les aspects de nos succès, tant professionnels que personnels.

 

Je peux être un grand technicien professionnel, mais si je ne sais pas prendre la réelle mesure d’un problème et de ses conséquences sur mon environnement, mes résultats pourront être, si ce n’est catastrophiques, du moins très en deçà de ce qu’ils auraient pu être.

 

Le niveau de conscience c’est, en fait, la capacité à comprendre la vie. Ce n’est pas les croyances, ni l’idée que l’on se fait du monde, c’est l’osmose que l’on vit entre soi-même et son environnement. C’est cette osmose qui permet de vivre l’environnement et, du coup, de le comprendre, de ressentir son fonctionnement.

 

Certaines personnes se sont penchées sur le fait de dénombrer les niveaux de conscience. Pour certains, ils seraient 7, pour d’autres 10 (si vous voulez en savoir plus sur votre niveau de conscience personnel, vous pouvez lire cet article : « Il existe 10 niveaux de conscience, à quel niveau de conscience vous trouvez-vous ? »). Je leur laisse la responsabilité de la chose.

 

Ce qu’il me semble, c’est que le niveau de conscience progresse par paliers. Certains événements génèrent ce changement de palier et, tout à coup, la réalité nous semble avoir changé de dimension, de profondeur, de sens.

 

Je me souviens d’une personne que j’accompagnais : une femme d’une quarantaine d’années, qui en était déjà à son troisième compagnon (mais son premier mari), qui avait eu des enfants avec les deux précédents, et qui venait me voir dans le cadre d’une volonté de reconversion vers une activité d’aide aux autres, sans idée de la nature que prendrait cette aide.

En me racontant son histoire (son mari la menaçait de divorce après seulement 3 ans de vie commune), il m’est vite apparu que cette femme, très sympathique et intelligente, avait un problème sur sa capacité à se positionner elle-même face à une autre personne. Soit elle était dans la soumission, soit dans la dictature.

Or, c’est l’un des pires travers que l’on peut avoir quand il s’agit de faire profession d’aider les autres.


Nous avons donc travaillé sur les principes d’unité vs séparation et, immédiatement (c’est-à-dire durant la période d’une semaine entre deux séances), elle a pris conscience du déséquilibre qu’elle vivait depuis des années, réorienté ses attitudes, constaté les changements positifs majeurs que cela provoquait et s’est identifié à la nouvelle vision d’elle-même que cela générait.


Dans la foulée, elle a identifié le secteur d’aide aux autres qui lui convenait le mieux, entrepris les démarches concrètes pour y accéder et en plus, cerise sur le gâteau, obtenu ce qu’elle désirait.

 

Cela peut vous paraître un conte de fée, mais tout cela est vrai, et même si la rapidité du résultat n’est pas toujours identique, j’utilise ce cas idéal comme exemple pour illustrer le fait qu’un changement de niveau de conscience peut faire basculer une vie vers le meilleur.

 

Le problème en la matière, c’est qu’il n’est pas facile de comprendre que l’on peut (voire que l’on doit) travailler son niveau de conscience pour le faire évoluer.

 

Pourtant, si vous repensez à qui vous étiez il y a 10 ou 20 ans, vous vous rendez aisément compte du fait que votre niveau de conscience a progressé. Toutes les certitudes que vous aviez à 20 ans ne sont plus les mêmes quand vous en avez 30, et elles-mêmes sont différentes quand vous en avez 40, et ainsi de suite… jusqu’à l’âge auquel vous n’en avez plus du tout…

 

Comprendre l’importance de son niveau de conscience personnel et avoir, en permanence, l’objectif de le faire progresser est, pour moi, le signe d’une réelle richesse intérieure et d’une capacité de progression infinie.

 

Le seuil d’incompétence n’est une réalité que pour ceux qui ignorent qu’ils peuvent progresser, ou qui refusent de le faire.

 

Pour gagner du temps en la matière, il existe un certain nombre de personnes qui peuvent vous aider : notamment les psychothérapeutes, qui permettront de dénouer des nœuds que vous aurez identifiés, et également les coaches de vie qui ne s’appuient pas forcément sur des problèmes spécifiques. Ces derniers doivent savoir faire progresser votre niveau de conscience à partir des simples éléments de votre vie.

 

Vous en doutez ? Essayez et vous verrez.

 

Êtes-vous continuellement hanté par de mauvais souvenirs ou des pensées négatives ?

Peut-être avez-vous des sentiments négatifs envers quelqu'un qui vous a blessé.

Peut-être avez-vous fait quelque chose dans le passé dont votre mental ne vous permet pas de vous libérer.

Peut-être avez-vous simplement des idées ou des perceptions négatives aléatoires.

Beaucoup d'entre nous ont peur d'être seuls, en proie, notamment, à nos pensées négatives.

Cette peur nous oblige à fuir le silence et les « temps de solitude ». Nous fuyons vers le monde extérieur, cherchant désespérément des interactions sociales susceptibles de nous distraire.

Et oui, nous sommes conçus pour être des créatures sociales - nous ne pourrions pas survivre ni prospérer sans nos réseaux sociaux.

Mais nous avons également besoin de solitude pour traiter les sentiments et les pensées qui découlent de nos expériences sociales.

C’est un élément crucial pour la croissance émotionnelle et spirituelle.

Alors, comment est-il possible de gérer ces pensées négatives qui font surface lorsque nous sommes seuls ?

 

Arrêtez de combattre vos pensées négatives

Les pensées négatives font naturellement partie de la vie. Essayer de les arrêter, c'est comme essayer d'arrêter de penser.

Nous nous plaignons de la fréquence élevée de négativité et de sensationnalisme dans les médias, mais voici la vérité qui pourrait être difficile à avaler : nous sommes faits pour le négatif et le dramatique.

C’est l’un des nombreux instincts de survie que nous avons gardé de notre époque de chasseurs-cueilleurs. A cette époque, être sensibles aux dangers potentiels de notre environnement avaient tendance à nous permettre de survivre plus longtemps.

Les médias ont un penchant pour le négatif parce que le négatif fait vendre : il est en lien direct avec notre cerveau.

Il n’est, par conséquent, pas étonnant que nos esprits tendent à se concentrer davantage sur les expériences négatives que sur les expériences positives.

Alors, que devons-nous faire ?

Bien que j’apprécie la valeur de la pensée positive, nous avons été induits en erreur par ceux qui nous ont dit que nous pouvions simplement bloquer nos pensées négatives. Nous devrions plutôt apprendre à les gérer quand elles se présentent, car elles sont inévitables.

La première étape consiste simplement à cesser de les combattre. Plus vous vous battez, plus vous les renforcez. Au lieu de cela, apprenez à composer avec elles.

C'est plus facile à dire qu'à faire, mais plus vous pratiquez, plus vous vous sentirez à l'aise.

 

Devenez observateur

Oui, être seul avec vos pensées négatives peut conduire à une haine de soi et à d'autres formes de malaise. Il est facile de se laisser prendre par nos émotions négatives.

Mais vous pouvez résister à cette envie avec une technique simple et puissante : devenir un observateur non critique de vos pensées et de vos émotions.

Michael Singer, dans son livre « L’âme délivrée », s’attache à ce monologue mental qui ne s’arrête jamais. Cette voix incessante dans notre tête est l’une des raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas supporter d’être seuls.

Selon Singer, l’erreur que nous faisons est de penser que le bavardage, c’est nous.

En d'autres termes, nous nous identifions aux pensées négatives et aux émotions qui naissent en nous. Singer nous rappelle que notre identité actuelle se situe en dehors du domaine de nos pensées et de nos émotions.

Comment le savons-nous ? Parce que nous pouvons nous observer.

L'auto-observation consiste à changer votre cadre de référence afin que vous puissiez reprendre le pouvoir sur votre esprit.

Il n’y a qu’un seul problème : cette technique peut paraître à certains carrément impossible ou folle. Comment une personne peut-elle se détacher de ses propres émotions ?

Singer dit : « Venez faire connaissance avec celui qui regarde la voix et vous apprendrez à connaître l'un des plus grands mystères de la création. »

Mais bon… comment commencer à aborder les « mystères de la création » ?

Commencez par vous visualiser en tant qu'observateur extérieur. Rejouez votre journée comme si elle était vue par une autre personne.

Au fur et à mesure que vous vous sentez plus à l'aise, essayez de faire ces visualisations en temps réel (en d'autres termes, observez votre journée de ce point de vue extérieur pendant que vous la vivez).

 

Soyez curieux

Les enfants posent beaucoup de questions. Une étude a révélé que les jeunes enfants posent près de trois cents questions par jour à leur mère. C’est remarquable.

Cependant, au fur et à mesure que nous vieillissons, le nombre de nos questions diminue considérablement. Ranimer la curiosité naturelle que nous avions lorsque nous étions enfants peut nous aider à être des observateurs indépendants de nos pensées négatives, lorsque nous sommes seuls.

C’est une triste vérité : nous remettons rarement en question les pensées et les déclarations négatives générées par notre esprit. Soit nous supposons simplement qu'elles sont vraies, soit nous essayons de les combattre avec des affirmations positives.

La prochaine fois, essayez de remettre en question vos pensées.

La meilleure façon de commencer est de transformer les déclarations négatives elles-mêmes en questions. Entraînez-vous à le faire automatiquement et instantanément.

Par exemple, la pensée « Je suis un parent nul » peut devenir « Que puis-je faire pour être le meilleur parent possible ? »

Les questions vous aideront à sortir d'un état d'esprit réactif et en mode observateur afin que vous puissiez commencer à ressentir vos actions et sentiments de manière plus objective.

Vous aurez le pouvoir de laisser tomber la pensée si elle est fausse ou - si quelque chose qui fait surface doit réellement être traitée - de prendre des mesures positives en fonction de vos observations.

 

Prenez les commandes

Nous pensons souvent à tort que les événements de notre vie sont pré-chargés avec les émotions et les significations que nous leur donnons. Mais en réalité, nous avons la capacité de contrôler ces éléments en recadrant nos pensées.

Afin de commencer le processus de recadrage, nous devons accepter de donner un sens aux situations. Nous pouvons permettre que cela se produise de manière passive, ou nous pouvons travailler activement pour interpréter nos vies de manière utile et édifiante.

Par exemple, si vous avez essayé de créer trois entreprises et que vous avez échoué à chaque fois, est-ce que cela fait de vous un perdant dans le domaine des affaires ? C’est certainement facile de tirer cette conclusion - si facile que d’autres le feront à votre place si vous ne le faites pas.

Mais pourquoi ne pas considérer ces échecs comme des atouts, car vous savez maintenant certaines choses qu’il ne faudra pas faire la prochaine fois que vous créerez une entreprise ?

En vous-même, quelle est le système qui guide ce que vous ressentez de vos expériences. Quelles sont vos références ? Si vous croyez profondément être un perdant, alors la plupart de vos pensées, sinon toutes, seront influencées par cette conviction.

Mais vous avez toujours le choix de penser les choses différemment en modifiant votre cadre de référence.

Tant que nous vivons et respirons, nous aurons des pensées négatives, difficiles, voire dérangeantes.

Pour être à même de les gérer, nous avons juste besoin de quelques outils pour nous aider à canaliser nos pensées de manière constructive.

Et même si vous pouvez obtenir une aide utile en cours de route, vous seul avez le pouvoir de la mise en pratique.

En ces périodes troublées par de nombreux conflits, dont notamment ceux qui sévissent en France depuis quelques semaines, je voudrais nous souhaiter à tous une bonne et heureuse année 2019.

Personne ne me demande mon avis, mais c’est ça le privilège de tenir un blog, c’est que vous pouvez dire ce que vous voulez. Et, en l’occurrence, j’ai envie de donner un point de vue de coach en développement personnel, le mien, sur un problème qui concerne les politiques… et pas les coaches en développement personnel… : le mouvement des gilets jaunes.

Voilà des personnes qui ont d’importantes difficultés financières et qui réclament du pouvoir d’achat.

Jusque-là on est dans une logique simple et donc compréhensible par tous

Mais, pour parvenir à leurs fins, ces mêmes personnes bloquent l’économie, fragilisent les entreprises, appauvrissent la France, allant donc à l’encontre d’une autre logique, à savoir celle qui pose que l’on ne peut donner que ce que l’on possède. Moins la France est riche, moins ce qu’il y a à distribuer est important.

De plus, lorsque le pouvoir leur concède quelques améliorations (qui paraissent quand même mineures), non seulement cela ne stoppe pas le mouvement, mais ceux qui en font partie demandent davantage et, tout d’un coup, ils font une fixation sur le Référendum d’Initiative Citoyenne.

La République tangue, les politiques semblent complètement perdus et les gilets jaunes sont toujours dans la rue. Leur nombre faiblit ces dernières semaines (même si je n’accorde aucun crédit aux chiffres donnés par le Ministère de l’Intérieur, il est probable que la tendance soit là), mais croire que le problème est écarté serait, à mon sens, une erreur significative.

La démarche des « cahiers de doléances » n’est pas nouvelle, elle avait déjà été utilisée en 1788 pour calmer les jacqueries de l’époque. On connaît tous la suite de l’histoire…

Peut-être serait-il judicieux de faire en sorte qu’elle ne se reproduise pas…

Or, je le répète une fois de plus, en coaching, un problème ne se résout jamais au niveau auquel il se pose.

Alors, quel pourrait être le problème et à quel niveau pourrait-on éventuellement le résoudre ?

J’insiste sur le fait que ce n’est que mon point de vue et qu’il n’a, en conséquence, absolument aucune légitimité. C’est dit, et je n’y reviendrai plus.

Les micros trottoirs nous remontent des interviews de gilets jaunes se plaignant d’être tellement dans le besoin qu’ils ne peuvent pas aller au restaurant quand ils veulent, ou offrir de beaux cadeaux à leurs enfants

Je sais que ce que je vais dire est simpliste et qu’il ne faut pas se borner à ces éléments, mais la solution serait-elle de donner les moyens à tous les français d’aller au restaurant quand ils le veulent ? D’offrir des beaux cadeaux à leurs enfants ?

Ensuite ce seront les vacances aux Bermudes, puis une belle voiture, etc. Ce sont des revendications potentiellement sans fin et donc impossibles à satisfaire.

Le problème serait-il insoluble ?

Peut-être, mais peut-être pas.

Il me semble que la colère qui s’exprime actuellement en France vient de la façon dont les gouvernements successifs se sont comportés depuis… aussi loin que je me souvienne.

Tirant une « légitimité » des urnes, nos gouvernants se croient autorisés à réduire progressivement nos libertés, comme s’ils savaient, à coup sûr, ce qui est bon pour nous, et donc en droit de nous l’imposer.

Pourtant, force est de constater que nombre d’entre eux vivent dans un univers clos répondant plus à des logiques d’appareils, de partis, qu’à une approche pragmatique et « empathique » par rapport à une mission dont l’objectif serait d’améliorer la vie de leurs administrés.

Monsieur Macron dit que les Français ont horreur des réformes. Soit, mais pourquoi ?

Peut-être parce que les réformes sont toujours faites à leur détriment. Elles confisquent leur liberté en leur imposant continuellement de nouvelles contraintes et de nouvelles taxes.

Monsieur Macron, vous ne pouvez être sans savoir que le peuple français est attaché à sa liberté, à ses valeurs. Notre Histoire en est la preuve depuis des siècles.

Donc, au lieu de ne rechercher des solutions à cette crise qu’à travers le biais du pouvoir d’achat, je me permettrais de vous suggérer d’essayer le biais de la liberté et des valeurs de vie.

80% des français sympathisent avec le mouvement des gilets jaunes ? Pourtant ils ne sont pas une telle proportion à avoir de graves difficultés financières.

Vous disiez vouloir faire de la politique autrement, c’est le moment.

Peut-être pourriez-vous envisager de traiter le problème en rendant de la liberté aux Français. L’argent n’est qu’un moyen d’accéder à une certaine liberté, rien d’autre.

Raisonnez « liberté » vous permettrait de combiner des éléments de solution sans doute plus efficaces. La liberté gouverne l’espoir, l'espoir crée l'objectif et l'objectif génère le progrès. Le peuple semble être actuellement dans cette recherche.

C’est très intriguant, pour moi, l’évolution d’Emmanuel Macron depuis sa candidature aux élections présidentielles : pendant sa campagne il n’a jamais fait d’erreur publique par rapport à la bonne pratique de valeurs de vie d’unité (je suis, par déformation professionnelle sans doute, particulièrement vigilent sur le sujet), et, depuis qu’il est président, il ne cesse d’en faire.

« qu’ils viennent me chercher !!! » = arrogance inouïe ; les gilets jaunes sont en train de le faire...

« c’est ici que se croisent ceux qui sont tout et ceux qui ne sont rien » = conscience proche de la débilité absolue.

« traverser la rue et vous trouverez un travail » = déconnexion complète d’une réalité qu’il est pourtant chargé de gérer.

Ce monsieur est en train de se suicider politiquement.

Aurait-il, une fois devenu Président, viré un de ses conseillers particulièrement performant sur le sujet des valeurs de vie ? C’est la seule explication que je peux voir. Passer de la perfection à la nullité, en aussi peu de temps, est impressionnant…

Mais, en fait, ne retrouverait-il pas sa vraie nature ?

Macron : une énigme numérologique

Voilà un homme qui a été banquier d’affaires en fusions/acquisitions chez Rothschild, que tout le monde s’accorde à dire être supérieurement intelligent et qui a désormais atteint le sommet du pouvoir en devenant Président de la République.

Or, en numérologie, il manque, à la naissance, trois types d’énergies à Emmanuel Macron : celles du 2, du 7 et du 8.

C’est-à-dire qu’il lui manque, en inné, les énergies qui permettent de trouver naturellement l’équilibre en matière de négociation, d’évolution dans l’abstraction et de pouvoir…

Doué en matière de relations sociales (réseautage ?), d’intégration dans des structures et de curiosité, il atteint pourtant les « sommets » dans les matières dans lesquelles il est le moins doué.

Faut-il crier au génie de quelqu’un qui a su surmonter tous les obstacles ? Ou affirmer l’imbécilité d’une matière : la numérologie, qui prouve par Macron son absurdité ?

Regardons de plus près…

Nous ne disposons pas de preuves concernant sa vie de banquier d’affaires, mais j’aurais tendance à penser qu’Emmanuel Macron devait pratiquer la négociation à l’américaine : ne jamais bouger de sa position, quitte à paraître violent, jusqu’à ce que les concessions de la partie adverse, une fois celle-ci éreintée, permettent de lâcher sur un détail (son interview par Messieurs Plenel et Bourdin me semble valider cette vision : la préférence va au combat…)

Le résultat est, certes, une affaire bouclée, et des commissions engrangées, mais de nombreux dégâts humains à tous les niveaux. Les pragmatiques invétérés diront que le but est atteint et choisiront d’ignorer les autres conséquences.

Le monde crève de ce genre d’attitudes. Les syndicats qui ont été appelés à « négocier » avec lui vous le diront. Il ne négocie pas. Il écoute, il parle et il impose.

Du côté de l’intelligence, il est indéniable que notre Président dispose d’un esprit théorique brillant.

Est-il équilibré en la matière ? Ses prises de parole évoquées plus haut semblent prouver que non. Déconnecté de la réalité concrète, son esprit se permet des licences qui ne le feraient passer que pour un imbécile s’il était monsieur tout le monde, mais qui peuvent, compte tenu de la position qu’il occupe, provoquer une révolution.

Enfin, concernant le pouvoir, sa façon de l’exercer est qualifié de « jupitérienne ». Mot bien élogieux que l’on pourrait remplacer par « à tendances despotiques ». Il a boycotté les corps intermédiaires, s’est mis à peu près tous les maires à dos, a dénigré les Français à l’international en les traitant de réfractaires au changement, a imposé des réformes et des mesures qui ne faisaient absolument pas partie de son programme électoral, etc.

Bref, confronté à la solitude du pouvoir, notre ami Macron renoue avec toutes ses faiblesses innées.

Heureusement, Brigitte est là !

En effet, Emmanuel Macron a bien choisi son épouse. Dans le couple, elle est en mesure d’apporter un équilibre à son mari dans les domaines des énergies du 2 (dominantes chez elle) et du 7.

Associées avec un potentiel en matière de sensibilité et de vision des problèmes généraux, elle doit certainement apporter une aide précieuse à son mari.

En revanche, de chemin de vie 8 et ne disposant pas de cette énergie à la naissance, elle est tout aussi démunie que son mari face à l’exercice équilibré d’un pouvoir au service des autres.

Monsieur Macron, dans la vraie vie, le moindre gilet jaune, n’importe lequel de ceux « qui ne sont rien » devrait être vu comme votre supérieur et non l’inverse, car vous vous êtes engagé, en connaissance de cause, à le servir. Diriger c’est servir.

Votre position personnelle de personnage public de premier plan en France, l’univers s’en fout ! (ça y est, j’ai attrapé moi aussi la grosse tête, voilà que je parle au nom de l’univers…).

Des solutions ?

Alors, une fois que l’on a dit ça, existe-t-il des solutions ? Je n’en ai évidemment pas, mais peut-être des axes de solutions…

Réfléchissez en termes de valeurs de vie.

Premièrement, il vous serait sans doute profitable, comme à nous tous, d’effectuer un travail sur vous-même (oui, je sais, moi aussi, c’est évident et ce texte en est la preuve…).

Vous n’en avez pas le temps ? Reprenez le conseiller que vous avez viré. Vous n’en aviez pas ? Prenez en un et écoutez-le.

Peut-être pourriez-vous commencer par faire réellement amende honorable concernant vos bévues. Dans mon référentiel, s’excuser est un signe de grande force personnelle et je suis sûr que beaucoup de vos administrés pensent de même.

Deuxièmement, attachez-vous à redonner de la liberté au peuple que vous servez.

Un exemple pourrait être de revenir sur la mesure de la limitation au 80 km/h. Elle concerne une majorité des électeurs, est souvent vécue comme une mesure uniquement destinée à laisser le nom de votre Premier Ministre à la postérité, elle ralentit le pays, mécontente une grande partie de ceux qui ont besoin de la route pour assurer leur subsistance et n’a qu’une efficacité douteuse.

Ou encore sur l’augmentation des taxes sur le tabac…

Une deuxième piste pourrait être de considérer les comportements civilement négatifs, notamment en matière d’environnement, comme des opportunités et non des fautes. C’est-à-dire qu’au lieu de taxer pour dégoûter, alors même que vous ne mettez en place aucune solution de substitution, récompensez par des « avoirs sur taxes », par des crédits d’impôts, ceux qui s’appliqueront à améliorer leurs comportements.

C’est un gisement énorme, de nature à redonner du pouvoir d’achat tout en faisant économiser de l’argent à la collectivité, donc à l’État. Ce pourrait être mettre en place un cercle vertueux

Comment faire pratiquement ? Là, je laisse aux experts énarques le soin de mettre au point des systèmes intelligents.

Monsieur Macron, votre potentiel de progression est énorme compte tenu de toutes les qualités qui sont vôtres. J’aurais infiniment plus de bonheur à vous voir évoluer qu’à vous voir partir.

Monsieur Macron, je vous ai beaucoup critiqué, mais je vous souhaite, sincèrement, du fond du cœur, une très bonne année 2019, car, au point où nous en sommes, si elle est bonne pour vous elle sera bonne pour nous.

Que ce soit l’année d’une plus grande liberté pour tous, dans le respect des imperfections de chacun et la volonté de progresser ensemble.

En voyant à long terme, je reste convaincu que seul le bonheur des uns fait le bonheur des autres.

Bonne année 2019 à tous !!!

 

Ceux qui me suivent régulièrement savent que j’ai un penchant (trop ?) prononcé pour la dimension spirituelle de l’être humain. Mais, aujourd’hui, en parlant de Noël, je voudrais, pour une fois, mettre l’accent sur la dimension matérielle.

Peut-être, comme moi, vous voyez arriver la période de Noël avec une certaine nausée : trouver des idées de cadeau pour chacun, aller les acheter, les emballer, les étiqueter, les transporter à l’endroit où se réunit la famille, espérer qu’ils seront appréciés… et ça revient tous les ans.

On a, en plus, l’impression de participer à la fête du consumérisme occidental, ce qui n’est pas forcément la chose la plus motivante qui soit.

Du côté « spirituel », la religion catholique (et oui… j’en fais partie) nous demande de nous émerveiller devant une crèche, pendant une cérémonie qui n’en finit pas, durant laquelle les mises en scène, plus puériles les unes que les autres, se succèdent…

Et tout ça en nous disant que cette fête est importante, tout en n’étant pas très importante. Qu’il ne faut pas accorder trop d’importance aux cadeaux et au matériel…

La dimension matérielle ? Pas très importante ? Permettez-moi de m’inscrire résolument en faux par rapport à cette vision des choses.

Face à ce contexte largement déprimant, et pour lutter contre le malaise qu’il m’inspirait, j’ai voulu remettre en cause mes « croyance auto-limitantes ».

Je me suis posé la question de savoir s’il n’y aurait pas moyen de trouver davantage de sens à tout ça.

Et, en fait, j’en ai trouvé pas mal… de sens.

 

Une période de l’année particulièrement importante

Nos « bons curés » ne s’y sont pas trompés en fixant le 25 décembre comme date de Noël.

Située quasiment au solstice d’hiver, c’est la période de début du renouveau annuel de la vie sous sa forme matérielle : les jours, et donc la lumière, recommencent leur croissance ; la nature entame sa gestation créatrice et se prépare pour régénérer la vie au printemps ; c’est donc le début symbolique de toute vie incarnée.

Que l’on place, symboliquement, à cette période la naissance d’une personne aussi importante que Jésus Christ ne me semble donc pas aberrant, voire même assez judicieux.

La (re)naissance de la vie se fait au solstice d’hiver et, déjà, cela peut permettre d’avoir une influence positive sur la vision, parfois un peu déprimante, que l’on a de la période en question : le froid et le mauvais temps de l’hiver qui commence…

Les mois qui suivent ne sont pas ceux de l’inconfort et de la déprime, mais ceux de la vie qui sourd. Être déprimé par cette période, ce serait comme être déprimé par une grossesse. C'est ça qui serait désespérant ; réjouissons-nous !

 

L’importance de la dimension matérielle

Chacun pourra trouver la signification qu’il veut à Noël, mais, symboliquement, il me semble assez évident qu’il s’agit de la fête de la matière, de la dimension matérielle.

On fête l’incarnation matérielle de Jésus Christ et, comme par hasard, c’est le moment où l’on s’échange des cadeaux… matériels, approuvés par l’église (on aurait pu décider que les cadeaux soient faits à Pâques, ou à l’occasion de n’importe quelle autre fête…).

Alors, pourquoi fêter la dimension matérielle, alors que selon toutes les religions, c’est après la dimension matérielle que se situe le sens de la vie incarnée ?

Parce que la dimension matérielle compte ! Comme disent nos amis les anglo-saxons : it matters ! (it matières ?...)

Elle compte même tellement que c’est pour la vivre que nous nous sommes incarnés. Minorer son importance c’est perdre tout le sens de notre présence sur terre.

Au-delà du choix de la séparation que certains peuvent faire, la majorité d’entre nous sommes dédiés à l’unité (grégarité de l’être humain impliquant soucis des autres et combinaison de son propre bonheur avec celui des autres. A un niveau de conscience à peine supérieur à celui d’une huitre à marée basse, tout le monde sait que le malheur des uns n’a jamais fait le bonheur des autres).

Or, le problème, ou le sujet de notre incarnation, est de réaliser, de générer la plus forte unité possible à partir de la séparation. Et si, comme toutes les traditions religieuses le posent d’une manière ou d’une autre, tout n’est qu’un dans la dimension spirituelle, force est de constater que rien n’est un dans la dimension matérielle (même moi-même, je me demande parfois si je ne suis pas plusieurs à la fois tellement c’est compliqué là-dedans…).

Et bien Noël nous donne cette occasion ; il institutionnalise un jour dans l’année durant lequel il faut se servir « obligatoirement » de la dimension matérielle pour réaliser l’unité. Et c’est très bien.

Il me semble que nous n’aimons les autres souvent qu’imparfaitement. Je me souviens d’un client, en coaching de vie, qui connaissait d’importants problèmes de couple et qui me disait avec force conviction, concernant ses rapports avec son épouse : « mais pourtant, je l’aime ! ».

Sauf qu’il ne lui disait jamais (« je suis pudique, vous savez »), qu’il ne lui exprimait jamais sous aucune forme tangible (« je travaille beaucoup, vous savez »), qu’il n’avait même absolument aucune idée de la manière dont sa femme souhaitait être aimé (« j’imagine qu’elle voudrait que je sois plus présent » ; oui, mais présent comment ?).

Il ressentait un sentiment d’amour facile car désincarné et égoïste. C’est bien pour lui de ressentir ce genre de chose, mais cela ne présente rigoureusement aucun intérêt pour l’être « aimé » car il n’est jamais reconnu dans sa différence.

Alors Noël, par l’intermédiaire des cadeaux, nous donne cette opportunité de montrer concrètement aux autres, de manière spécifique à chacun, qu’on les aime et que l’on a fait un effort positif de communion pour le signifier.

Ce n’est pas forcément évident de trouver ce qui fera plaisir à l’autre, trouver la manière dont il souhaite être aimé concrètement. Noël représente ce challenge : savoir faire l’unité jusqu’à la matière ; se servir de la matière pour générer l’unité ; savoir décliner la dimension spirituelle depuis l’unité de l’amour jusqu’à sa manifestation concrète.

Vous connaissez peut-être ce passage des écrits de saint Paul : « Si je n’ai pas la charité, je ne suis qu’une cymbale qui fait du bruit ». La charité n’est pas cette attitude vaguement condescendante que l’on peut avoir quand on fait l’aumône à un SDF dans la rue (je schématise), mais c’est le mot qui désigne la déclinaison matérielle ultime des valeurs de vie spirituelles.

Sans cette déclinaison matérielle, rien n’est achevé, rien n’est complet, rien n’est poussé jusqu’au bout et donc rien n’a de valeur.

Si, comme ont tendance à le poser les sciences les plus récentes, tout n’est qu’énergie et que l’énergie spirituelle est d’une fréquence vibratoire supérieur à l’énergie matérielle, faire prendre matière à son énergie spirituelle, c’est créer un continuum, c’est générer l’unité la plus complète possible.

La dernière étape est la clôture de l’exercice : l’accusé de réception.

Pour les cadeaux que l’on fait il s’agit de valider, autant que faire se peut sans paraître lourd, la correspondance entre l’expression concrète que l’on a donné à sa volonté d’unité et son interprétation par l’autre. L’unité doit être reçue et accepté par l’autre, sans quoi elle ne prend pas toute sa mesure (elle peut exister sans cette étape, mais à un niveau moindre).

Pour les cadeaux que l’on reçoit, c’est le même principe à l’inverse : assurer à l’autre que l’on a bien reçu et interprété son geste comme un facteur d’unité.

En réfléchissant un peu, Noël est une mine d’or en matière d’exercices de développement personnel.

Dès qu’on lui donne un tant soit peu de profondeur, la matière prend la dimension qu’elle devrait toujours avoir, à savoir le vecteur ultime de l’expression des valeurs de vie.

Du coup, quand j’arrive à vivre Noël avec cette interprétation là, tout devient plus beau, avec plus de sens, et donc plus facile et épanouissant.

Et le petit Jésus dans tout ça ?... C'est une autre histoire...

Joyeux Noël !!!

Il était une fois, quand les dragons cracheurs de feu sillonnaient la terre, vivait un homme très sage dans un pays très lointain (probablement la Chine, mais pas tout à fait sûr, c’était peut-être l’Inde ou même la Finlande).

Il était vénéré par tous les villages alentour en tant que type incontournable pour toute question relative à la sagesse.

Puis un jour, s’est passé quelque chose d’horrible, de terrible.

Notre Sage était assis dans sa hutte de boue (peut-être un igloo si c'était la Finlande, qui sait ?), Se caressant le menton et buvant du thé vert biologique décaféiné des montagnes avec un soupçon de sel de mer, lorsque la porte s'ouvrit violemment.

 

Le poissonnier

Se pointe Ordralfabétix, le poissonnier du village, brandissant son meilleur couteau à fileter le poisson et visiblement pas heureux du tout.

« Vous avez couché avec ma fille » crie Ordralfabétix en colère.

« C’est vrai ? » répondit le Maître

« Oui, connard ! Et en plus, elle est enceinte ! »

« C’est vrai ? » dit à nouveau le Maître

« Oui, et l’enfant sera à votre charge à sa naissance »

« C’est vrai ? »

« Pouvez-vous arrêter de répéter tout le temps la même chose, c’est stupide. Je devrais sans doute vous couper la tête, mais je ne veux pas foutre en l’air mon meilleur couteau »

« C’est vrai ? »

À ce stade, l'histoire devient un peu floue, mais la plupart des érudits bouddhistes s’accordent sur le fait qu’Ordralfabétix a sauté sur le maître zen et l'a frappé à plusieurs reprises au visage avant de lui tirer vigoureusement la barbe.

 

Se faire attaquer

Quelques fois dans notre vie, nous sommes attaqué parce qu’une personne ou une autre a mal compris nos motivations.

Bien sûr, nous souhaiterions que les autres pensent des choses positives à notre sujet, mais s’ils ne le font pas, devrions-nous vraiment nous en inquiéter ?

Devrions-nous utiliser notre énergie pour essayer de convaincre quelqu'un que nous sommes beaux et intelligents, alors que nous ne connaissons même pas ses motivations ?

Ses actions peuvent trouver leur source dans la jalousie, la peur, une mauvaise journée, une paranoïa généralisée ou la conviction réelle qu’il aide les autres.

 

Crétins

Ou, bien sûr, il peut s’agir simplement d’un crétin qui aime les embrouilles.

Je sais qu'en tant que coach de vie expérimenté, je ne devrais pas suggérer que les crétins existent, mais malheureusement, c’est le cas.

Ils méritent peut-être notre empathie, notre soutien et une attitude non critique, mais cela ne veut pas dire qu’ils n’existent pas.

Après que le bébé de la fille du poissonnier soit né, Ordralfabétix est allé le déposer chez son nouveau père.

« Ceci est votre fils », a déclaré Ordralfabétix.

« C’est vrai ? »

« Oh, ne recommencez pas, je ne suis vraiment pas d'humeur ! »

« C’est vrai ? »

Ordralfabétix sentit sa main caresser lentement le manche en cuir de son couteau alors que l’acier dur et froid commençait à glisser hors de son étui.

Mais il se souvint de sa promesse faite à Iélosubmarine, son épouse, qu’il ne décapiterait en aucun cas le Maître.

À contrecœur, Ordralfabétix sortit lentement et silencieusement de la hutte, laissant le bébé derrière lui.

 

Quelques années plus tard

Quelques années plus tard, une fête eu lieu à la cabane d’Ordralfabétix pour le 21e anniversaire de sa fille.

Il y avait beaucoup d’agitation joyeuse, de thé « aux herbes » et de biscuits au goût étrange (probablement un peu d’opium aussi, mais l’histoire ne le précise pas explicitement).

Pour être franc, la fille d’Ordralfabétix s’est saoulé à mort et, dans son état d’ivresse, elle a décidé d’annoncer à tout le monde que le Maître Zen n’était pas le vrai père.

C'était en fait un vendeur itinérant de filets de pêche.

Un grand silence se fit dans la maison, venant notamment dudit vendeur itinérant qui était en ville pour quelques jours afin d’assister à séminaire de filets de pêche.

Après avoir presque étouffé de bonheur de la nouvelle, ce dernier plongea vers la porte et s’enfuit.

« Merde », se dit Ordralfabétix, « je suppose que je dois maintenant aller m'excuser auprès du Maître et récupérer le maudit gamin ? »

Il remonta la colline sur laquelle se trouvait la hutte du maître, mais, à son arrivée, cette fois-ci, il frappa doucement à la porte. En entrant, il trouva le bébé endormi sur les genoux de son père.

« Euh, je vais avoir besoin de récupérer le petit gars s'il vous plait, votre Excellence »

« C’est vrai ? »

« Oui Votre Divine-sainteté-en-bouddhisme Monsieur », « Euh, tout cela est un peu gênant parce que apparemment vous n’avez pas du tout engrossé ma fille, c'était cet enfoiré de commis voyageur. »

« C’est vrai ? »

« Ouais, qui l’aurait pensé, hein ? Bon, eh bien, je dois y aller ».

Sur ce, il récupéra le bébé et descendit la colline à vive allure.

 

Quelles idées fausses véhiculez-vous ?

Nous transportons tous beaucoup d'idées fausses avec nous. Nous devons souvent prendre des décisions excessivement rapides sur des personnes et des événements sans disposer de toutes les informations.

C’est juste la vie et il n’y a aucune solution.

Ce ne sont pas vraiment les décisions qui posent problème, c’est leur persistance lorsque des preuves contraires démontrent que nous avions tort au départ.

Nous avons tendance à commencer par chercher des éléments pour étayer notre opinion initiale, plutôt que des preuves qui jetteraient le doute sur celle-ci.

Il s'agit d'un biais cognitif bien connu appelé biais de confirmation.

Lorsque nous entrons dans cet état d’esprit, nous pouvons ne même pas voir l’évidence qui est devant nos yeux, parce que nous sommes totalement investis dans notre conviction initiale. Nous cherchons seulement des preuves qui la soutiennent.

Nous pouvons ne trouver qu’une seule preuve qui va dans notre sens et estimer qu’elle vaut plus que les mille autres allant dans le sens contraire.

Avoir conscience de cela nous confère un certain pouvoir.

Pouvoir, parce que je sais que vous avez de telles croyances sur vous-même.

Des croyances qui ne sont pas des faits, mais qui risquent de vous ralentir parce que vous les conservez.

Comme je suppose que vous êtes une personne à l’esprit ouvert, pourquoi ne pas les examiner un peu plus sérieusement ?

Que risquez-vous à exposer réellement ces croyances à l'examen qu'elles méritent ?

Pourriez-vous le faire aujourd'hui ?

Pourriez-vous prendre une croyance négative, la passer au sérum de vérité et la démolir avec des preuves contraires ?

Bien sûr que vous le pourriez.

Essayez, par exemple, avec une d’entre elles concernant votre conjoint, ou un membre de votre famille. Vous savez qu’il (ou elle) est comme ça… mais est-ce vraiment vrai ?

Vous pouvez toujours vous demander : « C’est vrai ? »

Et si votre réponse est : « Oui ? », demandez à nouveau : « Est-ce réellement le cas ? »

Et vous continuez à vous le demander jusqu'à ce que votre esprit commence à douter de cette croyance.

Je suis sûr que vous êtes assez capable, assez attirant, que vous avez assez d’argent, que vous avez une belle vie ou que vous êtes digne du respect des autres.

Prouvez-moi que ce n’est pas une fausse croyance.

Et merci d’avance pour cela.

Un gourou du développement personnel ou n’importe qui d’autre vous a peut-être déjà dit « ne pensez pas à un éléphant rose ! » ayant pour but :

A) Une tentative de prouver que le cerveau ne sait pas traiter par négation (ce qui est un mythe en matière de développement personnel)

ou

B) Pour démontrer que vous ne maîtrisez pas vos pensées comme vous le pensez parfois.

Eh bien, je ne vais pas vous dire de ne pas penser à un éléphant rose parce que vous l’avez déjà fait, mais vais vous parler des ours blancs.

 

Comment surmonter les fringales en utilisant une technique simple et « scientifiquement prouvée »

Imaginez que vous vous promeniez et passiez devant une épicerie en pensant à autre chose lorsque, tout à coup, vous apercevrez des bonbons.

Vos préférés, en plus.

Après une brève discussion avec vous-même, vous vous rappelez que vous vous êtes engagé à éviter les bonbons ce mois-ci, vous décidez donc de passer votre chemin.

Mais vous n’y parvenez pas. Tout à coup, une envie impérieuse envahit tout votre être. Vous ne voulez plus les bonbons : vous en avez besoin !

Soudainement, votre planification rationnelle ne vous semble plus si importante.

« Je pourrais juste en prendre quelques-uns. Qu'est-ce que ça va faire ? Me tuer ? »

Quelques minutes plus tard, vous êtes dans la rue en train de mâcher ces délicieux bonbons, tandis que la culpabilité commence à s'insinuer lentement en vous. Vous vous êtes laissé tomber. Encore une fois.

C’est fou le contrôle qu’exercent sur nous les fringales, que l’on cherche à combattre les friandises, la nicotine, les aliments malsains, l’alcool, la télévision et / ou les réseaux sociaux.

Je suis sûr que vous comprenez mon propos et je parie que vous avez déjà consacré du temps et des efforts à essayer de surmonter ce genre d’envies.

De nombreuses recherches ont été effectuées sur la nature des envies et ont constaté qu’il est probable que vous vous comportez envers celles-ci à l’opposé de la façon dont vous devriez le faire pour qu’elles disparaissent.

En fait, vous les rendez probablement même de plus en plus fortes.

 

Ce que les ours blancs peuvent nous apprendre sur les envies

Dans une expérience impressionnante, le professeur de psychologie Daniel Wegner et ses collègues ont soumis des étudiants à l'une des deux situations suivantes : dans l’une des situations, les élèves ont été incités à penser à un ours blanc. Dans l'autre cas, les participants ont été informés qu'ils n'étaient pas autorisés à penser à un ours blanc.

Dans les deux cas, il était demandé aux participants de verbaliser sur un magnétophone ce à quoi ils pensaient pendant cinq minutes.

Il a également été demandé à tous les participants d'appuyer sur un bouton chaque fois qu'ils pensaient à cet ours blanc.

Les chercheurs ont ensuite compté le nombre de fois où l'ours est apparu dans l'esprit des étudiants.

Comme vous vous en doutez, ils ont constaté que les participants à qui l’on avait demandé de supprimer les pensées de l’ours blanc en ont parlé moins souvent que ceux qui étaient encouragés à y penser.

Cependant, tous les participants ont fini par appuyer sur le bouton à peu près le même nombre de fois - ce qui indique que la suppression de la pensée ne fonctionnait pas.

Ce qui est encore plus intéressant, c’est ce qui s’est passé lorsque les sujets en condition de suppression ont procédé à un nouvel enregistrement de leurs pensées et de leurs verbalisations.

Cette fois-ci, on leur a dit qu'ils avaient le droit de penser à l'ours blanc.

Ces participants ont alors passé un temps fou à discuter des ours blancs et à appuyer sur le bouton. Beaucoup plus que le groupe qui a été autorisé à penser à l'ours blanc dès le départ. La suppression initiale de la pensée avait conduit à une sur-indulgence ultérieure.

Cela a de graves conséquences pour les situations dans lesquelles nous essayons de contrôler notre comportement en réprimant nos pensées. Imaginez ce que cela signifie si vous essayez de réduire le nombre de sucreries.

Plus vous répétez « ne mangez pas ça », plus vous aurez de chances de rendre les pulsions encore plus fortes.

 

Comment surmonter les envies

Donc, si ce n’est pas une bonne idée de supprimer nos pensées relatives à nos envies, comment devons-nous les gérer ? Faites exactement le contraire.

Dans une étude de la chercheuse Sarah Bowen, sur des fumeurs souhaitant arrêter de fumer, chacun devait apporter un paquet non ouvert de ses cigarettes préférées.

Les fumeurs étaient assis autour d'une table et ont ensuite reçu des instructions plutôt perverses.

À des intervalles de plusieurs minutes, les fumeurs regardaient leur paquet, retiraient la cellophane, l'ouvraient et le sentaient, sortaient une cigarette, la tenaient, la regardaient, la sentaient, la goûtaient, sortaient leur briquet et le tenaient tout près de la cigarette sans l'allumer.

L’expérience n’avait pas pour but de tourmenter les participants, mais bien d’étudier si la pleine conscience peut aider les fumeurs à résister aux envies. Avant le test, la moitié des fumeurs avaient appris une technique de pleine conscience appelée « surfer sur l’envie ».
Quand les participants ont quitté la chambre de torture de Bowen après 90 minutes, elle ne leur a pas demandé de changer leurs habitudes en matière de tabagisme, ni ne les a encouragés à se servir de ce qu’ils avaient fait comme une technique pour arrêter de fumer.

Elle leur a toutefois demandé, pour la semaine suivante, de compter combien de cigarettes ils avaient fumé, leur humeur quotidienne et leurs envies.

Le septième jour après l’expérience, les participants qui n’avaient pas appris à « surfer sur l’envie » ne présentaient aucun changement, alors que les fumeurs qui avaient appris la technique avaient réduit leur consommation de 37%.

 

Surfer sur l'envie

La prochaine fois que vous ressentez une intense envie, n’essayez pas de la supprimer. Rappelez-vous, cela la renforce. Au lieu de la nier ou de lui céder, accueillez la sensation et examinez-la.

C'est ce dont il s’agit quand on parle de surfer sur l'envie. Laissez votre envie devenir votre déclencheur puis suivez ces cinq étapes :

1. Surveillez votre respiration. Laissez-la être tel quel et faites-y attention.

2. Notez vos pensées. Sans juger, ni les nourrir, ni les combattre, doucement ramenez votre attention sur votre respiration.

3. Faites attention à l'envie. Remarquez comment elle affecte votre corps.

4. Concentrez-vous sur un seul endroit où vous ressentez le manque. Remarquez ce qui se passe. Quelle est la qualité, la position, les limites et l’intensité de la sensation ? Comment cela change-t-il avec l'inspiration et l'expiration ?

5. Répétez le processus de concentration. Faites attention à chaque partie du corps impliquée dans le besoin. Soyez curieux de savoir ce qui se passe et remarquez comment cela change avec le temps.

Quand une envie commence à s'installer, rappelez-vous toujours qu’elle passera d'elle-même, que vous agissiez ou non.

Imaginez que l'envie ressemble à une vague océanique qui arrive, grandit, puis s'affaisse. Elle sera petite au début, puis grossira avant de freiner et de se dissiper.

La clé est de cesser d’espérer que le besoin disparaisse et de développer un intérêt pour l’expérience elle-même. Lorsque vous faites cela, les envies deviennent beaucoup plus gérables et vous n’êtes plus obligé d’en être la victime impuissante.

« Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Dans cet espace se trouve notre liberté et le pouvoir de choisir notre réponse. Notre croissance et notre bonheur sont dans ces choix. » - Steven Covey

 

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