Un gourou du développement personnel ou n’importe qui d’autre vous a peut-être déjà dit « ne pensez pas à un éléphant rose ! » ayant pour but :

A) Une tentative de prouver que le cerveau ne sait pas traiter par négation (ce qui est un mythe en matière de développement personnel)

ou

B) Pour démontrer que vous ne maîtrisez pas vos pensées comme vous le pensez parfois.

Eh bien, je ne vais pas vous dire de ne pas penser à un éléphant rose parce que vous l’avez déjà fait, mais vais vous parler des ours blancs.

 

Comment surmonter les fringales en utilisant une technique simple et « scientifiquement prouvée »

Imaginez que vous vous promeniez et passiez devant une épicerie en pensant à autre chose lorsque, tout à coup, vous apercevrez des bonbons.

Vos préférés, en plus.

Après une brève discussion avec vous-même, vous vous rappelez que vous vous êtes engagé à éviter les bonbons ce mois-ci, vous décidez donc de passer votre chemin.

Mais vous n’y parvenez pas. Tout à coup, une envie impérieuse envahit tout votre être. Vous ne voulez plus les bonbons : vous en avez besoin !

Soudainement, votre planification rationnelle ne vous semble plus si importante.

« Je pourrais juste en prendre quelques-uns. Qu'est-ce que ça va faire ? Me tuer ? »

Quelques minutes plus tard, vous êtes dans la rue en train de mâcher ces délicieux bonbons, tandis que la culpabilité commence à s'insinuer lentement en vous. Vous vous êtes laissé tomber. Encore une fois.

C’est fou le contrôle qu’exercent sur nous les fringales, que l’on cherche à combattre les friandises, la nicotine, les aliments malsains, l’alcool, la télévision et / ou les réseaux sociaux.

Je suis sûr que vous comprenez mon propos et je parie que vous avez déjà consacré du temps et des efforts à essayer de surmonter ce genre d’envies.

De nombreuses recherches ont été effectuées sur la nature des envies et ont constaté qu’il est probable que vous vous comportez envers celles-ci à l’opposé de la façon dont vous devriez le faire pour qu’elles disparaissent.

En fait, vous les rendez probablement même de plus en plus fortes.

 

Ce que les ours blancs peuvent nous apprendre sur les envies

Dans une expérience impressionnante, le professeur de psychologie Daniel Wegner et ses collègues ont soumis des étudiants à l'une des deux situations suivantes : dans l’une des situations, les élèves ont été incités à penser à un ours blanc. Dans l'autre cas, les participants ont été informés qu'ils n'étaient pas autorisés à penser à un ours blanc.

Dans les deux cas, il était demandé aux participants de verbaliser sur un magnétophone ce à quoi ils pensaient pendant cinq minutes.

Il a également été demandé à tous les participants d'appuyer sur un bouton chaque fois qu'ils pensaient à cet ours blanc.

Les chercheurs ont ensuite compté le nombre de fois où l'ours est apparu dans l'esprit des étudiants.

Comme vous vous en doutez, ils ont constaté que les participants à qui l’on avait demandé de supprimer les pensées de l’ours blanc en ont parlé moins souvent que ceux qui étaient encouragés à y penser.

Cependant, tous les participants ont fini par appuyer sur le bouton à peu près le même nombre de fois - ce qui indique que la suppression de la pensée ne fonctionnait pas.

Ce qui est encore plus intéressant, c’est ce qui s’est passé lorsque les sujets en condition de suppression ont procédé à un nouvel enregistrement de leurs pensées et de leurs verbalisations.

Cette fois-ci, on leur a dit qu'ils avaient le droit de penser à l'ours blanc.

Ces participants ont alors passé un temps fou à discuter des ours blancs et à appuyer sur le bouton. Beaucoup plus que le groupe qui a été autorisé à penser à l'ours blanc dès le départ. La suppression initiale de la pensée avait conduit à une sur-indulgence ultérieure.

Cela a de graves conséquences pour les situations dans lesquelles nous essayons de contrôler notre comportement en réprimant nos pensées. Imaginez ce que cela signifie si vous essayez de réduire le nombre de sucreries.

Plus vous répétez « ne mangez pas ça », plus vous aurez de chances de rendre les pulsions encore plus fortes.

 

Comment surmonter les envies

Donc, si ce n’est pas une bonne idée de supprimer nos pensées relatives à nos envies, comment devons-nous les gérer ? Faites exactement le contraire.

Dans une étude de la chercheuse Sarah Bowen, sur des fumeurs souhaitant arrêter de fumer, chacun devait apporter un paquet non ouvert de ses cigarettes préférées.

Les fumeurs étaient assis autour d'une table et ont ensuite reçu des instructions plutôt perverses.

À des intervalles de plusieurs minutes, les fumeurs regardaient leur paquet, retiraient la cellophane, l'ouvraient et le sentaient, sortaient une cigarette, la tenaient, la regardaient, la sentaient, la goûtaient, sortaient leur briquet et le tenaient tout près de la cigarette sans l'allumer.

L’expérience n’avait pas pour but de tourmenter les participants, mais bien d’étudier si la pleine conscience peut aider les fumeurs à résister aux envies. Avant le test, la moitié des fumeurs avaient appris une technique de pleine conscience appelée « surfer sur l’envie ».
Quand les participants ont quitté la chambre de torture de Bowen après 90 minutes, elle ne leur a pas demandé de changer leurs habitudes en matière de tabagisme, ni ne les a encouragés à se servir de ce qu’ils avaient fait comme une technique pour arrêter de fumer.

Elle leur a toutefois demandé, pour la semaine suivante, de compter combien de cigarettes ils avaient fumé, leur humeur quotidienne et leurs envies.

Le septième jour après l’expérience, les participants qui n’avaient pas appris à « surfer sur l’envie » ne présentaient aucun changement, alors que les fumeurs qui avaient appris la technique avaient réduit leur consommation de 37%.

 

Surfer sur l'envie

La prochaine fois que vous ressentez une intense envie, n’essayez pas de la supprimer. Rappelez-vous, cela la renforce. Au lieu de la nier ou de lui céder, accueillez la sensation et examinez-la.

C'est ce dont il s’agit quand on parle de surfer sur l'envie. Laissez votre envie devenir votre déclencheur puis suivez ces cinq étapes :

1. Surveillez votre respiration. Laissez-la être tel quel et faites-y attention.

2. Notez vos pensées. Sans juger, ni les nourrir, ni les combattre, doucement ramenez votre attention sur votre respiration.

3. Faites attention à l'envie. Remarquez comment elle affecte votre corps.

4. Concentrez-vous sur un seul endroit où vous ressentez le manque. Remarquez ce qui se passe. Quelle est la qualité, la position, les limites et l’intensité de la sensation ? Comment cela change-t-il avec l'inspiration et l'expiration ?

5. Répétez le processus de concentration. Faites attention à chaque partie du corps impliquée dans le besoin. Soyez curieux de savoir ce qui se passe et remarquez comment cela change avec le temps.

Quand une envie commence à s'installer, rappelez-vous toujours qu’elle passera d'elle-même, que vous agissiez ou non.

Imaginez que l'envie ressemble à une vague océanique qui arrive, grandit, puis s'affaisse. Elle sera petite au début, puis grossira avant de freiner et de se dissiper.

La clé est de cesser d’espérer que le besoin disparaisse et de développer un intérêt pour l’expérience elle-même. Lorsque vous faites cela, les envies deviennent beaucoup plus gérables et vous n’êtes plus obligé d’en être la victime impuissante.

« Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Dans cet espace se trouve notre liberté et le pouvoir de choisir notre réponse. Notre croissance et notre bonheur sont dans ces choix. » - Steven Covey

 

Si vous demandez aux personnes autour de vous ce que c'est qu’être en dehors de sa zone de confort, ils vous diront, vraisemblablement, que c’est le domaine ou les aspects de leur vie dans lesquels ils se sentent mal à l'aise, mais ce n'est pas vraiment ça.

Les femmes battues sont malheureusement souvent dans leur zone de confort, même si ce n’est pas confortable.

Les soldats au combat peuvent, malgré tout, être dans leur zone de confort.

Un sauteur à ski sur le point de se lancer d’un tremplin vertigineux peut encore être dans sa zone de confort.

Parler en public pour la première fois ne signifie pas non plus que vous ayez quitté votre zone de confort.

Faire quelque chose de nouveau n’est pas nécessairement en dehors de votre zone de confort, bien que cela puisse être le cas.

Faire quelque chose qui vous fait peur n’est pas nécessairement en dehors de votre zone de confort, bien que cela puisse être le cas.

En revanche, faire quelque chose de nouveau qui vous fait peur et fait monter votre adrénaline signifie presque certainement que vous êtes sorti de votre zone de confort.

Cela ne doit pas non plus nécessairement ressembler aux exemples ci-dessus.

 

Où est votre zone de confort ?

Demander une augmentation ou une un rendez-vous amoureux peut être en dehors de votre zone de confort.

La publication d'un article de blog peut être en dehors de votre zone de confort.

Changer de carrière peut être en dehors de votre zone de confort.

Arrêter de procrastiner peut être en dehors de votre zone de confort.

Je ne sais pas où se trouve votre zone de confort, mais je sais deux choses.

Premièrement, plus vous en sortez, plus elle grandit et plus vous pouvez réaliser de grandes choses.

Deuxièmement, la plupart de vos principales réalisations sont accomplies en franchissant, au moins initialement, les barrières de ses limites que sont vos peurs.

Ce n’est pas confortable de partir à l’aventure avec une boule dans la gorge et un nœud dans le ventre, mais le plus souvent, vous serez heureux de l’avoir fait.

Alors, que faites-vous pour élargir votre zone de confort ?

 

Quand nous sommes plongé dans une conversation difficile, le besoin de se défendre crée des opportunités de réagir, instinctivement et parfois négativement... au détriment du dialogue.

 

Alors que nous nous préparons pour une période importante de l’année, durant laquelle nous passons du temps avec la famille et des amis, c’est pendant cette période que certains peuvent vivre des situations difficiles et des conversations auxquelles ils souhaiteraient être mieux préparés.

Certains clients m’ont demandé de l'aide pour faire face aux situations qui surviennent à un moment où nos relations personnelles peuvent être mises à l'épreuve, nous donnant parfois l’occasion de nous comporter d'une manière dont nous ne sommes pas toujours très fiers.

Bien que la réponse ne soit pas toujours évidente, il y a quelque chose à garder à l'esprit lorsque vous rencontrez ces situations délicates…

 

Répondre au lieu de réagir

Répondre, c'est être conscient de ses pensées et de ses actions. Répondez à toutes les situations rencontrées. Prenez le temps de vous arrêter et d'entendre vraiment ce qui se dit, soyez conscient de votre langage corporel, réfléchissez à la façon dont vous voulez répondre, à ce que vous voulez dire ou non, prenez une profonde respiration et REPONDEZ. Calmement, patiemment et en restant en contrôle.

 

Une petite astuce : lorsque vous vous sentez sur le point de réagir avec impulsivité à une remarque ou dans une conversation, posez-vous la question suivante : laquelle de mes valeurs de vie est en contradiction avec ce que dit l’autre ?

Si vous n’en trouvez pas, cela signifie qu’il n’y a aucune nécessité de provoquer un conflit. Il n’y a alors qu’une opposition de forme et non de fond. Reformulez la chose d’une manière qui vous convienne.

Si vous en trouvez une ou plusieurs, exposer simplement laquelle ou lesquelles. Si vous partagez les mêmes valeurs de vie avec votre interlocuteur, Il y aura possibilité, à travers elles, de vous rapprocher. Si ce n'est pas le cas, rappelez-vous que votre interlocuteur peut en avoir de différentes, c’est son droit, mais que, dans ce cas, la communication restera toujours compliquée. Ne vous acharnez pas. Laisser dire ne signifie pas forcément donner raison.

 

Réagir, c'est être inconscient de vos pensées et de vos actions.

Mais, d’où vient votre réaction ? Vos jugements du passé ont forgé vos croyances et vos habitudes du présent, créant votre réaction par rapport à des situations PASSÉES.

Il est important de noter ici que si vous laissez votre passé envahir votre présent, vous allez réagir aux situations qui se présentent. Vos décisions passées recréeront les décisions de votre présent.

En d'autres termes, l'habitude de réagir au passé se reproduira encore et encore, sans jamais évoluer.

Pour changer une habitude, vous devez faire un choix conscient de la changer dans le présent, le maintenant. Consciemment.

Ne réagissez PAS à la situation dans laquelle vous vous trouvez en répondant rapidement, sans pensée ni recul. Ne réagissez pas avec agressivité, impatience, en étant sur la défensive ou sous le coup d’émotions fortes.

 

Restez calme et continuez.

Rappelez-vous aussi que vous n'êtes pas qui vous étiez dans le passé. Vous ÊTES qui vous êtes maintenant, en ce moment. Ce sont chaque moment et chaque choix fait avant celui-ci qui vous amènent ici, au moment présent.

En faisant des choix positifs, chacun d’entre eux vous offre la possibilité d'aller de l'avant et contribue à votre développement personnel.

Ceci est vrai avec chaque personne entrant ou sortant de notre vie.

Avec la vie vient l'expérience. Avec l'expérience vient l'apprentissage. La manière dont nous utilisons cet apprentissage et l'appliquons à la façon dont nous vivons notre vie est un choix.

 

Qui êtes-vous maintenant ? Qu'avez-vous appris dans la vie qui vous a amené ici, à ce moment précis ? Répondez à chaque situation en toute conscience. Vous n'êtes pas qui vous étiez. Vous êtes plus.

 

« Personne ne peut revenir en arrière et recommencer un nouveau début, mais n'importe qui peut commencer aujourd'hui et faire une nouvelle fin. »  (Maria Robinson)

 

 

Pour gérer un conflit, la facilité n'est pas toujours la meilleure solution. Certes, nous sommes tous en recherche de facilité. La facilité, c’est ce que notre cerveau préfère.

 

Mais la facilité ne vous mènera pas où vous voulez aller en la matière. Fuir un conflit, un problème, est aisé, mais destructeur pour vous-même et pour les autres. Il est probable que tenter de le résoudre soit difficile, qu’y parvenir vous demande de vrais efforts.

 

C’est réjouissant, épanouissant, mais difficile.

 

J’aborde ce sujet parce que l’un de mes clients en coaching de vie me disait récemment qu’utiliser la méthode des valeurs de vie en plein milieu d’un conflit professionnel se révélait difficile pour lui.

 

Confronté à un supérieur hiérarchique avec lequel les relations étaient conflictuelles, il perdait pied dans l’application de la méthode que nous avions travaillé ensemble.

 

Ce client était fortement impliqué dans les séances de coaching, marquait un intérêt particulièrement aiguisé pour aller en profondeur dans la compréhension et dans l’intégration de cette méthode. Un bonheur !

 

En revanche, étant assez impulsif (c’est un euphémisme), face à son chef qu’il considérait comme incompétent, peu impliqué et critique, il dérapait dans sa volonté de mettre en application ses valeurs de vie dans la relation et ne parvenait pas à faire progresser celle-ci.

 

Et, effectivement, passer de la théorie à la pratique (même si nous avions fait des exercices simulant l’emploi de la méthode des valeurs de vie) n’est pas toujours une mince affaire.

 

En cas de conflit significatif, l’émotion prend souvent le pas sur l’intellect. Il devient alors particulièrement difficile de gérer la situation à partir de ses valeurs de vie.

 

Si l’on se sent atteint dans son intégrité personnelle, dans son égo, ou encore plus dans ses bonnes intentions, prendre du recul face à la situation et à ses enjeux peut, parfois, sembler relever de l’impossible.

 

C’est là où il faut être capable de dédoubler la dimension psycho-émotionnelle, laisser l’émotion de côté pour se concentrer sur la réflexion pour savoir au mieux gérer un conflit.

 

Plus facile à dire qu’à faire ? Certainement !

 

C’est pourquoi, quand ce type de déstabilisation se produit, je conseille, dans la mesure du possible, d’avoir à sa disposition un papier et un crayon.

 

Ce matériel a deux fonctions :

.  d’une part de constituer un support physique vous permettant de détourner votre esprit des émotions qui vous envahissent en dirigeant votre concentration sur quelque chose de tangible ;

 

. d’autre part, de vous permettre de structurer votre réflexion rapidement pour faire face à la situation.

 

Comme vous le savez, en aval d’une différence de valeurs de vie entre deux personnes, un conflit peut avoir trois types d’origines :

 

 

Résoudre un conflit ponctuel, dans ce cas d’espèce, n’a qu’un intérêt très limité, car le conflit n’est pas là pour être résolu, mais pour nuire à l’autre.

 

L’intention étant hostile, il se produira dans un avenir plus ou moins proche, selon toute vraisemblance, un nouveau conflit avec la même personne. L’objectif du premier conflit, si ce dernier est techniquement résolu, n’ayant pas été atteint, il faudra en trouver un autre pour tenter de l’atteindre.

 

C’est le type de conflit le plus difficile à apaiser, car il est basé sur une forme de haine initiale, ou en tout cas de volonté de séparation claire de la part de l’un ou/et de l’autre des impétrants. Une solution durable ne peut venir que d’une mise en harmonie des valeurs gouvernant les intentions (valeurs d’Essence). Cette mise en harmonie peut nécessiter de revenir des années en arrière pour purger la source de la mauvaise intention.

 

C’est le cas, par exemple, quand je formule un avis de manière indélicate (et ça m’arrive malheureusement souvent… désolé…) et que, ce faisant, je génère un conflit avec une autre personne qui interprète mes paroles dans un sens qui ne correspond pas à mon intention.

 

En l’occurrence, je n’ai pas eu conscience des effets de mes paroles sur l’autre et ce manque de conscience a généré un conflit.

 

Ce peut être également le cas professionnellement, si une personne effectue un travail de façon erronée. C’est souvent non intentionnel, mais par manque de conscience de son environnement et des répercussions de son action.

 

La solution du conflit passera alors par un échange d’informations, de connaissances, permettant d’harmoniser la conscience entre les deux individus (ou groupes) et les valeurs auxquelles faire appel seront les valeurs de Conscience.

 

 

Ce choix peut avoir été réalisé sans aucune mauvaise intention et en pleine connaissance de cause et générer quand même un conflit.

 

L’action ayant été posée, la solution viendra de l’insertion du temps et de l’espace comme paramètres de résolution du conflit.

 

Si vous voulez optimiser votre capacité d’influence vis-à-vis de votre interlocuteur, il vous faudra alors faire appel aux valeurs de vie d’Evolution.

 

Alors, concrètement, comment faire :

 

1/ Prenez votre papier et votre crayon et servez-vous de cet instant pour prendre une ample respiration en inspirant par le nez et en expirant par la bouche.

 

2/ Ecrivez les trois mots suivants : « INTENTION », « REFLEXION », « ACTION »

Si vous souhaitez être discret dans le cas où votre contradicteur est à proximité, vous pouvez n’inscrire que les initiales des trois thèmes : I, R et A.

 

3/ Identifiez la source du problème en fonction de ces trois critères et entourez le mot correspondant.

 

4/ Identifiez la source du problème en fonction de la personne qui se trouve en défaut dans la situation (c’est peut-être vous-même qui l’êtes ; soyez honnête ; faire son autocritique, si elle est justifiée, permet de progresser et de faire progresser son environnement).

 

5/ Concentrez-vous sur le type de source de problème (I, R ou A) que vous avez entouré et faites appel aux valeurs de vie que vous avez préalablement listées et classées (depuis le temps que je vous en parle, j’espère que vous avez fait cette liste il y a déjà longtemps…). Appliquez celle qui vous semble adéquate à vous-même si c’est vous qui êtes en défaut, ou développez un argumentaire en vous appuyant dessus si c’est l’autre qui est en défaut.

 

 

Il est très difficile, pour quelqu’un de « normal » de contrer une argumentation judicieuse basée sur des valeurs de vie unitaires. Certes, il faut choisir celles qui correspondent à la situation, mais la classification que vous avez réalisée entre les valeurs de vie d’Essence, de Conscience et d’Evolution doit vous faciliter la tâche (si vous ne savez pas de quoi je parle, venez me voir. Nous le ferons ensemble).

 

Vous n’êtes pas obligé de citer la valeur de vie en question. Le faire peut générer un décalage entre le niveau auquel vous intervenez et celui auquel se place votre interlocuteur, ce qui risque de brouiller l’efficacité de la communication.

 

En revanche, vous pouvez mettre en scène cette valeur de vie à travers des exemples, des histoires ou des concepts, qui seront plus aisés à entendre par votre contradicteur.

 

Voilà, les premières fois, vous aurez peut-être l’impression d’être passé dans une lessiveuse à l’issue de votre confrontation, mais vous constaterez que vous avez fait progressé la situation, la solution du problème, la personne en face de vous, ainsi que vous-même.

 

Ce sera peut-être difficile - notamment de mettre vos émotions de côté – mais le jeu en vaut la chandelle. Vous verrez.

 

De plus, plus vous pratiquerez, plus facile et efficace sera l'exercice, et donc plus votre cerveau aimera cette méthode...

 

Je viens de lire quelque chose qui me semble sérieusement étudié et qui parait toutefois difficilement croyable. Je vous livre l’information :

 

Douze mois après l'événement (et parfois même seulement six mois après), une personne paralysée par un accident de la route n’est statistiquement pas moins heureuse qu'une personne qui a gagné à la loterie le même jour que ledit accident.

 

Vous êtes vraisemblablement dubitatif et je peux le comprendre car, à un niveau instinctif, cela n'a aucun sens.

 

 

Votre point d’équilibre du bonheur

 

Cependant, nous avons tous ce que nous appelons un point d’équilibre du bonheur et, alors que nous pouvons parfois dépasser ce point en raison de circonstances extérieures favorables, nous pouvons également tomber en dessous lorsque l’adversité se manifeste.

 

Néanmoins, nous avons tendance à revenir sans cesse au même niveau.

 

Comme je vous l’ai déjà dit :

50% de votre bonheur dépend de vos gènes.

40% sont attribuables à votre attitude.

Ce qui signifie qu’un petit 10% seulement est dû à votre environnement. Cela inclut votre lieu de résidence, votre salaire, votre conjoint (ou non) et la taille de votre voiture.

 

Il n’est pas surprenant que la plupart des gens essaient de jouer sur les 10%, car il est logique de penser que c’est là où l’on aura le plus facilement un impact, même si ce n’est pas vrai.

 

Cette approche ne fait, en effet, que nous mener vers l’hédonisme, qui implique que nous ayons besoin de plus en plus de « choses » externes pour maintenir l’illusion de bonheur que nous nous vendons à nous-mêmes.

 

Si notre environnement était le plus grand contributeur à nos niveaux de bonheur, il n'y aurait que peu de gens heureux dans les pays pauvres.

 

Il n'y aurait pas non plus de malades joyeux, pas de sans-abri joyeux et pas de chômeurs joyeux.

 

Bien entendu, il existe de nombreuses exceptions à cet état de fait, notamment en raison de l’attitude des personnes concernées.

 

En tant qu'humain, vous avez une capacité immense à vous adapter aux situations.

 

Vous vous adapterez à une augmentation de salaire de 20% en quelques semaines, mais vous vous adapterez également à une réduction de salaire de 20% dans un laps de temps identique.

 

Vous vous adapterez à une maladie grave et à une rupture sentimentale.

 

Vous vous adapterez à un climat totalement différent et plus hostile, et même à ce que l’on vous dise que vous ne pouvez plus manger de sucre pour le restant de vos jours.

 

Il n'y a rien sur terre (sauf peut-être les moustiques) qui ait une capacité d’adaptation aussi forte que la vôtre

 

Vous êtes, dans les faits, une force de la nature quand il s’agit de votre immense capacité à vous adapter et à faire face à toutes les difficultés que vous réserve la vie.

 

En fait, vous avez déjà surmonté toutes les difficultés que la vie vous a destinées et qui font désormais partie de votre passé.

 

Mais vous continuez à penser que vous ne pouvez pas gérer telle ou telle situation négative ou que vous ne pouvez pas faire face à tel ou tel incident.

 

Et pourtant si, vous le pouvez.

 

Peut-être ne le voudriez-vous pas, ou ne voudriez pas avoir à le faire, mais ce n’est pas la même question.

 

Si ou quand les choses se gâtent, vous parvenez à faire face à la situation et c’est important de vous en rappeler lorsque vous devez affronter une crise.

 

 

Ce que pour quoi vous n'êtes pas très doué

 

En matière d’adaptabilité, comparé à vous, le plus fort des caméléons peut aller se rhabiller (ça tombe bien, c’est sa spécialité !). En revanche les caméléons ont des capacités dont vous ne disposez pas.

 

Ils peuvent passer une journée horrible sur le front du gobage de mouches, rentrer chez eux ce soir-là et l’oublier – vous, vous ne pouvez pas.

 

Ils peuvent avoir une dispute violente avec leur partenaire pour savoir qui gardera la branche la plus confortable, puis aller boire l’apéro avec des amis et l’oublier - vous, vous ne pouvez pas.

 

Et on peut leur dire que cette couleur leur grossit le derrière sans qu’ils n’y prêtent attention - vous, vous ne pouvez pas.

 

Les bestioles ont une capacité à compartimenter leur vie que nous ne possédons pas.

 

Dans ma pratique de coach de vie, de nombreux clients viennent me voir avec une vision très précise du problème sur lequel ils souhaitent travailler (je remarque d’ailleurs que plus la personne a un niveau hiérarchique professionnel élevé, plus il pense savoir avec exactitude la nature de son problème… et comment le résoudre).

 

Ils se projettent dès le départ dans leur vision du problème résolu, à leur manière, et n’acceptent pas toujours facilement une vision extérieure qui décrypte les choses d’une manière différente.

 

Il est, en effet, frustrant et vain de passer du temps à aider un dirigeant d'entreprise à faire face à son stress au travail, alors que la véritable cause est une relation sentimentale qui part en vrille.

 

Ou aider quelqu'un à créer sa propre entreprise alors que la véritable raison pour laquelle il veut le faire ne tient pas à un désir intrinsèque profond, mais à la nécessité de prouver à un collègue de travail, ou à son patron, qu’il avait tort dans son appréciation du potentiel de l’impétrant.

 

Si vous rencontrez des problèmes familiaux, ils auront une incidence sur votre vie professionnelle, même si vous n’en êtes pas conscient.

 

Si vous êtes maltraité au travail ou si vous faites un travail qui ne vous plait pas, il est quasiment impossible pour vous d’empêcher que cela n’ait de répercussions sur votre famille et sur votre vie sociale.

 

Bien sûr, certaines personnes sont plus douées que d’autres pour compartimenter les choses, mais presque personne n’en est capable de façon totale.

 

 

L'approche holistique

 

Je ne prends donc pas ce qu'un client me dit au pied de la lettre.

 

Non pas parce que je ne le crois pas, mais parce que je sais qu’il peut facilement ne pas distinguer les tenants et aboutissants de son problème.

 

J’adopte une approche holistique du coaching de vie, et c’est la raison pour laquelle mon processus de valeurs de vie est si essentiel dans ce que je fais. Il permet de mettre en exergue certains problèmes des clients que ceux-ci ignorent parfois.

 

Si vous faites un travail que vous détestez et qui vous stresse, vous devez vraiment réfléchir à vous en libérer le plus rapidement possible.

 

Si vous êtes dans une relation abusive (physique ou mentale), vous devez vraiment réfléchir à vous en libérer le plus rapidement possible.

 

Et si vous vous trouvez dans une situation qui nuit à votre santé physique et / ou mentale, vous devez vraiment réfléchir à vous en libérer le plus rapidement possible.

 

De tels propos peuvent vous sembler inquiétant, et honnêtement, je le comprends.

 

Renoncer à un travail bien rémunéré, à une relation à long terme ou à toute situation qui fait partie de votre zone de confort n’est pas chose facile.

 

Heureusement toutefois, vous êtes une machine de guerre d’adaptation et vous ne vous contenterez pas de gérer la situation, mais vous réussirez à en bénéficier. Souvenez-vous de cela à tout moment.

 

Vous allez faire face et vous allez réussir. C’est comme ça que la vie fonctionne.

Quand je travaille avec les clients sur leurs valeurs, comme vous pouvez l'imaginer, certaines d’entre elles apparaissent beaucoup plus fréquemment que d'autres.

 

La liberté, la paix, l'amour et la famille sont les plus citées (même si la famille peut difficilement être considérée comme une valeur de vie), mais vous pourriez être surpris de savoir que l’une des plus fréquentes est « l'honnêteté ». 

 

L'une des raisons pour lesquelles je fais cet exercice est de souligner ce qui fait vraiment partie intégrante de l’être, donc du bonheur et finalement de la meilleure version d’eux-mêmes des clients.

 

En sachant ce qui est d'une importance cruciale pour eux, je peux ensuite utiliser cette information pour les motiver et leur donner une vision plus claire et dynamique de leur vie.

 

Si vous ne vivez pas en cohérence avec vos valeurs, au mieux, vous vous sentirez constamment en décalage ; comme si les choses n’étaient pas aussi bonnes qu'elles pourraient l'être et, au pire, vous aurez un sentiment de frustration généralisé qui vous ôtera toute velléité d’aller de l’avant, toute envie de vivre.

 

 

La vie n’est pas toujours si simple.

 

La raison pour laquelle je suis circonspect avec la valeur « honnêteté », c'est parce qu'il est presque impossible de la maintenir en permanence et d’être parfaitement en cohérence avec elle.

 

Non seulement tout le monde ment, mais surtout, tout le monde accepte qu’on lui mente au quotidien et généralement sans même y penser.

 

Nous vivons dans une société où l'honnêteté peut être prônée comme valeur fondamentale, mais force est de constater que peu de gens s’astreignent à être 100% honnête 100% du temps.

 

Les exemples de malhonnêteté sont si fréquents, si évidents et tellement présents dans nos comportements que nous les acceptons comme faisant partie de la vie.

 

Et dans une certaine mesure, c'est bien, car l'alternative serait d'être dans un état permanent d'angoisse et d'indignation. Si vous avez comme valeur majeure l'honnêteté, cela peut être problématique car cela va vous déranger tout le temps, même si vous ne le savez pas.

 

Bien sûr, vous pouvez être aussi honnête que possible, mais vous aurez l'impression, la plupart du temps, d'essayer de pousser un énorme rocher sur une colline très raide par une journée très chaude.

 

Bref, c’est tellement difficile que ça en devient décourageant…

 

 

Une alternative

 

Loin de moi l'idée d’inciter les gens à changer leurs valeurs, parce que cela serait inutile, probablement contre-productif et intrusif. Vos valeurs sont vos valeurs.

 

Cependant, si vous creusez un peu, il se peut qu'il y ait une valeur cachée sous la surface de l'honnêteté qui puisse vous servir vous, moi et le monde, beaucoup mieux.

 

C'est la valeur « intégrité ».

 

L'honnêteté c’est noir ou blanc. Quelque chose est vrai ou faux.

 

Par conséquent, si vous êtes déterminé à être une personne honnête, alors que vous dites à vos enfants que le Père Noël existe, à un ami malade qu’il a l’air en forme, ou à un agresseur que vous n’avez pas d'argent sur vous alors que vous en avez, cela peut vous causer un certain malaise.

 

En revanche, vous pouvez mentir avec intégrité, comme le suggèrent les exemples ci-dessus.

 

Par ailleurs, la vérité est souvent personnelle. De ce fait, vous pourrez avoir la certitude d’être honnête tout en énonçant une vérité qui, certes, est la vôtre, mais ne correspond pas à celle de votre voisin. Il sera alors aisé à ce dernier de vous accuser de malhonnêteté, surtout s’il a repéré de bon arguments dans ce sens qui vous auraient échappés.

 

Etre mis à mal sur une de ses propres valeurs de vie fondamentales peut, alors, se révéler très déstabilisant.

 

Plus important encore, si VOUS vous agissez avec intégrité, ce que fait le reste du monde n'a pas vraiment d'importance.

 

Bien sûr, vous pouvez vous irriter de temps en temps, mais parce que les lignes sont floues et parce que vous savez prendre du recul et voir où se situe l'autre personne, les situations vécues ne vous heurteront probablement pas trop.

 

Si vous appliquez avec exigence la valeur « intégrité », vous disposerez d’une marge, d’une latitude d’action vous permettant de gérer un objectif commun, là où la valeur « honnêteté » vous aurait contraint à dire « la vérité » (qui ne serait que la vôtre), au risque de générer des conflits inutiles et préjudiciables audit objectif.

 

Je n’incite évidemment pas à la malhonnêteté, mais à avoir l’humilité d’être le plus parfaitement intègre que possible. Et, ça, c’est possible.

Avoir une meilleure vie ne tient parfois à pas grand-chose.

Se poser quelques bonnes questions peut, si on est motivé, permettre des évolutions salutaires qui changent le quotidien.

Je me permets de vous en présenter quelques-unes qui m’ont beaucoup servi.

 

Savez-vous tirer parti du décalage ?

 

Vous avez environ trente centièmes de seconde pour décider de votre réaction à une situation donnée.

 

Cela ne paraît pas très long... En fait, beaucoup de gens ne savent même pas que ce décalage existe.

 

La plupart pensent que c’est un commentaire négatif ou l’agitation d’un doigt tendu par un autre automobiliste qui a provoqué leur réaction.

 

Pourtant, ce n’est pas le cas.

 

C’est leur interprétation de ce qu'ils pensaient que cela signifiait qui a provoqué leur réaction.

 

Je l’affirme : il n’y a pas de lien direct de cause à effet. Le lien c’est : une cause, une interprétation, un effet.

 

Si vous modifiez l’interprétation d’un événement en utilisant votre curiosité et un raisonnement sans jugement, d’un seul coup votre horizon se dégage.

 

À quoi ressemblerait votre vie si vous décidiez de tirer parti du décalage et de prendre en main vos propres émotions plutôt que de leur permettre de fonctionner sur pilote automatique ?

 

 

Avez-vous ri davantage ?

 

Apparemment, les enfants rient de quelque chose toutes les 16,2 nanosecondes, alors que l’adulte moyen rit de bon cœur tous les 7 mois et 19 jours.

 

Je ne suis pas sûr que ces chiffres soient exacts à 100%, mais le fait est qu’il y a une énorme différence entre les deux, et c’est ce qui importe.

 

En vieillissant, nous réalisons que la vie est dure et qu’il n’est pas toujours facile d’en rire et de faire des pitreries ; c’est puéril alors que des choses importantes se passent…

 

Nous avons plus tendance à nous inquiéter de choses qui ne se produiront jamais, de choses qui pourraient arriver, ou, encore plus, de choses qui vont arriver, que nous nous en inquiétions ou pas.

 

Personnellement, je ne souscris pas à cette pratique absconse (même si, je vous le concède, la tentation est parfois forte…).

 

J’essaie de rire le plus souvent possible, et surtout des situations qui semblent conflictuelles.

 

Et savez-vous pourquoi ?

 

Parce que c’est bon pour la santé, dans la mesure où cela libère toutes sortes de produits chimiques qui stimulent mon système immunitaire.

 

Cela permet également de lutter contre le stress et la dépression.

 

Mais surtout, c’est amusant.

 

Oui, là je l'ai dit, rire est amusant et personne ne s'amuse trop dans sa vie.

 

Alors, à quoi ressemblerait votre vie si vous décidiez de vous marrer au moins une fois par jour ?

 

 

Savez-vous dire « non » plus souvent ?

 

À quelle fréquence cela vous arrive de dire : « Oui, je serais ravi de le faire ! » alors que ce que vous voulez vraiment dire c’est : « Non, putain, je n'ai pas l'énergie, je ne vous aime pas, et de toute façon je préfèrerais aller me marrer sur YouTube en regardant la vidéo d’un chat poursuivant un chien sur une planche de surf ! »

 

Je parie que cela vous arrive. Est-ce que je me trompe ?

 

Bon, peut-être que vos pensées exactes ne contiennent pas tant de stupidités et d’injures, mais j'espère que vous comprenez ce que je veux dire.

 

C'est important de vous faire passer en premier parfois, vous savez ?

 

En fait, ce n’est pas simplement acceptable, c’est essentiel pour votre santé physique et mentale.

 

Si vous vous sentez obligé d’accepter tous les projets au travail, sous peine de le perdre, alors vous êtes déjà dans un job dont il vous faut, peut-être, planifier une stratégie de sortie le plus rapidement possible.

 

Vous avez l’impression de devoir gérer vos enfants 24h / 24 et 7j / 7, alors qu’il existe d'autres parents capables de partager ce fardeau ? Considérez qu’il suffirait que vous disiez « non », et réfléchissez à votre utilité pour votre famille quand vous vous retrouverez seul(e) dans un lit à l'hôpital.

 

Pensez à une personne célèbre que vous admirez et je peux vous garantir que, pour un « oui », cette personne doit dire 100 fois « non ». C’est exactement ce que disait David Guetta l’autre jour au cours d’une interview sur France 2. Il rattachait le suicide de son collègue DJ Avicii à son incapacité à dire non aux sollicitations diverses. Guetta disait avoir appris de ce malheureux événement l’importance de savoir dire non et le potentiel de rééquilibrage de vie que cela recelait.

 

Je ne vous encourage pas pour autant à être égoïste ou méchant, bien au contraire.

 

Dire non quand cela est justifié, c'est vous offrir de la gentillesse à vous-même et faire de vous un meilleur parent, conjoint, collaborateur et être humain en général.

 

À quoi ressemblerait votre vie si vous décidiez de dire non quand c’est vraiment ce que vous pensez ?

 

 

Connaissez-vous vos valeurs fondamentales ?

 

Connaître vos objectifs m’en apprend sur vous, mais cela peut aussi me tromper et ne rien me dire du tout à votre sujet.

 

Supposons que vous ayez comme objectif de gagner 100 millions d’euros d’ici mardi prochain. Qu’est-ce que cela m’apprend de vous ?

 

Rien.

 

Peut-être voulez-vous 100 millions d’euros pour vous acheter une immense maison avec 20 chambres à coucher, deux piscines et un bowling.

 

Vous voulez peut-être aussi avoir un majordome qui vous nourrira de caviar pendant qu'il repasse vos chaussettes et se charge de faire fonctionner la télécommande à votre place.

 

Cela m’apprend que vous êtes probablement un peu égoïste.

 

D'autre part, vous voulez peut-être 100 millions d’euros pour pouvoir créer un refuge pour les sans-abri, une fondation servant à financer l'éducation des enfants défavorisés et adresser des chèques anonymes à des causes humanitaires, simplement parce que vous le pouvez.

 

Cela m’apprendrait que vous êtes une personne pour le moins attachante.

 

Vos objectifs ne disent pas grand-chose de vous, mais vos valeurs si !

 

Savoir quelles sont vos valeurs vous permet de savoir qui vous êtes.

 

À son tour, cela facilite la prise de décision, cela donne de la motivation et peut éradiquer la procrastination.

 

À quoi ressemblerait votre vie si vous décidiez de vivre dans l’esprit de vos valeurs et de laisser la vie se charger du reste ?

 

 

Prenez-vous la responsabilité ?

 

Il y a environ 8 ou 9 ans, je travaillais avec un client qui occupait un emploi qu'il détestait et, c'est un euphémisme de dire que cela le contrariait.

 

Il n’a pas fallu longtemps pour m’apercevoir que ce gars jouait la carte de la victime.

 

Il semblait que tout ce qui était négatif dans sa vie était la faute de quelqu'un d'autre.

 

Je lui ai demandé, en pourcentage, quel degré de responsabilité avait-il pris pour ce qui se passait dans sa vie.

 

Il m’a répondu : « 70% »

 

Je lui ai expliqué que s'il ne prenait que 70% des responsabilités, cela signifierait qu'il ne se sentirait jamais en contrôle de sa vie et un manque de contrôle est un énorme facteur de stress.

 

Il a refusé d’évoluer, de sortir de sa zone de confort. Alors je l'ai poussé, incité, stimulé, motivé, en essayant de le reconnecter à sa vie.

 

Vous vous demandez peut-être comment je peux me souvenir de cela si longtemps après l'événement, alors que j'ai eu affaire à tant d’autres clients entre-temps ?

 

Parce que je n’y suis pas parvenu…

 

Il y aura toujours des choses qui sont hors de votre contrôle et certaines de ces choses ne seront pas bonnes.

 

Vous pouvez gémir et vous lamenter si vous le souhaitez, mais cela ne changera probablement pas grand-chose, si ce n’est d’irriter votre entourage et de vous faire vous sentir encore plus déprimé et victime.

 

Vous pouvez également décider de prendre vos responsabilités en recadrant les situations négatives, en ne blâmant pas les autres, en vous engageant à être plus détaché face aux aléas de la vie et en cultivant la compassion pour les personnes qui vous bousculent ou vous rendent la vie plus difficile que nécessaire.

 

J’admets que si vous êtes assis dans votre voiture à un feu rouge et qu’un type vous rentre dedans par l’arrière parce qu’il est en train d’envoyer un texto, ce n’est pas de votre faute.

 

Vous n'êtes pas obligé de sortir de votre voiture et de le serrer dans vos bras. Il suffit de recueillir ses coordonnées d’assurance, de lui lancer un regard noir, ou simplement sérieux, et de continuer.

 

Comment serait votre vie si vous décidiez d'assumer la pleine responsabilité de tout ?

 

Pas en vous disant « c’est à cause de moi, c'est moi, tout est de ma faute », mais plutôt « c’est peut-être merdique, mais je ne vais pas permettre que cela me déprime plus longtemps que ce qui est absolument nécessaire ».

 

 

Avez-vous donné ?

 

Je pourrais énumérer une foule de choses qui, selon la psychologie positive, contribuent à nous rendre tous plus heureux : un travail qui ait du sens, définir ses objectifs, la méditation (ou la prière), se sentir désiré, faire de l'exercice, ou encore le recadrage mentionné précédemment. Tous peuvent contribuer à accroître votre niveau de bonheur.

 

Aider les autres aussi.

 

Certaines personnes pensent que cela ne les concerne pas et, dans une large mesure, c’est parce qu’ils n’ont pas assez réfléchi.

 

Un jour, une cliente m'a dit que l'idée de faire la charité la mettait mal à l'aise.

 

Quand je l’ai interrogée sur ce qu’elle entendait par « faire la charité », tout ce qu’elle put citer fut : travailler aux Restos du Cœur ou dans un refuge pour sans-abri.

 

Donner peut, certes, signifier faire ce genre de choses, mais cela peut également vouloir dire faire un don d’argent anonyme. Cela peut aussi signifier fournir un moyen de transport à quelqu'un qui n'en a pas les moyens, travailler bénévolement de temps à autre, héberger un étudiant étranger, conseiller un collègue, sauver un chiot et à peu près un milliard d'autres choses.

 

Trouvez un thème qui vous fasse vous sentir bien, puis faites-le. C’est un moyen pas forcément onéreux pour vivre certaines de vos valeurs de vie. A la fin, vous verrez que vous serez gagnant, et sans doute bien plus que celui que vous aurez aidé.

 

À quoi ressemblerait votre vie si vous décidiez de prendre du temps pour donner, que ce soit une fois par semaine, une fois par mois ou même une fois par an ?

 

 

Méditez-vous ?

 

Lorsque Google fait appel à des formateurs pour qu'ils enseignent la médiation à ses collaborateurs, vous pouvez en déduire que ce n’est pas seulement une question de mode, mais que cela fonctionne réellement.

 

Techniquement, la méditation n’est pas vraiment un travail.

 

Il ne s’agit pas de réduire le stress, d’améliorer la concentration, d’améliorer la fonction cognitive, d’améliorer la santé physique et mentale et d’augmenter le bonheur, tout cela ne sont que des effets secondaires.

 

Mais admettons tout de même que lesdits effets secondaires sont parmi les meilleures choses que vous puissiez espérer...

 

Pratiquer seulement 10 minutes de méditation quotidienne peut aider à améliorer votre qualité de vie et 30 minutes par jour peuvent littéralement réorganiser votre cerveau… dans le bon sens.

 

Je sais que 30 minutes de méditation paraissent une éternité quand on y réfléchit.

 

Et quand vous commencez réellement à le faire, vous aurez sans doute l’impression que C’EST une éternité.

 

Mais vous êtes prêt à faire l’effort lorsque les avantages sont si évidents, n'est-ce pas ?

 

À quoi ressemblerait votre vie si vous décidiez de méditer tous les jours pendant les 100 prochains jours, en commençant par 5 minutes et en augmentant progressivement jusqu'à 6 heures par jour.

 

6 heures c'est trop long ?

 

Ok, alors, pour vous, je vais réduire la durée à 30 minutes.

 

Bien joué ! Vous avez esquivé la balle et vous êtes maintenant ravi d'avoir habilement négocié de 6 heures à 30 minutes, car vous savez que vous pouvez faire 30 minutes.

 

Alors, comment serait votre vie si… ?

Votre cerveau, comme celui de tout être humain, est une chose étrange et merveilleuse.

Il est incroyablement intelligent et incroyablement stupide, souvent en même temps.

L’un de ses principaux défauts est la façon dont il se perçoit et juge ses capacités, ou ses incapacités, car cela peut rendre la perception de l’environnement désespérément fausse.

 

Voici 7 façons dont votre cerveau conspire contre vous.

 

1 . Votre cerveau pense qu’être dur avec vous-même vous aide

Si vous êtes plus tolérant avec vous-même qu’avec les autres, vous êtes une exception.

La plupart des gens ont pour eux-mêmes des exigences plus élevées que pour les personnes qui leur sont les plus proches.

Et pour la plupart, ils ont cette attitude parce qu’ils pensent que, s’ils s’en exemptent, ils vont devenir paresseux et léthargiques.

Pourtant, les gens qui sont bienveillants avec eux-mêmes agissent, et souvent même plus que les autres. Ils ne se sentent pas tout le temps déprimé, car ils ne se conforment pas systématiquement à certains idéaux ridicules et irréalisables.

La plupart du temps, la seule chose difficile à faire est de réduire l’égo.

Allez-y doucement, vous en valez la peine.

 

2 . Votre cerveau sous-estime votre capacité à faire face

Vous avez certainement déjà entendu l'histoire d'une personne qui a surmonté de terribles difficultés, comme vaincre un cancer ou continuer à vivre après la mort d'un être cher.

Ensuite, après que la personne ait fini de raconter l'histoire, vous vous êtes dit quelque chose comme : « La vache ! quel courage ! moi, je n'aurais jamais pu faire face à ça ! »

Et pourtant, vous le pourriez.

Votre capacité à vous adapter et à gérer ce que la vie vous propose est énorme.

Je sais pertinemment que vous avez géré chaque événement et chaque situation que vous avez vécus jusqu'à ce jour, et vous continuerez à le faire jusqu'au jour de votre mort.

Vous êtes plus fort que vous ne le pensez.

 

3 . Votre cerveau pense qu’un peu plus de temps ferait la différence

Si je devais vous offrir 30 minutes supplémentaires chaque jour, qu’en feriez-vous ?

Pensez-y un instant et notez comment vous utiliseriez ce temps avant de continuer.

Peut-être que vous apprendriez une langue étrangère ? Peut-être que vous passeriez une demi-heure à une lecture distrayante ou même à méditer ?

Maintenant oubliez tout ça.

Ce n’est pas ce que vous feriez, car si ces choses étaient vraiment importantes pour vous, vous les feriez déjà.

Votre vie s’élargirait pour remplir le temps supplémentaire et, dans un mois, vous voudriez encore 30 minutes supplémentaires pour faire les choses que vous voulez vraiment faire.

Si vous voulez vraiment faire quelque chose vous pouvez toujours trouver un moyen de le faire. Ne vous plaignez pas du fait qu’il n’y a pas suffisamment d’heures dans la journée, car il y en a exactement la bonne quantité.

 

4 . Votre cerveau pense que vous manquez de quelque chose

Vous pensez peut-être que vous manquez de confiance ?

Ou peut-être vous manque-t-il de l'argent, le bon travail, un corps suffisamment attractif ou une bonne estime de vous-même ?

Mais si, en fait, ce n’était pas le cas ? Et si vous pouviez accepter que vous avez tout ce dont vous avez besoin ici et maintenant ?

Eh bien c’est le cas.

En ce moment même, vous avez tout ce que vous pouvez espérer.

N'est-ce pas un meilleur point de départ que celui de se lamenter sur un manque ?

 

5 . Votre cerveau est mauvais juge de ce que vous ressentirez au cours d’événements futurs

Avez-vous déjà accepté de participer à une fête en sachant que vous alliez probablement ne pas vous y plaire, fait du babysitting pour un enfant que vous n’affectionniez pas vraiment ou encore travaillé sur un projet qui ne vous intéressait pas ?

Si vous voulez mon sentiment, à moins que vous n’ayez pas eu le choix, vous n’étiez probablement pas vraiment d’accord au moment d’entreprendre ladite tâche.

Pourtant, la perspective d’aller à une fête dans 6 mois ne semblait pas être une bien grosse affaire et celle de faire du baby-sitting pour des amis par une belle nuit d’été non plus. Même entreprendre un projet ennuyeux qui était sensé commencer des mois plus tard ne semblait pas particulièrement rebutant.

C’est l’illustration de vos difficultés à apprécier les événements futurs. Vous pensez ainsi parce que vous n’avez pas envie de le faire sur le moment, mais, pour vous, cela ne signifie pas que vous n’aurez pas envie de le faire plus tard.

Si vous ne voulez pas faire quelque chose aujourd'hui, il y a de fortes chances que vous ne vouliez pas le faire dans quelques mois ou quelques années.

Comment pouvez-vous, alors, utiliser cette information pour prendre des décisions majeures, comme accepter un poste qui ne vous enthousiasme pas, mais qui paye super bien ?

 

6 . Votre cerveau pense que la stabilité existe

La plupart des gens comprennent, à un niveau théorique, qu'il n'y a pas de stabilité dans la vie.

De même, il n’y a aucune certitude et, malheureusement, la sécurité n’existe pas non plus.

Désolé.

Des gens riches font faillite, de bons mariages vont mal et chaque jour des centaines de personnes se réveillent pour constater qu’elles sont mortes.

Pourtant, la plupart des gens s'efforcent d'atteindre l'inaccessible.

Vous avez peut-être refusé de démarrer votre propre entreprise parce que vous aimez la sécurité d’être salarié de quelqu'un d'autre.

Ou peut-être êtes-vous resté dans une liaison affective dénuée d’amour, parce que, au moins, elle est stable, même si elle ne vous rend pas vraiment heureux.

Recherchez les domaines dans votre vie où vous vous cramponnez à la croyance irrationnelle selon laquelle vous avez besoin de stabilité et de sécurité et voyez s'il existe de meilleures alternatives.

 

7 . Votre cerveau mélange des croyances avec des faits

Pensez-vous que Dieu existe ? C'est une croyance.

Pensez-vous que Dieu n’est que le résultat de l’imagination des peuples ? C’est aussi une croyance.

 

Il n'y a pas de corrélation entre la ferveur avec laquelle vous croyez quelque chose et la probabilité que cela soit vrai.

Laissons de côté la religion et la politique parce qu’il y a un côté encore plus inquiétant.

Vous vous accrochez à des croyances et à votre vision de vos propres capacités, en pensant que ce sont des faits.

Et parce que vous pensez que ce sont des faits, vous ne ferez rien pour les changer.

Interrogez vos propres croyances, surtout quand elles interfèrent avec vos propres capacités.

Passez-les au crible, sans complaisance et faites-leur avouer qu'elles vous ont menti tout ce temps et qu’elles ne sont pas des vérités, mais des croyances qui se font passer pour des faits.

Maintenant c'est votre tour. Qu'allez-vous faire avec ces informations ?

Ne pas les croire ?

Les oublier ?

Les utiliser et réaliser des évolutions positives dans votre vie ?

 

 

Il y a très peu de choses dans votre vie que vous ne pouvez changer : les gènes dont vous héritez, le son de votre voix ou la personne dont vous tombez amoureux, et encore...

Ce sont les éléments de votre vie que vous apprenez à accepter, à exploiter et idéalement à aimer.

Mais de votre travail, votre patron ou toute l’approche de votre carrière, ça, vous pouvez en changer à peu près toutes les composantes !

Cela peut paraître idiot de dire une évidence pareille, mais cette vérité est la première chose que vous avez tendance à oublier lorsque vous vous sentez frustré au travail.

La frustration dans votre travail, ou votre patron, ou votre carrière limite immanquablement votre vision et vous fait oublier votre puissance, votre capacité à conduire le changement et à inverser la situation.

 

 

Vous pouvez changer vos conditions de travail

 

Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, n’oubliez pas que vous êtes responsable. Vous êtes aux commandes. Vous êtes le capitaine, le pilote. Vous POUVEZ effectuer des changements et faire les choses correctement.

 

Vous avez besoin de preuves ?

En voilà une !

nouveau travail

 

Sinon,

Revenez sur votre vie et rappelez-vous une situation difficile vécue dans votre passé, une qui semblait impossible à vivre à l'époque. Ne l’avez-vous pas assumé et poursuivi votre chemin ? N'avez-vous pas créé le changement dont vous aviez besoin ? Vous êtes intelligent, débrouillard et puissant et vous l'avez déjà prouvé.

Eh bien, ce n'est pas différent. Vous avez le pouvoir de faire évoluer positivement votre situation professionnelle.

Bon… d’accord… une fois qu’on a dit ça, reste encore à savoir comment et à le faire effectivement…

Tout d’abord, la question est de savoir ce qui doit changer exactement dans ce qui vous rend malheureux au travail. Faut-il changer de métier, de patron ou de carrière ? Décomposons la démarche.

 

 

Étape 1 : Identifier le maillon faible dans la chaîne de réussite

 

La chaîne de réussite est la somme de tout ce qui, pour vous, définit le succès.

 

Les éléments d'une chaîne de réussite peuvent inclure, sans s'y limiter, le bonheur que vous procure votre travail, la fierté et l'enthousiasme que vous y ressentez, une relation particulièrement bonne avec votre patron, être reconnu et apprécié au sein de l’entreprise en général, apprécier votre rémunération et vos perspectives d’évolution.

 

Tous ces éléments sont connectés les uns aux autres dans la chaîne de réussite, mais un seul maillon faible peut être facteur de lourdeurs, voire même, s'il est ignoré, briser la chaîne du succès.

 

Vous devez protéger votre chaîne de réussite contre la fragilisation du maillon faible. Votre tâche est alors d'identifier d’où provient cette faiblesse dans votre travail et de résoudre ce seul problème précis. Vous comprenez ?

 

La vérité qui dérange

Vous ne pouvez pas réparer le maillon faible d’une chaîne avec du sparadrap. Vous devez supprimer le maillon et le remplacer par du solide. C'est, bien sûr, inconfortable. Les sparadraps sont beaucoup plus faciles à mettre en place. Oubliez le sparadrap et choisissez le vrai remède.

 

Identifiez le maillon faible puis, en réfléchissant et en vous posant des questions, trouvez au moins 3 réponses.

 

Plus les réponses à ces questions vous viennent facilement, plus votre chaîne de réussite est faible.

 

Les questions

Dois-je changer de métier ? Comment savoir si je dois changer de métier ?

Dois-je dois changer de patron ? Comment savoir si je dois changer de patron ?

Dois-je changer mon approche professionnelle ? Comment savoir si je dois changer mon approche professionnelle ?

 

Exemple de réponses

 

Lorsque votre travail est le problème, la réponse peut être :

Je sais que je dois changer de métier car la vision de l’avenir de cette entreprise n’est pas en accord avec mes valeurs fondamentales d’intégrité et de gratification du talent.

J'apprécie mon patron et mes collègues, mais mes valeurs de vie sont en contradiction avec mon entreprise et si je reste dans ce métier, je vais donc aller à l'encontre de moi-même.

Je veux travailler pour une entreprise qui valorise ce qui est important pour moi et prendre des décisions que je peux respecter et assumer pleinement.

 

Mon travail est le problème. Le maillon faible est mon travail.

 

Lorsque votre patron est le problème, la réponse peut être :

Je sais que, même si j'aime le travail que je fais ici et que je crois en la pertinence de ce que je fais, je dois changer de patron.

Je ne respecte pas mon patron, je ne lui fais pas confiance, et je ne crois pas que nous puissions nous entendre pour résoudre les problèmes et les tensions du passé.

J'aime la compagnie, j'aime la direction et les autres dirigeants de l'entreprise. Je suis tout à fait capable de faire et d'aimer le travail ici, mais j'ai besoin d'un patron en qui je puisse avoir confiance, que je puisse respecter, et avec qui j’aime travailler.

 

Mon patron est le problème. Le maillon faible est mon patron.

 

Lorsque votre approche de carrière est le problème, la réponse peut être :

Je sais que je dois changer mon approche professionnelle parce que je ne suis pas fait pour être salarié dans une entreprise.

J'aime mon patron et mes collègues, ce sont des gens formidables et je suis reconnaissant à l’entreprise de me procurer un travail intéressant et de me payer si bien, mais je suis malheureux.

Je ne peux tout simplement pas fonctionner dans cet environnement et être la meilleure version de moi-même en tant que salarié. J'ai besoin de changer ma façon d'aborder ma carrière. J'ai besoin de liberté, d’être mon propre patron et de décider de mes propres projets.

 

Mon approche de carrière est le problème. Le maillon faible est mon approche de carrière.

 

Maintenant que vous avez répondu aux questions sur votre situation personnelle, la démarche suivante peut s'appliquer :

 

1 . Si vous avez des difficultés pour trouver les réponses

Identifiez le maillon fort en premier. Qu'aimez-vous dans votre travail, votre patron et votre démarche professionnelle ? Répondez à ça. Procédez à l’inverse : éliminez ce qui fonctionne bien et voyez ce qui reste à la fin.

 

2 . Si vous avez identifié plus d'un maillon faible

Il est possible que plusieurs problèmes coexistent, bien sûr. Si c'est le cas, trouvez d'abord le maillon le plus faible. Quelle est la partie la plus douloureuse du moment ? Concentrez-vous sur cela en premier pour l'instant sans perdre de vue les autres problèmes.

 

 

Étape 2 : Apprenez à examiner les symptômes pour identifier la cause première

 

Avant de pouvoir commencer à résoudre un problème, vous devez connaître quelle en est la cause première. Vous devez comprendre la raison derrière les symptômes pour savoir pourquoi vous êtes malheureux.

Si vous ne connaissez pas ou ne comprenez pas pourquoi vous avez un problème, vous risquez d’identifier un faux problème et de gaspiller ainsi votre temps et votre énergie.

Demandez-vous : quel est la véritable raison derrière vos symptômes de souffrance au travail ? N’hésitez pas à creuser, continuez à vous poser des questions. Affrontez le problème (en tout cas la conscience que vous en avez), le jeu en vaut la chandelle.

Il n’est pas forcément facile d’admettre que vous avez peut-être choisi la mauvaise carrière pendant toutes ces années, dans la mauvaise entreprise ou avec le mauvais patron, mais c’est plus facile que de rester indéfiniment dans une situation de souffrance.

 

Il n’y a pas de mauvaises réponses et vous n’êtes pas un ingrat

Vous savez bien que votre carrière n’est pas une ligne droite remplie de décisions brillantes.

Elle est toujours accidentée et parfois chaotique. C’est une découverte, un voyage, une aventure.

Il n'y a pas de mauvaises réponses aux questions que vous vous posez.

Vous avez le droit d'aimer et de ne pas aimer tout ce qui concerne votre travail, à tout âge, à n'importe quel stade de votre vie. Cela ne fait pas de vous un ingrat. Cela vous rend conscient, attentionné, éveillé et finalement beaucoup plus heureux.

 

Sachez que vous devrez peut-être changer plus qu'une seule chose pour que tout se passe bien.

 

Vous pouvez commencer par votre patron, ce qui vous procurera un peu de bonheur et d’excitation, mais vous en voudrez peut-être plus encore. Prenez le temps de réévaluer votre situation actuelle et commencez à apporter les modifications nécessaires pour atteindre vos objectifs.

 

Vous devrez peut-être retourner faire des études pour obtenir un diplôme dans un domaine complètement différent de manière à obtenir le travail que vous souhaitez. Ce nouveau diplôme pourrait vous obliger à sortir de votre zone de confort, mais cela pourrait également vous apporter une vision totalement différente de la vie.

 

L’expansion de secteurs tels que l’informatique peut exiger que vous ayez une maîtrise ès sciences en génie informatique, mais que cela ne vous empêche pas d’atteindre vos objectifs.

 

Alors, s'il-vous-plaît, détendez-vous un peu et acceptez de ne pas tout savoir ou comprendre dès le départ.

 

Après avoir commencé avec votre patron, obtenu du bonheur et des émotions, si cela ne vous suffit pas, réévaluez, puis passez à un nouvel emploi, obtenez une promotion et soyez heureux pendant quelques années, puis créez votre propre entreprise.

 

Donnez-vous la permission de faire quelques erreurs, mais ne vous satisfaites jamais de rester assis, d'être malheureux, d'être complaisant et de rester là où vous ne vous sentez pas à votre place, en espérant un miracle.

 

Le miracle ne viendra pas. Pas avant que vous vous soyez pris en main.

 

Alors commencez maintenant. Évaluez votre situation. Posez-vous les bonnes questions. Fouillez et sondez jusqu'à ce que vous obteniez vos réponses. Trouvez et modifiez ce maillon faible dans votre chaîne de réussite.

 

Règle d'or du succès que l’on n'apprend pas au travail :

 

Si vous priorisez toujours ce qui est important pour vous, ce qui compte profondément et ce qui vous épanoui, vous disposerez toujours des meilleurs moyens pour clarifier, comprendre et faire progresser votre situation vers le meilleur.

 

En matière de développement personnel, vouloir travailler, dans le cadre d’un processus en coaching de vie, sur le fait de juger les autres est un objectif digne et noble, mais pas si facile à atteindre.

La plupart de nos jugements sont effectués très rapidement, souvent à un niveau inconscient et en prendre conscience peut être très bénéfiques.

 

Le jugement au quotidien

Il est principalement binaire, et je veux dire par là que vous vous posez des questions comme :

    Cette situation est-elle bonne ou mauvaise ?

    Est-ce sécuritaire ou dangereux ?

    Est-ce quelque chose dont je veux me rapprocher ou m'éloigner ?

 

Si vous déambulez dans la rue et qu’un homme s’approche de vous en hurlant des menaces et en brandissant une arme, vous jugerez probablement que le moment est venu d’essayer ce nouveau café devant lequel vous passez justement.

Vous pouvez juger qu’il n’est pas judicieux de commander une deuxième bouteille de vin lorsque vous êtes déjà ivre et que vous avez une réunion tôt le lendemain.

Ou que décider de prendre la voiture quand il y a 60 centimètres de neige sur la route est stupide.

Ou même que descendre une piste noire glacée alors que vous venez tout juste de commencer à faire du ski n’est pas une démarche pertinente.

 

En termes simples, votre cerveau est une machine à juger très efficace.

 

Il faut toutefois savoir que le « bon » et le « mauvais » sont des constructions humaines qui n’existent pas dans la nature. Nous jugeons si quelque chose est bon ou mauvais en fonction de nos valeurs, de nos croyances et de nos expériences personnelles. Nous ne le faisons pas en fonction de quelque chose de tangible, d’une vérité universelle prouvée.

La réalité est que nous ne savons jamais ce qui se passe à l'intérieur de la tête de quelqu'un. Nous ne connaissons jamais leurs expériences de vie qui conduisent à leurs comportements et nous n'avons aucun moyen de connaître leur capital génétique.

Et cette dernière partie est intéressante. Beaucoup de gens jugent les autres parce qu’ils n’aiment pas leur ADN.

Si vous êtes né gay, de nombreuses personnes s’arrogeront le droit de vous juger. Il en va de même si vous êtes né avec une peau de couleur différente, ou même avec un handicap physique ou mental.

 

Mais qu'en est-il de l'ivrogne qui a eu des parents alcooliques violents ?

Ou du petit criminel sans éducation qui s'est tourné vers le crime quand sa mère est tombée malade et ne pouvait plus prendre en charge sa famille ?

Ou du pédophile qui a été abusé sexuellement pendant des années ?

 

Vous voyez que les lignes peuvent être floues. Vous voyez comme il est facile de juger des personnes qui méritent notre compassion et notre aide plutôt que notre mépris.

 

 

Alors, comment puis-je arrêter de juger les autres ?

Arrêtons de juger les autres en ne nous référant qu’aux situations et aux actions, tout en les séparant de la personne et de sa vie.

Cela répond au désir de notre cerveau d’une information binaire, car il n’aime pas vraiment les nuances et il a le réflexe d’un sentiment de répulsion immédiate face à un comportement choquant.

Cependant, je vais essayer d’éviter de juger en tant qu’être humain parce que ce n’est pas mon travail.

Ce n'est pas forcément facile, mais selon mes valeurs, mes croyances et mon expérience de la vie, cela semble être la bonne chose à faire.

 

Juger une personne sur un comportement revient, selon moi, à lui nier un certain nombre de droits (et peut-être à soi-même aussi... non ?) : le droit à la différence et à l’évolution, entre autres.

Pour prendre un exemple, dans ma jeunesse et mon milieu social, il y a de cela de nombreuses années, le divorce était quelque chose de tabou. Les divorcés étaient mis au ban de la société, pas de manière ouverte, mais on ne les recevait plus vraiment, et lorsqu’on le faisait, on avait l’impression de faire une action parfaitement admirable, un pas vers la sainteté (tout en ressentant un vague sentiment de culpabilité dans la mesure où l’église, elle, les excluait des sacrements) ...

Cela ne viendrait plus à l’idée de personne (du moins je l’espère !) de se comporter de la sorte. En tout cas, parmi les personnes qui réagissaient ainsi, que je connais bien, aucune ne songerait plus à raisonner de cette façon.

Est-ce pour autant que le divorce est devenu quelque chose d’universellement « bon » ? Cela reste toujours une séparation et quelque part l’échec d’une relation humaine posée, au départ, comme durable.

Mais de cette épreuve (même si le divorce est parfois la seule solution, il est rarement un constat de réussite dans un couple, et est donc une forme d’épreuve) peut naître énormément d’expériences positives : construction d’une relation apaisée avec l’ex-conjoint, rencontres de nouvelles belles personnes avec qui on peut recommencer à vivre harmonieusement, compréhension des relations amoureuses, assistance à ceux qui sont confrontés au même type d’épreuve, etc.

 

Cet exemple, malgré ses limites, montre que le fait de juger le comportement de quelqu’un pour en tirer de l’exclusion est rarement raisonnable. Peut-être demain serai-je d’accord avec lui. Peut-être demain aura-t-il changé de comportement, ou aura-t-il fait quelque chose de tellement admirable à mes yeux que, du coup, le précédent différent n’aura plus aucun sens pour moi.

 

Il me semble important de savoir différencier deux stades de jugements : le jugement par rapport à une « Vérité » dite universelle et le jugement par rapport à soi personnellement.

Je ne m’étendrai pas sur le premier qui est forcément abscons, dans la mesure où je ne connais personne qui puisse raisonnablement se targuer de connaître LA Vérité universelle et serait donc en mesure de porter des jugements en son nom.

En revanche, ce qui importe dans le jugement par rapport à soi ce sont, avant tout, les conséquences qu’on en tire.

La personne est-elle réduite à mon jugement ou bien la respecte-je pour sa différence ? Un jugement négatif par rapport à soi-même, à ses référentiels personnels, n’implique pas automatiquement la dévalorisation de l’autre.

Juger négativement cela signifie éloigner, séparer. C’est ce que fait instinctivement notre cerveau ? Peut-être, mais il n’en a pas forcément raison pour autant.

 

Le truc n’est pas de lutter contre votre cerveau qui aime les choses simples et d’espérer le forcer à faire continuellement une gymnastique compliquée pour émettre un avis éclairé sur les situations auxquelles vous êtes confrontées.

Le truc c’est de lui fournir des références simples auxquelles il pourra se référer facilement pour adopter une démarche constructive.

Alors, ce truc, c’est quoi ? Vous me voyez venir ? Évidemment, ce sont les valeurs de vie…

Travaillez vos 10 principales valeurs de vie au point d’en faire un réflexe : vous les déterminez, vous les hiérarchisez et vous les apprenez par cœur jusqu’à en avoir la nausée. Vous vous donnez ensuite une période de temps (un mois par exemple) pendant laquelle vous vous efforcer d’ajouter à votre réflexion habituelle sur les événements, une réflexion positionnant ceux-ci par rapport à vos valeurs de vie précédemment définies.

A l’issue de cette période, vous remarquerez que vos réactions en cas de confrontation à la différence se seront modifiées. Ayant renoué avec « votre essentiel », beaucoup de choses qui vous indisposaient précédemment seront désamorcées car ne choquant plus vos valeurs.

Vous aurez élaboré un nouveau système de référence simple (10 critères, c’est pas énorme…) qui seront vos principaux nouveaux critères de jugement.

Si vous définissez « correctement » vos valeurs de vie (c’est-à-dire que vous n’êtes pas un affreux jojo), vous vous apercevrez qu’elles sont toutes dans le lien et l’unité et que de ce fait, vous n’avez plus besoin de juger, car juger c’est séparer (c’est la stigmatisation du « moi différent de toi »).

Et voilà ! Le tour est joué ! Vous n’avez plus besoin de subir les désagréments de juger les autres. Cool, non ?

 

 

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