Vous êtes en charge d'une équipe et vous devez l'amener à la performance pour réaliser les objectifs qui vous ont été fixé. Mais vous vous demandez comment faire pour obtenir le meilleur de chacun de ses membres.
 
Or, si je vous demandais quelle est la chose qui ressort habituellement en premier quand on demande aux employés ce qui est le plus important pour eux dans leur travail, que pensez-vous que ce serait ? L’argent ? L’ancienneté ? Les avantages sociaux ? La voiture de fonction ? Les horaires de travail ?
 
Eh bien, la réponse n'est rien de tout cela. La chose qui sort en numéro un, encore et encore, est que les équipes ont besoin de se sentir désirées et qu’il y ait une différence dans leurs rôles respectifs.
 
Qui aurait pensé à cela ? Quelque chose de si fondamental que de se sentir désiré et nécessaire.
 
Cela pose la question de savoir combien d'entreprises utilisent cet outil comme un outil de motivation pour tirer le meilleur parti de leur personnel ?
 
Eh bien, je dois admettre que je n'ai absolument aucune idée de la réponse à cette question, mais je peux avancer une estimation, très précise, en utilisant ma propre expérience : pas beaucoup.
 
Je n'ai jamais travaillé pour une entreprise qui pensait autre chose, afin de tirer le meilleur parti des collaborateurs, que : de gros bonus pour les « bons » et des grands coups de pieds dans le derrière pour les « mauvais ».
 
Maintenant, permettez-moi de dire à ce stade, je me rends compte que je suis flippant et que, bien sûr, il y a évidemment des organisations bien gérées, réfléchies qui ont des collaborateurs heureux du contenu de leur travail qu'ils jugent important et épanouissant, mais je pense qu’elles sont peu nombreuses, surtout parmi les grands groupes.
 
Alors, bien que ce manque apparent de bon sens me préoccupe un peu, il me donne aussi de l'espoir pour les petites entreprises qui veulent rivaliser avec les grandes.
 
En fonction du secteur d’activité de votre entreprise, l'embauche de personnel et les licenciements seront souvent vos plus grandes dépenses.
 
Le coût complet d’un recrutement pour une entreprise est estimé à 15 à 25% du salaire annuel brut de la personne embauchée, si elle s’avère convenir au poste. De plus, le coût d’un mauvais recrutement peut monter jusqu’à 1,5 fois le salaire annuel brut de la personne, et ces embauches non pérennes représentent environ 13% des recrutements (source : Les Experts RH, juin 2016).
 
Pour les grands groupes, ces dépenses peuvent rapidement représenter des fortunes…Mais malgré des efforts parfois louables, leur politique se résume, trop souvent, à manier la carotte et le bâton.
 
Certes, ça leur coûte des fortunes, mais ils ont beaucoup de difficultés à s’adapter à des méthodes plus en rapport avec les attentes de leurs salariés.
 
Pour un manager c’est, somme toute, assez simple de faire en sorte que le personnel se sente voulu et nécessaire. Il suffit de se poser avec honnêteté la question : est-ce que je traite mes collaborateurs comme j’aimerais que l’on me traite ? Même si la propre hiérarchie du manager n’est pas dans cette démarche, à son niveau, s’il veut améliorer les choses, il doit se poser cette question et faire en sorte de pouvoir y répondre positivement.
 
Répondre à la pression négative en répercutant une pression négative est une tendance assez naturelle car facile, mais les résultats engendrés ne peuvent être positifs à long terme. La dictature du court terme trouve désormais ses limites, dans la mesure où cela fait tellement longtemps que le style de management est tourné vers le court terme que l’on est, maintenant, sur les effets à long terme de l’exercice privilégiant le court terme. C’est l’une des raisons qui expliquent l’explosion des burnouts depuis quelques années.
 
La réserve de productivité n’est donc plus dans les méthodes du court terme mais dans celles du long terme. Le mieux c’est qu’on est allé tellement loin dans l’erreur, que la mise en place de méthodes de management plus en adéquation avec les attentes des salariés ont des effets très rapides. Encore faut-il désirer les mettre en œuvre.
 
Les responsables de grandes entreprises que je rencontre, que ce soit au niveau de la Direction Générale ou de la Direction des RH, sont généralement bien intentionnés et favorables à ce discours, mais les actes suivent peu. Face à la montagne de problèmes qu’ils ont à gérer au quotidien, la productivité de leurs collaborateurs n’est souvent qu’une question de chiffres. Ils attendent le résultat sans avoir mis en place la façon d’y parvenir.
 
Au lieu de financer un turnover de collaborateurs, ce qui est improductif, consacrez vos ressources à la mise en place d’un management adapté à l’époque et aux besoins de vos collaborateurs.
 
J’ai l’exemple récent d’un manager qui reprend une équipe dans le domaine administratif d’un grand groupe international. A son arrivée, l’ambiance de l’équipe est déplorable, tout le monde se tire dans les pattes, personne n’assume la responsabilité de son travail et tout est à l’avenant. Evidemment, les performances de ce service sont très clairement insatisfaisantes.
 
Ce manager met en place, de façon déterminée, des méthodes de direction modernes et basées à la fois sur la responsabilisation de chacun et sur l’harmonie de groupe au sein de son équipe. En quelques mois l’ambiance est devenue excellente. L’équipe a mis en place un outil administratif défendu bec et ongles par les utilisateurs et tout ça avec un nombre de collaborateurs diminué d’un tiers (pas du fait de licenciements, mais de départs à la retraite).
 
Faut-il crier au miracle ? Je ne le pense pas. Bien motivés, les collaborateurs ont eu à cœur de donner le meilleur d’eux même pour la réussite d’un projet commun. Ça peut paraître bête, naïf, tout ce que vous voudrez, mais est-il toujours nécessaire que la réalité s’inscrive dans quelque chose d’impitoyable ?

La peur de parler en public est l’une des plus répandues dans le monde professionnel et génératrice de stress de très forte intensité.

Or, à ma connaissance, personne n’est jamais mort de parler en public.

En fait, personne n'a vraiment peur de parler en public ; on a peur de se ridiculiser et des répercussions qui pourraient en découler. La première chose à faire est donc de corriger la perception pour ne pas envoyer le mauvais message à son inconscient.

Il y a beaucoup de conseils conçus pour vous aider à devenir un orateur plus confiant. Les conseils qui suivent sont seulement destinés à vous aider à réduire votre anxiété. Ils ne feront pas nécessairement de vous un grand orateur, mais ils vous permettront de vous en tirer convenablement.

 

Les trucs évidents pour aider à parler en public

Connaître votre discours

À moins qu'il y ait une raison spécifique pour laquelle vous deviez le faire, par exemple réciter le discours d'une autre personne, n'essayez pas d'apprendre l'intégralité du discours par cœur.

Attachez-vous à connaître le début, la fin et la structure, puis détendez-vous. Si vous essayez de réciter un texte mot pour mot et que vous perdez le flux, vous serez en difficulté. Il sera très difficile de récupérer votre sang-froid à ce stade.

 

Prenez exemple

C'est assez facile en visitant des sites comme YouTube pour voir de grands orateurs en action. Si vous voulez rejoindre leurs rangs regardez ce qu'ils font et copiez-les. Je ne veux pas dire les mimiques d’accents ou les styles de gestuelles, il suffit de chercher des thèmes communs et s’ils résonnent avec vous, les adopter.

 

Obtenir de l'expérience

Entraînez-vous. Que ce soit seul devant votre miroir ou en face d’un ami, mettez en place votre discours à voix haute. Vous ne pouvez imaginer les corrections que cela va vous permettre d’effectuer et l’aisance que vous allez acquérir.

En répétant, demandez-vous si, en tant qu’auditeur, vous seriez intéressé, convaincu, si vous adhéreriez à votre propre discours. Ne vous enfermez pas dans le seul message que vous voulez délivrer, mais réagissez aussi comme un public. C’est la phase où vous avez le droit de vous amuser à plaisanter, à prévoir des réactions et à anticiper des ajustements.

A l’issue des répétitions vous aurez largement déminé le terrain.

 

La chose pas forcément évidente quand on parle en public

Pensez à n’importe quelle peur que vous avez. Pas forcément la peur de parler en public, mais la peur des serpents, celle de l’avion ou même la peur d'être pris au piège dans un ascenseur.

Comment gérez-vous actuellement cette peur ? Évitez-vous de vous mettre dans des situations qui pourraient vous mettre en avant ? Est-ce-que vous rationalisez et vous vous dites que vous êtes stupide parce que les chances que vos pires cauchemars se concrétisent sont minuscules ?

Si vous êtes comme la plupart des gens, c'est exactement ce que vous faites, mais c'est exactement ce que vous ne devriez pas faire.

La plupart des craintes naissent au niveau inconscient et il est presque impossible de rationaliser à un niveau conscient quelque chose qui est enterré si profondément.

Si vous voulez réussir à vaincre votre peur, il est absolument essentiel que vous soyez bienveillant et tolérant avec vous-même et que vous ne vous auto-flagelliez pas. Il y a une raison pour laquelle vous êtes nerveux, et même si vous ne savez pas laquelle, c'en est toujours une bonne. Vous ne soumettrez pas votre inconscient en lui disant combien son comportement est ridicule. En fait, vous arriverez juste à lui faire croire que ses craintes sont justifiées.

Je voudrais que vous fassiez le contraire. Je veux que vous remerciiez votre inconscient de vous aider et que vous lui demandiez gentiment s'il peut penser à d'autres moyens d'obtenir le résultat qu'il cherche. Bizarre ? Vous pariez ? mais pas plus bizarre que d'avoir une peur si irrationnelle.

 

S’ancrer

Je ne vais pas entrer dans les détails à ce sujet parce que vous pouvez lire ce que l'ancrage est ici.

Je dirai cependant que si vous le faites correctement, c'est l'une des façons les plus efficaces d’accéder à une confiance instantanée par une technique qui est utilisée par de nombreux orateurs publics.

Le fait est que vous avez déjà un ancrage qui relie la parole en public avec la peur. Donc, vous pouvez aussi bien définir un lien qui la lie à la confiance, non ?

 

Dites Ahh

Je ne parle pas du bruit que vous faites quand votre médecin vous demande de tirer la langue pour examiner votre gorge. C'est le Ahh que nous faisons quand nous laissons échapper un énorme soupir de contentement. Faites-le cinq ou six fois à haute voix.

Cette action envoie le signal à l'inconscient que tout est bien dans votre monde. Vous vous sentirez immédiatement mieux. Cela peut sembler ridicule, mais ça marche, alors tentez le coup.

 

Visualisation

La chose bizarre, au sujet de l'inconscient, c’est qu'il a la difficile charge de différencier la réalité de l’imaginaire. C'est cette capacité qui nous permet de revivre des événements dans notre esprit comme s'ils se reproduisaient réellement.

Cela peut être une bonne chose si ce sont des événements agréables, mais ça peut aussi être une mauvaise chose s’il s’agit d’événements traumatisants.

Chaque fois que nous visualisons un événement, comme faire une présentation ou un discours (et par visualiser, j'entends impliquer tous nos sens), nous créons une réalité interne qui permet à notre cerveau de croire qu'il fait réellement quelque chose, même si ce n'est pas le cas.

En le faisant encore et encore dans notre esprit, cela devient finalement une routine et quand il faut le faire dans le vrai monde, le cerveau indique « OK ! je sais très bien le faire parce que je l'ai fait avant, alors faisons-le » et vous y parvenez comme vous l'aviez imaginé.

 

Contrôlez votre respiration

Saviez-vous qu'il est impossible d'être anxieux ou paniqué et de garder le contrôle de votre respiration ?

La majorité des gens respirent trop superficiellement, trop rapidement et de la poitrine plutôt que du diaphragme. Donc, sans même en être conscient, ils se mettent dans les meilleures conditions pour devenir anxieux.

Vous n’avez aucun intérêt, si vous connaissez l’importance de la chose, à attendre que 250 personnes soient en face de vous à vous pointer du doigt en riant quand vous expliquerez pour la troisième fois que vous êtes vraiment nerveux et que vous n’avez jamais utilisé PowerPoint avant.

À ce stade, la dernière chose qui vous viendra à l’esprit sera de contrôler votre respiration, parce que vous êtes trop engagé dans une situation de combat pour pouvoir contrôler ce genre de choses.

Vous devez vous entraîner quand tout va bien, afin de pouvoir vous habituer à la situation.

 

Faites appel à vos valeurs

Vous avez peur d’être ridicule ? D’être mal jugé ? Alors identifiez une valeur de vie en rapport avec votre intervention publique qui vous semble inattaquable et faites-en à la fois votre bouclier et votre glaive.

Ce ne doit pas être une valeur de vie piochée au hasard, mais une de celles qui sont profondément ancrées en vous, une de celles qui vous « constituent ».

L’exercice du choix de la valeur n’est pas toujours évident si c’est un sujet auquel vous n’avez jamais réfléchi. Il peut demander un peu de temps la première fois.

Ce peut être la convivialité, si vous êtes habitué à recevoir chez vous des amis. Cela peut être la franchise, la diplomatie, l’évolution. Toute valeur à laquelle vous pourriez rattacher une expérience que vous auriez déjà vécue fortement et avec succès par le passé.

Une fois que vous l’avez identifié, replongez-vous dans l’expérience en question et revivez-la intérieurement plusieurs fois.

Comprenez bien en quoi c’est une valeur forte pour vous et comment, si elle devait être attaquée (même si je vous garantis qu’elle ne le sera pas en tant que valeur et que, du coup, vous aurez toujours l’attitude et le discours pour contrer l’attaque), vous sauriez parfaitement la défendre.

Une fois que c’est fait, rattachez votre discours à cette valeur de vie. Dites-vous que la substantifique moelle de votre intervention n’est, en fait, que cette valeur. Que l’objectif de votre intervention n’est que de promouvoir la valeur en question.

Enfin, en entrant dans le lieu de votre prise de parole, visualisez-vous comme le preux chevalier dont la mission est de faire passer votre valeur, bien plus que des informations. Si votre choix de valeur est cohérent, vous allez vivre l’un des meilleurs moments de votre vie !

 

Les pertes de temps

Imaginer que l'auditoire est nu

Je sais que cette méthode a fonctionné pour certaines personnes, même si je ne sais vraiment pas pourquoi. Peut-être simplement parce qu'elles pensaient que ce serait le cas et que l'esprit est une chose puissante.

Si vous faites un discours sur un plan pour stimuler l'économie, la dernière chose dont vous ayez besoin est d’être vous-même stimulé par la superbe personne nue au premier rang de l’assistance.

Il peut également être déconcertant de se concentrer sur le type de 100 kg sans vêtement juste au moment où il décide de se gratter l’entrejambe. Laissez le public avec ses vêtements, au moins pendant que vous lui parlez.

 

Dire à l'auditoire que vous êtes nerveux

Il y a un penchant naturel chez beaucoup de gens de dire aux autres quand ils luttent. L’objectif étant de recueillir une certaine sympathie et/ou une aide.

Cela peut être une bonne tactique et pas quelque chose qu’il faille absolument décourager, sauf si vous êtes le Président, un neurochirurgien ou, dans le cas qui nous occupe, en train de faire un discours.

Il y a quelque chose, dans le domaine de la parole, appelé « la puissance dix » et cela signifie la chose suivante : le public ne voit environ que 10% de ce que vous ressentez.

Par conséquent, la plupart du temps il ne remarque même pas que vous êtes nerveux. En attirant son attention sur votre nervosité, vous aurez certaines personnes se sentiront mal à l'aise et les autres seront juste distraites de votre discours.

 

Faire une marche sur le feu

Vous auriez pu faire un saut à l'élastique ou en parachute, ce serait tout à fait la même chose.

La montée d'adrénaline et d'assurance que vous obtiendriez serait de courte durée et ne vous aiderait pas beaucoup.

La plupart des orateurs sont nerveux avant de monter sur scène. Le sujet n'est pas d'éradiquer le stress, parce qu’il peut être utile, mais de l’exploiter. En suivant les conseils ci-dessus, vous pouvez vous mettre dans cette situation.

 

 

Si vous connaissez quelqu'un qui a des problèmes de parole en public, je vous serais vraiment reconnaissant de lui transmettre ce post et j'espère qu'il pourra réaliser qu'il y a d'autres options.

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