Je me souviens d’une personne qui venait en consultation pour la première fois pour des questionnements sur la pertinence de son orientation professionnelle. Il avait des difficultés à s’épanouir dans le nouveau poste sur lequel il avait été muté.

Nous avons défini les objectifs qu’il voulait atteindre dans le cadre de notre travail commun et, vers la fin de la première rencontre, il a brusquement ajouté au « cahier des charges » : « quoi qu’il en soit, je ne veux pas changer et je ne veux pas que nos séances me fassent changer qui je suis ! »

Cette remarque est symptomatique de mon expérience de coach de vie, à savoir que la plupart des gens résistent au changement parce qu’il a un aspect anxiogène. Le changement peut, chez certains, engendrer une forme de panique devant un inconnu qu’ils doutent de pouvoir contrôler.

Plus ou moins confortablement installé dans ce que l’on est, le chantier de l’épanouissement personnel parait semé de trop d’embuches pour remettre en question ce qui nous a fait en arriver là.

Notre cerveau a besoin de certitudes, mais le changement supprime ces certitudes et déclenche des réactions chimiques désagréables, car déstabilisantes.

Cela amène souvent à s'accrocher au statu quo, même si, ce faisant, nous faisons perdurer des situations insatisfaisantes. Pensez aux femmes battues qui refusent de quitter leurs maris, par exemple.

« Changer » est un mot qui fait peur, mais si on parle « d’évoluer » ?...

Face au fait de vouloir changer, à ses définitions et aux problèmes que cela pose, plusieurs réactions me viennent :

Premièrement, celle de laisser parler mon cœur :

« Vous avez raison, vous êtes un être humain merveilleux et vous n'avez pas besoin de changer, restez comme vous êtes, si vous êtes heureux »

Puis ma casquette de coach de vie prend le contrepied et me fait dire :

« Mais, à moins que vous pensiez honnêtement vivre votre plein potentiel, en refusant de vouloir changer, vous risquer de vivre une vie pleine de regrets. Etes-vous prêt à prendre ce risque ? »

Et mon esprit rationnel d’ajouter :

« Vous changez constamment de toute façon, ne serait-ce qu’au niveau cellulaire. Dans la mesure où le changement est inévitable, n'est-il donc pas préférable de le maîtriser autant que possible pour en faire plus de l’évolution que du changement ? »

Puis surgit la PNL qui s’insurge et nuance :

« Vous ne DEVEZ pas changer, mais peut-être le voulez-vous ? Il y a une énorme différence. »

Alors ma casquette de Coach de vie reprend du poil de la bête et dit :

« Vous n'avez pas à changer de « vous », mais vous pouvez vouloir changer certains de vos comportements et donc la qualité de votre vie, pensez-vous que cela vaille la peine d'explorer cette possibilité ? »

Enfin ma casquette de blogueur conclue en disant :

« Pourquoi ne demandes-tu pas à tes lecteurs super intelligents ce qu'ils en pensent ? »

Alors, qu’en pensez-vous ? Comment répondriez-vous à cette question ?

Dans un environnement où les organisations doivent constamment s’adapter et évoluer pour survivre et prospérer, les théories du changement en entreprise se multiplient avec, pour objectif, de donner une cohérence et une dynamique entre adaptation des hommes et évolution des structures.

 

Cette préoccupation me semble justifiée, car la vie est évolution. C’est même, selon moi, sa raison d’être. La seule justification d’être soumis, en tant qu’être humain, au temps et à l’espace est l’évolution. Sans ces deux éléments (le temps et l’espace), aucune évolution n’est possible, donc leur existence même leur confère un sens.

 

Que l’entreprise s’en rende compte et prenne conscience de l’enjeu que constitue la cohérence nécessaire entre l’adaptation des structures à un environnement changeant et celle des hommes qui la composent, me semble hautement louable.

 

Mon propos ici n’est pas de développer une nième théorie supplémentaire concernant le changement en entreprise, je vous rassure.

 

En fait, en tant que membre de l’équipe de coaches attachée aux étudiants du MBA « Management des Ressources Humaines » de l’Université de Paris Dauphine, j’assistais, il y a quelques jours, à la soutenance des mémoires de fin d’étude desdits étudiants.

 

Le mémoire dont je parle ici était intitulé : « Transformation et organisation apprenante. Quels dispositifs les entreprises mettent-elles en place pour accompagner le changement ? »

 

Travail solide, s’appuyant sur un panel d’interviews conséquent, le mémoire analysait l’évolution des pratiques du changement dans l’entreprise.

 

Cette analyse s’attachait tant à la vision de ce changement selon différentes typologies d’entreprises, qu’aux moyens mis en place par ces dernières auprès de leurs collaborateurs pour prendre en compte (ou pas…) la dimension humaine d’adaptation au changement.

 

En résumé, et j’espère que les étudiants m’excuseront de cette simplification sans doute outrancière, il apparaissait que la réflexion de l’entreprise en matière de changement évoluait historiquement d’une vision du changement par étapes (chaque étape étant différenciée de la suivante par une phase de « cristallisation » des changements effectués), en une vision du changement plus permanente et constante.

 

Lors des questions qui suivent l’exposé du mémoire, l’un des membres du jury a demandé aux soutenants, en substance : l’évolution perpétuelle, d’accord, mais qu’est-ce qui, dans l’entreprise, pourrait constituer le point fixe, le point de stabilité qui permet cette évolution, sans que cela ne devienne le chaos ?

 

Bonne question, n’est-il pas ?

 

Si le changement n’a pas de sens, le risque est important qu’il se perde dans l’incohérence et que les collaborateurs, malgré toutes les aides que l’on peut leur fournir, ne puissent s’intégrer à une démarche d’évolution constructive et structurante.

 

On aura beau, alors, prôner les vertus de l’évolution, on restera toujours dans une abstraction qui sied mal au monde de l’entreprise.

 

Alors, qu’est ce qui peut constituer le cap constant de l’évolution en général, et de l’évolution en entreprise en particulier ?

 

Là, je dois dire que la réponse des étudiants m’a un peu déçue. D’autant plus que deux des membres de l’équipe dédiée à ce mémoire avaient suivi un coaching avec votre serviteur (coaching de leur personne et non d’entreprise, certes, mais quand même…).

 

En fait, personne n’a su quoi répondre à la question…

 

Vous me voyez sans doute venir…

 

Qu’est-ce qui donne un sens, une vision, un cap au changement en entreprise, au-delà des bouleversements qu’elle se doit d’intégrer, pour maintenir une cohérence et l’implication de ses équipes ?

 

La réponse à cette question est : les valeurs qu’elle sait définir, mettre en place et pratiquer au sein de son environnement.

 

Je sais que cette réponse peut paraître théorique à certains, mais c’est, à ma connaissance, le seul élément en mesure de donner une constance au changement et, par-là, capable de motiver des équipes pour s’adapter à une réalité mouvante par la préservation du sens de l’action.

 

Pour parvenir à cette culture de l’évolution, ce n’est pas si compliqué que cela. Il faut définir la vision d’entreprise et les valeurs qui l’accompagnent. Il faut, ensuite, mettre en place les process qui leurs correspondent et les faire appliquer concrètement au quotidien.

 

C’est alors que le changement en entreprise (toujours un peu inconfortable) deviendra évolution (qui demande généralement un certain effort), pour aboutir à une culture d’adaptation, qui se fera naturellement.

 

La permanence de l’entreprise dans la durée est à ce prix et, vous savez quoi : ceux qui mettent en place cette démarche en tirent des bénéfices à tous les niveaux : rentabilité, efficacité et bien-être des collaborateurs, harmonisation des relations de l’entreprise avec son environnement (source d’économies substantielles), etc.

 

Alors, plutôt que d’instaurer des changements par la contrainte, pensez vos valeurs d’entreprise, faites-y adhérer vos collaborateurs en leur fournissant, notamment, des outils d’accompagnement efficaces, et vous constaterez que l’organisation dans son ensemble s’adaptera à son environnement sans coup férir.

 

 

Parfois, il est tentant de dire « ras-le bol ! », de se recroqueviller sur soi et d’être égoïste.

Pourquoi être une « bonne personne », alors que personne ne l’apprécie ?

Pourquoi faire des efforts pour être empathique avec les autres, alors que tant de personnes disparaissent dès qu’elles n’ont plus besoin de vous ?

Les études « scientifiques » nous rappellent, cependant, qu’être généreux sur le plan émotionnel n’est pas simplement « la bonne chose à faire » sur un plan moral, mais c’est, en réalité, également une question d’intérêt personnel (même si, parfois, cela n’en a pas vraiment l’air…).

Les personnes empathiques et généreuses vivraient plus longtemps, seraient plus heureuses et auraient un réseau amical sensiblement plus fournis.

Ces études reflètent, à mon avis, une réalité profonde, mais force est de constater que la vie s’ingénie parfois à nous induire en erreur en nous faisant croire que s’isoler des autres, être égoïste, est le meilleur moyen d’éviter la souffrance.

Savoir repérer la forme des pièges que la vie nous tend nous permet de les éviter. En voici trois :

 

 

Avoir peur d’être contaminé par la mauvaise humeur des autres

L’empathie signifie ressentir les sentiments de quelqu'un d’autre. Et si ces sentiments sont négatifs, vous allez vous sentir mal vous aussi.

Qui peut bien avoir envie de ça, surtout quand on est déjà assailli par ses propres soucis ?

Il est facile de penser qu’une seule goutte supplémentaire de sentiments négatifs risque d’être la goutte qui fera déborder le vase et vous mènera directement à la dépression et d'opter pour être égoïste.

Mais voici un « secret » que je vous incite à mettre en pratique pour voir si je dis des bêtises ou non : si vous ressentez le chagrin, mais si vous parvenez à surmonter l’inconfort et vous investissez vraiment avec quelqu'un qui passe une sale période, vous serez récompensé tous les deux d’une manière ou d’une autre.

Une fois que vous aurez fini de vous rouler tous les deux dans une boue d’énergies négatives, vous vous rendrez compte que vous le faites avec un ami.

Ce ne sera peut-être pas le paradis par une journée ensoleillée, mais vous aurez créé une forme d’unité dont l’impact, si vous savez le distinguer, est d’un niveau très supérieur à l’éventuel désagrément de départ.

Alors, vous pouvez vous dire que vous seriez mieux sur une ile déserte, mais vous aurez raté une occasion de vous enrichir et de progresser.

 

Se sentir complètement inutile quand personne ne veut bénéficier de ses conseils

Avez-vous eu envie d’essayer d'aider une personne proche, et que celle-ci vous tourne le dos et ignore royalement vos conseils ?

Si c’est le cas, au fond de vous, vous avez dû vous sentir ni indifférent, ni supérieur, mais plutôt en échec ; votre recul, votre sagesse et votre temps ont dû vous sembler ne rien signifier pour votre ami et c’est déstabilisant à de nombreux niveaux.

Pourquoi voudriez-vous continuer à vous investir pour des personnes qui ne l'apprécient pas à sa juste valeur ?

Le problème est que les personnes qui ont des problèmes ne veulent souvent pas vraiment de conseils. Exprimer son mal-être est quelque chose de différent que demander de l’aide. Ces personnes ne sont souvent pas prêtes à recevoir quoi que ce soit. Elles sont en phase d’émission et non de réception. Elles ont, tout d’abord, besoin du soutien de votre écoute.

Elles ont besoin que vous incliniez la tête avec sympathie pendant qu'elles parlent d’une façon qui peut vous paraître absurde. Cela les aide à gérer leurs sentiments et à accéder à leurs propres compétences en résolution de problèmes.

Vous me direz : « mais ce serait égoïste, n'importe qui peut simplement écouter ! Je ne pourrai pas prouver à quel point je suis génial et donner la solution du problème en restant assis là, à faire de petits grognements ! ».

Mais c’est là que vous vous trompez : l’écoute qualifiée est l’une des compétences interpersonnelles les plus difficiles à maîtriser.

Lorsque vous passez de conseils à l’écoute, vous ne donnez pas seulement à vos amis ce dont ils ont besoin, vous acquérez également une nouvelle compétence primordiale.

Il ne peut y avoir de conseil avant l’écoute, et souvent la seule écoute suffit. Cela peut vous paraître évident comme ça, mais la réalité quotidienne montre que, fréquemment, les personnes, soit ne sont pas intéressées par les problèmes des autres, soit n’attendent pas de les comprendre pour donner des solutions.

L’expérience d’accompagnement en coaching de vie démontre qu’il faut attendre une demande claire d’aide pour que celle-ci se révèle d’une efficacité quelconque. Tant que cette demande n’intervient pas, les conseils ne servent à rien. Pour que ces derniers soient utiles, il faut que la personne en face ait fait le tour de ses capacités personnelles à résoudre son problème et aient exprimé clairement une demande.

Alors, c’est vrai que c’est un peu frustrant de connaître la solution d’un problème et de devoir la garder pour soi, mais, tant que vous êtes dans l’écoute les deux partis progressent, alors que quand vous êtes dans le conseil non sollicité, personne ne progresse.

Ecouter vous rapproche de l’autre, vous êtes donc, de ce fait, en situation d’unité ; conseiller sans y être sollicité vous éloigne de l’autre en affirmant une supériorité, vous êtes alors en situation de séparation.

 

Etre fatigué d’être ignoré lorsque quelqu’un de plus « important » se présente.

Vous êtes-vous déjà senti comme un « ami provisoire » pour un nouveau collègue de travail, jusqu'à ce qu'il se fraye un chemin parmi les « gens qui comptent » ?

Ou peut-être une connaissance a-t-elle voulu passer plus de temps avec vous pendant une période difficile, pour vous laisser tomber ensuite, une fois qu'elle est sortie d’affaire.

Si vous sentez que vous êtes la seule personne authentique et loyale que vous connaissiez, vous avez peut-être raison.

On a parfois l’impression que le monde manque cruellement de personnes de qualité, en particulier dans des environnements où nous ne choisissons pas les personnes avec qui nous passons du temps, notamment au travail.

Alors on se sent amer, désenchanté, dévalorisé…

D’autant plus que, au fond, vous savez que vous êtes le seul à en souffrir.

La vérité est que les gens valorisent différentes choses.

Certaines personnes valorisent leur importance, leur égo, leurs brillantes réalisations, etc. Si vous décidez de ne pas jouer à ce jeu, il est tout à fait naturel que ceux qui y jouent ne se sentent pas durablement proche de vous.

Mais si vous essayez d’entrer dans ce jeu morbide, si vous supprimez les choses que vous appréciez, comme la bienveillance et la générosité, non seulement vous vous sentirez sous-estimé par les autres (ils verront vite que vous n’êtes pas un très bon partenaire de jeu), mais, de surcroit, vous vous trahirez vous-même.

Continuez à mettre votre bienveillance en avant, si c’est ce qui donne un sens à votre vie. Si vous persistez, même quand vous vous sentez rejeté, vous allez progressivement trouver et rassembler autour de vous des personnes partageant les mêmes valeurs.

 

 

L’unité et la séparation sont deux énergies opposées et il est fortement conseillé de faire un choix pour l’une d’elles.

Ne vous désolez pas de ne pouvoir « servir deux maîtres à la fois », vous vous épuiseriez en vain. Il y a infiniment plus d’épanouissement à s’investir à fond dans l’un d’eux (et j’imagine que vous comprenez duquel je veux parler…).

Donc :

. donnez de vous le plus efficacement possible en apprenant à manier l’énergie que vous avez choisie,
. persistez dans cette énergie, même quand vous vous sentez effrayé.

A la fin, vous ne pouvez pas perdre !

 

 

 

 

La retraite arrive ! On se dit que l’on va enfin pouvoir se reposer, vivre à son rythme, ne faire que des activités qui plaisent. Bref, la belle vie !

On a tellement de livres en retard à lire ! Tant de voyages que l’on rêve de faire et qui deviennent enfin possibles ! Et puis les petits enfants dont on va enfin pouvoir profiter !

PROFITER !!!!

Combien de fois ai-je entendu ce discours, tant dans mon ancienne vie de la part de dirigeants de PME qui vendaient leur affaire, que durant toutes ces années en coaching de vie…

Et à chaque fois cela me glace le sang… car j’y vois un futur dépressif qui s’ignore, et cela se vérifie quasi immanquablement.

Je m’explique. Pour moi, sur le sujet de la retraite, il existe deux types de personnes : les personnes qui ont travaillé principalement pour subvenir à leurs besoins et qui attendent la retraite depuis « toujours », et celles pour qui leur profession a été un environnement d’accomplissement (ou du moins de tentative d’accomplissement), qui se sont réalisés dans leur travail, ont acquis un statut social grâce à lui et ont le sentiment d’avoir, bon an mal an, réussi leur carrière.

Il me semble que, d’une manière ou d’une autre, la grande majorité des personnes entrent dans la deuxième catégorie. Et c’est à cette catégorie que s’adresse ce post.

Dès que l’on a eu le sentiment d’être utile à un groupe, à la société, à son environnement, que l’on a exercé un tant soit peu de responsabilité, c’est-à-dire que l’on a trouvé une place, à travers sa profession, dans l’immense puzzle de la vie, on appartient à cette seconde catégorie.

Vous travaillez pendant près de 40 ans, vous avez acquis une certaine reconnaissance sociale, avez la conviction d’avoir été utile, d’avoir acquis une expertise professionnelle certaine que personne ne pourra vous enlever. Bref, d’avoir une place dans la société qui correspond à la personne que vous êtes et non à la place que vous occupez dans votre profession.

Et puis, tout à coup, que vous le vouliez ou non, tout cela vous est enlevé…

Vous n’êtes plus dirigeant d’entreprise, ni cadre de Direction, ni chef d’équipe, ni avocat, ni médecin, ni expert reconnu, ni quoi que ce soit de valorisant. Vous êtes RETRAITÉ !

Vous avez peut-être eu l’honneur d’un pot de départ au cours duquel on a souligné toute l’importance que vous avez eu dans l’entreprise, vos collègues vous ont fait assaut de cordialité, voire d’attachement, ont affirmé qu’ils ne vous oublieraient jamais et vous avez promis de repasser leur rendre visite fréquemment…

Sans vouloir paraître cynique, vous sentez bien que tout ça, c’est du flan…

Le milieu professionnel est généralement tellement difficile, surchargé, il nécessite tant d’investissement personnel au jour le jour, que celui qui part à la retraite sort tout simplement de la partie. Il n’a plus d’utilité professionnelle pour les autres et est donc très vite oublié.

Une part majeure de votre vie, pour laquelle vous vous êtes battu pendant si longtemps et qui vous a tant apporté, ne signifie plus rien pour personne.

Vous devez faire face à deux problèmes : d’une part vous n’avez plus de statut social et, d’autre part, vous ne savez plus quoi faire de votre vie.

Et ne me ressortez pas le coup de la lecture, des voyages ou des petits enfants. Personne d’un tant soit peu exigeant, quittant une activité utile et enrichissante, n’a jamais trouvé un sens constructif à sa vie en lisant, en voyageant ou en pouponnant (et je ne dis pas que s’occuper d’enfants n’est pas utile et enrichissant…), si ces activités se limitent à cela. Qu’elles ne sont pratiquées que pour sa seule satisfaction personnelle, sans qu’on en fasse rien en aval.

Ce type d’activité ne justifient pas une vie. Or, il vous reste des décennies à vivre ! (du moins nous l’espérons tous).

Alors plusieurs choix s’offrent à vous, notamment :

. la déprime (qui peut fréquemment dériver vers une dépression nerveuse pure et simple, comme je l’ai constaté maintes fois). Vous devenez spectateur de la vie qui continue de se dérouler autour et indépendamment de vous,

. l’activité caritative, car c’est ce qui se fait… même si ça ne correspond pas tant que ça à vos aspirations…

. donner du sens à chaque instant de cette dernière partie de vie, car elle va durer !

 

Vous arrivez à la retraite, mais avez-vous l’impression d’être vieux ? D’avoir l’âge de vos artères ? D’être ce que les autres voient en vous : un retraité ? Ne vous sentez vous pas jeune dans votre esprit, même si certains désordres physiques marquent les années passées ?

Bref, êtes-vous prêt à repartir pour un tour dans une vie passionnante, libérée de certaines contraintes matérielles et susceptible de vous apporter une intensité positive que vous n’avez peut-être même jamais connu ?

 

 

Si un certain désarroi vous prend à l’approche de la retraite ou une fois celle-ci arrivée, ne laissez pas s’installer ce sentiment qui peut gâcher vos années futures.

Vous avez de l’expérience. Vous avez même peut-être un certain nombre de certitudes sur qui vous êtes et ce qui vous convient.

Cependant, si ce sentiment de désarroi vous étreint, c’est vraisemblablement que cette expérience et ces certitudes pourraient être avantageusement enrichies d’éléments nouveaux vous ouvrant des horizons ignorés.

Je me souviens, avec regret, de ne pas avoir été assez bon avec un ex-cadre Dirigeant de haut niveau dans un grand groupe, qui, jeune retraité, venait me voir (sur la demande de sa femme) parce qu’il devenait alcoolique.

Son analyse était simple : il buvait non pas par amour de l’alcool, mais par désœuvrement. Il suffisait qu’il trouve une activité et il arrêterait de boire…

Il disait savoir parfaitement qui il était (il s’identifiait encore par les fonctions qu’il avait occupées dans sa brillante carrière), mais n’avait simplement pas encore trouvé une activité qui lui convienne.

Face à ses certitudes, j’ai tenté de lui suggérer que, si depuis près de deux ans il ne trouvait rien à faire, peut-être cela signifiait-il qu’il y avait une réflexion à mener sur ses aspirations profondes, sur le sens qu’il donnait désormais à sa vie, sur ce qui était susceptible de le motiver réellement…

Je n’ai visiblement pas su trouver les bons mots, car je n’ai eu droit en retour qu’aux regards condescendants de la personne qui sait, face à, si ce n’est un imbécile, du moins quelqu’un qui ne comprend rien au problème.

Pourtant, si vous cherchez depuis des années une occupation, que vous ne la trouvez pas (que vous vous mettiez à boire ou non), il y a une forte probabilité pour que vous la cherchiez de moins en moins activement. Vos pistes de recherche s’épuisent, la déprime s’installe et, de ce fait, vous avez de moins en moins d’énergie pour mener à bien votre recherche.

Vous êtes tombé dans le piège de la retraite…

L’alternative est d’accepter de vous enrichir, de vouloir encore évoluer. Ce n’est pas parce que vous êtes à la retraite que vous n’avez plus de challenges à relever, que votre évolution est terminée.

Vous n'êtes plus celui qui occupait une fonction valorisante qui suffisait à vous définir. Votre évolution ne prendra fin que le jour où vous ne serez plus, et ce n’est pas demain la veille !

Si la déprime s’annonce, c’est peut-être que vous n’avez pas encore effectué de travail de développement personnel.

C’est tout à fait habituel. Trop occupé par nos impératifs professionnels et familiaux, nombre d’entre nous ne s’intéressent au problème qu’à partir du moment où il se déclare de façon pressante.

Mais il n’est pas trop tard ! Faites-vous accompagner.

 

Trouver des voies d’évolution, c’est commencer par définir ce qui vous motive.

Vous ne trouvez pas d’activité concrète qui vous motive ?

Commencez par définir les valeurs de vie qui vous sont essentielles.

Entrainez-vous à les pratiquer avec exigence dans votre environnement actuel pour les mettre à l’épreuve et apprécier si elles sont réellement de nature à vous épanouir (disposer du mode d’emploi vous aiderait sans doute sensiblement et vous ferait gagner du temps, d'où l'accompagnement...).

N’importe qui peut faire ça. Il suffit de prendre conscience de vos valeurs et de vouloir les mettre en pratique de manière consciente, au plus haut niveau, le plus intensément que vous soyez capable de faire.

Une fois cela fait, imaginez une activité, non pas qui soit en relation avec votre expérience professionnelle passée ou par devoir, mais qui vous permette de mettre en pratique les valeurs de vie que vous aurez retenues après la première expérimentation.

C’est une démarche qui n’est pas forcément familière à tout le monde et c’est pour ça qu’il peut être utile de se faire accompagner.

En tout état de cause, si vous pensez que la retraite n’est qu’une période de vacances, si vous pensez que le mot « profiter » va suffire à remplir votre vie, ou même si vous vous dites qu’on verra bien plus tard si le problème se pose, vous êtes en risque.

La retraite peut être un enfer ou une période d’épanouissement sans précédent. Penser à la préparer intelligemment permet de vivre la seconde version. L’enjeu est important !

 

 

Le compliment mène au rapprochement, le rapprochement mène au lien, le lien mène à l’unité et l’unité est la voie d’un bonheur durable.

En fait, que ce soit sur le lieu de travail ou dans les relations personnelles, des études sérieuses (en tout cas je l’imagine…) ont montré qu’il existe un ratio idéal compliment/critique. Apparemment (mais ne me demandez pas comment ils sont arrivés à ça), ce ratio est de 6 pour 1. Cela signifie que, pour que votre partenaire, vos collaborateurs, vos collègues ou vos proches soient heureux dans leur relation avec vous, il faut vous assurer de leur faire 6 compliments pour une critique… (la critique est-elle nécessaire pour qu’il se sente heureux ? Je n’en suis pas convaincu, mais, qui sait… ?)

Nous savons tous qu'un compliment peut nous remonter le moral et ensoleiller notre journée. Mais comment faire un véritable compliment ? Quelles sont les meilleures choses à dire ?

Eh bien, que vous les fassiez à votre mère, à un proche ou à un ami, je vous garantis que le fait de multiplier les compliments fera que l'autre personne se sentira mieux dans sa peau. Cela aura une influence majeure sur votre relation avec lui (ou elle), changera son attitude vis-à-vis de vous et modifiera ainsi votre réalité pour la rendre meilleure.

Mais comment faire un compliment ?

 

3 ingrédients majeurs pour faire un bon compliment :

 

. Pensez 100% de votre compliment (ou ce n’est pas la peine de faire le déplacement !). Lorsque vous dites quelque chose à l’économie (à la va-vite et sans être sincère), cela peut souvent faire plus de mal que de bien. Faites l'effort de penser à cette personne et vraiment à ce que vous dites.

. Regardez la personne dans les yeux. Rien ne prouve plus la sincérité qu’un contact visuel.

. Utilisez le nom de la personne dans le compliment. L’impact du compliment est fortement accru s’il est formellement personnalisé.

 

Alors, quelle que soit la personne que vous ayez en face de vous (parent, proches ou relation de travail), voici 15 exemples de compliments qui pourraient changer votre vie :

 

1. « Moi / mes amis / ma famille adore(nt) passer du temps avec toi. » Savoir que nous sommes en bonne compagnie et appréciés par l’entourage de quelqu’un nous permet de nous sentir vraiment valorisés et en harmonie plus globale. Cela étend la zone de sécurité à un ensemble de personnes plus important.

2. « J'espérais que ce serait toi ! » Faites savoir à quelqu'un que vous êtes non seulement heureux de le voir, mais que vous espériez que c'était bien lui. Cela lui apportera un supplément de valorisation affective.

3. « Je préférais passer ma journée / mon week-end / ma soirée avec toi ! » Si vous avez choisi de passer du temps avec quelqu'un, surtout si vous avez délaissé une autre activité pour ce faire, dites-le-lui. Vous montrez que votre présence est un choix conscient et non une évidence ou un hasard… parce qu’il le vaut bien...

4. « J'aime vraiment qui je suis quand je suis avec de toi ! » En d'autres termes, vous dites : « Tu me faites me sentir bien ». Quoi de plus valorisant pour quelqu’un ?

5. « Je t'aime. » Regardez dans les yeux pendant que vous le dites, faites une pause et signifiez-le vraiment, puis, en le regardant dans les yeux, établissez un contact physique (une caresse, une accolade ou un simple contact à l’épaule).

6. « J'aime bien quand tu dis ce genre de choses ! » Ce que vous exprimez, c'est que l’autre est unique et que vous appréciez ça. Mais utilisez ce compliment avec précaution et seulement quand vous êtes sûr de le penser à 100%, sinon cela pourrait facilement être mal interprété.

7. « J'aime passer du temps avec toi. Je suis heureux que tu sois mon ami / papa / partenaire / enfant ».

8. « Je ne sais pas ce que je ferais sans toi ! ». Ce que vous dites vraiment, c'est : « Tu es une partie essentielle de ma vie ».

9. « Je pensais justement à toi ! » Dans ce monde plein de stress, qui ne voudrait pas savoir qu’il est dans les pensées de quelqu'un ? Nous nous sentons valorisés, intéressants et dignes d’attention.

10. « _______ (insérez le prénom ici), je sais que tu peux gérer cela ». Montrez votre confiance dans la compétence de votre interlocuteur. Qui ne voudrait pas savoir que vous pensez qu’il est capable, intelligent et fort ?

11. « Prends ton temps, ________ (insérez le prénom ici) ». Lorsque vous dites à quelqu'un de prendre son temps (et que vous le pensez), vous lui donnez la permission d’exister. Vous lui faites confiance et vous lui donnez également un répit.

12. « J'admire vraiment la façon dont tu as géré ça ! » Complimenter l'intégrité, les compétences et la sagesse de quelqu'un, c'est donner du pouvoir à TOUT LE MONDE.
13. « _______ (insérez le prénom ici). J'aimerais entendre tes commentaires à ce sujet ». Nous voulons tous être utiles, valorisés et avoir confiance en nous.

14. « Excellent travail _______ (insérez le prénom ici) ». Vous avez remarqué ce que je faisais ET vous pensez que j'ai fait du bon travail. Merci beaucoup ! Maintenant, je me sens compétent, fort et vraiment valorisé !

15. « Tu me rends (tellement) heureux(se) ! » Ai-je besoin d'en dire plus ?

 

Une dernière remarque : je ne sais pas si vous avez remarqué, mais souvent, les meilleurs compliments sont ceux que vous faites lorsque vous partagez votre ressenti au contact de l’autre…

Alors, allez-y, pour ensoleiller votre journée, ensoleillez la journée de quelqu'un ! Et rappelez-vous, pour que le compliment soit parfait, assurez-vous de le penser, de regarder dans les yeux ET d’utiliser le nom chaque fois que vous le pouvez.

N’oubliez pas une chose : seuls les faibles ont du mal à faire des compliments. Ils ont le sentiment que reconnaître la valeur de l’autre se fait au détriment de la leur. Pourtant, faire des compliments n’enlève rien à personne et renforce celui à qui vous le faites.

Le sage sait qu’il est toujours plus fort avec des alliés forts qu’avec des alliés faibles.

En renforçant l’autre, c’est donc vous que vous renforcez. Bref, l’égoïsme intelligent, c’est l’altruisme.

Soyez intelligemment égoïste !

Le besoin de plaire et de s'intégrer va plus loin que notre histoire d’enfance personnelle. En tant qu'êtres humains, nous avons un besoin fondamental d'appartenance. Quand nous étions des hommes des cavernes, être abandonnés ou chassés par les autres, mettait directement notre vie en danger.

Il est donc logique que notre personnalité profonde ne s’exprime pas sans filtre, que nous ayons des difficultés à nous écarter de la norme et à cultiver l'inattendu.

Toutefois, la préoccupation de ce que les autres pensent de nous peut facilement devenir un « fléau » pour certains.

Ethel Barrett disait quelque chose d’assez juste : « Nous nous inquiéterions moins de ce que les autres pensent de nous si nous réalisions à quel point ils le font rarement. »

Malgré cela, il faut se rendre à l’évidence que nous ne pouvons jamais vraiment savoir ce que les autres pensent de nous. Ce qui plaît ou impressionne une personne peut déplaire ou décevoir une autre.

De même, ce que pense quelqu’un de nous à un instant « t » peut varier en fonction de son humeur (ou de la nôtre), du contenu de sa journée, d’un mot prononcé qui nous fait entrer dans une « case » dans l’esprit de l’autre, alors même que nous lui accordons un sens complètement différent de celui qui est perçu.

Pourtant, nous passons notre vie à nous inquiéter de ce que les autres pensent quand (et c’est l’ironie de la chose) la plupart des gens nous auront oubliés quelques minutes plus tard ! Et même lorsque nous faisons quelque chose susceptible de générer des rires, du dédain, de la jalousie ou des critiques, ce n’est pas si important dans la vie des autres et ils passent rapidement au sujet suivant.

Nous faisons tellement attention à ce que les autres pensent de nous que, bien souvent, nous avons oublié qui nous sommes.

Et même s’il n’est pas forcément nécessaire d’être « transparent » et de dire à votre patron qu’il se comporte comme un idiot, je me demande s’il faut :

. se taire quand on entend un commentaire raciste ?
. se contenter de moins dans une relation affective parce que d'autres personnes pensent que votre partenaire est «bon» pour vous ?
. ranger sa maison pour qu’elle soit impeccable à chaque visite de la moindre connaissance ?
. éviter de suivre ses rêves et ses projets (aussi irréalistes soient-ils)) parce que d’autres pensent que vous êtes déconnectés de la réalité, que vous vous surestimez ou que vous pourriez échouer ?

Chaque fois que nous faisons des compromissions par rapport à qui nous sommes, pour plaire ou pour éviter de déranger les autres, nous nous laissons tomber. Et nous créons, à chaque fois un peu plus, un gouffre entre qui nous sommes pour l’extérieur et qui nous sommes à l'intérieur…

Alors, si vous ressentez un vide à l'intérieur, comme si quelque chose manquait, sachez que ce qui manque, c'est probablement VOUS : le vrai, le bizarre, l’étonnant, que vous enfermez et que vous cachez à vous-même.

C’est fatigant de garder constamment son moi réel sous contrôle. Mais c’est ce que vous faites quand vous vous souciez plus de ce que les autres pensent de vous que de ce que vous pensez vous-même. Les autres sont déjà passés au sujet suivant et vous avez sacrifié qui vous êtes.

Peut-être serait-il judicieux de s’arrêter. Déterminez ce que vous voulez, ce que vous aimez, ce qui est important pour vous (et ce qui ne l’est pas !), comment vous vous sentez, bref, qui vous êtes. A ce moment-là, vous pourrez dire au revoir au « vide intérieur », et bienvenue dans votre vie !

Alors, la prochaine fois que vous prendrez conscience que vous vous inquiétez de ce que les autres pensent, demandez-vous plutôt : « Qu'est-ce que je pense ? », « Qu'est-ce qui compte pour moi ? »

Et si vous ne trouvez pas de réponse à ces questions, dites-vous qu’il est peut-être temps de vous faire accompagner pour y parvenir.

Trouver ses aspirations profondes est, à ma connaissance, le seul moyen constructif de se libérer de la peur du regard de l’autre.

Vos comportements s’inscrivent alors dans une cohérence positive dont vous avez pleinement conscience et qui résiste à toute agression, aussi mesquine soit-elle.

Vous verrez… c’est très reposant par rapport au regard des autres… et un peu exigeant par rapport à votre regard sur vous-même.

 

 

Un petit post pour une mise précision concernant l'enjeu crucial que constituent les valeurs d’entreprise.

Les valeurs de vie personnelles et les valeurs d’entreprise ont cela de commun qu’elles sont censées définir la nature des liens que les unes et les autres entretiennent avec leur environnement.

Il y a sans doute d’autres similitudes, notamment que la nature de ces liens peut être d’unité ou de séparation, mais, compte tenu de la différence entre une personne physique et une personne morale (buts, éléments constitutifs, etc.) il me semble être important de faire un certain nombre de différences.

Les valeurs de vie personnelles se définissent par rapport à une seule personne, alors que les valeurs d’entreprise sont de nature collective puisqu’une entreprise est souvent composée de plusieurs personnes.

Si les deux types de valeurs définissent la nature des liens que mettent en place leurs détenteurs, les valeurs d’entreprise ne peuvent être un « copier/coller » des valeurs de vie du patron.

La vocation des valeurs d’entreprise n’est pas simplement d’être affichées dans un hall d’immeuble pour constituer un élément de communication dans l’air du temps.

Leur vocation est de constituer le moteur de ce qui anime l’entreprise dans son rapport avec son environnement.

C’est un outil très puissant, propre à fédérer le personnel de l’entreprise, à valider une vision, à améliorer l’ensemble des relations avec les partenaires : clients, fournisseurs, banquiers, contexte social interne et externe, etc., si tant est qu’elles soient définies avec pertinence. Et c'est en cela qu'elles constituent un enjeu crucial.

Correctement identifiées, les valeurs d'entreprise sont de nature à constituer le noyau central, la source d'énergie fondamentale qui supporte l'ensemble des composantes de l'entreprise.

Il est indispensable que, une fois définies, elles soient déclinées par des mises en pratique concrètes à tous les niveaux de l’entreprise.

Je vois encore des entreprises qui affichent des valeurs comme l’Humilité, la Passion ou encore l’Entreprenariat.

Vous avez une idée pour mettre en pratique au niveau de l’entité « entreprise » l’Humilité ? Vous savez mettre en place un process qui valide concrètement la valeur Passion ?

L’Humilité est l’une de mes valeurs préférées en tant que valeur de vie personnelle (peut-être parce que j’en manque…), mais en tant que valeur d’entreprise je n’y vois que de la poudre aux yeux qui ne fait que décrédibiliser ceux qui les ont définis.

Aucune action concrète réaliste ne me semble pouvoir être mise en place efficacement pour la faire vivre au quotidien au sein d’une entreprise.

Et la Passion ? Vous vous voyez entretenir des liens de passion avec vos fournisseurs ? Avec votre banquier ? Avec vos concurrents ? Au fait, c’est quoi la passion ?

Les valeurs d’entreprise ne sont pas faites pour rêver, elles sont destinées à évoluer dans un monde réel pour le modeler dans un sens consensuel aux membres de l’entreprise.

Ce ne sont pas des éléments de pure communication (au sens commercial du terme). Si elles sont mal définies, elles ne provoqueront, au mieux, que rien du tout et, au pire, de la défiance de la part de tous ceux (en interne comme en externe) qui constateront leur vacuité.

Alors, Messieurs et Mesdames les Dirigeants d’entreprises, vous avez un rôle crucial dans la définition des valeurs de votre entreprise, mais, si vous voulez tirer parti de leur immense potentiel, il faut leur accorder l’importance qu’elles devraient avoir.

Travaillez sérieusement leur définition en amont, voyez quelles actions concrètes vous pouvez mettre en place pour les faire réellement exister, puis partagez avec vos troupes – avant de les officialiser formellement – pour déterminer s’il y a consensus tant sur les valeurs elles-mêmes que sur les actions concrètes que vous avez prévues (vous pouvez même effectuer un sondage sur une liste de valeurs pour n’en retenir que les cinq qui auront reçu le plus de suffrages).

Sachez effectuer certains ajustements si de bonnes idées vous remontent de vos collaborateurs et, une fois que la mise en place débute, accordez-y une forte attention pour que la culture d’entreprise les intègre progressivement en profondeur.

Des valeurs d’entreprise correctement définies sont des outils d’efficacité et de succès extrêmement puissants. En faire de seuls outils marketing serait comme décorer son salon avec un bulldozer : ça prend de la place, mais ça ne sert à rien.

Alors, si vous n’avez pas trop de temps, ou si vous ne savez pas trop par quel bout prendre les choses, faites-vous accompagner dans cette démarche. Vous ne le regretterez pas. Dans un monde qui est appelé à changer de modèle de développement dans un proche avenir, encore une fois, l'adaptation de l'entreprise est un enjeu crucial.

Je rencontre, dans mon activité de coach de vie, un certain nombre de personnes souffrant de dépendance affective.

En l’absence de définition claire de ce qu’est la dépendance affective, on l’approche par les signes, les comportements qu’elle induit.

Le chercheur et psychologue américain Gregory L. Jantz a identifié 9 signes de la dépendance affective :

1- Avoir du mal à prendre des décisions sans conseil ni validation d'un tiers.
2- Compter sur d'autres (conjoint, famille, amis) pour assumer les responsabilités dans les domaines importants de sa vie (revenus, gestion administrative, santé, organisation domestique…).
3- Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur (peur des conflits, d'être rejeté, exclu).
4- Avoir du mal à démarrer des projets ou à faire les choses par soi-même.
5- Se sentir anxieux ou complètement détendu quand on est seul, à la pensée de l'être.
6- Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas (dans le domaine privé ou professionnel).
7- Se sentir obligé de satisfaire les demandes et besoins d'autrui.
8- Avoir vraiment besoin de l'approbation et du réconfort des autres.
9- Être incapable de poser et de défendre ses propres limites.

Au-delà de ces symptômes divers, je voudrais m’attacher à la relation d’amour entre deux personnes dans laquelle s’exprime la dépendance affective.

En coaching de vie, je reçois de nombreuses personnes souffrant de dépendance affective. Leur démarche est souvent très similaire : elles tentent de donner à leur partenaire le plus d’amour dont elles sont capables, espérant que par cette démarche elles en recevront autant.

La personne ne vit que par la relation qu’elle entretient avec un ou une partenaire affectif(ve), ne voit sa vie qu’en fonction des réactions de l’autre et, pire encore, ne conçoit son utilité personnelle que dans la satisfaction des désirs de l’autre, quels qu’ils soient.

Pour faire court, le principe est : « plus je lui donnerai de l’amour, plus j’en recevrai de sa part ». L’amour se désincarne en quelque sorte. Il n’est plus lié à la personne humaine, mais il a son existence propre en tant que flux émotif.

Comme j’ai besoin d’amour, je ne vais plus faire attention à qui est la personne en face de moi, ni à qui je suis réellement, je vais seulement essayer d’obtenir des comportements amoureux de l’autre. Et la seule manière d’y parvenir est de lui en donner un maximum.

Evidemment, en appliquant une telle stratégie, le partenaire se sent mis en valeur. Rapidement, il n’accorde donc d’importance qu’à lui-même et pense être le seul à être digne d’amour puisque le dépendant affectif ne lui apporte qu’une vision idéale de lui-même.

Pour quelle raison le partenaire éprouverait-il un réel amour pour le dépendant puis que ce dernier ne lui apporte rien de ce qu’il ou elle est ? Le résultat est évidemment que le partenaire estime que le dépendant ne lui est utile que pour le valoriser lui-même et finit généralement par en abuser.

J’ai même rencontré des personnes qui se trouvaient progressivement complètement dénaturées par le fait d’être en couple avec un dépendant affectif. Elles ont l’impression de ne rien avoir à prouver à l’autre pour être aimée, de ne plus avoir à faire d’efforts pour nourrir la relation d’amour et dérivent progressivement vers des attitudes tyranniques, alors même qu’elles étaient parfaitement « normales » auparavant.

Le dépendant leur accorde une importance qu’elles ne sont pas censées avoir et qui est propre à les désorienter si elles sont de bonne constitution, et à les pousser vers le côté obscur dans le cas contraire (elles n’ont alors besoin de l’autre que dans la mesure où celui-ci valorise leur propre égo, sans ne tenir aucun compte de la personnalité du partenaire).

Si vous mettez l’autre en totale responsabilité de votre bonheur, c’est trop de pouvoir : soit il vous fuit, soit il en abuse. Dans un cas comme dans l’autre, vous n’atteindrez pas l’objectif de bonheur affectif que vous vous étiez fixé.

Une telle stratégie ne fonctionne donc pas…

 

 

L’amour n’est pas une marchandise, un produit indépendant de tout, que l’on pourrait dispenser à son gré et échanger contre une réciprocité d’amour. L’amour n’est pas un sentiment désincarné, c’est un lien basé sur ce que l’on apporte à l’autre en tant que personne. On n’est pas une dose d’amour, on est une personne. On n’apporte pas aux autres une dose d’amour, on apporte aux autres ce que l’on est.

Avant de se chercher dans les yeux de l’autre, il faut préalablement s’être trouvé dans ses propres yeux à soi.

Vaincre la dépendance affective, c’est trouver qui l’on est, et aimer ce que l’on y trouve.

Je coachais une jeune femme qui avait tout pour elle : jeune, belle, intelligente, une profession valorisante dans laquelle elle réussissait… mais follement amoureuse d’un homme qui la détruisait par des critiques sans fin et des comportements égotiques permanents.

Elle voyait bien les défauts de cette relation, mais ne parvenait pas à s’en défaire. Le sujet était qu’elle se sous-estimait continuellement face à l’autre qui en profitait.

Et pourquoi se sous-estimait-elle ? Parce qu’elle n’avait aucune référence cohérente, aucun appui conscient en elle-même pour construire son estime de soi.

Nous avons donc travaillé ce sujet (en cohérence avec ce qui est écrit dans ce post : « Aime les autres comme toi-même… oui, mais c’est quoi s’aimer soi-même ? ») et, assez vite (une dizaine de séances), sa vie a changé : elle a interrompu sa relation toxique, a entamé une nouvelle liaison amoureuse équilibrée et, surtout, revisite l’ensemble des composantes de sa vie à l’aune de ce qu’elle a découvert d’elle-même.

Cette nouvelle conscience n’entraine pas de grands bouleversements factuels, mais lui permet de vivre sa vie avec plus d’intensité.

La vérité complète est qu’elle garde encore une certaine nostalgie de cette relation toxique d’amour inconditionnel et défoulatoire qui se traduisait certes par l’annihilation de ce qu’elle était en tant que personne, mais également par un don absolu à l’autre qui donnait un sens particulier à sa vie.

Elle se sent toutefois beaucoup plus forte, plus en responsabilité de sa vie et, de ce fait, en mesure de construire l’avenir qu’elle se souhaite pour une belle vie.

 

 

Alors, en cas de dépendance affective que vous constatez et qui vous fait souffrir, ne perdez pas votre temps à essayer de changer l’autre ou à espérer qu’il change de lui-même, tout en continuant à l’inonder de comportements amoureux. Ça ne fonctionnera jamais.

Apprenez qui vous êtes et appréciez-le à sa juste valeur. Vous acquerrez autonomie et personnalité, et c’est votre particularité en la matière qui est seule susceptible de provoquer les comportements affectifs que vous souhaitez de votre entourage.

Le comportement de la personne dont vous êtes dépendant(e) affectivement peut changer du tout au tout en mieux, mais il faut commencer par faire évoluer votre comportement pour provoquer ce changement.

Si vous êtes dépendant(e) affectif(ve), le bonheur n’est pas très loin de là où vous êtes. Si vous ne parvenez pas à l’atteindre seul(e), il existe des personnes qui peuvent vous y aider. Elles font le métier de coaches de vie…

L’amour est un vaste sujet, je ne vous apprends rien… C’est, entre autres choses, une des valeurs de vie les plus reliantes, les plus facteur d’unité, que l’on puisse trouver. S'aimer soi-même fait clairement partie du sujet.

Les religions judéo-chrétiennes évoquent cette valeur de vie dans leur source originelle, dans le premier des dix commandements : « un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement ».

Dans l’une de ces religions : la religion chrétienne, le Christ complète le premier commandement biblique par : … et tu aimeras les autres comme toi-même.

Chacun pensera ce qu’il veut des religions, mon propos n’est pas de faire l’apologie de l’une ou l’autre d’entre elles, mais d’essayer de percevoir, à mon échelle, la pertinence de ce commandement (ou peut-être de ce conseil…) pour inciter certaines personnes à parvenir à un objectif particulièrement compliqué à atteindre : s’aimer soi-même.

Alors, quel est l’intérêt de ce « commandement complémentaire » ? Se pourrait-il qu’il donne le mode d’emploi du premier commandement historique ? Ne faudrait-il pas lire le commandement complet à l’envers pour être en mesure de le comprendre et de l’appliquer ?

 

Dans notre société actuelle, force est de constater que s’aimer soi-même est compliqué et que nombreuses sont les personnes qui éprouvent de grandes difficultés en la matière. Je dirais même que, selon mon expérience de coach de vie (qui n’a pas de portée universelle, bien sûr, mais qui me confère une certaine expérience de l’humain), peu de personnes s’aiment pour de bonnes raisons. Des raisons susceptibles de les rendre fortes et de nature à apporter aux autres ce lien de force.

En disant : « Aime les autre comme toi-même », on comprend bien que la référence, le point de départ de tout amour envers quelqu’un, c’est soi-même. On apprend à aimer sur soi-même d’abord et on aimera l’autre à l’aune de l’amour que l’on éprouve pour nous-même : pour schématiser, si l’on s’aime intelligemment, on aimera les autres intelligemment ; si l’on s’aime bêtement, on aimera les autres bêtement. Ou encore, si l’on s’aime pour de bonnes raisons, on saura aimer les autres pour de bonnes raisons et, inversement, si l’on ne s’aime pas, on ne saurait aimer les autres.

 

Pourquoi s’aimer soi-même ?

Justement : pour être en mesure d’aimer les autres et éventuellement quelque chose de plus grand ensuite.

Mais pas seulement…

Premièrement, parce que vouloir s’aimer soi-même nous oblige à nous connaître nous-même préalablement.

Est-ce que je fonctionne en fonction des données et normes sociales héritées de mon environnement ou en fonction d’un objectif de vie personnel ? Et, dans un cas comme dans l’autre, dans quelles proportions ?

Mes comportements, dans les différents domaines de ma vie, sont-ils animés par mes valeurs personnelles consciemment appliquées ou par des réactions plus instinctives au gré des situations rencontrées ?

Au fait, quelles sont mes valeurs de vie personnelles ? Celles qui motivent ma vie, mon lien à l’autre ?

Sans se connaître, il me semble qu’espérer s’aimer soi-même doive rester une chimère.

 

Deuxièmement, pour nous permettre, une fois que nous nous connaissons, de faire des choix pertinents pour nous-même par rapport à notre environnement.

Nous sommes indissociables de notre environnement. C’est une évidence, mais cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas de priorité pour aborder cette symbiose.

Comme je l’ai souvent dit, la seule chose que nous sommes en mesure de contrôler, sur cette terre, c’est nous-même à travers nos valeurs de vie. Ce sont elles qui vont définir notre impact sur notre réalité, sur notre environnement.

Chaque choix va générer une réalité différente. Il est donc primordial de savoir ce qui définit nos choix :

est-ce la peur ? « Si je parais trop gentil, je vais me faire détruire ! », « Si je prends le risque de changer de profession, je ne vais plus pouvoir payer mes factures ».

Est-ce la colère ? « Le comportement de cette personne est inacceptable et me heurte à tel point que la seule réaction possible est l’agressivité pour faire cesser mon mal-être »

Etc.

Mais moi, dans ces réactions, suis-je préservé dans ce que je suis ? Suis-je en chemin, en progression par rapport à ce que je veux vivre ?

Dans le cas contraire, chacune de ces réactions m’éloigne de la meilleure version de moi-même. Comment m’aimer si je sais que je m’éloigne de ce que je devrais être.

Pour rester fidèle à soi-même quand on doit effectuer un choix, il faut s’arrimer à ses valeurs de vie. Si c’est le cas, nous ressentons un sentiment de cohérence profonde et, au final, la vie nous donne toujours raison.

Dans le cas contraire, l’estime de soi diminue (malgré toutes les bonnes raisons que nous invoquons, nous savons que nous n’avons pas été fidèle à nous-même), nous nous affaiblissons et nous ne pouvons aimer cette version de nous-même.

 

Enfin, troisièmement, pour que ces choix nous entrainent dans une réalité qui nous corresponde.

Ce que nous recherchons tous c’est le bonheur et chaque situation vécue est destinée à le construire. Chaque situation à laquelle nous sommes confrontés nous rapproche ou nous éloigne du bonheur auquel nous aspirons.

J’enfonce des portes ouvertes, je sais, mais c’est pour dire qu’il y a une dimension de grande importance dans chacune des situations que nous vivons pour construire notre bonheur.

La promotion professionnelle que nous attendions depuis si longtemps n’est pas plus importante pour construire notre bonheur que le sourire en pleine conscience (en plus de l’argent offert) que nous faisons au mendiant pour le remercier de nous donner, en contrepartie, l’occasion de pratiquer notre valeur Générosité ou Solidarité… pour pas cher…

Chaque situation nous donne l’occasion d’accroître ou de minorer notre estime de nous-même. Cette estime de soi est quelque chose qui se construit progressivement, un peu plus chaque jour, en fonction de la conscience que nous avons d’avoir agi au mieux, en cohérence avec nos valeurs.

Pour vous donner un exemple, je me souviens d’une personne que j’accompagnais en coaching de vie. Elle allait mal et était confronté à une vie qui ne correspondait vraiment pas à ses aspirations : vie affective difficile, problèmes professionnels, vie familiale alambiquée (son conjoint avait des enfants d’un autre lit et les faisait passer systématiquement en priorité), etc.

Un jour, juste avant que le fils de son conjoint ne passe le bac, celui-ci est venu demander à cette femme son avis sur les dangers qu’il encourait à participer à un chahut de fin d’année.

Fatiguée et en difficultés dans ses rapports tant avec l’adolescent qu’avec son père, cette femme, sans l’envoyer sur les roses, ne s’implique sans doute pas autant qu’elle aurait pu dans sa réponse.

L’enfant participe donc au chahut qui se passe mal : des personnes sont molestées et l’ensemble des participants sont exclus de l’établissement scolaire.

Face à ces agissements clairement répréhensibles qui heurtent la femme, le père ne réagit quasiment pas, trouve des excuses à son fils et ne fait donc pas écho aux valeurs de sa conjointe.

La situation s’envenime, dégénère et les relations familiales se dégradent davantage, avec tout le malheur que cela entraîne.

Il ne s’agit évidemment pas là de blâmer qui que ce soit, mais on voit qu’une demande initiale de rapprochement (l’adolescent qui demande un avis à quelqu’un avec lequel il entretient des relations difficiles) à laquelle une réponse seulement approximative est apportée, entraîne une chaine de conséquences qui font vivre une réalité déplorable.

Il y a fort à parier qu’avec des arguments unitaires basés sur ses valeurs de vie, cette femme aurait fait comprendre à l’adolescent qu’il était préférable pour tout le monde qu’il ne participe pas au chahut. Cette conversation aurait rapproché les deux protagonistes. Il n’y aurait pas eu de problème supplémentaire entre les conjoints (même si ça n'aurait pas forcément résolu les autres problèmes avec le conjoint...) et la vie de tout le monde aurait été plus heureuse.

 

Nos choix créent notre réalité.

Faire les bons choix provient de la mise en pratique de nos valeurs de vie personnelles.

Pratiquer nos valeurs de vie personnelles suppose que nous les connaissions et donc que nous les ayons préalablement travaillées.

 

Comment s’aimer soi-même ?

 

Ce qui est écrit précédemment donne évidemment des pistes.

Il faut, tout d’abord, définir la pertinence de la source, de la raison pour laquelle on peut s’aimer soi-même.

S’aimer pour son apparence physique ? Oui, mais qui peut se satisfaire dans sa vie de sa seule apparence physique ? Et si l’on aime son apparence physique, peut-on se satisfaire de n’être aimé que pour cette apparence ?

Si je m’aime pour mon apparence physique, je ne peux demander aux autres de m’aimer pour autre chose, ni leur apporter autre chose.

Aimer comme soi-même signifierait alors que l’on exclue toute personne ne correspondant pas à ses propres critères de beauté (ou au contraire que l’on déteste toute personne plus belle que soi…).

 

 

S’aimer pour sa réussite sociale, par la position que l’on a acquise et l’aisance matérielle qu’elle procure ?

Très vite cela procure une sensation de méfiance à l’égard des autres : « m’aiment-ils pour moi ou pour mon argent ? ». L’immense majorité des personnes riches que j’ai rencontrées sont victimes de ce syndrome. Si l’on s’aime à travers sa réussite sociale, c’est ce que l’on apporte aux autres, il ne faut donc pas s’étonner qu’ils vous aiment pour cette raison.

Aimer comme soi-même signifierait alors que l’on exclue toute personne n’étant pas au même niveau social ou susceptible d’avoir un intérêt pécuniaire à la relation.

 

 

S’aimer pour son intelligence ? N’est-ce pas la définition de la fatuité ?

 

Personnellement, je ne vois pas comment il est possible de s’aimer soi-même pour une raison dont nous ne serions pas pleinement responsables.

Pour s’aimer il faut commencer par se connaître. La base de l’indifférence, du non amour ou de la haine est l’ignorance, la non conscience.

S’aimer soi-même, c’est trouver et aimer le lien qui nous unit de manière toute personnelle à notre environnement.

Pour cela il faut définir le type de lien qui nous correspond. Il est strictement personnel, tant dans sa nature que dans la manière de l’exprimer, de le vivre. S’aimer soi-même c’est connaître et assumer sa différence.

L’amour de soi-même provient, enfin, de la cohérence constatée entre ce que l’on souhaite incarner dans sa vie et ce que l’on met effectivement en pratique.

 

Alors le mode d’emploi pour s’aimer soi-même est simple, c’est :

1. Définissez-vous à travers vos valeurs de vie.

2. Apprenez à les pratiquer avec intelligence et obstination.

3. Prenez conscience des résultats concrets que vous obtenez de cette pratique.

 

S’aimer soi-même est l’une des tâches les plus difficiles et les plus représentatives de l’essence humaine, alors consacrez-y le temps et les efforts nécessaires. Vous ne le regretterez pas !

Et faites-vous accompagner si vous en ressentez le besoin…

 

 

Vous ressentez une solitude pesante ?

Si vous êtes déprimé, vous n'êtes pas seul.

Si vous êtes anxieux sans raison apparente, vous n'êtes pas seul.

Si vous êtes victime de discriminations à propos de votre race, de votre couleur, de votre religion ou de vos convictions, vous n’êtes pas seul.

Si vous êtes gay et avez peur de sortir de chez vous, vous n'êtes pas seul.

Si vous êtes malade, vous n'êtes pas seul.

Si vous avez une faible estime de soi, vous n'êtes pas seul.

Si vous pensez que votre côté sombre est plus sombre que celui de la plupart des autres personnes, vous n'êtes pas seul

Si vous êtes victime d'intimidation et de harcèlement, vous n'êtes pas seul.

Si vous sentez que vous êtes un imposteur dans votre travail ou dans votre vie en général, vous n’êtes pas seul.

Si vous pensez que d’autres personnes vous regardent avec mépris, vous n’êtes pas seul.

Si vous pensez que votre vie est nulle, vous n'êtes pas seul.

Si vous avez honte de votre poids, de votre apparence, de votre revenu, de votre intelligence, vous n'êtes pas seul.

Si vous êtes un alcoolique non sevré qui a peur de l’admettre, vous n’êtes pas seul.

Si vous ne comprenez pas la vie et pourquoi elle n’est pas juste, vous n’êtes pas seul.

En bref, vous n’êtes pas seul.

Il y a probablement des millions de personnes dans le monde qui connaissent des problèmes similaires.

Je ne dis pas cela pour atténuer vos inquiétudes, mais je le répète, vous n'êtes pas seul, pour vous aider à réaliser que vous êtes probablement beaucoup plus normal que vous ne le pensez.

La solitude est effrayante.

Penser que nos problèmes sont pires que d’autres est effrayant.

Croire que nous sommes seuls avec nos problèmes sur une planète de plus de 7 milliards de personnes est effrayant.

Mais vous ne l’êtes pas.

La plus forte probabilité est que quelqu'un vous aime et se soucie de vous.

Et si vous ne pouvez trouver personne qui le fasse, alors il y en a qui le feraient s’ils vous connaissaient vraiment.

Il y a des gens qui ne vous connaissent pas et qui ne veulent pas que vous vous sentiez seul.

Vous n'êtes pas seul, à moins que vous choisissiez de l'être.

Alors, ne choisissez pas la solitude.

Il existe, aujourd’hui, de nombreux moyens de ne pas être seul. Je ne parle pas des réseaux sociaux virtuels, bien sûr, mais de la profusion de sites permettant des rencontres réelles, que ce soit dans une démarche affective ou dans celle d’intérêts communs.

Si se sentir seul n’est pas, pour vous, une excuse pour ne rien faire ou pour avoir une bonne raison de vous plaindre, alors agissez et vous verrez que la vie vous réserve de belles surprises.

J’accompagnais, en coaching de vie, un homme d’une petite soixantaine ayant connu une vie particulièrement difficile : immigré juif en France depuis longtemps, il était issu d’un milieu très aisé ruiné par l’obligation d’émigrer d’Afrique du Nord.

A force de courage et d’efforts, il avait pu fonder sa propre entreprise qui lui permettait de gagner correctement sa vie.

Malheureusement, malgré toute sa bonne volonté en la matière, il n’avait jamais pu créer de relation durable avec une femme. Chaque fois qu’une relation sérieuse advenait, il la sabotait grossièrement, sans savoir ni comprendre pourquoi.

Et puis les ennuis réels ont commencé : victime d’un grave accident, il a perdu l’usage de ses reins (sans évoquer les autres dommages). Deux fois greffé, il était en attente d’un troisième greffon de rein depuis de nombreux mois. De ce fait, il passait trois demi-journées par semaines à l’hôpital sous dialyse (si vous connaissez cet univers, vous saurez à quel point cela peut être glauque…).

Désespéré de vivre dans la solitude, handicapé par ses obligations hospitalières éreintantes et invalidantes, ayant dû abandonner sa passion (le théâtre), il avait perdu toute envie de vivre.

Vous avouerez que c’est admissible, compte tenu des circonstances…

Après qu’il eut compris (par lui-même) la source psychologique de son blocage par rapport à son comportement amoureux, nous avons travaillé, en coaching de vie, sur le sens que l’on pouvait donner aux événements qu’il avait vécus et, de ce fait, trouvé une cohérence constructive à tout ça.

En partant à la fois de sa personnalité et de sa passion, tout en tenant compte de ses contraintes, nous nous sommes focalisé sur l’environnement du théâtre.

Compte tenu de ses problèmes de santé il ne pouvait plus jouer sur scène ? OK, mais en revanche, il disposait de beaucoup de temps durant ses dialyses pour faire une activité intellectuelle.

C’est ainsi qu’il s’est orienté vers l’écriture d’une pièce de théâtre, chose qu’il avait toujours rêvé de faire sans jamais oser donner corps à ce rêve. Il est reparti de la séance de coaching remonté à bloc et prêt à soulever le monde.

Son premier retour par rapport à cette nouvelle activité fut… peu encourageant : il voulait écrire une pièce sur sa vie, mais, dans la mesure où il n’avait pas encore rencontré l’âme sœur, il ne pouvait donner à la pièce une fin heureuse. Il n’avait donc rien écrit, se montra complètement découragé, remettant tout en question et retombant dans l’état de départ dans lequel je l’avais connu.

Je lui ai donc suggéré d’écrire, non pas sur toute sa vie, mais sur certains épisodes marquant de sa vie ; d’écrire non pas une pièce de théâtre, mais simplement un début de texte dont nous définirions ensuite ensemble la vocation en fonction de sa teneur.

Il est revenu à la séance suivante avec un texte qu’il eut, par manque de confiance en soi, beaucoup de difficultés à me montrer.

Eh bien, vous me croirez si vous voulez, mais ce texte était constitué de deux pages, traitant de ses pérégrinations hospitalières, absolument désopilantes et merveilleusement bien écrites, parfaites pour un sketch de « one man show ».

A la faveur de ce texte, il a renoué avec des personnes du spectacle pour leur demander leur avis. Cette démarche lui a permis de réintégrer le cercle relationnel de gens du théâtre bienveillants qu’il avait délaissé depuis longtemps, malgré le plaisir et le succès qu’il y connaissait. Il a même fait une belle rencontre affective qui devrait vite correspondre à ses attentes.

 

 

Si je vous raconte l’histoire de cette personne, c’est pour vous assurer qu’il y a toujours un moyen, dont la source est en vous, pour vous construire une belle vie. Quels que soient les problèmes et les situations que vous rencontrez, n’abandonnez pas. Éventuellement faites-vous accompagner (ça peut rendre les choses plus faciles), mais n’abandonnez pas.

Vous n’êtes pas seul  et vous avez les moyens d'éradiquer ce sentiment de solitude !

 

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