Les piliers de la mission d'une entreprise qui souhaiterait assumer le qualificatif de « responsable », pour l’ensemble de son activité, interne et externe, sont deux principes servant de base à son expression au sein de son environnement :

. le respect de l’humain,
. le respect du bien commun.

Le qualificatif de « responsable » se conçoit, en effet, comme ayant la capacité à maîtriser l’ensemble des relations entretenues avec son environnement de façon à le maintenir en l’état, a minima, voire à l’améliorer, à le faire progresser.

Il n’est pas si facile de concilier les deux piliers précités avec la vie des affaires et ses contraintes, mais c’est peut-être la raison pour laquelle c’est particulièrement intéressant et, finalement, producteur de valeur pour l’entreprise, ses actionnaires, sa Direction, ses collaborateurs et l’ensemble de ses partenaires.

 

Premier pilier : Chaque personne est quelqu’un et non quelque chose (dignité et valeur de l’humain)

Faire preuve de respect pour la dignité de chaque personne et pour la personne dans sa globalité : ne jamais utiliser quelqu’un simplement comme un moyen d’atteindre un objectif de business.

Respecter la totalité d’une personne inclus le fait de penser aux personnes dans tous leurs différents rôles en relation avec les affaires : comme employés, clients, fournisseurs, investisseurs et citoyens.

Montrer du respect signifie fixer un objectif et chercher des résultats qui permettent à chaque personne d’atteindre son plein potentiel. Cela signifie, en particulier, d’être capable de contribuer pleinement à la construction de relations et de communautés à la fois à l’intérieur de l’espace de travail qu’à l’extérieur.

De tels objectifs et de tels résultats engendrent de la confiance entre les personnes et entre le business et la société en général.

 

Deuxième pilier : Générer de la valeur par le service à la société (le bien commun)

Avoir authentiquement pour but de défendre le bien de la société en général comme un tout à travers la fourniture de biens et services dont celle-ci tirera un bénéfice. Cela implique aussi de ne jamais se servir des parties prenantes et de la société comme un simple moyen au service de la réussite de son activité.

Cela donne un sens à l’objectif de l’activité au sein de la société et exige de l’innovation pour l’atteindre, en même temps qu’un retour financier.

Loin d’être seulement une contrainte, ce deuxième pilier est un moteur de performance à tous les niveaux de l’entreprise.

La société et les communautés de personnes déterminent ce qui est permis et les libertés de l’activité pour opérer et grandir. Ceux-ci seront d’autant plus larges que les affaires visent à réduire activement le nuisible et produisent des biens qui sont réellement bons et des services qui ont une utilité effective.

La substantifique moelle de ces deux piliers est l’exigence. On peut préférer la facilité et réduire une entreprise à sa seule dimension de réaliser des profits, mais l’abondance de ces derniers viennent seulement dans l’exigence vis-à-vis de soi-même.

Or, qui doit manifester de l’exigence vis-à-vis de lui-même en premier : la Direction de l’entreprise. Ce faisant elle sera en mesure d’inscrire toute l’entreprise et son environnement dans une même démarche positive.

Transformer une entreprise lambda en entreprise responsable n’a rien d’utopique. C’est même rentable.

Il suffit simplement d’être plus exigent, plus intelligent, plus créatif et de savoir sortir de sa zone de confort…

Êtes-vous continuellement hanté par de mauvais souvenirs ou des pensées négatives ?

Peut-être avez-vous des sentiments négatifs envers quelqu'un qui vous a blessé.

Peut-être avez-vous fait quelque chose dans le passé dont votre mental ne vous permet pas de vous libérer.

Peut-être avez-vous simplement des idées ou des perceptions négatives aléatoires.

Beaucoup d'entre nous ont peur d'être seuls, en proie, notamment, à nos pensées négatives.

Cette peur nous oblige à fuir le silence et les « temps de solitude ». Nous fuyons vers le monde extérieur, cherchant désespérément des interactions sociales susceptibles de nous distraire.

Et oui, nous sommes conçus pour être des créatures sociales - nous ne pourrions pas survivre ni prospérer sans nos réseaux sociaux.

Mais nous avons également besoin de solitude pour traiter les sentiments et les pensées qui découlent de nos expériences sociales.

C’est un élément crucial pour la croissance émotionnelle et spirituelle.

Alors, comment est-il possible de gérer ces pensées négatives qui font surface lorsque nous sommes seuls ?

 

Arrêtez de combattre vos pensées négatives

Les pensées négatives font naturellement partie de la vie. Essayer de les arrêter, c'est comme essayer d'arrêter de penser.

Nous nous plaignons de la fréquence élevée de négativité et de sensationnalisme dans les médias, mais voici la vérité qui pourrait être difficile à avaler : nous sommes faits pour le négatif et le dramatique.

C’est l’un des nombreux instincts de survie que nous avons gardé de notre époque de chasseurs-cueilleurs. A cette époque, être sensibles aux dangers potentiels de notre environnement avaient tendance à nous permettre de survivre plus longtemps.

Les médias ont un penchant pour le négatif parce que le négatif fait vendre : il est en lien direct avec notre cerveau.

Il n’est, par conséquent, pas étonnant que nos esprits tendent à se concentrer davantage sur les expériences négatives que sur les expériences positives.

Alors, que devons-nous faire ?

Bien que j’apprécie la valeur de la pensée positive, nous avons été induits en erreur par ceux qui nous ont dit que nous pouvions simplement bloquer nos pensées négatives. Nous devrions plutôt apprendre à les gérer quand elles se présentent, car elles sont inévitables.

La première étape consiste simplement à cesser de les combattre. Plus vous vous battez, plus vous les renforcez. Au lieu de cela, apprenez à composer avec elles.

C'est plus facile à dire qu'à faire, mais plus vous pratiquez, plus vous vous sentirez à l'aise.

 

Devenez observateur

Oui, être seul avec vos pensées négatives peut conduire à une haine de soi et à d'autres formes de malaise. Il est facile de se laisser prendre par nos émotions négatives.

Mais vous pouvez résister à cette envie avec une technique simple et puissante : devenir un observateur non critique de vos pensées et de vos émotions.

Michael Singer, dans son livre « L’âme délivrée », s’attache à ce monologue mental qui ne s’arrête jamais. Cette voix incessante dans notre tête est l’une des raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas supporter d’être seuls.

Selon Singer, l’erreur que nous faisons est de penser que le bavardage, c’est nous.

En d'autres termes, nous nous identifions aux pensées négatives et aux émotions qui naissent en nous. Singer nous rappelle que notre identité actuelle se situe en dehors du domaine de nos pensées et de nos émotions.

Comment le savons-nous ? Parce que nous pouvons nous observer.

L'auto-observation consiste à changer votre cadre de référence afin que vous puissiez reprendre le pouvoir sur votre esprit.

Il n’y a qu’un seul problème : cette technique peut paraître à certains carrément impossible ou folle. Comment une personne peut-elle se détacher de ses propres émotions ?

Singer dit : « Venez faire connaissance avec celui qui regarde la voix et vous apprendrez à connaître l'un des plus grands mystères de la création. »

Mais bon… comment commencer à aborder les « mystères de la création » ?

Commencez par vous visualiser en tant qu'observateur extérieur. Rejouez votre journée comme si elle était vue par une autre personne.

Au fur et à mesure que vous vous sentez plus à l'aise, essayez de faire ces visualisations en temps réel (en d'autres termes, observez votre journée de ce point de vue extérieur pendant que vous la vivez).

 

Soyez curieux

Les enfants posent beaucoup de questions. Une étude a révélé que les jeunes enfants posent près de trois cents questions par jour à leur mère. C’est remarquable.

Cependant, au fur et à mesure que nous vieillissons, le nombre de nos questions diminue considérablement. Ranimer la curiosité naturelle que nous avions lorsque nous étions enfants peut nous aider à être des observateurs indépendants de nos pensées négatives, lorsque nous sommes seuls.

C’est une triste vérité : nous remettons rarement en question les pensées et les déclarations négatives générées par notre esprit. Soit nous supposons simplement qu'elles sont vraies, soit nous essayons de les combattre avec des affirmations positives.

La prochaine fois, essayez de remettre en question vos pensées.

La meilleure façon de commencer est de transformer les déclarations négatives elles-mêmes en questions. Entraînez-vous à le faire automatiquement et instantanément.

Par exemple, la pensée « Je suis un parent nul » peut devenir « Que puis-je faire pour être le meilleur parent possible ? »

Les questions vous aideront à sortir d'un état d'esprit réactif et en mode observateur afin que vous puissiez commencer à ressentir vos actions et sentiments de manière plus objective.

Vous aurez le pouvoir de laisser tomber la pensée si elle est fausse ou - si quelque chose qui fait surface doit réellement être traitée - de prendre des mesures positives en fonction de vos observations.

 

Prenez les commandes

Nous pensons souvent à tort que les événements de notre vie sont pré-chargés avec les émotions et les significations que nous leur donnons. Mais en réalité, nous avons la capacité de contrôler ces éléments en recadrant nos pensées.

Afin de commencer le processus de recadrage, nous devons accepter de donner un sens aux situations. Nous pouvons permettre que cela se produise de manière passive, ou nous pouvons travailler activement pour interpréter nos vies de manière utile et édifiante.

Par exemple, si vous avez essayé de créer trois entreprises et que vous avez échoué à chaque fois, est-ce que cela fait de vous un perdant dans le domaine des affaires ? C’est certainement facile de tirer cette conclusion - si facile que d’autres le feront à votre place si vous ne le faites pas.

Mais pourquoi ne pas considérer ces échecs comme des atouts, car vous savez maintenant certaines choses qu’il ne faudra pas faire la prochaine fois que vous créerez une entreprise ?

En vous-même, quelle est le système qui guide ce que vous ressentez de vos expériences. Quelles sont vos références ? Si vous croyez profondément être un perdant, alors la plupart de vos pensées, sinon toutes, seront influencées par cette conviction.

Mais vous avez toujours le choix de penser les choses différemment en modifiant votre cadre de référence.

Tant que nous vivons et respirons, nous aurons des pensées négatives, difficiles, voire dérangeantes.

Pour être à même de les gérer, nous avons juste besoin de quelques outils pour nous aider à canaliser nos pensées de manière constructive.

Et même si vous pouvez obtenir une aide utile en cours de route, vous seul avez le pouvoir de la mise en pratique.

Dans le monde des affaires, il semble difficile de pouvoir mettre en pratique une cohérence entre des valeurs de vie humaines et les impératifs du monde de l'entreprise dans lequel la rentabilité fait office de valeur de base, incontournable, inévitable et prévalant sur toute autre raison d'être de telles organisations humaines.

Il ne s'agit pas là de nier ou de déplorer un tel état de fait, mais de voir si une compatibilité, une cohérence, peut se faire jour afin de nous permettre d'atteindre une meilleure organisation du monde du travail susceptible de concilier pérennité de l'entreprise et épanouissement personnel.

Si certaines similitudes peuvent être mise en exergue entre une démarche de pratique de valeurs de vie personnelles et de valeurs d'entreprise, ces deux démarches ne peuvent être reproduites à l'identique.

Les valeurs de vie personnelles forment l’ossature d’une identité d’être humain et, dans ce contexte, sont destinées à conduire l’attitude d’une personne par rapport aux situations qu’elle vit et en fonction de ses expériences propres.

Les valeurs d’entreprise, quant à elles, s’adressant à un groupe de personnes, sont davantage destinées à offrir un cadre et un esprit dans lequel les dirigeants souhaitent faire évoluer ledit groupe de personnes.

Si la nature différente de la personne (physique ou morale) incarnant les valeurs oblige à différencier la démarche, l’objectif des valeurs de vie et des valeurs d’entreprise est semblable et donc indissociable.

 

I – Une démarche différente pour des natures de personnes différentes

Les valeurs de vie servent, à se définir et à analyser des relations entre les personnes; les valeurs d'entreprise, quant à elles, servent définir un état d’esprit commun à un groupe de personnes.

Les valeurs d’entreprise s’inscrivent dans un cadre plus contraint que les valeurs personnelles : si, à titre personnel, mon cadre de vie, mon activité professionnelle, mes relations sentimentales, ou n’importe laquelle des composantes de ma vie, ne me conviennent pas à l’aune de mes valeurs de vie, j’ai toujours la possibilité de les remettre en cause et d’en modifier les données.

En revanche, une entreprise s’inscrit dans un contexte nettement plus contraint : si elle veut changer d’activité, si elle veut changer de collaborateurs, si elle veut changer de localisation géographique, tout cela est encadré soit par des lois, soit par une évidence économique (passer de la production de machines outil à celle de sous-vêtements remettra en cause l’existence même de l’entreprise : inadaptation des salariés à la nouvelle activité, des moyens de production, des circuits d’approvisionnement et de distribution, etc.).

Une entreprise doit donc inévitablement tenir compte de ces contraintes pour définir ses valeurs.

En fait, la différence fondamentale qui existe entre une personne morale et une personne physique, si l’on raisonne en dimension spirituelle, est que la nature profonde de la première est d’être un moyen, alors que celle de la seconde est d’être à la fois un moyen et une fin : un moyen fournit aux autres pour évoluer et une fin concernant sa propre évolution personnelle.

Seul l’être humain sait évoluer dans la dimension spirituelle. Tout le reste de ce qui existe sont des moyens destinés à lui permettre de réaliser l’évolution qui est sa raison d’être.

Cet être humain est donc fondamentalement dépendant de son environnement pour réaliser son boulot d’évolution (ok ! c’est une tarte à la crème… je le concède). Sans moyens, il n’y a pas de fin et, sans objectif, les moyens n’ont aucun sens.

Dans sa dimension matérielle, une entreprise est là pour gagner l’argent nécessaire à son fonctionnement dans le temps, pour fournir les ressources à ses collaborateurs leur permettant de manger et de faire vivre leur dimension matérielle.

Dans sa dimension psycho-émotionnelle, qu’en l’occurrence je qualifierais plutôt de dimension intellectuelle, elle permet d’organiser des ressources en vue de la réalisation de son activité.

Dans sa dimension spirituelle, elle fournit à son environnement des moyens d’évolution. Tout travail est transformation et toute transformation est évolution. L’entreprise étant dévolue à la réalisation d’un travail, elle a donc inévitablement une responsabilité en matière de fournir un cadre d’évolution.

Jusque-là, rien de bien nouveau, vous me direz…

Mais, si l’on veut appliquer une démarche de progrès au sein du monde de l’entreprise, il est important de préciser certaines évidences de façon à appliquer une démarche qui ne soit pas hors sol, qui ne mélange pas valeurs d’entreprise et valeurs de vie.

Face à la quantité de problèmes auxquels est confronté l’entreprise, une démarche de définition de ses valeurs ne doit pas être vue comme une nouvelle source de problème, mais comme une nouvelle source de solutions, pour une plus grande efficacité.

Et c’est bien là le challenge des Executive coaches dans le domaine des valeurs d’entreprise : accompagner concrètement la direction de l’entreprise pour que la démarche débouche immédiatement sur une amélioration et une sécurisation des performances générales.

Toutefois, si on a vu qu’il existe une différence fondamentale entre valeurs d’entreprise et valeurs de vie personnelles, il faut maintenant voir si cette différence sépare, exclue, ou si, au contraire, elle ne trouve pas son sens dans une nécessaire complémentarité, source d’unité.

 

II – Une cohérence des deux types de valeurs qui les rend indissociables

Pour prendre un exemple peut être caricatural, mais significatif : si un agriculteur veut adopter une démarche bio pour sa production, mais qu’il n’a, comme savoir-faire en matière de soin de ses plantations, que de répandre des pesticides, quelles sont les probabilités pour que sa démarche soit couronnée de succès ?

Il peut avoir à sa disposition tous les éléments matériels propres à réaliser son projet, s’il n’a pas une compréhension en profondeur du fonctionnement du système, il sera incapable d’y parvenir.

Son entreprise pourra prétendre à tous les labels bios possibles et imaginables, s’il n’infléchit pas ses comportements personnels, il ne parviendra jamais à son objectif.

Vouloir mettre en place une identité d’entreprise à travers des valeurs éthiques, c’est exactement la même chose : si les dirigeants n’infléchissent pas leurs comportements en pleine conscience, le résultat sera une belle charte d’entreprise, qui servira au personnel à mesurer l’incohérence de sa Direction.

L’effet sera plus négatif qu’autre chose.

Pour être en mesure de piloter l’entreprise en accordant comportements et valeurs, il faut avoir la compréhension de ce qu’apporte cette démarche, pourquoi elle l’apporte et comment cela fonctionne.

C’est une évidence que de dire que si vous fixez comme valeur d’entreprise, par exemple, la responsabilité, mais que le dirigeant est incapable de déléguer, ou que la société rejette en masse des déchets non traités dans son environnement, cette valeur ne sera que lettre morte.

Définir des valeurs d’entreprise pour obtenir une amélioration concrète de la performance nécessite l’implication et l’exemple de ses dirigeants.

Sans cet ingrédient, économisez le temps et l’argent que vous comptiez consacrer à un coach en la matière, ce ne serait que pure perte.

C’est pour cette même raison que, si vous recherchez un réel gain d’efficacité pour votre entreprise, il vous faut faire appel à un coach qui associe les deux expertises : celle de guider l’entreprise vers ses valeurs caractéristiques et celle d’accompagner ses leaders vers la définition et la mise en pratique des leurs propres.

Dans ce but, j’accompagne les entreprises en m’appuyant sur la méthode « Blueprint », élaborée en Grande Bretagne par un collège rassemblant des personnes venant de trois horizons principaux : des autorités religieuses (œcuméniques), des philosophes et des hommes d’affaires de premier plan.

Elle a, selon moi, une qualité fondamentale qui est celle d’être très pragmatique, notamment dans sa mise en place et dans les résultats qu’elle génère.

Je vous en parlerai plus en détails dans de prochains posts, mais sachez que vous disposez-là d’une vraie ressource de progrès pour votre entreprise, pour vous peut être et pour vos collaborateurs.

Son objectif est d’améliorer les performances de l’entreprise en optimisant les liens qui l’unissent à son environnement. Elle maximise ainsi son chiffre d’affaires et réduit ses coûts, tout en favorisant un réel épanouissement de ses collaborateurs.

 

 

Les valeurs d’entreprise sont un outil pour faire évoluer les personnes vers une meilleure version d’eux-mêmes. L’entreprise accepte un rôle social et n’est plus un outil de seul profit (même si cela reste un élément déterminant). Elle devient également un outil d’évolution pour l’ensemble de son environnement.

En pilotant l’évolution de son environnement, elle accède à un niveau de contrôle de ses performances qu’aucun outil de gestion habituel ne pourra jamais lui conférer.

 

En ces périodes troublées par de nombreux conflits, dont notamment ceux qui sévissent en France depuis quelques semaines, je voudrais nous souhaiter à tous une bonne et heureuse année 2019.

Personne ne me demande mon avis, mais c’est ça le privilège de tenir un blog, c’est que vous pouvez dire ce que vous voulez. Et, en l’occurrence, j’ai envie de donner un point de vue de coach en développement personnel, le mien, sur un problème qui concerne les politiques… et pas les coaches en développement personnel… : le mouvement des gilets jaunes.

Voilà des personnes qui ont d’importantes difficultés financières et qui réclament du pouvoir d’achat.

Jusque-là on est dans une logique simple et donc compréhensible par tous

Mais, pour parvenir à leurs fins, ces mêmes personnes bloquent l’économie, fragilisent les entreprises, appauvrissent la France, allant donc à l’encontre d’une autre logique, à savoir celle qui pose que l’on ne peut donner que ce que l’on possède. Moins la France est riche, moins ce qu’il y a à distribuer est important.

De plus, lorsque le pouvoir leur concède quelques améliorations (qui paraissent quand même mineures), non seulement cela ne stoppe pas le mouvement, mais ceux qui en font partie demandent davantage et, tout d’un coup, ils font une fixation sur le Référendum d’Initiative Citoyenne.

La République tangue, les politiques semblent complètement perdus et les gilets jaunes sont toujours dans la rue. Leur nombre faiblit ces dernières semaines (même si je n’accorde aucun crédit aux chiffres donnés par le Ministère de l’Intérieur, il est probable que la tendance soit là), mais croire que le problème est écarté serait, à mon sens, une erreur significative.

La démarche des « cahiers de doléances » n’est pas nouvelle, elle avait déjà été utilisée en 1788 pour calmer les jacqueries de l’époque. On connaît tous la suite de l’histoire…

Peut-être serait-il judicieux de faire en sorte qu’elle ne se reproduise pas…

Or, je le répète une fois de plus, en coaching, un problème ne se résout jamais au niveau auquel il se pose.

Alors, quel pourrait être le problème et à quel niveau pourrait-on éventuellement le résoudre ?

J’insiste sur le fait que ce n’est que mon point de vue et qu’il n’a, en conséquence, absolument aucune légitimité. C’est dit, et je n’y reviendrai plus.

Les micros trottoirs nous remontent des interviews de gilets jaunes se plaignant d’être tellement dans le besoin qu’ils ne peuvent pas aller au restaurant quand ils veulent, ou offrir de beaux cadeaux à leurs enfants

Je sais que ce que je vais dire est simpliste et qu’il ne faut pas se borner à ces éléments, mais la solution serait-elle de donner les moyens à tous les français d’aller au restaurant quand ils le veulent ? D’offrir des beaux cadeaux à leurs enfants ?

Ensuite ce seront les vacances aux Bermudes, puis une belle voiture, etc. Ce sont des revendications potentiellement sans fin et donc impossibles à satisfaire.

Le problème serait-il insoluble ?

Peut-être, mais peut-être pas.

Il me semble que la colère qui s’exprime actuellement en France vient de la façon dont les gouvernements successifs se sont comportés depuis… aussi loin que je me souvienne.

Tirant une « légitimité » des urnes, nos gouvernants se croient autorisés à réduire progressivement nos libertés, comme s’ils savaient, à coup sûr, ce qui est bon pour nous, et donc en droit de nous l’imposer.

Pourtant, force est de constater que nombre d’entre eux vivent dans un univers clos répondant plus à des logiques d’appareils, de partis, qu’à une approche pragmatique et « empathique » par rapport à une mission dont l’objectif serait d’améliorer la vie de leurs administrés.

Monsieur Macron dit que les Français ont horreur des réformes. Soit, mais pourquoi ?

Peut-être parce que les réformes sont toujours faites à leur détriment. Elles confisquent leur liberté en leur imposant continuellement de nouvelles contraintes et de nouvelles taxes.

Monsieur Macron, vous ne pouvez être sans savoir que le peuple français est attaché à sa liberté, à ses valeurs. Notre Histoire en est la preuve depuis des siècles.

Donc, au lieu de ne rechercher des solutions à cette crise qu’à travers le biais du pouvoir d’achat, je me permettrais de vous suggérer d’essayer le biais de la liberté et des valeurs de vie.

80% des français sympathisent avec le mouvement des gilets jaunes ? Pourtant ils ne sont pas une telle proportion à avoir de graves difficultés financières.

Vous disiez vouloir faire de la politique autrement, c’est le moment.

Peut-être pourriez-vous envisager de traiter le problème en rendant de la liberté aux Français. L’argent n’est qu’un moyen d’accéder à une certaine liberté, rien d’autre.

Raisonnez « liberté » vous permettrait de combiner des éléments de solution sans doute plus efficaces. La liberté gouverne l’espoir, l'espoir crée l'objectif et l'objectif génère le progrès. Le peuple semble être actuellement dans cette recherche.

C’est très intriguant, pour moi, l’évolution d’Emmanuel Macron depuis sa candidature aux élections présidentielles : pendant sa campagne il n’a jamais fait d’erreur publique par rapport à la bonne pratique de valeurs de vie d’unité (je suis, par déformation professionnelle sans doute, particulièrement vigilent sur le sujet), et, depuis qu’il est président, il ne cesse d’en faire.

« qu’ils viennent me chercher !!! » = arrogance inouïe ; les gilets jaunes sont en train de le faire...

« c’est ici que se croisent ceux qui sont tout et ceux qui ne sont rien » = conscience proche de la débilité absolue.

« traverser la rue et vous trouverez un travail » = déconnexion complète d’une réalité qu’il est pourtant chargé de gérer.

Ce monsieur est en train de se suicider politiquement.

Aurait-il, une fois devenu Président, viré un de ses conseillers particulièrement performant sur le sujet des valeurs de vie ? C’est la seule explication que je peux voir. Passer de la perfection à la nullité, en aussi peu de temps, est impressionnant…

Mais, en fait, ne retrouverait-il pas sa vraie nature ?

Macron : une énigme numérologique

Voilà un homme qui a été banquier d’affaires en fusions/acquisitions chez Rothschild, que tout le monde s’accorde à dire être supérieurement intelligent et qui a désormais atteint le sommet du pouvoir en devenant Président de la République.

Or, en numérologie, il manque, à la naissance, trois types d’énergies à Emmanuel Macron : celles du 2, du 7 et du 8.

C’est-à-dire qu’il lui manque, en inné, les énergies qui permettent de trouver naturellement l’équilibre en matière de négociation, d’évolution dans l’abstraction et de pouvoir…

Doué en matière de relations sociales (réseautage ?), d’intégration dans des structures et de curiosité, il atteint pourtant les « sommets » dans les matières dans lesquelles il est le moins doué.

Faut-il crier au génie de quelqu’un qui a su surmonter tous les obstacles ? Ou affirmer l’imbécilité d’une matière : la numérologie, qui prouve par Macron son absurdité ?

Regardons de plus près…

Nous ne disposons pas de preuves concernant sa vie de banquier d’affaires, mais j’aurais tendance à penser qu’Emmanuel Macron devait pratiquer la négociation à l’américaine : ne jamais bouger de sa position, quitte à paraître violent, jusqu’à ce que les concessions de la partie adverse, une fois celle-ci éreintée, permettent de lâcher sur un détail (son interview par Messieurs Plenel et Bourdin me semble valider cette vision : la préférence va au combat…)

Le résultat est, certes, une affaire bouclée, et des commissions engrangées, mais de nombreux dégâts humains à tous les niveaux. Les pragmatiques invétérés diront que le but est atteint et choisiront d’ignorer les autres conséquences.

Le monde crève de ce genre d’attitudes. Les syndicats qui ont été appelés à « négocier » avec lui vous le diront. Il ne négocie pas. Il écoute, il parle et il impose.

Du côté de l’intelligence, il est indéniable que notre Président dispose d’un esprit théorique brillant.

Est-il équilibré en la matière ? Ses prises de parole évoquées plus haut semblent prouver que non. Déconnecté de la réalité concrète, son esprit se permet des licences qui ne le feraient passer que pour un imbécile s’il était monsieur tout le monde, mais qui peuvent, compte tenu de la position qu’il occupe, provoquer une révolution.

Enfin, concernant le pouvoir, sa façon de l’exercer est qualifié de « jupitérienne ». Mot bien élogieux que l’on pourrait remplacer par « à tendances despotiques ». Il a boycotté les corps intermédiaires, s’est mis à peu près tous les maires à dos, a dénigré les Français à l’international en les traitant de réfractaires au changement, a imposé des réformes et des mesures qui ne faisaient absolument pas partie de son programme électoral, etc.

Bref, confronté à la solitude du pouvoir, notre ami Macron renoue avec toutes ses faiblesses innées.

Heureusement, Brigitte est là !

En effet, Emmanuel Macron a bien choisi son épouse. Dans le couple, elle est en mesure d’apporter un équilibre à son mari dans les domaines des énergies du 2 (dominantes chez elle) et du 7.

Associées avec un potentiel en matière de sensibilité et de vision des problèmes généraux, elle doit certainement apporter une aide précieuse à son mari.

En revanche, de chemin de vie 8 et ne disposant pas de cette énergie à la naissance, elle est tout aussi démunie que son mari face à l’exercice équilibré d’un pouvoir au service des autres.

Monsieur Macron, dans la vraie vie, le moindre gilet jaune, n’importe lequel de ceux « qui ne sont rien » devrait être vu comme votre supérieur et non l’inverse, car vous vous êtes engagé, en connaissance de cause, à le servir. Diriger c’est servir.

Votre position personnelle de personnage public de premier plan en France, l’univers s’en fout ! (ça y est, j’ai attrapé moi aussi la grosse tête, voilà que je parle au nom de l’univers…).

Des solutions ?

Alors, une fois que l’on a dit ça, existe-t-il des solutions ? Je n’en ai évidemment pas, mais peut-être des axes de solutions…

Réfléchissez en termes de valeurs de vie.

Premièrement, il vous serait sans doute profitable, comme à nous tous, d’effectuer un travail sur vous-même (oui, je sais, moi aussi, c’est évident et ce texte en est la preuve…).

Vous n’en avez pas le temps ? Reprenez le conseiller que vous avez viré. Vous n’en aviez pas ? Prenez en un et écoutez-le.

Peut-être pourriez-vous commencer par faire réellement amende honorable concernant vos bévues. Dans mon référentiel, s’excuser est un signe de grande force personnelle et je suis sûr que beaucoup de vos administrés pensent de même.

Deuxièmement, attachez-vous à redonner de la liberté au peuple que vous servez.

Un exemple pourrait être de revenir sur la mesure de la limitation au 80 km/h. Elle concerne une majorité des électeurs, est souvent vécue comme une mesure uniquement destinée à laisser le nom de votre Premier Ministre à la postérité, elle ralentit le pays, mécontente une grande partie de ceux qui ont besoin de la route pour assurer leur subsistance et n’a qu’une efficacité douteuse.

Ou encore sur l’augmentation des taxes sur le tabac…

Une deuxième piste pourrait être de considérer les comportements civilement négatifs, notamment en matière d’environnement, comme des opportunités et non des fautes. C’est-à-dire qu’au lieu de taxer pour dégoûter, alors même que vous ne mettez en place aucune solution de substitution, récompensez par des « avoirs sur taxes », par des crédits d’impôts, ceux qui s’appliqueront à améliorer leurs comportements.

C’est un gisement énorme, de nature à redonner du pouvoir d’achat tout en faisant économiser de l’argent à la collectivité, donc à l’État. Ce pourrait être mettre en place un cercle vertueux

Comment faire pratiquement ? Là, je laisse aux experts énarques le soin de mettre au point des systèmes intelligents.

Monsieur Macron, votre potentiel de progression est énorme compte tenu de toutes les qualités qui sont vôtres. J’aurais infiniment plus de bonheur à vous voir évoluer qu’à vous voir partir.

Monsieur Macron, je vous ai beaucoup critiqué, mais je vous souhaite, sincèrement, du fond du cœur, une très bonne année 2019, car, au point où nous en sommes, si elle est bonne pour vous elle sera bonne pour nous.

Que ce soit l’année d’une plus grande liberté pour tous, dans le respect des imperfections de chacun et la volonté de progresser ensemble.

En voyant à long terme, je reste convaincu que seul le bonheur des uns fait le bonheur des autres.

Bonne année 2019 à tous !!!

 

Ceux qui me suivent régulièrement savent que j’ai un penchant (trop ?) prononcé pour la dimension spirituelle de l’être humain. Mais, aujourd’hui, en parlant de Noël, je voudrais, pour une fois, mettre l’accent sur la dimension matérielle.

Peut-être, comme moi, vous voyez arriver la période de Noël avec une certaine nausée : trouver des idées de cadeau pour chacun, aller les acheter, les emballer, les étiqueter, les transporter à l’endroit où se réunit la famille, espérer qu’ils seront appréciés… et ça revient tous les ans.

On a, en plus, l’impression de participer à la fête du consumérisme occidental, ce qui n’est pas forcément la chose la plus motivante qui soit.

Du côté « spirituel », la religion catholique (et oui… j’en fais partie) nous demande de nous émerveiller devant une crèche, pendant une cérémonie qui n’en finit pas, durant laquelle les mises en scène, plus puériles les unes que les autres, se succèdent…

Et tout ça en nous disant que cette fête est importante, tout en n’étant pas très importante. Qu’il ne faut pas accorder trop d’importance aux cadeaux et au matériel…

La dimension matérielle ? Pas très importante ? Permettez-moi de m’inscrire résolument en faux par rapport à cette vision des choses.

Face à ce contexte largement déprimant, et pour lutter contre le malaise qu’il m’inspirait, j’ai voulu remettre en cause mes « croyance auto-limitantes ».

Je me suis posé la question de savoir s’il n’y aurait pas moyen de trouver davantage de sens à tout ça.

Et, en fait, j’en ai trouvé pas mal… de sens.

 

Une période de l’année particulièrement importante

Nos « bons curés » ne s’y sont pas trompés en fixant le 25 décembre comme date de Noël.

Située quasiment au solstice d’hiver, c’est la période de début du renouveau annuel de la vie sous sa forme matérielle : les jours, et donc la lumière, recommencent leur croissance ; la nature entame sa gestation créatrice et se prépare pour régénérer la vie au printemps ; c’est donc le début symbolique de toute vie incarnée.

Que l’on place, symboliquement, à cette période la naissance d’une personne aussi importante que Jésus Christ ne me semble donc pas aberrant, voire même assez judicieux.

La (re)naissance de la vie se fait au solstice d’hiver et, déjà, cela peut permettre d’avoir une influence positive sur la vision, parfois un peu déprimante, que l’on a de la période en question : le froid et le mauvais temps de l’hiver qui commence…

Les mois qui suivent ne sont pas ceux de l’inconfort et de la déprime, mais ceux de la vie qui sourd. Être déprimé par cette période, ce serait comme être déprimé par une grossesse. C'est ça qui serait désespérant ; réjouissons-nous !

 

L’importance de la dimension matérielle

Chacun pourra trouver la signification qu’il veut à Noël, mais, symboliquement, il me semble assez évident qu’il s’agit de la fête de la matière, de la dimension matérielle.

On fête l’incarnation matérielle de Jésus Christ et, comme par hasard, c’est le moment où l’on s’échange des cadeaux… matériels, approuvés par l’église (on aurait pu décider que les cadeaux soient faits à Pâques, ou à l’occasion de n’importe quelle autre fête…).

Alors, pourquoi fêter la dimension matérielle, alors que selon toutes les religions, c’est après la dimension matérielle que se situe le sens de la vie incarnée ?

Parce que la dimension matérielle compte ! Comme disent nos amis les anglo-saxons : it matters ! (it matières ?...)

Elle compte même tellement que c’est pour la vivre que nous nous sommes incarnés. Minorer son importance c’est perdre tout le sens de notre présence sur terre.

Au-delà du choix de la séparation que certains peuvent faire, la majorité d’entre nous sommes dédiés à l’unité (grégarité de l’être humain impliquant soucis des autres et combinaison de son propre bonheur avec celui des autres. A un niveau de conscience à peine supérieur à celui d’une huitre à marée basse, tout le monde sait que le malheur des uns n’a jamais fait le bonheur des autres).

Or, le problème, ou le sujet de notre incarnation, est de réaliser, de générer la plus forte unité possible à partir de la séparation. Et si, comme toutes les traditions religieuses le posent d’une manière ou d’une autre, tout n’est qu’un dans la dimension spirituelle, force est de constater que rien n’est un dans la dimension matérielle (même moi-même, je me demande parfois si je ne suis pas plusieurs à la fois tellement c’est compliqué là-dedans…).

Et bien Noël nous donne cette occasion ; il institutionnalise un jour dans l’année durant lequel il faut se servir « obligatoirement » de la dimension matérielle pour réaliser l’unité. Et c’est très bien.

Il me semble que nous n’aimons les autres souvent qu’imparfaitement. Je me souviens d’un client, en coaching de vie, qui connaissait d’importants problèmes de couple et qui me disait avec force conviction, concernant ses rapports avec son épouse : « mais pourtant, je l’aime ! ».

Sauf qu’il ne lui disait jamais (« je suis pudique, vous savez »), qu’il ne lui exprimait jamais sous aucune forme tangible (« je travaille beaucoup, vous savez »), qu’il n’avait même absolument aucune idée de la manière dont sa femme souhaitait être aimé (« j’imagine qu’elle voudrait que je sois plus présent » ; oui, mais présent comment ?).

Il ressentait un sentiment d’amour facile car désincarné et égoïste. C’est bien pour lui de ressentir ce genre de chose, mais cela ne présente rigoureusement aucun intérêt pour l’être « aimé » car il n’est jamais reconnu dans sa différence.

Alors Noël, par l’intermédiaire des cadeaux, nous donne cette opportunité de montrer concrètement aux autres, de manière spécifique à chacun, qu’on les aime et que l’on a fait un effort positif de communion pour le signifier.

Ce n’est pas forcément évident de trouver ce qui fera plaisir à l’autre, trouver la manière dont il souhaite être aimé concrètement. Noël représente ce challenge : savoir faire l’unité jusqu’à la matière ; se servir de la matière pour générer l’unité ; savoir décliner la dimension spirituelle depuis l’unité de l’amour jusqu’à sa manifestation concrète.

Vous connaissez peut-être ce passage des écrits de saint Paul : « Si je n’ai pas la charité, je ne suis qu’une cymbale qui fait du bruit ». La charité n’est pas cette attitude vaguement condescendante que l’on peut avoir quand on fait l’aumône à un SDF dans la rue (je schématise), mais c’est le mot qui désigne la déclinaison matérielle ultime des valeurs de vie spirituelles.

Sans cette déclinaison matérielle, rien n’est achevé, rien n’est complet, rien n’est poussé jusqu’au bout et donc rien n’a de valeur.

Si, comme ont tendance à le poser les sciences les plus récentes, tout n’est qu’énergie et que l’énergie spirituelle est d’une fréquence vibratoire supérieur à l’énergie matérielle, faire prendre matière à son énergie spirituelle, c’est créer un continuum, c’est générer l’unité la plus complète possible.

La dernière étape est la clôture de l’exercice : l’accusé de réception.

Pour les cadeaux que l’on fait il s’agit de valider, autant que faire se peut sans paraître lourd, la correspondance entre l’expression concrète que l’on a donné à sa volonté d’unité et son interprétation par l’autre. L’unité doit être reçue et accepté par l’autre, sans quoi elle ne prend pas toute sa mesure (elle peut exister sans cette étape, mais à un niveau moindre).

Pour les cadeaux que l’on reçoit, c’est le même principe à l’inverse : assurer à l’autre que l’on a bien reçu et interprété son geste comme un facteur d’unité.

En réfléchissant un peu, Noël est une mine d’or en matière d’exercices de développement personnel.

Dès qu’on lui donne un tant soit peu de profondeur, la matière prend la dimension qu’elle devrait toujours avoir, à savoir le vecteur ultime de l’expression des valeurs de vie.

Du coup, quand j’arrive à vivre Noël avec cette interprétation là, tout devient plus beau, avec plus de sens, et donc plus facile et épanouissant.

Et le petit Jésus dans tout ça ?... C'est une autre histoire...

Joyeux Noël !!!

La culture d'entreprise est peut-être, pour les entreprises, le moyen le plus puissant pour fédérer leurs collaborateurs autour d'objectifs et de comportements communs. Il n’est pas exagéré de dire qu’une forte culture peut constituer un avantage concurrentiel déterminant.

Vous ne croyez pas qu’une culture d’entreprise cohérente et forte soit un avantage concurrentiel ? Regardez ce qui se passe dans les entreprises où la culture n’est pas prise en compte.

Bien qu’il soit facile de voir comment une culture d’entreprise en décomposition peut détruire ladite entreprise, il n’est pas toujours aussi facile de voir en quoi une bonne culture d’entreprise contribue au succès à long terme. Mais le fait qu’elle aide au succès est certain !

L’instauration d’une culture d’entreprise forte est l’une des tâches les plus difficiles à accomplir par un dirigeant, mais c’est pourtant essentiel. La culture a un impact sur la productivité, sur la gestion du changement, sur la gestion de la croissance, sur la croissance des profits, sur le recrutement de collaborateurs et sur la conservation des meilleurs d’entre eux.

C’est surprenant de voir à quel point les entreprises mettent l’accent sur l’élaboration de stratégies commerciales, tout en laissant souvent la culture d’entreprise de côté. Et pourtant, réparer une culture d'entreprise qui se délite est bien plus qu'un correctif esthétique : c'est ce qui peut sauver une entreprise et la positionner sur la voie d’un succès à long terme.

 

L'effet du coaching en leadership

Le coaching en leadership aux niveaux les plus élevés de la hiérarchie de l'entreprise peut avoir un effet positif sur la culture d'entreprise, à la condition, toutefois, que le client et le coach identifient la culture d'entreprise comme une priorité forte.

Développer la prise de conscience de soi est souvent un objectif préalable clé des relations de coaching en leadership. Lorsqu'un leader effectue ce travail, il lui est beaucoup plus difficile de ne pas voir les problèmes de culture d’entreprise ou de les considérer comme des problèmes isolés et secondaires.

Tout spécialiste en coaching en leadership vous dira que le leadership ne signifie rien si les gens ne le respectent pas. Et ils ne respecteront tout simplement pas le « leadership » de quelqu'un qui ne voit pas les problèmes systémiques de la culture d'entreprise.

 

Culture d’entreprise oui, mais de haut en bas ET de bas en haut

Il est important que les dirigeants s’engagent pour une culture d’entreprise forte, mais également que les employés de base s’engagent, eux aussi, dans la même voie, à leur niveau.

Ils ne le feront, toutefois, que s’ils sentent que le leader s’intéresse à eux et les valorise en tant que membres essentiels d’une équipe contribuant au succès de l’organisation.

Pour ce faire, il est important que les responsables comprennent la signification de « culture d’entreprise » pour l’assistante, le commercial de base, le contrôleur de gestion et même pour le stagiaire.

Ce que quelqu'un, au sommet de la hiérarchie, considère comme une « bonne culture d'entreprise » peut être complètement différent de ce que « bonne culture d'entreprise » signifie pour les collaborateurs « derniers de cordée ».

 

Communication, transparence et honnêteté

Le conseil en culture d'entreprise nécessite un ensemble de services sur mesure, mais cela dépend toujours d'un environnement de communication solide, de la transparence des motivations et d'une honnêteté absolue.

Une entreprise peut dépenser d’énormes sommes d’argent pour essayer d’améliorer sa culture, mais si les hauts dirigeants ne communiquent pas sur ce que cela signifie réellement dans le concret et n’écoutent pas les préoccupations des strates inférieures, cela ne fonctionnera pas.

Pire encore, il existe des cas où les efforts visant à améliorer la culture d'entreprise cachent une malhonnêteté fondamentale de la part du leader de l'entreprise ou ne tiennent absolument pas compte des besoins des employés ordinaires.

Mettre une table de billard dans la salle de pause n’aura pas beaucoup d’impact sur une main-d’œuvre qui a demandé à maintes reprises un horaire flexible pour tenir compte d’obligations familiales.

En fin de compte, les gestes vides finissent par dégoûter les employés (et même ceux que l’on souhaite par-dessus tout garder).

Je me souviendrai toujours de ce directeur financier d’une grande banque française qui venait de quitter son précédent employeur et me disait : « je n’ai jamais entendu autant parler de valeurs d’entreprise que dans mon précédent poste, et vu aussi peu d’application concrète… ».

Une belle charte d’entreprise affichée à l’accueil peut, dans le meilleur des cas, ne faire que rigoler les collaborateurs s’ils n’en voient pas la mise en application pratique.

Toutes les entreprises vous diront que la clé du succès à long terme consiste à fournir des produits et des services de grande qualité. Mais combien d'entre elles oublient qu'il doit exister un environnement propice à la fourniture de ce type de services ?

Les services de conseil en culture d’entreprise peuvent faire des miracles, de même que le coaching en leadership, à condition qu’ils soient mis en œuvre par des dirigeants d’entreprise véritablement engagés à apporter des changements positifs, et non pas simplement à masquer, à la va vite, des problèmes structurels graves.

Il était une fois, quand les dragons cracheurs de feu sillonnaient la terre, vivait un homme très sage dans un pays très lointain (probablement la Chine, mais pas tout à fait sûr, c’était peut-être l’Inde ou même la Finlande).

Il était vénéré par tous les villages alentour en tant que type incontournable pour toute question relative à la sagesse.

Puis un jour, s’est passé quelque chose d’horrible, de terrible.

Notre Sage était assis dans sa hutte de boue (peut-être un igloo si c'était la Finlande, qui sait ?), Se caressant le menton et buvant du thé vert biologique décaféiné des montagnes avec un soupçon de sel de mer, lorsque la porte s'ouvrit violemment.

 

Le poissonnier

Se pointe Ordralfabétix, le poissonnier du village, brandissant son meilleur couteau à fileter le poisson et visiblement pas heureux du tout.

« Vous avez couché avec ma fille » crie Ordralfabétix en colère.

« C’est vrai ? » répondit le Maître

« Oui, connard ! Et en plus, elle est enceinte ! »

« C’est vrai ? » dit à nouveau le Maître

« Oui, et l’enfant sera à votre charge à sa naissance »

« C’est vrai ? »

« Pouvez-vous arrêter de répéter tout le temps la même chose, c’est stupide. Je devrais sans doute vous couper la tête, mais je ne veux pas foutre en l’air mon meilleur couteau »

« C’est vrai ? »

À ce stade, l'histoire devient un peu floue, mais la plupart des érudits bouddhistes s’accordent sur le fait qu’Ordralfabétix a sauté sur le maître zen et l'a frappé à plusieurs reprises au visage avant de lui tirer vigoureusement la barbe.

 

Se faire attaquer

Quelques fois dans notre vie, nous sommes attaqué parce qu’une personne ou une autre a mal compris nos motivations.

Bien sûr, nous souhaiterions que les autres pensent des choses positives à notre sujet, mais s’ils ne le font pas, devrions-nous vraiment nous en inquiéter ?

Devrions-nous utiliser notre énergie pour essayer de convaincre quelqu'un que nous sommes beaux et intelligents, alors que nous ne connaissons même pas ses motivations ?

Ses actions peuvent trouver leur source dans la jalousie, la peur, une mauvaise journée, une paranoïa généralisée ou la conviction réelle qu’il aide les autres.

 

Crétins

Ou, bien sûr, il peut s’agir simplement d’un crétin qui aime les embrouilles.

Je sais qu'en tant que coach de vie expérimenté, je ne devrais pas suggérer que les crétins existent, mais malheureusement, c’est le cas.

Ils méritent peut-être notre empathie, notre soutien et une attitude non critique, mais cela ne veut pas dire qu’ils n’existent pas.

Après que le bébé de la fille du poissonnier soit né, Ordralfabétix est allé le déposer chez son nouveau père.

« Ceci est votre fils », a déclaré Ordralfabétix.

« C’est vrai ? »

« Oh, ne recommencez pas, je ne suis vraiment pas d'humeur ! »

« C’est vrai ? »

Ordralfabétix sentit sa main caresser lentement le manche en cuir de son couteau alors que l’acier dur et froid commençait à glisser hors de son étui.

Mais il se souvint de sa promesse faite à Iélosubmarine, son épouse, qu’il ne décapiterait en aucun cas le Maître.

À contrecœur, Ordralfabétix sortit lentement et silencieusement de la hutte, laissant le bébé derrière lui.

 

Quelques années plus tard

Quelques années plus tard, une fête eu lieu à la cabane d’Ordralfabétix pour le 21e anniversaire de sa fille.

Il y avait beaucoup d’agitation joyeuse, de thé « aux herbes » et de biscuits au goût étrange (probablement un peu d’opium aussi, mais l’histoire ne le précise pas explicitement).

Pour être franc, la fille d’Ordralfabétix s’est saoulé à mort et, dans son état d’ivresse, elle a décidé d’annoncer à tout le monde que le Maître Zen n’était pas le vrai père.

C'était en fait un vendeur itinérant de filets de pêche.

Un grand silence se fit dans la maison, venant notamment dudit vendeur itinérant qui était en ville pour quelques jours afin d’assister à séminaire de filets de pêche.

Après avoir presque étouffé de bonheur de la nouvelle, ce dernier plongea vers la porte et s’enfuit.

« Merde », se dit Ordralfabétix, « je suppose que je dois maintenant aller m'excuser auprès du Maître et récupérer le maudit gamin ? »

Il remonta la colline sur laquelle se trouvait la hutte du maître, mais, à son arrivée, cette fois-ci, il frappa doucement à la porte. En entrant, il trouva le bébé endormi sur les genoux de son père.

« Euh, je vais avoir besoin de récupérer le petit gars s'il vous plait, votre Excellence »

« C’est vrai ? »

« Oui Votre Divine-sainteté-en-bouddhisme Monsieur », « Euh, tout cela est un peu gênant parce que apparemment vous n’avez pas du tout engrossé ma fille, c'était cet enfoiré de commis voyageur. »

« C’est vrai ? »

« Ouais, qui l’aurait pensé, hein ? Bon, eh bien, je dois y aller ».

Sur ce, il récupéra le bébé et descendit la colline à vive allure.

 

Quelles idées fausses véhiculez-vous ?

Nous transportons tous beaucoup d'idées fausses avec nous. Nous devons souvent prendre des décisions excessivement rapides sur des personnes et des événements sans disposer de toutes les informations.

C’est juste la vie et il n’y a aucune solution.

Ce ne sont pas vraiment les décisions qui posent problème, c’est leur persistance lorsque des preuves contraires démontrent que nous avions tort au départ.

Nous avons tendance à commencer par chercher des éléments pour étayer notre opinion initiale, plutôt que des preuves qui jetteraient le doute sur celle-ci.

Il s'agit d'un biais cognitif bien connu appelé biais de confirmation.

Lorsque nous entrons dans cet état d’esprit, nous pouvons ne même pas voir l’évidence qui est devant nos yeux, parce que nous sommes totalement investis dans notre conviction initiale. Nous cherchons seulement des preuves qui la soutiennent.

Nous pouvons ne trouver qu’une seule preuve qui va dans notre sens et estimer qu’elle vaut plus que les mille autres allant dans le sens contraire.

Avoir conscience de cela nous confère un certain pouvoir.

Pouvoir, parce que je sais que vous avez de telles croyances sur vous-même.

Des croyances qui ne sont pas des faits, mais qui risquent de vous ralentir parce que vous les conservez.

Comme je suppose que vous êtes une personne à l’esprit ouvert, pourquoi ne pas les examiner un peu plus sérieusement ?

Que risquez-vous à exposer réellement ces croyances à l'examen qu'elles méritent ?

Pourriez-vous le faire aujourd'hui ?

Pourriez-vous prendre une croyance négative, la passer au sérum de vérité et la démolir avec des preuves contraires ?

Bien sûr que vous le pourriez.

Essayez, par exemple, avec une d’entre elles concernant votre conjoint, ou un membre de votre famille. Vous savez qu’il (ou elle) est comme ça… mais est-ce vraiment vrai ?

Vous pouvez toujours vous demander : « C’est vrai ? »

Et si votre réponse est : « Oui ? », demandez à nouveau : « Est-ce réellement le cas ? »

Et vous continuez à vous le demander jusqu'à ce que votre esprit commence à douter de cette croyance.

Je suis sûr que vous êtes assez capable, assez attirant, que vous avez assez d’argent, que vous avez une belle vie ou que vous êtes digne du respect des autres.

Prouvez-moi que ce n’est pas une fausse croyance.

Et merci d’avance pour cela.

Un gourou du développement personnel ou n’importe qui d’autre vous a peut-être déjà dit « ne pensez pas à un éléphant rose ! » ayant pour but :

A) Une tentative de prouver que le cerveau ne sait pas traiter par négation (ce qui est un mythe en matière de développement personnel)

ou

B) Pour démontrer que vous ne maîtrisez pas vos pensées comme vous le pensez parfois.

Eh bien, je ne vais pas vous dire de ne pas penser à un éléphant rose parce que vous l’avez déjà fait, mais vais vous parler des ours blancs.

 

Comment surmonter les fringales en utilisant une technique simple et « scientifiquement prouvée »

Imaginez que vous vous promeniez et passiez devant une épicerie en pensant à autre chose lorsque, tout à coup, vous apercevrez des bonbons.

Vos préférés, en plus.

Après une brève discussion avec vous-même, vous vous rappelez que vous vous êtes engagé à éviter les bonbons ce mois-ci, vous décidez donc de passer votre chemin.

Mais vous n’y parvenez pas. Tout à coup, une envie impérieuse envahit tout votre être. Vous ne voulez plus les bonbons : vous en avez besoin !

Soudainement, votre planification rationnelle ne vous semble plus si importante.

« Je pourrais juste en prendre quelques-uns. Qu'est-ce que ça va faire ? Me tuer ? »

Quelques minutes plus tard, vous êtes dans la rue en train de mâcher ces délicieux bonbons, tandis que la culpabilité commence à s'insinuer lentement en vous. Vous vous êtes laissé tomber. Encore une fois.

C’est fou le contrôle qu’exercent sur nous les fringales, que l’on cherche à combattre les friandises, la nicotine, les aliments malsains, l’alcool, la télévision et / ou les réseaux sociaux.

Je suis sûr que vous comprenez mon propos et je parie que vous avez déjà consacré du temps et des efforts à essayer de surmonter ce genre d’envies.

De nombreuses recherches ont été effectuées sur la nature des envies et ont constaté qu’il est probable que vous vous comportez envers celles-ci à l’opposé de la façon dont vous devriez le faire pour qu’elles disparaissent.

En fait, vous les rendez probablement même de plus en plus fortes.

 

Ce que les ours blancs peuvent nous apprendre sur les envies

Dans une expérience impressionnante, le professeur de psychologie Daniel Wegner et ses collègues ont soumis des étudiants à l'une des deux situations suivantes : dans l’une des situations, les élèves ont été incités à penser à un ours blanc. Dans l'autre cas, les participants ont été informés qu'ils n'étaient pas autorisés à penser à un ours blanc.

Dans les deux cas, il était demandé aux participants de verbaliser sur un magnétophone ce à quoi ils pensaient pendant cinq minutes.

Il a également été demandé à tous les participants d'appuyer sur un bouton chaque fois qu'ils pensaient à cet ours blanc.

Les chercheurs ont ensuite compté le nombre de fois où l'ours est apparu dans l'esprit des étudiants.

Comme vous vous en doutez, ils ont constaté que les participants à qui l’on avait demandé de supprimer les pensées de l’ours blanc en ont parlé moins souvent que ceux qui étaient encouragés à y penser.

Cependant, tous les participants ont fini par appuyer sur le bouton à peu près le même nombre de fois - ce qui indique que la suppression de la pensée ne fonctionnait pas.

Ce qui est encore plus intéressant, c’est ce qui s’est passé lorsque les sujets en condition de suppression ont procédé à un nouvel enregistrement de leurs pensées et de leurs verbalisations.

Cette fois-ci, on leur a dit qu'ils avaient le droit de penser à l'ours blanc.

Ces participants ont alors passé un temps fou à discuter des ours blancs et à appuyer sur le bouton. Beaucoup plus que le groupe qui a été autorisé à penser à l'ours blanc dès le départ. La suppression initiale de la pensée avait conduit à une sur-indulgence ultérieure.

Cela a de graves conséquences pour les situations dans lesquelles nous essayons de contrôler notre comportement en réprimant nos pensées. Imaginez ce que cela signifie si vous essayez de réduire le nombre de sucreries.

Plus vous répétez « ne mangez pas ça », plus vous aurez de chances de rendre les pulsions encore plus fortes.

 

Comment surmonter les envies

Donc, si ce n’est pas une bonne idée de supprimer nos pensées relatives à nos envies, comment devons-nous les gérer ? Faites exactement le contraire.

Dans une étude de la chercheuse Sarah Bowen, sur des fumeurs souhaitant arrêter de fumer, chacun devait apporter un paquet non ouvert de ses cigarettes préférées.

Les fumeurs étaient assis autour d'une table et ont ensuite reçu des instructions plutôt perverses.

À des intervalles de plusieurs minutes, les fumeurs regardaient leur paquet, retiraient la cellophane, l'ouvraient et le sentaient, sortaient une cigarette, la tenaient, la regardaient, la sentaient, la goûtaient, sortaient leur briquet et le tenaient tout près de la cigarette sans l'allumer.

L’expérience n’avait pas pour but de tourmenter les participants, mais bien d’étudier si la pleine conscience peut aider les fumeurs à résister aux envies. Avant le test, la moitié des fumeurs avaient appris une technique de pleine conscience appelée « surfer sur l’envie ».
Quand les participants ont quitté la chambre de torture de Bowen après 90 minutes, elle ne leur a pas demandé de changer leurs habitudes en matière de tabagisme, ni ne les a encouragés à se servir de ce qu’ils avaient fait comme une technique pour arrêter de fumer.

Elle leur a toutefois demandé, pour la semaine suivante, de compter combien de cigarettes ils avaient fumé, leur humeur quotidienne et leurs envies.

Le septième jour après l’expérience, les participants qui n’avaient pas appris à « surfer sur l’envie » ne présentaient aucun changement, alors que les fumeurs qui avaient appris la technique avaient réduit leur consommation de 37%.

 

Surfer sur l'envie

La prochaine fois que vous ressentez une intense envie, n’essayez pas de la supprimer. Rappelez-vous, cela la renforce. Au lieu de la nier ou de lui céder, accueillez la sensation et examinez-la.

C'est ce dont il s’agit quand on parle de surfer sur l'envie. Laissez votre envie devenir votre déclencheur puis suivez ces cinq étapes :

1. Surveillez votre respiration. Laissez-la être tel quel et faites-y attention.

2. Notez vos pensées. Sans juger, ni les nourrir, ni les combattre, doucement ramenez votre attention sur votre respiration.

3. Faites attention à l'envie. Remarquez comment elle affecte votre corps.

4. Concentrez-vous sur un seul endroit où vous ressentez le manque. Remarquez ce qui se passe. Quelle est la qualité, la position, les limites et l’intensité de la sensation ? Comment cela change-t-il avec l'inspiration et l'expiration ?

5. Répétez le processus de concentration. Faites attention à chaque partie du corps impliquée dans le besoin. Soyez curieux de savoir ce qui se passe et remarquez comment cela change avec le temps.

Quand une envie commence à s'installer, rappelez-vous toujours qu’elle passera d'elle-même, que vous agissiez ou non.

Imaginez que l'envie ressemble à une vague océanique qui arrive, grandit, puis s'affaisse. Elle sera petite au début, puis grossira avant de freiner et de se dissiper.

La clé est de cesser d’espérer que le besoin disparaisse et de développer un intérêt pour l’expérience elle-même. Lorsque vous faites cela, les envies deviennent beaucoup plus gérables et vous n’êtes plus obligé d’en être la victime impuissante.

« Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Dans cet espace se trouve notre liberté et le pouvoir de choisir notre réponse. Notre croissance et notre bonheur sont dans ces choix. » - Steven Covey

 

Si vous demandez aux personnes autour de vous ce que c'est qu’être en dehors de sa zone de confort, ils vous diront, vraisemblablement, que c’est le domaine ou les aspects de leur vie dans lesquels ils se sentent mal à l'aise, mais ce n'est pas vraiment ça.

Les femmes battues sont malheureusement souvent dans leur zone de confort, même si ce n’est pas confortable.

Les soldats au combat peuvent, malgré tout, être dans leur zone de confort.

Un sauteur à ski sur le point de se lancer d’un tremplin vertigineux peut encore être dans sa zone de confort.

Parler en public pour la première fois ne signifie pas non plus que vous ayez quitté votre zone de confort.

Faire quelque chose de nouveau n’est pas nécessairement en dehors de votre zone de confort, bien que cela puisse être le cas.

Faire quelque chose qui vous fait peur n’est pas nécessairement en dehors de votre zone de confort, bien que cela puisse être le cas.

En revanche, faire quelque chose de nouveau qui vous fait peur et fait monter votre adrénaline signifie presque certainement que vous êtes sorti de votre zone de confort.

Cela ne doit pas non plus nécessairement ressembler aux exemples ci-dessus.

 

Où est votre zone de confort ?

Demander une augmentation ou une un rendez-vous amoureux peut être en dehors de votre zone de confort.

La publication d'un article de blog peut être en dehors de votre zone de confort.

Changer de carrière peut être en dehors de votre zone de confort.

Arrêter de procrastiner peut être en dehors de votre zone de confort.

Je ne sais pas où se trouve votre zone de confort, mais je sais deux choses.

Premièrement, plus vous en sortez, plus elle grandit et plus vous pouvez réaliser de grandes choses.

Deuxièmement, la plupart de vos principales réalisations sont accomplies en franchissant, au moins initialement, les barrières de ses limites que sont vos peurs.

Ce n’est pas confortable de partir à l’aventure avec une boule dans la gorge et un nœud dans le ventre, mais le plus souvent, vous serez heureux de l’avoir fait.

Alors, que faites-vous pour élargir votre zone de confort ?

 

Quand nous sommes plongé dans une conversation difficile, le besoin de se défendre crée des opportunités de réagir, instinctivement et parfois négativement... au détriment du dialogue.

 

Alors que nous nous préparons pour une période importante de l’année, durant laquelle nous passons du temps avec la famille et des amis, c’est pendant cette période que certains peuvent vivre des situations difficiles et des conversations auxquelles ils souhaiteraient être mieux préparés.

Certains clients m’ont demandé de l'aide pour faire face aux situations qui surviennent à un moment où nos relations personnelles peuvent être mises à l'épreuve, nous donnant parfois l’occasion de nous comporter d'une manière dont nous ne sommes pas toujours très fiers.

Bien que la réponse ne soit pas toujours évidente, il y a quelque chose à garder à l'esprit lorsque vous rencontrez ces situations délicates…

 

Répondre au lieu de réagir

Répondre, c'est être conscient de ses pensées et de ses actions. Répondez à toutes les situations rencontrées. Prenez le temps de vous arrêter et d'entendre vraiment ce qui se dit, soyez conscient de votre langage corporel, réfléchissez à la façon dont vous voulez répondre, à ce que vous voulez dire ou non, prenez une profonde respiration et REPONDEZ. Calmement, patiemment et en restant en contrôle.

 

Une petite astuce : lorsque vous vous sentez sur le point de réagir avec impulsivité à une remarque ou dans une conversation, posez-vous la question suivante : laquelle de mes valeurs de vie est en contradiction avec ce que dit l’autre ?

Si vous n’en trouvez pas, cela signifie qu’il n’y a aucune nécessité de provoquer un conflit. Il n’y a alors qu’une opposition de forme et non de fond. Reformulez la chose d’une manière qui vous convienne.

Si vous en trouvez une ou plusieurs, exposer simplement laquelle ou lesquelles. Si vous partagez les mêmes valeurs de vie avec votre interlocuteur, Il y aura possibilité, à travers elles, de vous rapprocher. Si ce n'est pas le cas, rappelez-vous que votre interlocuteur peut en avoir de différentes, c’est son droit, mais que, dans ce cas, la communication restera toujours compliquée. Ne vous acharnez pas. Laisser dire ne signifie pas forcément donner raison.

 

Réagir, c'est être inconscient de vos pensées et de vos actions.

Mais, d’où vient votre réaction ? Vos jugements du passé ont forgé vos croyances et vos habitudes du présent, créant votre réaction par rapport à des situations PASSÉES.

Il est important de noter ici que si vous laissez votre passé envahir votre présent, vous allez réagir aux situations qui se présentent. Vos décisions passées recréeront les décisions de votre présent.

En d'autres termes, l'habitude de réagir au passé se reproduira encore et encore, sans jamais évoluer.

Pour changer une habitude, vous devez faire un choix conscient de la changer dans le présent, le maintenant. Consciemment.

Ne réagissez PAS à la situation dans laquelle vous vous trouvez en répondant rapidement, sans pensée ni recul. Ne réagissez pas avec agressivité, impatience, en étant sur la défensive ou sous le coup d’émotions fortes.

 

Restez calme et continuez.

Rappelez-vous aussi que vous n'êtes pas qui vous étiez dans le passé. Vous ÊTES qui vous êtes maintenant, en ce moment. Ce sont chaque moment et chaque choix fait avant celui-ci qui vous amènent ici, au moment présent.

En faisant des choix positifs, chacun d’entre eux vous offre la possibilité d'aller de l'avant et contribue à votre développement personnel.

Ceci est vrai avec chaque personne entrant ou sortant de notre vie.

Avec la vie vient l'expérience. Avec l'expérience vient l'apprentissage. La manière dont nous utilisons cet apprentissage et l'appliquons à la façon dont nous vivons notre vie est un choix.

 

Qui êtes-vous maintenant ? Qu'avez-vous appris dans la vie qui vous a amené ici, à ce moment précis ? Répondez à chaque situation en toute conscience. Vous n'êtes pas qui vous étiez. Vous êtes plus.

 

« Personne ne peut revenir en arrière et recommencer un nouveau début, mais n'importe qui peut commencer aujourd'hui et faire une nouvelle fin. »  (Maria Robinson)

 

 

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