Des centaines de millions de personnes croient de tout leur cœur que Dieu existe.

Certains des esprits les plus intelligents de la planète le croient, tout comme d'autres aux capacités cérébrales plus contestables.

Des centaines de millions de personnes croient de tout leur cœur que Dieu n'existe pas.

Certains des esprits les plus intelligents de la planète le croient, tout comme d'autres aux capacités cérébrales plus contestables.

Le groupe auquel vous appartenez est, en grande partie (mais pas entièrement), le fait de données culturelles.

La question n’est pas de savoir si vous avez tort ou raison, ce sont des croyances.

La corrélation est quasiment nulle entre l’ardeur avec laquelle vous croyez quelque chose et la probabilité qu’elle soit vrai.

Si vous ne pouvez pas accepter cela, alors il est inutile de continuer à lire ce post parce que vous devez être ouvert d'esprit pour supprimer vos croyances auto-limitantes.

 

Qu'est-ce qu'une croyance auto-limitante ?

Il est important à ce stade de séparer une croyance d'une croyance auto-limitante car, même si cela peut l'être parfois, ce n’est pas nécessairement la même chose.

Croire en Dieu a peu de chance de vous freiner dans la vie.

Mais penser que vous n'êtes pas assez intelligent pour postuler à un nouveau poste que vous aimeriez vraiment dans votre entreprise, freinera certainement votre carrière.

Voici quelques exemples plus pertinents et comment nous transformons une croyance auto-limitante en un fait.

 

La croyance (auto-limitante)

 

    . Je ne trouverai pas de partenaire qui m'aime

    . Je ne serai jamais une personne populaire (on dit « swag » maintenant ?)

    . Je ne serai jamais capable d'aller à l'école et d'obtenir mes diplômes

 

Les faits

 

    . Je n'ai pas trouvé de partenaire qui m'aime jusqu'à présent

    . Il va probablement falloir beaucoup de travail pour devenir aussi populaire que je le voudrais

    . En ce moment je dois me concentrer sur la manière de financer ma scolarité pour améliorer mon futur.

 

Vous avez certainement remarqué que toutes les affirmations du premier groupe sont énoncées comme des faits, alors qu'aucune d'entre elles ne l’est réellement. Ce sont des opinions, des croyances ou des hypothèses.

Bien sûr, le temps peut prouver qu'elles sont devenues des faits, si vous ne faites rien pour les changer, mais c’est autre chose.

Les déclarations du groupe des croyances auto-limitantes ne sont pas utiles à deux niveaux différents.

 

 

Les deux raisons pour lesquelles les croyances auto-limitantes vous font du mal

Premièrement, elles contiennent toutes une présupposition que rien ne changera dans le futur.

Dire que vous n'êtes pas une personne populaire ne laisse aucune marge de manœuvre, c'est ce que c'est et vous êtes définitivement impopulaire.

Deuxièmement, quand vous dites quelque chose comme ça, pour éviter de créer une dissonance cognitive, votre cerveau travaille pour trouver des preuves à l'appui de votre croyance. Il se souviendra presque toujours des moments où vous vous êtes senti impopulaire ou méprisé, tout en ignorant toute preuve allant dans l’autre sens.

Ainsi vous créez potentiellement une prophétie auto-réalisatrice en continuant de « savoir » que vous êtes impopulaire.

Une croyance auto-limitative sera toujours tournée vers l'avenir. Je veux dire par là qu'elle aura un élément qui suggère que les choses ne peuvent pas changer et ne changeront pas.

Cela peut être une présupposition subtile comme dans les exemples ci-dessus, ou cela peut être quelque chose de beaucoup plus violent comme « je ne serai jamais bon à ça » ou « je ne pourrai jamais apprendre à faire ça ».

À moins que ce soit quelque chose dont vous n’êtes physiologiquement pas capable et ne pourrez jamais faire, sinon, traitez chacune de vos croyances (qui vous empêche de faire ou d'accomplir quelque chose qui est important pour vous), comme une croyance auto-limitante.

Si vous adoptez cette approche, vous serez beaucoup plus flexible, beaucoup plus susceptible de repérer les croyances erronées se faisant passer pour des faits, et dans une bien meilleure position pour vous botter les fesses quand vous les repérez.

Non seulement vous connaissez maintenant l'importance des croyances, mais vous savez que, dans l'ensemble, elles façonnent votre succès. Le simple fait de le savoir devrait être libérateur, parce que si vous acceptez pleinement cette information, vous pouvez clairement admettre que vous avez le pouvoir de changer.

Alors entrons dans le vrai travail en expliquant les différentes croyances auto-limitantes et ce que vous pouvez faire pour résorber toutes celles que vous pourriez avoir.

 

 

Le « manque de connaissances » génère la croyance auto-limitante

Il faut prendre conscience que nous ne savons pas ce que nous ne savons pas… Si nous manquons d'informations sur quelque chose dont nous ne connaissons même pas l'existence, il est peu probable que nous allions les chercher, même si nous le devrions peut-être.

 

Et c’est parfois surprenant... Je me souviens avoir coaché une femme qui, du fait d’un burnout, voulait changer d’orientation professionnelle et se lancer dans la création et le commerce de bijoux fantaisie sur internet.

Elle arrivait en fin de droit d’arrêt maladie, mais ne parvenait pas à se lancer car, selon elle : « ça ne m’est pas possible, car je n’ai pas un réseau de connaissances suffisant pour que mes modèles soient diffusés et achetés de manière à pouvoir en vivre ».

Je lui ai donc répondu : « nous sommes d’accord sur l’affirmation selon laquelle vous ne disposez pas d’un réseau suffisant actuellement. Nous ne sommes, en revanche, pas d’accord sur votre affirmation première qui est de dire que ça n’est pas possible… ».

Je lui ai suggéré de se renseigner sur les modalités pour faire des publicités sur les réseaux sociaux, et même de devenir une experte en la matière. Elle l’a fait, sa croyance a disparue et son projet devient progressivement réalité.

 

Il est facile de penser que nous avons toutes les informations alors que souvent ce n’est pas le cas.

Pensez aux croyances qui vous limitent et posez-vous cette question : « y a-t-il des informations qui, si elles m’étaient accessibles, modifieraient ma croyance ? »

Et si la réponse est oui, cherchez cette information et tenez-vous au courant de tout changement qui pourrait survenir à l'avenir.

 

 

La croyance « héritage »

Les croyances auto-limitantes auxquelles nous sommes soumis le plus souvent sont les croyances issues de nos parents et/ou de l'école (bien qu'elles puissent être acquises par de nombreuses autres sources : les médias, les politiciens, les autorités religieuses, etc.).

Ce sont des convictions que nous adoptons parce que :

.   Soit elles se reproduisent si souvent, généralement au cours d’une période de temps donnée, que nous supposons simplement qu'elles sont vraies,

.   Soit elles proviennent d'une figure d'autorité telle qu'un enseignant, un parent, un politicien, etc.

 

J’accompagnais une jeune femme dont le rêve était de monter un restaurant. Toutefois, elle était certaine que c’était un rêve inaccessible, car elle n’avait pas fait d’études, n’avait pas les connaissances nécessaires, etc.

En creusant un peu, nous nous sommes aperçus que ce n’était pas une croyance « manque de connaissance » comme cela pouvait le paraître à première vue, mais une croyance « héritage » dans la mesure où elle trouvait son origine dans les affirmations répétées de son père à ce sujet.

Le père était certainement quelqu’un de très bien, mais, alcoolique, en échec sentimental et de vie en général, il avait visiblement des difficultés à accepter que sa fille prenne son envol et réussisse la sienne.

 

Ce type de croyance est généralement relativement facile à surmonter, si l’on a la volonté de le faire. La raison est en grande partie que l’on ne réalise pas qu'on les a et une simple prise de conscience suffit.

Quand cela intervient, l’éradication de la croyance peut être faite en utilisant un processus similaire à celui utilisé pour les croyances issues du manque de connaissances.

Il est vraiment facile de penser que ce que vous pensez est vrai, simplement parce que vous l’avez entendu de façon répétée.

En tant qu'êtres humains, nous sommes convaincus que plus nous entendons quelque chose, plus il est probable que ce soit la vérité (les annonceurs et les spécialistes du marketing exploitent cette bizarrerie du comportement humain en vous gavant de publicités).

Pensez à tous ces mythes d'auto-développement que tant de gens croyaient vrais, alors, qu'en réalité, ils n'ont aucun sens.

.   Nous utilisons seulement 10% de notre cerveau (non, nous en utilisons 100%)

.   La pensée positive prend la même quantité d'énergie que la pensée négative (cela dépend de vos prédispositions)

.   On ne peut pas changer les êtres humains (les neurosciences ont prouvé sans équivoque que les gens peuvent changer)

.   Cela prend 30 jours pour construire une habitude (les habitudes prennent généralement beaucoup plus longtemps que cela pour se former)

 

Jetons un coup d'œil à quelques autres croyances, vous pourrez constater qu’elles sont faciles à défaire si (et c'est un énorme si), vous les repérez.

 

« Les gens riches ne sont pas des personnes de confiance »

J'ai un client en ce moment qui a cette croyance et je suis assez confiant sur le fait de pouvoir l'aider à l’éradiquer, parce que cela l'empêche de devenir riche lui-même.

C'est une croyance très commune et assez négative.

Tout ce que vous devez faire pour prouver que cette croyance est simplement une croyance et non un fait, est de trouver une personne riche qui soit digne de confiance.

C'est rarement suffisant en soi (bien que cela puisse parfois être le cas), alors cherchez-en davantage et continuez jusqu'à ce que vous vous rendiez compte qu'il y a autant de gens biens riches que de gens biens pauvres, proportionnellement...

 

« Il n'y a pas assez d'heures dans une journée »

J'entends souvent cela et c'est aussi un non-sens parce qu'il y a exactement le bon nombre d'heures dans une journée et nous sommes tous logés à la même enseigne.

Encore une fois, cherchez des informations qui contredisent et fragilisent cette croyance.

Y a-t-il quelqu'un que vous connaissiez, ou que vous ayez lu sur ce sujet, qui en a obtenu plus que vous en un jour ? Comment l'a-t-il fait
? Avait-il une machine à remonter le temps ? Ou a-t-il simplement bien géré son temps ?

Peut-être que vous avez vraiment besoin d’avoir recours à un coach en productivité ou en gestion du temps ? (pas moi, en passant, je ne délivre pas ce genre de prestation).

 

 

La croyance auto-limitante « Je ne suis pas assez bien »

C'est probablement la croyance la plus commune et la plus destructrice de soi. Elle tue probablement plus de rêves que tous les réveils du monde réunis.

Elle peut aussi être la plus difficile à éradiquer parce qu'elle est presque toujours enracinée dans l'inconscient profond et généralement aucune dose de logique ne peut persuader la personne de son tort et qu'elle est « assez bien ».

Si vous en avez une, essayez de construire un ensemble de preuves contraires évidentes.

Cherchez n'importe quel morceau d'information qui jette un doute sur votre croyance.

S’il y a des occasions où votre croyance se révèle vraie à première vue, demandez-vous si cette vérité peut être contestée.

Est-il possible de devenir « assez bien » si vous travaillez dur, si vous développez de nouvelles compétences et acquérez plus de connaissances ?

Soyez simplement honnête.

Me dire que je ne suis pas assez bon au tennis pour rejoindre le circuit professionnel n'est pas vraiment une croyance auto-limitante parce que je joue peu et, quand je le fais, c’est avec un physique de la cinquantaine bien tapée...

Cependant, me dire que je ne suis pas assez bon pour parler en public de façon à être capable d’obtenir des contrats à 6 chiffres pour des conférences serait certainement une croyance auto-limitante.

Et vous ? Pensez-vous avoir des croyances auto-limitantes qui restreignent votre potentiel ?

 

 

Féminisme et développement personnel sont ils compatibles ?

Le féminisme est un sujet compliqué qui, de la façon dont il est mené actuellement, génère en moi une méfiance prudente. J’éviterai donc d’entrer dans un débat qui provoque plus de séparation que d’unité.

En plus, soyons honnête, tout le monde se contrefiche de mon opinion à ce sujet (moi y compris ???...).

L’objet de ce post n’est donc pas d’asséner de grandes vérités au sujet du féminisme, mais de vous faire part d’une réalité que j’observe depuis que je pratique le métier de coach en développement personnel et de ses conséquences probables : plus de 80% des personnes que j’accompagne sont des femmes !

Alors les machos me diront peut-être que la raison en est qu’elles ne font pas grand-chose de leurs journées et que, de ce fait, elles ont plus de temps à consacrer à des activités inutiles…

Les féministes pourraient, elles, dire que les femmes affûtent leurs armes pour parvenir au succès dans leur combat contre ce monde formaté pour les hommes…

Vous, vous pourriez imaginer qu’en écrivant ces dernières lignes, je me range davantage du côté des féministes… Mais en fait : peut-être que oui, peut-être que non. Mon opinion à ce sujet n’a définitivement aucun intérêt, donc je vous en fais grâce.

Ce qui me préoccupe pour vous, messieurs, c’est que, si cette proportion se retrouve chez tous mes confrères coach de vie, vous avez du souci à vous faire.

Le fait est qu’il n’y a pas de différence notoire entre les hommes et les femmes que j’accompagne dans la manière dont ils/elles abordent le travail, ni dans leur implication respective, ni dans le type de problèmes abordés, ni dans les valeurs de vie qu’ils/elles adoptent, ni dans… rien en fait.

En fait, chacun semble content de progresser et d’arriver à se construire une meilleure vie.

Alors, serait-ce que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Sûrement, mais demain ?

Demain, le risque c’est que les hommes, dans leur grande majorité, soient cantonnés à des tâches techniques et que les femmes, ayant compris, de façon anticipée, l’avantage de se développer en tant qu’être humain, dirigent le monde à leur tour.

Pour certains hommes cette évolution risque d’être un choc difficile à admettre, mais un monde dirigé par des individus disposant d’un niveau de conscience plus élevé et donc mieux à même de prendre en compte la diversité des problèmes et leurs ramifications, n’est pas forcément pour me déplaire.

Alors, mesdames et messieurs, ne serait-ce pas plus constructif de se retrouver, les uns et les autres, dans une démarche de progrès commun plutôt que dans des rivalités absconses ?

Le niveau de conscience est clairement un domaine qui se travaille efficacement, se développe avec profit et s’applique concrètement pour se bâtir une belle vie, tant professionnelle que personnelle.

Donc, un conseil pour toutes celles et ceux qui ambitionnent de diriger le monde de demain, tout en étant heureux par la certitude d’avoir vécu la meilleure version d’eux-mêmes : prenez un coach en développement personnel. Le temps presse, ne ratez pas le coach !

Le nombre de méthodes pour développer la confiance en soi ne sont dépassées que par le nombre de personnes qui manquent de confiance en elles :

    . Pratiquer la pensée positive.

    . S'habiller pour réussir.

    . Faire semblant jusqu'à ce que vous parveniez à le faire pour de vrai.

    . Sourire.

    . Se tenir les mains sur les hanches, comme Wonder Woman.

Et si l’humilité faisait également partie de ces méthodes ?...

L’humilité est, peut-être, la valeur de vie qui me fascine le plus. D’aucuns diront que la raison en est que c’est vraisemblablement la qualité dont je manque le plus et… j’aurai du mal à les contredire…

L’humilité me fascine, car c’est la porte d’entrée à tous les possibles. Ce n’est pas forcément une valeur de vie de niveau vibratoire très élevé, mais c’est celle qui permet d’avoir accès à tout soi, plus grand que soi.

Je ne parle évidemment pas de l’autodénigrement, de l’affirmation, voire de la revendication de sa non-valeur ; je parle de cette conscience profonde de sa propre valeur comme rouage minuscule, dépendant et perfectible, mais indispensable au projet de la vie.

C’est dans cette dernière approche que l’humilité peut, à mon sens, être liée à une affirmation positive et constructive de la propre valeur de chacun.

Voici, donc, 7 raisons pour lesquelles l'humilité contribue à la confiance en soi :

 

1 . L'humilité trouve le courage dans l’histoire des échecs.

Demandez aux gens qui ont réussi comment ils se sont plantésles his et quelles furent leurs réactions à leurs échecs.

Les histoires de succès sont encourageantes, mais elles peuvent être inhibantes lorsque vous vous rendez compte du chemin qui vous reste à parcourir. La tentation est grande d’abandonner tout de suite.

Les histoires d'échec — des « leaders » qui ont réussi — sont plus encourageantes que les histoires des réussites elles-mêmes.

 

2 . L'humilité met en pratique activement et judicieusement.

La pratique fait progresser la confiance en soi.

Ne demandez pas à votre grand-mère de vous aider à vous préparer à votre prochain entretien difficile ou à une présentation publique. Exercez-vous avec des gens exigeants qui attendent beaucoup de vous et d'eux-mêmes.

L'arrogance prétend qu'elle sait. L'humilité se révèle pour apprendre.

Le manque de confiance en soi pourrait vous aider à trouver la meilleure version de vous-même.

 

3 . L'humilité entreprend.

N'attendez pas d'avoir confiance en vous pour faire.

La seule façon de vaincre la peur est de prendre un bâton et de la combattre.

Vous ne surmonterez jamais la peur en pensant à surmonter la peur.

 

4 . L'humilité est là pour servir.

L'arrogance se concentre sur elle-même. L'humilité se concentre sur les autres. La conscience de soi comme supérieur aux autres est un symptôme d'arrogance.

Tournez-vous vers l'extérieur :

    Que faites-vous lorsque vous apportez le plus de valeur aux autres ? La joie à vous-même ?

    Comment pourriez-vous appliquer vos meilleures compétences à de nouvelles situations ?

    Qui a besoin de ce que vous avez ou de ce que vous êtes ?

Oui, je dois faire fonctionner mon cerveau et faire attention, mais j'ai appris que ma plus grande valeur ajoutée vient souvent de ma curiosité.

 

5 . L'humilité détermine comment se présenter au mieux.

L’humilité facilite l’insertion dans un environnement social. Ceux qui ont besoin de se valoriser constamment aux yeux des autres, sont évidemment ceux qui ont le moins de conscience de leur propre valeur. Sinon ils n’auraient pas besoin du regard des autres pour se sentir importants.

Je ne résiste pas à l’envie de vous raconter une petite anecdote qui m’est arrivé : il y a quelques années, j’avais un patron avec lequel les relations étaient devenues pour le moins compliquées. Son ego l’avait totalement coupé de ses troupes et il continuait à gonfler perpétuellement son jabot.

Un jour que nous nous expliquions en tête à tête au cours d’un déjeuner au restaurant, il me sort – je ne sais plus à quel propos, mais peu importe, en tout cas sérieusement – « tu vois à quel point je suis humble ! ». J’ai eu du mal à ne pas éclater de rire…

C’est une forme de dépendance dont l’humble n’a pas besoin. Ce dernier se positionne d’une autre manière. Il est dépendant de l’autre pour la différence que celui-ci lui apporte. Cette différence, dans sa découverte, constitue un enseignement dont l’humilité est friande. L’humilité crée, alors, un lien constructif à l’autre qui se ressent immédiatement dans l’entourage.

L’humilité permet de faire de vrais compliments à l’autre, sans arrière-pensée. Celui-ci se sent alors valorisé, reconnu (c’est toujours agréable de se sentir valorisé par l’autre, même, j’imagine, si l’on dispose de toute l’humilité du monde), dans une relation positive avec le monde.

 

6 . L'humilité n’a peur d’aucun possible, même des pires.

En tant que contraire de l’ego, l’humilité sait qu’elle trouvera toujours le moyen d’obtenir de l’aide en cas de besoin. Certaines peurs deviennent donc sans fondement et inutiles, elles tombent d’elles-mêmes.

Grâce à l’humilité, on peut avoir conscience de sa dépendance. Or, la dépendance par rapport à un environnement est une source de force. C’est une illusion de penser que l’on a plus de mérite ou plus de force si notre succès nous est personnellement et exclusivement attribuable. Tous les grands champions vous le diront. C’est en équipe que l’on est le plus fort. On peut gesticuler autant qu’on veut, si un succès nous est exclusivement personnellement attribuable : c’est un échec, ou un demi-succès par rapport à soi-même.

Comme on aurait, de toute façon, pu mieux faire en groupe, on n’a donc pas fait de son mieux. C’est donc, dans le meilleur des cas, un demi-succès…

Dans la mesure où l’humilité permet de s’intégrer facilement à un groupe, de bénéficier de toutes ses ressources, il n’y a plus d’obstacles insurmontables et les principales peurs dans la vie se délitent.

 

7 . L'humilité cherche un coach…

No comment… J’imagine que tout le monde saura mettre cette affirmation en rapport avec un éventuel désir/besoin de développement personnel…

Je pourrais disserter des heures sur l’humilité, tellement j’adore la sensation qu’elle procure quand je rencontre une personne qui sait en faire preuve. Au-delà de tout ce qui précède, pour moi c’est un gage de force et d’élégance d’âme qui provoque, chez moi, une forme de jouissance spirituelle. J’adore !

L'humilité est essentielle à la confiance en soi.

Bon ! Allez ! Tous au boulot ! Vous voulez bien ?

5 façons d'échouer en développement personnel et leurs remèdes

Avec la quantité de blogs, de livres, de coaches en développement personnel et de conférenciers parlant tous de développement personnel, on pourrait supposer que le sujet est compliqué.

Pourtant, ce n'est pas vraiment le cas et la plupart des problèmes que l’on rencontre en matière de développement personnel entrent dans une (ou plusieurs) des cinq catégories suivantes.

 

1 . Ne pas comprendre ses valeurs de vie

Je peux me tromper, mais je ne pense pas avoir jamais auparavant mentionné l'importance des valeurs de vie dans le développement personnel. En tout cas, pas cette semaine, c’est sûr.

Pour paraphraser je ne sais plus qui (qu’il me pardonne ma mémoire défectueuse…) : « Certaines personnes pensent que les valeurs sont une question de vie ou de mort ; je pense qu'elles sont plus importantes que cela ».

Si vous ne connaissez pas vos valeurs de vie, vous jouez à pile ou face pour prendre chaque décision majeure et beaucoup de décisions mineures dans votre vie.

Si cela ne vous effraie pas assez, vous ne comprenez pas, non plus, ce qui vous motive, pourquoi vous êtes parfois bloqué et pourquoi vous admirez certaines personnes alors vous vous sentez clairement rebuté par d'autres.

Le remède : travaillez un peu.

Le plus simple et efficace, évidemment, c’est de faire un travail avec un coach en développement personnel, mais si vous préférez ne pas dépenser d'argent, posez-vous la question :

Qu'est-ce qui est important pour moi qui me permette, en même temps, d’entretenir le lien à l’autre ? Rien ? OK, vous n’êtes pas fait pour lire la suite de ce post.

Sinon, ensuite, quand vous obtenez la réponse, demandez-vous :

« Qu'est-ce que cela m’apporte ? »

Répétez l’opération jusqu'à ce que vous disposiez d’une liste de vos valeurs de vie.

Même si vous n'avez pas une compréhension complète des conflits de valeurs, des logiques de systèmes de valeurs et des stratégies d’utilisation des valeurs de vie, vous serez toujours dans une position plus avancée qu'environ 95% de la population en termes de conscience de soi.

 

2 . Croire en vos croyances

Vous l’aurez compris, le titre est un peu provocateur… à dessein. Le vrai titre devrait, sans doute, se rapprocher davantage de : « ne pas remettre en cause vos certitudes ».

Deux personnes ont une discussion : l'une dit qu'elle sait que la loi de l'attraction existe, et l'autre dit qu'elle sait que Dieu existe… Trois possibilités :

1/ elles peuvent toutes les deux avoir raison

2/ elles peuvent toutes les deux avoir tort

3/ l’une peut avoir tort et l'autre raison

En revanche, aucune ne peut fournir une preuve tangible de son affirmation. L’une comme l’autre de ces croyances peuvent évoluer dans l’esprit de celui qui l’affirme.

Alors, si un coach de vie ne peut pas faire la différence entre une croyance et un fait, comment diable va-t-il repérer les croyances auto-limitantes de ses clients ?

Et oui, avant que vous ne le disiez vous-même, ma vision des valeurs et de leur importance est une croyance, ce n'est pas un fait… quoi que…

Le remède : Il est temps de faire de la dénonciation

En bref, vous devez constamment remettre en question vos croyances. Cherchez des preuves contraires pour les ébranler plutôt que de soutenir des opinions subjectives qui les figent, comme la plupart des gens le font.

Les certitudes, tout comme les croyances, sont évolutives, perfectibles. L’admettre c’est s’ouvrir à la progression et aux autres.

C'est la quintessence de la croissance et de l'ouverture d'esprit, qui sont d'ailleurs des valeurs importantes pour de nombreuses personnes.

 

3 . Laissez la peur régner sur votre vie

Votre cerveau est conçu pour être plus conscient du danger que de la récompense.

En matière d’évolution, cela a tout son sens : ignorer que ce bruit de brindille rompue, juste derrière vous, pourrait être provoqué par un énorme tigre à dents de sabre, peut entraîner la mort immédiate, alors que ne pas parvenir à attraper un mammouth signifiait juste que vous auriez faim pendant un peu plus longtemps.

Cependant, il y a une grande différence de danger entre avoir peur du serpent à sonnettes qui vient de se glisser sous votre lit et demander à votre patron quelques jours de repos parce que vous avez besoin de recharger vos batteries. Certaines peurs sont justifiées, mais la majorité d’entre elles sont artificiellement construites et nous limitent.

Le remède : Laissez partir la peur

Je suis désolé, c'est une blague et un hommage à une chose qui m’a bien fait rire sur un blog de développement personnel.

Je ne me souviens pas où je l'ai lu, mais en gros, la substance était la suivante :

« Vous devriez laisser partir votre peur. Certaines personnes disent que ce n'est pas si facile, mais ça l'est vraiment, laissez-la simplement tomber »

J'avais envie de trouver un alligator affamé (je n’ai pas encore résolu la question de savoir où trouver cet alligator…) et de l'emmener chez le gars.

Puis, quand il ouvrirait la porte, j’aurais libéré la bête en lui criant. « L’alligator te lâchera quand tu lâcheras ta peur ! »

Il y a plusieurs façons d'aborder et de gérer la peur. Habituellement, la méthode la plus efficace consiste à vous exposer progressivement aux choses qui vous effraient.

Éviter les choses qui génèrent des craintes ne fait qu'augmenter la peur quand vous avez à les affronter.

 

4 . Etre perfectionniste

En toute honnêteté, j'aurais pu placer le perfectionnisme dans la catégorie de la peur, car qu’est-ce que le perfectionnisme sinon la peur de ne pas être assez bon ?

Mais ça n’aurait plus fait que « 4 raisons d’échec en matière de développement personnel », ce qui a nettement moins de gueule.

Si vous vous obnubilez sur le fait que tout ce que vous faites doit atteindre la perfection avant de pouvoir l'accepter, non seulement vous êtes condamné à n’accomplir que très peu de choses dans votre vie, mais vous êtes également condamné à observer les non-perfectionnistes triompher autour de vous.

Cela fait un certain nombre d’années que je me sers effectivement de la méthode que j’ai mise au point pour travailler sur les valeurs de vie avec mes clients. Au début, elle était clairement moins complète et efficace qu’actuellement. Mais je n’aurais pas pu l’améliorer sans m’en servir en conditions réelles.

De même, l’autre jour, une personne qui voulait devenir coach en développement personnel m’a appelé pour me demander des conseils. Elle avait 26 ans, avait déjà appelé un autre coach pour avoir ses conseils et ce dernier lui avait affirmé que cette profession est réservée à des personnes qui ont une grande expérience et donc un âge certain. Du coup, la personne était un peu démoralisée face à son projet.

Je lui ai dit que je n’avais pas la même vision des choses et que, s’il est vrai que l’expérience nourrit la richesse de l’accompagnement d’un coach en développement personnel, cela ne signifie absolument pas que l’on ne peut aider qui que ce soit sans disposer de 500 ans d’expérience personnelle.

On aidera des personnes différentes, d’une façon différente, mais les besoins sont tellement vastes que chaque bonne volonté est bonne à prendre. J’ai moi-même commencé il y a 27 ans et, si je ne pratique pas de la même manière que ce fut le cas à l’époque, j’ai le sentiment d’avoir aidé de nombreuses personnes, même au cours des premières années.

Prenez conscience que chaque personne que vous admirez a échoué à de nombreuses reprises dans sa vie, pourtant vous l’admirez toujours.

Si vous êtes un perfectionniste, ne pensez-vous pas qu'il est contradictoire d’accepter les imperfections des gens que vous admirez, alors que vous trouvez les vôtres inacceptables ?

Le remède : faites quelque chose de ridicule

Entrez dans un supermarché et demandez le département d'autruche.

Demandez à votre dentiste s'il verrait un inconvénient à jeter un coup d'œil à l’ongle incarné que vous soupçonnez avoir au pied.

Bref, faites quelque chose d’idiot (mais pas méchant) en liaison avec les autres et constatez que vous n’en mourez pas…

Faire ce genre de chose augmente votre rythme cardiaque, peut créer de l'anxiété et débouche, par la suite, sur un sentiment incroyable de liberté.

 

5 . Etre une victime

Si vous pensez que la vie est une conspiration contre vous, vous êtes une victime.

Si vous pensez que la vie est injuste et que cela vous dérange, vous êtes une victime.

Si vous pensez que votre patron vous déteste, vous êtes une victime.

Si votre humeur est dictée par la façon dont les autres agissent envers vous, vous êtes une victime.

Nous adoptons presque tous la mentalité d'une victime à certaines occasions, des événements comme la mort d'un être cher, les maladies graves ou les abus physiques ou verbaux sont des raisons raisonnables de le faire.

Mais c'est seulement justifié pendant de courtes périodes.

Certaines personnes ne s’affranchissent jamais de cette façon de penser. Ils voient un monde sur lequel ils n'ont aucun contrôle et ça les effraie.

Attention, penser que nous ne contrôlons pas le monde n'est pas une croyance limitante, mais il faut savoir que nous avons tous le contrôle de la façon dont nous pensons aux choses que nous ne pouvons pas contrôler (vous suivez ?).

Être victime peut conduire à une faible estime de soi, à une impuissance permanente et à la dépression.

Le remède : obtenez une prise sur la réalité

Je vous conseille, si vous lisez l’anglais, de lire un très bon livre sur le développement personnel : « Mans Search For Meaning » par Victor Frankl.

Lisez-le.

Puis relisez-le.

Puis relisez-le encore.

Si, après la troisième lecture, vous pensez toujours que votre vie est glauque et démoralisante, faites-vous accompagner par un coach de vie. Il devrait vous permettre de réaliser la démarche nécessaire pour que vous trouviez le sens que vous souhaitez donner à votre vie.

Nous pouvons tous, à un moment ou à un autre, une sensation de vulnérabilité, ressentir un sentiment de vulnérabilité, de fragilité face au regard des autres. Point n’est besoin d’être spécialement timide, il suffit d’être présenté face à un public, restreint ou nombreux peu importe, à l’occasion d’un exercice inhabituel, pour ressentir un malaise, une forme de peur d’être jugé par rapport à une prestation précise.

Et bien… ce n’est pas de ça dont je veux parler. Pour surmonter ce genre de problème passager, il y a des techniques spécifiques relatives à l’apprentissage de prise de parole en public, les ancrages PNL, etc.

Je ne parle pas non plus des paranoïaques pathologiques, qui en font un art de vivre dont ils souffrent effroyablement tout au long de leur vie.

Je veux parler des personnes qui accordent une telle importance au regard des autres qu’elles s’en pourrissent la vie (et accessoirement celle des autres aussi…). Celles qui, lorsqu’une personne se met à rire dans la même pièce, ont comme première réaction de croire que c’est d’elle que l’autre se moque. Des personnes qui se sentent tellement fragiles en société qu’elles tentent, par tous les moyens, de se conformer, dans leurs relations aux autres, à la perception qu’elles ont de ce que ceux-ci veulent.

En tant que coach en développement personnel, je coachais dernièrement une charmante jeune femme ayant de très nombreuses qualités (vraiment une belle personne), mais souffrant de cette fragilité face au regard des autres qui l’empêchait de développer une vie sociale épanouie.

Elle refusait obstinément de s’exprimer au sein de tous les groupes dont elle faisait partie (famille, amis, collègues, etc.) de peur d’être jugée, évaluée et finalement critiquée. De ce fait, ses relations s’appauvrissaient à la fois en quantité et en qualité.

Or, ses seuls moments de bonheur, dans ses souvenirs, étaient liés à des situations où elle parvenait à s’exprimer, à s’épanouir en société.

Vous me direz : « facile ! Il suffit de travailler pour développer la confiance en soi de cette personne ». Oui, mais comment faire quand le référentiel unique est le regard de l’autre ? Par où commencer quand la réalité personnelle est tellement faible qu’elle ne constitue pas un point d’appui ?

Il existe certainement de nombreuses méthodes très efficaces que développent avec succès d’autres coaches de vie. Pour ma part, dans ce cas, j’ai commencé par un travail sur la bienveillance, puis sur la curiosité, pour finir par l’attrait pour la différence.

 

1 . La bienveillance

Le cheminement commence sur ce thème car, dans la mesure où le référentiel incontournable de départ est le regard des autres, le premier travail doit être effectué en liaison avec ces « autres » qui constituent à la fois une fascination et un danger.

Tant que le terrain n’est pas déminé, le danger persiste et la progression est compliquée. On peut expliquer à la personne toutes les qualités qu’elle possède, lui conseiller des exercices pour les mettre en œuvre et les faire percevoir par son entourage, les progrès sont lents et incertains. Le jugement des autres étant toujours source d’angoisses, il suffit du moindre revers en société pour fragiliser durablement la personne.

L’un des principaux problèmes rencontré par la vulnérabilité au regard des autres est que la personne est dans une démarche constante de comparaison dans un premier temps, puis de jugement ensuite. Elle est, de ce fait, convaincue que les autres procèdent de même.

Elle se dit : « j’aurais pu dire la même chose… » ou « j’aurais pu faire mieux que l’autre… », mais elle ne l’a pas dit ou ne l’a pas fait et en conçoit une frustration qui nourrit sa mésestime d’elle-même.

Le travail sur la bienveillance permet, en premier lieu, d’apprendre à modifier positivement son rapport à l’autre. Il ne s’agit plus de comparer et de juger, mais d’adopter une attitude positive vis-à-vis de l’autre. De mettre en valeur son interlocuteur.

Au lieu de rechercher seulement en soi les ressources pour vaincre son problème (problème qui vient de la perception qu’on a du regard de l’autre), on se sert de l’autre pour modifier le regard que l’on a sur la relation.

Si je suis bienveillant avec l’autre, si je m’astreins à voir ses dires et ses actions comme positifs, celui-ci se sentira valorisé et me renverra une image de moi-même comme quelqu’un de valorisant, donc d’attractif, recherchera le lien avec moi et son regard apaisera mes craintes.

Attention, il ne s’agit pas d’exprimer une admiration béate systématique envers tout le monde dans le but d’être aimé. Vous êtes suffisamment intelligent(e) pour le savoir. Nous savons tous que l’amour ne s’achète pas de la sorte. On n’aime pas quelqu’un parce qu’il vous aime, mais parce que sa personnalité est aimable. Rien ne sert d’ensevelir quelqu’un sous des marques d’amour si cette personne ne trouve pas valorisant d’être aimé par vous.

En revanche, en tant que première étape vers la domestication de ma perception du regard de l’autre, ce travail est loin d’être inutile. Je vais m’apercevoir assez vite que les autres ne passent pas leur temps à me juger et à me dénigrer, mais qu’ils sont tout disposés à m’apprécier dans une relation bienveillante.

La base de bienveillance devenant la règle, la crainte du regard de l’autre commence à s’estomper.

Est-ce suffisant pour développer une confiance en soi indéfectible ? Parfois oui, mais, évidemment, le plus souvent non.

Il semble nécessaire d’aller plus loin et de travailler sur d’autres valeurs de vie pour parvenir à un changement pérenne.

 

2 . La curiosité

Je place la curiosité en seconde position des valeurs à travailler dans le cadre de la lutte contre la peur du regard de l’autre, car si la bienveillance n’est pas première, la curiosité risque de s’exprimer, ou d’être perçue comme s’exprimant, dans un environnement possiblement malsain de prise d’information et non de lien positif mutuellement enrichissant.

Ceux d’entre vous qui sont un peu avancés en matière de développement personnel savent pertinemment que, d’une manière générale, il est plus facile de parler de soi que d’apporter une écoute attentive et constructive à l’autre. Beaucoup de personnes adorent parler d’elles-mêmes sans prêter grande attention à celui, celle, ou ceux à qui elles parlent.

Or, on ne s’enrichit jamais autant qu’en écoutant avec bienveillance quelqu’un d’autre. En fait, le plus souvent, l’autre n’est pas dans le jugement de vous, il est dans l’expression de lui-même. Alors, détendez-vous et apprenez ! Le moment viendra où votre écoute active, animée par la curiosité bienveillante vous sera rendue par les personnes qui vous sont, ou seront, chères. Et quand ce moment viendra, vous vous serez enrichi de tellement de façons de penser différentes que vous saurez construire des relations profondes et solides.

La démarche peut se poursuivre, alors, par un travail sur...

 

3 . L’attrait pour la différence

La curiosité consiste en une prise d’information. Avec une base de bienveillance, comme nous l’avons vu précédemment, mais ce n’est qu’une prise d’information. Je peux être curieux de l’autre en espérant qu’il pense de la même façon que moi, ce qui me permettra de m’en sentir proche de façon immédiate.

Cette curiosité ne fait pas forcément disparaître la peur de la différence. Dans nos sociétés actuelles, la différence est extrêmement souvent affirmée comme justification raisonnable à la séparation. Il suffit de constater les hommes/idéologies portées au pouvoir par les peuples : d’Erdogan à Trump, de Poutine à Maduro, etc. Des idéologies nationalistes fleurissent et prospèrent aux quatre coins du monde en surfant sur la peur de la différence. C’est un lieu commun que j’énonce ici, mais… j’avais envie de le dire…

Or, après près de 30 années de coaching en développement personnel, de rencontre de tellement de différences, je peux affirmer (à titre purement personnel) qu’il n’y a pas de plus grande source d’enrichissement, de progression et d’épanouissement que la confrontation à la différence.

Dites-vous bien que la peur est fille d’ignorance. Il n’y a pas de danger dans la différence (autre que celle des valeurs de vie), il n’y a qu’extension de conscience. Et quand la conscience s’étend, la peur de l’autre et de son regard disparait.

Admettre avoir peur du regard de l’autre, c’est entériner son ignorance et refuser de la combler.

Avoir soif de l’autre ne vous affaiblira pas, bien au contraire. Apprenez l’autre, il ne vous jugera pas, il vous servira. Pas en termes de pouvoir, mais dans tous les autres sens du terme.

Vous pouvez faire cette démarche de vous-même, ou bien vous faire accompagner par un coach de vie qui structurera votre approche par un travail en amont sur votre système de valeurs de vie, en facilitera l’emploi, et sécurisera votre progression par une assistance et des exercices spécifiques à votre sensibilité personnelle. C’est à vous de voir…

Un petit post que je vais essayer de faire court, pour une fois, pour attirer votre attention, vous qui vous souciez de développement personnel, sur la mise en pratique des valeurs de vie, qui va de paire avec la prise de conscience de toutes les dimensions de votre vie.

Je sais, vous allez penser que je suis super mono-thématique (d'aucuns diraient monomaniaque...), mais le potentiel de progression profonde que recèlent ces fichues valeurs de vie est tel que je ne peux me lasser de vous inciter à vous en servir.

Quand j’accompagne des personnes en tant que coach en développement personnel, et que le sujet qu’elles veulent travailler s’y prête, je déroule une méthode qui permet de structurer une démarche complète et efficace concernant l’emploi des valeurs de vie de la personne (la méthode est commune à toutes les personnes, en revanche ce qui y est inclus est propre et spécifique à chacun).

Toutefois, vous n’avez peut-être pas encore eu l’opportunité de venir travailler en ma compagnie, aussi voudrais-je aborder le sujet de façon plus schématique, d’aucuns diraient plus grossière, mais d’une façon qui pourrait éventuellement vous faire toucher du doigt l’intérêt de la chose.

Au lieu de définir vos propres valeurs de vie, de les organiser et d’en apprendre les stratégies d’utilisation, je me permets de vous suggérer de simplement utiliser celles qui vous viennent à l’esprit.

Première étape et première question : à combien de reprises pensez-vous, chaque jour, à utiliser des valeurs de vie ?

Cette question peut vous paraître stupide, naïve, hors de votre quotidien, et pourtant…

Vous êtes confronté quotidiennement à des problèmes, des conflits et vous tentez certainement de les résoudre en faisant de votre mieux. Oui, mais à quelle fréquence intégrez-vous des valeurs de vie dans vos réactions ?

Telle personne vous agresse, allez-vous lui répondre avec une argumentation, une vision purement intellectuelle, ou allez-vous intégrer l’objectif qui vous tient réellement à cœur pour réagir ? A quoi pensez-vous pour gérer vos conflits ?

Pour prendre des exemples que tout le monde connait : messieurs Strauss-Kahn ou Cahuzac sont certainement des personnes de bonne volonté dans leur vie, en général. Malgré l’opprobre qui fut leur lot, je suis convaincu que les mérites qui furent les leurs avant de déchoir témoignent de réelles qualités intellectuelles autant qu’humaines qu’il ne sert à rien de nier.

Alors d’où vient le problème ?

Le problème vient du déséquilibre qui s’instaure en nous lorsque nous oublions que nos valeurs de vie nous constituent autant que notre chair, notre sang, notre façon de réfléchir ou notre éducation (et j’en oublie).

Les pervers narcissiques qui prennent un plaisir personnel au malheur des autres existent incontestablement, mais ceux que l’on rencontre le plus fréquemment sont ceux qui souffrent d’un défaut de conscience, et non d’une volonté délibérée de destruction d’autrui (en tout cas selon mon expérience).

Alors, pour éviter ces écueils, essayez d’acquérir le « réflexe valeurs de vie ». Vous entrez dans un conflit et vous avez d’excellents arguments pour justifier votre position ? Oubliez-les provisoirement.

Concentrez-vous sur votre objectif. Seriez-vous plus heureux d’aboutir à une harmonie avec votre contradicteur ou ce qui vous importe est-il seulement d’avoir raison et de « gagner » sur le champ de bataille ?

Si c’est la deuxième proposition qui vous apporte le plus de bonheur, je ne peux rien pour vous et vous pouvez vous épargner la lecture de la fin de ce post.

Si, en revanche, vous ressentez une satisfaction profonde et durable quand vous avez réussi à rapprocher deux points de vue, quand votre capacité de concorde a su prendre le dessus sur le conflit, alors pensez à faire donner la grosse cavalerie, l’artillerie lourde en matière de résolution de conflit. Pensez à fourbir vos armes les plus puissantes, quelles que soient les intentions de votre contradicteur, penser à vous servir des valeurs de vie.

Je me permets une petite suggestion : essayez de compter combien de fois dans votre journée vos valeurs vous sont venues à l’esprit.

Ensuite, repensez au dernier conflit auquel vous avez dû faire face et posez-vous la question de savoir à quelle valeur de vie vous avez fait appel pour le résoudre.

Enfin, faites de même pour analyser un conflit en cours dans votre vie, ou un conflit que vous anticipez avec certitude.

Concentrez-vous sur l’objectif que vous souhaitez et non sur le résultat que vous voulez contrôler.

La différence entre les deux, dans mon esprit, est importante. L’objectif laisse une plus grande place à l’autre et à tout ce qu’il est en mesure de nous apporter (que l’on n’imagine que rarement), là où le résultat issu d’une volonté de contrôle reste stérile dans le rapprochement à l’autre. Or, c’est ce dernier qui apporte la seule force durable.

Alors, pour reprendre le titre de ce post : à quoi pensez-vous ? Ou plutôt, à quoi penserez-vous ?

 

 

En tant que paresseux contrarié, l'un des problèmes de ma vie concerne l'idée de ne pas me rendre les choses inutilement difficiles.

Essayer de vivre une vie de conscience est déjà assez compliqué. Je ne devrais pas rendre cela plus laborieux que ça ne l'est déjà.

Étudier le principe de l'épuisement de l'ego, ou de la volonté, a été une façon de m’aider en termes de développement personnel.

 

Qu'est-ce que l'épuisement de l'ego ?

L'épuisement de l'ego est essentiellement l'idée que notre volonté est une ressource limitée qui peut s’épuiser par des activités qui nécessitent un contrôle de soi.

Une fois que vous avez épuisé ce réservoir de volonté, vous ne pourrez plus l'utiliser pour d'autres activités nécessitant un contrôle de soi.

C'est l'une des raisons pour lesquelles après une longue journée, vous pouvez ressentir un manque de motivation pour aller à la gym ou pourquoi, après avoir parfaitement suivi votre régime pendant quelques jours, vous finissez par manger une grande pizza d’un seul coup.

Roy Baumeister et ses collègues ont fait beaucoup de recherches pour explorer l'idée d'un puits fini de volonté que nous semblerions tous avoir.

Par exemple, ils ont fait une étude où deux groupes de personnes ont assisté à la représentation d’un comédien et un groupe a été chargé de ne pas rire et l'autre était libre de rire autant qu'il le voulait.

Après avoir regardé le comédien, les deux groupes ont accompli une tâche qui exigeait un contrôle de soi. Le groupe qui n'a pas été autorisé à rire a rempli moins bien la tâche que le groupe qui a été autorisé à rire.

Évidemment, se forcer à ne pas rire en regardant les pitreries du comédien a consommé une grande partie de leur maîtrise de soi, en laissant moins pour la tâche suivante.

Dans une autre étude, deux groupes de participants ont été conduits dans une pièce où se trouvaient une assiette pleine de biscuits fraîchement cuits et une assiette de radis. L’un des groupes a été chargé de manger seulement les radis. L’autre a été autorisé à manger les biscuits.

Tout comme l'étude décrite ci-dessus, les deux groupes ont ensuite reçu l'ordre d'accomplir une autre tâche. Cette fois-ci, les chercheurs mesuraient combien de temps les deux groupes resteraient à essayer de résoudre un casse-tête insoluble.

Le groupe qui a été autorisé à manger des biscuits a duré environ 20 minutes, en moyenne. Le groupe qui n'a pas été autorisé à manger les gâteaux et ne pouvait que manger des radis n’a tenu qu’environ 9 minutes.

 

Comment pouvez-vous empêcher l'épuisement de l'ego ?

Quand j'ai appris ce concept, j'ai vu là une opportunité de ne pas faire appel inutilement à la volonté tout au long de ma journée.

J'ai réalisé qu'il y avait un certain nombre de choses que je faisais qui m'obligeaient à utiliser la volonté quand ce n'était vraiment pas nécessaire. Je préférerais de beaucoup économiser ma volonté pour les activités et les tâches qui en ont vraiment besoin.

Jetons un coup d'œil à quelques petites modifications que l’on peut apporter à sa journée pour résoudre le problème.

 

1 . Résister à l'envie de vérifier des sites comme Twitter, Facebook, et son mail quand on est censé travailler :

Sachant que la distraction est à portée de clic lorsque l’on travaille sur son ordinateur, celle-ci peut constituer une énorme perte de volonté.

Résister constamment à cette envie de voir si quelqu'un répond à son dernier message est profondément épuisant.

Pour contrer ce siphonnage de la volonté, on peut faire en sorte que l’accès à tous les sites sélectionnés soit bloqué.

Dès lors, on n’a plus besoin d'utiliser sa volonté pour ne pas vérifier ces sites car c'est devenu provisoirement impossible.

 

2 . Résister à l'envie de manger de la malbouffe préemballée alors que l’on pourrait grignoter quelque chose de plus sain :

Parfois, vous avez de la malbouffe chez vous. Se convaincre que vous ne devriez pas la manger est une fuite d’énergie de votre volonté.

La solution simple (et tout à fait évidente) est de ne pas apporter chez vous de nourriture qui nécessite de la volonté pour ne pas la manger.

Si les seules options sont relativement saines, je n'ai pas besoin de gaspiller de la volonté pour résister à l'envie de manger de mauvais aliments.

 

3 . Résister à l'envie d'utiliser son téléphone pour se distraire quand on devrait travailler :

Tout ce que je note dans le point n°1 ci-dessus peut également s’appliquer à mon téléphone.

Quand je veux réellement éliminer les parasites, sujets de gaspillage de ma volonté, j’éteins complètement mon téléphone et le mets quelque part où je ne peux pas le voir. Cela semble aider à combattre l'envie de l'utiliser comme une distraction.

 

4 . Résister à l'envie d'être distrait par d'autres applications sur mon ordinateur :

Si je résiste constamment à l'envie de lancer un jeu vidéo ou de vérifier une autre application tentante, je gaspillerai sûrement une dose de volonté.

Pour lutter contre cela, je travaille autant que possible en mode plein écran. Quand je ne peux pas voir les autres applications en arrière-plan, il semble qu'il faille moins de volonté pour ne pas y céder.

Bien qu'il soit assez bien établi dans la littérature sur la psychologie que la volonté soit une ressource limitée, il y a certaines nuances qui nous aident à mieux la comprendre.

Certaines études semblent indiquer à quel point l'épuisement de l'ego que nous éprouvons en faisant une activité qui nécessite un contrôle de soi dépend de notre âge.

Les parties de notre cerveau qui semblent réguler la maîtrise de soi ne sont pas complètement développées avant environ 25 ans. Des études similaires réalisées avec des personnes âgées ont montré moins d’épuisement de l'ego.

De plus, Carol Dweck a fait un travail qui semble démontrer que nos croyances personnelles sur la volonté ont aussi un effet sur la durée et la qualité avec lesquelles nous allons être en mesure de travailler sur une tâche difficile.

 

Prenez une pause « Détente »

Une autre étude utile semble montrer que l'affect positif (fondamentalement, les émotions positives) aide à restaurer la volonté après une activité ayant entraîné l'épuisement de l'ego.

Un test fait sur des sujets à qui l'on a montré une vidéo amusante après avoir terminé une activité qui a imposé une forte maîtrise de soi, mais avant de leur demander une deuxième tâche similaire a montré que ceux-ci faisaient mieux la seconde tâche que ceux qui n'avaient pas vu une telle vidéo entre les deux tâches.

Au quotidien, prendre une pause pour faire quelque chose qui vous fait vous sentir bien peut-être un excellent moyen pour être en mesure d’enchaîner, tout au long de votre journée, des tâches qui nécessitent une utilisation importante de votre volonté.

La science est encore embryonnaire à ce sujet, mais il me semble tout à fait pertinent de vous suggérer de prendre du recul sur votre vie quotidienne et de voir s'il y a des activités ou des situations où vous utilisez la maîtrise de soi quand vous n'y êtes pas obligé.

Préservons nos capacités de maîtrise de soi pour les choses qui le nécessitent vraiment et ne les gâchons pas en l’utilisant pour des activités qui peuvent être mieux régulées par un simple logiciel ou un petit changement dans notre comportement.

Êtes-vous bien assis ? Oui ? D'accord, allons-y.

Attendez. Non, pas d’accord ! Levez-vous. Vous devriez probablement être un peu inconfortable pour lire ce post, car il s'avère que le confort pourrait être ce qui vous empêche d'avoir la vie que vous méritez.

Maintenant, mettons une chose au clair avant de commencer à dire des choses qui ne peuvent qu’être impopulaires.

J'aime être à l'aise. J'aime mieux les douches chaudes que les douches froides. J'aime être nourri, sec et heureux.

Mais ce n'est pas de ce genre de confort dont nous parlons ici. Nous parlons du genre de confort qui vous fait continuer à payer pour cette maison qui n’est pas dans vos moyens, mais à laquelle vous vous accrochez bec et ongles parce que c'est une maison agréable et confortable.

Nous parlons de la façon dont vous ne créez pas, parce qu’il est tellement plus facile de s'effondrer sur le canapé le soir.

Nous parlons de cette nourriture grasse que vous continuez à manger après votre chirurgie cardiaque, parce que manger vous fait vous sentir tellement bien à l'intérieur.

Nous parlons de toutes les choses que vous évitez de faire parce qu'elles sont gênantes et inconfortables - même si vous savez que vous devriez les faire pour atteindre vos objectifs.

Je voudrais que vous pensiez à quelque chose :

Que préférez-vous : un confort à court terme ou une satisfaction à long terme ?

Si vous pouviez n’en choisir qu’un, préféreriez-vous vivre de bonnes impressions a minima maintenant, ou une vie géniale plus tard ?

C'est un choix évident, logiquement - mais étrangement difficile – vous ne trouvez pas ?

Eh bien, parlons-en.

 

La Trempette inconfortable

Il n'y a presque jamais de ligne droite entre où vous êtes aujourd’hui et où vous voudriez être demain. Et comme les changements que vous voulez faire deviennent de plus en plus importants (changer de carrière, perdre du poids, stopper une dépendance), le chemin entre vous et les résultats que vous voulez devient de moins en moins direct.

Plus précisément, il y a toujours un creux, dans le graphique de la vie, que vous devez traverser avant que les choses ne s'améliorent.

Si vous voulez changer de carrière, vous devez sortir de la routine à laquelle vous êtes habitué, dire à votre patron que vous démissionnez, puis traverser une période d'incertitude dans laquelle vous ne savez pas du tout si vous aurez un travail.

Si vous voulez perdre du poids, vous devez vous priver des aliments qui ont provoqués votre embonpoint et faire de l'exercice, et cela peut durer des mois ou des années.

Si vous voulez arrêter de fumer, vous devez traverser une période de baisse physiologique et mentale.

Seth Godin (ancien responsable marketing de Yahoo) appelle ce point bas temporaire « la Trempette ».

La Trempette est l'endroit où « quand les choses se corsent, les durs émergent. » C'est l'endroit où vous « séparez les hommes des garçons » (ou les femmes des filles). La Trempette est l'incarnation de : « le plus sombre c'est toujours juste avant l'aube ».

En d'autres termes : Si vous voulez obtenir de bonnes choses, vous allez devoir patauger d'abord.

 

La carotte et le bâton

Quand les gens parlent de motivation, ils évoquent généralement la métaphore de la carotte et du bâton, et vous, vous jouez le rôle du cheval (ou de l’âne…). La « carotte » est une motivation positive. C'est la récompense qui vous attend si vous accomplissez une tâche ou atteignez un objectif. Le « bâton », en revanche, est une motivation négative. Si vous ne faites pas ce que vous devez faire, vous serez frappé.

Quand il s'agit de grands changements de vie, nous avons toutes les carottes que nous pouvons imaginer.

Si vous peignez ce magnifique tableau qui est à l'intérieur de vous (tâche), alors vous ressentirez la satisfaction d'avoir créé l'art que vous étiez censé créer (carotte).

Si vous travaillez votre forme physique (tâche), vous aurez plus d'énergie, vous vous sentirez mieux et vivrez probablement plus longtemps (carotte).

Tout le monde peut se représenter les bonnes choses qui l’attendent au bout de l’effort. Toute personne qui veut faire un changement de vie favorable dispose donc de toute la motivation positive dont elle a besoin. Et pourtant, si peu de gens agissent. Si peu de gens font ce qu'il leur faut, malgré les carottes. Pourquoi ?

C'est à cause du confort.

Bien sûr, cette carotte a l’air belle... mais vous êtes raisonnablement à l'aise là où vous êtes, et le chemin à suivre semble si inconfortable. Ce n'est pas idéal d'être en mauvaise forme physique, mais vous vous en tirez bien, et l'exercice est si... chiant. Alors vous perdez la carotte. La satisfaction future de la carotte semble si lointaine et la promesse immédiate d'inconfort semble si réelle...

Quand vous ne pouvez pas faire le changement que vous savez que vous devriez faire, c'est parce que vous êtes trop confortablement installé dans votre présent.

La solution, alors, c’est de vous rendre suffisamment inconfortable pour changer.

La solution consiste à trouver un bâton approprié.

 

Trouvez votre bâton

La lutte contre un mal être constant ? Le combat pour la vie alors que vous avez une maladie grave ? Une situation financière désastreuse qui génère des angoisses permanentes ?

Quel est votre bâton ? En avez-vous un ?

Bien sûr que vous en avez un. Vous allez mourir aussi, vous savez.

Quand je dis ce genre de choses, certains ne comprennent pas toujours pourquoi.

Ils ne comprennent pas pourquoi je suis si « méchant ». Parce que, à vrai dire, ce type d’affirmation est inconfortable à lire.

Ils ont raison, mais d'un autre côté, c'est le contraire de glauque. C'est la poussée folle dont j'ai besoin pour faire les choses inconfortables qui se tiennent entre où je suis et où je veux vraiment être.

Trouvez quelque chose pour vous lever et bouger. Parce que le confort vous tue.

Oui, c'est agréable de s'asseoir dans ce canapé. Mais faites-vous cela parce que vous craignez l’échec qui pourrait survenir si vous publiiez votre roman ?

Oui, ces chips ont bon goût. Mais ont-ils un goût suffisamment bon pour justifier l'attaque cardiaque dont votre médecin vous a averti ?

Oui, ce serait cool d'avoir le nouvel iPhone. Mais ne fiche-t-il pas en l’air le budget que vous aviez fixé afin de sortir de votre crédit à la consommation ?

C'est bon de se sentir bien. Je suis d'accord.

Assurez-vous juste que vous êtes honnête avec vous-même, et que vous n’hypothéquez pas votre grandeur future en étant complaisant aujourd'hui.

Et si vous manquez de sûreté de vous-même concernant votre capacité à vous maintenir dans un état d’inconfort constructif, prenez un coach en développement personnel. Vous pouvez lui faire confiance, il saura vous sortir de votre zone de confort.

Pour la plupart des gens, les états négatifs comme la colère, la jalousie et la haine s'imposent beaucoup plus facilement que les états positifs comme l'amour, la paix et le contentement. Pourtant, parvenir à les contrer, à éviter la colère, nous permet de ne pas mettre en danger notre lien à l'autre et les conséquences qui en découlent.

 

C'est principalement parce que les états négatifs proviennent du système limbique dans notre cerveau, et quand votre système limbique entre pleinement en action, il peut court-circuiter le reste de votre cerveau et vous laisser littéralement en incapacité d'accéder à un raisonnement supérieur.

 

 

Dr Jekyll et M. Hyde

 

Pensez à un moment où vous étiez dans un état de rage aveugle et vous vous rendrez compte, en vous replongeant dans cet instant, que penser clairement et logiquement à ce moment-là était à peu près aussi facile et attrayant que rouler une pelle à un phacochère.

 

Tout simplement, vous n'étiez pas vous.

 

Ou plutôt vous l’étiez, mais vous étiez le vieux vous, avant que l'évolution ne vous donne gentiment un néocortex, et que vous disposiez de la capacité de penser logiquement et de voir les conséquences probablement douteuses du fait d'attaquer avec un cric le bâtard qui a volé votre place de stationnement.

 

C'est la mauvaise nouvelle : le fait que nous ayons tous, ou presque tous, la capacité de péter un plomb si les choses tournent mal pour nous. Et une fois que nous sommes dans cet état, il est très difficile d'en sortir rapidement.

 

 

La bonne nouvelle à propos du contrôle

 

Mais il y a une bonne nouvelle si vous ou quelqu'un de votre entourage a tendance à s'enflammer plus que vous ne le souhaiteriez, et la bonne nouvelle c’est que se débarrasser de sa colère est possible.

 

Il faut savoir, avant tout, qu’il est beaucoup plus facile d'empêcher votre système limbique de prendre le contrôle de votre cerveau que d'essayer de le calmer une fois qu'il l'a fait.

 

J'ai dit, en introduction que, pour la plupart des gens, les états comme la colère, la jalousie ou la haine sont plus forts que ceux de l'amour, de la paix et du contentement, mais il y a des exceptions.

Pensez au Dalaï Lama par exemple. Son pays lui a été enlevé par les Chinois et il a été obligé de fuir, en 1959, sans espoir de retour.

 

Pourtant, même après cinq décennies d'exil, il n’a jamais exprimé le désir d'assassiner le gouvernement chinois ou même d'encourager les Tibétains à recourir à la violence.

Qu’est-ce que le Dalaï Lama a de si spécial ?

Même si son nom signifie probablement Grand Lama, il n'est en réalité pas un vrai lama, mais un être humain comme vous et moi, et en tant que tel, il a un cerveau, un système limbique et tout ce qui va avec.

 

Cependant, ce que fait le dalaï-lama, alors que 99,9% de la population ne le font pas, c'est qu'il cultive la bonté. Il médite tous les jours et travaille à conserver son équanimité, son égalité d’humeur.

 

Je suppose que vous pensez maintenant que le but de ce message est de vous encourager à méditer, mais ce n'est pas le cas.

 

En fait, ça l’est vraisemblablement quand même un peu, parce que toute activité qui peut vous rendre plus heureux, plus sain, moins stressé et vous donne une plus grande et libre fonction cognitive est sans doute une bonne idée… mais

 

 

Soyez curieux

 

L’objectif réel de ce post est de vous inciter à cultiver un état de curiosité. La raison en est que vous ne pouvez pas être vraiment curieux de la vie, des motivations des autres et être hors de contrôle.

 

Non seulement le Dalaï Lama médite, mais il cherche aussi à comprendre et ce, grâce à sa curiosité.

 

Sans vouloir me comparer au Dalaï Lama, je me permets de vous faire part d’une petite anecdote qui a eu son importance pour moi.

 

Etant motard, je suis particulièrement sensible aux écarts de conduite des automobilistes, notamment en milieu urbain. Compte tenu du danger mortel que représente potentiellement tout choc, j’avais tendance à ne pas être un modèle de patience quand une voiture faisait des imprudences, loin s’en faut...

 

Je me souviens d’une fois où, étant sagement sur la droite de la route, je vis une voiture venant de la gauche se rabattre en me serrant dangereusement contre le trottoir. Bizarrement, pour une fois, malgré le danger réel, je ne me suis pas énervé, suis venu à la hauteur du conducteur de la voiture en question et lui ai demandé calmement : « pourquoi est-ce que vous m’avez serré comme ça ? » Le conducteur, qui s’était entre temps rendu compte du problème, m’a répondu : « parce que je ne vous avais pas vu ». Je lui ai répondu : « c’est vrai que ça peut arriver à tout le monde » et nous sommes reparti chacun de notre côté, sans aucune animosité réciproque.

 

Depuis lors, je dois dire que, bizarrement, je ne m’énerve quasiment plus en moto dans la circulation parisienne.

 

Ce que je veux illustrer par cette histoire, ce n’est pas que vous avez affaire, en ma personne, à un grand sage qu’il vous faut absolument admirer, mais que la curiosité de l’autre, de la différence, le non recours au procès d’intention ou à la colère est très libératoire. Ça m’est arrivé une fois de façon fortuite et l’effet perdure depuis des années. Je vous conseille vraiment ce type de raisonnement.

 

Alors, vous n’aurez pas toujours l’opportunité de demander des explications à quelqu’un qui vous a fait une crasse, mais vous avez toujours la possibilité, plutôt que d’être sûr que l’autre est le dernier des derniers, d’inventer des scénarios qui laissent supposer qu’il avait de bonnes raisons de faire ce qu’il a fait. Dites-vous qu’il n’a jamais pensé une seule seconde que vous étiez autrement qu’admirable, intelligent, beau comme un dieu et que vous voir péter un plomb comme ça serait une désillusion cruelle pour lui dont votre image souffrirait atrocement.

 

Avoir une attitude défoulatoire est facile dans la mesure où cela ne nécessite aucune intervention consciente de votre part, contrairement à rester calme.

 

Mais si vous pouvez cultiver et conserver votre sens de la curiosité, vous serez non seulement quelqu’un de plus calme et plus heureux, mais vous apprendrez également beaucoup de choses sur les autres et serez considéré comme quelqu'un de facile à admirer.

D'accord, vous avez des trous dans votre CV... Comme tout le monde, vous avez une vie qui n'est pas une succession d'événements, mais un continuum, une histoire avec ses événements et ses périodes de transition :

Vous avez pris du temps pour voyager.

Vous vouliez fonder une famille et avez quitté votre emploi pendant un temps.

Vous avez quitté votre travail parce que vous ne l'aimiez pas et que vous vouliez prendre un peu de recul, alors vous avez lu, pendant un an, de bons bouquins.

Vous avez fait du bénévolat à l'étranger dans un pays tropical loin du marché du travail.

Vous avez dû prendre soin de certaines priorités personnelles (comme un membre de la famille malade qui est parti) et avez quitté votre emploi pour le faire.

Vous n’étiez pas sûr de ce que vous voulez vraiment faire.

Vous avez été viré et, déprimé, cela vous a pris du temps pour vous remettre sur pieds.

 

Des lacunes dans votre CV

Quel que soit le scénario, vous êtes inquiet de la façon dont des lacunes apparaissent dans votre CV. Vous avez peur qu'un employeur ne vous prenne pas au sérieux en tant que candidat.

Vous avez peur qu'il pense que vous êtes paresseux, dilettante ou pire, que s'il vous embauche, vous n’allez pas tenir, car votre passé vous a démontré que vous n'étiez pas prêts à souffrir pour la cohérence de votre vie professionnelle.

Tranquillisez-vous, ça n’existe pas. Personne ne choisira un candidat parce qu'il a eu une présence parfaite au travail.

Ce n’est pas, ici, un problème de lacunes ou d'expérience insolite ; c'est que vous ne savez pas comment vous approprier et articuler votre histoire.

Les êtres humains embauchent d’autres êtres humains quand la compréhension réciproque est instaurée. Les histoires que nous racontons sont ce qui nous lie les uns aux autres même dans un contexte de travail.

Oui, durant cette réunion ultra-professionnelle et ultra-chorégraphiée appelée entretien d’embauche, l'employeur vous demande de lui raconter des histoires captivantes afin d’être en mesure d’apprécier si vous faites sens pour l'emploi proposé.

Les histoires sont une source importante d’informations parce qu'elles sont la seule forme d’informations qui ait une âme. Elles ont cette qualité unique de créer une connexion et une compréhension qu'aucune autre manière, depuis aussi longtemps que l’être humain existe, n'a su instaurer.

Le mieux vous vous appropriez votre histoire, le plus facilement la connexion se produira, et le plus paisible sera votre expérience pour trouver un travail.

Pour remédier à l'anxiété intérieure, entrez dans le maintenant. Vous n'avez pas besoin de ressentir de honte concernant les lacunes de la chronologie que vos choix ont entraînées et de leurs éventuelles répercussions sur le jugement des autres.

 

Affirmez votre histoire directement

Tout d'abord, commençons par raconter votre histoire.

Regardez dans votre cœur pour comprendre les très bonnes raisons pour lesquelles vous avez fait ce que vous avez fait. Trouvez les éléments de croissance personnelle, de passion ou de perspicacité que l'expérience vous a apporté.

Changez votre perspective pour prendre en compte un point de vue supérieur : l'apprentissage centré sur le sens profond de vos choix et de votre expérience. En faisant cela, vous verrez qu'un soi-disant décalage n'est pas vraiment un défaut, bien au contraire.

C'est juste une expérience que vous avez à assumer afin de pouvoir l'exprimer d'une manière ayant du sens pour vous et pour les autres.

Une histoire claire a également la fonction supplémentaire, à titre personnel, de servir d'outil de navigation pour diriger votre carrière et votre chemin de vie.

 

Vous approprier votre histoire signifie que vous racontez comment l'expérience que vous avez le plus peur de partager vous a fait grandir, et comment cette évolution personnelle est directement applicable au travail que vous cherchez à obtenir.

Vous devrez peut-être vous asseoir et le raconter par écrit pour que cela fasse sens pour vous d'abord, en essayant différents angles pour aborder le sujet et compléter la phase d’écriture en en parlant à un proche.

Le plus souvent vous raconterez votre histoire à d’autres, le plus vous aurez de réactions.

Utilisez les réactions sur le visage des autres et dans leur voix pour reconnaître quand votre histoire a une âme vivante.

Et puis, vous pouvez toujours avoir recours à un coach de vie pour vous faciliter la tâche, à la fois pour mettre en forme votre histoire et pour vous l’approprier plus facilement.

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