Vous voulez sincèrement aider, mais est-ce pertinent si vous utilisez des stratégies et des procédures inappropriées ? Aider constructivement n'est pas toujours évident.

 

I . Les formes d'aides inappropriées :

 

L’aide trop zélée :

Lorsque le niveau d’urgence le permet, restez en retrait et laissez les gens se débrouiller avec leurs propres défis et problèmes, c’est pour leur bien.

4 avantages que l’effort procure :

 

L’aide égotique :

Aider les autres a comme effet d’élever l'estime de soi. Cela a toutefois également tendance à diminuer la position des autres. Si vous souhaitez que ceux-ci montent en prise de responsabilité, il n'est pas utile de faire en sorte qu’ils se sentent moins compétents.

 

L’aide invasive :

Les experts en aide ont tendance à exiger que les autres fassent exactement ce qu'on leur dit. En fin de compte, la dépendance se développe.

N’oubliez pas que le but de l'aide est d'arriver à l'endroit où l'aide n'est plus nécessaire.

 

 

II . 3 conseils pour une aide empreinte d’humilité :

 

1 . Définissez l'aide attendue.

Il peut y avoir une différence entre la présentation du problème et la préoccupation réelle. Quelqu'un pourrait venir vous voir avec une présentation d’un problème qui concerne la production.

Cependant, après quelques investigations, vous pourriez découvrir que le vrai problème est, en fait, la peur de la personne d'aborder des sujets sensibles.

Cela n'aide personne d’apporter une solution à un faux problème, alors que le vrai reste non résolu.

Ne supposez pas, a priori, que vous connaissez le problème pour lequel on vous demande de l’aide. Peut-être qu’on a besoin de vous simplement pour écouter, mais pas pour apporter une solution.

Parfois, l'aide peut simplement consister à mettre en relation les personnes avec des experts ou des ressources auxquelles elles n’ont pas pensé.

 

2 . Posez la question : « Qu'avez-vous essayé ? »

3 raisons d'explorer ce qui a été essayé :

1 . Envoyer le signal comme quoi ce sont eux les responsables. Vous partagez leur inquiétude, certes, mais le problème reste le leur.

2 . Respecter les efforts qu’ils ont déjà produits pour relever le défi ou résoudre le problème.

3 . Enrichir votre réflexion des solutions déjà éprouvées et non pertinentes.

 

3 . Proposez des options

Ne proposez JAMAIS de solutions potentielles avant que des personnes compétentes n’aient exposé les leurs.

Vous donnez de l’importance à quelqu’un quand vous proposez une liste d'options et demandez : « laquelle voudriez-vous essayer ? »

Apprendre à gérer l'échec est un savoir-faire indispensable à la vie humaine, tant il est vrai que nous le rencontrons tous, à un moment ou à un autre, dans un domaine ou dans un autre.

J'utilise, depuis de nombreuses années, les valeurs de vie avec mes clients et j'aime à penser que je connais relativement bien le processus et l'application des connaissances acquises.

La pratique que j’ai mise au point après avoir travaillé avec des centaines de clients n'a plus grand-chose à voir avec le processus qui m'a été enseigné quand j’étudiais pour mon diplôme de coach.

C'est, de loin, le travail le plus important que je fais avec mes clients.

En tant que coach de vie, je suis toujours en train de regarder, de lire et d'apprendre. Toujours à la recherche de cette pépite d'information que je ne connais pas et qui peut m'aider avec un client.

 

Le danger de la complaisance

Le domaine des valeurs de vie a cela de passionnant que c’est un domaine sur lequel les possibilités de progresser sont infinies.

Je me rappelle d’un client à qui j’expliquais les 4 phases du processus de travail sur les valeurs, ce que chacune comportait et le bénéfice qu’elle apportait.

Le client en question m'avait remis la liste de valeurs suivante :

J'ai ensuite fait comme je le fais toujours, c'est-à-dire demandé au client son interprétation des mots.

Il est très important à ce stade que je ne saute pas aux conclusions et présume que je sais ce que quelqu'un veut dire par un mot car il arrive souvent que la définition du client soit différente de la mienne.

Alors que nous étions sur le point de commencer à travailler sur la hiérarchisation, j'ai apporté quelques changements aux valeurs afin de les rendre plus fluides.

Demander à un client ce qui est le plus important pour lui « Compétitif » ou « Passionné » semble un peu maladroit et ne coule de source, alors j'ai changé ces deux mots pour « Compétitivité » et « Passion ».

 

Répéter, ne pas paraphraser

C’est un leitmotiv habituel dans la vente : « répétez, ne paraphrasez pas ». Cela signifie que quand un vendeur résume les raisons d'achat d'un client (quelque chose que tout bon vendeur fait), il lui faut utiliser les mots exacts dudit client.

Par exemple, si vous demandez la couleur qu’il souhaite à un client et qu’il vous dit qu'il aime vraiment les couleurs vives et légères, ce sont ces termes que le vendeur doit utiliser pour résumer.

Ce qu'il ne doit pas faire, c’est d’improviser et dire par exemple « alors, si je comprends bien, vous aimez les couleurs comme l'orange vif et le jaune, n'est-ce pas ? »

Ce n'est peut-être pas du tout ce qu'il voulait dire et en le disant vous créez de la confusion et risquez de rompre le niveau de la relation et même de perdre la vente.

Ce n'est que lorsque j'ai dit à mon client : « Qu'est-ce qui est le plus important pour vous, la liberté ou la compétitivité ? » et qu’il a répondu « compétitif » que j'ai immédiatement réalisé que j'avais foiré et arrêté le processus pendant un moment pour y réfléchir.

« Etre compétitif » et « la compétitivité » ne signifient pas du tout la même chose.

Le premier terme est personnel et me disait quelque chose sur le client, que « la compétitivité » ne m’aurait peut-être pas dit. Ce dernier est plus abstrait et dissocié, un concept, si vous voulez.

Ce que je n'avais pas remarqué, c'était qu'il brandissait un indice massif sous mon nez à propos de sa personnalité et je l’avais presque raté.

Je me suis excusé, ai expliqué que j'avais fait une erreur, ai changé les mots sur la feuille de papier et ai continué.

 

Votre cerveau aime l'échec

En fait, c'est un peu un mensonge, votre cerveau déteste échouer…

Cependant, il est câblé pour apprendre à échouer plus rapidement qu’à lire, observer ou même faire quoi que ce soit.

Ce n'était pas une erreur majeure que j'ai faite, mais c'est une erreur que je ne ferai plus jamais et c'était une excellente expérience d'apprentissage.

Nous échouons tous quotidiennement. Echouer n'est pas le problème, à moins que vous n’ayez été projeté d'un canon et que vous réalisiez subitement que vous avez oublié de mettre en place le filet de réception.

Le problème est lorsque nous n'apprenons pas de nos erreurs, essayons de les refouler à tout prix (le coût le plus courant pour éviter l'échec est la médiocrité) et considérons que l’échec devient une caractéristique de notre personnalité.

Tout le monde échoue, personne n'est un échec.

J'aimerais entendre parler de toutes les histoires que vous avez sur l'apprentissage par l'échec dans les commentaires, afin que nous puissions aider les gens à comprendre que c'est acceptable de l’avouer.

Ou les avantages du coaching de vie pour la fonction de dirigeant : une seule vie, plusieurs contextes

 

Nous avons tous un potentiel inexploité en nous-mêmes, que nous en ayons conscience ou non.

 

Ce potentiel peut nous projeter vers les sommets à la condition de trouver un moyen d'y accéder. Divers aspects de notre vie pourraient en être grandement améliorés, y compris nos perspectives professionnelles.

 

Être accompagné par un coach de vie pourrait nous aider à libérer notre vrai potentiel et devenir bien plus que ce que nous sommes actuellement. Quand vous savez absolument qu'il y a quelque chose de plus en vous, avoir une perspective d’une tierce partie pourrait vous ouvrir des portes, vous n’imaginez pas à quel point.

 

Les fonctions de leader peuvent grandement bénéficier d'une amélioration des perspectives de vie. Le type de personne que nous sommes se reflète dans la façon dont nous traitons nos collaborateurs.

 

Bien que nous puissions essayer de séparer la vie personnelle et le travail, les attitudes et les comportements sont généralement similaires dans les deux.

 

S'améliorer dans une perspective personnelle améliorera, à coup sûr, votre performance globale en tant que leader. À mesure que vous progressez dans votre compréhension de vous-même, vous progressez dans celle des autres.

 

Cette compréhension peut vous aider à remarquer le potentiel des autres au sein de vos équipes et à les guider dans leur propre voie.

 

Vous n'avez pas besoin de devenir un expert en motivation pour aider les autres au sein de votre organisation. La sagesse que vous gagnez grâce au coaching en développement personnel peut être partagée avec vos collaborateurs afin de les aider à tirer parti de leur propre potentiel.

 

 

Vous n'avez pas besoin d'être un coach de vie

 

Vous n'avez pas besoin d'être leur coach de vie personnel, mais partager ce que vous avez appris peut amener votre équipe à un niveau supérieur de productivité et de satisfaction au travail.

 

En tant que leader, vous voulez que les autres suivent votre exemple. Si vous voulez que vos subordonnés se comportent d'une manière spécifique, vous devez leur montrer ce comportement.

 

C'est votre travail de pousser votre personnel vers l’excellence et avoir un coach pourrait vous aider à augmenter ce potentiel en cultivant de l'intérieur votre propre excellence.

 

Vos collaborateurs s'inspireront de vous et celui qui personnalise l'excellence est généralement suivi par l'excellence. Les connaissances et la sagesse que vous pourriez obtenir d'un coach de vie pourraient se refléter dans vos actions et votre personnel intègrera cette attitude positive.

 

Avez-vous remarqué que si une ou deux personnes ont une mauvaise journée, tout le monde semble faire de même ? Les attitudes sont contagieuses et le pessimisme se développe assez rapidement.

 

 

Une bonne attitude est contagieuse

 

Si vous n'êtes pas satisfait de la situation de votre vie, cela peut provoquer un effet domino au sein de vos équipes. Vous comprendre vous-même conduit à un bonheur intérieur auquel les autres sont sensibles. Si votre attitude reste positive, il sera très difficile de faire mettre le groupe en danger.

 

En tant que leader, c'est à vous de « rallier les troupes » et d'inspirer ceux qui sont sous vos ordres. Même si c'est la dernière chose que vous voulez faire, sachez que vos collaborateurs comptent sur vous en matière de force et de résistance.

 

Développer une force intérieure personnelle améliore vos capacités de leadership. Les leaders timides ou hésitants perdent généralement le contrôle de leur équipe et le chaos peut en résulter.

 

Être confiant dans vos actions ne signifie évidemment pas que vous devez être vaniteux. Une surabondance de vanité pourrait être aussi préjudiciable aux efforts de votre équipe que de la timidité.

 

Il y a un équilibre qui est facilement gérable pour montrer de la confiance dans vos actions et décisions, sans paraître vouloir être considéré comme meilleur du monde. Le fait est que vous ne seriez pas un leader sans le reste du monde. Vous pouvez aspirer au progrès, mais restez conscient de votre propre humanité.

Ne laissez pas la fierté vous empêcher d'explorer les zones de vous-même que vous connaissez et dont vous savez qu’elles recèlent des ressources inexploitées. Avoir un regard extérieur honnête et indépendant sur vous pourrait vous aider à réaliser combien il y a réellement en vous.

 

Un coach est un spécialiste pour trouver ces zones et vous aider à les faire remonter à la surface.

 

Habituellement, un regard de tiers sur une circonstance donnée est un réel plus et demander de l'aide ne signifie pas que vous êtes incapable de votre propre développement. Cela signifie que vous êtes assez sage pour réaliser que vous avez besoin d'aide et que vous voulez vous améliorer.

 

 

Les coaches de vie ne vous disent pas ce que vous devez faire

 

Un coach de vie ne vous dit pas ce que vous devez faire. Il ou elle ressemble plus à un guide qui peut vous aider à voir la plénitude de votre potentiel. Essentiellement, ils peuvent agir comme de l’optimisme et de la conscience, mais en vous laissant le contrôle total de vos actions.

 

Le sentiment d'optimisme est toujours bénéfique pour un dirigeant, car il aide les autres à voir les aspects positifs dans des situations compliquées. Même lorsque la situation semble s’assombrir, un leader ayant un point de vue optimiste peut avoir un gros impact sur la productivité au sein de ses équipes.

 

Certains prennent le dicton sur l’optimiste : « le verre est à moitié plein » et l'embellissent avec « le verre sera bientôt plein ». Une attitude stable comme celle-ci a aidé de nombreuses équipes à surmonter des situations désastreuses.

 

Le coaching de vie peut être plus à votre avantage que vous ne le pensez. Non seulement vous distinguerez mieux vos propres aspects positifs et ce que vous pouvez améliorer dans votre vie personnelle, mais vos compétences de dirigeant pourraient être grandement améliorées en donnant aux autres une direction sur laquelle ils peuvent compter.

 

Votre succès en tant que leader ne se mesure pas à vos aspirations, mais à vos actions et à la sagesse que vous tirez de vos expériences.

Des centaines de millions de personnes croient de tout leur cœur que Dieu existe.

Certains des esprits les plus intelligents de la planète le croient, tout comme d'autres aux capacités cérébrales plus contestables.

Des centaines de millions de personnes croient de tout leur cœur que Dieu n'existe pas.

Certains des esprits les plus intelligents de la planète le croient, tout comme d'autres aux capacités cérébrales plus contestables.

Le groupe auquel vous appartenez est, en grande partie (mais pas entièrement), le fait de données culturelles.

La question n’est pas de savoir si vous avez tort ou raison, ce sont des croyances.

La corrélation est quasiment nulle entre l’ardeur avec laquelle vous croyez quelque chose et la probabilité qu’elle soit vrai.

Si vous ne pouvez pas accepter cela, alors il est inutile de continuer à lire ce post parce que vous devez être ouvert d'esprit pour supprimer vos croyances auto-limitantes.

 

Qu'est-ce qu'une croyance auto-limitante ?

Il est important à ce stade de séparer une croyance d'une croyance auto-limitante car, même si cela peut l'être parfois, ce n’est pas nécessairement la même chose.

Croire en Dieu a peu de chance de vous freiner dans la vie.

Mais penser que vous n'êtes pas assez intelligent pour postuler à un nouveau poste que vous aimeriez vraiment dans votre entreprise, freinera certainement votre carrière.

Voici quelques exemples plus pertinents et comment nous transformons une croyance auto-limitante en un fait.

 

La croyance (auto-limitante)

 

    . Je ne trouverai pas de partenaire qui m'aime

    . Je ne serai jamais une personne populaire (on dit « swag » maintenant ?)

    . Je ne serai jamais capable d'aller à l'école et d'obtenir mes diplômes

 

Les faits

 

    . Je n'ai pas trouvé de partenaire qui m'aime jusqu'à présent

    . Il va probablement falloir beaucoup de travail pour devenir aussi populaire que je le voudrais

    . En ce moment je dois me concentrer sur la manière de financer ma scolarité pour améliorer mon futur.

 

Vous avez certainement remarqué que toutes les affirmations du premier groupe sont énoncées comme des faits, alors qu'aucune d'entre elles ne l’est réellement. Ce sont des opinions, des croyances ou des hypothèses.

Bien sûr, le temps peut prouver qu'elles sont devenues des faits, si vous ne faites rien pour les changer, mais c’est autre chose.

Les déclarations du groupe des croyances auto-limitantes ne sont pas utiles à deux niveaux différents.

 

 

Les deux raisons pour lesquelles les croyances auto-limitantes vous font du mal

Premièrement, elles contiennent toutes une présupposition que rien ne changera dans le futur.

Dire que vous n'êtes pas une personne populaire ne laisse aucune marge de manœuvre, c'est ce que c'est et vous êtes définitivement impopulaire.

Deuxièmement, quand vous dites quelque chose comme ça, pour éviter de créer une dissonance cognitive, votre cerveau travaille pour trouver des preuves à l'appui de votre croyance. Il se souviendra presque toujours des moments où vous vous êtes senti impopulaire ou méprisé, tout en ignorant toute preuve allant dans l’autre sens.

Ainsi vous créez potentiellement une prophétie auto-réalisatrice en continuant de « savoir » que vous êtes impopulaire.

Une croyance auto-limitative sera toujours tournée vers l'avenir. Je veux dire par là qu'elle aura un élément qui suggère que les choses ne peuvent pas changer et ne changeront pas.

Cela peut être une présupposition subtile comme dans les exemples ci-dessus, ou cela peut être quelque chose de beaucoup plus violent comme « je ne serai jamais bon à ça » ou « je ne pourrai jamais apprendre à faire ça ».

À moins que ce soit quelque chose dont vous n’êtes physiologiquement pas capable et ne pourrez jamais faire, sinon, traitez chacune de vos croyances (qui vous empêche de faire ou d'accomplir quelque chose qui est important pour vous), comme une croyance auto-limitante.

Si vous adoptez cette approche, vous serez beaucoup plus flexible, beaucoup plus susceptible de repérer les croyances erronées se faisant passer pour des faits, et dans une bien meilleure position pour vous botter les fesses quand vous les repérez.

Non seulement vous connaissez maintenant l'importance des croyances, mais vous savez que, dans l'ensemble, elles façonnent votre succès. Le simple fait de le savoir devrait être libérateur, parce que si vous acceptez pleinement cette information, vous pouvez clairement admettre que vous avez le pouvoir de changer.

Alors entrons dans le vrai travail en expliquant les différentes croyances auto-limitantes et ce que vous pouvez faire pour résorber toutes celles que vous pourriez avoir.

 

 

Le « manque de connaissances » génère la croyance auto-limitante

Il faut prendre conscience que nous ne savons pas ce que nous ne savons pas… Si nous manquons d'informations sur quelque chose dont nous ne connaissons même pas l'existence, il est peu probable que nous allions les chercher, même si nous le devrions peut-être.

 

Et c’est parfois surprenant... Je me souviens avoir coaché une femme qui, du fait d’un burnout, voulait changer d’orientation professionnelle et se lancer dans la création et le commerce de bijoux fantaisie sur internet.

Elle arrivait en fin de droit d’arrêt maladie, mais ne parvenait pas à se lancer car, selon elle : « ça ne m’est pas possible, car je n’ai pas un réseau de connaissances suffisant pour que mes modèles soient diffusés et achetés de manière à pouvoir en vivre ».

Je lui ai donc répondu : « nous sommes d’accord sur l’affirmation selon laquelle vous ne disposez pas d’un réseau suffisant actuellement. Nous ne sommes, en revanche, pas d’accord sur votre affirmation première qui est de dire que ça n’est pas possible… ».

Je lui ai suggéré de se renseigner sur les modalités pour faire des publicités sur les réseaux sociaux, et même de devenir une experte en la matière. Elle l’a fait, sa croyance a disparue et son projet devient progressivement réalité.

 

Il est facile de penser que nous avons toutes les informations alors que souvent ce n’est pas le cas.

Pensez aux croyances qui vous limitent et posez-vous cette question : « y a-t-il des informations qui, si elles m’étaient accessibles, modifieraient ma croyance ? »

Et si la réponse est oui, cherchez cette information et tenez-vous au courant de tout changement qui pourrait survenir à l'avenir.

 

 

La croyance « héritage »

Les croyances auto-limitantes auxquelles nous sommes soumis le plus souvent sont les croyances issues de nos parents et/ou de l'école (bien qu'elles puissent être acquises par de nombreuses autres sources : les médias, les politiciens, les autorités religieuses, etc.).

Ce sont des convictions que nous adoptons parce que :

.   Soit elles se reproduisent si souvent, généralement au cours d’une période de temps donnée, que nous supposons simplement qu'elles sont vraies,

.   Soit elles proviennent d'une figure d'autorité telle qu'un enseignant, un parent, un politicien, etc.

 

J’accompagnais une jeune femme dont le rêve était de monter un restaurant. Toutefois, elle était certaine que c’était un rêve inaccessible, car elle n’avait pas fait d’études, n’avait pas les connaissances nécessaires, etc.

En creusant un peu, nous nous sommes aperçus que ce n’était pas une croyance « manque de connaissance » comme cela pouvait le paraître à première vue, mais une croyance « héritage » dans la mesure où elle trouvait son origine dans les affirmations répétées de son père à ce sujet.

Le père était certainement quelqu’un de très bien, mais, alcoolique, en échec sentimental et de vie en général, il avait visiblement des difficultés à accepter que sa fille prenne son envol et réussisse la sienne.

 

Ce type de croyance est généralement relativement facile à surmonter, si l’on a la volonté de le faire. La raison est en grande partie que l’on ne réalise pas qu'on les a et une simple prise de conscience suffit.

Quand cela intervient, l’éradication de la croyance peut être faite en utilisant un processus similaire à celui utilisé pour les croyances issues du manque de connaissances.

Il est vraiment facile de penser que ce que vous pensez est vrai, simplement parce que vous l’avez entendu de façon répétée.

En tant qu'êtres humains, nous sommes convaincus que plus nous entendons quelque chose, plus il est probable que ce soit la vérité (les annonceurs et les spécialistes du marketing exploitent cette bizarrerie du comportement humain en vous gavant de publicités).

Pensez à tous ces mythes d'auto-développement que tant de gens croyaient vrais, alors, qu'en réalité, ils n'ont aucun sens.

.   Nous utilisons seulement 10% de notre cerveau (non, nous en utilisons 100%)

.   La pensée positive prend la même quantité d'énergie que la pensée négative (cela dépend de vos prédispositions)

.   On ne peut pas changer les êtres humains (les neurosciences ont prouvé sans équivoque que les gens peuvent changer)

.   Cela prend 30 jours pour construire une habitude (les habitudes prennent généralement beaucoup plus longtemps que cela pour se former)

 

Jetons un coup d'œil à quelques autres croyances, vous pourrez constater qu’elles sont faciles à défaire si (et c'est un énorme si), vous les repérez.

 

« Les gens riches ne sont pas des personnes de confiance »

J'ai un client en ce moment qui a cette croyance et je suis assez confiant sur le fait de pouvoir l'aider à l’éradiquer, parce que cela l'empêche de devenir riche lui-même.

C'est une croyance très commune et assez négative.

Tout ce que vous devez faire pour prouver que cette croyance est simplement une croyance et non un fait, est de trouver une personne riche qui soit digne de confiance.

C'est rarement suffisant en soi (bien que cela puisse parfois être le cas), alors cherchez-en davantage et continuez jusqu'à ce que vous vous rendiez compte qu'il y a autant de gens biens riches que de gens biens pauvres, proportionnellement...

 

« Il n'y a pas assez d'heures dans une journée »

J'entends souvent cela et c'est aussi un non-sens parce qu'il y a exactement le bon nombre d'heures dans une journée et nous sommes tous logés à la même enseigne.

Encore une fois, cherchez des informations qui contredisent et fragilisent cette croyance.

Y a-t-il quelqu'un que vous connaissiez, ou que vous ayez lu sur ce sujet, qui en a obtenu plus que vous en un jour ? Comment l'a-t-il fait
? Avait-il une machine à remonter le temps ? Ou a-t-il simplement bien géré son temps ?

Peut-être que vous avez vraiment besoin d’avoir recours à un coach en productivité ou en gestion du temps ? (pas moi, en passant, je ne délivre pas ce genre de prestation).

 

 

La croyance auto-limitante « Je ne suis pas assez bien »

C'est probablement la croyance la plus commune et la plus destructrice de soi. Elle tue probablement plus de rêves que tous les réveils du monde réunis.

Elle peut aussi être la plus difficile à éradiquer parce qu'elle est presque toujours enracinée dans l'inconscient profond et généralement aucune dose de logique ne peut persuader la personne de son tort et qu'elle est « assez bien ».

Si vous en avez une, essayez de construire un ensemble de preuves contraires évidentes.

Cherchez n'importe quel morceau d'information qui jette un doute sur votre croyance.

S’il y a des occasions où votre croyance se révèle vraie à première vue, demandez-vous si cette vérité peut être contestée.

Est-il possible de devenir « assez bien » si vous travaillez dur, si vous développez de nouvelles compétences et acquérez plus de connaissances ?

Soyez simplement honnête.

Me dire que je ne suis pas assez bon au tennis pour rejoindre le circuit professionnel n'est pas vraiment une croyance auto-limitante parce que je joue peu et, quand je le fais, c’est avec un physique de la cinquantaine bien tapée...

Cependant, me dire que je ne suis pas assez bon pour parler en public de façon à être capable d’obtenir des contrats à 6 chiffres pour des conférences serait certainement une croyance auto-limitante.

Et vous ? Pensez-vous avoir des croyances auto-limitantes qui restreignent votre potentiel ?

 

 

La capacité d'influence est le moyen le plus efficace d'agir positivement dans le respect de l'autre.

Les « personnes de bien » (comme vous l’êtes forcément puisque vous lisez ce post) voient l’état dans lequel se trouve le monde et ont généralement tendance à vouloir l’améliorer (si ce n’était pas le cas, ce ne serait pas des « personnes de bien »…).

Un problème fréquent rencontré par ces « personnes de bien » est la confrontation avec d’autres personnes qui se fichent d’améliorer le monde pourvu que leurs objectifs personnels ou semi-collectifs soient atteints.

Ce dont font preuve ces derniers, ce n’est pas forcément d’égoïsme, de cupidité, ou de méchanceté, c’est souvent seulement d’un niveau de conscience restreint.

Parvenir à un même résultat pour soi-même tout en proposant quelque chose de mieux pour la collectivité apporte un supplément de satisfaction, rares sont ceux qui diront le contraire.

Le choix se résume rarement à « faire ou ne pas faire », à « avoir ou ne pas avoir ». Encore une fois, la vie est plus intelligente que ça, elle est plus fine et « amie » si l’on sait s’y prendre, si on sait LA prendre.

Si l’on veut améliorer le monde (et le sien en premier lieu), il faut être plus intelligent que ceux qui ne s’en préoccupent pas. Prendre en compte un intérêt plus collectif demande une analyse plus fine et donc un niveau de conscience supérieur.

Pourtant, une fois que vous avez ce niveau de conscience, cela ne suffit pas. Encore faudrait-il avoir le pouvoir de le mettre en application. Or, rares sont ceux qui disposent de ces deux éléments à la fois ; aussi haut que vous soyez dans l’échelle sociale, il y a toujours un conseil d’administration ou une assemblée générale, des électeurs ou un conjoint à qui vous devez rendre des comptes.

A partir du moment où on comprend cela, un point important devient la capacité d’influence sur son environnement pour parvenir à convaincre de la pertinence de sa vision des choses. Si mon sort est inextricablement lié à celui de l’environnement dont je dépends, pour l’améliorer, je dois miser sur ma capacité d’influence.

Dans ces conditions, pour développer sa capacité d’influence, il existe deux éléments majeurs :

1/ élever son niveau de conscience,

2/ prendre en compte celui des autres.

 

1 . Élever son niveau de conscience

Pour élever son niveau de conscience il y a d’innombrables voies : de l’observation des abeilles à la pratique de traditions spirituelles, en passant par l’étude des philosophies. Tout dépend du niveau auquel se trouve la personne à un moment donné.

Je dirais même que toutes les activités humaines peuvent y concourir d’une manière ou d’une autre.

Mon sujet est de vous en proposer une qui soit facile à acquérir, simple à mettre en pratique et efficace dans ses résultats.

Son principal défaut ? N’être accessible qu’aux personnes capables d’en concevoir la pertinence (et ce n’est pas une façon de dire que si vous n’êtes pas dans ce cas, vous avez un bas niveau de conscience. Si elle ne vous parle pas, vous aurez simplement avantage à passer par une autre voie).

Cette méthode part de la constatation empirique que l’immense majorité des personnes que je reçois, en coaching en développement personnel, identifient le même grand type de valeurs de vie (eh oui… les voilà de nouveau) en matière d’intention guidant l’action : des valeurs d’unité. Qu’elles soient de gauche, de droite, blanches, noires, métisses, socialement de très haute ou de très basse extraction, les valeurs de vie de ces personnes sont, en général, de même typologie.

Le point est donc : si une telle similitude existe, pourquoi ne pas s’en servir pour communiquer entre nous ?

La différence qui intervient souvent est dans la manière de les mettre en pratique. Soit, mais, en la matière, une fois que les intentions sont validées, la réflexion sur la mise en pratique peut également être éclairée à l’aune des valeurs, de même que la mise en pratique elle-même.

Par ailleurs, si je conçois bien que les personnes que je rencontre pour leur développement personnel soient dans des valeurs d’unité, mais que certaines autres accordent plus de place à leur ego, la démarche que je propose fonctionne aussi avec ces dernières. Il est effectivement très difficile, même pour quelqu’un dont l’ego est surdimensionné, de lutter en frontal de façon pertinente sur le terrain des valeurs sans se dévoiler et par là même s’isoler, donc s’affaiblir.

Accroître sa capacité d’influence par les valeurs ne s’improvise toutefois pas. Le risque est d’être pris en porte-à-faux par rapport à la pertinence des valeurs avancées, d’être perçu alors comme un(e) idéaliste hors sol, ce qui ne manquerait pas d’affaiblir une position malgré sa justesse probable.

Il faut donc :

1. définir ses valeurs : ce qui n’est pas si facile. D’expérience, beaucoup de personnes ont tendance à confondre ce qui est important pour eux dans leur vie avec des valeurs de vie. Les valeurs de vie d’unité ont vocation à créer du lien, de l’unité entre les êtres, les éléments importants de la vie de quelqu’un sont simplement… importants.

2. Les organiser : pour éviter l’écueil de passer pour un doux rêveur, il faut être en mesure de faire appel à la bonne valeur au bon moment. Pour cela, les organiser est nécessaire.

3. Connaître les stratégies d’utilisation : les valeurs de vie ne sont pas des outils comme les autres. Leur utilisation, si on veut qu’elle débouche sur le succès escompté, doit s’inscrire dans un processus particulier dicté par la nature de l’outil employé : le principe d’unité pour tous.

4. Une fois tout ceci réalisé, il ne vous reste plus qu’à le mettre en pratique… avec un souci permanent en plus, qui est de :

 

2 . Prendre en compte le niveau de conscience des autres personnes.

Je serai plus court sur ce point, même s’il est aussi important que le précédent.

Quel que soit votre niveau de conscience, aussi élevé soit-il, il ne faut jamais oublier que la vie est plus intelligente que nous et qu’elle se charge de le rappeler sans délai à tous ceux qui ont perdu cette évidence de vue.

En conséquence, comme je l’évoquais dans mon post intitulé : « 7 raisons pour lesquelles l'humilité contribue à la confiance en soi », l’humilité reste une porte d’entrée incontournable pour le succès du système.

Je ne vous donnerai évidemment pas de leçon d’humilité puisque, par définition, celui qui tente la chose se disqualifie d’entrée pour l’enseigner (ce qui ne présuppose pas non plus que je sois particulièrement doué en la matière…).

Bref, le principe est donc qu’une fois que vous aurez fait tout le travail décrit au premier paragraphe, il ne vous faudra pas oublier que l’on ne crée pas d’unité durable sans prendre en compte réellement la position des autres. C’est pourquoi le titre de ce post n’est pas « comment acquérir le pouvoir », mais « comment développer sa capacité d’influence ».

Sans recueillir d’information sur ce que pense l’autre, sur ses motivations profondes, sur ses ambitions en termes de résultat, etc., vous risquez fort de tomber à plat dans votre démarche. L’autre est une composante essentielle du processus devant mener au succès.

Donc, ne partez pas en croisade pour un oui ou pour un non, avant d’avoir fait une analyse fine de la situation et des personnes qu’elle concerne. Gardez à l’esprit que l’autre est là pour vous faire progresser, autant que l’inverse.

Une fois que vous avez intégré tout ça, vous êtes en mesure d’apporter tous les correctifs que vous souhaitez à votre environnement, tant professionnel que personnel. C’est une question de conviction concernant vos valeurs de vie et de persévérance. Essayez !

Féminisme et développement personnel sont ils compatibles ?

Le féminisme est un sujet compliqué qui, de la façon dont il est mené actuellement, génère en moi une méfiance prudente. J’éviterai donc d’entrer dans un débat qui provoque plus de séparation que d’unité.

En plus, soyons honnête, tout le monde se contrefiche de mon opinion à ce sujet (moi y compris ???...).

L’objet de ce post n’est donc pas d’asséner de grandes vérités au sujet du féminisme, mais de vous faire part d’une réalité que j’observe depuis que je pratique le métier de coach en développement personnel et de ses conséquences probables : plus de 80% des personnes que j’accompagne sont des femmes !

Alors les machos me diront peut-être que la raison en est qu’elles ne font pas grand-chose de leurs journées et que, de ce fait, elles ont plus de temps à consacrer à des activités inutiles…

Les féministes pourraient, elles, dire que les femmes affûtent leurs armes pour parvenir au succès dans leur combat contre ce monde formaté pour les hommes…

Vous, vous pourriez imaginer qu’en écrivant ces dernières lignes, je me range davantage du côté des féministes… Mais en fait : peut-être que oui, peut-être que non. Mon opinion à ce sujet n’a définitivement aucun intérêt, donc je vous en fais grâce.

Ce qui me préoccupe pour vous, messieurs, c’est que, si cette proportion se retrouve chez tous mes confrères coach de vie, vous avez du souci à vous faire.

Le fait est qu’il n’y a pas de différence notoire entre les hommes et les femmes que j’accompagne dans la manière dont ils/elles abordent le travail, ni dans leur implication respective, ni dans le type de problèmes abordés, ni dans les valeurs de vie qu’ils/elles adoptent, ni dans… rien en fait.

En fait, chacun semble content de progresser et d’arriver à se construire une meilleure vie.

Alors, serait-ce que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Sûrement, mais demain ?

Demain, le risque c’est que les hommes, dans leur grande majorité, soient cantonnés à des tâches techniques et que les femmes, ayant compris, de façon anticipée, l’avantage de se développer en tant qu’être humain, dirigent le monde à leur tour.

Pour certains hommes cette évolution risque d’être un choc difficile à admettre, mais un monde dirigé par des individus disposant d’un niveau de conscience plus élevé et donc mieux à même de prendre en compte la diversité des problèmes et leurs ramifications, n’est pas forcément pour me déplaire.

Alors, mesdames et messieurs, ne serait-ce pas plus constructif de se retrouver, les uns et les autres, dans une démarche de progrès commun plutôt que dans des rivalités absconses ?

Le niveau de conscience est clairement un domaine qui se travaille efficacement, se développe avec profit et s’applique concrètement pour se bâtir une belle vie, tant professionnelle que personnelle.

Donc, un conseil pour toutes celles et ceux qui ambitionnent de diriger le monde de demain, tout en étant heureux par la certitude d’avoir vécu la meilleure version d’eux-mêmes : prenez un coach en développement personnel. Le temps presse, ne ratez pas le coach !

Burnout... et pourtant les intentions sont nobles : vous voulez acheter une maison avec un jardin pour vos enfants, rembourser vos dettes, ou quoi que ce soit d’aussi important.

Vous faites le vœu de travailler plus dur que tout le monde dans votre équipe, d'être le premier à arriver et le dernier à partir. Chaque nouvelle opportunité est l'occasion de mettre en valeur vos talents, vos compétences en leadership, votre capacité à encaisser positivement la pression. Vous dites « oui » à tout. En fait, vous avez oublié comment dire « non ».

Mais vous ne pouvez pas faire assez, être assez, gagner assez, assez vite, et même quand vous imaginez un moyen de garder la tête hors de l'eau, les choses qui comptent le plus - vos relations avec votre famille et vos amis - votre santé physique, mentale et spirituelle deviennent complètement hors de contrôle.

Les « pourquoi » n'ont plus d'importance - vous travaillez trop pour profiter de votre nouvelle maison, ou de l'argent supplémentaire dont vous disposez maintenant que vous êtes libre de toute dette. Tout ce que vous voyez, c’est une liste de choses à faire qui est longue, de plus en plus longue. Finalement, à force d’y foncer en klaxonnant, vous vous vautrez contre un mur. Vous – êtes – en – burnout.

Ce genre de choses arrive aux meilleurs d'entre nous. En fait, des recherches américaines montrent que 80% des travailleurs ressentent du stress au travail et près de la moitié disent avoir besoin d'aide pour apprendre à le gérer, ce qui signifie qu'ils sont au bord de se cogner contre leur propre mur. Si ce n’est déjà fait.

Mais un cas, trop commun, de burnout ne doit pas être la fin de votre carrière, ni la mort de votre désir de réussir. En fait, atteindre le fond peut vous fournir le recul dont manquent tant de leaders après des mois ou des années de bons et loyaux services au quotidien. Ce recul peut vous propulser vers le but de votre vie et vous permettre de faire un travail à la fois enrichissant et durable. Voici 3 exemples réels, riches d’enseignements :

 

Passer de sur-caféiné et cassé à inspiré et épanoui.

Voici un exemple parfait d’objectifs qui ont mal tourné. Un jeune avocat est devenu associé de l'un des meilleurs cabinets d'avocats de Paris dans les dix années suivant l'obtention de son diplôme, mais cette réussite s'est faite au détriment de sa santé et de ses relations les plus précieuses.

Tout s'est écroulé lorsqu’il a perdu le contrôle de lui-même lors d'une réunion. Mais, au lieu de faire comme si de rien n’était, il a décidé de prendre des décisions difficiles et de reconsidérer sa vie pour de bon.

« La première étape consistait pour moi à redéfinir la productivité pour passer de « faire plus » à « obtenir plus de ce qui compte le plus », dit-il. « Cela a changé ma perspective et m'a permis de devenir plus impliqué dans ce à quoi je consacre mon attention, mais, avant tout, j'ai dû définir et déterminer ce qui comptait le plus pour moi ».

Il vit maintenant en province et est devenu écrivain, conférencier et coach, et aide les autres à se battre pour vivre une vie meilleure. Il a également développé un intérêt nouveau pour sa santé. Il a réduit sa dépendance à la caféine, a éliminé le gluten et les produits laitiers de son alimentation, a commencé à s'entraîner physiquement régulièrement et a travaillé pour améliorer la qualité de son sommeil (jusqu’où s’immisce le travail !…).

« Toutes ces étapes me permettent de fonctionner beaucoup plus efficacement, d'être plus présent, de mieux communiquer et d'écouter beaucoup plus profondément », dit-il. « Cela, ensuite, a augmenté ma capacité à faire plus de ce qui compte le plus, y compris aider les autres à faire un voyage similaire ».

 

Rendre le travail vraiment efficace

Pour prendre un autre exemple un entrepreneur et chef d'entreprise a connu, financièrement, sa meilleure année. Son chiffre d’affaires a augmenté de 40% et les bénéfices de 36%. En fait, tout se passait si bien qu'il a commencé à dépenser à tout va, au lieu de réinvestir ses profits dans son entreprise.

Mais ni le succès ni l'argent ne peuvent faire oublier les 246 nuits de l’année qu'il a passées loin de chez lui, ou les journées de 16 heures consécutives de travail, ou les week-ends passés à des séminaires d'affaires.

« Je suis complètement à court d’énergie », dit-il. « Au milieu de l'année, j'ai eu une crise de nerfs émotionnelle et j'ai mis fin à une relation à long terme avec la femme dont j'étais convaincu qu'elle serait la mère de mes enfants. Et quelques mois après cela, j'ai connu encore une autre rupture sentimentale. Mettez tout cela dans un seul corps et en une seule année, et vous comprendrez que c'était une surcharge totale. "

Il s’est fait assister par un coach de vie qui l'a aidé à réévaluer ce qui comptait vraiment dans sa vie.

« Parfois, vous avez besoin de quelqu'un pour tenir le miroir », explique-t-il. « Se fracasser contre le mur ne vient pas de l'ignorance, ça vient de la distraction. J'avais besoin de faire une introspection sur ce à quoi j'étais accro - était-ce le succès, le respect, l'amour, le pouvoir, la liberté ? Pour moi, c'était un peu de tout ce qui précède. J'avais besoin de savoir quelles dépendances me conduisaient au bon endroit et quelles addictions j'avais besoin de sortir de ma vie pour m'aider à être moi et ne pas être accro au besoin de bonheur. Je devais simplement m'ouvrir à ce qui me rendait vraiment heureux.

« L'argent peut-il vous acheter le bonheur ? Bien sûr, du moment que vous comprenez ce qui vous rend vraiment heureux. Alors votre entreprise travaille pour vous, et vous ne travaillez pas pour elle ».

En tant qu'entrepreneur prospère avec plusieurs entreprises, cette personne est constamment en contact avec de nouvelles opportunités. Désormais, il utilise, toutefois, un test simple pour évaluer leur valeur et éviter le burnout.

« La question typique que ma femme me pose lorsque je m’intéresse à un nouveau projet est : « Cela vaut-il un château de sable ? », dit-il. « Chez nous, cela signifie : « Cela a-t-il plus de valeur, en terme d’investissement de temps, que de m'emmener à la plage construire des châteaux de sable avec les enfants. » La plupart du temps, la réponse est « Non, nous sommes bien ; nous avons assez ; notre famille est en bonne santé ; allons à la plage ! »

 

Des succès plus lents et réguliers dans les affaires

Permettez-moi un troisième et dernier exemple :

Selon les personnes à qui vous posez la question, les alertes d’e-mails, d’applications et de SMS sont des outils de torture conçus par le diable en personne. Chacune d’elles rappelle que quelque chose d'autre doit être fait, et c'est pour cette raison, peut-être, que cette entrepreneuse en question, a tendance à les ignorer.

« En raison de l'hyper-connectivité que nous offre la technologie d'aujourd'hui, s’en abstraire est un excellent moyen d’éviter le burnout », explique-elle. « Il y aura toujours des courriels dans la boîte de réception et des tâches nouvelles, mais c'est la façon dont vous vous gérez et gérez votre temps qui détermineront votre propension au burnout. Je crois que nous formons les gens sur le modèle dont nous voulons être traités - dans les affaires et dans la vie - ainsi, en étant réaliste sur la connexion aux nouvelles technologies, vous formez votre équipe à une charge de travail raisonnable à gérer ».

Cette femme parle d'expérience personnelle, bien sûr. Après avoir occupé plusieurs postes de direction d'entreprise, elle a commencé à ressentir une fatigue constante, un sommeil médiocre, des oublis, une perte d'appétit, de l'anxiété et une forme de ressentiment à l'égard de son travail - tous les symptômes courants du burnout. En fin de compte, elle a quitté le statut de dirigeante salariée et a pris la décision de réviser entièrement son mode de vie, y compris son temps de réponse moyen à toutes ces alertes stressantes.

« J'ai pris le temps de me reposer en dormant de 7 à 8 heures par nuit, de me déconnecter complètement en fin de semaine et de me permettre de prendre du temps à ne rien faire », explique-elle. « Je me suis forcée à ne pas m'inquiéter de ce que les choses n’étaient pas toujours parfaites et j'ai préféré adopter l'état d'esprit que « fait » est mieux que « parfait ». J'ai pris la décision consciente de donner la priorité à ma famille et à mes amis, en bloquant mon agenda pour m'assurer que les personnes les plus importantes de ma vie soient traitées comme telles. Et j'ai pris le temps de voyager. En fait, l'année dernière seulement, j'ai visité huit pays, en accordant une importance réelle à mon bonheur personnel et en prenant le temps de faire des choses que j'aime ».

Cela ne veut pas dire qu’elle a mis un frein à ses aspirations professionnelles. Sa nouvelle entreprise conseille les grandes entreprises à développer des initiatives en matière d’économie responsable et elle utilise son expérience pour avoir un impact positif sur ses clients.

« Mon espoir est que, si j’adopte une attitude saine et équilibrée, le reste de l'équipe suivra pour que, conjointement à mes prestations marchandes, je puisse également être un agent de changement positif pour l’organisation cliente ».

Le rapport entre la photo et l’article, c’est que beaucoup de ceux qui sont victimes de burnout sont des excellents compétiteurs ; mais, en l’occurrence, le compétiteur c’est le cheval, pas le cavalier. Le cavalier c’est le système qui nous guide et qui nous a mis des œillères pour que nous fassions mieux ce que lui veut que nous fassions. Si nous aimons cela, d’une certaine manière, c’est parce que nous ne voyons pas le reste de la vie qui nous entoure. Certains passent leur vie entière en gardant des œillères.

Le burnout est le signe que la vie vous envoie pour vous inciter à retirer vos œillères. Si vous le voulez…

Permettez-moi de terminer par une injonction : si votre vie ne vous rend pas heureux, la faire évoluer n’est pas un si grand risque que ça. Essayez au moins ! Et si vous voulez sécuriser votre démarche, faites appel à un coach de vie. C’est un tout petit investissement par rapport aux bénéfices que vous en retirerez.

Le nombre de méthodes pour développer la confiance en soi ne sont dépassées que par le nombre de personnes qui manquent de confiance en elles :

    . Pratiquer la pensée positive.

    . S'habiller pour réussir.

    . Faire semblant jusqu'à ce que vous parveniez à le faire pour de vrai.

    . Sourire.

    . Se tenir les mains sur les hanches, comme Wonder Woman.

Et si l’humilité faisait également partie de ces méthodes ?...

L’humilité est, peut-être, la valeur de vie qui me fascine le plus. D’aucuns diront que la raison en est que c’est vraisemblablement la qualité dont je manque le plus et… j’aurai du mal à les contredire…

L’humilité me fascine, car c’est la porte d’entrée à tous les possibles. Ce n’est pas forcément une valeur de vie de niveau vibratoire très élevé, mais c’est celle qui permet d’avoir accès à tout soi, plus grand que soi.

Je ne parle évidemment pas de l’autodénigrement, de l’affirmation, voire de la revendication de sa non-valeur ; je parle de cette conscience profonde de sa propre valeur comme rouage minuscule, dépendant et perfectible, mais indispensable au projet de la vie.

C’est dans cette dernière approche que l’humilité peut, à mon sens, être liée à une affirmation positive et constructive de la propre valeur de chacun.

Voici, donc, 7 raisons pour lesquelles l'humilité contribue à la confiance en soi :

 

1 . L'humilité trouve le courage dans l’histoire des échecs.

Demandez aux gens qui ont réussi comment ils se sont plantésles his et quelles furent leurs réactions à leurs échecs.

Les histoires de succès sont encourageantes, mais elles peuvent être inhibantes lorsque vous vous rendez compte du chemin qui vous reste à parcourir. La tentation est grande d’abandonner tout de suite.

Les histoires d'échec — des « leaders » qui ont réussi — sont plus encourageantes que les histoires des réussites elles-mêmes.

 

2 . L'humilité met en pratique activement et judicieusement.

La pratique fait progresser la confiance en soi.

Ne demandez pas à votre grand-mère de vous aider à vous préparer à votre prochain entretien difficile ou à une présentation publique. Exercez-vous avec des gens exigeants qui attendent beaucoup de vous et d'eux-mêmes.

L'arrogance prétend qu'elle sait. L'humilité se révèle pour apprendre.

Le manque de confiance en soi pourrait vous aider à trouver la meilleure version de vous-même.

 

3 . L'humilité entreprend.

N'attendez pas d'avoir confiance en vous pour faire.

La seule façon de vaincre la peur est de prendre un bâton et de la combattre.

Vous ne surmonterez jamais la peur en pensant à surmonter la peur.

 

4 . L'humilité est là pour servir.

L'arrogance se concentre sur elle-même. L'humilité se concentre sur les autres. La conscience de soi comme supérieur aux autres est un symptôme d'arrogance.

Tournez-vous vers l'extérieur :

    Que faites-vous lorsque vous apportez le plus de valeur aux autres ? La joie à vous-même ?

    Comment pourriez-vous appliquer vos meilleures compétences à de nouvelles situations ?

    Qui a besoin de ce que vous avez ou de ce que vous êtes ?

Oui, je dois faire fonctionner mon cerveau et faire attention, mais j'ai appris que ma plus grande valeur ajoutée vient souvent de ma curiosité.

 

5 . L'humilité détermine comment se présenter au mieux.

L’humilité facilite l’insertion dans un environnement social. Ceux qui ont besoin de se valoriser constamment aux yeux des autres, sont évidemment ceux qui ont le moins de conscience de leur propre valeur. Sinon ils n’auraient pas besoin du regard des autres pour se sentir importants.

Je ne résiste pas à l’envie de vous raconter une petite anecdote qui m’est arrivé : il y a quelques années, j’avais un patron avec lequel les relations étaient devenues pour le moins compliquées. Son ego l’avait totalement coupé de ses troupes et il continuait à gonfler perpétuellement son jabot.

Un jour que nous nous expliquions en tête à tête au cours d’un déjeuner au restaurant, il me sort – je ne sais plus à quel propos, mais peu importe, en tout cas sérieusement – « tu vois à quel point je suis humble ! ». J’ai eu du mal à ne pas éclater de rire…

C’est une forme de dépendance dont l’humble n’a pas besoin. Ce dernier se positionne d’une autre manière. Il est dépendant de l’autre pour la différence que celui-ci lui apporte. Cette différence, dans sa découverte, constitue un enseignement dont l’humilité est friande. L’humilité crée, alors, un lien constructif à l’autre qui se ressent immédiatement dans l’entourage.

L’humilité permet de faire de vrais compliments à l’autre, sans arrière-pensée. Celui-ci se sent alors valorisé, reconnu (c’est toujours agréable de se sentir valorisé par l’autre, même, j’imagine, si l’on dispose de toute l’humilité du monde), dans une relation positive avec le monde.

 

6 . L'humilité n’a peur d’aucun possible, même des pires.

En tant que contraire de l’ego, l’humilité sait qu’elle trouvera toujours le moyen d’obtenir de l’aide en cas de besoin. Certaines peurs deviennent donc sans fondement et inutiles, elles tombent d’elles-mêmes.

Grâce à l’humilité, on peut avoir conscience de sa dépendance. Or, la dépendance par rapport à un environnement est une source de force. C’est une illusion de penser que l’on a plus de mérite ou plus de force si notre succès nous est personnellement et exclusivement attribuable. Tous les grands champions vous le diront. C’est en équipe que l’on est le plus fort. On peut gesticuler autant qu’on veut, si un succès nous est exclusivement personnellement attribuable : c’est un échec, ou un demi-succès par rapport à soi-même.

Comme on aurait, de toute façon, pu mieux faire en groupe, on n’a donc pas fait de son mieux. C’est donc, dans le meilleur des cas, un demi-succès…

Dans la mesure où l’humilité permet de s’intégrer facilement à un groupe, de bénéficier de toutes ses ressources, il n’y a plus d’obstacles insurmontables et les principales peurs dans la vie se délitent.

 

7 . L'humilité cherche un coach…

No comment… J’imagine que tout le monde saura mettre cette affirmation en rapport avec un éventuel désir/besoin de développement personnel…

Je pourrais disserter des heures sur l’humilité, tellement j’adore la sensation qu’elle procure quand je rencontre une personne qui sait en faire preuve. Au-delà de tout ce qui précède, pour moi c’est un gage de force et d’élégance d’âme qui provoque, chez moi, une forme de jouissance spirituelle. J’adore !

L'humilité est essentielle à la confiance en soi.

Bon ! Allez ! Tous au boulot ! Vous voulez bien ?

Vos collaborateurs veulent des commentaires sur leur travail. Ils veulent des évaluations professionnelles honnêtes de leur comportement pour rester en lien avec leur environnement et améliorer leur travail. Ils savent que s'ils écoutent et réagissent de manière claire et constructive, leur performance globale s'améliorera. Leur fidélisation ainsi que leur satisfaction globale en résulteront.

 

Malgré cela, la plupart des dirigeants ne se sentent pas à l'aise dans l’exercice qui consiste à faire un retour, fournir des commentaires, surtout lorsque qu’il s’agit d’un problème ou d'une préoccupation en matière de comportement. Il y a trop de dirigeants qui adoptent une attitude passive ou qui se bornent à un feedback instinctif, souvent contre-productif.

 

Fournir un retour efficace n'est pas aussi difficile ou douloureux que vous le pensez. Je me permets d’énumérer, ci-dessous, dix conseils pour faire de ces évaluations une expérience puissante et positive.

 

1 . Soyez positif

Concentrez-vous sur ce que la personne fait bien et non uniquement sur ce qu'elle peut et doit améliorer.

 

2 . Concentrez-vous sur le comportement, pas sur la personne

Lorsque vous discutez d'un problème de performance, gardez vos émotions pour vous. Concentrez-vous sur les actions de l'individu, pas sur sa personne.

 

3 . Soyez précis

Fournissez des exemples précis du comportement en question, ne soyez pas évasif. Ne vous contentez pas de critiques comme, « vous avez beaucoup discuté avec les clients » ou « j'ai entendu des plaintes à votre sujet ».

 

4 . Soyez rapide

N'attendez pas l’entretien annuel pour fournir un retour positif ou négatif. Plus le feedback est proche du comportement en question (bon ou mauvais), plus il sera efficace.

 

5 . Assurez-vous de bien comprendre le but de vos commentaires

Souvent, les commentaires sont liés à un jugement et nous ne voulons pas le faire passer pour un commentaire. Le comportement du collaborateur pose problème, mais nous ne voulons pas lier l’évaluation à un événement trop précis pour être moins abrasif.

Donc, il est important de faire une pause et de réfléchir à l'origine du commentaire et comment le délivrer d'une manière qui sera reçue positivement.

 

6 . N’utilisez pas le jugement comme moyen d’évaluation

N'utilisez pas l’évaluation comme couverture pour exprimer un jugement de fait, ou critiquer une personne. Le jugement est simplement votre opinion subjective sur une personne et n'est pas neutre, ni objectif.

 

7 . Fournissez des commentaires dans un endroit neutre

Donner un retour sur un travail ou un comportement est une information importante. Délivrez votre évaluation dans un espace neutre, cela facilitera la décision de la personne de changer ou non.

 

8 . Faites-en une conversation à double sens

Prenez le temps d’échanger avec le collaborateur et de vérifier sa compréhension. Concentrez-vous sur la notion de « partenariat », évitez les paroles comme : « c'est ce que vous faites mal » ou « c'est ce que vous devez changer ».

 

9 . Effectuez un suivi

Si vos commentaires concernent un problème, recherchez des opportunités pour prendre votre collaborateur en flagrant délit d’attitude correcte. Renforcez le comportement positif.

 

10 . Assurez-vous d'avoir trois qualités avant de donner votre avis

Les évaluations et feedbacks sont mieux reçus lorsque vous avez l'autorité, la crédibilité et la confiance déjà établies dans la relation. Sans ces trois choses, il est plus difficile, pour votre collaborateur, d’accepter de recevoir les commentaires.

5 façons d'échouer en développement personnel et leurs remèdes

Avec la quantité de blogs, de livres, de coaches en développement personnel et de conférenciers parlant tous de développement personnel, on pourrait supposer que le sujet est compliqué.

Pourtant, ce n'est pas vraiment le cas et la plupart des problèmes que l’on rencontre en matière de développement personnel entrent dans une (ou plusieurs) des cinq catégories suivantes.

 

1 . Ne pas comprendre ses valeurs de vie

Je peux me tromper, mais je ne pense pas avoir jamais auparavant mentionné l'importance des valeurs de vie dans le développement personnel. En tout cas, pas cette semaine, c’est sûr.

Pour paraphraser je ne sais plus qui (qu’il me pardonne ma mémoire défectueuse…) : « Certaines personnes pensent que les valeurs sont une question de vie ou de mort ; je pense qu'elles sont plus importantes que cela ».

Si vous ne connaissez pas vos valeurs de vie, vous jouez à pile ou face pour prendre chaque décision majeure et beaucoup de décisions mineures dans votre vie.

Si cela ne vous effraie pas assez, vous ne comprenez pas, non plus, ce qui vous motive, pourquoi vous êtes parfois bloqué et pourquoi vous admirez certaines personnes alors vous vous sentez clairement rebuté par d'autres.

Le remède : travaillez un peu.

Le plus simple et efficace, évidemment, c’est de faire un travail avec un coach en développement personnel, mais si vous préférez ne pas dépenser d'argent, posez-vous la question :

Qu'est-ce qui est important pour moi qui me permette, en même temps, d’entretenir le lien à l’autre ? Rien ? OK, vous n’êtes pas fait pour lire la suite de ce post.

Sinon, ensuite, quand vous obtenez la réponse, demandez-vous :

« Qu'est-ce que cela m’apporte ? »

Répétez l’opération jusqu'à ce que vous disposiez d’une liste de vos valeurs de vie.

Même si vous n'avez pas une compréhension complète des conflits de valeurs, des logiques de systèmes de valeurs et des stratégies d’utilisation des valeurs de vie, vous serez toujours dans une position plus avancée qu'environ 95% de la population en termes de conscience de soi.

 

2 . Croire en vos croyances

Vous l’aurez compris, le titre est un peu provocateur… à dessein. Le vrai titre devrait, sans doute, se rapprocher davantage de : « ne pas remettre en cause vos certitudes ».

Deux personnes ont une discussion : l'une dit qu'elle sait que la loi de l'attraction existe, et l'autre dit qu'elle sait que Dieu existe… Trois possibilités :

1/ elles peuvent toutes les deux avoir raison

2/ elles peuvent toutes les deux avoir tort

3/ l’une peut avoir tort et l'autre raison

En revanche, aucune ne peut fournir une preuve tangible de son affirmation. L’une comme l’autre de ces croyances peuvent évoluer dans l’esprit de celui qui l’affirme.

Alors, si un coach de vie ne peut pas faire la différence entre une croyance et un fait, comment diable va-t-il repérer les croyances auto-limitantes de ses clients ?

Et oui, avant que vous ne le disiez vous-même, ma vision des valeurs et de leur importance est une croyance, ce n'est pas un fait… quoi que…

Le remède : Il est temps de faire de la dénonciation

En bref, vous devez constamment remettre en question vos croyances. Cherchez des preuves contraires pour les ébranler plutôt que de soutenir des opinions subjectives qui les figent, comme la plupart des gens le font.

Les certitudes, tout comme les croyances, sont évolutives, perfectibles. L’admettre c’est s’ouvrir à la progression et aux autres.

C'est la quintessence de la croissance et de l'ouverture d'esprit, qui sont d'ailleurs des valeurs importantes pour de nombreuses personnes.

 

3 . Laissez la peur régner sur votre vie

Votre cerveau est conçu pour être plus conscient du danger que de la récompense.

En matière d’évolution, cela a tout son sens : ignorer que ce bruit de brindille rompue, juste derrière vous, pourrait être provoqué par un énorme tigre à dents de sabre, peut entraîner la mort immédiate, alors que ne pas parvenir à attraper un mammouth signifiait juste que vous auriez faim pendant un peu plus longtemps.

Cependant, il y a une grande différence de danger entre avoir peur du serpent à sonnettes qui vient de se glisser sous votre lit et demander à votre patron quelques jours de repos parce que vous avez besoin de recharger vos batteries. Certaines peurs sont justifiées, mais la majorité d’entre elles sont artificiellement construites et nous limitent.

Le remède : Laissez partir la peur

Je suis désolé, c'est une blague et un hommage à une chose qui m’a bien fait rire sur un blog de développement personnel.

Je ne me souviens pas où je l'ai lu, mais en gros, la substance était la suivante :

« Vous devriez laisser partir votre peur. Certaines personnes disent que ce n'est pas si facile, mais ça l'est vraiment, laissez-la simplement tomber »

J'avais envie de trouver un alligator affamé (je n’ai pas encore résolu la question de savoir où trouver cet alligator…) et de l'emmener chez le gars.

Puis, quand il ouvrirait la porte, j’aurais libéré la bête en lui criant. « L’alligator te lâchera quand tu lâcheras ta peur ! »

Il y a plusieurs façons d'aborder et de gérer la peur. Habituellement, la méthode la plus efficace consiste à vous exposer progressivement aux choses qui vous effraient.

Éviter les choses qui génèrent des craintes ne fait qu'augmenter la peur quand vous avez à les affronter.

 

4 . Etre perfectionniste

En toute honnêteté, j'aurais pu placer le perfectionnisme dans la catégorie de la peur, car qu’est-ce que le perfectionnisme sinon la peur de ne pas être assez bon ?

Mais ça n’aurait plus fait que « 4 raisons d’échec en matière de développement personnel », ce qui a nettement moins de gueule.

Si vous vous obnubilez sur le fait que tout ce que vous faites doit atteindre la perfection avant de pouvoir l'accepter, non seulement vous êtes condamné à n’accomplir que très peu de choses dans votre vie, mais vous êtes également condamné à observer les non-perfectionnistes triompher autour de vous.

Cela fait un certain nombre d’années que je me sers effectivement de la méthode que j’ai mise au point pour travailler sur les valeurs de vie avec mes clients. Au début, elle était clairement moins complète et efficace qu’actuellement. Mais je n’aurais pas pu l’améliorer sans m’en servir en conditions réelles.

De même, l’autre jour, une personne qui voulait devenir coach en développement personnel m’a appelé pour me demander des conseils. Elle avait 26 ans, avait déjà appelé un autre coach pour avoir ses conseils et ce dernier lui avait affirmé que cette profession est réservée à des personnes qui ont une grande expérience et donc un âge certain. Du coup, la personne était un peu démoralisée face à son projet.

Je lui ai dit que je n’avais pas la même vision des choses et que, s’il est vrai que l’expérience nourrit la richesse de l’accompagnement d’un coach en développement personnel, cela ne signifie absolument pas que l’on ne peut aider qui que ce soit sans disposer de 500 ans d’expérience personnelle.

On aidera des personnes différentes, d’une façon différente, mais les besoins sont tellement vastes que chaque bonne volonté est bonne à prendre. J’ai moi-même commencé il y a 27 ans et, si je ne pratique pas de la même manière que ce fut le cas à l’époque, j’ai le sentiment d’avoir aidé de nombreuses personnes, même au cours des premières années.

Prenez conscience que chaque personne que vous admirez a échoué à de nombreuses reprises dans sa vie, pourtant vous l’admirez toujours.

Si vous êtes un perfectionniste, ne pensez-vous pas qu'il est contradictoire d’accepter les imperfections des gens que vous admirez, alors que vous trouvez les vôtres inacceptables ?

Le remède : faites quelque chose de ridicule

Entrez dans un supermarché et demandez le département d'autruche.

Demandez à votre dentiste s'il verrait un inconvénient à jeter un coup d'œil à l’ongle incarné que vous soupçonnez avoir au pied.

Bref, faites quelque chose d’idiot (mais pas méchant) en liaison avec les autres et constatez que vous n’en mourez pas…

Faire ce genre de chose augmente votre rythme cardiaque, peut créer de l'anxiété et débouche, par la suite, sur un sentiment incroyable de liberté.

 

5 . Etre une victime

Si vous pensez que la vie est une conspiration contre vous, vous êtes une victime.

Si vous pensez que la vie est injuste et que cela vous dérange, vous êtes une victime.

Si vous pensez que votre patron vous déteste, vous êtes une victime.

Si votre humeur est dictée par la façon dont les autres agissent envers vous, vous êtes une victime.

Nous adoptons presque tous la mentalité d'une victime à certaines occasions, des événements comme la mort d'un être cher, les maladies graves ou les abus physiques ou verbaux sont des raisons raisonnables de le faire.

Mais c'est seulement justifié pendant de courtes périodes.

Certaines personnes ne s’affranchissent jamais de cette façon de penser. Ils voient un monde sur lequel ils n'ont aucun contrôle et ça les effraie.

Attention, penser que nous ne contrôlons pas le monde n'est pas une croyance limitante, mais il faut savoir que nous avons tous le contrôle de la façon dont nous pensons aux choses que nous ne pouvons pas contrôler (vous suivez ?).

Être victime peut conduire à une faible estime de soi, à une impuissance permanente et à la dépression.

Le remède : obtenez une prise sur la réalité

Je vous conseille, si vous lisez l’anglais, de lire un très bon livre sur le développement personnel : « Mans Search For Meaning » par Victor Frankl.

Lisez-le.

Puis relisez-le.

Puis relisez-le encore.

Si, après la troisième lecture, vous pensez toujours que votre vie est glauque et démoralisante, faites-vous accompagner par un coach de vie. Il devrait vous permettre de réaliser la démarche nécessaire pour que vous trouviez le sens que vous souhaitez donner à votre vie.

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