Quand vous vous ennuyez ou que vous êtes fatigué — je parle plus particulièrement d’une fatigue mentale — vous sentez une sorte de lassitude, un peu comme un ballon crevé qui fuit doucement mais inévitablement et vous laisse avec le sentiment d’être dégonflé, sans but, sans vie, incapable de surmonter la négativité.

Vous devenez la proie facile de pensées négatives, de sentiments et de perceptions, qui vont, à leur tour, vous conduire au stress, à l'anxiété, à la dépression et, en fin de compte, à une perte totale de tout sens de votre vie.

Le « Sens » est ce qui importe le plus dans la vie. Sans le mot « sens », la vie devient irréelle, apparemment inutile et futile.

Ceci est principalement dû au rétrécissement de la conscience qui accompagne invariablement les pensées et les sentiments négatifs. Une vision « en tunnel » a lieu lorsque vous commencez à être préoccupé par le fait de vous sentir dans un état d'ennui ou d'inquiétude.

Lorsque vous êtes mentalement épuisé, peut-être à la suite d'un surmenage ou d'un manque de stimulation mentale, rien ne vous semble ni intéressant, ni valoir la peine. C'est comme si seulement une petite partie de votre conscience était réellement présente, et que le vrai « vous » était ailleurs.

Un sentiment d'ennui, de « pourquoi s'embêter », « à quoi ça rime, de toute façon » prend le dessus et il semble que tout ce que vous voudriez vraiment faire est de vous asseoir et de végéter devant la télé.

Certaines personnes passent la plus grande partie de leur vie dans un état de ce genre. L'idée de tenter de faire quelque chose d'utile et de constructif leur semble presque impossible.

Et cela, non seulement parce que cette forme inférieure de conscience rendrait tout effort très difficile, mais aussi parce que, dans cet état de conscience réduit, il semble que vous ne puissiez pas penser à faire quelque chose d'intéressant, d’utile et de constructif, de toute façon.

Dans cet état d'esprit, vous expérimentez la vie comme votre moi inférieur.

 

Qui êtes-vous ?

Il y a plus d'un « vous ».

Bien sûr, un même individu peut expérimenter différentes « humeurs ». Vous pouvez être heureux et excité un jour, et désabusé ou anxieux le lendemain.

Cependant, le « vous » qui est heureux, excité et qui se sent mentalement expansif est un « vous » profondément différent de celui qui s'ennuie, est déprimé et qui voit la vie comme une farce insignifiante.

Évidemment, vous pourriez dire que ces deux personnes ne sont qu’une seule et même personne, et vous auriez raison dans un sens. La réalité est, toutefois, que vous avez tendance à alterner entre ces deux versions de vous-même et que votre prise de conscience de la vie en général se fait à travers le prisme très différent de celui des « vous » qui est actif à un moment donné.

Le moi « supérieur », la « meilleure version de vous-même », est naturellement et inévitablement lié à un sens fort de la signification et du but de la vie.

Lorsque vous tombez amoureux, ou que vous réussissez à atteindre un objectif difficile et fortement désiré, votre « pression intérieure » monte et vous ressentez un intense sentiment d'être, d'être vraiment vivant. Devinez ce qui se passe !

Vous avez un sentiment de possibilités et d'opportunités illimitées et vous sentez que vous êtes en mesure de faire face à toute situation, ce qui, dans ces moments-là, est parfaitement vrai.

 

Qu'est-ce que le soi supérieur ?

Alors, ce soi « supérieur », c’est qui ou quoi ?

Le moi supérieur, ou la meilleure version de vous-même, est ce qui donne sens et but à votre vie, ainsi que l'intensité de vie que vous apporte ce sens et ce but.

Toutefois, quand vous êtes fatigué, ennuyé, déprimé ou craintif, le soi supérieur se dissimule. À cause de la négativité de vos sentiments et perspectives, vous perdez le contact avec cette meilleure version de vous-même et vous l’oubliez ou doutez qu'elle existe. Tout semble, alors, devenir futile ou peut-être même menaçant.

Mais quand, par une activité significative et réfléchie, vous entrez en contact avec votre meilleure version, il devient immédiatement évident que le sentiment de négativité a été une illusion.

Dans les moments d'inspiration, de créativité et d'excitation intense et intentionnelle, le sens négatif de l'ennui, de la futilité, de la défaite, est pleinement compris pour ce qu'il était, une simple illusion, une perte inutile de temps et d'énergie mentale.

Vous voyez et expérimentez, alors, vous-même et la vie à travers le prisme de la meilleure version de vous-même.

 

Trouver la signification et le but par l'action

« Je me sentais comme un enfant le matin de Noël » est une excellente façon d’exprimer verbalement l'intensité, la conscience accrue et l'excitation pure qui viennent quand vous êtes vraiment dans ces dispositions.

D’un point de vue d’adulte, cela peut sembler un peu exagéré, mais le principe reste fondamentalement le même.

Lorsque vous êtes engagé dans une activité significative et ciblée correspondant à vos valeurs fondamentales, et en particulier celles pour lesquelles vous avez des affinités et des capacités naturelles, vous avez l'impression d'être en train d'accomplir votre destin, d'être sur la seule voie bonne pour vous.

Tout devient beaucoup plus réel et vrai, beaucoup plus significatif et intense.

L'une des questions les plus importantes dans la vie est de savoir comment donner du sens et un but à votre vie et à vos activités quotidiennes, comment maximiser et maintenir votre contact avec votre meilleure version afin de ressentir autant de positivité et d'intensité que possible.

La réponse à cette question doit être trouvée dans l'action, qu'elle soit mentale ou physique ou les deux. Quand vous vous sentez déprimé, vous avez le choix entre vous asseoir et ruminer, ou de vous décider à vous élever au-dessus de ce sentiment mortifère.

Si vous décidez d’adopter cette dernière attitude, vous devez apprendre à faire appel à vos réserves cachées d'énergie mentale et d'imagination créatrice, en d'autres termes, à appeler la meilleure version de vous-même.

Pour ce faire, vous pouvez adopter la démarche du paragraphe suivant.

 

Qui contrôle ?

Vous pouvez penser à ceci : imaginez une salle pleine de militaires et de généraux qui se disputent sur la façon de gérer un événement ou une situation.

Il n'y a pas de consensus clair, et aucune direction précise ne ressort de la discussion.

Alors le commandant en chef entre, la querelle s'apaise et est remplacée par une attente tranquille. Le commandant en chef émet alors l'ordre final et ainsi la direction, c'est-à-dire le sens et le but, est trouvée.

Les généraux qui se chamaillaient peuvent être considérés comme « la moins bonne version de vous-même » et le commandant en chef comme la meilleure.

Pour commencer à avoir accès à votre propre « commandant en chef », vous devez d'abord retirer de votre esprit toutes les pensées ou sentiments négatifs, que ce soit l'ennui, l'anxiété ou quoi que ce soit.

Pour ce faire, pratiquez une relaxation physique puis mentale, en vous mettant à l'aise, en fermant les yeux, en régulant votre respiration et en vous imaginant dans une situation calme et tranquille.

Puis, après quelques minutes, commencez à penser à faire quelque chose. Aussi banal et simpliste que cela puisse paraître, l'action est néanmoins une démarche efficace pour s’extraire de la négativité et instaurer un meilleur état d'esprit.

 

Il faut un effort conscient

Pour ce faire, faites un effort conscient pour vous concentrer sur quelque chose que vous voulez faire ou que vous aviez l’intention de faire.

Cela peut être quelque chose de très banal. L’intérêt est que si vous vous concentrez mentalement sur ce que vous faites, vous sortirez de vous-même et basculerez dans des dispositions beaucoup plus positives et constructives.

De cette façon, vous commencerez à entrer en contact avec les parties inférieures de votre meilleure version.

Et bien sûr vous pouvez construire et développer à travers un processus de :

a) vigilance, c'est-à-dire la surveillance continue des signes de négativité et d'auto-déformation de vos propres processus de pensée consciente,

b) la persévérance, c'est-à-dire être toujours prêt à faire l'effort mental pour surmonter cette négativité en invoquant la réalisation de votre volonté pour expérimenter un état d'être plus intentionnel et intense.

 

Maintenant, sachez que, une fois que vous avez fait tout ça, c’est un pis-aller ponctuel pour surmonter un moment difficile. Ce post est plus destiné à donner une « recette » conjoncturelle à un état pré-dépressif passager.

Si vous voulez vraiment arriver à donner un sens qui vous convienne à votre vie, mais que le quotidien vous empêche de distinguer clairement, une approche plus en profondeur s’impose.

La meilleure version de vous-même est accessible assez facilement, malgré les tracas et problèmes du quotidien. C’est même à travers ces problèmes qu’elle se révélera le plus facilement.

Cette meilleure version de vous-même, à vivre en continu au quotidien, n’est éloignée de vous que de la distance de votre volonté et, éventuellement, d’un accompagnement qui ne coûte que quelques dizaines d’euros…

 

Parfois, être confronté à des affirmations incompréhensibles est facteur de progression.

Pardon de partir, une fois encore, de ma pratique pour débuter un post, mais elle reste un pourvoyeur de sujets d’articles relativement pertinent, selon moi, même si leur introduction peut paraître répétitive.

Cela dit, vous savez que, lorsque l’on travaille en coaching de vie, on aborde des sujets de fond, importants, d’une manière et avec des concepts qui ne sont pas toujours familiers au coaché.

C’est pourquoi, lorsque je commence un travail avec un client (je vous l’ai déjà dit dans un autre post, je sais…) au cours de la première rencontre gratuite, qui permet de déterminer si on a envie de travailler ensemble et de quelle manière, je dis à peu près systématiquement à la personne : si, au cours de nos séances, je vous dis que la terre est carrée et que vous me répondez : « non », on arrête de travailler ensemble. De même, si je vous dis que la terre est carrée et que vous me répondez : « oui », on arrête aussi de travailler ensemble.

Cette mise en garde peut paraître un peu théâtrale dans le cadre de sessions de coaching, elle me semble néanmoins absolument nécessaire à plusieurs titres, car elle est destinée à :

 

1 . conserver un point d’attention permanent sur le libre arbitre du client

et préserver sa non-dépendance, de façon à ce qu’il soit toujours conscient du fait que ses choix lui appartiennent.

Le travail en coaching de vie vise à fournir les éléments nécessaires au client pour lui permettre d’augmenter sa propre autonomie sur la durée, et non pas d’ingurgiter les certitudes de quelqu’un d’autre. La valeur et l’importance du travail réalisé n’ont de sens que si ce dernier est relayé par une personne en pleine possession de ses moyens.

Si cette personne adopte un concept qu’elle ne comprend pas ou que sa raison refuse de valider, elle ne pourra que le dénaturer dans sa mise en pratique. Le résultat concret ne sera donc pas au rendez-vous et le travail n’aura servi à rien.

Il est donc primordial que le client conserve, à tout instant, sa liberté et son indépendance de façon à être en mesure de mobiliser toutes ses ressources propres pour se positionner par rapport au travail effectué. Les ressources des moutons sont respectables, mais différentes de celles des êtres humains, et le travail en coaching de vie est un travail qui s’adresse à un humain, pas à un mouton.

 

2 . indiquer au client une forme de raisonnement

à adopter pendant les séances de coaching qui l’oblige à accepter de sortir de sa zone de confort.

Vous pourrez être choqué par les termes : « l’oblige à accepter… ». Toutefois, si le coaché doit être en pleine possession de ses moyens, donc de son indépendance, comme dit précédemment, il vient me voir pour que je lui fournisse, en tant que coach de vie, des moyens complémentaires, destinés à lui apporter un appui dans la résolution de ses problèmes ou dans sa volonté d’évolution.

Or, nombre de conflits et de problèmes viennent, non pas d’une opposition de valeurs, mais d’une incompréhension sur les intentions, la conscience ou la forme adoptées pour aborder un sujet.

Prendre position sur quelque chose, aussi absconse que cette chose puisse paraître de prime abord, sans valider que notre compréhension est bonne par rapport à ce que souhaite signifier l’autre, mène inévitablement à des incompréhensions, des rejets et des pertes de temps source de conflits et d’appauvrissement.

Il me semble donc, à ce stade, nécessaire de valider, avec le futur coaché, le fait que la démarche dans laquelle il entre va nécessiter, de sa part, un effort de compréhension d’éléments répondant à une logique nouvelle et complémentaire par rapport à celle qu’il a l’habitude de pratiquer.

Le coaché pourra être surpris, amusé, choqué, agacé par certains aspects du travail à réaliser. Ce n’est, toutefois, qu’à l’issue d’une démarche de compréhension qu’il sera en mesure d’adhérer, de refuser ou d’adapter à sa manière les éléments qui lui auront été proposés.

 

3 . habituer le coaché à adopter une attitude de curiosité par rapport à la différence,

lui inculquer un réflexe d’accueil bienveillant de ce qu’il ne comprend pas plutôt que de rejet a priori.

Si nombre de conflits trouvent leur source dans l’incompréhension, l’incompréhension elle-même provient souvent du manque de curiosité.

Avoir l’envie et les moyens de découvrir l’autre est souvent ce qui manque le plus au personnes qui viennent me voir. Vivant une fragilité personnelle, celles-ci appréhendent le contact avec l’autre comme un danger potentiel menaçant leur intégrité.

Dans ces conditions, elles ne souhaitent pas aller vers la découverte de l’autre, elles ne peuvent donc pas le comprendre et vivent des conflits inutiles et destructeurs. Le refus d’aller vers un danger hypothétique les mène droit à l’affaiblissement qu’elles souhaitaient éviter.

A l’autre extrémité du spectre se situent les personnes qui se considèrent comme fortes, dominantes, disposant de vérités indiscutables, qui condescendent à enrichir les autres de leurs lumières, mais n’envisagent pas une minute de s’enrichir de l’autre. Le fait est que ces personnes-là ne viennent jamais me voir pour les aider à travailler sur elles-mêmes…

Dans un cas comme dans l’autre, être curieux de la différence peut se révéler comme un moyen salutaire pour sortir de l’immobilisme et parvenir à évoluer positivement vers la meilleure version de soi-même.

 

4 . inciter à la tolérance, afin de pouvoir s’enrichir de la différence.

Vous m’avez vu venir… On ne s’enrichit jamais de la similitude. Éventuellement on s’y repose, à la limite on s’y ressource, mais on ne s’en sert jamais comme vecteur d’évolution (sauf si, à un moment donné, on est tellement saturé de similitude que l’on ne cherche plus qu’une seule chose : la variété…). 

Le sujet est que la différence n’est dangereuse que lorsqu’elle concerne les valeurs de vie. Dans tous les autres domaines, elle ne présente aucun danger réel et mérite d’être explorée pour l’enrichissement qu’elle recèle.

Alors pour explorer la vie en toute sécurité, vous l’aurez compris, il suffit de faire un travail sur ses valeurs de vie, pour les sécuriser en un ensemble cohérent. Vous pourrez alors évoluer sans crainte au milieu du bonheur et des adversités.

 

Préserver la liberté et l’autonomie, savoir quitter sa zone de confort pour comprendre, stimuler son envie par la curiosité pour, finalement, s’enrichir de la différence dont le monde nous fait cadeau. Tout cela fait partie des fondements de la démarche qui sous-tend la progression en travaillant avec un coach de vie.

Un tout petit post destiné à fournir des éléments pour vous sortir d’une embuscade post-réunion dont vient d’être victime l’un de mes clients et dont il a eu un peu de mal à se défaire sans perte de temps.

 

Le contexte : votre équipe vient de prendre une décision importante. Vous pensez que tout le monde a quitté la réunion le mors entre les dents et déterminé à passer à l’action.

Mais Georges passe la tête à la porte et vous demande : « Vous avez une minute ? »

Georges dit : « Je ne suis pas sûr que nous ayons pris la bonne décision. »

 

Établir le sujet :

Il vous faut prendre en charge la conversation.

Dites : « Merci d'être venu. Alors Georges, qu'aimeriez-vous que nous abordions comme sujet de conversation ? »

 

Établissez un sujet avant de vous engager dans une conversation.

Si Georges est timide, demandez : « Voulez-vous que la décision soit amendée, modifiée, annulée ? »

 

Soyez direct !

À ce stade, la conversation peut évoluer dans l'une des trois directions suivantes :

   1/ Je ne suis pas sûr.

    2/ Oui.

    3/ Non.

 

1 . Je ne suis pas sûr :

Si Georges n'est pas sûr de vouloir changer la décision, reportez la conversation : « Revenons sur le sujet demain matin. Peut-être aurez-vous une vision plus claire à ce moment-là. »

Il peut être à la recherche d'un allié.

N'aidez pas les gens à trouver des arguments contre une décision d'équipe après qu'elle ait été prise.

 

2 . Oui :

Georges peut répéter, « J'ai quelques inquiétudes. » C'est une tentative pas si subtile que ça de changer la décision. Si Georges veut que la décision soit modifiée, commencez à prendre des notes.

 

    Quelles sont vos préoccupations ?

    Quelles raisons avez-vous pour vouloir changer la décision prise ?

    Quelles alternatives suggérez-vous ?

 

Georges exprime ses inquiétudes en dehors de la réunion parce qu'il veut prendre la température. Après avoir écouté un peu - mais pas trop longtemps - offrez quatre options.

 

« Qu'aimeriez-vous faire ensuite ? » (Cela peut suffire.)

« Souhaitez-vous envoyer ces remarques par courriel à l'équipe ? »

« Je vous inscris à l'ordre du jour de notre prochaine réunion afin que vous puissiez exprimer vos préoccupations. »

« Nous ne changeons pas la décision. La prochaine fois, pourriez-vous exprimer vos préoccupations en cours de réunion ? » Attendez une réponse.

 

3 . Non :

S'il ne veut pas que la décision soit changée, répétez la question de l'objectif : « Qu'aimeriez-vous qu’il sorte de notre conversation ? »

 

 

Vous avez remarqué que, souvent, vous ne faites pas ce que vous devriez faire, en revanche vous ne savez pas pourquoi vous ne faites pas ce que vous devriez faire.

Ce que je vais dire ne s'applique évidemment pas à tout le monde. En fait, vous êtes peut-être l'une de ces personnes auxquelles rien de tout cela ne s'applique.

Mais, si vous prenez la peine de lire ce post, je soupçonne qu'au moins quelques-uns des points ci-dessous résonneront un peu en vous.

Donc, sans plus tarder, voici certaines choses que vous pourriez penser devoir faire, mais que vous ne faites pas :

. Vous savez que vous n'aurez pas assez d'argent pour la retraite, alors pourquoi ne pas réduire quelques dépenses et épargner davantage ?

. Vous savez que la méditation apporte le bonheur, parmi beaucoup d'autres effets secondaires bénéfiques, alors qu'est-ce qui vous empêche de la pratiquer ?

. Vous savez que vous comparer aux autres est un exercice qui soit augmentera votre arrogance, soit diminuera votre estime de soi, alors pourquoi le faites-vous ?

. Vous savez que le temps passé loin de vos proches générera des regrets, plus tard dans votre vie, mais vous passez encore de trop longues heures au bureau, pourquoi ?

. Vous savez que mal manger va réduire votre niveau d'énergie, vous faire prendre du poids, peut affecter votre système immunitaire et provoquer de la confusion mentale, alors qu'est-ce qui fait que vous continuiez à manger en dépit du bon sens ?

. Vous savez que les relations abusives s'améliorent rarement, voire jamais, alors qu'est-ce qui vous empêche de partir ?

. Vous savez que les insultes qui vous visent vous en disent plus sur l'autre personne que sur vous, alors pourquoi les prenez-vous autant à cœur ?

. Vous savez que cette nouvelle voiture aura un impact absolument nul sur votre niveau de bonheur d’ici quelques jours, alors pourquoi l'acheter ?

. Vous savez que faire une activité caritative et donner de vous-même améliore les niveaux de bonheur et de contentement, alors qu'est-ce qui vous empêche de le faire davantage ?

. Vous détestez l'injustice, alors pourquoi ne vous insurgez-vous pas plus souvent concrètement ?

. Vous pensez que vous êtes ouvert d'esprit, alors qu'est-ce qui vous empêche d'écouter une opinion opposée avec curiosité ?

. Vous détestez votre travail et ça vous pourri la vie, alors pourquoi ne faites-vous pas tout ce qui est en votre pouvoir pour en obtenir un meilleur plutôt que de vous plaindre ?

. Vous possédez une entreprise et savez que vous avez besoin d'aide dans certains domaines, alors qu'est-ce qui vous empêche de le demander ?

. Vous vous sentez coincé dans votre vie, alors qu'est-ce qui vous empêche de consulter un coach de vie ?

 

Le dénominateur commun

Je pense que c'est assez de questions et que vous n’allez pas tarder à en avoir marre, mais quel est le dénominateur commun entre toutes ces questions ?

C'est très, très simple, vraiment.

C'est que chaque chose que vous aimeriez faire et ne faites pas, vous sort de votre zone de confort et cela effraie la plupart des gens.

Le problème est que plus nous refusons de quitter notre zone de confort, plus elle a tendance à se rétrécir et n'a progressivement plus aucune chance de grandir. Nous nous retrouvons avec de moins en moins de choses avec lesquelles être confortable, d’où intolérance, exclusion, ostracisme et nous devenons un jeune ou un vieux c…

C'est la raison pour laquelle même de petites étapes dans votre zone d'inconfort peuvent être très utiles, car devinez quoi ? Même si elle peut rétrécir, votre zone de confort a tendance à ne pas le faire lorsque vous en repoussez les limites, même petitement.

Vous n'avez pas à étirer votre zone de confort particulièrement fort si vous préférez ne pas le faire, mais si vous pouvez lui donner une petite stimulation chaque jour de l’année, vous serez surpris de voir ce que vous aurez accompli et de l’évolution de votre niveau de confiance en vous.

Alors, pas d’hésitation, allez-y !

Un petit post pour vous rappeler que vous n’êtes jamais aussi faible, ni aussi fort que vous le pensez. Votre force est celle de vos valeurs de vie, donc si vous avez affaire à des manipulateurs maléfiques, avec votre système de valeurs bien en place vous ne craignez absolument rien.

Mais que cela ne vous empêche pas de savoir lui résister efficacement. On se penchera, dans un post ultérieur, sur les comportements profonds que vous pouvez adopter pour déjouer les manipulations de personnes nocives, mais je voulais vous donner quelques trucs simples pour limiter les désagréments que ce genre de personne pourrait vous causer.

Le manipulateur créé et exploite les vulnérabilités des autres pour son avantage personnel.

3 caractéristiques du manipulateur :

 

1 . Il veut que vous vous sentiez redevable ou en défaut.

Il y a un soupçon de sympathie dans leur ton quand ils disent : « Tu penses quoi ? » ou « Tu crois vraiment ? »

Les manipulateurs ne vous diront pas que vous êtes stupide. Ils veulent que ce soit vous qui vous disiez vous-même que vous êtes stupide.

 

2 . Il transforme votre force en vulnérabilité.

Le manipulateur exploite la compassion :

« Mais je pensais que tu aimais aider les gens. Maintenant que j'ai besoin de toi, tu m'abandonnes. »

N'hésitez pas à insérer des mots comme fiable, responsable ou équipier dans la phrase précédente.

La gentillesse, la compassion et la serviabilité deviennent des faiblesses lorsque vous n'êtes pas clair sur leurs limites ou que vous ne parvenez pas à dire non.

 

3 . Il veut que vous vous sentiez sur la défensive.

Vous gaspillez votre énergie à vous défendre contre de fausses accusations. Par exemple : « Mais vous avez dit que vous alliez livrer ce projet hier », alors que vous n'avez jamais pris cet engagement.

Vous ne pouvez pas atteindre vos objectifs lorsque vous êtes sur la défensive.

Le manipulateur vole votre pouvoir en vous mettant en état d’infériorité ressenti, mais factice.

 

7 réponses pour contrer le manipulateur :

1 . Clarifiez la demande lorsque vous commencez à vous sentir manipulé. « Qu'est-ce que tu veux ? Pour toi ? Pour l'équipe ? Pour moi ? »

2 . « Est-ce un ordre ou une demande ? Serons-nous encore amis si je dis non ? »

3 . Reformulez la demande quand elle semble déraisonnable. « Laissez-moi être sûr de comprendre. Tu voudrais que je ... Est-ce exact ? »

4 . « Je vois bien l’intérêt pour toi. Où est le mien ? »

5 . Décalez : « Je vais y réfléchir. » Si vous n'êtes pas pressé, donnez-vous le temps de réfléchir.

6 . Dites : « Je ne fais pas ce genre de chose. » Ne vous justifiez pas, car chaque explication est, pour lui, une opportunité de manipulation. S'il demande une explication, répétez : « Merci d'avoir posé la question, mais c’est le genre de choses que je ne fais tout simplement pas. »

7 . Dernier conseil : évitez ce genre de personne au maximum !

 

Un certain nombre de personnes qui viennent me voir pour du coaching de vie pensent qu'ils passent par ce que beaucoup veulent désigner comme la « crise de la quarantaine ».

Ils n'utilisent peut-être pas cette expression et ne vont peut-être pas se faire tatouer et acheter une voiture de sport, mais ils regardent souvent la trame de leur vie et se demandent : « Est-ce que tout cela a un sens ? »

Malheureusement, l'expression « crise de la quarantaine » a été stéréotypée par les médias à tel point que peu de gens veulent admettre que c'est peut-être ce qui leur arrive.

Et même ceux qui ne se soucient pas forcément de ce que pensent les autres, se demandent parfois ce que le terme « crise de la quarantaine » signifie, dans la mesure où il est vague, large et même un peu effrayant pour certains.

Et maintenant, avec la jeune génération qui revendique d’affronter la « crise de la vingtaine », il semble que de plus en plus de gens s’inquiètent inutilement de la vie et du vieillissement, mais pourquoi cela ?

 

Qu'est-ce qu'une « crise de la quarantaine » ?

Avant de répondre à cette question, jetons un coup d'œil à ce qui peut constituer une crise de milieu ou de quart de vie et demandons-nous si l'une de ces situations s'applique à vous.

Il peut, sans doute, exister un grand nombre de manifestations symptomatiques de la crise de la quarantaine, mais voici celles que je rencontre le plus souvent :

Je dirais qu'une ou plusieurs de ces manifestations s'appliquent à la grande majorité de mes clients. C'est sans doute en partie parce que c’est le genre de clients avec qui j'aime travailler, mais aussi parce que de plus en plus de personnes se rendent compte qu'il y a tellement plus dans la vie.

Il y a 50 ans, la vision du travail était très différente de ce qu'elle est aujourd’hui. Nombreux sont ceux qui, alors, passaient toute leur vie d’adulte à travailler pour une même entreprise. Aujourd’hui, l’emploi à vie dans la même organisation, mis à part pour les fonctionnaires, n’est plus envisagé de façon courante.

Il y avait aussi une attitude différente envers le travail. Il semble que beaucoup l’envisageaient comme un mal nécessaire, qu’il fallait tolérer pour payer les factures etc., plutôt que quelque chose d’épanouissant que l’on devait réellement apprécier.

Non pas qu'il n'y ait pas eu de gens qui aimaient leur travail, bien sûr, mais pour beaucoup, c'était une routine terne qu'ils enduraient en attendant le week-end.

 

Tout ça c’est la faute à Internet

Puis quelque chose s’est passé, Internet est arrivé et la perception des gens a changé.

Bien sûr, l'expression crise de la quarantaine a été inventée au milieu des années 1960, mais la nouvelle technologie l'a catapultée dans la conscience publique au point où une simple recherche Google donne plus de 8 millions de résultats (vous pouvez vérifier…).

Avec une plus grande facilité pour comparer sa vie à celle de ceux qui semblent avoir ce qu'ils veulent, beaucoup ont commencé à s'inquiéter de ne pas vivre leur propre potentiel.

Soudain, un emploi sans âme et stressant à 100 000 € par an avec des avantages sociaux dans tous les sens ne semblait plus aussi attrayant.

En plus de 7 années de coaching de vie à plein temps et en travaillant avec des centaines de clients, je peux affirmer que nombreux sont les clients qui, connaissant des difficultés de vie diverses, éprouvent de vraies difficultés d’épanouissement à travers leur travail.

Et il y a une bonne raison à cela.

Le travail occupant plus de la moitié du temps éveillé de la plupart d’entre nous, si vous avez cette partie de votre vie qui est paralysée, il y a de fortes chances que d'autres domaines de votre vie soient également paralysés et, de ce fait, vous ne vous promènerez pas sur Internet pour trouver un coach de vie pour progresser.

 

Laissez tomber vos vieux rêves - Tout va bien !

Souvent, les clients me disent qu'ils ne peuvent tout simplement plus être motivés par des choses qui les motivaient d’habitude. Ils semblent penser que quelque chose ne va pas chez eux et insistent sur leur besoin de plus de motivation ou de plus de confiance.

Je constate toutefois, au fil du travail, que, pour la plupart, ce n'est pas vrai. La réalité est qu’ils ont besoin de nouveaux rêves et de nouveaux objectifs.

Ce qui est vraiment arrivé, c'est qu'ils ont évolué et que ce qui les inspirait hier ne les inspire plus aujourd’hui. Mais plutôt que de l'accepter et de s'ouvrir ainsi à de nouvelles possibilités, ils continuent à pousser et à espérer que les choses vont changer et redevenir comme avant.

Ça n’arrivera pas.

On peut penser que nous avons tous des choses qui nous passionnent et c'est ce que nous devrions faire pour le reste de notre vie.

Bien que que cela puisse être vrai, la plupart du temps nos passions changent à mesure que nous vieillissons et mûrissons.

Le vrai problème est que la plupart des gens ont peur d’abandonner leurs vieux rêves parce que cela crée du doute, de l'incertitude, un vide dans leur vie et un faux sentiment d’échec.

Le fait de lâcher des rêves ou des objectifs qui vous semblaient autrefois importants, et vis-à-vis desquels vous vous sentez désormais à la traîne, vous permettra de faire de la place pour de nouvelles opportunités.

Bien sûr, ça va vous piquer un peu au début, parce que ça vous pousse hors de votre zone de confort, mais la meilleure part de votre travail se fait, de toute façon, hors de votre zone de confort, alors, cet inconfort, c’est plutôt bon signe…

Je vais conclure avec quelques points parce que tout le monde aime s’évaluer par une liste de points.

Si vous pouvez faire toutes les choses de la liste ci-dessous, il y a toutes les chances que vous ne preniez jamais contact avec moi pour être votre coach de vie.

 

7 façons de gérer une « crise de la quarantaine »

Les dirigeants économiques, plus que les politiques, tiennent l'avenir de la planète entre leurs mains. Il semble donc indispensable de leur donner envie d'adopter la pensée éthique.

Le fond du sujet est qu'il n'y a pas de « bon leadership » sans réflexion éthique. Nous avons vu ce qui peut arriver lorsque les dirigeants prennent des décisions fondées sur des intérêts personnels sans tenir compte des effets qu’entraînent ces décisions. La pensée qui alimente les choix de leadership doit être fondée sur des valeurs éthiques sans quoi l'impact sur nombre d’éléments importants sera négligé, donc non contrôlé, donc facteur de risques.

 

Les leaders devraient « voir » l'impact éthique de leurs choix, notamment à travers 7 axes de responsabilité éthique. Ce focus souligne l'impact sur de nombreux constituants, à court terme et sur plusieurs générations, donnant aux leaders une image éthique globale.

À mesure que la complexité du travail augmente, la réflexion éthique que nous utilisons pour y faire face doit également progresser.

 

Les 7 axes de responsabilité éthique

 

Chaque leader doit peser l'impact financier de ses décisions. Même les organismes sans but lucratif doivent gérer leurs finances avec soins et recueillir des fonds en utilisant des pratiques éthiques.

Toutes les entreprises doivent se conformer aux lois et aux règlements. Les niveaux supérieurs de la pensée éthique exigent, cependant, une perspective à plus long terme et une vision du monde globale.

Nous devons être prêts à prendre des décisions éthiques lorsque nous traitons avec de multiples parties prenantes susceptibles d’avoir des intérêts divergents en termes de résultats.

Les 7 objectifs concentrent l'attention du leader sur les domaines de responsabilité éthique de leadership, et ensemble ces 7 axes d’approche montrent aux leaders l'impact combiné de leurs choix.

Cette façon de penser l'éthique, en 7 dimensions, aide à une réflexion dynamique sur le leadership de haut niveau. En réfléchissant mieux, en intégrant de nouveaux paramètres, nous obtenons un meilleur leadership.

 

Les concepts et les grandes lignes directrices en matière d'éthique restent un peu trop théoriques pour aider efficacement à naviguer dans la complexité. Les dirigeants n'ont pas seulement besoin de penser À l’éthique, ils doivent penser AVEC des valeurs éthiques pour faire face aux changements et répondre aux attentes croissantes des consommateurs en matière de transparence et d'éthique commerciale.

Les valeurs éthiques favorisent le succès des entreprises et devraient être à la base de tous les choix que nous faisons. Les appliquer renforce la confiance et jette les bases de toute bonne relation d'affaires.

 

Beaucoup des dirigeants avec lesquels je parle semblent avoir le sentiment qu'il existe une façon plus pertinente de penser et de diriger que ce à quoi ils sont habitués. Ils veulent avoir un impact positif dans leur entreprise et se différencier dans leur environnement.

L'apprentissage d'une réflexion éthique de bon niveau les aidera non seulement à relever les défis auxquels ils sont déjà confrontés, mais améliorera également leur impact social à long terme.

Nous savons qu'à l'ère de la transparence, la valeur éthique d’une marque contribue à améliorer les résultats d'une organisation. Comment pouvons-nous nous assurer que les leaders utiliseront le type de pensée qui mène à agir avec éthique ? Cela semble difficile de s’en assurer (sinon ce serait sans doute déjà fait…), mais nous pouvons commencer par faire de l’approche par la pensée éthique un développement « incontournable » pour les leaders, un nouvel outil qu’ils apprennent, comprennent et appliquent, car facteur d’une efficacité accrue.

Si vous regardez autour de vous, où que vous vous trouviez sur terre, vous constaterez que la stratégie utilisée à l’occasion de conflits est presque constamment d’opposer une force à une force contraire, de même nature (j’entends de même nature comme ayant la même finalité) et si possible d’intensité supérieure de manière à prendre le dessus sur l’adversaire.

Depuis la nuit des temps, l’humanité s’est modelée par le biais de ce schéma et ce dernier est encore utilisé dans nombre de situations : les relations humaines, les compétitions sportives, la vie professionnelle, les relations entre états, etc. C’est ce que Jean de La Fontaine a résumé dans « Le loup et l’agneau » par son vers « La raison du plus fort est toujours la meilleure » : on s’oppose, on se cogne et on regarde qui en ressort vivant.

Sans contredire cet immense personnage, la fable qui suit ce premier vers n’est axée que sur la dimension et la force physique. Or, dans nos sociétés, l’essentiel des conflits ne font plus recours à la seule dimension physique. Regardez : de quand date la dernière fois que vous avez eu l’occasion de participer à un pugilat ? Êtes-vous fréquemment en position de donner ou de recevoir un coup de poing ?

La dimension physique est la dimension prédominante des animaux (sans en être la seule), à la différence des humains. Or, si vous admettez que le combat purement physique, depuis la préhistoire, n’est plus le combat premier que l’homme doit mener dans nos sociétés modernes, ni le plus fréquent, vous devez admettre que la stratégie de combat aurait dû, selon toute vraisemblance, également évoluer.

Si l’on va un peu plus loin, la réalité est que, avec la bonne stratégie et les bons outils pour la mener, celui qui est apparemment faible, selon les critères du rapport de force, peut « vaincre » le plus fort à coup sûr (et je ne fais pas allusion à l’histoire de David et Goliath…).

Pour ceux qui suivent un peu régulièrement ce blog, vous m’avez souvent (voire trop souvent…) entendu parler de « valeurs de vie ». Ces dernières ne sont pas destinées à indiquer des manières de « bien se comporter », dans un sens moral, mais elles constituent, en réalité, des armes dans le combat que doit livrer chaque être humain au cours de sa vie.

Ne nous leurrons pas, le sens de la vie est un combat. Il est de notre responsabilité d’en faire un combat agréable ou désagréable, constructif ou destructif, drôle ou triste, mais c’est un combat et ne pas l’aborder ainsi revient à se priver des moyens d’être heureux.

J’ai entendu beaucoup de personnes, prises de révolte, se référer à des phrases comme : « si on me frappe la joue droite, je ne vais pas tendre la gauche » ou « œil pour œil, dent pour dent », ce sont soit des positifs inconscients, soit des négatifs volontaires. En tout état de cause, ce sont des perdants à plus ou moins long terme.

Travailler sur ses valeurs de vie n’est pas faire l’apologie de la faiblesse, comme certaines traditions religieuses semblent parfois les interpréter, mais c'est fourbir des armes de construction massive. Là où le camp de la séparation travaille sur la destruction ou l’asservissement de l’autre, celui de l’unité a une stratégie d’assimilation collective. Ce que j’appelle la stratégie Pacman.

La stratégie Pacman, ou stratégie du globule blanc, consiste non pas à dévorer le voisin pour le détruire… mais presque… Non, je plaisante. C’est la stratégie qui consiste à entourer l’adversaire de tous les vecteurs d’unité possibles pour le pousser à se rapprocher de soi. Immergé, noyé dans un bain d’unité, l’adversaire a deux possibilités : soit il va accepter volontairement cette unité, moyennant peut-être quelques compromis de votre part (mais jamais de compromission), et dans ce cas vous aurez gagné et lui aussi, soit il refuse en conscience cette unité et il se place alors délibérément dans un environnement de séparation.

Dans ce dernier environnement, celui qui refuse l'unité peut avoir le sentiment de vaincre à un instant T, mais à terme, il sera toujours perdant d’une manière ou d’une autre. A la fin, si vous avez employé la stratégie Pacman, vous n’aurez peut-être pas gagné (la victoire eût été que l’autre adhère à vos valeurs d’unité), mais c’est l’autre qui aura perdu.

Pourquoi la stratégie de séparation est-elle forcément perdante à terme ? Parce que là où le partisan d’unité peut toujours se ressourcer, refaire ses forces, retrouver une voie de progression grâce au soutien du groupe, le partisan de la séparation surfe sur le fait qu’il ne sera jamais en position de faiblesse personnelle, qu’il n’aura jamais besoin du soutien de l’autre. Quand il s’aperçoit qu’il en a besoin, c’est trop tard, il n’a pas mis en place la structure d’unité autour de lui et il sombre…

Et s’il a eu la prévoyance de couvrir ses arrières, il s’apercevra que le soutien qu’il attend ne vient pas, car chacun a ses priorités et que le temps n’est pas au soutien. Il a choisi la séparation, oui ou non ! Chacun y fait ce qu’il veut, comme il le veut, quand il le veut et l’autre ne compte que dans la mesure où il peut être exploité.

Je me souviens d’un collègue, bon gars dans le fond, manquant définitivement de profondeur, et dévoyé par sa hiérarchie, elle-même vouée à la séparation. Il vivait, quelques mois après moi, les affres d’une séparation délicate avec son employeur. Il avait lutté contre moi pendant des années, mais, une fois dans la difficulté, il souhaitait savoir comment j’étais parvenu à m’en tirer dans d’aussi bonnes conditions.

Je lui ai alors dit que cela avait été possible grâce à l’intervention d’une personne puissante et bienveillante. Il a beaucoup réfléchi, visiblement cherché mentalement dans son carnet d’adresse l’équivalent, puis m’a posé la question suivante : « et qu’est-ce que tu lui as donné en échange ? Qu’est-ce qui a motivé son intervention ? » Ma réponse a été laconique : « Rien. L’amitié » Vous décrire son expression de visage à ce moment-là… Il lui manquait cette arme-là dans ses relations mobilisables…

La stratégie Pacman est imparable car elle oblige votre adversaire, soit à s’allier à vous, soit à être repoussé dans un univers où il sera forcément affaibli, tôt ou tard. Elle l’oblige à faire un choix fondamental, même s’il ne souhaite pas le faire.

L’immense majorité des personnes n’ont pas fait consciemment le choix entre unité et séparation (Cf. mon post sur le choix du camp). Elles sont dans un « no man’s land » où elles oscillent tantôt vers l’unité, tantôt vers la séparation. Elles ne présentent d’intérêt ni de danger pour aucun des deux camps.

Poussez quelqu’un à faire ce choix, si vous l’avez-vous-même fait auparavant, le fait entrer dans l’un ou l’autre camp par rapport à sa relation avec vous. Soit il cherchera l’harmonie et vous serez tous gagnant, soit il choisira le conflit et il sera repoussé dans le camp finalement le plus faible. Dans ce second cas, vous n’aurez pas gagné, mais il aura perdu.

Mais attention, si votre adversaire vous rejoint dans votre démarche unitaire, vous en aurez été, certes, l’initiateur et pourrez ressentir une certaine joie à ce titre, mais vous devrez avoir conscience qu’en venant à vous, l’autre a été capable de faire plus de chemin que vous et que, à ce titre, vous lui devez tout le respect du monde et le plus sincère.

Il y a toutefois trois conditions indispensables pour pouvoir appliquer cette stratégie : il vous faut un système de valeurs de vie profondément cohérent (les armes), avoir appris à vous en servir (la pratique) et la certitude que votre camp est le plus fort (la conscience).

Tout ça peut vous paraître discutable, mais cela fait des années que j’en fais l’expérience — directement et par l’intermédiaire des personnes que j’accompagne — et je vous garantis que l’efficacité de cette stratégie est redoutable.

Alors, à tous les adeptes du rapport de force, à tous ceux qui veulent dominer pour profiter, je leur dis : le jour où vous tombez sur une personne visiblement faible et facile à vaincre, faites particulièrement attention à vos fesses… Si elle a lu ce post ou travaillé avec moi, vous êtes au bord de l’abîme…

Attention, si vous êtes victime de rumeurs sur votre lieu de travail, cela peut être la source de burnout.

 

Pourtant, il peut ne pas y avoir de distributeur d’eau ni de machine à café, mais si vous êtes dans un lieu de travail comptant plus de deux personnes, il y a des rumeurs et des potins !

 

Il n'y a vraiment aucun aspect positif à l’existence de rumeurs sur le lieu de travail. C'est un énorme gaspillage de temps, ça ruine le moral, et ça peut se propager plus vite qu'un mauvais rhume.

 

Que devriez-vous faire si vous pensez que les commérages sont un problème au bureau ? Vous n’êtes pas forcément en mesure de changer la culture d'entreprise du jour au lendemain, mais vous pouvez changer votre propre comportement avec ces dix étapes positives.

 

 

1 . Examinez la politique de votre entreprise.

Il se peut que votre entreprise ait défini une politique claire concernant les problèmes d’éthique. Si c’est le cas, référez-vous aux lignes directrices sur les questions liées à l'éthique.

 

2 . Observez.

Avant de vous lancer dans de la politique de bureau, observez. Voyez comment les gens interagissent entre eux et comment certains acceptent les rôles officieux que d’autres ont adoptés dans l’entreprise. Si vous remarquez une personne qui créé constamment des problèmes, prenez les mesures nécessaires pour avoir le moins d'interaction possible avec elle.

 

3 . Soyez occupé.

Les propagateurs de rumeurs sur votre lieu de travail ont besoin de l'attention des autres. Si vous vous plongez dans votre travail, vous ne serez pas disponible pour apprécier leurs derniers délires.

 

4 . Ne participez pas.

S'il y a des commérages sur votre lieu de travail, laissez-le s'arrêter à votre niveau. Si quelqu'un vous raconte une histoire, ne la propagez pas plus loin. Prenez la responsabilité personnelle d'agir avec intégrité.

 

5 . Inversez-le sens.

En disant quelque chose de positif à celui ou celle qui vous fait part de la rumeur, vous instillerez le contrepoison dans l’organisme du dénigrement. Il est beaucoup moins amusant de diffuser des nouvelles négatives si elles sont gâchées par un compliment sur la personne visée.

 

6 . Gardez votre vie privée pour vous.

Ne confiez pas d’informations personnelles à ceux de vos collègues dont vous n’êtes pas absolument sûr. Rappelez-vous que, s'ils bavassent dans le dos des autres, ils bavasseront derrière le vôtre aussi. Ne leur fournissez pas de munitions.

 

7 . Choisissez judicieusement vos amis au travail.

Vous passez beaucoup de temps au travail, il est donc naturel que des amitiés se tissent. Partagez les informations avec parcimonie jusqu'à ce que vous soyez sûr d'avoir établi un niveau de confiance suffisant.

 

8 . Comportez-vous de manière appropriée au travail.

Rappelez-vous que le travail n'est pas l'endroit pour partager tous les types d'informations.

 

9 . Soyez direct.

Vous savez que vous êtes moralement correct en ne relayant aucun commérage. Alors, si vous abordez directement la personne qui répand les potins en lui disant, en toute franchise, qu'un tel comportement vous met mal à l'aise, vous et vos collègues, il est possible que, du coup, elle s’arrête (mais peut-être pas avant d’avoir colporté un dernier ragot sur vous, pour vous punir…).

 

10 . N'ayez pas peur d'aller voir un supérieur.

Propager des rumeurs est une grande perte de temps social et affecte le moral général. Une entreprise qui se préoccupe de mettre en place et de conserver un environnement de travail sain appréciera l'opportunité de corriger ce type de situation.

 

« Accomplir son destin est la seule obligation réelle d'une personne. » Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Imaginons que vous n'ayez pas eu de rêve magique vous demandant de trouver les trésors cachés dans les pyramides égyptiennes et que vous n'avez pas trouvé la belle Fatima qui vous attendait dans le désert.

Disons que vous êtes une maman de 30 ans occupée par un emploi à temps plein, des enfants en garderie et un loyer mensuel.

Dans son best-seller international, L'Alchimiste, Coelho nous encourage à suivre notre cœur et à poursuivre avec ténacité notre « légende personnelle ». Il décrit la légende personnelle comme ce que vous étiez destiné à faire et ce que vous avez toujours voulu accomplir dans votre vie.

Vous, d'un autre côté, vous essayez de gérer l'heure de pointe, de prendre une pizza sur le chemin du retour et de passer du temps avec les enfants avant d’aller les coucher.

Vous prévoyez d’accomplir votre destin maintenant ou vous pensez attendre que les enfants aient fini leurs études pour vous pencher sur la question ?

Vous auriez peut-être voulu voyager autour du monde en montgolfière, ou rêvé de devenir vétérinaire, gardien de zoo, ou pirate au large des côtes de la Somalie !

Est-ce que la vie et vos rêves vous ont passé ? Étiez-vous en train de vivre votre destin quand les factures, les enfants et la vie se sont mis en travers de votre route ?

Je crois que chaque personne a un destin personnel qui la mènera à l'épanouissement profond et au bonheur dans sa vie. Et si, pour vous, c’était maintenant le moment ? Que feriez-vous si vous ne pouviez pas attendre une minute de plus pour poursuivre votre destin ?

Comment allez-vous découvrir votre destin lorsque vous devez courir à la garderie et payer votre loyer ?

Il y a quelques jours, je recevais une jeune femme de 22 ans qui, pour s’installer à Paris, quittait un père dépressif depuis le décès de sa femme 3 ans plus tôt. Cette jeune femme avait commencé des études de droit, puis les avait abandonnées ; avait commencé des études commerciales, puis les avait abandonnées.

Bref, elle se disait perdue, ne pas savoir du tout vers où aller et son regard trahissait ce désarroi de façon spectaculaire.

Assez vite je lui demandai si elle avait un rêve dans sa vie et elle me répondit que oui, mais que ce n’était même pas la peine d’en parler, car il était complètement irréalisable.

Vous savez quel était son rêve ? Monter un restaurant à thème, de classe élevée.

Et vous savez quoi ? Cette jeune femme était belle et lumineuse comme le jour, intelligente, déterminée, disposait d’une expérience significative dans la restauration, tout pour réussir, mis à part un entourage qui n’avait de cesse que de la décourager. Un vrai cas d’école…

Le simple fait de renouer avec son rêve, d’être confronté à quelqu’un qui le pensait possible et lui en indiquait les principales étapes a soudainement canalisé ses énergies. Son regard a complètement changé de consistance et elle est repartie, une heure après son arrivée, gonflée à bloc, avec un programme d’actions à dérouler et le sourire aux lèvres (on a quand même de sacrées satisfactions dans mon métier ! Quel bonheur !…). Et je suis réellement persuadé qu'elle parviendra à réaliser son rêve dans un avenir pas si lointain que ça.

Comme vous le voyez, s’engager sur la voie de l’accomplissement de son destin ne doit pas nécessairement être dramatique, ni consister à changer diamétralement de vie.

Voici 3 moyens, non-dramatiques, pour commencer à accomplir votre destin, aujourd'hui, et ce malgré la famille, le loyer et le poisson rouge vivant une vie de pacha dans son bocal au milieu de votre salon :

 

1 . Commencer à vous poser les bonnes questions pour découvrir votre destin

Si vous avez lu ce post, l'alchimiste ou un autre livre qui vous encourage à découvrir votre destin, vous avez déjà commencé le chemin vers l'accomplissement de votre destin.

Si vous ne l'avez pas fait, l'étape 1 consiste à vous engager à rechercher la teneur de votre destin. Il est temps de regarder votre passé ou d'étudier les événements de votre vie et de découvrir votre destin.

Pour cela, posez-vous les bonnes questions :

    . Qu'as-tu toujours voulu faire ?

    . Qu'avais-tu rêvé de faire ?

    . Par quoi étais-tu passionné dans la vie ?

    . Quelles compétences, quels talents, quels événements t’ont permis de te sentir pleinement vivant, et qu’as-tu cessé de faire ou abandonné ?

 

Vous poser des questions sur votre destin est la première étape pour le découvrir.

 

 

2 . Recherchez les indices et les signes.

Lorsque vous commencerez à poser des questions sur la recherche de votre destin, vous obtiendrez des réactions, au sens large, de votre environnement.

Si vous pensez que vous avez trouvé votre destin, cherchez des indices, des signes et des signaux sur la route de la vie qui vous indiquent que vous vous dirigez dans la bonne direction.

Par exemple, si votre destin était d'être actrice, est-ce que la meilleure amie de votre maman vous appelle et vous invite à venir chez elle passer l'été sur Sunset Blvd, près des studios d'Hollywood ?

Si vous deviez démarrer votre propre entreprise de fabrication de biscuits, votre four est-il capable de suivre votre destinée ? S'il fait cuire des centaines de biscuits quotidiennement sans tomber en panne, c'est un signe dans la bonne direction.

Si vous devez retourner à l'école pour acquérir les compétences nécessaires à votre rêve, le processus d'inscription est-il simple et les frais sont-ils gérables ?

Si le conseiller d'orientation ressemble à Dark Vador et que cette formation vous obligerait à faire le casse d’une banque pour payer les frais de scolarité, alors peut-être que ce programme n'est pas le bon pour vous.

 

 

3 . Prendre de petites étapes, progressives dans la poursuite de votre destin.

La plupart du temps, aucune étape dramatique, qui bouleverse la vie n'est nécessaire pour poursuivre votre destinée.

Si vous avez fait le travail de vous poser les bonnes questions sur votre vie pour découvrir votre destin, que les signaux que la vie vous apporte sont en accord avec votre destination, faites des petits pas.

Si votre destin consiste à être pirate ou capitaine au long cours, prenez des cours de natation, passez votre permis bateaux, puis achetez-vous un perroquet.

Si c'est créer le prochain outil de médias sociaux, achetez un ordinateur et prenez des cours de programmation.

Si c'est l'enseignement du yoga sur les plages de Tahiti, commencez par prendre des cours de yoga et prenez des vacances en famille à Tahiti.

En faisant des petits pas, découvrir et accomplir votre destin ne bouleversera pas la vie que vous vivez actuellement. La vie vous indiquera, au fur et à mesure, les bonnes voies à emprunter. Laissez le temps jouer son rôle pour vous aider. En procédant par étapes, petites mais significatives, vous pourrez découvrir et accomplir un destin qui dormait en vous, mais était inaccessible.

Comme l'a déclaré Lao Tseu, « Un voyage de mille lieues a commencé par un pas. »

 

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