Les chemins vers le succès, le bonheur et l'accomplissement sont très divers, et le bon chemin est spécifique à chacun. Il existe toutefois des moyens d'atteindre rapidement vos objectifs, et ainsi d’augmenter vos chances d’aller exactement là où vous le souhaitez.

 

Voici quatre suggestions qui peuvent rendre votre progression moins difficile et vous aider à faire face à tous les obstacles que vous rencontrez. En lisant ce post, vous apprendrez à utiliser la préparation, la peur, l'intuition et l'acceptation comme des outils pour atteindre vos objectifs plus rapidement.

 

1. Renforcer votre action par une bonne préparation.

Investissez un peu de temps dans vos objectifs en étant préparé. Cela ne vous garantira pas de naviguer en douceur en toutes circonstances, mais vous rencontrerez moins de problèmes lorsque vous aurez, comme point de départ, une bonne préparation. Et, si vous prenez le temps nécessaire pour vous préparer avant d'agir, vous prendrez plus fréquemment les bonnes décisions et surmonterez plus facilement les obstacles.

 

2. Analysez vos peurs

Au lieu de vous autolimiter du fait de vos craintes, pensez à dépasser ces peurs. Vous serez surpris du nombre et de la qualité des nouvelles idées que cela vous permettra d’avoir. Prenez le risque de mettre en œuvre certaines de ces idées et vous aurez probablement plus de visibilité et de succès au travail.

Chaque jour, mettez délibérément et consciencieusement vos peurs de côté, concentrez-vous sur une vision positive de votre futur et posez une action qui valide cette démarche.

 

3. Utilisez votre intuition

Développez votre confiance en soi et permettez à votre intuition de vous aider à naviguer dans votre quotidien. La formation et l'expérience peuvent certainement vous aider à prendre des décisions solides et éclairées, mais en ajoutant de l'intuition au mélange, vous rencontrerez, presque à chaque fois, davantage de succès.

 

4. Donnez un sens à votre situation professionnelle actuelle

Que vous soyez ou non satisfait de votre travail actuel, prenez conscience que celui-ci sert un but utile. Si vous vous sentez frustré dans votre situation actuelle, demandez-vous : « En quoi peut-il m’enseigner une leçon majeure pour me faire évoluer et me faire atteindre l’étape suivante ? »

Les psychothérapeutes abordent le sentiment d’abandon comme prenant généralement sa source au cours de l’enfance pour des personnes ayant un parent absent (divorce, décès ou simplement trop occupé) et se traduit par l’impression de ne compter pour personne, de manquer d’amour ou d’attention.

Ce manque génère une réelle souffrance qui peut se manifester, voire se renforcer, tout au long de la vie, tant qu’on n’en aura pas pris conscience et qu’on ne l’aura pas traitée.

Dans les relations amoureuses, ce sentiment se traduit par deux comportements possibles, mais opposés : soit être distant et manipulateur de façon à ériger une barrière entre soi-même et des sentiments susceptibles d’engendrer de la souffrance, soit être un dépendant affectif prêt à tout accepter de l’autre pour éviter l’abandon.

La première étape vers la guérison est du domaine de la psychothérapie. Si vos relations amoureuses ou sociales ne sont qu’une longue suite d’échecs, soit parce que vous avez le sentiment de ne jamais tomber sur une personne digne d’être aimée de vous, soit parce que vous tombez, de façon répétée, sur des personnes qui ne semblent pas comprendre à quel point vous les aimez, malgré tous les sacrifices que vous consentez, peut-être devriez-vous vous rapprocher de l’aide d’un psychothérapeute.

Ce spécialiste pourra vous permettre de comprendre l’origine de votre souffrance, ce qui vous permettra, si c’est encore possible, d’en parler avec le ou les parents à l’origine de votre souffrance.

Attention, le passage chez un psychothérapeute est important pour vous permettre de « déminer le terrain » avant d’engager un dialogue familial au sujet d’une souffrance pareille. Si vous ne le faites pas, une dimension passionnelle incontrôlée risque de s’inviter dans l’échange familial et de générer plus de négatif que de positif.

Cet échange doit vous permettre de comprendre les conditions dans lesquelles votre sentiment de manque d’amour s’est effectivement mis en place. Vous constaterez sans doute que vous n’aviez pas pleinement conscience de ce qu’ont vécu vos parents à l’époque et comprendrez que le manque d’amour ne vient pas forcément du fait que vous n’êtes pas digne d’être aimé. Vous comprendrez que la vie est plus compliquée que vous ne l’imaginiez. Vous en avez sans doute déjà conscience aujourd’hui d’une manière générale, mais l’enfant que vous étiez n’avait pas les moyens de le savoir et il ne se souvient que de l’expérience qu’il a vécue alors.

Une fois que vous aurez réalisé ce qui précède, vous serez prêt pour la suite. Le sentiment d’abandon n’aura vraisemblablement pas disparu, mais le terrain sera propice pour effectuer le travail nécessaire à le faire disparaître.

Et que faire pour le faire disparaître ?

En fait, le fin mot de l’histoire est, vous vous en doutez, la dépendance affective. Une personne souffrant du sentiment d’abandon délègue aux autres la faculté de le rendre heureux. Pour guérir cette souffrance, il faut donc se réapproprier cette faculté.

Mais, une fois qu’on a dit ça, on n’est guère plus avancé…

Pour se réapproprier sa capacité à être heureux, il faut s’aimer soi-même. Ce n’est rien de nouveau. En disant cela, je ne fais que plagier ce qu’a dit, il y a plus de 2000 ans un certain Jésus-Christ (quel coach celui-là !). Quand on lui demande le premier commandement, voilà qu’il nous sort : « tu aimeras Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces … et tu aimeras les autres comme toi-même ». La deuxième partie de la phrase ressemble à s’y méprendre à un mode d’emploi, non ?

Le point de départ est l’amour de soi-même. Si l’on veut bien aimer les autres, il est nécessaire de bien s’aimer soi-même. Et c’est une vraie difficulté ! C’est d’ailleurs la difficulté qu’il vous faut surmonter pour laisser partir aux oubliette cette souffrance que constitue le sentiment d’abandon.

 

Il faut donc que vous vous aimiez ou, on peut l’exprimer en d’autres termes, il vous faut construire et assumer votre différence.

Je vous propose un processus qui peut vous permettre de relever ce challenge souvent compliqué, particulièrement pour ceux qui sont habitués à se dévaloriser  :

 

1 . Point de départ : se convaincre que la vie a un sens, peu importe lequel.

C’est un choix, pas forcément facile, mais c’est une décision personnelle.

Si votre vie n’a pas de sens, vous ne disposez d’aucun repère qui vous permette de vous apprécier. S’aimer en dehors de tout contexte, en « hors sol », paraît particulièrement compliqué. Il vous faut donc décider que votre vie a un sens, même si vous ne le connaissez pas encore.

 

2 . Trouvez quel sens rêvé pourrait avoir votre vie.

Qu’est-ce que vous trouveriez merveilleux, pour vous, d’accomplir à l’occasion de votre vie (si, si, j’assume le mot « merveilleux »). Il n’est pas nécessaire de se référer pour cela à des grandes théories philosophiques ou religieuses, mais à votre désir profond.

Choisissez bien votre objectif. De sa pertinence dépendra en grande partie le succès de votre démarche. Vous pouvez choisir ce que vous voulez, évidemment, mais si votre « vie rêvée » ne vise qu’à votre satisfaction personnelle, sans passer par quelque chose de plus collectif, vous risquez d’avoir plus de mal à parvenir à vos fins. L’égotisme de votre objectif n’intéressera pas les autres et vous ne bénéficierez donc pas de leur concours pour y parvenir.

 

3 . Réalisez une action concrète,

si petite soit-elle, qui aille dans le sens de votre « vie rêvée ».

 

4 . Fêtez le résultat de cette action

comme un premier pas dans la construction de votre « vie rêvée ». Il n’est pas forcément nécessaire de sortir champagne et cotillons à tout bout de champ, mais de vous accorder une récompense, proportionnée à l’action, qui vous fasse réellement plaisir.

Cela peut vous paraître artificiel de fêter l’achèvement d’une action, mais faites-le quand même. Votre inconscient n’a pas forcément le même niveau de conscience que vous (c’est même le principe… pardon pour cette évidence) et il retiendra que vous avez été content de vous-même au point de fêter votre réussite. Il enregistrera : « j’ai réussi ! » Vous constaterez que cela participe progressivement au renforcement de votre amour envers vous-même.

 

5 . Faites de cette « vie rêvée » votre premier objectif en vous levant le matin.

Dès que vous avez fini une action et sa célébration, recommencez avec une autre action. Faites-en au moins une petite par jour.

Cela ne signifie pas de mettre votre vie d’avant entre parenthèses, mais d’y insérer le plus d’actions possibles correspondant à votre objectif de « vie rêvée ».

Au fait, votre vie actuelle peut être votre « vie rêvée ». Il n’est pas forcément nécessaire de s’imaginer une vie diamétralement différente de celle que vous vivez. Dans ce cas, prenez des éléments de votre vie qui vous semblent perfectibles et générez des actions qui vont dans le sens de la parfaire.

 

6 . Ne laissez pas les autres s’opposer à votre démarche.

Je ne vous propose pas de vous couper des autres, mais simplement de faire de votre « vie rêvée » votre objectif prioritaire. De vous y consacrer de façon opiniâtre et déterminée, petit à petit, pas après pas.

Vous êtes seul(e) responsable de parvenir à votre objectif. Sachez que les oppositions que vous pourrez rencontrer ne seront pas la cause d’un éventuel échec. C’est votre réaction à ces oppositions qui pourront vous mettre en difficulté. Vous êtes le ou la seul(e) responsable de votre bonheur et de votre malheur. Si vous êtes convaincu de cette réalité, vous ne connaîtrez pas d’échec et comprendrez que l’autre n’est pas la principale source de votre bonheur.

 

7 . Faites preuve d’une humilité bienveillante à votre égard.

Soyez convaincu que la Vie est plus intelligente que vous et que l’important n’est pas de parvenir rapidement au but précis que vous vous étiez fixé initialement. C’est la démarche que vous effectuez qui va immanquablement vous apporter l’estime de vous que vous recherchez. Le but peut évoluer dans la durée, mais pas la démarche.

 

Une fois celle-ci réalisée, vous n’aurez plus de sentiment d’abandon, car vous aurez une vie… une vie dont vous aurez la conviction d'être le ou la responsable. L'autre . Vous n’aurez plus besoin de prouver que vous êtes aimable, ou vous n’aurez plus besoin de vous cacher derrière des manipulations pour éviter aux autres de constater que vous ne l’êtes pas : vous serez aimable, tout simplement, par vous-même et par les autres.

Pour finir, vous direz que je prêche pour ma paroisse, mais ce travail peut se révéler difficile à effectuer seul, sans disposer d’un « miroir », d’une personne qui puisse vous aider à trouver la façon de BIEN vous aimer. Si vous ressentez cette difficulté, n’oubliez pas qu’il existe de nombreux coaches de vie qui sont tout disposés à vous accompagner pour atteindre votre but.

Mais ce n’est pas tout. Il existe des personnes qui souffrent du sentiment d’abandon, et qui ont cependant une vie très épanouie, un partenaire aimant et respectueux, une vie sociale harmonieuse et des relations professionnelles tout à fait normales. Et pourtant, elles conservent au creux du ventre une angoisse permanente de se retrouver seules, abandonnées de tous. J’aborderai ce sujet dans un prochain post.

Il y a des raisons pour lesquelles Nike a adopté le slogan « Just do it ». En fait, l'expression est peut-être née avec Amelia Earhart, qui affirme : « Le moyen le plus efficace de le faire… est de le faire. »

La manie de la procrastination mérite une attention particulière parce qu'elle est très répandue et également très onéreuse. En plus de vous voler du temps, la procrastination peut vous amener à remettre en question votre propre valeur et vos capacités. C'est une pratique dangereuse qui, si elle est utilisée en permanence, se nourrit d'elle-même, devient plus forte et plus nuisible.

Vous pouvez stopper votre procrastination avec la formule suivante :

Motivation + énergie + action = résultats

La motivation génère de l'énergie. L'énergie cultive l'action. Et l'action, in fine, produira toujours des résultats. Toute action que vous posez va générer de l'énergie et vous emmener d'un lieu de stagnation à un environnement de mouvement.

La première étape consiste à apprendre ce qui vous motive. Pour beaucoup de gens, c'est la promesse d'une récompense. « Dès que j'aurai terminé ce Power Point pour la conférence de la semaine prochaine, je m’occuperai de moi en prenant une pause-café. »

Pour d’autres, c’est de pointer les éléments d'une « to do list » ou de faire, après coup, une liste des réalisations quotidiennes. Peut-être aimez-vous fêter vos réalisations avec des amis ou des collègues.

Quel que soit ce qui vous motive, apprenez à vous en servir chaque fois que vous faites face au barrage de la procrastination. Une fois que vous aurez fait ce premier pas, votre énergie commencera à se mettre en route.

Un petit avertissement, cependant : votre énergie peut disparaître rapidement à moins que vous n’ayez une raison forte et convaincante de faire d’abord ce que vous devez faire. Pensez au sens et au but. Connaître votre but est le moyen le plus puissant de vaincre la procrastination. Vous ne cesserez pas de faire ce que vous aimez faire. La procrastination chronique est en fait un grand appel à vous réveiller qui vous dit : « Peut-être que tu travailles sur les mauvaises choses, ou que tu te diriges dans le mauvais sens. Trouve un chemin différent ! »

Nous avons tous entendu des histoires comme celles de l'avocat qui a acheté un vignoble et est devenu vigneron, ou du directeur commercial qui a ouvert un restaurant. Bien qu'une telle stratégie de changement radical de vie ne soit peut-être pas un bon choix pour vous aujourd'hui, il est possible de trouver de la passion dans votre travail en mettant l'accent sur les parties que vous aimez et en minimisant ou en donnant du sens aux parties moins attrayantes.

 

Ne vous laissez pas aspirer dans les sables mouvants de la procrastination. Si, sur votre liste, vous avez plus d'éléments que vous ne pouvez raisonnablement accomplir, il existe deux façons d'aborder le problème :

1. Attaquez-vous en premier lieu aux petites tâches désagréables, ennuyeuses ou routinières et éliminer-les. Cela créé une dynamique et vous pourrez passer à quelque chose de plus important et intéressant. Ou,

2. Prenez la tâche la plus difficile ou le plus gros problème et commencez. Donnez-vous un délai. « Je vais travailler pendant 30 minutes et voir jusqu'où je peux aller. » De petites bouchées, prises régulièrement, rendent le travail moins intimidant.

 

Si l'état de « surcharge » est devenu un mode de vie qui étouffe votre créativité et votre productivité, réévaluez votre situation. Quelles tâches ou quels projets pouvez-vous déléguer ? Qu'est-ce qui pourrait être complètement éliminé ? Rester dans un état constant de surcharge produit exactement le contraire de ce dont vous avez besoin. Cela accapare votre énergie, étouffe votre passion et votre enthousiasme.

 

Voici le défi : si vous savez que la procrastination vous coûte, regardez chacune des composantes ci-dessus pour décider comment vous pouvez les mettre en action cette semaine :

1. Qu'est-ce qui vous motive, quel est le sens de vos actions ? Quelles récompenses stimulantes pouvez-vous vous accorder après l’action ?

2. Quelle est votre passion ou votre but ? Comment pouvez-vous générer plus de passion dans le travail que vous faites en ce moment ?

3. Souffrez-vous de surcharge ? Que pouvez-vous déléguer ou éliminer, dès aujourd'hui ?

4. Quelles petites mesures pouvez-vous prendre maintenant pour faire avancer les projets clés ?

 

Si vous mettez en œuvre ces stratégies anti-procrastination, votre énergie va se développer, votre élan augmenter et les résultats seront inévitables.

Cela fait maintenant plus de 25 ans que j’accompagne des personnes atteintes d’une maladie grave et je peux vous assurer que, au-delà du coup de massue atroce que constitue l’annonce du diagnostic, cette maladie est souvent l’une des choses les plus positives qui leur arrive.

Vous allez vraisemblablement vous dire que j’exagère. Que c’est le point de vue facile d’une personne qui n’est pas malade. Que c’est irresponsable de classer la maladie grave parmi les événements positifs d’une vie.

Je vous rassure, vous n’êtes pas les seuls à avoir ce type de réaction. Quand, après les premières séances de prise de contact, je dis à la personne que j’accompagne que sa maladie va lui permettre d’accéder à un niveau de bonheur qu’elle ne soupçonne pas encore et qu’elle va bientôt considérer que c’est la meilleure chose qui lui soit arrivée, les réactions sont souvent… mitigées. De l’incompréhension à la mise en doute de ma santé mentale, la gamme est large.

Et pourtant…

Je vous livre ici une liste, non exhaustive, de 10 raisons pour lesquelles une maladie grave peut être considérée comme un cadeau :

 

1 . La maladie grave vous oblige à ralentir et à prendre du temps pour vous-même.

Vous n'avez pas à vous justifier de devoir réduire le nombre ou la fréquence de vos activités, vous avez une excuse.

Mais, au-delà d’excuses, c’est la réelle possibilité et la motivation profonde de prendre le temps de vous occuper de vous-même. Si cette motivation est destinée, dans un premier temps, à trouver des solutions, elle aura ensuite un effet bénéfique sur tous les aspects de votre vie.

 

2 . La maladie grave vous oblige à repenser votre vie et vos priorités.

Lorsque vous devez faire face à la possibilité d’une mort prématurée, vous réalisez rapidement ce qui, dans votre vie, est important et ce qui ne l’est pas. Vous apprenez à faire des choses importantes vos réelles priorités.

Le résultat est que votre vie gagne en intensité et vous augmentez ainsi vos capacités de défense par rapport à la maladie.

 

3 . La maladie grave donne à vos proches l’opportunité de passer du temps avec vous et d'avoir un niveau de rapports humains beaucoup plus profond.

Je constate souvent un changement dans les rapports humains avec les membres de la famille et les amis de personnes malades que j’accompagne. La confrontation avec l’impermanence de l’autre permet également à vos proches d’évoluer et ainsi de développer avec vous des rapports plus profonds et plus harmonieux.

Vous comprenez que leur évolution positive prend sa source dans votre situation et dans votre propre évolution, ce qui vous permet de donner un sens à ce qui vous arrive (mais c’est loin d’être le seul).

 

4 . La maladie grave vous renforce.

Après un diagnostic de maladie grave, rien ne peut vous atteindre davantage. Dès après le diagnostic, vous avez reçu une telle gifle que, même si vous vous sentez assommé par la nouvelle, vous en avez acquis une force supplémentaire. Il faut simplement en prendre conscience et vous en servir.

 

5 . La maladie grave est l'occasion de guérir les plaies du passé et de pardonner.

J'ai vu de nombreuses personnes contacter des gens auxquels ils n'ont pas parlé depuis des années et régler proprement des problèmes anciens. Face à la maladie, beaucoup d'autres choses semblent secondaires.

L’effet bénéfique est que vous vous sentez partie prenante d’un environnement plus harmonieux et que, vous étant débarrassé d’éléments pesants de votre vie, vous êtes à même de lutter plus efficacement.

 

6 . La maladie grave peut vous donner le pouvoir de prendre le contrôle ou de lâcher prise.

Certaines personnes apprennent à prendre le contrôle de leur vie, d'autres apprennent à lâcher prise. C’est, bien sûr, fonction des personnalités, mais dans un cas comme dans l’autre c’est une ouverture sur des horizons inconnus.

Ces nouvelles perceptions vous font découvrir de nouvelles ressources qui sont en vous et vous permettent d’étendre la gamme de réponses que vous êtes à même d’apporter à la situation que vous vivez.

 

7 . La maladie grave vous apporte des enseignements sur vous-même.

Vous apprenez que vous êtes beaucoup plus résilient que vous ne l'auriez cru. Et croyez-moi, vous êtes beaucoup plus résilient que vous ne le pensez.

 

8 . La maladie grave vous donne l'opportunité d'explorer de nouveaux domaines.

Il peut s'agir de traitements alternatifs, de nouvelles façons de penser, de nouvelles possibilités dans votre vie.

 

9 . La maladie grave vous permet de réaliser que vous êtes beaucoup plus fort que vous ne le pensiez.

Les personnes qui regardent en arrière après avoir guéri sont souvent étonnées de constater l’ampleur de la tâche accomplie, de tout ce qu’elles sont parvenues à mettre en place dans leur vie pour vaincre la maladie.

En termes de prise de conscience de soi-même, c’est un enrichissement important qui vous permettra d’aborder le reste de votre vie avec une confiance en vous très supérieure et augmentera donc notoirement vos possibilités de vivre la vie que vous souhaitez.

 

10 . La maladie grave vous donne l'occasion d’accéder à une autre dimension de vous-même.

Certaines personnes trouvent ou approfondissent leur foi (quelle que soit leur religion), d’autres trouvent une dimension spirituelle dans leurs relations aux autres ou à eux-mêmes.

L’accès à la dimension spirituelle de l’être humain, ou son développement, vous permet de trouver un sens à ce que vous vivez et de diriger votre énergie pour mettre en place les bonnes réponses aux épreuves auxquelles vous êtes confronté.

 

La plupart du temps, la maladie change votre vie et la façon dont vous la vivez.

Et, faites-moi l’honneur de croire l’affirmation de quelqu’un qui accompagne des malades depuis aussi longtemps : aborder votre maladie en vous relevant les manches pour effectuer un travail sur vous-même multiplie de façon incroyable vos chances de guérison.

 

Même si chaque cas est individuel et que nous n'avons pas toujours, de prime abord, la connaissance, l'énergie ou la conviction de pouvoir surmonter la maladie et nous en débarrasser, sachez que, si la médecine classique progresse sans cesse et réalise des performances magnifiques, votre implication profonde personnelle intervient à part égale avec elle dans le résultat.

Alors, comme ce n’est pas toujours facile d’effectuer ce travail seul, l’accompagnement d’un coach de vie peut se révéler salutaire.

Je ne vous saoulerai pas avec le récit des nombreux exemples vécus de ce que j’avance, car vous me prendriez sans doute pour un affabulateur, mais sachez que, en tant que coach de vie, je considère ce que j’avance comme une prise de risque. En effet, derrière, il faut livrer. Il ne s’agit pas de paroles en l’air. Il ne s’agit pas de jouer avec la détresse des autres. Le challenge est de faire en sorte qu’une personne qui entre dans mon cabinet en plein désarrois en sorte durablement heureuse et en meilleure santé.

Longue vie à tous !

J’accompagnais dernièrement, en coaching professionnel, un patron, propriétaire de son entreprise, qui souhaitait la vendre. Il ne voulait pas être accompagné, pour la négociation d'affaires, d’un cabinet spécialisé, étant persuadé de pouvoir mener l’opération à bien sans l’aide de personne.

En fin de carrière, il était de ces personnes qui pensent que plus on est dur et cassant en négociation, plus on est fort et, donc, plus on obtient gain de cause.

S’étant pris quelques râteaux dans sa démarche de vente, alors même que son entreprise était non seulement belle, mais également prometteuse, il eut la sagesse de demander, au moins, l’assistance d’un coach à ses côtés pour les négociations avec les acheteurs potentiels suivants.

La première rencontre faite conjointement avec l’un des acquéreurs potentiels m’a immédiatement permis d’identifier la source du problème : le vendeur avait SES exigences et SA manière de les présenter et tout le reste était l’affaire des acheteurs. Tout ce qui déviait de sa perception, de son intérêt, était uniquement le problème de l’acquéreur et donc il n’incombait qu’à ce dernier de trouver seul la solution.

Inutile de vous dire que l’effet produit par ce rapport de force constant était absolument désastreux sur l’opinion qu’avait l’acheteur, dans un premier temps du patron lui-même, puis par prolongement inéluctable, de l’entreprise en question.

Après lui avoir fait prendre conscience qu’il tentait désespérément d’attraper des mouches avec du vinaigre et qu’il y avait peu de chances que le piège fonctionne, je l’ai fait travailler sur deux choses à la fois : sur le fait de se mettre à la place de son interlocuteur et sur l’intérêt du « oui » par rapport au « non ».

Je l’ai incité à se mettre dans la peau de l’acquéreur et de me faire une proposition d’acquisition de sa société telle qu’il l’aurait faite s’il avait été dans cette position.

Se prenant au jeu, il formula une proposition un peu plus dure que celle de l’acquéreur potentiel réel, mais relativement proche.

Après l’avoir écouté avec beaucoup d’attention et de bienveillance — avec une gestuelle appropriée —, au lieu de l’envoyer paître vertement, j’ai souligné les aspects positifs de la proposition, mis en avant les qualités et avantages que je percevais chez l’acquéreur par rapport à l’opération envisagée et remercié pour la proposition.

Inutile de vous dire que, en situation réelle, l’interlocuteur est généralement intelligent et attend la suite avec une certaine appréhension. Mais cette appréhension est moindre qu’en cas de réaction directement négative, car il a le sentiment que votre premier discours lui a donné des armes pour la suite de la discussion. Se sentant plus fort, il est moins sur la défensive et est donc capable d’entrer dans un rapport de « collaboration ».

Et c’est ça la clef : pour faire une bonne négociation d’affaires, vous ne devez pas en faire un combat, vous devez en faire une collaboration. Cela vous paraît illusoire ? Idéaliste ? Je l’ai pratiqué pendant 25 ans et, croyez-moi, j’aurais changé de stratégie si elle n’avait pas fonctionné mieux que toute autre.

Pour faire court sur la fin de l’histoire, après tout le positif donné, j’ai souligné les points qui ne me convenaient pas dans la proposition et ai imaginé une opération tenant compte des impératifs que j’avais perçus chez les acquéreurs rencontrés, tout en leur apportant des solutions financières, fiscales et juridiques qui permettaient de satisfaire les exigences du vendeur. Cette attitude a été mise en pratique dans la vraie vie. Bref, l’opération s’est finalement bien passée.

Le sens de cette histoire vraie est de dire qu’être positif et bienveillant au départ d’une négociation n’est pas un signe de faiblesse, bien au contraire. Il est toujours temps de dire « non » à un moment donné, si nécessité il y a. En plus, si vous le dites avec bienveillance, votre « non » sera perçu d’une manière constructive par votre vis-à-vis et non comme un conflit. Celui-ci essaiera alors de résoudre le problème au mieux des intérêts de chacun et non des siens exclusivement.

Cette attitude est plus exigeante pour soi, dans la mesure où elle nécessite davantage de travail de prise en compte technique et humaine du vis-à-vis, mais c’est un travail rémunérateur à tous les niveaux.

Après, comme cela arrive parfois, il faut manifester sa fermeté d’une façon plus directe avec certains interlocuteurs. Le fait d’avoir été positif jusque-là ne vous affaiblit en rien pour pratiquer cet exercice, au contraire. Quelqu’un de toujours bienveillant qui affirme son point de vue sur un ton, tout à coup, moins conciliant a encore plus d’impact que s’il n’avait eu que ce mode d’expression depuis le début.

 

Je me souviens qu’il y a un certain nombre d’années, je donnais une formation à la négociation au personnel d’une des grandes banques françaises. A la fin de la formation, une personne m’a demandé : « est-ce que vous auriez un « truc » de négociation à nous donner », genre un secret pour réussir des négociations. Je lui ai répondu : « oui, aimez le camp d’en face. Ne voyez pas la personne avec qui vous négociez comme un adversaire, voyez-la comme un frère (ou une sœur) ».

Alors le verbe « aimer » n’est pas forcément celui qui vous conviendra. Cela dépend de votre personnalité. S’il ne vous convient pas, essayez le verbe « respecter » par exemple, ou même, en désespoir de cause « écouter avec bienveillance ».

Sachez, en tout cas, que l’expression intransigeante de son point de vue, si elle vous exempte du travail supplémentaire de compréhension de l’autre, débouche quasiment toujours sur un résultat moins favorable.

Une bonne négociation, c'est une vision claire de l'objectif, une bonne conscience de l'autre et une communication positive. Pour parvenir à votre objectif, vous êtes dans l'obligation de passer par votre vis-à-vis et donc de lui donner envie de vous apporter le résultat que vous convoitez. L'autre n'est pas un obstacle, mais une étape que vous devez intégrer dans votre cheminement vers le résultat.

Et si vous avez du mal à vous sortir d’une négociation difficile, pensez à vous faire coacher. Cela vous fera sans doute gagner beaucoup de temps et d’argent.

Contre le manque de confiance en soi, méditez cette affirmation : « La peur est l'anticipation d'un échec futur. La confiance en soi est l'anticipation d’un succès futur. »

« J'aimerais avoir plus de confiance en moi », m’a déclaré une cliente la semaine dernière lors de sa séance de coaching. « A quel point êtes-vous courageuse ? » lui ai-je répondu. La cliente a semblé un peu perplexe de ma réponse. Oui, je sais ce que vous pensez : pourquoi répondre à une question sur la confiance en soi par le courage ?

Eh bien, sachez que le meilleur moyen pour développer notre confiance en soi est d’entraîner notre muscle du courage. Ouf ! il fallait l’oser, celle-là !

Maintenant, certains d'entre nous peuvent croire que la confiance en soi est une espèce d’expérience que nous acquérons tranquillement et naturellement au gré des expériences de la vie.

En fait, pour beaucoup d’entre nous, la confiance se gagne avec les mains moites, la voix tremblotante, de profonds soupirs et des petits pas hésitants. Toutes les actions qui nécessitent de la confiance en soi commencent avec le courage d'essayer. Commencer par se lancer, sans se préoccuper du résultat.

Pour commencer à travailler votre confiance en soi, prenez le bon objectif : celui d’exercer votre courage. Ne commencez pas par juger en fonction du résultat concret de votre action, mais en fonction de votre réussite à avoir fait preuve de courage.

Dans un premier temps c’est largement suffisant. Cela ne signifie pas que votre action sera un échec dans le concret, cela place simplement les choses dans le bon ordre.

Quand le courage est exercé et les actions sont répétées sur une base cohérente, le fondement de la confiance en soi se met en place. En fonction des résultats de l'action, vous pourrez avancer et devenir plus confiant ou réévaluer, modifier votre approche et réessayer.

En cas de réussite, tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes, en cas d’échec vous aurez au moins appris une leçon sur comment réussir la prochaine fois, ce dont vous n’auriez pas bénéficié si vous n’aviez pas essayé. Ce seul apprentissage sera déjà une avancée vers la confiance en soi.

Le courage est l'ingrédient secret pour surmonter la peur qui vous empêche d'agir.

Alors, la prochaine fois que vous vous demanderez : « Pourquoi n’ai-je pas plus de confiance en moi ? », changez de question et demandez-vous : « Suis-je prêt à être courageux et à agir ? » Rappelez-vous : la distance qui vous sépare d’avoir tout ce que vous désirez est l’espace qui existe entre vous et votre courage. Laissez votre courage s’exprimer et vous obtiendrez tout. Et le mieux, c’est que vous le méritez !

Si vous trouvez que vos peurs sont trop fortes pour franchir cette distance, trouvez-vous un coach de vie qui vous conviendra et qui vous aidera à atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés pour votre vie.

« Responsabilisation » est l'un de ces mots à la mode qui a presque perdu son sens du fait d’années d'utilisation sans discernement. C'est pourtant une stratégie de management valable.

Jetons un regard nouveau sur ce vieux concept éprouvé et voyons comment vous pouvez faire de cette année celle où vous utiliserez la responsabilisation pour créer une équipe performante

 

Au cœur de la responsabilisation se trouve votre volonté de faire confiance à vos collaborateurs pour prendre les bonnes décisions, sans avoir à vous courir après pour en obtenir la permission. Une définition plus sophistiquée pourrait être la suivante : « partager les degrés de pouvoir avec des collaborateurs de niveau inférieur pour mieux servir le client. » (Knicki et Kreitner, 2008)

Vous cherchez des exemples ? Le premier qui me vient est Amazon.

Ce type d’entreprise est axé sur l'innovation, surtout en ce qui a trait à l'excellence du service client. En adoptant une vision plus large, la responsabilisation peut améliorer les performances commerciales dans tous les domaines d'activité d'une entreprise, depuis la vente et le développement de nouveaux produits, jusqu'à la réponse au téléphone ou à l’entretien des locaux.

Voici trois choses que vous pouvez faire immédiatement pour renforcer votre équipe.

 

1. Tenez-les informés.

Certains gestionnaires croient que le pouvoir réside dans le contrôle de l'information. C’est faux. Un grand patron a suffisamment confiance en lui pour faire savoir aux autres ce qui se passe à tous les niveaux de l'entreprise.

Le partage d'informations avec vos collaborateurs renforce leur confiance. Cela leur permet de savoir que vous les estimez importants. Cela leur donne l'information dont ils ont besoin pour prendre leurs propres décisions efficacement dans les situations d’urgence. Ne limitez pas votre partage aux mises à jour sur les opérations en cours. Tenez-les au courant des plans à long terme de l'entreprise, de sa vision, de ses buts et de ses objectifs

Montrez-leur en quoi ils s'inscrivent dans le plan global. Avoir une vision d'ensemble leur donne la confiance nécessaire pour prendre des risques et prendre des décisions qui satisferont clients et Direction.

 

Que faire maintenant :

Organisez une réunion cette semaine pour définir les objectifs à long terme de votre entreprise et de votre équipe. Faites un « remue-méninges » afin que chaque personne puisse poser des actions pour faire avancer les projets.

 

 

2. Valorisez les erreurs.

Lorsque vous autorisez vos collaborateurs à prendre des décisions, des erreurs risquent de se produire. Vous devez créer un environnement où les gens ont le droit de faire des erreurs et d’apprendre de celles-ci, plutôt qu'être punis.

Réprimander un employé qui a essayé quelque chose de nouveau qui n'a pas fonctionné étouffera l'innovation et freinera toute autre personne qui pourrait prendre un risque similaire.

Au lieu de cela, valorisez ceux qui tentent leur chance avec une nouvelle idée. Même s'ils n'ont pas connu le succès lors de leur premier essai, ils ont probablement appris de précieuses leçons qui seront bénéfiques pour eux-mêmes et pour l'entreprise.

 

Que faire maintenant :

La prochaine fois que quelqu'un commet une erreur, rassemblez l'équipe. Ne dissimulez pas. Reconnaissez la réalité de ce qui est arrivé. Injectez éventuellement un peu d'humour, si cela est approprié, et ensuite, faites une liste de ce que vous avez appris qui puisse être appliqué aux projets actuels et futurs.

 

 

3. Mettez-les en responsabilité.

Lorsque vous pratiquez régulièrement les deux premières idées, vous créez un environnement dans lequel vous pouvez commencer à transférer de la responsabilité aux membres de votre équipe.

Décomposez un processus, étape par étape, pour mettre en place cette nouvelle philosophie et partagez-le avec vos collaborateurs. Pour que cela se passe correctement, les membres de votre équipe auront besoin de beaucoup d'encadrement et de motivation positive. Il faut de la pratique pour leur permettre de passer d’une dépendance de vous à une démarche où ils prennent leurs propres décisions et en assument la responsabilité des résultats.

 

Que faire maintenant :

Choisissez une initiative ou un projet à court terme et écrivez un processus pour en transférer la responsabilité à tout ou partie de votre équipe. Soyez disponible mais restez à distance. Mettez en place un calendrier pour des contrôles réguliers et des rapports d'étape.

 

 

Un environnement qui responsabilise les employés augmentera la satisfaction des clients, c'est presque garanti. Un avantage supplémentaire se trouvera dans le fait qu'il améliorera également le moral, la performance et la productivité des collaborateurs.

C'est peut-être une entreprise risquée de votre point de vue, en tant que manager. Mais si vous donnez à vos collaborateurs la liberté de réussir et d'échouer, ils vous surprendront par leurs résultats.

Le bilan de fin de vie, introduit par la question : « Si vous étiez sur votre lit de mort, qu’aimeriez-vous pouvoir vous dire pour être fier de votre vie ? » est une méthode classique pour entamer une démarche de prise de conscience, à la fois de la précarité de la vie et des éléments importants qui la constituent. C'est, de plus, une question d'actualité en cette période de Toussaint...

Les réponses sont aussi diverses qu’il y a de personnes à qui j’ai eu l’occasion de la poser au cours de séances de coaching. Je ne pourrai donc pas vous en faire une typologie précise qui vous donnerait une méthode infaillible pour savoir ce qu’il faudra que vous vous disiez lorsque ce jour arrivera pour être pleinement sûr de vous et aborder la suite avec une parfaite sérénité.

En revanche, je peux, sans grand risque de me tromper, vous dire ce que vous ne vous direz pas. Je vous en donne une liste qui, bien que loin d’être exhaustive, pourrait vous donner certaines indications :

Je n'ai pas passé assez longtemps sur Twitter

J'ai pris beaucoup trop de risques

Dieu merci, j'ai toujours ignoré mon instinct

Je suis content de m’être levé à 4 heures du matin pour être le premier à m’acheter le nouvel iPod

J'aurais aimé rester plus longtemps au travail

Je suis tellement content de m’être accroché à toutes ces rancunes

Je suis ravi de ne pas avoir réalisé ma liste de rêves

J'ai passé trop de temps avec les enfants

La décision d'acheter une nouvelle paire de chaussures plutôt que d'aller voir un Coach de Vie était la meilleure que j'ai jamais prise.

Pourquoi n'ai-je pas acheté plus de choses ?

J'ai tellement de chance d’avoir toujours résisté à l'envie de faire quelque chose de significatif et d'épanouissant de ma vie

Je suis content d’avoir bu autant d’alcool, cela m’a permis de mieux résoudre mes problèmes.

Toutes ces catastrophes auxquelles je ne pouvais rien changer, mais que j’ai passé des heures à regarder à la télé, quel bonheur !

J'ai donné à mes parents une bonne leçon quand j'ai cessé de leur parler pendant 5 ans

Ma vie aurait été un échec absolu sans Facebook

Pourquoi ai-je perdu autant de temps à faire du bénévolat ?

Ma plus grande déception est de manquer le prochain épisode de « Game of Thrones »

Pouvez-vous s'il vous plaît allumer la télé, je voudrais voir les nouvelles ?

J'ai eu beaucoup trop de plaisir

Je n'ai pas suffisamment jugé les autres

Je suis soulagé, j'ai oublié de profiter de la vie jusqu'à ma retraite, l'année dernière…

Je suis fier de tous ces e-mails de fin de soirée que j'ai envoyés aux collègues prouvant que je travaillais encore

Combien d'argent ai-je sur mon compte bancaire ?

Je préfère être seul si ça ne te dérange pas

Je suis soulagé, je sais ce que Nabila est en train de faire

Toutes ces vacances ! Quel gaspillage d'argent !

J’aurais peut-être pu me plaindre davantage

Ça craint qu'il pleuve

Encore cette récession économique qui me pourrit la vie

Je suis soulagé de n’avoir jamais laisser les autres voir à quel point je suis super

Ce qui va me manquer, ce sont les bonnes vieilles médisances

Je me sens mieux de savoir que j'ai toujours refusé de reculer, même quand je savais que j'avais tort

Toutes ces nuits sans sommeil à m’inquiéter des catastrophes qui ne se sont jamais produites étaient de l'énergie émotionnelle bien dépensée

 

Tout ceci est pour vous. Enrichissez votre propre liste, cela vous donnera sans doute certaines pistes intéressantes pour trier quelques comportements inutiles et densifier l’intensité de votre vie.

Vous pouvez aussi prendre chaque grand élément qui constitue votre vie : aspect sentimental (relations avec votre conjoint, vos enfants, vos parents, vos amis, etc.), activités non professionnelles (hobbies, sport, etc.), profession (contenu technique, relations professionnelles internes et externes à l’entreprise), aspirations personnelles, etc., et vous poser la question de savoir, si vous deviez mourir demain, seriez-vous au moins sur le bon chemin pour en être fier et vous dire que vous avez tiré le meilleur parti de votre vie.

Le bon dirigeant sait qu’un leader digne de ce nom est aussi un équipier fiable. Votre lieu de travail est certainement peuplé de coéquipiers compétents - ceux qui prennent des initiatives, s’impliquent au-delà de leur simple tâche et, d’une certaine manière, inspirent leurs collègues. Malheureusement, il y a aussi certains « collaborateurs » qui n'ont aucune idée de la façon de faire un travail d'équipe ou de communiquer efficacement. Ces derniers ne sont, toutefois, pas forcément inutiles. Ils offrent certaines des leçons les plus importantes sur le travail d'équipe et le leadership.

Voici sept comportements, souvent adoptés par les mauvais équipiers - et ce que vous pouvez en apprendre.

 

Se plaindre de tout et de tout le monde.

Les pires collaborateurs sont souvent les plus négatifs. Ceux qui se plaignent régulièrement des autres - ou des circonstances en général - font peu pour aider l'équipe et beaucoup pour la détruire.

Les équipiers les plus efficaces restent positifs et trouvent des moyens constructifs pour apporter des commentaires enrichissants.

 

Propager des potins (sur le travail ou les problèmes personnels).

Rien ne nourrit autant la méfiance et la paranoïa que les commérages sur le lieu de travail. Les membres d’une équipe qui propagent - ou pire, initient - des rumeurs, sèment littéralement les graines de la discorde.

Les meilleurs équipiers et les dirigeants expriment un intérêt pour la vie personnelle de leurs collègues tout en respectant la vie privée et la dignité de chacun.

 

Faire de la rétention d’informations.

Il est positif de vouloir apprendre et disposer ainsi d’un maximum d’informations, mais les équipiers inefficaces évitent de partager des informations utiles avec leurs collègues. Ils pensent que leurs connaissances personnelles sont précieuses, mais ne réalisent pas que des connaissances non partagées sont inutiles.

Les meilleurs équipiers s'affirment comme des experts en devenant des sources de référence dans leur domaine de spécialisation.

 

Se focaliser sur soi-même.

Il n'y a rien de mal à faire de l'autopromotion et à accroître votre visibilité au travail, mais les mauvais équipiers tournent cette qualité en défaut. Ils utilisent continuellement des mots tels que « je » et « moi » et accaparent pour eux-mêmes les succès d’équipe.

A contrario, les meilleurs coéquipiers font la promotion des réussites du groupe, posent beaucoup de questions, savent quand écouter et utilisent des mots tels que « nous » et « ensemble ».

 

Jouer la faute.

Chaque membre de l'équipe – du dirigeant à l'employé de base - devrait apprendre à assumer la responsabilité de ses actes. En rejetant la faute sur les autres, on diminue sa sphère d'influence, son autonomie personnelle, la confiance et le respect de ses collègues.

Les équipiers les plus performants assument la responsabilité du succès et de l'échec et font tout leur possible pour corriger les erreurs : les leurs autant que celles des autres.

 

Cherchez des raisons pour exclure.

Certaines personnes essaient de créer de petits groupes clos et trouvent toutes les raisons de limiter la taille et la définition de leur équipe. Une telle focalisation sur l'exclusivité ne fait que limiter la perspective et les options de l'équipe.

Les groupes performants développent le plus large réseau possible et examinent chaque solution ou ressource envisageable.

 

Manquer d'empathie.

Il peut être facile, pour certaines personnes, de perdre de vue le ressenti de leurs coéquipiers, mais il n'y a presque jamais de bonne raison pour cela. Les pires coéquipiers montrent un réel mépris pour le bien-être de leurs collègues.

D'un autre côté, les plus performants gardent la communication ouverte, prêtent attention aux collègues et se rendent aussi accessibles.

 

 

Si vous voulez devenir un membre efficace et reconnu de votre équipe, jetez un coup d'œil à vos coéquipiers les moins performants et faites le contraire. Une fois que vous aurez maîtrisé les compétences d'une communication claire et efficace, que vous aurez établi des relations positives au travail, que vous ferez votre propre promotion et celle de vos coéquipiers et que vous assumerez la responsabilité de vos actions, vous deviendrez un chef d'équipe efficace.

Ensuite, si les comportements décrits ci-dessus sont adoptés par certains de vos collaborateurs, vous pouvez les faire coacher de façon à les aider à évoluer et à devenir des coéquipiers apportant une réelle plus-value à votre groupe.

Ces comportements viennent généralement davantage d’un manque de conscience que d’une réelle volonté de nuire. Si le problème est correctement posé avec la personne, les solutions ne sont généralement pas trop difficiles à mettre en place.

Part 2 : l’exposition à l’épreuve des autres

En parlant d’attraits, outre l’intérêt de l’épreuve évoqué dans mon précédent post, je veux parler également du phénomène qui nous pousse à porter un intérêt particulier à la violence et au malheur des autres : films d’action, mais surtout nouvelles catastrophiques en provenance du monde entier dont nous abreuvent nos journaux télévisés.

Je passerai sur l’analyse qui en fait des éléments défouloirs d’instincts présents en chacun de nous et que le fait de les vivre par écran interposé nous exempte de les vivre dans la réalité ; ou encore que voir le malheur des autres nous permet, par contraste, de prendre conscience de notre propre bonheur.

Pour être vraies, à mon humble avis, ces analyses n’induisent pas une dynamique de nature à nous faire progresser vers une plus grande maîtrise de notre réalité. Bien au contraire.

Mais alors, pourquoi cette fascination pour des choses que nous ne voudrions à aucun prix vivre dans notre propre vie ? D’où peut venir ce mécanisme qui nous pousse à nous repaître, à un niveau émotionnel et intellectuel, d’épreuves vécues par d’autres ?

Si vivre fictivement l’épreuve des autres peut correspondre à un apprentissage propre à nous faire progresser, l’absence totale de capacités d’action génère une forme de frustration qui nous habitue à l’illusion qu’une réalité générale anxiogène prime sur notre réalité personnelle.

 

L’épreuve fictive : un apprentissage… théorique.

Pourquoi aimons-nous voir les stars ? Parce que ce sont des personnes qui vivent leur talent et y parviennent avec succès. Nous savons qu’elles font des efforts importants pour cela et que la prestation qu’elles nous livrent en est l’aboutissement, le résultat.

On ne devient un Teddy Riner, un Ronaldo ou un Roger Federer qu’au prix d’efforts et de sacrifices importants sur beaucoup d’aspects de sa vie.

A contrario, les « stars » de la télé-réalité ne correspondent pas à ce schéma. C’est leur exposition médiatique qui génère leur succès et non les épreuves qu’elles ont dû surmonter. C’est certainement contraignant d’être une star de la télé-réalité, mais les problèmes qui surviennent sont la suite de l’exposition médiatique. Ils sont, en fait, la conséquence de sa volonté d’être « connue ». Le résultat positif précède l’épreuve, c’est la vie à l’envers.

Pourquoi préférons-nous souvent les films qui se finissent bien ? Peut-être parce que ils nous donnent une solution plausible à un problème. Un film qui se finit mal pose une épreuve sans solution. L’apprentissage n’est que sur l’existence possible de l’épreuve, éventuellement sur les réactions qui ne permettent pas de la surmonter, mais pas sur celles qui donnent une résolution du problème.

Être confronté à une épreuve engendrant un résultat positif nous reconnecte avec le sens fondamental de notre vie, à la nature profonde de l’immense majorité d’entre nous et, à ce titre, redonne confiance en soi, envie de progresser et de devenir meilleur.

Il n’y avait qu’une grosse vingtaine de joueurs français qui ont remporté la coupe du monde de football en 1998. C’est pourtant tout un peuple qui a retrouvé le moral le 12 juillet 1998 : France Black-Blanc-Beur, liesse sur les Champs Élysées, etc.

Mais si l’on juge par les conséquences concrètes de l’événement, il n’y a pas eu, selon l’INSEE, d’impact sur la croissance économique, ni de baisse de la délinquance, ni d’amélioration sociale notoire. En fait… rien !

Il y a, bien sûr des exceptions, comme ces mouvements de solidarité face à des catastrophes naturelles qui s’expriment par des dons massifs permettant aux victimes de surmonter moins difficilement leur malheur. Vous concèderez que : d’une part tous les sujets d’actualité ne se prêtent pas à de telles mobilisations et que, d’autre part, ces dernières ne sont pas si nombreuses face à certaines détresses. Nous nous en remettons facilement à l’État pour gérer la solidarité.

 

La différence entre une épreuve vécue et être spectateur de choses négatives réside dans la capacité d’action, la capacité de réaction. Sans cette possibilité, le négatif reste inchangé et pose son empreinte sur nous sans que nous n’ayons de possibilité de le transformer.

De là à conclure que sans action, sans participation active, l’épreuve n’est qu’un gouffre générateur de négatif, il n’y a qu’un pas.

 

Le spectacle sans possibilité d’action : une usine à négativisme.

S’il est admis que la justification de l’épreuve est de nous faire progresser, cela semble induire quand même que nous ayons un moyen d’action, ou de réaction par rapport à cette épreuve.

Comment me transformer à travers une situation si je n’ai aucune prise sur celle-ci ? Apprendre l’humilité, à la rigueur. Mais si transformation il y a dans ces conditions, celle-ci ne sera vraisemblablement que théorique et donc sans grande portée.

Le plus ennuyeux, c’est que nous sommes continuellement, et de plus en plus, soumis à l’expression de vendeurs d’émotions dénués de toute aspiration positive. Les larmes sont télégéniques ? Dès que c’est possible on nous sert des larmes. Les incendies de forêts donnent de belles images catastrophiques ? Pas un JT de l’été sans reportage sur le sujet. Les flots de réfugiés prennent des dimensions possiblement inquiétantes ? On nous les présente d’une manière anxiogène qui pousse beaucoup à l’ostracisme.

Je ne dis pas qu’il faudrait ne pas en parler et ne faire attention qu’aux événements heureux en n’ayant cure de la misère du monde. Je pense, en revanche, que donner un sens, une interprétation constructive profonde serait de nature à mobiliser positivement les énergies. On éviterait les discours de « pensée unique » édifiante et stérile en donnant plusieurs interprétations possibles, permettant ainsi au spectateur de remuer un peu ses neurones. Un rêve ? Sans doute.

Le problème reste que le spectacle s’imprime en nous progressivement et devient comme une chape de plomb dont il est de plus en plus difficile de se libérer.

Nous intégrons le négatif comme point de repère, comme sous-jacent de base, dans la confrontation de notre réalité personnelle avec notre environnement.

Comme nous sommes habitué à voir du négatif sans être en mesure d’interférer dessus, il en découle une peur vis-à-vis de ce qui nous entoure et de la différence. Si quelque chose m’arrive de désagréable et que je n’ai ni les moyens, ni la possibilité d’intervenir dessus, j’ai raison d’en avoir peur. Mais est-ce que cela vous arrive souvent ?

Là où je pars en vacances, dans la campagne française profonde où la mondialisation n’est qu’une rumeur lointaine, certains locaux nourrissent une peur réelle de l’immigration. Ils n’y sont absolument pas confrontés, mais ont la télévision… Leur réalité personnelle ne comporte pas de problème, ni même de sujet sur l’immigration et pourtant ils en ont réellement peur…

Dans un autre domaine, on assiste à l’explosion de la « réalité virtuelle » dans les jeux et, d’une manière plus générale, dans les occupations de notre jeunesse (et pas seulement…).

Le piège de la réalité virtuelle, en se généralisant dans nos occupations, c’est que l’on s’invente des succès et des échecs désincarnés qui n’impliquent aucune réaction en fonction des valeurs de vie, puisque ce n’est pas la vraie vie. L’homme perd de sa force et de sa profondeur. C’est peut-être de cela dont nous devrions nous inquiéter…

 

Alors, ce « brillant » exposé a-t-il pour seule fonction de vous détruire le moral ? Vous vous doutez bien que non.

L’objectif d’un post de coaching de vie étant de donner des éléments, des pistes de développement personnel possible, j’essaie ici de dire : faites davantage confiance à votre réalité personnelle et accordez lui plus d’importance, car c’est la seule réalité que vous pouvez modifier.

Vous voyez des images de feu de forêt : soit vous devenez pompier pour aller les combattre, soit vous passez à autre chose, car vous savez déjà que « c’est pas bien » d’allumer un feu de forêt. Vous tombez sur un reportage sur les réfugiés : soit vous en accueillez chez vous, soit vous laissez les autres se dépatouiller avec le problème, mais en aucun cas vous ne devez prendre peur, car cette réalité ne fait pas partie de la vôtre.

Si je devais faire une estimation chiffrée, je dirais que votre attention, vos actions, votre concentration sur les problèmes devrait être dirigées à plus de 90% sur votre réalité personnelle. Les 10% restants pouvant, si vraiment vous le souhaitez, être consacrés à une réalité collective qu’il est bon de connaître, mais qui n’intervient pas dans la construction de votre bonheur. N’intervenant pas dans votre bonheur, il ne sert donc à rien d’en avoir peur.

Je dis cela en particulier pour mes amis souffrant d’addiction à l’alcool, dont la sensibilité exacerbée les pousse à être parfois excessivement affectés par les malheurs du monde contre lesquels ils ne peuvent rien.

Réfléchir son bonheur à l’échelle du monde, en privilégiant la réalité collective à la sienne propre, aboutit à un échec assuré.

Nous avons tous en tête l’exemple de proches confrontés à des épreuves qui nous semblent, à nous, insurmontables et que lesdits proches parviennent à affronter et à surmonter. Sont-ils plus forts, plus courageux que nous ? C’est possible, mais la différence vient aussi du fait qu’ils ont une emprise sur leur épreuve. Ils peuvent agir pour l’affronter. Elle fait partie de leur histoire personnelle, alors qu’elle ne fait pas partie de la nôtre.

La possibilité de provoquer un résultat en réponse à une épreuve change beaucoup de choses quant à la peur que cette épreuve génère. Ne vous angoissez pas pour les problèmes des autres. Aidez-les à les résoudre, si vous en avez la possibilité effective, sinon consacrez-vous aux problèmes sur lesquels vous pouvez avoir un impact réel.

Le bonheur se trouve dans l’efficacité à transformer, à évoluer et à aider les autres à évoluer. Il n’est pas dans une pseudo-conscience globale et stérile. Mobilisez vos énergies avec l’efficacité comme référence et vous verrez que ça fonctionne pour construire votre bonheur.

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