L'illusion de réalisation provoque le naufrage des dominants.

 

Pouvoir et autorité :

Pour beaucoup, que ce soit dans leur vie personnelle ou dans leur parcours professionnel, le pouvoir et l'autorité sont ressentis comme un accomplissement. Mais ce sentiment ne serait-il pas toxique s’il s’arrêtait là ?

Pour ceux qui sont dignes de pouvoir et d'autorité, l'humilité et la responsabilité sont deux valeurs indissociables de leur exercice.
Ceux qui en sont indignes deviennent simplement arrogants.

Le sujet est que, fondamentalement, pouvoir et autorité sont des outils de développement personnel et collectif, et non une quelconque marque de supériorité propre à contenter l’égo (oui, je sais, c’est déjà une évidence pour beaucoup d’entre vous, mais certaines évidences sont de bons points de départ, non ?).

 

La différence entre accomplissement et contentement :

Ne confondons pas accomplissement et contentement.

Le contentement et l’épanouissement sont, sous certains aspects, presque identiques, mais ce sont deux expériences distinctes. S'asseoir sur la plage, les pieds dans l'eau, est « contentant », détendant, relaxant. Trouver son bonheur en se mettant au service des autres à travers l’autorité et/ou le pouvoir est épanouissant.

La différence entre contentement et épanouissement c’est que le contentement est fugace et évolue vers l'ennui.

Le danger auquel nous sommes souvent confrontés est que le contentement peut ressembler à l’accomplissement.

Une des différences entre les deux notions est qu’être content nous fait nous sentir bien dans l’instant, alors que s’accomplir nous fait accéder à un état durable, voire permanent.

OK, jusque-là, on est dans la sémantique et vous vous demandez peut-être où je veux en venir et quel intérêt il y a à se pencher sur la chose.

 

Les vertus du travail et de l’effort :

L'excitation de réussir sans avoir à produire d’effort, c'est comme prendre de la vitesse : c’est grisant, jouissif, mais ce n’est pas satisfaisant.

La jouissance n’est pas un accomplissement, car l’accomplissement a un coût alors que la jouissance est facile. Je peux me promener au musée du Louvre et admirer les peintures. Mais, si je n’ai pas fait le travail de compréhension de l’art, je n’en retirerai pas un réel épanouissement.

Alors pourquoi cette préparation et ce travail sont-ils importants dans la perception de son accomplissement personnel ?

Est-ce simplement le plaisir inutile de faire l’apologie de l’effort, voire de la souffrance ? N’est-ce « bien » seulement parce que c’est difficile ?

En fait, le travail nous permet une prise de conscience en profondeur d’un sujet, d’un problème, et c’est cette prise de conscience qui nous fait évoluer vers une meilleure version de nous-même. C’est la conscience du progrès personnel qui confère le sentiment d’épanouissement.

C’est la compréhension de notre évolution qui nous épanouit et non pas le résultat obtenu en lui-même. Le résultat n’est qu’un indicateur.

C’est notre niveau de conscience qui détermine la qualité du résultat et non l’inverse. Si l’on obtient un bon résultat sans avoir compris le cheminement qui nous y mène, il y a fort à parier que nous serons dans l’impossibilité de réitérer la performance dans le futur. En fait, nous aurons stagné.

L’objectif, le résultat escompté, est le moyen, l’outil mis à notre disposition ; le cheminement pour l’atteindre est le réel objectif, la source réelle d’épanouissement.

Dans notre environnement actuel où la facilité et l’instantanéité deviennent les principaux critères de choix, il n’est pas très étonnant que les souffrances réelles (dépressions, burnout, harcèlements, perte du sens de sa vie, etc.) croissent et se multiplient.

Nous perdons progressivement notre capacité à résoudre les problèmes…

Refuser, nier ou fuir un problème n’a jamais permis à personne de le surmonter. En revanche, le comprendre à la fois dans sa teneur et dans sa signification permet, non seulement de le résoudre, mais également de faire en sorte qu’il ne se reproduise pas.

 

Respectez-vous !

Le respect de soi est le côté noble de la réalisation. Vous ne vous respectez pas particulièrement lorsque vous vous détendez, à moins que la détente ne soit la récompense d’un effort identifié. Et même dans ce cas, de petites doses de relaxation suffisent.

Tout ce qui vient facilement ne peut participer que très marginalement à une quelconque progression.

L’unité de mesure de l’accomplissement personnel est l’effort.

Avant de faire acte de pouvoir et d’autorité, il faut se demander si l’effort produit au préalable a été suffisant pour prendre conscience du problème dans sa globalité ; la solution proposée est-elle une solution qui vous fait grandir en même temps que ceux auxquels votre pouvoir et votre autorité s’adressent ?

Si ce n’est pas le cas, reportez votre action et remettez-vous au travail. Vous pouvez faire mieux. Votre performance, votre épanouissement et celui des autres sont à ce prix.

Si exercer votre pouvoir ou votre autorité vous semble facile, c’est que vous ne donnez pas votre maximum dans cet exercice et que, en conséquence, vous êtes en train de vous planter tant dans votre progression personnelle que dans les résultats concrets que vous visez.

Se réaliser n’est pas pratique, n’est pas facile, mais ô combien satisfaisant. Etre prêt à sortir de sa zone de confort est la seule manière de pouvoir s’épanouir dans quelque domaine que ce soit.

Pouvoir et autorité caractérisent des formes de liens aux autres. Comme tous liens, ils relient autant l’une des parties que l’autre et chacune d’entre elles interagit sur l’autre. Si l’on ne tient pas compte de ce qui se passe à l’autre extrémité du lien, ce dernier n’a plus de sens et il se brisera inévitablement un jour, au détriment de tous.

 

Alors, à tous ceux qui ont une once de pouvoir, prenez conscience d’une chose : la vie ne vous a pas conféré ce pouvoir pour vous procurer la satisfaction sociale de vous croire supérieur aux autres. Elle vous l’a conféré sans doute parce que vous le méritez, mais certainement pour vous donner un outil de progression personnelle et collective.

Si, comme certains, vous considérez que ceux qui ne disposent pas de pouvoir, ou en disposent moins que vous, « ne sont rien », vous prouvez à la vie qu’elle a eu tort de vous le confier… et la vie n’aime pas avoir tort… alors méfiez-vous par anticipation et faites en sorte de le mériter, plus que de l’afficher.

Ce n’est pas une leçon… juste un conseil…

Je suis sûr que vous avez déjà entendu l'expression « On n'a jamais une deuxième chance de faire une première impression », n'est-ce pas ?

Eh bien, je suis ici pour vous dire que c’est une erreur totale.

A vrai dire, c’est techniquement juste : vous ne pouvez pas rencontrer quelqu'un pour la première fois plus d'une fois, mais le message qui se cache derrière est une absurdité. La logique comptable n’a souvent rien à voir avec la logique humaine.

L’importance déterminante des premières impressions est largement surestimée.

Quand j’ai rencontré la première fois cette personne, dans un contexte professionnel, elle ne m’a pas fait particulièrement bonne impression. Pourtant, elle est devenue ma femme et nous vivons ensemble depuis 25 ans.

 

Nos premières impressions sont souvent erronées

Historiquement, il y a un certain nombre de personnes avec lesquelles je suis devenu ami, mais avec lesquelles je n’ai quasiment pas discuté lors de notre première rencontre, et je suis sûr que c’est pareil pour vous.

On pourrait penser que, s’il ne s’agissait que de cette impression initiale, nous aurions beaucoup moins d’amis et je serais vraisemblablement encore célibataire, mais il est évident qu’il se passe autre chose.

Et cette autre chose, c’est la chose suivante : chaque fois que vous rencontrez quelqu'un pour la deuxième, troisième, quatrième ou nième fois, vous avez la possibilité de lui faire une toute première impression.

Vous avez une fenêtre d'opportunité d'environ 1 à 15 secondes en fonction de la situation pour tout recommencer.

Imaginez ce qui suit.

Votre patron et vous ne vous entendez pas, vous pensez qu’il est un branleur total et pendant les trois mois que vous avez travaillé ensemble, il n’a jamais eu un mot sympa à votre intention.

Puis un matin, il entre dans votre bureau et vous apporte une tasse de café avec, sur le visage, un sourire comme vous ne lui en avez jamais vu.

Il pose le café, vous dit à quel point il apprécie votre travail et vous demande s’il peut faire quelque chose pour vous rendre la vie plus facile.

La plupart d’entre nous aurions une réaction de méfiance certaine, mais espérerions également qu'un changement positif soit en cours.

Son comportement « froid » antérieur était-il dû à des problèmes à la maison ou de santé ?

Aurait-il suivi quelques séances de coaching en communication et en team building ? Ou peut-être avez-vous simplement mal jugé son comportement précédent et essayait-il juste d'être professionnel ?

Qui sait ? Et franchement, qui se soucie de le savoir s'il continue à se comporter ainsi ?

Et si le lendemain matin était pareil, et le jour suivant aussi, vous en arriveriez vite à être impatient de le voir et vous auriez tout oublié des débuts difficiles de votre relation.

Ce qui est triste, c’est que les gens exécutent rarement de tels voltefaces.

Une fois qu’ils ont établi un type de comportement, il est beaucoup plus facile de continuer à le reproduire, car il ne nécessite aucune introspection ou analyse de soi, aucune pensée consciente et aucune action d’évolution.

Mais peut-être qu’une meilleure raison pour laquelle les gens ne changent pas, c’est qu’ils croient toujours que c’est l’autre personne qui doit changer en premier.

Ils pensent généralement que si leur collègue, ami ou amant change, ils seront prêts à changer aussi.

Malheureusement, la vie ne fonctionne pas comme ça. Nous n'avons jamais que le pouvoir de nous changer nous-mêmes et de nous rappeler la citation la plus tweetée sur la planète :

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » - Gandhi

Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que le monde se plie à nos désirs, à moins de vouloir être très malheureux. Nous pouvons simplement faire ce que nous pouvons pour être la personne que nous aimerions rencontrer.

 

Comment être plus populaire

Et si vous décidiez de faire quelque chose de ce genre ?

Que chaque fois que vous rencontriez quelqu'un pour la première fois de la journée (y compris les membres de votre famille) et quel que soit votre état d'esprit, vous leur souriiez, offriez un compliment sincère (évitez l’hypocrisie) et demandiez quels projets géniaux ils ont (ou toute autre question destinée à leur permettre de se concentrer sur le positif) ?

Quel résultat pensez-vous que cela aurait ?

Je vais vous le dire : cela ferait simplement commencer chaque conversation dans la bonne direction.

Cela vous rendrait plus sympathique (pas que vous ne le soyez pas déjà, bien sûr… vous êtes tout simplement adorable !) et vous éviteriez les plaintes et gémissements qui pourraient vite dégénérer en litanie mortifère.

L’explication en est que vous aurez fait une excellente première impression et que la plupart des personnes, qui ne sont pas des imbéciles congénitaux, ont beaucoup de difficulté à ne pas répondre positivement.

Essayez de pratiquer ça pendant une semaine et engagez-vous à le faire avec chaque personne que vous rencontrez. Je vous garantis que les résultats vous émerveilleront… probablement.

 

 

Nous avons tous déjà entendu des choses comme : « sors de ta tête ». « Ne pense pas trop ». « Fais faire une pause à tes neurones ».

Dans une société où il est pratiquement impossible de cesser de penser - où travailler sans arrêt est même fortement recommandé - faire une pause dans nos pensées peut sembler un contresens, voire immoral.

Mais nous savons aussi que trop se fixer sur nos pensées conduit à accroître notre anxiété.

Pourquoi ?

Parce que nous avons tendance à être pris par nos pensées à tel point que nous perdons notre bon sens, nuisons à notre capacité d’atteindre nos objectifs et inventons des scénarios complètement irréalistes.

 

Vous pensez trop ? Pensez-y

Supposons que votre fille, une adolescente, sorte pour la première fois le soir.

Elle est peut-être assez âgée pour se déplacer couramment seule et suffisamment responsable pour occuper des jobs d’été, mais vous imaginez le pire : l'intoxication, une agression, le commissariat de police, l’hôpital…

Quand elle rentre à la maison à l’heure convenue - en sécurité, sobre et en un seul morceau - vous réalisez que vous avez perdu toute une soirée à vous torturer inutilement.

Ou disons que vous attendez une appréciation de votre patron concernant un travail. Si sa réponse tarde, vous vous persuadez que vous avez mal fait et que vous recevrez bientôt votre lettre de licenciement.

Vous passez la journée dans un état de tension intense, et tout ça pour recevoir un courrier électronique le soir même, vous remerciant de votre patience et de vos efforts.

En d’autres termes, donnez-nous une situation comportant des incertitudes et nous penserons au pire. Tel est le saboteur que constitue notre esprit.

Lorsque nous nous préoccupons de regarder les choses sous tous les angles possibles et d’anticiper le résultat plutôt que de nous engager dans le voyage, nous nous éloignons essentiellement de nous-mêmes et de notre capacité de concentration, de sagesse de décisions ou simplement de laisser la vie se dérouler comme elle l’avait prévu.

De plus, nous concentrer sur l’avenir ou revenir, en boucle, sur les erreurs que nous avons faites dans notre passé nous prive des plaisirs du présent, ce qui peut conduire à la déprime, à retarder la réalisation de nos objectifs et à une dépression durable.

« L'esprit aime s'attaquer aux problèmes et construire des bombes atomiques », écrit Eckhart Tolle dans The Power of Now. « Vous croyez que c'est votre esprit. C'est une illusion. L'instrument vous a pris en charge ». En résumé, un esprit laissé à lui-même peut créer plus de problèmes que de solutions.

 

Sortez de l’impasse

Il est toutefois possible de sortir des impasses créées par notre cerveau et de trouver du réconfort dans le moment présent.

La première étape consiste à réaliser que vos pensées ne sont que des pensées.

Certes, les idées et les émotions peuvent être rendues tangibles. En termes simples, si vous pensez à la satisfaction que vous obtenez en réalisant une tâche, les aspects du travail sous votre contrôle peuvent être accomplis de manière à produire ce sentiment - mais d'autres réflexions, en particulier celles associées avec vos opinions sur vous-même, restent uniquement dans l’espace compris entre vos deux oreilles, sans voie de sortie.

« Le début de la liberté, poursuit Tolle, est la prise de conscience que vous n'êtes pas l'entité contrôlante (le mental)… vous réalisez également que tout ce qui compte vraiment - beauté, amour, créativité, joie, paix intérieure - provient d'au-delà de l'esprit ».

Sans cette liberté par rapport aux pensées obsédantes et improductives, nous sommes enclins à la maladie, au malheur, à une créativité moindre et à une perception déformée de la réalité.

Alors, comment savoir si vos pensées sont saines et normales, ou si elles font plus de mal que de bien ?

Considérez ces questions :

Avez-vous un bourreau dans la tête ? Une voix incessante qui vous réprimande pour vos gaffes - réelles ou non - et vous fait ressentir un sentiment de culpabilité, d’insuffisance personnelle ou de stupidité ?

C'est le juge qui se cache en vous, une sous-personnalité créée probablement par les événements de votre passé et les énergies négatives de votre présent. Rappelez-vous que ce n'est pas votre essence, car le vrai vous est fondamentalement bon, gentil, indulgent et compatissant (sinon vous ne liriez pas cet article…).

Avez-vous tendance à sur-analyser un événement avant qu’il ne se produise ? Cela augmente-t-il votre sentiment de vulnérabilité ?

Tandis que votre côté protecteur (l’instinct de survie) existe pour de bonnes raisons, l'écoute outrancière de ses craintes et de leur longue liste de conséquences négatives peuvent engendrer une peur si grande que vous finissez par vous enfermer et par prendre les mauvaises décisions.

 

Préparez-vous et détendez-vous

Il est sage d’arriver à des situations stressantes en étant bien préparé, qu’il s’agisse de la préparation d’une réunion importante au travail ou de renforcer votre confiance en vous avant une conversation difficile avec un proche, mais ne laissez pas cette partie de votre esprit vous empêcher de faire la distinction entre les sujets, les petits et les grands.

Les trépidations entravent la progression.

Vous surprenez-vous parfois en train de vérifier votre téléphone de manière obsessionnelle et de planifier votre futur proche lorsque vous êtes en présence d'autres personnes ?

Ceci est lié à la tendance addictive de notre cerveau, quand « plus » ou ce qui « va arriver » semble plus palpable et souhaitable que ce à quoi nous devrions être attentif au présent.

Se séparer du présent vous empêche de profiter du moment qui vous est offert, conduit à des relations tendues et augmente quasi mécaniquement votre insatisfaction.

Craignez-vous que si un sujet ne vous inquiète pas, le pire va arriver ?

Les inquiets permanents sont tellement habitués à être enfermés dans un état de terreur constant que s'en libérer, même temporairement, leur semble incongru - comme s’il s’agissait d’une provocation à ce que le monde s’effondre.

En cas de panique, la première et la plus importante chose à faire est de revenir à sa respiration.

De petites gorgées d'air rapides - la forme de respiration qui arrive lorsque nous sommes anxieux - inhibent notre accès aux produits chimiques naturels tels que la sérotonine et l'ocytocine, qui favorisent la paix, la relaxation et le sentiment de bien-être.

Une fois que vous êtes conscient des situations qui génèrent des pensées exagérées et des raisons qui se cachent derrière, vous pouvez mettre un terme à la progression sans fin, généralement infructueuse, de vos pensées inutiles grâce à diverses techniques.

Pour certains, c’est simplement de s’éloigner de la tâche à accomplir ; pour d’autres, c’est une perspective plus large : l'événement, la personne ou le projet implique-t-il autant de choses à faire maintenant que d’ici six mois à un an ? Probablement pas, alors pourquoi perdre du temps et de l'énergie sur ce sujet maintenant ?

Certaines personnes se tournent vers l'exercice physique pour soulager leur esprit ; d'autres, la méditation ; d'autres encore s'accordent un délai pour réfléchir à une situation, documenter leurs pensées, puis avancer avec un plan bien défini.

Quelle que soit la raison pour laquelle vous choisissez de cesser de trop penser, rappelez-vous que le but est de revenir au présent, car tout ce qui a de la valeur - maintenant et plus tard - se produit lorsque nous sommes pleinement engagés dans le moment présent.

Ou, comme Tolle nous le rappelle avec pertinence, « Lorsque vous jouez la conscience du moment présent, tout ce que vous faites devient imprégné d'un sens de qualité, d'attention et d'amour ; même la plus simple action ».

Puissent toutes vos actions être abordées avec juste assez de réflexion pour que leur beauté et leur simplicité émergent.

L'un des aspects les plus importants de la PNL, et que presque toutes les techniques de « changement rapide » utilisent, est celui de l’état de rupture.

Supposons que vous naviguiez sur YouTube et que vous tombiez tout à coup sur la vidéo d’un chaton trop mignon qui joue avec une pelote de laine.

Alors que vous êtes assis à glousser, sans même vous demander pourquoi vous vous sentez si bien alors que vous n’avez rien fait de ce que vous vouliez faire, je me faufile derrière vous avec une grosse batte de base-ball en mousse.

Juste au moment où vous faites « replay » pour la 23ème fois, j’envoie la batte de toutes mes forces sur votre crâne, ce qui vous renverse de votre chaise et vous propulse sur le sol.

Et voilà ! Je viens de rompre votre état (et peut-être même votre crâne) et vous ne pensez plus au chaton, mais, « Putain ! Qui est ce taré que je n’ai jamais vu et comment est-ce qu’il est rentré chez moi ? »

Avec certains exercices tels que la technique « Swish Pattern », l’ancrage et les sous-modalités, il est crucial que vous rompiez votre état entre chaque étape et / ou tentative.

Mais il existe une autre façon d'utiliser les états de rupture dans le développement personnel qui peut être encore plus intéressante.

Imaginez que vous êtes en proie à une dispute vraiment violente avec quelqu’un que vous aimez.

Ça a commencé par un désaccord mineur comme c'est souvent le cas dans ce genre de circonstances, des cheveux laissés dans le lavabo par exemple, puis les mots brusques et les insultes se mettent à voler pendant que chacun se démène pour défendre sa position.

À ce stade, il est hautement improbable que l'un d'entre vous pense : « En fait, je préférerais être aimé plutôt que d’avoir raison ». Vous êtes tous deux occupés à vouloir « gagner » dans la situation.

Tout à coup le téléphone sonne et vous vous arrêtez tous les deux dans vos rages respectives et regardez le téléphone (votre état a été brisé).
Vous décrochez le téléphone et répondez prudemment, « Allo ? »

C'est un très bon ami dont vous n'avez pas entendu parler depuis longtemps et vous voulez vraiment avoir un maximum de nouvelles de sa part.

 

Qu’avez-vous fait ?

Je vais vous dire ce que vous avez fait : maintenant votre état a été brisé, vous êtes désormais libre de choisir un nouvel état plus approprié, alors vous le faites.

À cet instant, vous traversez un changement d'état si rapide et si transformationnel qu'un ethnologue Alien en pleine recherche sur les comportements humains en perdrait son latin (oui, bien sûr, comme tous les ethnologues, il parle latin).

En entendant l'autre voix, toute l'angoisse, l'agacement et l'amertume s'évaporent comme par magie.

Vous êtes juste passé de fâché, à prudent, puis à heureux en à peu près 2 secondes.

Qui a provoqué ça ?
Qui a décidé que vous alliez vous sentir mieux ?
Qui a mis cette intonation dans votre voix avec autant de facilité et de rapidité ?

Aussi étonnant que cela paraisse, ce n'était pas la Police de la Pensée et ce n'était pas vraiment magique, c'était simplement vous-même.

Vous avez décidé que vous ne vouliez plus vous sentir en colère et que l'autre personne n’avait pas à assister à votre prise de tête.

Vous avez fait un choix de la même manière que vous avez fait un choix pour déclencher la dispute de départ.

C'est incroyable, le fait que vous puissiez changer d'humeur en une fraction de seconde si vous le voulez vraiment ?

Alors, de quelle utilité ce post pourrait-il être ? Je me le demande…

En fait, de nombreuses personnes utilisent déjà l’état de rupture de façon instinctive quand une dispute s’annonce et qu’elles se dépêchent de changer de sujet en posant une question qui oblige l’autre à réfléchir pour répondre.

Pensez-y. Quand une situation désagréable pointe le bout de son nez, plutôt que d’y faire écho sachant que, mis à part un défoulement néfaste, rien de bon n’en sortira, utilisez l’état de rupture pour revenir à l’unité. Cela peut éviter bien des déconvenues.

 

Personne ne peut totalement éviter les conflits et s’il le pouvait, ce ne serait pas nécessairement une bonne chose. La résolution de conflits, non seulement est destinée à résoudre les problèmes, mais elle augmente aussi le potentiel des personnes.

Le conflit se nourrit de la diversité des points de vue. Sans lui, il n’y aurait donc aucune raison, pour nous, de repenser les choses, d'évaluer nos propres opinions et nos façons de faire.

Cela ressemble un peu au concept de frottement, en physique. Le frottement peut causer l'usure des pièces et il faut de l'énergie physique pour surmonter un frottement mécanique. Mais sans ce phénomène de frottement, nous ne pourrions pas utiliser une gomme pour effacer, nous ne pourrions pas escalader les montagnes et les pneus de nos voitures n’adhèreraient pas à la route pour nous amener là où nous devons aller.

La résolution de conflits est l’une des compétences les plus importantes en leadership, dans la mesure où elle permet de résoudre les problèmes avant que des frottements sains ne deviennent dommageables. Elle est un outil pour amener les gens à de nouvelles façons de penser et à résoudre les problèmes spontanément. C'est une compétence qui nécessite une formation et de la pratique pour la plupart des personnes.

 

Savoir quand et comment résoudre un conflit

Le dirigeant intelligent peut voir quand deux parties sont capables de résoudre d’elles-mêmes un conflit et quand une intervention est nécessaire. Il peut également discerner quand la résolution de conflit peut être opérée par une simple conversation ou quand un processus de résolution de conflit formel doit être initié.

Les compétences en résolution de conflits sont précieuses dans de nombreux postes, notamment ceux impliquant des contacts avec les clients et de supervision d’équipes. Savoir quand et comment intervenir en la matière est une compétence que tout dirigeant devrait apprendre.

Les compétences les plus importantes pour la résolution de conflits
Le conflit nait toujours d’une non concordance entre les parties prenantes d’un conflit d’au moins l’un des trois éléments suivants :

. l’intention de l’une ou l’autre des parties prenantes au conflit : objectif éventuel de nuire intentionnellement à l’autre, ou refus conscient de prendre en compte le point de vue adverse,

. la conscience ou le partage de la connaissance ; en d’autres termes la réciprocité de l’information : je suis en conflit car j’ignore un certain nombre d’informations qui, si j’en avais connaissance, seraient de nature à modifier mon point de vue et mon attitude,

. l’action posée par l’une ou l’autre des personnes en conflit : je n’ai l’intention de nuire à personne ; je sais pourtant qu’en posant mon action je vais générer un conflit et pourquoi, mais mon action étant la moins dommageable possible dans des circonstances données, je décide de la poser quand même.

 

Pouvoir identifier la provenance réelle du conflit est un impératif pour le résoudre efficacement, car à chaque nature de conflit correspond un type de comportement à adopter, une nature de réponse à apporter.

 

Plusieurs compétences clés sont de rigueur pour la résolution de conflits :

. La communication : parce que certains conflits sont une simple question de mauvaise communication, et tout conflit tire profit d’une communication honnête sur la nature du problème et sur ce qui n’est que pollution périphérique.

. L’intelligence émotionnelle : parce que le conflit est souvent une situation de forte émotion et de faible confiance, et l'intelligence émotionnelle peut faire la part des choses pour aider à résoudre ce problème.

. L’empathie : être capable de voir le conflit du point de vue de l’autre pour éviter de se laisser déborder par des idées préconçues

. La créativité pratique : la capacité à créer des solutions viables, en discutant, en faisant un brainstorming, en convenant d'une solution et en la mettant en œuvre

. La mise en perspective : connaître l’importance du conflit dans l’ordre général des choses, sans la minimiser ni l’exagérer.

 

Si l'une de ces compétences fait défaut, la résolution des conflits en souffrira.

 

 

Les éléments de fond pour la prévention et la gestion des conflits

Vous ne pouvez pas faire disparaître un conflit en l’ignorant.

Tout dirigeant doit s’investir pour ne pas ignorer les conflits. C’est bien de penser qu’un conflit va disparaître si on l’ignore, mais nous savons tous que cela ne se produit pas. Personne n’aime vraiment la confrontation et tout le monde veut un lieu de travail harmonieux, mais ignorer les tensions ne produira pas, comme par magie, un environnement paisible.

Savoir quand entrer dans un conflit nécessite de la sagesse et du bon sens. Le bon dirigeant doit savoir sentir, dans une pièce, quand il faut soit laisser les choses se calmer avant de régler le conflit, soit intervenir immédiatement. C’est une compétence qui nécessite des connaissances, de la formation et de la pratique.

Enfin, l'un des moyens les plus efficaces à long terme de la gestion des conflits consiste à donner aux personnes les moyens de réaliser leur potentiel, quel que soit leur rôle. C'est rarement le chef qui résout directement un conflit. Il est préférable que les personnes en conflit apprennent qu'elles ont un rôle à jouer et être disposées à faire leur part du travail pour résoudre le problème.

 

Comment le coaching en leadership peut aider

Le coaching en leadership est un processus d'engagement avec les dirigeants pour les aider à prendre conscience de leurs forces et de leurs faiblesses, puis à élaborer un plan d'action permettant de renforcer les premières tout en s'attaquant aux secondes.

La résolution des conflits n’est pas quelque chose qui vient naturellement à la plupart des gens, et même s’ils connaissent les étapes à suivre, ils peuvent ignorer quand et comment les mettre en place.
Le coach est là pour faciliter la chose et permettre au dirigeant d’être immédiatement opérationnel en la matière.

Avez-vous déjà eu envie d'effectuer un changement dans votre vie ? Surpoids, difficultés à vous épanouir dans votre travail, habitudes aliénantes, etc. Vous savez, comme ces résolutions que vous prenez à chaque début d'année.

Par exemple : aller à la salle de gym faire de l’exercice 4 ou 5 fois par semaine, trouvez un meilleur boulot, voyagez loin ou avoir de meilleures relations avec un ami, un collègue ou un membre de votre famille ?

Tous ces types de changements sont louables et positifs, mais pour une raison étrange, lorsque nous décidons de procéder à des changements, nous pensons que nous devons le faire de manière RADICALE.

 

Le changement, ce n’est pas forcément tout ou rien

Nous nous disons que le seul moyen d’avoir la dose dont nous avons besoin est de nous lever à 5h30, de faire de l'exercice pendant une heure, avant de nous préparer pour aller au travail.

Bizarrement, le fait que nous aimions rester au lit jusqu'au dernier moment possible, en appuyant quasi automatiquement, dans un état de semi coma, sur le bouton de répétition de la sonnerie, ne fait pas partie de notre plan.

Vous avez probablement lu ces articles qui disent que la plupart des résolutions du Nouvel An échouent parce que nous ne pouvons pas les maintenir assez longtemps pour qu’elles deviennent une partie de notre comportement normal.

Aussi, lorsque vous ne parvenez pas à créer cette nouvelle habitude d’exercice matinal, comment vous sentez-vous ?

Vous vous dites que vous êtes paresseux ou peut-être même un raté ?

Félicitations, votre cerveau fonctionne correctement !

Quand nous sentons que nos vies ne sont pas ce que nous voudrions qu’elles soient, il arrive que, plein de courage, nous décidions d’y apporter de grands changements, trop souvent en vain.

 

Pourquoi essayer si nous sommes voués à l'échec ?

Alors, pourquoi essayons-nous de faire de grands changements dans nos vies, si les résultats ne sont pas au rendez-vous et que cela nous mène plus à la déprime qu’autre chose ? Parce que, pour une raison inconnue, nous avons été amenés à croire que pour qu’un changement vaille la peine d’être opéré, il doit nécessairement être ambitieux.

Avez-vous déjà réalisé un changement important dans votre vie, un changement que vous ayez choisi et non un qui vous ait été imposé (genre licenciement ou divorce) ? Prenez un moment et repensez à l’un de ces changements.

Vous avez peut-être déménagé dans une autre région ou changé d’emploi ou de secteur d'activité. Des changements positifs, non ?

Mais de quoi d’autre ce changement a-t-il été assorti ? De peur, d’anxiété, d’excitation, de fatigue (mentale et physique), peut-être d’un sentiment d’exaltation et d’un sentiment d’isolement. Autant de réactions typiques en cas de changements majeurs.

Les grands changements peuvent être passionnants et ils peuvent aussi être épuisant.

 

L'évolution du cerveau

Notre cerveau s’est développé sur une longue période, chacune de ses grandes parties ayant évolué entre 100 millions et 200 millions d’années.

Le tronc cérébral ou cerveau reptilien a environ 500 millions d'années. C’est la partie de votre cerveau qui régit le fonctionnement de base. Vous n’avez donc pas besoin de penser consciemment à ce que votre cœur continue de battre ni à ce que vos poumons se dilatent et se contractent.

Le rhombencéphale ou paléomammifère a environ 300 millions d'années. Cette partie de votre cerveau est l'endroit où résident vos émotions et où se trouve l'amygdale.

L'amygdale est la partie de votre cerveau (en fait, il y en a deux en réalité) qui réagit à toute menace réelle ou perçue et provoque une réaction de combat, de fuite ou de paralysie corporelle.
Le cortex est la troisième partie du cerveau. Il s’est développé il y a environ 100 millions d'années. Enveloppant le reste du cerveau, il est responsable des processus de la pensée rationnelle et de la création d’idées nouvelles.

Notre cerveau ne ressemble à aucun autre organe de notre corps. Les autres organes, comme notre peau, notre cœur, notre foie, etc. ont connu un développement fondamentalement stable et cohérent au cours des millénaires.

Parce que les trois parties du cerveau ont évolué à différentes périodes, avec des fonctions différentes, elles peuvent parfois fonctionner de manière contradictoire.

L’amygdale a pour but de signaler toute menace, réelle ou perçue. Imaginez une sirène d’alarme-incendie, un signal puissant incitant à prendre des mesures urgentes pour vous protéger, c’est l’amygdale. C’est votre gendarme inconscient.

L’amygdale est un système de réponse rapide qui déclenche une série de réactions chimiques qui bloquent certaines fonctions corporelles (la digestion, par exemple) et permettent la libération d’adrénaline dans votre système sanguin.

Ces réactions chimiques limitent également le fonctionnement du cortex, la partie rationnelle de notre cerveau et de nos capacités créatrices.

Alors, qu'est-ce que cela a à voir avec les résolutions du Nouvel An et les grands changements que vous demandez ? Les grands changements déclenchent l'amygdale.

La réponse de l'amygdale est instantanée, tandis que le traitement du cortex est un processus plus lent.

 

Le changement est toujours inconfortable

Par conséquent, même lorsque le changement est souhaité (déménagement dans un autre pays, nouvel emploi, etc.), notre corps réagit de la même manière que si nous étions ligotés sur une voie de chemin de fer alors qu'un train approche à toute vitesse.

Malheureusement, lorsque nous vivons ces changements positifs, nous ne sommes pas conscients de ce que notre corps subit.

Nous interprétons la montée d’adrénaline comme le résultat de notre excitation. Cependant, comme nous le savons maintenant, la réponse au stress déclenchée par l’amygdale n’est pas destinée à durer sur de longues périodes.

Si nous sommes conscients de la situation vécue et du fonctionnement de notre cerveau, nous pouvons interrompre le cycle en prenant quelques respirations profondes, permettant ainsi au cortex de se ressaisir.

Si nous ne sommes pas conscients de cette connexion cerveau-corps, nous pouvons nous demander pourquoi nous mettons tant de temps à apprendre le jargon de notre nouvel emploi ou pourquoi nous sommes épuisés à la fin de la journée.

Vous pouvez vous demander : « Pourquoi suis-je si fatigué ? » ou « Pourquoi ne puis-je pas me souvenir de tous les détails ? » Du fait du désaccord entre notre amygdale et notre cortex dans ce type de situation, nous passons à côté d'informations car il est tout simplement plus difficile de se concentrer.

Bon, que faire si vous voulez vraiment perdre 10 kilos ? Tout d’abord, considérez que votre cerveau n’aime pas les grands changements (le rhombencéphale), mais qu’il aime les questions simples et appliquer des solutions créatives (le cortex).

De gros changements déclenchent l'amygdale, alors demandez à votre cortex : « Quel petit changement puis-je faire qui me permettra d'atteindre mon objectif de perdre 10 kilos ? »

C’est peut-être rester debout pendant 5 minutes toutes les heures, ou prendre les escaliers plutôt que l’escalier roulant, ou garer votre voiture aussi loin que possible de l’entrée de votre grande surface, ou encore de descendre une station de métro avant celle à laquelle vous vous arrêtez habituellement pour rentrer chez vous.

 

« Small is beautiful »

Dressez une liste de petites actions que vous pourriez réaliser pour atteindre votre objectif et qui ne déclencheront pas votre amygdale. Commencez petit et augmentez progressivement votre liste. Vous ferez bientôt de l’exercice régulièrement sans avoir à surmonter la réaction naturelle de votre cerveau au changement.

Qu'en est-il de ce nouvel emploi que vous venez de commencer ? Quelles sont les petites étapes qui peuvent vous aider à surmonter la réaction de l'amygdale ? Qu'est-ce qui peut vous aider à libérer de l'énergie et de la créativité lorsque votre cerveau pédale à l’envers ?

Cela peut sembler simpliste, mais une petite étape importante consiste à vous concentrer sur votre respiration. Lorsque nous sommes angoissés (lorsque l'amygdale se déclenche), nous respirons de manière superficielle et incomplète. S’interrompre consciemment pour prendre quelques respirations profondes est la petite étape qui aide à contrecarrer la réaction inconsciente du cerveau aux grands changements.

Une technique de respiration simple consiste à inspirer en comptant 3 ou 4 secondes, à faire une pause de la même durée, à expirer durant 3 ou 4 seconde et à attendre toujours la même durée avant de ré-inspirer.

Essayez cette technique de respiration « en carré » à la maison pour vous entraîner et comprendre comment cela vous fait vous sentir. Intégrez ensuite cette séquence de respiration dans votre journée, en particulier avant d’entrer en réunion, de faire une présentation ou de vous sentir fatigué.

Par pitié, ne me comprenez pas mal : je ne suggère à aucun moment que vous ne devriez pas effectuer de changements dans votre vie. Acceptez ce nouvel emploi, changez de région, commencez à faire de l'exercice ou acceptez cette promotion.

Nous n'avons qu'une seule vie, alors effectuez tous les changements que vous souhaitez expérimenter. Etre conscient du fonctionnement de votre cerveau et créer de petites étapes pour éviter les réactions de combat, de fuite ou de paralysie facilitera ces changements.

Vous serez surpris de la quantité d’énergie dont vous disposerez et de votre créativité naturelle en faisant de petits pas et en respirant consciemment profondément.

Je me sens particulièrement généreux aujourd'hui et je pense qu'il est temps que je récompense les personnes comme vous qui sont assez bonnes et indulgentes pour prendre le temps de lire mon blog.

En tant que tel, je veux vous rendre heureux, alors je vais vous demander, parmi ce qui suit, lequel de ces cadeaux vous aimeriez recevoir de ma part :

Réfléchissez bien, car, une fois que vous aurez décidé, il n'y aura pas de seconde chance.

1) 20 000 € en liquide
2) Une adhésion à vie à votre salle de gym locale avec un coach personnel et l’entrée gratuite à tous les ateliers
3) Une augmentation de salaire de 15%
4) Un crédit illimité chez Louboutin
5) Une croisière autour du monde de 8 semaines
6) Une retraite de méditation de 21 jours dans le pays de votre choix
7) Une promotion professionnelle
8) Un billet de première classe pour n'importe où dans le monde, mais, une fois arrivé sur place, vous vous engagez à pratiquer une activité humanitaire pendant au moins deux semaines.

 

 

Qu'allez-vous choisir ?

C'est dur n'est-ce pas ? Et je suis sûr que vous avez fait un peu de calcul mental pour voir lequel de ces cadeaux a la valeur la plus élevée.

Un abonnement de gym à vie dépend vraiment du coût de votre club de gym et de votre âge. Si vous avez 25 ans et que vous avez l'intention d'y aller pendant 50 ans, cela pourrait être d'une grande valeur.

Encore une fois l’intérêt de l'augmentation de salaire dépend de combien vous gagnez et de son montant. Celui de la croisière dépendra de la compagnie maritime et des ports d'escale.

Et celui de la retraite de méditation ?
Si vous choisissez d'aller au Tibet en première classe, ce sera beaucoup plus cher que d'aller à Maubeuge pour un long week-end - le choix vous appartient.

Une promotion vous fera plaisir, j'imagine. Cela peut même être assorti d’une hausse de salaire, mais avec cela il y aura des responsabilités supplémentaires et peut-être même du stress. Tout cela doit être pris en considération.

Le dernier cadeau n’offre que peu ou pas de récompense financière même si je m'assurerais que tous vos frais de subsistance sont pris en charge comme votre crédit d’habitation et les frais de fonctionnement de la maison.

Cela exigera également beaucoup de travail et peu de gens optent pour ce type de récompense, comparé à un paquet d'argent.

 

 

Lequel augmentera le plus vos niveaux de bonheur ?

Avez-vous déjà une idée ?

Quel est le processus de prise de décision que vous allez prendre en compte ?

Vous êtes-vous demandé : « qu’est-ce qui me rendra le plus heureux ? »

Si non, qu'est-ce qui vous empêche d'adopter une approche aussi fondamentale et efficace ?

Votre objectif numéro un dans la vie n’est-il pas d’être heureux ?

Et si vous avez mené votre réflexion dans ce sens, lequel, selon vous, vous procurerait le plus de bonheur ?

 

 

Vous avez probablement mal compris

À moins que vous ne soyez proche du seuil de pauvreté, les options 1, 2, 3, 4, 5 et 7 auront peu ou pas d'effet sur vos niveaux de bonheur dans quelques semaines ou mois.

L'adaptation hédonique sera faite et vous vous habituerez à vos nouvelles circonstances ou à l'augmentation de votre solde bancaire sans que cela ait le moindre effet sur vos niveaux de bonheur.

50% de votre capacité au bonheur est enfoui au plus profond de votre ADN et rien (pour autant que nous le sachions) ne peut altérer ce fait.

40% de votre bonheur est dicté par votre attitude et votre façon de voir la vie.

10% est dicté par des stimuli extérieurs tels que votre travail, combien d'argent vous avez, votre santé (assez étonnamment), vos relations (y compris votre famille) et même la météo.

 

 

La réponse aurait dû être

La dernière proposition est probablement celle que choisiraient le moins de gens, mais paradoxalement, c'est celle qui vous rendrait le plus heureux à long terme.

Redonner est l'un des meilleurs signes avant-coureurs de niveaux de bonheur améliorés.

L'efficacité de l’exercice a été prouvé pour augmenter l'estime de soi chez certaines personnes et pour donner un sentiment général de bien-être. Il a été également lié à l'amélioration du bonheur et aussi à une réduction de la dépression.

Par ailleurs, il est prouvé que la méditation améliore la santé mentale et physique, augmente la fonction cognitive, réduit le stress et améliore les niveaux de bonheur.

N'importe laquelle de ces deux possibilités aurait donc un plus grand impact sur votre vie à long terme que toutes les autres, mais nombreux sont ceux qui ont du mal à dépasser l'aspect purement matériel ou une progression exprimée en termes de statut social.

Alors, réfléchissez à vos options, et, plus important encore, si votre choix n'était pas la méditation ou le voyage humanitaire, est-ce que vous pourriez changer d’avis ?

 

 

Dans la vie, il y a des moments où l’on ressent un sentiment de déprime ou on peut avoir l’impression de ne plus savoir quoi faire.

La première chose à comprendre est qu’il ne faut jamais prendre de décision alors que l’on se sent déprimé, stressé ou bloqué.

Vous êtes peut-être bloqué dans la vie, les affaires ou dans n’importe quelle situation dans laquelle vous vous trouviez, mais souvenez-vous (nous ne parlons pas de dépression grave), il existe toujours un moyen de vous sentir mieux, si la volonté est là.

 

 

1. Appeler un ami

C’est la raison pour laquelle nous avons des amis : être là pour nous lorsque nous en avons le plus besoin. Vous ne devez rien traverser tout seul.

Acceptez de l'aide ! 99,9% du temps, vous ne pouvez pas envisager seul toutes les possibilités. C’est pourquoi parler à une personne en qui vous avez confiance peut vous faire découvrir de nouvelles façons de considérer votre situation et peut-être même vous rendre compte que ce n’est pas aussi grave que vous ne le pensiez.

 

 

2. Faire une promenade

Certaines études démontrent que la marche régulière aide à traiter une dépression légère à modérée, mais il n’est pas nécessaire d’être déprimée pour marcher ou pour en tirer bénéfice.

Si cela peut aider en cas de dépression légère, cela peut également vous aider lorsque vous vous sentez bloqué et que vous ne savez pas comment vous sortir d’une situation.

C’est très important d’être dans la nature ou dans un endroit aussi tranquille que possible.

Prenez un moment pour entendre les sons autour de vous (qu’ils proviennent d'oiseaux ou d'arbres), soyez dans le moment présent et profitez-en. Tout le reste peut attendre.

Quelque chose de magique se produit lorsque vous vous connectez à la nature, vous régénérez vos énergies et vous restaurez votre niveau vibratoire.

Et croyez-moi, le monde ne s'arrêtera pas en votre absence.

 

 

3. Notez tout ce qui vous traverse l’esprit

Donc, votre meilleur ami ne peut pas répondre au téléphone et votre femme est occupée au travail, que faites-vous ? Eh bien, vous pouvez commencer par écrire.

Prenez une feuille de papier vierge et notez tout ce qui vous passe par la tête, sans ordre particulier. Sortez-les simplement de votre tête pour vous sentir plus léger et réfléchir à votre situation.

L'écriture a un côté thérapeutique que différentes études ont prouvé.

Ecrire à propos d'un bouleversement émotionnel 15 à 20 minutes par jour pendant quatre jours consécutifs a eu pour effet que beaucoup ont vu leur système immunitaire se renforcer, ont été en mesure de mieux accepter les événements et se sont sentis beaucoup plus légers.

 

 

4. Exercice « Soyez, faites et ayez »

Cet exercice vous permettra de passer de ce que vous ne voulez pas à ce que vous voulez vraiment.

Cela peut sembler un peu difficile au début, mais persévérez et trouvez au moins 10 choses pour chaque catégorie.

Comment faire cet exercice ?

Écrivez tout ce que vous ÊTES, FAITES ou AVEZ en considérant que l'argent n’est pas un problème pour vous. Faites l’exercice comme si vous pouviez avoir tout l'argent du monde ou si vous ne pouviez pas échouer.

 

 

5. Écouter de la musique qui vous touche

Avoir une « playlist » de musique que vous appréciez vraiment, qui vous motive et vous fait vous sentir fort, est une chose importante. Ce n’est un secret pour personne que la musique peut nous faire sentir certaines émotions en nous basant principalement sur les souvenirs qui s’y rapportent. Alors choisissez-la avec précaution, car elle peut également vous mettre dans une ambiance triste / déprimante.
Dans la foulée, essayez de danser sur cette musique. Ne cherchez pas à être particulièrement gracieux, mais simplement à exprimer corporellement ce que vous avez envie sur le moment.

 

 

6. Aider quelqu'un d'autre

La gentillesse est l’une des choses les plus pures de la planète Terre et peut instantanément booster votre énergie.

Pourquoi ?

Parce que vous ne vous concentrez plus sur vous-même, et en vous concentrant sur quelqu'un d'autre, cela vous fait oublier votre situation et, souvent, lorsque vous vous en souviendrez, vous la considèrerez moins négativement car vous vivrez à une fréquence différente.

La gentillesse vous fait entrer dans un cercle vertueux qui pourrait même transformer toute votre situation !

 

 

7. Regarder ou écouter quelque chose qui vous fait rire

Je ne vous apprends rien, mais rappelez-vous qu’un bon rire peut être le meilleur remède et la chose la plus sage que vous puissiez faire si vous vous sentez bloqué.

Ayez votre propre liste de films comiques ou simplement de courtes vidéos Youtube qui vous feront rire à tout moment de la journée.

 

 

Conclusion

Personne n'aime se sentir déprimé, mais cela se produit parfois et nous devons simplement apprendre à mieux gérer ces moments pour ne pas les laisser envahir notre univers. Cela nécessite un petit effort au départ, mais le jeu en vaut la chandelle.

 

 

Vous êtes submergé par la charge du quotidien, dans votre famille, dans votre travail, et vous vous posez la question de savoir si et comment cela peut s’alléger, redevenir supportable ?

 

Détendez-vous, ce n’est simplement pas la bonne question que vous vous posez.

 

Si la vie vous semble si pesante, c’est vraisemblablement qu’il vous faut l’aborder par un biais différent.

 

Pour cela vous pouvez consulter un coach de vie, et vous pouvez également commencer le travail de votre côté en vous posant les bonnes questions.

 

En voici sept qui peuvent orienter positivement votre perception de la vie et, ainsi, améliorer votre qualité de vie.

 

 

1 . À quoi ressemblerait ma vie si j’étais bienveillant avec moi-même ?

 

Il y a une très forte probabilité pour que vous vous astreigniez à beaucoup de choses, car malheureusement, de nombreuses personnes adoptent cette approche.

 

Si vous en faites partie, sachez que c’est simplement une stratégie d’adaptation que vous avez apprise, car vous pensez que cela vous évite d’être paresseux et improductif.

 

Malheureusement, cela ne fonctionne que rarement et, dans les rares cas où cela peut aider, la conséquence en est souvent de réduire votre estime de soi et de vous laisser complètement vidé.

 

Imaginez que vous êtes programmeur informatique et que vous travaillez sur un nouveau code pour résoudre un problème.

 

Vous essayez le nouveau code et il ne fonctionne pas comme prévu. Relanceriez-vous simplement le même code une seconde fois en espérant que, finalement, il fonctionne, sans n’y avoir rien changé ?

 

Bien sûr que non, ce serait évidemment une perte de temps ridicule.

 

Donc, n’est-il pas temps d’écrire un tout nouveau code pour votre propre esprit ?

 

Essayez de vous offrir de la bonté et de la compassion pendant seulement deux semaines, de la même manière que si vous l'offriez à un être cher. Vous serez surpris des résultats.

 

 

 

2 . Que me dit mon instinct ?

 

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent encore, utiliser votre instinct (ou votre intuition si vous préférez) n’est pas une façon incohérente de prendre des décisions, ni un jeu de pile ou face. Il s’agit simplement d’utiliser la cognition rapide.

 

L’instinct provient de votre inconscient, hautement évolué, incroyablement efficace et exponentiellement plus puissant que votre esprit conscient.

 

Comparez une calculatrice de poche de 1975 au super-ordinateur actuel le plus rapide au monde et vous aurez une idée de la différence de puissance.

 

Le problème, c’est que votre inconscient communique avec des sentiments plutôt qu’avec le langage et, de ce fait, ces derniers n’ont parfois pas beaucoup de sens pour la partie consciente analytique de votre cerveau.

 

En tant que tel, vous pouvez les rejeter et regretter votre décision ultérieurement. Je parie, d’ailleurs, que ça vous est déjà arrivé, non ?

 

Ce sentiment était votre instinct qui vous « parlait » et faisait de son mieux pour vous aider. Il n’aura pas toujours raison, mais bien plus souvent qu’il n’aura tort. Ignorer le à vos risques et périls.

 

 

 

3 . Cela correspond-il à mes valeurs fondamentales ?

 

Avez-vous déjà occupé un poste dans une grande entreprise peu scrupuleuse, à but lucratif, qui vous faisait vous sentir mal, mais payait bien ? Avoir induit en erreur un ami ou un collègue et se sentir mal après ? Ou peut-être même avoir développé des arguments futiles pour vous justifier et vous être senti mal à l’aise et irrité de le faire ?

 

C’est parce que vous n’êtes pas en harmonie avec vos valeurs et que vous avez créé un conflit interne.

 

Dans les cas ci-dessus, vous avez peut-être « intégrité », « honnêteté » et « harmonie » très haut dans votre liste de valeurs et vous les avez négligées.

 

Lorsque vous faites quelque chose qui ne correspond pas à vos valeurs personnelles, vous vous sentez mal. Vous ne savez peut-être pas nécessairement pourquoi vous vous sentez mal, mais c’est ainsi.

 

Lorsque vous prenez des décisions, importantes ou non, avant de commencer à analyser les choses à outrance, écoutez l’instinct dont nous avons parlé plus haut, car votre intuition est toujours conforme à vos valeurs.

 

 

 

4 . Que puis-je apprendre de cette épreuve ?

 

Pour moi, les épreuves sont les compliments que nous adressent la vie. La vie ne nous envoyant que les épreuves que nous sommes capables de surmonter, subir d’importantes épreuves signifie que nous avons la dimension suffisante pour les surmonter.

 

La rudesse de l’épreuve est la preuve flagrante de notre valeur intrinsèque. Et, pour moi, si on considère les choses ainsi, il y a du bonheur (voire de la fierté) à en retirer.

 

Si vous pouvez apprendre quelque chose d'un événement négatif et utiliser cet apprentissage à bon escient, vous pourrez voir en quoi l’expérience était utile et nécessaire, au lieu de vous en affliger.

 

Il y a très peu de situations négatives que la vie vous envoie et qui ne nous apprennent pas quelque chose d’important, pour peu qu’on accepte d’en rechercher le sens.

 

 

 

5 . Qu'est-ce que cela peut signifier d’autre ?

 

Le type qui vous fait une queue de poisson est peut-être en train d'essayer de vous tuer intentionnellement, ou peut-être vient-il d'apprendre une mauvaise nouvelle, est pris de panique et se précipite pour rentrer chez lui.

 

La femme qui vous croise dans le couloir, qui ignore votre sourire et votre bonjour amical peut-être méprisante, ou peut-être est-elle tellement perdue dans ses pensées qu'elle ne vous a même pas vue.

 

Je ne sais pas pour vous, mais j’ai assez de difficulté à comprendre ce qui se passe dans ma tête sans essayer d’imaginer ce que les autres pensent et leurs motivations. Surtout quand il y a autant de risque de me tromper que de voir juste.

 

Avant de vous précipiter pour juger les autres ou d’avoir de mauvais sentiments vis à vis d'une autre personne, demandez-vous si la situation ne pourrait pas avoir une autre signification ?

 

Même si quelqu'un vous insulte, vous pouvez toujours choisir de vous poser la question, puis de vous répondre : « Cela signifie probablement qu'il a eu une jeunesse difficile où ce genre de comportement était considéré comme acceptable. Ça a vraiment dû être dur pour ce pauvre type ».

 

 

 

6 . Qui pourrait m'aider à atteindre cet objectif ?

 

Lorsque que l’on fixe des objectifs trop ambitieux, on panique, on se demande souvent comment on va bien pouvoir réaliser tout ça, et on se laisse gagner par le stress négatif.

 

Peu importe ce que vous voulez atteindre, il y a presque certainement des gens qui l'ont déjà fait, et même si c'est quelque chose de vraiment unique, il y aura des éléments de comparaison avec d'autres.

 

Trouvez qui sont ces autres et demandez-leur conseil (vous seriez surpris de voir combien de personnes aiment aider quand on leur demande gentiment), ou dans le pire des cas, lisez ce que vous trouverez sur eux ou regardez-les faire.

 

Le succès laisse des traces, alors plutôt que d'essayer de tout faire vous-même et de vouloir réinventer l’eau tiède, suivez la piste de ceux qui ont eu la bonté de la tracer.

 

 

 

7 . Si « X » n’était pas un problème, serais-je en mesure de réaliser mon objectif ?

 

Il existe une technique de vente classique appelée « isoler l’objection » et je l’utilise beaucoup avec mes clients en coaching de vie. En posant cette question, vous vous demandez quelle est la véritable raison pour laquelle vous ne faites pas les progrès souhaités dans un domaine donné.

 

« X » sera souvent l’argent, mais il peut aussi s'agir d’une foule d’autres choses telles que les qualifications, l’âge, le poids, le temps, etc.

 

Par exemple, vous pouvez régulièrement vous dire des choses telles que :

Si j'avais plus d'argent, je pourrais le faire.

Si j'avais un diplôme, je pourrais postuler à cet emploi.

Si j’avais plus de temps, je tenterais ça.

 

Lorsque vous avez ce genre de réflexion, vous devriez vous poser une question qui vous aidera à isoler l’objection.

 

Si l’argent n’était pas un problème, le ferais-je ?

Si je n'avais pas besoin d'un diplôme, est-ce que je postulerais vraiment ?

Si je pouvais créer du temps, le ferais-je vraiment ?

 

Si la réponse est « non », alors votre objection était fausse et il faut encore creuser. D’un autre côté, si la réponse est « oui », vous savez maintenant sur quoi vous concentrer et ce qu’il faut traiter en priorité.

 

Toutes ces questions sont bien et peuvent vous aider à améliorer votre qualité de vie, sous réserve que vous les utilisiez, alors n’hésitez pas, utilisez-les maintenant !

 

 

 

P.S. : ne me demandez pas pourquoi j’ai choisis cette photo pour illustrer l’article, je n’en sais rien, si ce n’est le geste de la main droite du personnage principal qui m’a éclaté…

Part 5 : des performances durables.

 

 

 

Dans quatre précédents posts, nous avions vu quatre des caractéristiques de l’entreprise responsable, à savoir qu’elle se devait d’être honnête et juste, puis une citoyenne active, puis employeur responsable, enfin protéger le futur commun.

 


Le cinquième et dernier chapitre abordant la nature d’une entreprise responsable concerne sa capacité à inscrire ses performances dans la durée.


En la matière, deux critères semblent à retenir :


. le choix et la constance de l’objectif de l’entreprise,
. l’ouverture au contrôle public de la cohérence entre l’objectif et l’activité réelle.

 


1. Fonctionner fidèlement à un but qui serve la société, respecte la dignité des personnes, et ainsi génère un juste retour à des investisseurs responsables.


Le choix de l’objectif est, tout le monde en conviendra, un élément primordial définissant la mission que se donne une entreprise.


Faire, de gagner de l’argent, l’objectif premier de l’entreprise est-il un objectif valide ? Les banques qui font de la spéculation en millisecondes poursuivent-elles un objectif durable ?

 


Certains pourront vous répondre par l’affirmative, considérant que cela permet de faire des profits, donc de payer des employés, qui, eux-mêmes, réinjectent le l’argent dans l’économie et peuvent ainsi se nourrir et vivre, prolongeant la présence de l’être humain sur terre, et donc servant la société.


Et ils n’ont pas tort à un certain niveau.


Toutefois, cette activité ne créée pas de richesse concrète, c’est un jeu à somme nulle. Ce que gagnent les uns, c’est ce que perdent les autres. Ce n’est qu’un transfert de richesses vers ceux qui ont les ordinateurs les plus performants.


C’est là où la notion de choix de l’objectif prend son sens et sa difficulté.


Car on pourrait imaginer, purement théoriquement, une banque faisant de la spéculation en millisecondes se servir d’une part importante de ses profits pour financer des actions humanitaires, sociales ou caritatives.


L’objectif serait sans doute noble, mais serait-il en accord avec la notion de responsabilité à long terme que doit intégrer une entreprise dite responsable ?


En d’autres termes, Robin Des Bois poursuivait-il un objectif qui serve la société et respecte la dignité des personnes en volant aux riches pour donner aux pauvres ?


Même si c’est sans doute mieux de donner le produit de ses larcins aux pauvres plutôt que de le garder pour augmenter sa fortune personnelle, cela reste un jeu à somme nulle que l’on peut résumer par le proverbe : « le bonheur des uns fait le malheur des autres ».


A partir du moment où l’activité d’une entreprise est basée sur le fait de générer du malheur pour certains, il est peu vraisemblable qu’elle s’inscrive dans les critères évoqués ici.


Et c’est là que réside toute la difficulté, car toute entreprise qui pollue un tant soit peu génère une forme de malheur pour certains.


Il ne s’agit donc pas de considérer que tout activité qui génère des déchets n’est pas une activité responsable – dans la mesure où ils peuvent être retraités, valorisés ou simplement compensés - mais de faire le choix d’une activité ayant un objectif résolument tourné vers le « gagnant-gagnant ».


Cela paraîtra utopique à certains, mais force est de constater que l’objectif de beaucoup d’entreprises pourrait être en accord avec ce principe. Il suffit souvent de produire une réflexion en profondeur, d’adapter les modes de fonctionnement et d’être constant dans la démarche pour parvenir à respecter la société et préserver la dignité humaine.

 

 

Concernant le juste retour à des investisseurs responsables, il faudrait définir le mot « juste retour » et il ne semble pas réaliste de vouloir le faire d’une manière générale. C’est un équilibre à trouver au cas par cas, en fonction des investisseurs et, vouloir normer la chose arbitrairement ne semble pas être susceptible de remporter une adhésion unanime, donc ne pas être possiblement durable.


En la matière, encore une fois, ce sont les valeurs de vie personnelles des personnes (les investisseurs en l’occurrence) qui doivent être travaillées pour parvenir à l’équilibre souhaité.

 

 

 

2. Permettre et accueillir un examen public de la cohérence entre ses objectifs déclarés et ses actes.


Le point du contrôle public est primordial pour tous :


. Pour la société dans son ensemble, afin d’assurer la cohérence de l’évolution de chacun par rapport à des contraintes sociétales en perpétuelle évolution.


L’entreprise, en toute bonne foi, peut ne pas avoir connaissance de données prenant en compte l’ensemble de la société et c’est à cette dernière que revient le rôle de l’en informer et de l’accompagner dans d’éventuels ajustements.

 

. Pour l’entreprise elle-même, car il constitue un appui pour lui permettre de s’assurer des dérives possibles que le temps peut provoquer dans l’application d’une démarche initiée comme positive, mais possiblement perdue de vue sous l’effet des impératifs quotidiens.

 

 

Si l’entreprise s’inscrit dans une démarche responsable de bonne foi, elle ne peut redouter l’examen public (si tant est qu’il soit normé et garantit par des possibilités de recours indépendants) et le considérera comme une aide précieuse.

 

 

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