Le bilan de fin de vie, introduit par la question : « Si vous étiez sur votre lit de mort, qu’aimeriez-vous pouvoir vous dire pour être fier de votre vie ? » est une méthode classique pour entamer une démarche de prise de conscience, à la fois de la précarité de la vie et des éléments importants qui la constituent. C'est, de plus, une question d'actualité en cette période de Toussaint...

Les réponses sont aussi diverses qu’il y a de personnes à qui j’ai eu l’occasion de la poser au cours de séances de coaching. Je ne pourrai donc pas vous en faire une typologie précise qui vous donnerait une méthode infaillible pour savoir ce qu’il faudra que vous vous disiez lorsque ce jour arrivera pour être pleinement sûr de vous et aborder la suite avec une parfaite sérénité.

En revanche, je peux, sans grand risque de me tromper, vous dire ce que vous ne vous direz pas. Je vous en donne une liste qui, bien que loin d’être exhaustive, pourrait vous donner certaines indications :

Je n'ai pas passé assez longtemps sur Twitter

J'ai pris beaucoup trop de risques

Dieu merci, j'ai toujours ignoré mon instinct

Je suis content de m’être levé à 4 heures du matin pour être le premier à m’acheter le nouvel iPod

J'aurais aimé rester plus longtemps au travail

Je suis tellement content de m’être accroché à toutes ces rancunes

Je suis ravi de ne pas avoir réalisé ma liste de rêves

J'ai passé trop de temps avec les enfants

La décision d'acheter une nouvelle paire de chaussures plutôt que d'aller voir un Coach de Vie était la meilleure que j'ai jamais prise.

Pourquoi n'ai-je pas acheté plus de choses ?

J'ai tellement de chance d’avoir toujours résisté à l'envie de faire quelque chose de significatif et d'épanouissant de ma vie

Je suis content d’avoir bu autant d’alcool, cela m’a permis de mieux résoudre mes problèmes.

Toutes ces catastrophes auxquelles je ne pouvais rien changer, mais que j’ai passé des heures à regarder à la télé, quel bonheur !

J'ai donné à mes parents une bonne leçon quand j'ai cessé de leur parler pendant 5 ans

Ma vie aurait été un échec absolu sans Facebook

Pourquoi ai-je perdu autant de temps à faire du bénévolat ?

Ma plus grande déception est de manquer le prochain épisode de « Game of Thrones »

Pouvez-vous s'il vous plaît allumer la télé, je voudrais voir les nouvelles ?

J'ai eu beaucoup trop de plaisir

Je n'ai pas suffisamment jugé les autres

Je suis soulagé, j'ai oublié de profiter de la vie jusqu'à ma retraite, l'année dernière…

Je suis fier de tous ces e-mails de fin de soirée que j'ai envoyés aux collègues prouvant que je travaillais encore

Combien d'argent ai-je sur mon compte bancaire ?

Je préfère être seul si ça ne te dérange pas

Je suis soulagé, je sais ce que Nabila est en train de faire

Toutes ces vacances ! Quel gaspillage d'argent !

J’aurais peut-être pu me plaindre davantage

Ça craint qu'il pleuve

Encore cette récession économique qui me pourrit la vie

Je suis soulagé de n’avoir jamais laisser les autres voir à quel point je suis super

Ce qui va me manquer, ce sont les bonnes vieilles médisances

Je me sens mieux de savoir que j'ai toujours refusé de reculer, même quand je savais que j'avais tort

Toutes ces nuits sans sommeil à m’inquiéter des catastrophes qui ne se sont jamais produites étaient de l'énergie émotionnelle bien dépensée

 

Tout ceci est pour vous. Enrichissez votre propre liste, cela vous donnera sans doute certaines pistes intéressantes pour trier quelques comportements inutiles et densifier l’intensité de votre vie.

Vous pouvez aussi prendre chaque grand élément qui constitue votre vie : aspect sentimental (relations avec votre conjoint, vos enfants, vos parents, vos amis, etc.), activités non professionnelles (hobbies, sport, etc.), profession (contenu technique, relations professionnelles internes et externes à l’entreprise), aspirations personnelles, etc., et vous poser la question de savoir, si vous deviez mourir demain, seriez-vous au moins sur le bon chemin pour en être fier et vous dire que vous avez tiré le meilleur parti de votre vie.

Part 2 : l’exposition à l’épreuve des autres

En parlant d’attraits, outre l’intérêt de l’épreuve évoqué dans mon précédent post, je veux parler également du phénomène qui nous pousse à porter un intérêt particulier à la violence et au malheur des autres : films d’action, mais surtout nouvelles catastrophiques en provenance du monde entier dont nous abreuvent nos journaux télévisés.

Je passerai sur l’analyse qui en fait des éléments défouloirs d’instincts présents en chacun de nous et que le fait de les vivre par écran interposé nous exempte de les vivre dans la réalité ; ou encore que voir le malheur des autres nous permet, par contraste, de prendre conscience de notre propre bonheur.

Pour être vraies, à mon humble avis, ces analyses n’induisent pas une dynamique de nature à nous faire progresser vers une plus grande maîtrise de notre réalité. Bien au contraire.

Mais alors, pourquoi cette fascination pour des choses que nous ne voudrions à aucun prix vivre dans notre propre vie ? D’où peut venir ce mécanisme qui nous pousse à nous repaître, à un niveau émotionnel et intellectuel, d’épreuves vécues par d’autres ?

Si vivre fictivement l’épreuve des autres peut correspondre à un apprentissage propre à nous faire progresser, l’absence totale de capacités d’action génère une forme de frustration qui nous habitue à l’illusion qu’une réalité générale anxiogène prime sur notre réalité personnelle.

 

L’épreuve fictive : un apprentissage… théorique.

Pourquoi aimons-nous voir les stars ? Parce que ce sont des personnes qui vivent leur talent et y parviennent avec succès. Nous savons qu’elles font des efforts importants pour cela et que la prestation qu’elles nous livrent en est l’aboutissement, le résultat.

On ne devient un Teddy Riner, un Ronaldo ou un Roger Federer qu’au prix d’efforts et de sacrifices importants sur beaucoup d’aspects de sa vie.

A contrario, les « stars » de la télé-réalité ne correspondent pas à ce schéma. C’est leur exposition médiatique qui génère leur succès et non les épreuves qu’elles ont dû surmonter. C’est certainement contraignant d’être une star de la télé-réalité, mais les problèmes qui surviennent sont la suite de l’exposition médiatique. Ils sont, en fait, la conséquence de sa volonté d’être « connue ». Le résultat positif précède l’épreuve, c’est la vie à l’envers.

Pourquoi préférons-nous souvent les films qui se finissent bien ? Peut-être parce que ils nous donnent une solution plausible à un problème. Un film qui se finit mal pose une épreuve sans solution. L’apprentissage n’est que sur l’existence possible de l’épreuve, éventuellement sur les réactions qui ne permettent pas de la surmonter, mais pas sur celles qui donnent une résolution du problème.

Être confronté à une épreuve engendrant un résultat positif nous reconnecte avec le sens fondamental de notre vie, à la nature profonde de l’immense majorité d’entre nous et, à ce titre, redonne confiance en soi, envie de progresser et de devenir meilleur.

Il n’y avait qu’une grosse vingtaine de joueurs français qui ont remporté la coupe du monde de football en 1998. C’est pourtant tout un peuple qui a retrouvé le moral le 12 juillet 1998 : France Black-Blanc-Beur, liesse sur les Champs Élysées, etc.

Mais si l’on juge par les conséquences concrètes de l’événement, il n’y a pas eu, selon l’INSEE, d’impact sur la croissance économique, ni de baisse de la délinquance, ni d’amélioration sociale notoire. En fait… rien !

Il y a, bien sûr des exceptions, comme ces mouvements de solidarité face à des catastrophes naturelles qui s’expriment par des dons massifs permettant aux victimes de surmonter moins difficilement leur malheur. Vous concèderez que : d’une part tous les sujets d’actualité ne se prêtent pas à de telles mobilisations et que, d’autre part, ces dernières ne sont pas si nombreuses face à certaines détresses. Nous nous en remettons facilement à l’État pour gérer la solidarité.

 

La différence entre une épreuve vécue et être spectateur de choses négatives réside dans la capacité d’action, la capacité de réaction. Sans cette possibilité, le négatif reste inchangé et pose son empreinte sur nous sans que nous n’ayons de possibilité de le transformer.

De là à conclure que sans action, sans participation active, l’épreuve n’est qu’un gouffre générateur de négatif, il n’y a qu’un pas.

 

Le spectacle sans possibilité d’action : une usine à négativisme.

S’il est admis que la justification de l’épreuve est de nous faire progresser, cela semble induire quand même que nous ayons un moyen d’action, ou de réaction par rapport à cette épreuve.

Comment me transformer à travers une situation si je n’ai aucune prise sur celle-ci ? Apprendre l’humilité, à la rigueur. Mais si transformation il y a dans ces conditions, celle-ci ne sera vraisemblablement que théorique et donc sans grande portée.

Le plus ennuyeux, c’est que nous sommes continuellement, et de plus en plus, soumis à l’expression de vendeurs d’émotions dénués de toute aspiration positive. Les larmes sont télégéniques ? Dès que c’est possible on nous sert des larmes. Les incendies de forêts donnent de belles images catastrophiques ? Pas un JT de l’été sans reportage sur le sujet. Les flots de réfugiés prennent des dimensions possiblement inquiétantes ? On nous les présente d’une manière anxiogène qui pousse beaucoup à l’ostracisme.

Je ne dis pas qu’il faudrait ne pas en parler et ne faire attention qu’aux événements heureux en n’ayant cure de la misère du monde. Je pense, en revanche, que donner un sens, une interprétation constructive profonde serait de nature à mobiliser positivement les énergies. On éviterait les discours de « pensée unique » édifiante et stérile en donnant plusieurs interprétations possibles, permettant ainsi au spectateur de remuer un peu ses neurones. Un rêve ? Sans doute.

Le problème reste que le spectacle s’imprime en nous progressivement et devient comme une chape de plomb dont il est de plus en plus difficile de se libérer.

Nous intégrons le négatif comme point de repère, comme sous-jacent de base, dans la confrontation de notre réalité personnelle avec notre environnement.

Comme nous sommes habitué à voir du négatif sans être en mesure d’interférer dessus, il en découle une peur vis-à-vis de ce qui nous entoure et de la différence. Si quelque chose m’arrive de désagréable et que je n’ai ni les moyens, ni la possibilité d’intervenir dessus, j’ai raison d’en avoir peur. Mais est-ce que cela vous arrive souvent ?

Là où je pars en vacances, dans la campagne française profonde où la mondialisation n’est qu’une rumeur lointaine, certains locaux nourrissent une peur réelle de l’immigration. Ils n’y sont absolument pas confrontés, mais ont la télévision… Leur réalité personnelle ne comporte pas de problème, ni même de sujet sur l’immigration et pourtant ils en ont réellement peur…

Dans un autre domaine, on assiste à l’explosion de la « réalité virtuelle » dans les jeux et, d’une manière plus générale, dans les occupations de notre jeunesse (et pas seulement…).

Le piège de la réalité virtuelle, en se généralisant dans nos occupations, c’est que l’on s’invente des succès et des échecs désincarnés qui n’impliquent aucune réaction en fonction des valeurs de vie, puisque ce n’est pas la vraie vie. L’homme perd de sa force et de sa profondeur. C’est peut-être de cela dont nous devrions nous inquiéter…

 

Alors, ce « brillant » exposé a-t-il pour seule fonction de vous détruire le moral ? Vous vous doutez bien que non.

L’objectif d’un post de coaching de vie étant de donner des éléments, des pistes de développement personnel possible, j’essaie ici de dire : faites davantage confiance à votre réalité personnelle et accordez lui plus d’importance, car c’est la seule réalité que vous pouvez modifier.

Vous voyez des images de feu de forêt : soit vous devenez pompier pour aller les combattre, soit vous passez à autre chose, car vous savez déjà que « c’est pas bien » d’allumer un feu de forêt. Vous tombez sur un reportage sur les réfugiés : soit vous en accueillez chez vous, soit vous laissez les autres se dépatouiller avec le problème, mais en aucun cas vous ne devez prendre peur, car cette réalité ne fait pas partie de la vôtre.

Si je devais faire une estimation chiffrée, je dirais que votre attention, vos actions, votre concentration sur les problèmes devrait être dirigées à plus de 90% sur votre réalité personnelle. Les 10% restants pouvant, si vraiment vous le souhaitez, être consacrés à une réalité collective qu’il est bon de connaître, mais qui n’intervient pas dans la construction de votre bonheur. N’intervenant pas dans votre bonheur, il ne sert donc à rien d’en avoir peur.

Je dis cela en particulier pour mes amis souffrant d’addiction à l’alcool, dont la sensibilité exacerbée les pousse à être parfois excessivement affectés par les malheurs du monde contre lesquels ils ne peuvent rien.

Réfléchir son bonheur à l’échelle du monde, en privilégiant la réalité collective à la sienne propre, aboutit à un échec assuré.

Nous avons tous en tête l’exemple de proches confrontés à des épreuves qui nous semblent, à nous, insurmontables et que lesdits proches parviennent à affronter et à surmonter. Sont-ils plus forts, plus courageux que nous ? C’est possible, mais la différence vient aussi du fait qu’ils ont une emprise sur leur épreuve. Ils peuvent agir pour l’affronter. Elle fait partie de leur histoire personnelle, alors qu’elle ne fait pas partie de la nôtre.

La possibilité de provoquer un résultat en réponse à une épreuve change beaucoup de choses quant à la peur que cette épreuve génère. Ne vous angoissez pas pour les problèmes des autres. Aidez-les à les résoudre, si vous en avez la possibilité effective, sinon consacrez-vous aux problèmes sur lesquels vous pouvez avoir un impact réel.

Le bonheur se trouve dans l’efficacité à transformer, à évoluer et à aider les autres à évoluer. Il n’est pas dans une pseudo-conscience globale et stérile. Mobilisez vos énergies avec l’efficacité comme référence et vous verrez que ça fonctionne pour construire votre bonheur.

Part 1 : Pourquoi l'épreuve : son utilité.

 

Je me lance dans une petite série de deux posts sur l’épreuve. Ils paraîtront, à nombre d’entre vous, comme de l’enfonçage de portes ouvertes. C’est dit et je l’assume, mais fondamentalement : pourquoi l’épreuve ? Vous avez certainement votre réponse, permettez-moi d'y ajouter la mienne.

Je le fais donc quand même car, dans ma pratique de coach de vie, je suis régulièrement, voire presque toujours confronté à des personnes qui n’ont pas la compréhension des épreuves qu’elles traversent (c’est d’ailleurs peut-être pour ça qu’elles viennent me voir…). De ce fait, leurs possibilités de déployer des stratégies gagnantes pour surmonter lesdites épreuves s’en trouvent fortement restreintes, leur efficacité et leur bonheur également.

Nous voudrions tous vivre une vie pleine et harmonieuse, à l’abri des épreuves qui nous secouent, nous fragilisent et font parfois si mal.

Malheureusement, ça ne marche pas comme ça. La vie humaine n’est pas faite sur ce modèle que nous souhaitons tous. En tout cas, pas sans effort et comme un effort est une forme d’épreuve…

A partir de là, si vous acceptez une vision de la vie humaine qui intègre l’épreuve comme la norme et la non-épreuve comme l’exception, vous êtes en droit de vous poser certaines questions :

A quoi ça sert de vivre si c’est fondamentalement pour être soumis perpétuellement à des épreuves ?

Suis-je bien armé pour faire face à ce que la vie me prépare ?

Existe-t-il une possibilité pour que j’arrive, un jour, à être simplement heureux ?

A l’appui de mon expérience (qui n’est pas synonyme de vérité universelle, j’en suis conscient), je vais essayer d’apporter quelques éléments de réponse à ces questions.

 

Pourquoi être confronté à la souffrance est la norme en matière de vie humaine ?

Je ne m’étendrai que brièvement sur cette question, car j’ai déjà donné dans ce post-ci, ainsi que celui-là des pistes de réflexion qui n’ont pas besoin d’être répétées ici.

Pour résumer, disons que la fonction de la vie humaine pourrait être de partir d’un point A à la naissance, pour arriver à un point B en fin de vie, B étant supérieur à A. Bref, la vie humaine serait destinée à l’évolution.

Lequel d’entre nous peut dire qu’il a vécu une période de sa vie sans aucun problème à l’horizon, sans aucune épreuve en cours, quels qu’ils soient : maladie, échéance à payer, dispute avec son conjoint, problème professionnel, trouver une place de parking pour sa voiture, etc. ? Alors, quelle est la norme réelle ?

Pourquoi ? Là, il faudrait s’aventurer sur le terrain de la spiritualité qui est l’affaire de chacun et c’est donc à chacun de trouver sa propre réponse. Vous avez trouvé la vôtre ?

Tout ça parce que, je pense que vous en conviendrez, à un certain niveau de conscience, il est plus facile d’évoluer quand on doit faire face à une épreuve que lorsque tout va bien dans le meilleur des mondes.

Une épreuve nous oblige, pour la surmonter, à nous remettre en cause, à développer des stratégies nouvelles, à faire appel à des ressources non ou sous-employées, donc à évoluer vers le meilleur (si possible…).

Donc, la mauvaise nouvelle est que, à niveau de conscience constant, votre vie risque fort d’être secouée par une succession d’épreuves désagréables, simplement destinées à faire sortir le meilleur de vous-même.

C’est un schéma d’une simplicité désarmante, qui n’a de justification que parce qu’il fonctionne empiriquement, tant dans son déroulement que dans les solutions à y apporter.

Pourquoi « solutions », si c'est la norme ? Votre objectif reste quand même d’être heureux, non ?

 

Suis-je bien préparé à vivre cette réalité ?

Si vous lisez ce post, c’est que vous êtes au moins intéressé par le sujet et donc que, si vous n’êtes pas forcément déjà bien préparé à cette réalité, vous êtes en chemin pour l’être.

Le schéma décrit précédemment n’est pas particulièrement novateur. Je dirais même que, consciemment ou inconsciemment, l’être humain l’a continuellement en tête. C’est ce qui le mène à appliquer différentes stratégies afin de satisfaire l’un de ses besoins primordiaux : le besoin de sécurité.

Certaines personnes y répondent par l’aisance matérielle (je ne parle pas du niveau de richesse nécessaire pour satisfaire d’autres besoins primordiaux, mais de celui qui n’est jamais réellement satisfait du fait de la peur de manquer), d’autres par le rejet de la différence (ostracisme, racisme, sexisme, etc.), d’autres encore par une prudence extrême qui les mène à une forme de paralysie de vie.

Les stratégies sont légions et il ne m’appartient évidemment pas de les juger, tant elles restent liées à chacun, à son histoire et à sa réalité propre.

La société nous enseigne, d’ailleurs, tout un lot de stratégies pour faire face à ces épreuves : obtenir des diplômes pour avoir un bon travail, faire du sport pour avoir une bonne santé, connaître et appliquer les lois pour vivre en communauté, etc. Autant d’éléments nécessaires pour éviter certaines épreuves.

Mais alors, si la société nous a enseigné ce qu’il faut pour éviter les épreuves, pourquoi en reste-il autant ? Pourquoi telle personne développe-t-elle un cancer ? Pourquoi telle autre est en burnout ? Pourquoi l’enfant d’une autre encore se suicide-t-il à 20 ans ?

Là encore, la réponse est à chercher dans l’histoire de chacun et il ne me semble pas possible de livrer quelque certitude que ce soit. Ce que je sais empiriquement, en revanche, c’est que la stratégie la plus efficace pour affronter les épreuves de la vie de façon satisfaisante, c’est de piloter au moyen de son système de valeurs de vie.

Le problème c’est que cette stratégie n’est pas (plus ?) enseignée dans notre société. Le bonheur n’est pas un état, c’est une construction. Alors, êtes-vous bien préparé à vivre cette réalité que constitue la succession des épreuves ? Et au-delà, préparez-vous vos proches à cette réalité ?

Je coachais, récemment, une femme ayant des problèmes relationnels importants avec son fils en fin d’adolescence. Pour faire court, très aimante, elle faisait tout pour lui éviter la moindre épreuve : surveillance de sa façon de se nourrir, conduite en voiture à toutes ses activités extra-scolaires : « mon chéri as-tu bien mis ta ceinture de sécurité ? », contrôle de ses fréquentations, etc. Vous voyez l’esquisse : la mama carrément envahissante.

Le fils vivait cette relation comme une épreuve majeure de sa jeune existence, alors même que l’intention de la mère était justement de lui éviter toute épreuve.

Dans ce type de cas, le sujet est le même que celui du proverbe chinois : « si tu veux nourrir un homme un jour, donne-lui un poisson, si tu veux le nourrir tous les jours, apprends lui à pêcher ». Cette femme ne peut éviter à son fils de vivre les épreuves de sa vie. En revanche, elle peut lui apprendre à réagir, à disposer des éléments nécessaires pour faire face avec succès à toute épreuve. Encore a-t-il fallu en passer par une phase d’apprentissage de sa part, car pour enseigner aux autres, il faut évidemment disposer des connaissances voulues.

Si vous vivez des épreuves que vous ne parvenez pas à surmonter, je vous suggère d’essayer de les aborder par le biais de vos valeurs de vie. Cela vous permettra de constater à quel point vos ressources sont importantes et de nature à faire de l’épreuve, un fois surmontée, une source d’enrichissement insoupçonnée.

 

Est-il possible d’être simplement heureux ?

Ça, c’est la bonne nouvelle : oui, c’est possible !

En travaillant votre système de valeurs de vie, vous augmenterez votre niveau de conscience et comprendrez pourquoi l'épreuve. L’augmentation de votre niveau de conscience vous permettra, dans un premier temps, d’apporter une réponse adaptée et efficace aux épreuves que vous rencontrez, de façon à les surmonter sans trop de difficultés et, dans un second temps, d’identifier les épreuves en amont, avant qu’elles ne prennent des dimensions dommageables. Vous serez en mesure de les annihiler dans l’œuf, pour ainsi dire.

La nuance porte, à mon avis, sur le « simplement ». Comme je le disais précédemment, et comme vous le savez tous, le bonheur n’est pas un état, mais une construction. Le fait de l’aborder par le biais des valeurs de vie ne modifie pas cette affirmation. En revanche, cela facilite grandement le travail nécessaire pour non seulement y parvenir, mais s’y maintenir.

Le bonheur obéit, lui aussi, à l’impermanence des choses. Il faut donc y travailler d’une manière constante si on veut le préserver. C’est donc au prix d’une grande vigilance sur la cohérence de vos actions par rapport à vos valeurs de vie que vous parviendrez à maintenir ce bonheur actif dans votre vie.

 

L'épreuve à donc quelque chose de fondamentalement positif, même si c'est parfois difficile à distinguer de prime abord. Si je sais l'aborder, dès le départ, de façon constructive avec la conviction que c'est un challenge pour parvenir à m'améliorer, et non comme une nouvelle galère qui s'ajoute à toutes celles en cours, je me positionne en responsabilité et suis ainsi à même de construire mon bonheur.

Si je peux me permettre de vous donner un petit conseil : à la fin de votre journée, vous devriez vous poser la question « qu’ai-je fais aujourd’hui pour construire mon bonheur ? » et son corollaire « ai-je fait quelque chose qui soit en contradiction avec le bonheur que je souhaite ? ». Éclairez tout cela avec votre système de valeurs de vie et, petit à petit, si vous êtes un peu exigeant avec vous-même, vous vous apercevrez que vous êtes plus heureux, voire que vous êtes juste heureux et que cela dure.

 

Ah ! Au fait ! Si vous avez besoin d’un peu d’aide pour mettre tout ça en pratique, n’hésitez pas à venir me voir. Je me ferai un plaisir de vous accompagner.

Valeurs de vie contre problèmes... quelle est la pertinence de cette question ? Quel est le rapport entre les deux ?

L’une des choses importantes à savoir pour vivre heureux est qu’un problème ne se résout jamais au niveau auquel il se pose.

Lorsqu’un problème sérieux surgit, que ce soit dans votre vie personnelle ou dans vos activités professionnelles, le premier enjeu n’est souvent pas de lui apporter une solution immédiate, mais de comprendre son origine.

Un collaborateur vous accuse de harcèlement moral. Est-ce parce que vous lui manquez continuellement de respect et de considération dans son travail ou est-ce parce qu’il poursuit un objectif plus personnel ?

Votre conjoint se plaint de façon permanente que vous rentrez du travail trop tard le soir. Est-ce parce qu’il désire simplement votre présence à la maison dans un créneau horaire précis ou est-ce parce qu’il a besoin que vous vous occupiez mieux de lui ?

Selon les réponses apportées à ces questions, les solutions à mettre en place seront totalement différentes et le champ du possible étendu ou restreint.

Or, qu’est-ce qui permet de remonter aux causes les plus originelles d’un comportement ? La réponse est : vos valeurs de vie et la connaissance de celles de la personne en face de qui vous vous trouvez. Identifiez les valeurs en présence — les vôtres et celles de votre vis-à-vis — et vous trouverez une solution logique, efficace et la plupart du temps satisfaisante pour tout le monde.

L’intérêt de travailler sur ses valeurs de vie est simplement là : connaître les motivations profondes qui animent une personne, vous-même ou quelqu’un d’autre, de façon à être en mesure de réagir de façon constructive à une situation. Cela permet de résoudre facilement des conflits, quand il y en a, mais également de jouir plus intensément des moments d’harmonie, voire de les créer, par un accord en profondeur avec soi-même ou avec les autres.

Pour reprendre les deux exemples cités plus haut :

Un collaborateur vous accuse de harcèlement moral. Quelles sont les valeurs de vie les plus élevées que vous mettez en action dans vos rapports avec lui ? L’efficacité ? Si oui, pourquoi ? A quoi mène le fait d’avoir l’efficacité comme valeur de vie ? En quoi cette valeur vous semble-t-elle être fédératrice ? Pour que l’entreprise se porte bien et continue à pouvoir vous nourrir, vous et tous les autres salariés ?

Faut-il alors conclure que, pour vous, se nourrir est une valeur de vie ? C’est une nécessité matérielle, certes, mais est-ce une raison de vivre ou simplement un moyen pour accomplir d’autres choses plus importantes ? Et si c’est un simple moyen pour accomplir plus, alors quelles sont vos ambitions, de quoi seriez-vous fier ? D’être reconnu par votre Direction comme quelqu’un de personnellement supérieur aux autres ou comme quelqu’un qui sait tirer le meilleur parti de ses collaborateurs ?

Selon la réponse que vous apportez, vous basculez dans un camp ou dans l’autre, dans celui de la séparation ou dans celui de l’unité. Le système de valeurs de vie diffère en fonction de votre choix, et les appuis dont vous êtes susceptible de bénéficier aussi…

Dans l’autre cas de figure du même exemple — je l’ai déjà vu en coaching en entreprise — il arrive qu’une personne soit accusée de harcèlement moral par un ou des collaborateurs qui souhaitent optimiser financièrement leur décision de quitter l’entreprise.

Le soi-disant harceleur n’y est absolument pour rien et se retrouve en position d’accusé et choqué par une situation dont il aura du mal à se dépêtrer. S’il n’est pas au clair dans son système de valeur, il pourra être profondément déstabilisé et vivre, lui-même, une forme de burnout. Le harceleur se retrouve alors en situation de harcelé par ceux-là même qu’il est censé harceler… Oui… enfin… Je me comprends…

En revanche, si « le harceleur » est au clair avec son système de valeur, non seulement il ne sera pas déstabilisé car parfaitement en cohérence avec ses motivations profondes, mais il sera à même de desceller, très en amont du problème, les valeurs réelles de ses détracteurs. Il pourra alors prendre les mesures de contre-feu nécessaires ou, s’il est déjà trop tard pour cela, confondre facilement ces derniers en mettant le conflit sur le terrain des valeurs de vie.

Dans le second exemple, votre conjoint se plaint de façon permanente que vous rentrez du travail trop tard le soir. Sa motivation est-elle seulement de vous savoir à la maison (comme je l’ai déjà vu dans un couple…), ou est-ce un déficit de qualité de la relation qui est ainsi stigmatisé ?

Dans le premier cas de figure, si votre système de valeur est bien en place, vous disposerez de tous les arguments constructifs nécessaires pour faire prendre conscience à l’autre de l’incohérence de ses exigences ; dans le second, vous serez à même de proposer des solutions qui ne passent pas forcément par une présence accrue chez vous (parfois les obligations peuvent être vraiment contraignantes), mais qui satisferont le besoin de votre partenaire d’avoir une vie sentimentale en cohérence avec ses valeurs fondamentales.

A ma connaissance, il n’y a pas de niveau de réflexion plus élevé que celui des valeurs de vie. Mettre un conflit sur ce terrain-là, aboutit soit à un affrontement inévitable si les protagonistes ont des valeurs de vie diamétralement opposées (mais c’est rarement le cas, car il est peu fréquent de rencontrer des personnes ayant délibérément choisi le camp de la séparation), soit, le plus souvent, à des solutions consensuelles gagnant-gagnant.

Trouver les motivations profondes qui sous-tendent un conflit et vous aurez immédiatement la direction vers laquelle aller pour trouver la solution.

Le coût de tout cela ? Si vous n’avez pas encore de système de valeurs bien en place, c’est éventuellement le coût d’un coach de vie qui vous accompagnera provisoirement dans votre démarche, et, sinon, c’est un peu d’humilité pour accepter de faire l’effort de comprendre les motivations des autres et de vous en préoccuper réellement.

Si vous vous attelez à cet objectif, vous verrez que, par rapport à l’efficacité et au bonheur générés, le coût est absolument dérisoire.

 

Si notre perception de notre environnement dicte nos certitudes personnelles, notre instinct grégaire nous pousse à vouloir être aimé. Alors, entre avoir raison ou être aimé, faut-il faire un choix, et si oui, lequel ?

Vous ne pouvez pas être la personne que vous voulez vraiment sans changer votre système de croyance, à moins, bien entendu, que vous soyez déjà la personne que vous voulez être, auquel cas, que faites-vous à lire un blog de coaching de vie ?

Pour passer de qui vous êtes à qui vous voulez être, vous devez penser différemment. Il n'y a aucun moyen de faire autrement.

Comme Einstein l'a dit : « Nous ne pouvons pas résoudre un problème avec la même pensée que celle que nous avons utilisée pour le créer ».

Je suis sûr que vous voyez parfaitement le sens de cette affirmation. Si vous continuez à adopter les mêmes pensées, comportements et actions que vous avez toujours eues, la plupart du temps, vous obtiendrez les mêmes résultats.

Si cela est si évident pour quiconque y pense sérieusement, pourquoi tant de personnes sur terre ont-elles du mal à faire évoluer leur système de pensées ? Si c'est votre cas, qu'est-ce qui vous empêche de vous dire : « OK, alors comme ce que j'ai fait jusqu'ici n'a pas fonctionné aussi bien que prévu, il est temps de changer les choses »

La réponse est que rien ne vous empêche de le faire... Euh… En fait si, il y a que votre cerveau rationalise et il faut toujours qu’il ait raison.

Croyez-vous en Dieu ?

Si c’est le cas et que vous pratiquez une religion particulière, passez une journée en vous disant que tout ce en quoi vous croyez est faux. Adoptez la conviction que la religion est, comme Karl Marx l’a déclaré, « l’opium du peuple » et que Dieu n'est pas plus réel que Blanche Neige.

Ou peut-être, si cela vous pose réellement un problème d’aller aussi loin, contournez l’obstacle et feignez d’adopter les croyances d'une religion complètement différente.

En revanche, si vous croyez déjà que Dieu est un mythe artificiellement conçu pour donner aux êtres humains une raison d'exister, essayez de vous débarrasser de cette croyance et embrassez momentanément de tout votre cœur cette évidence : il existe vraiment un être suprême.

Essayez d’affirmer, même si c’est seulement pour vous-même, que vous êtes maintenant un chrétien, un musulman ou un juif engagé. Choisissez la religion qui vous met le plus mal à l'aise... si vous osez. Investissez-vous vraiment dans le rôle et pensez à quel point votre vie serait différente avec cette nouvelle croyance.

Je suppose que vous n'avez probablement jamais essayé sérieusement, parce que peu de gens le font. C’est, à mon sens, un peu désespérant, car le seul risque que cela comporte est d'engendrer plus de tolérance dans le monde.

Il est relativement sans risque de dire que beaucoup d’entre nous sommes têtus et que certains feront tout leur possible pour défendre, envers et contre tout, les croyances qu'ils se sont forgées.

Essayez d'interroger quelqu'un sur son idéologie fondamentale (en particulier sa religion) et vous verrez très vite que ce n'est pas la meilleure façon de vous faire des amis et d’avoir une influence sur les personnes que vous souhaitez vous mettre dans la poche.

Mais qu'est-ce qui fait que tant de personnes raisonnables et intelligentes deviennent si dogmatiques quand on les challenge sur leurs convictions profondes et sur leurs valeurs ?

La réalité du sujet est, comme beaucoup de choses, que cela les mène tout droit à la peur de se tromper et les conséquences qui en découleraient ou, plus précisément, les conséquences qu’elles pensent qui en découleraient.

Avez-vous déjà été embringué dans une argumentation virulente et vous êtes soudainement rendu compte que vous aviez raté un truc ? Peut-être avez-vous mélangé deux événements et votre interlocuteur est intervenu pour clarifier le problème.

C’est dérangeant, non ? Limite vexant…

Vous ne vous êtes pas dit tout à coup ; « Bon, je peux mettre cette argumentation de côté maintenant que je me rends compte que je me suis planté. Je peux admettre mon erreur et tout sera parfait avec des excuses complètes de ma part ».

Malgré tout, ce n'est pas vraiment votre faute, car cela se serait accompagné d’une escadrille d'émotions négatives qui vous auraient plongé dans des énergies d’affrontement qui auraient été elles-mêmes si fortes qu’elles vous auraient empêché de reconnaître votre erreur et obligé à mener l'argumentation jusqu’au bout.

Ou, au contraire, vous avez peut-être fait machine arrière tout en essayant de sauver la face en vous appuyant sur votre conviction que l'autre personne n’y verrait que du feu. Ou peut-être que vous faites partie de de ces 5% de personnes qui a présenté des excuses immédiates et complètes, mais même dans ce cas, vous n’en étiez pas vraiment satisfait.

Le problème est que votre cerveau déteste avoir tort et il fera tout ce qui est en son pouvoir pour éviter d’éprouver cette sensation.

Plus il s’est investi dans une idée, plus il déteste qu’elle soit remise en question.

Et dans ces circonstances, votre cerveau supprimera les informations, même pertinentes, qui vont dans le sens contraire à ce qu'il croit. Il recherchera des preuves, même fallacieuses, pour simplement éviter de se créer des doutes. Demandez à quiconque est fortement impliqué en politique de lire un livre écrit par quelqu'un à l'extrémité opposée du spectre et vous saurez ce que je veux dire.

La raison pour laquelle votre cerveau déteste avoir tort est parce qu’il considère cela comme une menace pour son statut et donc pour sa/votre vie.

Avoir tort dans une argumentation sur l'itinéraire le plus rapide pour aller au supermarché n'est pas vraiment un problème, mais se tromper, il y a 10.000 ans, sur l'endroit où le mammouth est en train de paître et obliger votre tribu à marcher 20 kilomètres dans la mauvaise direction en plein cagnard devait en être un.

Et c'est la clé du sujet, votre cerveau évolue encore.

Votre cerveau ne comprend pas vraiment que cette disposition d’esprit n'est plus si importante pour sa survie qu'il y a 10.000 ans. De même qu'il ne se rend pas compte que passer un examen ou demander un rendez-vous amoureux ne constitue pas une menace réelle pour son existence.

Connaître les raisons de cette rigidité ne la fera pas nécessairement disparaître, mais cela devrait la rendre plus facile à gérer.

Si vous comprenez que, dans de telles circonstances, ce n'est que votre cerveau préhistorique qui s’active, vous pourrez alors vous détendre et inviter votre cortex pré-frontal, plus rationnel, à participer à la discussion.

En faisant cela, puis en regardant la situation différemment (c.-à-d. en l’interprétant comme une expérience d'apprentissage ou, mieux, une chance de faire preuve d'humilité), vous remarquerez rapidement que les sentiments négatifs disparaissent.

Ce serait super de penser que vous préféreriez être aimé plutôt qu’avoir raison, mais la réalité est qu’une grande partie de votre cerveau n'est probablement pas d'accord.

En tant que coach de vie, j’accompagnais une femme sur des problèmes d’addiction. Elle se montrait très volontariste, dans son discours, pour sortir de cette situation qui lui gâchait la vie.

Toutefois, malgré nos efforts conjoints, les deux premières séances se sont révélées sans grand effet. Je voyais bien que le problème résidait en grande partie sur le manque d’estime de soi de la personne, mais mes efforts, les exercices et les solutions que je lui proposais ne débouchaient pas sur grand-chose.

Jusqu’au moment où je lui ai demandé de me parler en détail de sa vie de couple. C’est alors qu’elle m’a décrit un mari complètement tyrannique, la maintenant dans un rôle de femme de ménage à peine élargi, qui, après avoir détourné tout son patrimoine, ne lui donnait de l’argent qu’euro par euro. Bref, la maintenant dans un état de dépendance et de dévalorisation permanent… Et y prenant visiblement du plaisir…

Vous vous dites : « encore une fois, il a trouvé la clef du problème et c’est surement quelqu’un de super. La preuve c’est qu’il le dit lui-même… mais quel est le rapport avec la choucroute ? ».

Et bien pas du tout… J’ai ramé comme un malade…

Pendant les deux séances suivantes j’ai tenté de lui proposer des stratégies, douces et moins douces, pour « reformater » la vision qu’elle-même et son mari avait d’elle-même, et me suis rapidement heurté à un refus absolu de la part de la cliente.

Elle avait une idée de la relation de couple très édifiante, répondant à des valeurs d’harmonie, de discussion et de consensus librement adopté, appuyées par une piété religieuse importante. Elle ne voulait, ne pouvait, remettre cela en cause, même temporairement, même en adaptant seulement la forme d’expression desdites valeurs. Ses valeurs avaient beau être à l’opposé de celles de son mari, elle voulait persister dans une démarche qui était interprétée par celui-ci comme un manque de force et d’indépendance et justifiait donc qu’il la maintienne en servitude.

Je lui ai donc dit que je ne pouvais l’aider à résoudre son problème tant qu’elle refusait de s’attaquer à ses causes et que cela n’avait peut-être pas d’utilité qu’elle continue à me voir.

A ma grande surprise, elle a quand même insisté pour que nous poursuivions nos séances. Elle est donc venue me revoir régulièrement, malgré la conclusion, toujours la même, qui intervenait à la fin de chaque séance.

Puis, un jour, elle est arrivée tellement mal dans sa peau, que je n’ai pu m’empêcher de la réattaquer sur le sujet. Elle m’a dit qu’elle n’avait jamais été aussi mal et être prête à tout pour que cela change.

A partir de ce moment-là, nous avons pu entamer un travail efficace sur l’estime de soi, sur l’affirmation de soi et sur l’emploi de valeurs d’unité appropriées pour combattre les comportements de son mari.

Ce travail a, certes, provoqué certains remous dans la vie du couple, ce qui a également nécessité une opiniâtreté dans la démarche malgré les inconforts certains rencontrés, mais a permis de modifier des rapports mortifères entre deux personnes.

Cette femme, en étant capable de remettre en question des comportements inadéquats, bien qu’issus de belles valeurs, a pu retrouver une forme d’estime d’elle-même, un sens à sa vie, une relative harmonie dans son couple et à se sevrer. En la matière, le combat n’est pas encore totalement achevé, mais les augures sont bons…

Pendant longtemps, cette femme a préféré avoir raison qu’être aimé, sans se rendre compte qu’elle pouvait avoir les deux…

Face à la mode de plus en plus répandue de devenir végétarien un léger agacement s'empare de moi.

Me permettrez-vous donc de pousser un petit mouvement d'humeur à l’encontre de cette mode qui se développe et devient une forme de diktat qui m’agace ? Surfant sur la prise de conscience, Ô combien nécessaire, de l’écologie, les adeptes des végétarisme et véganomanies diverses envahissent nos médias en se faisant les chantres d’une conscience de l’universel poussée à son apogée.

Or, si le respect des animaux, quels qu’ils soient, et la pleine conscience des atteintes illégitimes qui peuvent leur être fait me semblent clairement dénonçables pour améliorer notre façon de les considérer, la tendance qui en fait une fin en soi me semble également dénonçable car ignorant désespérément les finalités de la vie elle-même.

 

La conscience animale justifie le respect absolu de cette forme de vie.

Je lisais récemment l’ouvrage de l’éthologue Boris Cyrulnik : « Les âmes blessées », qui est passionnant à bien des égards, mais dont la démarche consiste souvent à essayer de décrypter le comportement animal à travers les attributs humains : langage parlé ou corporel, conscience de soi, etc.

Il en tire des raisonnements passionnants à un certain niveau, mais me semble passer à côté d’un point essentiel (qui suis-je pour oser affirmer ce genre de choses ?). Selon mon expérience, et pour faire très court, les animaux ont une communication qui se passe en grande partie de langage parlé, car la plupart d’entre eux savent percevoir et communiquer au niveau énergétique et cela leur suffit amplement. C’est une forme de communication que nous, êtres humains, avons oublié, mais que l’on peut retrouver avec une facilité relative si l’on en comprend les mécanismes.

Tout ça pour dire que les animaux sont, selon mon expérience, dotés d’une forme de conscience d’eux-mêmes et de leur environnement. Si cette dernière adopte des lois différentes de celles que nous employons usuellement en tant qu’êtres humains, elle n’en demeure pas moins réelle, respectable et nécessite donc de notre part un profond respect et une considération qui nous fait souvent défaut.

Les documents vidéos tournés récemment dans certains abattoirs glacent le sang à la plupart d’entre nous, à juste titre, tant ils expriment le manque absolu de conscience, d’empathie et de respect dont certains d’entre nous font preuve à l’égard des animaux. C’est d’ailleurs à l’appui de ce genre de documents que certains apôtres du végétarisme argumentent leur discours pour justifier leur souhait de généralisation de leur démarche personnelle.

Sans atteindre leurs conclusions, je dois avouer que je suis totalement et absolument en accord avec tout appel au profond respect de la vie animale. Est-ce à dire que la consommation de viande, ou de poisson, ou de toute forme de protéine animale est déontologiquement ou spirituellement à proscrire ? Je suis convaincu du contraire.

 

La conscience animale peut justifier qu’elle participe à la finalité de la vie incarnée.

Si la vie n’avait aucun sens, je serais complètement d’accord avec toutes ces personnes qui refusent la consommation de protéines animales. La vie des êtres humains obéirait aux mêmes lois que la vie des animaux : survivre à titre individuel pour mourir le plus tard possible en assurant une descendance pour la survie de l’espèce.

Mais même dans ce cas, ce principe ne serait pas applicable de façon universelle dans la mesure où dans certaines régions du globe, il est tout simplement impossible de survivre sans consommer de protéines animales. Devons-nous condamner tous les habitants des régions de l’extrême nord à disparaître au nom d’une façon de voir qui les exclue ?

Dans un autre domaine, et c’est l’origine de mon agacement, je regardais dernièrement un reportage sur des extrémistes indouistes qui affirmaient que l’indouisme prohibant toute forme de sacrifice animal, il fallait, en vertu de ce principe, tuer tous ceux qui sacrifiaient des animaux (notamment les vaches). Le pire, c’est qu’ils l’ont fait réellement à de nombreuses reprises…

Dans le même ordre d’idées (même si ce n’est comparable que dans le mécanisme et non dans l’application réelle), beaucoup d’entre nous ont vu ce journaliste, autrefois chroniqueur d’une émission de prime time à succès, devenu une forme de porte-parole du véganisme au nom du fait qu’il ne faut surtout pas faire souffrir les animaux. Cette personne passait néanmoins son temps d’antenne à débiner méchamment les invités au nom d’une pensée unique théorique et débilitante. C’est vraiment deux poids, deux mesures. Mais, certes, il faut bien gagner sa croûte…

Dans mon système de valeurs, le respect est présent, mais, si le respect des animaux est indispensable, respecter les êtres humains est prioritaire. A quoi bon respecter les animaux si l’on ne respecte pas les humains ?

D’ailleurs, je me souviens, dans un passé où j’étais directement dans les affaires, d’avoir dû visiter un grand abattoir de la région lyonnaise. Je n’étais pas vraiment motivé par le fait d’aller assister à la mise à mort de tous ces animaux et m’y rendit avec une appréhension certaine. Dans ce contexte, je débarquais au petit matin dans les lieux et fus réellement surpris de constater l’ambiance de respect et de professionnalisme qui régnait dans la place. Très sincèrement, si certains acteurs de la filière adoptent des comportements proprement scandaleux, ce n’est clairement pas le cas de tous.

Un autre argument en faveur du végétarisme est que ce régime procurerait une meilleure santé que les régimes incluant la consommation de viandes ou poissons. Hormis le fait que cette affirmation est contredite par de nombreux nutritionnistes (qui a tort, qui a raison ?), la bonne santé est-elle une fin en soi ? Vivre vieux est-il un objectif valide, en lui-même, pour un être humain ?

Et si, à un niveau individuel, mais aussi collectif, la vie sur terre avait un sens crucial et fondamental qui n’était atteignable qu’en combinant les énergies de tout être vivant. Rêvons un peu et imaginons que les êtres vivants ne forment qu’un seul et même ensemble, indissociables les uns des autres, ayant une même tâche à remplir, chacun à sa place, chacun en fonction de ses caractéristiques ou de ses capacités.

Transposé au corps humain, cela pourrait s’illustrer très schématiquement de la façon suivante : dois-je rester immobile dans mon canapé pour ne pas faire souffrir mes pieds et mes jambes en me déplaçant ? Certes, je dois prendre soin de mes pieds et les respecter, mais à quoi serviraient-ils si je leur dénie leur rôle premier de moyen de transport ? Si cela me permet de faire ce que je dois faire, n’est-ce pas justifié de les faire souffrir ? … avec respect

D’une manière intellectuelle et spirituelle, il me semble plus cohérent de considérer que nous demandons à tout ce qui est vivant, et que nous absorbons, d’être un sacrifice qui nous permet d’accomplir, en bout de chaîne, ce pourquoi l’ensemble du vivant est conçu. Et si l’humain n’était que la pointe de la flèche constituée de toutes ce qui vit à la surface de la terre ? Cela nous pousserait sans doute à respecter davantage ce qui nous entoure, mais ne nous empêcherait pas forcément de l’utiliser à bon escient.

Bien sûr, il faut respecter toutes les formes du vivant, que ce soit les animaux, les carottes, les choux ou les pommes de terre (et même les pierres…), mais il faudrait prendre davantage en compte la dimension sacrificielle qu’implique leur consommation. Il y aurait, à mon sens, plus de respect pour leur existence en les consommant en conscience de ce qu’ils nous permettent de faire, plutôt qu’en les laissant à l’écart de nos vies.

Voilà le fond de mon présent agacement (même s’il est stupide et que c’est une tarte à la crème), c’est que, dans notre société actuelle, foisonnent les innombrables préceptes nous indiquant comment vivre plus vieux, plus en sécurité, plus sainement, etc. En revanche, rien sur le sens de la vie. La société érige le « comment » en maître et néglige obstinément le « pourquoi ».

On comprend bien qu’en privilégiant le « comment » on est plus cohérent dans le cadre d’un système basé sur la consommation, mais lequel d’entre nous pourrait affirmer que le sens de sa vie est de consommer ?

Pour certains, le fait de ne manger que des aliments « politiquement corrects » leur semble donner un sens à leur existence. Ils pensent sans doute, de bonne foi, participer d’un tout respectueux de la vie, de l’écologie, genre une harmonie universelle, mais pourquoi, ça ils l’ignorent.

Le problème c’est que le nombre des personnes malheureuses et/ou malades qui ne trouvent plus de sens à leur vie se multiplie dramatiquement, au rythme de la déliquescence de la dimension spirituelle générale. Je ne suis pas sûr que le végétarisme soit une solution au problème...

Et pourtant, ce n’est pas forcément si compliqué que ça de trouver le sens profond de sa vie personnelle. Encore faut-il le chercher et, éventuellement, être aidé dans cette démarche. C’est l’une des tâches que j’essaie de remplir en tant que coach de vie et ma vraie récompense est le bonheur des personnes que j’accompagne.

 

55% des mariages ne se terminent pas par un divorce… C’est une bonne nouvelle ! Par ailleurs, les statistiques semblent démontrer (si une statistique a jamais démontré quoi que ce soit…) que les couples vivant dans le cadre du mariage ou du PACS ont 60% de chances en moins que les autres de se séparer.

Réussir son mariage, ou une vie commune avec quelqu’un d’autre, reste toutefois une tâche ardue. Pour s’en convaincre, il suffit de savoir que, a contrario, 45% des mariages, en France, finissent par un divorce. Et les statistiques ne précisent pas, parmi les 55% restants, combien se transforment en galères…

Selon mes observations, il y a deux façons de choisir son ou sa partenaire pour aborder une vie de couple : il y a les personnes qui choisissent la similitude — milieu social, éducation, études, activité professionnelle, goûts, etc. — et celles qui choisissent la différence.

Hormis le fait que l’on ne contrôle pas toujours de qui on tombe amoureux, les premiers veulent baser leur relation sur la solidité d’une communauté de vue sur la manière d’aborder la vie, là où les seconds sont davantage attirés par l’enrichissement d’être en contact permanent avec la différence.

Est-ce que l’un est mieux que l’autre ? Je n’en ai aucune idée et mon propos n’est pas de le déterminer.

Il y a toujours des différences entre deux personnes et le sujet est davantage la dose de différence que l’on est capable d’encaisser au quotidien et à long terme qu’autre chose. Ou peut-être la démarche initiale de communication qui consiste à être plus rassuré en étant conforté dans son opinion, plutôt qu’être immédiatement confronté à une différence.

Je donne l’air de ne pas savoir ? Alors, à quoi je sers ? En fait, mon expérience de nombreuses années de coach de vie (et de vie de couple) me porte vers certaines convictions personnelles en matière de longévité de vie affective.

Si, dans beaucoup de domaines, les chances pour construire une vie affective longue et heureuse ne se jugent pas à l’aune de la similitude ou de la différence, il existe un domaine, rarement exploré par les personnes souhaitant unir leurs destins, dans lequel une forte convergence s’avère nécessaire pour atteindre cet objectif.

 

Les qualités qui « mènent » à la discorde

Quand je demande à des clients en difficulté dans leur vie de couple pourquoi ils sont tombés amoureux de leur partenaire, les réponses varient, tout en étant généralement du même ordre : il était beau… il était brillant… il était drôle… il était sécurisant… il (ou elle) était un(e) super amant(e)… etc., et parfois : « je ne me rappelle plus… » (ce qui est plus embêtant…).

Certes, tout le monde peut comprendre ce genre de qualités. Sauf que… Sauf qu’elles ne correspondent qu’à une phase de la vie : la beauté physique passe à une vitesse effrayante ; l’intelligence doit s’exercer dans la sphère humaine avant tout et une personne brillante peut se révéler désastreuse dans son intelligence de vie ; l’humour, c’est génial pour rire, mais à long terme cela suffit-il ? Ne s’en lasse-t-on pas si le reste ne suit pas ? Et si le drôle est avare comme un rat, le rire va-t-il compenser ? La sécurité est une chose importante, mais si on ne la trouve pas en soi-même, n’est-ce pas une illusion que de la chercher dans l’autre ? Et si le rassurant est jaloux comme un pou ?

Il faut avoir bien conscience que cette différence, ce charme qui vous avait tant séduit chez l’autre au départ de votre histoire, va devenir son défaut et ce que vous lui reprocherez le plus dans les moments difficiles. Vous aurez oublié qu’il fut un temps où cela vous faisait craquer, où vous l’admiriez pour ce comportement.

Alors on me dira : « d’accord, mais l’éducation, le milieu social, tout ce qui concerne nos racines, ça c’est important et gage de longévité de la relation ».

Vous y croyez vraiment ? Combien de couples de notables vivent des existences cauchemardesques de sclérose dans un univers où le statut social est l’élément prépondérant ? Combien de couples de diplômés de haut vol se déchirent quand la vie leur propose des épreuves auxquelles ils ne savent pas donner de sens ?

Bref, tout ça pour dire que s’attacher aux qualités en relation avec les dimensions physique et psycho-émotionnelles peut revêtir une certaine importance, mais, si notre attention se borne à ces seules limites, il y a peu de chances que la relation soit durable.

Vous me voyez venir ? Vous avez raison.

 

Le secret d’une vie de couple durable : une communauté de valeurs assumées.

La majorité des couples qui s’engagent dans une vie commune souhaiteraient que cette relation dure toujours, que le temps n’ait pas d’emprise négative sur elle.

En d’autres termes, ils veulent la brancher sur l’éternité. Très bien, mais c’est quoi l’éternité ?

Vaste question ! Mais, pour faire simple, si l’éternité devait être l’absence de temps et d’espace, il faudrait logiquement admettre que les éléments importants pour se brancher dessus sont des éléments qui ne seraient soumis ni au temps, ni à l’espace.

Donc la beauté physique, le fait d’être rassurant, le milieu social, etc. : on raye ! Cela peut constituer des qualités supplémentaires très appréciables, des cerises sur un gâteau, mais c’est tout.

Les seuls éléments qui nous constituent fondamentalement et qui ne sont pas soumis au temps et à l’espace (pour peu qu’on le veuille), ce sont nos valeurs de vie.

Il paraît donc absolument primordial, avant de se lancer dans une vie commune, de savoir si le partenaire a les mêmes valeurs de vie, ou du moins, si celles du partenaire convergent vers les siennes propres.

Sans cette convergence, il n’y aura pas grand-chose à quoi se raccrocher mutuellement, qui soit positif, lorsque les coups de grisou surviendront dans le quotidien. On restera ensemble en se persuadant que c’est mieux pour les enfants, pour le portefeuille, pour plein de choses autres que pour son propre épanouissement.

En revanche, si l’on a soi-même identifié et travaillé ses propres valeurs, que l’on a checké que celles de son (ou sa) partenaire s’harmonisaient avec, il y aura toujours un sujet de discussion permettant de se rapprocher, de se retrouver, de faire évoluer la relation dans le bon sens, grâce à des bases intemporellement solides.

Je dis donc à tous ceux qui veulent s’engager dans une vie de couple : « n’y allez pas à l’aveugle. Prenez conscience en profondeur de vos valeurs de vie et de celles de votre partenaire. Identifiez-les, nommez-les, comprenez ce qu’elles impliquent au quotidien. Toutes les situations qui s’harmoniseront avec seront positives, et toutes les situations qui ne s’harmoniseront pas avec seront des occasions de les défendre, de progresser et de faire progresser. Si vous choisissez bien vos valeurs, vous serez tellement fort que vous ne pourrez pas échouer. »

 

Maintenant, si vous êtes déjà en couple et que votre vie commune est une galère : pas de panique, rien n’est perdu, il est toujours temps de faire quelque chose. Ce sera peut-être plus compliqué que si vous vous y étiez pris avant, mais sachez que vous pouvez encore vivre une vie de couple heureuse et épanouissante, si vous vous en donnez les moyens.

Très peu de personnes ont travaillé leurs valeurs en profondeur et en conscience. De ce fait, la marge de progression en termes de prise de conscience demeure importante et toute évolution positive possible, tant que tout sentiment et envie de s'en sortir ne sont pas morts.

Sachez que le sauvetage de la relation commence par vous-même, même si vous pensez (sans doute à raison, sinon vous ne feriez pas cette démarche) que la responsabilité du naufrage ne vous incombe pas. Il vous faut juste de la volonté, de l’ouverture d’esprit et de l’opiniâtreté. Le bonheur est à ce prix.

Les épreuves dans la vie de couple sont inévitables (les énergies de séparation ne s’annihilent pas, elles se tiennent à distance avec plus ou moins de réussite), mais même quand il semble ne plus y avoir d’issue honorable, un travail efficace sur les valeurs de vie est très souvent salvateur.

En tant que coach de vie, j’ai accompagné de nombreuses personnes, soit en début de relation amoureuse, soit en phase de ce qui était supposé en être la fin, et la capacité de renforcement de la relation à travers un travail sur les valeurs de vie m’a toujours stupéfié. Donc, si vous vous sentez concerné par le sujet, n’hésitez pas à me contacter, vous serez bienvenus.

 

Je ne dis pas qu’il soit impossible d' éradiquer vos peurs de votre vie, mais je dis que c'est aussi proche d'être impossible que c’est humainement imaginable et je parierais pas mal d’argent sur le fait qu’il y a plus de gens qui ont escaladé l’Everest que de gens qui ont banni toute peur de leur vie.

Oui, oui, le titre était un truc facile pour amener les gens à lire mon article, mais vous êtes bien trop intelligent pour être tombé dans le panneau.

La peur a une utilité dans votre vie, elle vous empêche de prendre toutes sortes de décisions ridicules qui mettraient votre sécurité personnelle et celle de votre entourage en danger.

Par exemple, 1 personne sur 1 000 qui fait du saut en parachute va mourir d'une mort… disons… éclatante. Comparez cela aux chances de mourir en pleine partie de pétanque, qui sont d'environ 1 sur 100 000 000, et vous pouvez clairement comprendre pourquoi peu de gens paniquent sur le chemin du terrain de pétanque. En revanche, presque tous les parachutistes novices regrettent leur petit-déjeuner.

La grande majorité des personnes qui meurent en parachutisme le font à la suite d'une erreur humaine. Dans cette activité, être nerveux c’est une réponse nécessaire de votre corps à une situation potentiellement périlleuse.

Toutefois, quand la crise de nerfs se manifeste dans des situations qui ne recèlent pas de menace réelle, elle n’est pas utile et des mesures doivent être prises pour l’empêcher de vous envahir.

Alors, comment vous en débarrasser ?

La réponse honnête est, comme la peur, vous ne pourrez probablement pas éradiquer complètement vos manifestations nerveuses, d’autant plus que ce n’est pas forcément souhaitable.

Voici un secret : beaucoup d'orateurs, de musiciens, de politiciens, d'hommes d'affaires et d'athlètes les plus accomplis sont très nerveux, mais ils ne le montrent pas et ne se laissent pas paralyser dans l’action pour autant.

N’est-ce pas incroyable et libérateur, sachant que vous n'êtes pas différent de certaines de ces personnes que vous admirez tant ?

Des nerfs qui se manifestent sont simplement un rappel à la concentration et la sensation disparaît généralement après une ou deux minutes.

Pour faciliter ce passage, explorons quelques possibilités.

 

Respirer

Je vais commencer avec la dernière partie de l'équation parce que c'est la plus importante quand on parle d'attaques de panique (mais moins en cas d’anxiété générale).

Sachez qu’il n’est pas possible d’avoir une attaque de panique et de maîtriser votre respiration en même temps.

Il est physiologiquement impossible de respirer profondément à partir du diaphragme de manière contrôlée et de paniquer à la fois. Les deux s’excluent mutuellement.

C’est la bonne nouvelle, mais malheureusement, il y en a aussi de mauvaises...

Si vous avez une attaque de panique, vous ne vous souviendrez de rien de ce que je dis maintenant. La dernière chose que vous penserez à ce moment-là sera : « Heu… qu'est-ce qu'il a dit que je devrais faire si cela arrivait encore ? ». Vous serez trop occupé à vous débattre avec l'idée que vous allez mourir pour éradiquer vos peurs.

Si vous souhaitez acquérir une nouvelle compétence, la meilleure façon de le faire est d'abord de la pratiquer dans des circonstances anodines. Essayez une technique nouvelle quand la pression est à son comble et c’est l’échec assuré. La pratiquer quand elle est devenue un réflexe en garantira le succès.

Faites une respiration profonde consciente (je veux dire lentement, à partir de votre diaphragme et que votre expiration dure environ 50% plus longtemps que votre inspiration) chaque fois que vous avez un moment pour le faire. Plus vous le ferez, plus vous serez en mesure de le faire au moment où la panique arrive.

Cela ne va pas débrancher votre nervosité, mais cela vous permettra de parler et de respirer, ce qui pourra être utile lorsque vous devrez appeler l'ambulance.

 

L'ancrage

Je ne vais pas expliquer une nouvelle fois ce qu'est l'ancrage. Si vous ne le savez pas, lisez ce post et vous aurez très vite une idée de la façon dont cela peut vous aider.

 

La visualisation

Votre cerveau est nul pour distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas. Cet état de fait a des avantages et des inconvénients.

Tout le monde visualise régulièrement (et quand je parle de visualisation, j'inclue tous les sens et pas seulement ce que vous voyez). Si je vous demandais de quelle couleur était votre première voiture, vous devrez faire une construction visuelle rapide dans votre tête avant de me répondre.

Je dis cela parce que les gens me disent souvent qu'ils ne peuvent pas visualiser et, 99 fois sur 100, c’est faux. Ils ne sont peut-être pas géniaux dans l’art de la visualisation, mais ce n'est pas la même chose et la pratique améliore tout cela largement.

Je n'ai encore rencontré personne ayant une peur intense et incapable de visualiser ce qui va mal se passer pour lui.

Cela peut être une carcasse d’avion en miette sur la piste, un énorme serpent apparaissant en face d'eux au cours d’une promenade ou des gens en train de rire alors qu'ils sont en train de faire un éloge funèbre.

Qu'en serait-il si, la prochaine fois que vous êtes sous pression, au lieu de visualiser les choses se passant de la façon la pire possible et de créer ainsi une prophétie auto-réalisatrice néfaste, vous faisiez exactement le contraire ?

Pensez à une situation potentielle où une peur illogique peut vous causer des difficultés. Ensuite, après que vous vous soyez rasséréné dans votre fauteuil préféré ou sur votre lit, commencez à imaginer avec autant de clarté que possible que tout va bien, très bien.

Vous pourrez vous voir atterrir à votre aéroport de destination en étant tout à fait calme et serein, rire du serpent terrifié qui s’enfuit dans le sous-bois ou constater que les participants aux funérailles viennent à votre rencontre en larmes, disant combien ils ont été émus par votre discours.

Je ne vais pas entrer dans les détails de la mécanique qui fait que cela fonctionne, mais croyez-moi, ça fonctionne, si vous respectez la méthode.

 

Être bienveillant avec soi-même.

Vous êtes composé de nombreuses parties : il y a vous le drôle, vous le bon, le misérable, le curieux, le gémissant, le sérieux, le ludique, etc.

Malheureusement, la plupart des gens aiment refouler les parties d’eux-mêmes qu'ils n'apprécient pas. Ils ont des conversations internes qui sont parfois plus proches du combat que d’autre chose, où ils se convainquent que les choses ne sont pas comme elles devraient être.

Dommage, car c'est pourtant exactement comme ça qu’elles devraient être !

Si vous essayez d'ignorer les côtés de votre personnalité qui nécessitent le plus votre aide, ils reviendront vous hanter indéfiniment. Être bienveillant avec vous signifie accepter que vous ne soyez pas parfait et cela signifie que vous devez éviter de vous honnir lorsque les choses tournent mal.

Observez vos sentiments plus souvent, plutôt que de les juger. Soyez curieux de savoir ce qui se passe, parce que votre cerveau est incroyablement brillant et sait faire des choses qu'il sait pouvoir vous aider.

De temps en temps, comme le meilleur de nous-même, il fait des erreurs, mais ce n'est jamais une raison suffisante pour lui faire du mal. Respectez-le, parlez-lui avec amour et surtout, invitez-le à trouver d'autres façons de faire.

Cela semble sans doute très fumeux à certains, mais pensez sérieusement à ce que je dis et je suis sûr que vous en verrez la logique. En tout cas, essayer ce genre d’attitude est certainement plus judicieux que de répéter des comportements qui ont toujours échoué.

C'est une bonne question, n'est-ce pas ? Nous souhaiterions tous être riches et je suppose que la plupart d'entre nous se la posent de temps en temps. Pour vous personnellement, il peut s'agir de 10 000 000 d'euros, de 100 millions ou d'un demi-million, ou il ne s'agit peut-être pas d'un montant précis, mais simplement « assez » pour vous permettre d'oublier les contraintes financières.

J'étais avec un client récemment qui essayait de déterminer de combien d'argent il avait besoin pour ne plus s'inquiéter ni pour lui-même, ni pour sa femme, ni pour ses enfants.

Je l'ai écouté attentivement et j’étais un peu préoccupé. Je ne savais pas qu'il y avait un montant qui signifiait que nous devions nous inquiéter, et un autre qui signifiait que nous étions en mesure de nous permettre de focaliser nos inquiétudes sur d'autres domaines de la vie.

« Zut ! » me disais-je en moi-même « Je n'ai pas assez d'argent et je me suis trompé en ne m'inquiétant pas depuis pas mal années. Je ferais mieux de me concentrer pour prendre conscience de toutes les choses qui vont sans doute mal dans ma vie, juste au cas où. »

Comme mon client luttait désespérément pour savoir de combien d'argent il « avait besoin » pour être tranquille et quel futur réserver à ses deux petites entreprises de distribution, je lui ai posé une question :

« Si je créditais votre compte bancaire de 10 000 000 € cet après-midi, que feriez-vous ? »

Il s’est arrêté à mi-phrase et son changement d’attitude m’a littéralement sauté à la figure. Son visage s’est allumée et la tonalité de sa voix a complètement changé. Il n'était plus oppressé par des préoccupations d'argent imaginaires, mais savourait le potentiel de la liberté financière totale.

S’en est suivi une litanie de réponses habituelles : voyage autour du monde, achetez une plus grande maison, rembourser toutes ses dettes, etc. Et puis j'ai eu deux réponses plus intéressantes, qui m’en disaient beaucoup plus que la demi-heure de conversation précédente :

Je lui demandai laquelle de ses sociétés il fermerait et à peine m’eut-il répondu que je lui ai dit :

« Alors fermez-la MAINTENANT parce que ce n'est pas ce que vous aimez faire »

Pendant un moment je sais qu'il était sur le point d'être d'accord avec moi, mais est venue l'hésitation, puis le rire nerveux et enfin sa réponse :
« Ce serait cool, mais je ne peux pas, j'ai besoin d'argent »

PAN !

En un instant, son humeur est repartie d'où elle venait. Il s'est inquiété immédiatement à propos de l'argent et ne voyait plus que les problèmes potentiels, plutôt que de chercher des solutions.

C’est le moment où les clients se précipitent presque toujours pour se justifier en évoquant les raisons qui les poussent à ne pas faire ce qu'ils veulent vraiment faire, et cette personne ne fit pas exception à la règle.

Mais en fait, je me déconnecte à ce moment-là, parce que la première réponse instinctive est presque toujours la seule intéressante.

La raison en est que cette première réponse vient de notre inconscient avant même qu’on ait eu le temps de la refouler. C'est notre moi authentique qui essaie d'énoncer ce qu’il veut vraiment.

Malheureusement, nous devenons des experts pour intercepter ces pensées en une fraction de seconde, et nous les rationalisons en les classifiant comme irréalistes, stupides, impraticables, égoïstes, téméraires ou toute autre combinaison des mille et une excuses que j'entends régulièrement.

Alors demandez-vous :

« Si j'avais 10 000 000 € sur mon compte bancaire, que ferais-je ? »

Écoutez très attentivement la (les) première(s) réponse(s) que vous obtenez et celles qui vous font suffisamment envie pour vous redonner réellement vie.

Est-ce que ce que vous faites maintenant est de nature à vous permettre d’y arriver ? Sinon, que pourriez-vous faire différemment ? Est-ce que l'on peut régner sur ses espoirs et ses rêves en pensant qu'ils ne sont pas réalisables ? Que feriez-vous différemment si vous n'aviez pas cette croyance ?

J'aimerais savoir ce que vous feriez avec vos 10 millions d’euros et pour vous aider, je vous dirai les 5 choses que je ferais moi, pour mon bonheur personnel et égoïste :

Mener des projets pour améliorer la vie des déshérités en Afrique et en Asie
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Distributeur d'espoir dans une vie meilleure, une vie de solidarité. Quel pied ce serait !

Alors et vous ?

Si, pour commencer un travail sur votre estime de soi, je vous demandais de vous tenir devant votre miroir de salle de bain et de dire « Je t’aime », le feriez-vous ? Pourriez-vous même le faire ?

Je sais que ce n'est pas le genre de question que vous vous posez au quotidien, mais je suis coach de vie et je peux donc me permettre de la poser. Alors, comment vous sentez-vous face à une telle éventualité ?

Le feriez-vous si vous pouviez vous autoriser à être sarcastique ou drôle ? Ou est-ce complètement hors de question pour vous, peu importe comment vous abordez la chose ?

Pour bon nombre de personnes, la demande ci-dessus les mettrait mal à l'aise et les rendrait franchement anxieux, voire physiquement nauséeux.

Si c’est votre cas, il y a la possibilité que vous soyez Dracula, que vous ayez une phobie des miroirs ou que vous souffriez d'une faible estime de soi.

 

Soyez conscient

Personne ne sait vraiment combien de pensées un être humain a en un jour, et cela varie sans doute en fonction des jours et des personnes, mais scientifiquement parlant, les estimations vont de 40 000 à 75 000 pour la plupart des gens.

Vous pensez peut-être que vous n'en avez pas beaucoup parce que vous ne vous rappelez que d’une dizaine au cours des dernières 24 heures, alors qu'est-ce qui est arrivé aux 39 990 autres ?

Ce qu’il y a de bizarre avec notre esprit, c’est qu'il fait beaucoup de son travail en mode pilote automatique, sans intervention consciente requise de notre part.

Non seulement notre inconscient fait beaucoup de trucs pour nous garder en vie comme faire battre votre cœur, digérer les aliments ou maintenir la tension artérielle, mais il pense aussi... constamment.

Beaucoup de gens en doutent, jusqu'à ce qu'ils s'asseyent et essayent de stopper le bavardage de fond en pratiquant la méditation.

Ils se rendent compte alors qu'il n'y a pas simplement une petite voix qui parle dans leur tête mais une foule de bavards chroniques.

Le problème, c'est que beaucoup de ces pensées se perdent tout simplement dans l'infini.

Pour commencer, j’aimerais que vous fassiez un effort de conscience pour vous insérer plus souvent dans votre réflexion. Qu'est-ce que vous vous dites à vous-même ? Quel est le ton de votre voix quand les choses ne vont pas comme prévu ?

Lorsque vous êtes sévère avec vous-même, cela vous fait-il vous sentir mieux et cela améliore-t-il vos performances ?

La réponse aux deux dernières questions est « non » et « non ». Je ne vous connais pas, mais je sais que cela vous fais vous sentir plus mal et que vos performances se dégradent. Donc, comme cette approche ne fonctionne pas, peut-être est-il temps d’en adopter une différente, non ?

En fait, en faisant cela vous vous êtes créé votre propre auto-prophétie et, faites-moi confiance, c’est le pire type de prophétie.

L’effort de conscientisation peut paraître étrange de prime abord, mais vraisemblablement, vous allez prendre le pli très rapidement.

Lorsque vous vous écoutez, employez-vous vraiment un langage propre à vous faire vous sentir bien ? Si quelqu’un d’autre vous parlait de la même manière, cela vous conviendrait-il ?

Pourriez-vous parler à vos amis et à votre famille de la même manière ?

Je suppose que non, auquel cas vous pourriez aussi ne pas tolérer de vous parler comme ça. N’oubliez pas que vous êtes la personne la plus importante au monde pour vous car vous êtes le seul point de départ de votre histoire.

 

Changez votre langage

Le langage que vous utilisez est crucial, car c'est la façon dont vous représentez votre expérience subjective sur cette planète. Si vous utilisez une langue restrictive et négative, vous allez vivre une vie restrictive et négative. C'est aussi simple que ça.

Je pense que l'utilisation d'un langage plus positif peut ne pas avoir un impact immédiat et il y aura certainement des résistances internes, mais c’est en persévérant que vous verrez les résultats.

Lorsque vous commencez à vous prendre sur le fait de vous dire des choses négatives, vous pouvez désormais intervenir de manière amicale et sans jugement.

Essayez en commençant par prendre le contre-pied et remerciez tout langage négatif qui arrive.

Je sais que cela peut ne pas sembler très cohérent, mais le bavardage négatif correspond à une intention positive et, en réalité, est là pour vous aider.
Donc, plutôt que de vous battre contre vous-même, dites simplement « merci », puis supprimez doucement ce que vous avez dit et remplacez-le par quelque chose qui vous permettra de vous sentir mieux à long terme.

Ensuite, faites-le encore, encore et encore. Prenez conscience que chaque fois que vous le faites, l’espace entre les « auto-discussions négatives » s'agrandit de plus en plus à mesure que votre inconscient progresse et la façon positive de voir les choses commence à prendre le dessus.

 

Mettez vos croyances à l’épreuve

Tout d'abord, vous devez isoler la croyance qui vous fait penser qu'il est bon de mal vous parler ou de vous agresser. Est-ce que vous ne pensez pas que vous en valez la peine, que vous n’êtes pas aimable ou vous voyez-vous comme un perdant ?

Personnellement, je sais que ces croyances sont fausses, qu’elles ne sont jamais vraies, alors laissez-moi vous aider à prendre conscience de la même chose.

Croyez-vous en Dieu ou dans un autre être suprême ? Si oui, pensez-vous qu’une intelligence assez géniale pour créer la majesté de l'univers a subitement disjoncté quand elle vous a fait ?

Sérieusement, vous pensez vraiment que c'est ainsi ça s’est passé ? Est-ce que Dieu a eu une mauvaise journée ou a simplement manqué de concentration lorsque vous avez été placé sur cette terre ? Ou serait-ce possible qu’il pense avoir fait un super boulot avec vous et aimerait que vous puissiez vous en rendre compte vous aussi ?

Si vous croyez à un être supérieur, est-ce que cela ne représente pas un incroyable manque de respect que de ne pas vous porter à vous-même l'amour qu’il vous a porté ?

Et, soit dit en passant, ce n'est pas une excuse pour être encore pire vis à vis de vous-même, c'est seulement l'occasion de faire des changements.

Si vous n'avez pas de telles croyances spirituelles, tout va bien quand même. Pensez aux personnes que vous aimez, respectez et admirez et qui vous aiment, vous respectent et vous admirent. Vous n'êtes vraiment pas suffisamment intelligent pour tromper ces personnes, soyez-en sûr.

Elles vous aiment parce qu'elles vous connaissent et voient des qualités en vous que vous n’êtes pas encore capable de voir. Rappelez-vous que vous les appréciez, peut-être même que vous les aimez, et, de même que dans l'exemple ci-dessus, c’est montrer un vrai manque de respect de ne pas leur faire confiance.

Saper une croyance exige que vous cherchiez des contre-exemples qui la rendent ridicule. Vous avez réussi des choses dans votre vie, il n'y a pas de doute. Peut-être pas autant que vous le souhaitez, mais c'est à peu près pour tout le monde pareil. La plupart d'entre nous se fixent des objectifs supérieurs à nos réussites. Cela nous permet de progresser.

Trouvez des exemples de ce que vous avez réussi (et il y aura certainement des centaines) et commencez à vous concentrer sur ce que vous avez fait correctement.

Ce n’est pas nécessaire que ce soit l’un des douze travaux d’Hercule. En fait, cela peut être purement anecdotique, tant que cela démontre que vous faites des choses bien.

Je suis persuadé que vous avez passé un examen, que vous avez eu un emploi, que vous êtes marié, avez reçu un compliment, avez préparé un bon repas, élevé des enfants, réparé quelque chose, aidé quelqu'un, fait que quelqu'un se sente bien, etc.

Que vous ayez fait une ou toutes ces choses, cela n'a pas d'importance, vous réussissez toujours. Et même si tout est allé de travers après l'événement, vous avez quand même réussi à ce moment-là, alors félicitez-vous en.

Commencez à développer une mémoire de vos réussites et un oubli de ce que vous pensez être vos échecs, comme font les gens heureux. Lorsque vous faites quelque chose de mal, voyez-le comme une opportunité de vous améliorer en apprenant de cette expérience et continuez sans auto-représailles.

Ne justifiez jamais l'abus de vous-même par un « Ouais, mais cette fois c’est différent, je suis vraiment c.. pour faire ça »

 

Soyez patient

Si vous avez une faible estime de vous-même, vous l'avez construite au cours des années, cela vous a même probablement pris des décennies. Sans aucun doute, vous avez travaillé là-dessus et l’avez peaufiné, de l'aversion douce à la détresse totale, avec une patience exemplaire.

Par conséquent, il est très peu probable que le seul fait de lire ce post fasse que subitement tout ira bien pour vous dans le monde.

Vous devez vous engager à changer, mais faites-le juste pour aujourd'hui. Ne vous inquiétez pas pour l'année prochaine ou même la semaine prochaine à ce stade, je veux simplement que vous vous engagiez à être gentil et bienveillant avec vous-même pendant une journée.

Cela inclut le fait de ne pas faire de commentaires négatifs, même en plaisantant. L'autodérision est un trait admirable, mais, pour le moment, vous pouvez vous en passer.

Ensuite, demain, je veux que vous dérouliez à nouveau le processus, puis de nouveau le lendemain. Vous le faites chaque jour, de façon à ce que vous rassuriez votre inconscient en lui disant que vous essayez la démarche comme une mesure seulement temporaire.

 

Donnez l’exemple

Avez-vous des enfants ? Voulez-vous qu’ils souffrent d'une faible estime de soi lorsqu'ils grandiront ? Si la réponse est « oui » et « non », le résultat sera toujours « oui » et « oui ».

Les enfants prennent exemple sur leurs parents avec une aisance exceptionnelle. Ils réagissent aux actions et aux comportements, et non aux mots. Il n'est jamais bon de leur dire de faire une chose si vous faites le contraire.

S'ils vous voient ou vous entendent vous dévaloriser, ils vont presque certainement grandir en faisant pareil, vis-à-vis de vous et d’eux-mêmes.

Encore une fois, je veux souligner que ce n'est pas une opportunité de vous flageller un peu plus, c'est une occasion d'inverser le processus et d'être le parent que vous voulez être.

Des centaines de millions de personnes souffrent d'une faible estime de soi sous toutes ses formes, mais, ne vous trompez pas, elle peut être surmontée. Il faudra une certaine détermination, de la patience et surtout un esprit ouvert.

Si vous pensez honnêtement que vous avez un esprit ouvert, vous devez être ouvert d'esprit à la conviction que vous êtes beaucoup plus cool que vous le croyez.

En fait, je pense que vous êtes une belle personne et il est temps que vous laissiez les autres s’en rendre compte aussi.

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