En ce début d'année 2018, il y a une chose que je peux dire avec certitude à votre sujet, sans aucune crainte d’être contredit.

Je le sais parce que vous êtes un être humain et que mis à part l'ADN, c'est l'une des rares choses qui soit commune à chaque personne sur la planète.

Je sais que vous voulez être heureux.

Cela fait partie intégrante de vous en tant que personne et si profondément ancré que rien de ce que vous pourrez faire ne changera jamais cet état de fait. Même les gens les plus disgracieux à tous points de vue veulent être heureux, même si cela n’est parfois pas évident au premier regard.

Les recherches sur le bonheur et la psychologie positive sont relativement nouvelles et, de ce fait, moins développées que d’autres domaines plus établis.

La science a tendu, historiquement parlant, à chercher ce qui n'allait pas et à essayer de le réparer.

La psychologie positive cherche ce qui est juste et à le reproduire.

Votre bonheur est largement sous votre contrôle.

Environ 50% de votre bonheur semble défini à la naissance par la génétique. Si vous avez une dépression sévère, il y a une probabilité non négligeable que ce soit dans vos gènes. Cela ne signifie pas nécessairement que vous ne pouvez pas le surmonter, mais, si c’est le cas, ce sera plus difficile.

Même si la plupart des gens pensent que cette part est beaucoup plus élevée, seulement 10% de votre bonheur serait environnemental, c’est-à-dire l’endroit où vous vivez, le travail que vous faites, combien d'argent vous gagnez, quelle voiture vous avez, etc.

Les 40% restants correspondraient à vos pensées et votre attitude générale. Pour la grande majorité des gens, il y a assez d’espace, dans ces 40%, pour les rendre heureux.

Aujourd'hui, je vais partager avec vous 14 attitudes qui peuvent vous aider à augmenter sensiblement votre niveau de bonheur global.

Un petit avertissement toutefois : même si l'adoption des pratiques suivantes fera de vous une personne plus heureuse dans l'ensemble, il faut comprendre que le bonheur va et vient, et parfois être triste n’est pas forcément incongru.

 

1 . Soyez cohérent par rapport à vos valeurs fondamentales

Vous pouvez penser que je suis un toqué des valeurs fondamentales parce que j'ai déjà écrit un certain nombre de posts à leur sujet, bien que la marche du monde semble souvent aller à l’opposé.

Et pourtant, je persiste et signe. Elles recèlent tellement de marge de progression dans tous les domaines, que je trouve que c’est presque un crime de s’en servir peu ou mal.

Je n'ai jamais eu de client qui ne retire rien d’important de son travail de compréhension de ses propres valeurs fondamentales, et beaucoup d’entre eux ont eu la sensation de se révéler à eux-mêmes.

À mon avis, vous ne pouvez simplement pas être autrement qu’heureux si vous vivez une vie en cohérence avec vos valeurs. C’est le travail le plus sous-évalué en coaching de vie, mais le plus efficace.

 

2 . Donnez

Il y a une partie de votre cerveau appelée les noyaux accumbens (il y en a deux, un dans chaque hémisphère cérébral) qui jouent un rôle important dans l'envoi des signaux de récompense et de plaisir.

Malheureusement, ils jouent également un grand rôle dans le phénomène de dépendance et c'est la zone du cerveau qui s’active quand quelqu'un prend un fort stimulant, comme de la cocaïne.

Cependant, les dernières recherches sur le cerveau ont démontré qu'ils s'activent autant, sinon plus, lorsque nous aidons d'autres personnes.

À quel point c’est une bonne nouvelle ? Faire un don à une cause charitable ferait le même effet que prendre un rail de coke !

Et non seulement cela donne une sensation initiale de bien-être, mais celle-ci dure beaucoup plus longtemps que les effets de la cocaïne et avec moins d’effets secondaires.

 

3 . Refusez-vous les gratifications instantanées

Raisonnez et comportez-vous à long terme. Cette attitude vous permet d’être davantage dans l’instant présent, car vous ne vous focaliserez pas sur une récompense, une reconnaissance, une nécessité de bénéfice immédiates.

Si vous reportez une gratification instantanée pour un gain à long terme, alors vous verrez votre niveau de bonheur global commencer à grimper.

 

4 . Fixez-vous des objectifs

L'établissement d'objectifs et leur réalisation peuvent être une expérience très enrichissante.

Cependant, il y a une mise en garde importante : les objectifs doivent être intrinsèquement motivés et ils ne peuvent pas être des objectifs binaires de tout ou rien.

« Intrinsèquement » signifie qu'ils doivent venir du plus profond de vous-mêmes, c'est-à-dire qu'ils soient alignés sur vos valeurs et qu'ils aient donc un vrai sens pour vous !

Et « tout ou rien », implique que vous devez profiter du voyage autant que de la destination.

Imaginez que vous vous fixiez comme objectif de remporter une médaille d'or aux Jeux olympiques de 2020 et que vous axiez toutes votre vie sur cette victoire. Il y a fort à parier que vous rendrez la période d’ici à 2020 absolument détestable pour vous et pour vos proches.

Et si vous n’obtenez que la médaille d'argent ? Vous allez probablement vouloir vous tirer une balle dans la tête.

Sachez que les gens heureux ont tendance à ne pas se suicider.

 

5 . Évitez l'adaptation

La raison pour laquelle les gens riches ne sont pas plus heureux statistiquement parlant que les gens qui ont juste ce dont ils ont besoin en termes d'argent, vient de l'adaptation hédoniste.

Quelles que soient les circonstances, vous vous adapterez et elles deviendront la norme. C'est la raison pour laquelle cette nouvelle voiture qui vous fait hyper envie devient, pour vous, un simple moyen de transport après quelques semaines.

Éviter l'adaptation, « l’habituation », est difficile, mais cela est réalisable si vous savez maintenir un état de conscience et de reconnaissance par rapport à ce que vous avez à la fois matériellement et socialement.

Prenez conscience régulièrement de ce que vous avez et arrêtez de le prendre pour acquis. Je suis sûr que vous en voudriez plus, mais à moins que vous ne fassiez faillite, que vous n'ayez ni famille ni amis et que vous soyez sur le point de mourir d'une mort lente et douloureuse, je suis sûr que vous avez des raisons d'être reconnaissants.

Souvenez-vous également que l'adaptation a tendance à se produire avec des objets matériels et des personnes, plus qu'avec des expériences.

Vous pouvez aimer votre nouvel écran 27 ", mais vous vous y adapterez et utiliser cet argent pour des vacances en famille, ou même vous payer un coach de vie, peut faire plus pour votre niveau de bonheur à long terme.

 

6 . Faites un travail utile

Je ne me souviens pas avoir jamais travaillé avec un client qui aimait son travail et était profondément malheureux. Vous passez la moitié de votre vie au travail et si vous croyez que votre travail en vaut la peine, vous serez une personne plus heureuse.

Vous ne devez pas nécessairement être une infirmière, un pompier, un policier, un enseignant, un travailleur caritatif ou un membre de l'une ou l'autre des professions que nous avons tendance à considérer comme socialement valorisantes.

Si vous êtes jardinier, être le meilleur jardinier que vous pouvez être et contribuer à égayer la vie des gens est suffisant. Si vous coupez les cheveux, soyez fiers de rendre les gens beaux et heureux avec ce que vous leur faites.

Même si vous êtes un comptable, vous pouvez considérer que votre travail permet à votre société de s’intégrer dans l’économie, de lui éviter des dépenses inutiles, bref de tenir debout pour parvenir à faire de belles choses.

C'est la question de sur quoi vous vous focalisez. La plupart des emplois peuvent être considérés comme valables avec un peu de réflexion créative et de recadrage.

Cliché avertissement : si vous ne faites pas le travail que vous aimez, aimez le travail que vous faites.

 

7 . Méditez / priez

Certaines personnes deviennent mal à l’aise quand je regroupe la méditation avec la prière, mais leurs effets sur le cerveau sont très similaires.

Et ces effets sont très bénéfiques pour tout, de la santé mentale et physique au niveau de bonheur.

Oh, et en passant, les gens religieux ont bizarrement tendance à être plus heureux que les athées… (voir ci-dessous).

 

8 . Socialisez

Il y avait une croyance selon laquelle les gens religieux avaient tendance à être plus heureux à cause de leur foi en Dieu et de leur croyance dans l'au-delà.

De nouvelles recherches ont suggéré que l’origine de ce surcroît de bonheur pourrait être ailleurs et qu’il serait plus lié à la formation de liens sociaux forts avec des gens qui ont des valeurs et des croyances similaires.

Vous êtes un animal social, que vous le vouliez ou non, et plus vous êtes fortement lié à des personnes partageant des buts similaires (non destructifs), plus vous êtes susceptible d'être heureux.

Cela ne signifie pas que vous devriez courir à l’église, ni que vous devriez être au café tous les soirs. Cela signifie que si vous évitez les interactions sociales et aimez être un loup solitaire, vous êtes moins susceptible d'être heureux dans votre vie.

 

9 . Souriez

Un sourire authentique envoie un signal à votre cerveau que vous êtes heureux. C'est super en soi, mais c’est encore mieux que ça : lorsque votre cerveau remarque ce signal, il envoie un autre signal indiquant qu'il est heureux d'être heureux et commence une spirale de bonheur.

Bien sûr, le contraire est également vrai… donc à éviter.

 

10 . Pratiquez une activité physique.

C’est évident, mais il serait négligent de ma part de ne pas mentionner ici l'exercice physique.

Les exercices cardio-vasculaires créent toutes sortes de changements métaboliques dans le corps ainsi que l'amélioration de l'estime de soi et génèrent un sentiment d'accomplissement.

Les endorphines, substances remarquablement proches de la morphine, sont produites à cette occasion, ce qui crée un sentiment de bien-être.

Il y a aussi une augmentation de la production de dopamine et c'est pourquoi les scientifiques pensent maintenant que l'exercice physique aide à prévenir et/ou ralentir l'apparition de maladies comme Alzheimer et Parkinson.

 

11 . Soyez moins attaché aux objets.

Etre attaché à des objets matériels est une recette pour le malheur parce que tout se casse, se perd, se fait voler ou s'use tout simplement, y compris vous, je suis désolé de le dire.

Si vous vous attachez trop aux objets matériels, ceux-ci deviennent une partie de vous-même et leur disparition vous impactera beaucoup plus que leur réelle utilité dans votre vie. Si vous êtes prêt à tout perdre, premièrement il y a peu de chances que cela vous arrive et, deuxièmement, si cela se produit, cela n’aura qu’un impact très limité sur votre niveau de bonheur.

Vous avez donc tout à gagner en étant prêt à tout perdre.

 

12 . Ne vous comparez pas

A tous les adeptes du « quand je me regarde je me désole, quand je me compare, je me console » (Talleyrand), si vous n'êtes pas vraiment convaincu par ce conseil que vous considérez comme un non-sens, je vous suggère de commencer à vous comparer aux autres.

Si vous gagnez 100 000 € par année, comparez-vous à la personne qui gagne 200 000 €. Si vous êtes en surpoids, comparez-vous à la bombe du gymnase. Et si vous êtes malade, pensez à tous les égoïstes qui sont actuellement en bonne santé.

Comme je l'ai dit dans un post précédent, la comparaison n’entraine pas la satisfaction. Alors arrêtez de vous comparer aux autres, car il y aura toujours des gens avec plus d'argent, plus beau, plus intelligent, plus en forme, plus grand et plus drôle que vous !

La seule comparaison possible est celle que vous faites entre vous et vous-même, entre hier et aujourd’hui, pour vous satisfaire de la progression que vous connaissez grâce au travail effréné que vous faites sur vous-même.

 

13 . Soyez dans le « Flow »

Vous avez entendu parler de l'état de « Flow » (notion anglo-saxone développée par le psychologue hongrois Mihály Csíkszentmihályi ! Où est l’erreur ?) ? C’est cet état mental lorsque vous êtes si absorbé par ce que vous faites que vous perdez toute notion de temps, même toute notion de soi.

Les personnes qui utilisent régulièrement l'état du Flow ont tendance à être plus heureuses.

Donc, en supposant qu’elles ne soient pas autodestructrices, cherchez des activités qui génèrent chez vous cet état de Flow.

 

14 . Aimez-vous vous-même et les autres

Les gens heureux n’entrent pas en conflit, ni avec eux-mêmes, ni avec d'autres personnes. Les gens heureux ont tendance à aimer les autres. Donnez-vous de l'amour à vous-même et aux autres et vous serez étonné de voir à quel point vous vous sentez plus heureux dans la vie.

Très vite, vous constaterez qu’il est facile d’aimer et, qu’en plus, vous aimez aimer.

 

Et passez une très bonne année 2018 !!!

Part 2 / 2 : La méthode pour faire le bon choix et son application.

 

Je vous ai présenté, dans mon précédent post, les fondements de la méthode que j’emploie pour effectuer des choix de vie. C’est une méthode que je qualifierais de « par le haut », a contrario de la méthode scientifique habituelle que je qualifie de « par le bas ».

 

Pour en venir au fait, la méthode pour sécuriser ses choix se déroule en trois étapes, de la façon suivante :

 

1. Définir ses valeurs

La dimension matérielle se décompose en trop d’éléments différents inter-agissants (effet papillon), pour permettre, même avec l’aide d’une dimension psycho-émotionnelle performante, de constituer une base de réflexion solide pour opérer un choix complexe. Certes, c’est une dimension dont il faut tenir compte, mais plus comme variable d’ajustement que comme point de départ.

Le principe est donc de se simplifier la tâche en prenant en compte, au départ de la réflexion sur le choix en question, un nombre limité de critères. Ces critères sont par définition justes pour vous, puisque ce sont vos valeurs de vie personnelles.

Encore vous faut-il les définir de façon consciente et déterminée. Il y a un certain temps, j’avais écrit un post qui peut vous aider en matière de détermination de vos valeurs de vie.

Déterminez donc vos valeurs de vie. Vous êtes la seule personne à pouvoir le faire, même si un accompagnement peut vous faciliter grandement la tâche, notamment pour différencier les valeurs de vie réelles avec les choses qui sont importantes pour vous dans votre vie.

Une valeur de vie, c’est certes une valeur qui s’applique dans votre vie, mais c’est également une valeur qui génère de la vie.

Pour prendre un exemple, la première valeur de vie qui m’est généralement citée par les personnes que j’accompagne est « la famille » (sans doute une vieille réminiscence du pétainisme…). Toutefois, jusqu’à présent, personne n’a pu m’expliquer en quoi sa conception de la famille constitue une valeur de vie.

La famille est certes un cadre au sein duquel un grand nombre de belles valeurs de vie peuvent se mettre en pratique. C’est également un élément extrêmement important pour bon nombre d’entre nous, mais ce n’est pas une valeur de vie en soi, selon la conception qu’en a cette méthode.

Encore une fois, vous pouvez vous reporter à mon précédent post intitulé « Le choix du camp » si vous désirez plus de précisions en la matière.

La démarche est donc de définir vos valeurs de vie, une fois le choix de votre camp effectué, puis de les hiérarchiser. Là aussi, pour plus de précisions vous pouvez vous reporter à mon précédent post intitulé « La hiérarchisation des valeurs ».

Le principe, si l’on choisit le camp des valeurs de vie unitaires, c’est de poser l’unité comme valeur supérieure, puis de classifier ses valeurs de vie au sein des trois systèmes propres à générer cette unité : les systèmes « Amour », « Conscience » et « Évolution ».

Là, ce serait sans doute un peu trop long de vous expliquer dans un post les tenants et aboutissants du pourquoi de ces trois systèmes, mais si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à prendre contact avec moi.

En tout état de cause, une fois ce travail effectué, vous disposez d’un outil remarquablement efficace pour effectuer des choix complexes. Encore faut-il savoir s’en servir.

 

2. Appliquer ses valeurs, dans les 3 dimensions.

Je disais précédemment que le vivant est composé de trois dimensions : la dimension matérielle, la dimension psycho-émotionnelle et la dimension spirituelle. Ces trois dimensions, bien que différentes, communiquent les unes avec les autres : les valeurs (dimension spirituelle) se déclinent en pensées (dimension psycho-émotionnelle), et les pensées se déclinent en actions (dimension matérielle).

Pour un choix complexe, seul l’intégration de ces trois étapes, donc de ces trois dimensions, dans cet ordre et dans une logique de cohérence, est gagnant à coup sûr.

Pour prendre un exemple vécu : une adolescente choisit de quitter son petit ami pour commencer une histoire sentimentale avec un de leurs amis communs. Quelques jours après la rupture, ladite adolescente choisit de présenter son nouveau petit ami à son ancien. Ce dernier est retrouvé, le lendemain, pendu au fond du jardin familial.

Prenons un second exemple, tout aussi vécu je vous l’assure : une adolescente choisit de quitter son petit ami pour commencer une histoire sentimentale avec un de leurs amis communs. Quelques jours après la rupture, ladite adolescente choisit de présenter son nouveau petit ami à son ancien. Mis mal à l’aise par la réaction de son ami avec lequel il perd instantanément tout contact, le nouvel élu de la jeune fille s’en ouvre à sa mère.

Malgré le refus de son fils, la mère de ce garçon téléphone à la mère du garçon malheureux en amour et met au point un ensemble d’actions, incluant son fils et sa petite amie, pour adoucir la situation de l’adolescent à la dérive (c’est la mère de ce dernier qui constate qu’il est à la dérive). Ensemble, ils l’intègrent dans un environnement d’empathie, d’amour et d’actions communes qui ont au moins la vertu de faire en sorte que le garçon ne se sente pas seul et rejeté. Ce garçon est toujours en vie et est parvenu à faire, relativement rapidement, le deuil de sa relation amoureuse, malgré l’importance capitale qu’elle avait pour lui.

Si vous le voulez bien, décryptons.

Mon propos n’est pas de juger quoi que ce soit, ni qui que ce soit, et je n’aborderai pas le sujet du choix de l’adolescente de quitter son premier petit ami. Nous avons tous vécu cela à cet âge et c’est l’un des apprentissages douloureux qui correspond à cette période de la vie.

C’est le choix de présenter, aussi rapidement, le nouveau petit ami à l’ancien qui pose problème. Sans vouloir faire de procès d’intention à qui que ce soit, essayons de voir quelles sont les valeurs de vie qui pourraient être impliquées dans ces situations.

Le fait de choisir un petit ami pourrait être facilement relié à la valeur « amour ». Le fait de présenter son nouveau petit ami à son ancien pourrait être relié aux valeur « franchise » et « partage ».

Toutes ces valeurs sont clairement des valeurs unitaires, alors pourquoi, dans le premier exemple, un être humain en début de vie est-il mort de cette situation ?

En fait, il y a un ensemble de valeurs qui est furieusement absent du contexte : les valeurs « considération », « compréhension », « empathie », « conscience de l’autre » et je pourrais continuer longtemps à égrener le nom de valeurs majeures absente de cette réalité.

La valeur « amour » ne prend en compte, dans cet exemple, que ceux qui le vivent favorablement, elle est tournée vers l’intérieur du nouveau couple et non vers l’autre. La valeur « franchise » n’est appliquée que pour satisfaire la bonne conscience de ceux qui l’exercent et fait fi de la façon dont elle est reçue. La valeur « partage » est imposée à l’autre sans aucune considération pour celui auquel elle s’adresse.

Bref, les valeurs de vie sont appliquées de façon centripète, au lieu de centrifuge. Elles génèrent donc de la séparation (et quelle séparation !) alors même qu’elles étaient, très vraisemblablement, destinées à générer de l’unité.

Dans le second exemple, à partir d’une même situation, aussi mal embringuée, le nouveau petit ami fait preuve des valeurs de « conscience » (du malaise généré par la rencontre avec son prédécesseur) et de « partage » (de la situation avec sa mère). Il n’est pas allé plus loin dans la construction de l’unité, mais c’est déjà beaucoup pour un adolescent.

La mère, quand elle a choisi d’intervenir malgré le refus de son fils, a su faire preuve des valeurs de « d’empathie » (tant vis-à-vis de son fils que vis-à-vis du garçon en détresse), « de conscience » (en intégrant les conséquences possibles de la situation), de « responsabilité » (en s’impliquant personnellement dans la mise en place de contre-mesures) et de « respect de l’autre » (en limitant ensuite son intervention pour laisser le maximum de place aux protagonistes divers pour reconstruire une nouvelle forme d’unité).

Les trois dimensions sont intervenues pour résoudre le problème : la dimension spirituelle à travers les valeurs développées, la dimension psycho-émotionnelle par l’analyse et la communication mises en place et la dimension concrète par l’ensemble d’actions réalisées. Mais le déclencheur et le moteur, c’est la dimension spirituelle.

 

3. Intégrer la notion de temps.

Un choix a forcément des conséquences sur la durée. Il faut savoir les distinguer et les comprendre, malgré le décalage éventuel entre le moment où l’on a fait le choix et le moment où certaines conséquences se produisent.

L’exercice de valeurs unitaires engendrera peut-être certains désagréments à court terme, mais à long terme, vous vous féliciterez toujours de vos choix pris à la lumière de votre système de valeurs.

Intégrez la patience et la persévérance (voire l’opiniâtreté) dans votre boîte à outils de comportements. Elles vous permettront de prendre conscience de l’efficacité redoutable de cette méthode.

Votre choix sera le bon, pour vous au sein de votre groupe de valeurs de vie (votre camp réunissant toutes les personnes qui partagent vos valeurs). A un moment ou à un autre, la vie vous démontrera que c’était le meilleur choix possible. Parfois il vous faudra un peu de patience pour le réaliser, mais au bout du compte vous comprendrez que vous avez fait le bon choix.

 

 

Dans l’absolu, il faut savoir que la justesse d’un choix se heurte toujours à la liberté de choix de l’autre. Il n’y a donc aucun moyen matériel de prévoir avec certitude la justesse universelle d’un choix. La seule aune de la justesse de votre choix, c’est vous-même et le camp dont ce choix vous rapproche.

Gardez bien à l’esprit cette certitude (il en faut bien quelques-unes…) : la vie est plus intelligente que vous et moi réunis.

Faire le bon choix : Part 1 / 2 : les fondements de la méthode.

Petit avertissement : pour ceux qui n'ont pas le besoin de sortir de leur zone de confort pour résoudre un problème relatif au sujet de ce post, la lecture risque d'en être un peu ardue... A ceux qui feront l'effort de le lire : vous faites mon admiration et mon espoir...

 

Savoir comment faire le bon choix est un problème que je rencontre de façon récurrente chez les personnes que j’accompagne : comment faire des choix ? Sur quoi se baser pour que les choix soient les meilleurs possibles ? Comment abandonner, le cœur léger, une possibilité qui paraît bonne pour une autre qui ne paraît pas forcément meilleure ?

Ce problème du choix est, selon moi, l’un des points centraux de la vie humaine. Il est directement relié aux notions de décision, de responsabilité et de chemin d’évolution personnelle et collective.

Alors une fois qu’on aura fait appel à tous les poncifs habituels : « choisir c’est renoncer », « choisir donc exclure », etc., on ne sera guère plus avancé dans sa pratique du choix.

Mon propos ici n’est pas de vous asséner un tombereau de vérités, tant il est vrai que, comme tout être humain sans doute, voire plus, j’ai été largement confronté à ce problème. Mais, ayant trouvé une façon efficace de le résoudre, je me permets de vous en faire part. Il existe certainement de nombreuses autres approches, mises au point par des personnes beaucoup plus fortes que moi, mais celle-ci ayant fait ses preuves, je vous la livre.

 

C’est une méthode qui ne s’applique pas à tous les domaines : elle ne vous permettra notamment pas de choisir entre une allumette ou un briquet pour allumer votre feu de cheminée, mais elle s’applique dans tous les cas où un choix peut avoir des répercussions sur les relations humaines ou sur la vie de personnes humaines (vous-même ou les autres). Autant vous dire que son champ d’application est vaste.

La faculté de faire le bon choix peut être définie de beaucoup de manières, et notamment comme la capacité à intégrer le plus efficacement possible soi-même et les autres dans les conséquences d’une décision.

La méthode de raisonnement scientifique, qui part de l’observation d’un phénomène particulier pour en tirer des « lois » générales, est une démarche qui procède de bas en haut (sans connotation de jugement de valeur ; c’est seulement une manière de la présenter en plaçant en bas le particulier et en haut le général, ce dernier ayant vocation à rassembler le particulier).

La méthode de raisonnement dite « spirituelle », notamment dans les traditions occidentales, procède à l’inverse. Elle part du postulat d’une source unique s’étant « déclinée » en une multitude de « particuliers » qui restent, d’une manière ou d’une autre, reliés à cette source initiale.

N’ayant aucune légitimité en la matière, mon propos, ici, n’est absolument pas d’aborder les sujets de la foi ou de la religion. Ce n’est pas le domaine de compétence d’un coach de vie et, n'étant ni ne souhaitant devenir un gourou, je n’ai pas la prétention d’en faire le mien.

Ce qui m’intéresse, toutefois, dans la démarche dite « spirituelle », c’est que, si l’on suppose que le postulat de départ est vrai, le système qui en découle doit fonctionner concrètement. Il doit être efficace dans la réalité, dans la vie de tous les jours. Reste à trouver le mécanisme d’efficacité, la façon dont ça fonctionne…

Si, à un certain niveau, tout n’est qu’un, il est donc logique de penser que cette unicité se décline par des liens, à la fois avec la source de départ et entre les éléments de la diversité qui en découle (ça y est… ? Je vous ai perdu ?).

En partant toujours du plus général pour arriver au particulier, il faut trouver ce qui crée le plus de lien une fois que l’on est en aval de la source initiale. Or, ce qui relie le plus les systèmes de vie, et notamment les humains : ce sont les valeurs de vie.

Prenons l’exemple de l’émission de France 2 : « Rendez-vous en terre inconnue ». Elle nous présente des personnes connaissant une belle réussite sociale dans notre société et les confronte à un univers complètement différent de tout ce qu’elles connaissent. Très vite, ô surprise, elles s’aperçoivent, les larmes dans les yeux, que les personnes peuplant cet univers leurs sont étrangement proches et qu’elles peuvent nouer, avec celles-ci, des liens sincères et profonds.

Cette proximité ne vient pas du cadre de vie, ni des habitudes alimentaires, ni de la façon de s’habiller… Aucun des éléments concrets de la vie quotidienne ne les rapproche. De même, les systèmes de pensée n’ont aucun rapport les uns avec les autres : les formations intellectuelles sont aux antipodes les unes des autres, les coutumes n'ont rien à voir entre elles, les croyances non plus. Bref, ni la dimension matérielle, ni la dimension intellectuelle ne semble susceptible de rapprocher ces deux univers.

Et pourtant, il est évident que les participants à l’émission vivent des choses très intenses en matière de relations humaines. Leurs différences ne semblent pas les séparer (sauf quand Kev Adams doit se tartiner de bouse de vache…), elles constituent un vecteur de rapprochement par le biais d’une curiosité réciproque.

Alors, quel est cet ingrédient qui permet non pas de gommer, mais de s’enrichir de la différence, même criante, de l’autre ? Vous me voyez venir ? Cet ingrédient, ce sont les valeurs de vie, tout simplement.

Tous ces peuples de l’autre bout du monde, vivant souvent des siècles en amont de notre modernité, ont la nécessité de développer une cohérence collective pour survivre. Leur système social n’est certainement pas parfait (pas plus que le nôtre), mais développer des liens solides entre eux étant nécessaires, ils ont cela de commun avec nous, de manière peut-être plus naturelle que nous, car plus indispensable, de devoir développer des valeurs de vie unitaires.

Confrontés à ce phénomène d’unité dans la différence, les participants ne peuvent qu’être marqués par cette faculté qu’a l’être humain, qu’ils semblent découvrir pour beaucoup d’entre eux, de générer l’unité à travers des valeurs de vie comme la solidarité, la curiosité, la tolérance.

Le vivant est composé de trois dimensions : la dimension matérielle, la dimension psycho-émotionnelle et la dimension spirituelle (ça vous le savez tous). La dimension matérielle divise (moi différent de toi et de l’ordinateur sur lequel j’écris), la dimension psycho-émotionnelle relie (je pense et je t’exprime ma pensée, ce qui en retour génère ta réaction que je vais interpréter), et la dimension spirituelle unit (quelle que soit ta différence, si tes valeurs de vie sont les mêmes que les miennes nous vivrons harmonieusement ensemble). C’est cette expérience d’union au-delà des différences qui fait couler des larmes, car elle reconnecte à la profondeur de l'être humain.

De ce fait, tout choix qui respecte, exploite et développe le lien fondamental initial ne peut déboucher, à plus ou moins long terme, que sur une issue positive. Il s’inscrit, en effet, dans le collectif de ceux qui partagent ces valeurs de vie et bénéficie donc de sa force, de sa puissance, de sa dynamique.

Et pourquoi y aurait-il une puissance spécifique dans ce collectif ? Justement, du fait du postulat de départ qui pose que tout n’est qu’un, mais plus grand, donc plus fort que le particulier. C’est bien pour cela qu’en matière de groupe humain, 1+1 égale rarement 2.

Vous me direz (dans le meilleur des cas) : « tout ça c’est bien beau, mais qu’est ce qui me prouve que ce ne sont pas seulement des élucubrations « new-age » qui ne mènent à rien de concret ? » et je vous répondrai : à ce stade, rien ! C’est une suite de postulats, rien de plus. Si vous voulez des preuves de leur véracité, c’est très facile d’en avoir, mais elles ne sont qu’empiriques. Il vous faut essayer la méthode. C’est le principe même de la démarche « spirituelle » : la vérité est en toi, jeune Padawan !

Cela dit, la méthode pour faire le bon choix se déroule en trois étapes, de la façon suivante :

  1. Définir ses valeurs
  2. Intégrer l’application de ses valeurs dans les 3 dimensions.
  3. Intégrer la notion de temps.

 

De façon à ne pas vous saouler avec un post trop long (c’est malheureusement un de mes nombreux défauts, contre lequel je lutte activement…), je développerai cette méthode, et son application concrète, dans un prochain post.

L’une des questions que les clients en Coaching de vie me posent souvent est une variante de : « Pourquoi ai-je toujours l’attitude de m'auto-saboter aux moments cruciaux de ma vie ». Parfois, ils ont une perception particulière de l'auto-sabotage...

Heureusement, les années d'expérience dans le traitement de centaines de clients me permettent de toujours répondre à la question avec la conviction absolue d’avoir raison... Même en ne sachant rien de la situation…

"Vous ne vous auto-sabotez pas, parce que personne ne s'auto-sabote, c'est un mythe de développement personnel."

Ma réponse est presque toujours suivie par une certaine forme de protestation et par la mise en évidence d'une action ou de comportements qui prouvent, de façon concluante, que le client s'est définitivement auto-saboté.

Pourtant, j'insiste toujours sur le fait que, malgré les apparences, ils n’ont pratiqué aucun auto-sabotage. Et rien de ce qu'ils peuvent dire ou faire ne me fera changer d'avis.

 

100% des cas d’auto-sabotage sont constatés a posteriori.

La réalité est que les actions qui me sont offertes comme preuve pour étayer leur croyance sont toutes considérées a posteriori.

En d'autres termes, ils regardent un événement passé et voient clairement que cela ne les a pas aidés à obtenir le résultat qu'ils recherchaient. Par conséquent, ils en concluent que c’est de l’auto-sabotage.

En réponse à ma réaction de départ, personne ne m’a jamais dit : « vous ne me croyez pas, hein ? Eh bien, constatez que ce que je vais faire est un vrai auto-sabotage », puis s’est jeté par la fenêtre, sans même l’ouvrir, me laissant impuissant, contempler son geste.

Mais même si cela arrivait, je refuserais de croire que c'est de l’auto-sabotage.

Si la personne en question se traînait vers son ordinateur, avec du sang s'écoulant de multiples plaies et avec deux membres amputés, mais en me regardant d'un air suffisant pour me prouver que j’ai tort, je lui dirais simplement :

"Il y avait une intention positive dans ce que vous venez de faire, ce n'était pas un auto-sabotage".

Et la clé de tout cela est l'intention positive, parce que :

 

Chaque comportement humain a une intention positive en arrière-plan.

Prenez mon ami qui saute par la fenêtre par exemple. L'intention positive derrière ce comportement était de me prouver que j’avais tort.

Maintenant, je sais que, dans le grand schéma de la création, c'est une raison un peu douteuse, mais c'est quand même une raison.

Quand les gens décrivent des exemples d'auto-sabotage, je leur demande toujours de me dire ce qu'ils pensent être l'intention positive à l'origine de cette action ou de ce comportement particulier. Bien souvent, ils nieront qu'il y en ait une, mais je ne les laisse pas en rester là, parce qu'il y en a toujours.

Et la raison pour laquelle je ne vais pas les laisser en rester là, c'est parce que si vous ne reconnaissez pas votre intention positive, vous dites effectivement à votre inconscient que c'est un imbécile.

Et ce n'est pas le cas, c'est quelqu’un de super cool et de très intelligent qui essaie de vous aider du mieux qu’il peut.

 

Ignorez votre inconscient à vos risques et périls !

En niant l'intention positive, il sera extrêmement difficile de changer de comportement à l'avenir, de la même façon qu'il est presque impossible pour un alcoolique d’arrêter de boire, s’il ne reconnaît pas son addiction.

Une fois que vous aurez cherché, trouvé et reconnu l'intention positive qui sous-tendait votre action, vous pourrez chercher des moyens alternatifs pour atteindre le même objectif de manière plus constructive.

Cela ne veut pas nécessairement dire que le problème disparaîtra comme par magie, mais cela signifie que vous pourrez faire disparaître une grande partie de la résistance interne qui peut, et va, vous faire trébucher, si vous n’en avez pas conscience.

Sachant que vous ne menez pas à terme vos projets parce que vous avez peur de la critique, vous pouvez chercher des moyens de faire face à la critique, plutôt que de vous auto-flageller pour ne pas avoir terminé vos projets.

 

L'auto-sabotage n'est pas toujours une mauvaise chose

Parfois, cela vaut la peine de prendre la situation avec recul et de se demander si ce que vous considérez comme un auto-sabotage ne serait pas, en réalité, une tentative de votre inconscient pour vous amener à opérer des changements bénéfiques dans votre vie.

Il n’est pas nécessaire d’envoyer tout balader sous prétexte que votre inconscient n’est pas d’accord avec ce que vous faites, mais un travail de réflexion sur où vous en êtes dans votre vie par rapport à vos aspirations profondes serait vraisemblablement utile.

J’ai eu le cas d’une personne, la cinquantaine bien avancée, qui enchaînait les postes sans jamais parvenir à s’insérer dans la structure qui l’embauchait. Dynamique, elle n’avait pas trop de difficultés, malgré la crise, à trouver du travail, mais ne parvenait pas à le conserver. A tel point qu’elle n’avait plus qu’un souhait : arrêter tout ça et ne plus travailler. Enchaînant ce qu’elle considérait comme des échecs, elle avait totalement perdu confiance en elle-même au sujet de ses capacités à s’épanouir dans une activité professionnelle.

Il n’est pas nécessaire d’en arriver là, car, à ce point, c’est la dépression nerveuse qui vous guette.

Il a fallu faire un travail sur le sens qu’elle voulait donner à sa vie à une époque où elle voulait encore travailler, pour renouer le fil d’une histoire possiblement positive dans le futur.

Ce travail a permis de lui faire prendre conscience qu’elle ne trouvait plus aucun sens au travail administratif qu’elle faisait jusqu’alors, qu’elle avait toujours eu la passion des animaux et qu’elle se sentait vivre pleinement à leur contact. Elle a donc entamé une formation d’éducateur canin qui semble l’épanouir pleinement. Il n’est jamais trop tard pour avoir une belle vie…

 

Alors qu’en pensez-vous ? Pensez-vous toujours que vous vous auto-sabotez ? Si oui, faites un commentaire à ce post en me donnant un exemple et je vous trouverai une intention positive sur laquelle vous pourrez travailler. Et en plus, c’est gratuit !

 

Dans le précédent post, j’ai abordé le sentiment d'abandon dans sa version la pire, c’est-à-dire celle entrainant des dysfonctionnements majeurs dans la vie des personnes qui en souffrent.

Mais il existe des cas de personnes souffrant de sentiment d'abandon alors même qu’elles se sont construit une vie affective, sociale et même professionnelle que l’on pourrait clairement qualifier de tout à fait satisfaisante.

Malgré cela, ces personnes conservent au fond de leurs tripes l’angoisse de se faire abandonner et vivent dans une souffrance, qui peut s’atténuer ou se renforcer en fonction des événements de la vie quotidienne, mais qui ne disparaît jamais complètement.

J’ai eu le cas de cette femme, aimée depuis de nombreuses années par un conjoint attentionné, ayant eu des enfants aimants, une vie professionnelle valorisante et épanouissante, qui, dès que son mari était en retard pour rentrer du travail le soir, si un premier coup de téléphone était resté sans réponse, se précipitait au métro pour le guetter dans un état de confusion et d’angoisse particulièrement inconfortable.

Etant bien consciente du problème dont elle souffrait, elle le combattait activement au jour le jour en essayant de se raisonner, mais sans aucun succès.

J’ajoute que, d’un âge auquel il est normal d’avoir perdu ses parents, elle ne disposait plus de la ressource d’approfondir le sujet avec eux.

Donc, pour résumer, une personne intelligente, ayant une belle vie, mais souffrant du sentiment d'abandon, sans possibilité de le remettre dans le contexte de l’époque où il prenait sa source.

Par rapport aux différentes étapes évoquées dans mon premier post sur le sujet, la première qui est le passage par l’assistance d’un psychothérapeute reste valide. Cette thérapie peut être éventuellement brève, mais elle reste importante pour s’assurer d’avoir pris la bonne mesure du problème.

La seconde étape qui était de parler du manque affectif avec ses parents et de l’époque à laquelle il a pris sa source n’est plus possible puisque les parents ont disparu.

Pour tenter de compenser cette étape importante devenue irréalisable, l’une des possibilités est de travailler par hypnose. Ce type de thérapie peut permettre à la personne souffrant du sentiment d'abandon de se projeter, avec sa conscience d’adulte, dans la situation vécue et enregistrée, à l’époque, par une conscience d’enfant.

La capacité d’analyse de la situation étant enrichie de l’expérience de l’adulte, il sera possible de porter un regard sur la situation avec davantage de maturité et ainsi de la dédramatiser.

 

Si, donc, vous avez une vie qui vous convient dans ses principales composantes à l’exception de cette souffrance que constitue la peur viscérale d’être abandonné ou de n’être plus suffisamment aimé, et que les étapes précédentes n’ont pas fait disparaître, il vous faut prolonger votre travail.

Dans cette optique, deux principaux éléments sont de nature à vous permettre de faire disparaître votre souffrance : premièrement la prise de conscience du pouvoir de votre responsabilité et, deuxièmement, la prise de conscience de votre intégration dans quelque chose de plus grand que vous-même.

 

1 . La prise de conscience du pouvoir de votre responsabilité.

Si la vie est une réussite, c’est parce que vous l’avez faite telle. C’est de votre responsabilité, c’est le résultat de vos actions qui vous a permis d’avoir une vie équilibrée et donc vous pouvez en éprouver de la fierté, de l’estime et de l’amour de soi.

Toutefois, si vous connaissez encore ce sentiment d'abandon, c’est vraisemblablement que vous n’avez pas  pris totalement conscience de la dimension réelle de votre responsabilité personnelle dans l’équilibre de vie que vous connaissez.

Vous pouvez alors reprendre la démarche décrite dans mon post précédent au point 3 : posez une action de nature à améliorer un aspect de votre vie. Fêtez-vous. Constatez le résultat de votre action en vous en appropriant la responsabilité pleine et entière, quel qu’en soit le résultat.

Si c’est un succès, réjouissez-vous ; si c’est un échec appropriez le vous, afin d’apprendre comment aboutir au succès la fois suivante.

Une fois cela fait, recommencez le nombre de fois nécessaire pour que la dimension de votre responsabilité dans le déroulement de votre vie s’inscrive définitivement en vous.

 

2 . La prise de conscience de votre intégration dans quelque chose de plus grand que vous-même.

Prenez conscience du résultat, des faits concrets, de la logique de votre vie et du fil conducteur qui la constitue depuis tout ce temps. Dites-vous que la vie est plus intelligente que vous et que, si elle voulait que vous reviviez une situation de manque d’amour, ce serait sans doute déjà fait depuis longtemps. Donc, si vous en revivez, c'est vous le ou la responsable.

Demandez-vous quelle logique il y aurait dans votre cheminement personnel à ce que vous connaissiez à nouveau cette situation de souffrance. Si vous trouvez de bonnes raisons pour que cela se reproduise, attaquez-vous à ces raisons. Si vous n’en trouvez pas, c’est sans doute qu’il n’y en a pas et que vous pouvez continuer à vivre en paix.

Pour effectuer cette prise de conscience, vous pourriez avoir besoin de l’aide d’un coach de vie. Ce dernier aura une vision plus synthétique de votre vie, de la logique que vous y avez développé, des éventuels points de fragilité qu’elle peut comporter et donc des éléments sur lesquels rester vigilant.

 

 

En tout état de cause, convainquez-vous d’une chose : l’autre ne vous aime pas parce que vous l’aimez ; il ne vous aime pas parce que vous lui donnez des preuves continuelles de votre amour ; il vous aime parce que vous êtes qui vous êtes, avec vos qualités et vos défauts.

Certes, il vous faut parfaire vos qualités et amoindrir vos défauts, comme tout le monde, mais l’amour d’une personne s’inscrit dans un processus d’évolution et non dans un processus d’adoration. Et ceci est bon autant pour vous que pour votre conjoint.

Donc s’il vous aime, pourquoi voudrait-il partir ? Ce n’est pas parce qu’il ne ressent pas la même angoisse que vous associée à son sentiment amoureux que celui-ci est moins fort que le vôtre. L’angoisse et la souffrance que vous ressentez à l’idée d’être abandonné n’est pas une preuve de profondeur de votre amour. C’est juste un poids inutile hérité de votre enfance.

Alors respectez votre conjoint et ses sentiments. Accordez-lui une certaine confiance pour savoir ce qui le rend heureux. Et si c’est d’être avec vous qui le rend heureux, il y a peu de probabilités qu’il s’en aille. Il vous faut simplement savoir le laisser respirer.

La pondération des différents éléments présentés et l’importance relative à leur accorder est spécifique à chaque cas et, si vous ne parvenez pas à aboutir dans votre démarche de vaincre votre sentiment d’abandon, n’hésitez pas à venir me voir. Je vous y aiderai.

Les psychothérapeutes abordent le sentiment d’abandon comme prenant généralement sa source au cours de l’enfance pour des personnes ayant un parent absent (divorce, décès ou simplement trop occupé) et se traduit par l’impression de ne compter pour personne, de manquer d’amour ou d’attention.

Ce manque génère une réelle souffrance qui peut se manifester, voire se renforcer, tout au long de la vie, tant qu’on n’en aura pas pris conscience et qu’on ne l’aura pas traitée.

Dans les relations amoureuses, ce sentiment se traduit par deux comportements possibles, mais opposés : soit être distant et manipulateur de façon à ériger une barrière entre soi-même et des sentiments susceptibles d’engendrer de la souffrance, soit être un dépendant affectif prêt à tout accepter de l’autre pour éviter l’abandon.

La première étape vers la guérison est du domaine de la psychothérapie. Si vos relations amoureuses ou sociales ne sont qu’une longue suite d’échecs, soit parce que vous avez le sentiment de ne jamais tomber sur une personne digne d’être aimée de vous, soit parce que vous tombez, de façon répétée, sur des personnes qui ne semblent pas comprendre à quel point vous les aimez, malgré tous les sacrifices que vous consentez, peut-être devriez-vous vous rapprocher de l’aide d’un psychothérapeute.

Ce spécialiste pourra vous permettre de comprendre l’origine de votre souffrance, ce qui vous permettra, si c’est encore possible, d’en parler avec le ou les parents à l’origine de votre souffrance.

Attention, le passage chez un psychothérapeute est important pour vous permettre de « déminer le terrain » avant d’engager un dialogue familial au sujet d’une souffrance pareille. Si vous ne le faites pas, une dimension passionnelle incontrôlée risque de s’inviter dans l’échange familial et de générer plus de négatif que de positif.

Cet échange doit vous permettre de comprendre les conditions dans lesquelles votre sentiment de manque d’amour s’est effectivement mis en place. Vous constaterez sans doute que vous n’aviez pas pleinement conscience de ce qu’ont vécu vos parents à l’époque et comprendrez que le manque d’amour ne vient pas forcément du fait que vous n’êtes pas digne d’être aimé. Vous comprendrez que la vie est plus compliquée que vous ne l’imaginiez. Vous en avez sans doute déjà conscience aujourd’hui d’une manière générale, mais l’enfant que vous étiez n’avait pas les moyens de le savoir et il ne se souvient que de l’expérience qu’il a vécue alors.

Une fois que vous aurez réalisé ce qui précède, vous serez prêt pour la suite. Le sentiment d’abandon n’aura vraisemblablement pas disparu, mais le terrain sera propice pour effectuer le travail nécessaire à le faire disparaître.

Et que faire pour le faire disparaître ?

En fait, le fin mot de l’histoire est, vous vous en doutez, la dépendance affective. Une personne souffrant du sentiment d’abandon délègue aux autres la faculté de le rendre heureux. Pour guérir cette souffrance, il faut donc se réapproprier cette faculté.

Mais, une fois qu’on a dit ça, on n’est guère plus avancé…

Pour se réapproprier sa capacité à être heureux, il faut s’aimer soi-même. Ce n’est rien de nouveau. En disant cela, je ne fais que plagier ce qu’a dit, il y a plus de 2000 ans un certain Jésus-Christ (quel coach celui-là !). Quand on lui demande le premier commandement, voilà qu’il nous sort : « tu aimeras Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces … et tu aimeras les autres comme toi-même ». La deuxième partie de la phrase ressemble à s’y méprendre à un mode d’emploi, non ?

Le point de départ est l’amour de soi-même. Si l’on veut bien aimer les autres, il est nécessaire de bien s’aimer soi-même. Et c’est une vraie difficulté ! C’est d’ailleurs la difficulté qu’il vous faut surmonter pour laisser partir aux oubliette cette souffrance que constitue le sentiment d’abandon.

 

Il faut donc que vous vous aimiez ou, on peut l’exprimer en d’autres termes, il vous faut construire et assumer votre différence.

Je vous propose un processus qui peut vous permettre de relever ce challenge souvent compliqué, particulièrement pour ceux qui sont habitués à se dévaloriser  :

 

1 . Point de départ : se convaincre que la vie a un sens, peu importe lequel.

C’est un choix, pas forcément facile, mais c’est une décision personnelle.

Si votre vie n’a pas de sens, vous ne disposez d’aucun repère qui vous permette de vous apprécier. S’aimer en dehors de tout contexte, en « hors sol », paraît particulièrement compliqué. Il vous faut donc décider que votre vie a un sens, même si vous ne le connaissez pas encore.

 

2 . Trouvez quel sens rêvé pourrait avoir votre vie.

Qu’est-ce que vous trouveriez merveilleux, pour vous, d’accomplir à l’occasion de votre vie (si, si, j’assume le mot « merveilleux »). Il n’est pas nécessaire de se référer pour cela à des grandes théories philosophiques ou religieuses, mais à votre désir profond.

Choisissez bien votre objectif. De sa pertinence dépendra en grande partie le succès de votre démarche. Vous pouvez choisir ce que vous voulez, évidemment, mais si votre « vie rêvée » ne vise qu’à votre satisfaction personnelle, sans passer par quelque chose de plus collectif, vous risquez d’avoir plus de mal à parvenir à vos fins. L’égotisme de votre objectif n’intéressera pas les autres et vous ne bénéficierez donc pas de leur concours pour y parvenir.

 

3 . Réalisez une action concrète,

si petite soit-elle, qui aille dans le sens de votre « vie rêvée ».

 

4 . Fêtez le résultat de cette action

comme un premier pas dans la construction de votre « vie rêvée ». Il n’est pas forcément nécessaire de sortir champagne et cotillons à tout bout de champ, mais de vous accorder une récompense, proportionnée à l’action, qui vous fasse réellement plaisir.

Cela peut vous paraître artificiel de fêter l’achèvement d’une action, mais faites-le quand même. Votre inconscient n’a pas forcément le même niveau de conscience que vous (c’est même le principe… pardon pour cette évidence) et il retiendra que vous avez été content de vous-même au point de fêter votre réussite. Il enregistrera : « j’ai réussi ! » Vous constaterez que cela participe progressivement au renforcement de votre amour envers vous-même.

 

5 . Faites de cette « vie rêvée » votre premier objectif en vous levant le matin.

Dès que vous avez fini une action et sa célébration, recommencez avec une autre action. Faites-en au moins une petite par jour.

Cela ne signifie pas de mettre votre vie d’avant entre parenthèses, mais d’y insérer le plus d’actions possibles correspondant à votre objectif de « vie rêvée ».

Au fait, votre vie actuelle peut être votre « vie rêvée ». Il n’est pas forcément nécessaire de s’imaginer une vie diamétralement différente de celle que vous vivez. Dans ce cas, prenez des éléments de votre vie qui vous semblent perfectibles et générez des actions qui vont dans le sens de la parfaire.

 

6 . Ne laissez pas les autres s’opposer à votre démarche.

Je ne vous propose pas de vous couper des autres, mais simplement de faire de votre « vie rêvée » votre objectif prioritaire. De vous y consacrer de façon opiniâtre et déterminée, petit à petit, pas après pas.

Vous êtes seul(e) responsable de parvenir à votre objectif. Sachez que les oppositions que vous pourrez rencontrer ne seront pas la cause d’un éventuel échec. C’est votre réaction à ces oppositions qui pourront vous mettre en difficulté. Vous êtes le ou la seul(e) responsable de votre bonheur et de votre malheur. Si vous êtes convaincu de cette réalité, vous ne connaîtrez pas d’échec et comprendrez que l’autre n’est pas la principale source de votre bonheur.

 

7 . Faites preuve d’une humilité bienveillante à votre égard.

Soyez convaincu que la Vie est plus intelligente que vous et que l’important n’est pas de parvenir rapidement au but précis que vous vous étiez fixé initialement. C’est la démarche que vous effectuez qui va immanquablement vous apporter l’estime de vous que vous recherchez. Le but peut évoluer dans la durée, mais pas la démarche.

 

Une fois celle-ci réalisée, vous n’aurez plus de sentiment d’abandon, car vous aurez une vie… une vie dont vous aurez la conviction d'être le ou la responsable. L'autre . Vous n’aurez plus besoin de prouver que vous êtes aimable, ou vous n’aurez plus besoin de vous cacher derrière des manipulations pour éviter aux autres de constater que vous ne l’êtes pas : vous serez aimable, tout simplement, par vous-même et par les autres.

Pour finir, vous direz que je prêche pour ma paroisse, mais ce travail peut se révéler difficile à effectuer seul, sans disposer d’un « miroir », d’une personne qui puisse vous aider à trouver la façon de BIEN vous aimer. Si vous ressentez cette difficulté, n’oubliez pas qu’il existe de nombreux coaches de vie qui sont tout disposés à vous accompagner pour atteindre votre but.

Mais ce n’est pas tout. Il existe des personnes qui souffrent du sentiment d’abandon, et qui ont cependant une vie très épanouie, un partenaire aimant et respectueux, une vie sociale harmonieuse et des relations professionnelles tout à fait normales. Et pourtant, elles conservent au creux du ventre une angoisse permanente de se retrouver seules, abandonnées de tous. J’aborderai ce sujet dans un prochain post.

Cela fait maintenant plus de 25 ans que j’accompagne des personnes atteintes d’une maladie grave et je peux vous assurer que, au-delà du coup de massue atroce que constitue l’annonce du diagnostic, cette maladie est souvent l’une des choses les plus positives qui leur arrive.

Vous allez vraisemblablement vous dire que j’exagère. Que c’est le point de vue facile d’une personne qui n’est pas malade. Que c’est irresponsable de classer la maladie grave parmi les événements positifs d’une vie.

Je vous rassure, vous n’êtes pas les seuls à avoir ce type de réaction. Quand, après les premières séances de prise de contact, je dis à la personne que j’accompagne que sa maladie va lui permettre d’accéder à un niveau de bonheur qu’elle ne soupçonne pas encore et qu’elle va bientôt considérer que c’est la meilleure chose qui lui soit arrivée, les réactions sont souvent… mitigées. De l’incompréhension à la mise en doute de ma santé mentale, la gamme est large.

Et pourtant…

Je vous livre ici une liste, non exhaustive, de 10 raisons pour lesquelles une maladie grave peut être considérée comme un cadeau :

 

1 . La maladie grave vous oblige à ralentir et à prendre du temps pour vous-même.

Vous n'avez pas à vous justifier de devoir réduire le nombre ou la fréquence de vos activités, vous avez une excuse.

Mais, au-delà d’excuses, c’est la réelle possibilité et la motivation profonde de prendre le temps de vous occuper de vous-même. Si cette motivation est destinée, dans un premier temps, à trouver des solutions, elle aura ensuite un effet bénéfique sur tous les aspects de votre vie.

 

2 . La maladie grave vous oblige à repenser votre vie et vos priorités.

Lorsque vous devez faire face à la possibilité d’une mort prématurée, vous réalisez rapidement ce qui, dans votre vie, est important et ce qui ne l’est pas. Vous apprenez à faire des choses importantes vos réelles priorités.

Le résultat est que votre vie gagne en intensité et vous augmentez ainsi vos capacités de défense par rapport à la maladie.

 

3 . La maladie grave donne à vos proches l’opportunité de passer du temps avec vous et d'avoir un niveau de rapports humains beaucoup plus profond.

Je constate souvent un changement dans les rapports humains avec les membres de la famille et les amis de personnes malades que j’accompagne. La confrontation avec l’impermanence de l’autre permet également à vos proches d’évoluer et ainsi de développer avec vous des rapports plus profonds et plus harmonieux.

Vous comprenez que leur évolution positive prend sa source dans votre situation et dans votre propre évolution, ce qui vous permet de donner un sens à ce qui vous arrive (mais c’est loin d’être le seul).

 

4 . La maladie grave vous renforce.

Après un diagnostic de maladie grave, rien ne peut vous atteindre davantage. Dès après le diagnostic, vous avez reçu une telle gifle que, même si vous vous sentez assommé par la nouvelle, vous en avez acquis une force supplémentaire. Il faut simplement en prendre conscience et vous en servir.

 

5 . La maladie grave est l'occasion de guérir les plaies du passé et de pardonner.

J'ai vu de nombreuses personnes contacter des gens auxquels ils n'ont pas parlé depuis des années et régler proprement des problèmes anciens. Face à la maladie, beaucoup d'autres choses semblent secondaires.

L’effet bénéfique est que vous vous sentez partie prenante d’un environnement plus harmonieux et que, vous étant débarrassé d’éléments pesants de votre vie, vous êtes à même de lutter plus efficacement.

 

6 . La maladie grave peut vous donner le pouvoir de prendre le contrôle ou de lâcher prise.

Certaines personnes apprennent à prendre le contrôle de leur vie, d'autres apprennent à lâcher prise. C’est, bien sûr, fonction des personnalités, mais dans un cas comme dans l’autre c’est une ouverture sur des horizons inconnus.

Ces nouvelles perceptions vous font découvrir de nouvelles ressources qui sont en vous et vous permettent d’étendre la gamme de réponses que vous êtes à même d’apporter à la situation que vous vivez.

 

7 . La maladie grave vous apporte des enseignements sur vous-même.

Vous apprenez que vous êtes beaucoup plus résilient que vous ne l'auriez cru. Et croyez-moi, vous êtes beaucoup plus résilient que vous ne le pensez.

 

8 . La maladie grave vous donne l'opportunité d'explorer de nouveaux domaines.

Il peut s'agir de traitements alternatifs, de nouvelles façons de penser, de nouvelles possibilités dans votre vie.

 

9 . La maladie grave vous permet de réaliser que vous êtes beaucoup plus fort que vous ne le pensiez.

Les personnes qui regardent en arrière après avoir guéri sont souvent étonnées de constater l’ampleur de la tâche accomplie, de tout ce qu’elles sont parvenues à mettre en place dans leur vie pour vaincre la maladie.

En termes de prise de conscience de soi-même, c’est un enrichissement important qui vous permettra d’aborder le reste de votre vie avec une confiance en vous très supérieure et augmentera donc notoirement vos possibilités de vivre la vie que vous souhaitez.

 

10 . La maladie grave vous donne l'occasion d’accéder à une autre dimension de vous-même.

Certaines personnes trouvent ou approfondissent leur foi (quelle que soit leur religion), d’autres trouvent une dimension spirituelle dans leurs relations aux autres ou à eux-mêmes.

L’accès à la dimension spirituelle de l’être humain, ou son développement, vous permet de trouver un sens à ce que vous vivez et de diriger votre énergie pour mettre en place les bonnes réponses aux épreuves auxquelles vous êtes confronté.

 

La plupart du temps, la maladie change votre vie et la façon dont vous la vivez.

Et, faites-moi l’honneur de croire l’affirmation de quelqu’un qui accompagne des malades depuis aussi longtemps : aborder votre maladie en vous relevant les manches pour effectuer un travail sur vous-même multiplie de façon incroyable vos chances de guérison.

 

Même si chaque cas est individuel et que nous n'avons pas toujours, de prime abord, la connaissance, l'énergie ou la conviction de pouvoir surmonter la maladie et nous en débarrasser, sachez que, si la médecine classique progresse sans cesse et réalise des performances magnifiques, votre implication profonde personnelle intervient à part égale avec elle dans le résultat.

Alors, comme ce n’est pas toujours facile d’effectuer ce travail seul, l’accompagnement d’un coach de vie peut se révéler salutaire.

Je ne vous saoulerai pas avec le récit des nombreux exemples vécus de ce que j’avance, car vous me prendriez sans doute pour un affabulateur, mais sachez que, en tant que coach de vie, je considère ce que j’avance comme une prise de risque. En effet, derrière, il faut livrer. Il ne s’agit pas de paroles en l’air. Il ne s’agit pas de jouer avec la détresse des autres. Le challenge est de faire en sorte qu’une personne qui entre dans mon cabinet en plein désarrois en sorte durablement heureuse et en meilleure santé.

Longue vie à tous !

Contre le manque de confiance en soi, méditez cette affirmation : « La peur est l'anticipation d'un échec futur. La confiance en soi est l'anticipation d’un succès futur. »

« J'aimerais avoir plus de confiance en moi », m’a déclaré une cliente la semaine dernière lors de sa séance de coaching. « A quel point êtes-vous courageuse ? » lui ai-je répondu. La cliente a semblé un peu perplexe de ma réponse. Oui, je sais ce que vous pensez : pourquoi répondre à une question sur la confiance en soi par le courage ?

Eh bien, sachez que le meilleur moyen pour développer notre confiance en soi est d’entraîner notre muscle du courage. Ouf ! il fallait l’oser, celle-là !

Maintenant, certains d'entre nous peuvent croire que la confiance en soi est une espèce d’expérience que nous acquérons tranquillement et naturellement au gré des expériences de la vie.

En fait, pour beaucoup d’entre nous, la confiance se gagne avec les mains moites, la voix tremblotante, de profonds soupirs et des petits pas hésitants. Toutes les actions qui nécessitent de la confiance en soi commencent avec le courage d'essayer. Commencer par se lancer, sans se préoccuper du résultat.

Pour commencer à travailler votre confiance en soi, prenez le bon objectif : celui d’exercer votre courage. Ne commencez pas par juger en fonction du résultat concret de votre action, mais en fonction de votre réussite à avoir fait preuve de courage.

Dans un premier temps c’est largement suffisant. Cela ne signifie pas que votre action sera un échec dans le concret, cela place simplement les choses dans le bon ordre.

Quand le courage est exercé et les actions sont répétées sur une base cohérente, le fondement de la confiance en soi se met en place. En fonction des résultats de l'action, vous pourrez avancer et devenir plus confiant ou réévaluer, modifier votre approche et réessayer.

En cas de réussite, tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes, en cas d’échec vous aurez au moins appris une leçon sur comment réussir la prochaine fois, ce dont vous n’auriez pas bénéficié si vous n’aviez pas essayé. Ce seul apprentissage sera déjà une avancée vers la confiance en soi.

Le courage est l'ingrédient secret pour surmonter la peur qui vous empêche d'agir.

Alors, la prochaine fois que vous vous demanderez : « Pourquoi n’ai-je pas plus de confiance en moi ? », changez de question et demandez-vous : « Suis-je prêt à être courageux et à agir ? » Rappelez-vous : la distance qui vous sépare d’avoir tout ce que vous désirez est l’espace qui existe entre vous et votre courage. Laissez votre courage s’exprimer et vous obtiendrez tout. Et le mieux, c’est que vous le méritez !

Si vous trouvez que vos peurs sont trop fortes pour franchir cette distance, trouvez-vous un coach de vie qui vous conviendra et qui vous aidera à atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés pour votre vie.

Le bilan de fin de vie, introduit par la question : « Si vous étiez sur votre lit de mort, qu’aimeriez-vous pouvoir vous dire pour être fier de votre vie ? » est une méthode classique pour entamer une démarche de prise de conscience, à la fois de la précarité de la vie et des éléments importants qui la constituent. C'est, de plus, une question d'actualité en cette période de Toussaint...

Les réponses sont aussi diverses qu’il y a de personnes à qui j’ai eu l’occasion de la poser au cours de séances de coaching. Je ne pourrai donc pas vous en faire une typologie précise qui vous donnerait une méthode infaillible pour savoir ce qu’il faudra que vous vous disiez lorsque ce jour arrivera pour être pleinement sûr de vous et aborder la suite avec une parfaite sérénité.

En revanche, je peux, sans grand risque de me tromper, vous dire ce que vous ne vous direz pas. Je vous en donne une liste qui, bien que loin d’être exhaustive, pourrait vous donner certaines indications :

Je n'ai pas passé assez longtemps sur Twitter

J'ai pris beaucoup trop de risques

Dieu merci, j'ai toujours ignoré mon instinct

Je suis content de m’être levé à 4 heures du matin pour être le premier à m’acheter le nouvel iPod

J'aurais aimé rester plus longtemps au travail

Je suis tellement content de m’être accroché à toutes ces rancunes

Je suis ravi de ne pas avoir réalisé ma liste de rêves

J'ai passé trop de temps avec les enfants

La décision d'acheter une nouvelle paire de chaussures plutôt que d'aller voir un Coach de Vie était la meilleure que j'ai jamais prise.

Pourquoi n'ai-je pas acheté plus de choses ?

J'ai tellement de chance d’avoir toujours résisté à l'envie de faire quelque chose de significatif et d'épanouissant de ma vie

Je suis content d’avoir bu autant d’alcool, cela m’a permis de mieux résoudre mes problèmes.

Toutes ces catastrophes auxquelles je ne pouvais rien changer, mais que j’ai passé des heures à regarder à la télé, quel bonheur !

J'ai donné à mes parents une bonne leçon quand j'ai cessé de leur parler pendant 5 ans

Ma vie aurait été un échec absolu sans Facebook

Pourquoi ai-je perdu autant de temps à faire du bénévolat ?

Ma plus grande déception est de manquer le prochain épisode de « Game of Thrones »

Pouvez-vous s'il vous plaît allumer la télé, je voudrais voir les nouvelles ?

J'ai eu beaucoup trop de plaisir

Je n'ai pas suffisamment jugé les autres

Je suis soulagé, j'ai oublié de profiter de la vie jusqu'à ma retraite, l'année dernière…

Je suis fier de tous ces e-mails de fin de soirée que j'ai envoyés aux collègues prouvant que je travaillais encore

Combien d'argent ai-je sur mon compte bancaire ?

Je préfère être seul si ça ne te dérange pas

Je suis soulagé, je sais ce que Nabila est en train de faire

Toutes ces vacances ! Quel gaspillage d'argent !

J’aurais peut-être pu me plaindre davantage

Ça craint qu'il pleuve

Encore cette récession économique qui me pourrit la vie

Je suis soulagé de n’avoir jamais laisser les autres voir à quel point je suis super

Ce qui va me manquer, ce sont les bonnes vieilles médisances

Je me sens mieux de savoir que j'ai toujours refusé de reculer, même quand je savais que j'avais tort

Toutes ces nuits sans sommeil à m’inquiéter des catastrophes qui ne se sont jamais produites étaient de l'énergie émotionnelle bien dépensée

 

Tout ceci est pour vous. Enrichissez votre propre liste, cela vous donnera sans doute certaines pistes intéressantes pour trier quelques comportements inutiles et densifier l’intensité de votre vie.

Vous pouvez aussi prendre chaque grand élément qui constitue votre vie : aspect sentimental (relations avec votre conjoint, vos enfants, vos parents, vos amis, etc.), activités non professionnelles (hobbies, sport, etc.), profession (contenu technique, relations professionnelles internes et externes à l’entreprise), aspirations personnelles, etc., et vous poser la question de savoir, si vous deviez mourir demain, seriez-vous au moins sur le bon chemin pour en être fier et vous dire que vous avez tiré le meilleur parti de votre vie.

Part 2 : l’exposition à l’épreuve des autres

En parlant d’attraits, outre l’intérêt de l’épreuve évoqué dans mon précédent post, je veux parler également du phénomène qui nous pousse à porter un intérêt particulier à la violence et au malheur des autres : films d’action, mais surtout nouvelles catastrophiques en provenance du monde entier dont nous abreuvent nos journaux télévisés.

Je passerai sur l’analyse qui en fait des éléments défouloirs d’instincts présents en chacun de nous et que le fait de les vivre par écran interposé nous exempte de les vivre dans la réalité ; ou encore que voir le malheur des autres nous permet, par contraste, de prendre conscience de notre propre bonheur.

Pour être vraies, à mon humble avis, ces analyses n’induisent pas une dynamique de nature à nous faire progresser vers une plus grande maîtrise de notre réalité. Bien au contraire.

Mais alors, pourquoi cette fascination pour des choses que nous ne voudrions à aucun prix vivre dans notre propre vie ? D’où peut venir ce mécanisme qui nous pousse à nous repaître, à un niveau émotionnel et intellectuel, d’épreuves vécues par d’autres ?

Si vivre fictivement l’épreuve des autres peut correspondre à un apprentissage propre à nous faire progresser, l’absence totale de capacités d’action génère une forme de frustration qui nous habitue à l’illusion qu’une réalité générale anxiogène prime sur notre réalité personnelle.

 

L’épreuve fictive : un apprentissage… théorique.

Pourquoi aimons-nous voir les stars ? Parce que ce sont des personnes qui vivent leur talent et y parviennent avec succès. Nous savons qu’elles font des efforts importants pour cela et que la prestation qu’elles nous livrent en est l’aboutissement, le résultat.

On ne devient un Teddy Riner, un Ronaldo ou un Roger Federer qu’au prix d’efforts et de sacrifices importants sur beaucoup d’aspects de sa vie.

A contrario, les « stars » de la télé-réalité ne correspondent pas à ce schéma. C’est leur exposition médiatique qui génère leur succès et non les épreuves qu’elles ont dû surmonter. C’est certainement contraignant d’être une star de la télé-réalité, mais les problèmes qui surviennent sont la suite de l’exposition médiatique. Ils sont, en fait, la conséquence de sa volonté d’être « connue ». Le résultat positif précède l’épreuve, c’est la vie à l’envers.

Pourquoi préférons-nous souvent les films qui se finissent bien ? Peut-être parce que ils nous donnent une solution plausible à un problème. Un film qui se finit mal pose une épreuve sans solution. L’apprentissage n’est que sur l’existence possible de l’épreuve, éventuellement sur les réactions qui ne permettent pas de la surmonter, mais pas sur celles qui donnent une résolution du problème.

Être confronté à une épreuve engendrant un résultat positif nous reconnecte avec le sens fondamental de notre vie, à la nature profonde de l’immense majorité d’entre nous et, à ce titre, redonne confiance en soi, envie de progresser et de devenir meilleur.

Il n’y avait qu’une grosse vingtaine de joueurs français qui ont remporté la coupe du monde de football en 1998. C’est pourtant tout un peuple qui a retrouvé le moral le 12 juillet 1998 : France Black-Blanc-Beur, liesse sur les Champs Élysées, etc.

Mais si l’on juge par les conséquences concrètes de l’événement, il n’y a pas eu, selon l’INSEE, d’impact sur la croissance économique, ni de baisse de la délinquance, ni d’amélioration sociale notoire. En fait… rien !

Il y a, bien sûr des exceptions, comme ces mouvements de solidarité face à des catastrophes naturelles qui s’expriment par des dons massifs permettant aux victimes de surmonter moins difficilement leur malheur. Vous concèderez que : d’une part tous les sujets d’actualité ne se prêtent pas à de telles mobilisations et que, d’autre part, ces dernières ne sont pas si nombreuses face à certaines détresses. Nous nous en remettons facilement à l’État pour gérer la solidarité.

 

La différence entre une épreuve vécue et être spectateur de choses négatives réside dans la capacité d’action, la capacité de réaction. Sans cette possibilité, le négatif reste inchangé et pose son empreinte sur nous sans que nous n’ayons de possibilité de le transformer.

De là à conclure que sans action, sans participation active, l’épreuve n’est qu’un gouffre générateur de négatif, il n’y a qu’un pas.

 

Le spectacle sans possibilité d’action : une usine à négativisme.

S’il est admis que la justification de l’épreuve est de nous faire progresser, cela semble induire quand même que nous ayons un moyen d’action, ou de réaction par rapport à cette épreuve.

Comment me transformer à travers une situation si je n’ai aucune prise sur celle-ci ? Apprendre l’humilité, à la rigueur. Mais si transformation il y a dans ces conditions, celle-ci ne sera vraisemblablement que théorique et donc sans grande portée.

Le plus ennuyeux, c’est que nous sommes continuellement, et de plus en plus, soumis à l’expression de vendeurs d’émotions dénués de toute aspiration positive. Les larmes sont télégéniques ? Dès que c’est possible on nous sert des larmes. Les incendies de forêts donnent de belles images catastrophiques ? Pas un JT de l’été sans reportage sur le sujet. Les flots de réfugiés prennent des dimensions possiblement inquiétantes ? On nous les présente d’une manière anxiogène qui pousse beaucoup à l’ostracisme.

Je ne dis pas qu’il faudrait ne pas en parler et ne faire attention qu’aux événements heureux en n’ayant cure de la misère du monde. Je pense, en revanche, que donner un sens, une interprétation constructive profonde serait de nature à mobiliser positivement les énergies. On éviterait les discours de « pensée unique » édifiante et stérile en donnant plusieurs interprétations possibles, permettant ainsi au spectateur de remuer un peu ses neurones. Un rêve ? Sans doute.

Le problème reste que le spectacle s’imprime en nous progressivement et devient comme une chape de plomb dont il est de plus en plus difficile de se libérer.

Nous intégrons le négatif comme point de repère, comme sous-jacent de base, dans la confrontation de notre réalité personnelle avec notre environnement.

Comme nous sommes habitué à voir du négatif sans être en mesure d’interférer dessus, il en découle une peur vis-à-vis de ce qui nous entoure et de la différence. Si quelque chose m’arrive de désagréable et que je n’ai ni les moyens, ni la possibilité d’intervenir dessus, j’ai raison d’en avoir peur. Mais est-ce que cela vous arrive souvent ?

Là où je pars en vacances, dans la campagne française profonde où la mondialisation n’est qu’une rumeur lointaine, certains locaux nourrissent une peur réelle de l’immigration. Ils n’y sont absolument pas confrontés, mais ont la télévision… Leur réalité personnelle ne comporte pas de problème, ni même de sujet sur l’immigration et pourtant ils en ont réellement peur…

Dans un autre domaine, on assiste à l’explosion de la « réalité virtuelle » dans les jeux et, d’une manière plus générale, dans les occupations de notre jeunesse (et pas seulement…).

Le piège de la réalité virtuelle, en se généralisant dans nos occupations, c’est que l’on s’invente des succès et des échecs désincarnés qui n’impliquent aucune réaction en fonction des valeurs de vie, puisque ce n’est pas la vraie vie. L’homme perd de sa force et de sa profondeur. C’est peut-être de cela dont nous devrions nous inquiéter…

 

Alors, ce « brillant » exposé a-t-il pour seule fonction de vous détruire le moral ? Vous vous doutez bien que non.

L’objectif d’un post de coaching de vie étant de donner des éléments, des pistes de développement personnel possible, j’essaie ici de dire : faites davantage confiance à votre réalité personnelle et accordez lui plus d’importance, car c’est la seule réalité que vous pouvez modifier.

Vous voyez des images de feu de forêt : soit vous devenez pompier pour aller les combattre, soit vous passez à autre chose, car vous savez déjà que « c’est pas bien » d’allumer un feu de forêt. Vous tombez sur un reportage sur les réfugiés : soit vous en accueillez chez vous, soit vous laissez les autres se dépatouiller avec le problème, mais en aucun cas vous ne devez prendre peur, car cette réalité ne fait pas partie de la vôtre.

Si je devais faire une estimation chiffrée, je dirais que votre attention, vos actions, votre concentration sur les problèmes devrait être dirigées à plus de 90% sur votre réalité personnelle. Les 10% restants pouvant, si vraiment vous le souhaitez, être consacrés à une réalité collective qu’il est bon de connaître, mais qui n’intervient pas dans la construction de votre bonheur. N’intervenant pas dans votre bonheur, il ne sert donc à rien d’en avoir peur.

Je dis cela en particulier pour mes amis souffrant d’addiction à l’alcool, dont la sensibilité exacerbée les pousse à être parfois excessivement affectés par les malheurs du monde contre lesquels ils ne peuvent rien.

Réfléchir son bonheur à l’échelle du monde, en privilégiant la réalité collective à la sienne propre, aboutit à un échec assuré.

Nous avons tous en tête l’exemple de proches confrontés à des épreuves qui nous semblent, à nous, insurmontables et que lesdits proches parviennent à affronter et à surmonter. Sont-ils plus forts, plus courageux que nous ? C’est possible, mais la différence vient aussi du fait qu’ils ont une emprise sur leur épreuve. Ils peuvent agir pour l’affronter. Elle fait partie de leur histoire personnelle, alors qu’elle ne fait pas partie de la nôtre.

La possibilité de provoquer un résultat en réponse à une épreuve change beaucoup de choses quant à la peur que cette épreuve génère. Ne vous angoissez pas pour les problèmes des autres. Aidez-les à les résoudre, si vous en avez la possibilité effective, sinon consacrez-vous aux problèmes sur lesquels vous pouvez avoir un impact réel.

Le bonheur se trouve dans l’efficacité à transformer, à évoluer et à aider les autres à évoluer. Il n’est pas dans une pseudo-conscience globale et stérile. Mobilisez vos énergies avec l’efficacité comme référence et vous verrez que ça fonctionne pour construire votre bonheur.

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