Je parie que vous connaissez quelqu'un qui a essayé à plusieurs reprises de rompre avec une ou des mauvaises habitudes potentiellement autodestructrices comme fumer, boire trop d'alcool, faire des achats compulsifs ou même prendre des médicaments, et qui a échoué à chaque fois.

Peut-être cette personne a-t-elle lu tous les bons conseils, s’est-elle préparée consciencieusement et est parti avec la ferme intention que cette fois ça marcherait vraiment. Et puis, en quelques jours ou quelques semaines, toutes ces bonnes intentions se sont émiettées sans que l’on sache trop pourquoi.

Peut-être même que cette personne c'était vous ?

Ce dont je ne vais pas vous parler aujourd'hui, ce sont les façons traditionnelles de rompre les mauvaises habitudes, parce ça a déjà été fait partout.

Nous ne parlerons donc pas de volonté, d'engagement, de volonté de changement, de journalisation de l’effort, de demande d'aide, de promesses de dons, etc.

Et étonnamment, nous ne parlerons même pas de valeurs de vie, même si elles peuvent être un élément important du processus, surtout au début.

Dans l'intérêt de cet exemple, je vais d'abord présumer que vous connaissez déjà tout ce qui précède et que vous essayez également d'arrêter de fumer. Toutefois, n'hésitez pas à adopter ce processus pour pratiquement toutes les mauvaises habitudes qui ne sont pas répétitives et inconscientes.

 

Les neurones qui se déclenchent en même temps se connectent ensemble

Pour comprendre ce que je suis en train de dire, il faut d'abord comprendre un concept très simple.

Votre cerveau est plastique, c'est-à-dire qu'il se branche et se rebranche constamment et, si vous faites deux choses en même temps suffisamment de fois, les neurones concernés se connectent ensemble.

Les recherches effectuées au cours de la dernière décennie ont prouvé, hors de tout doute raisonnable, que de nouvelles voies neuronales peuvent être formées à tout âge pour faciliter un changement positif, nonobstant une maladie dégénérative du cerveau.

Par conséquent, quelle que soit la conviction de certaines personnes sur le fait que d’autres ne puissent pas changer, elles ont physiologiquement tort.

Les gens peuvent très bien ne pas changer autrement que physiologiquement, mais ce n'est pas la même chose que de ne pas avoir la possibilité physique de changer.

 

 

Le chien de Pavlov

Je suis sûr que vous connaissez le travail d'Ivan Pavlov, réalisé il y a environ un siècle sur les réponses conditionnelles, aussi appelées réflexes conditionnés.

Pavlov sonnait une cloche à l'heure de manger pour appeler son fidèle compagnon. Lucky se précipitait vers son maître avec sa petite queue qui remue et sa gueule qui bave pour ne pas louper sa nourriture.

Pavlov a fait cela pendant un certain temps jusqu'au jour où il a vicieusement décidé de sonner la cloche sans donner de nourriture.

Il a alors remarqué la chose curieuse suivante : même s'il n'y avait pas de nourriture, Lucky (ou plutôt Unlucky, car ses amis canins apprirent probablement assez rapidement sa mésaventure...) commença à baver.

Pavlov avait ainsi démontré les réponses conditionnées qui sont des réponses apprises de stimuli neutres. Ou comme nous les appelons en PNL, les ancres.

 

A quelle mauvaise habitude êtes-vous ancré ?

Appliquons cette démarche à la mauvaise habitude de fumer. La plupart des gens qui ont fumé pendant plus de quelques mois ont créé toutes sortes d'ancrages autour de cette habitude.

Certaines personnes disent que ce sont des rituels et, en effet, s’en sont, mais ce sont bien plus que des rituels. J'ai pour rituel de me brosser les dents tous les matins et tous les soirs, mais je n'ai pas pour autant d'ancrage pour ça.

Parfois, je me brosse les dents dès que je me lève le matin, parfois après la douche et parfois après avoir pris mon petit-déjeuner. Aucun événement extérieur ne déclenche mon brossage de dents comme ce serait le cas avec une ancre.

Mais ce n'est pas pareil avec le tabagisme. Il existe généralement beaucoup d'ancres.

Peut-être que c'est la fin du repas qui vous pousse à saisir votre paquet de cigarettes, presque sans vous en rendre compte. Ou peut-être que c'est boire une bière, ou quand vous vous sentez stressé par un événement ou à certaines heures de la journée, etc.

Tout ça, ce sont des ancres, c’est à dire des comportements appris, qui se répètent de façon combinée jusqu'à ce qu'il y ait une connexion automatique dans le cerveau et que les deux actions deviennent synonymes l’une de l’autre.

La mauvaise nouvelle c’est que la nicotine est une substance hautement addictive.

La bonne nouvelle, c'est que c'est une substance qui s’élimine du corps très rapidement (c’est ce qui explique pourquoi les fumeurs peuvent développer des symptômes de sevrage en quelques heures) et en une à deux semaines environ, la dépendance physique peut être surmontée.

 

Il n'est pas bon de combattre la dépendance physique seule

Il importe peu de vaincre une addiction physiologique s'il reste une forte dépendance psychologique, sous la forme d'ancre(s) négative(s).

Un bon moyen de commencer à arrêter de fumer est de s’aider d'une cigarette électronique (sous réserve que la démonstration ne soit pas faite que les produits contenus dans la cigarette électronique soient encore plus nocifs que la cigarette originelle…). Cela peut aider réellement, en progressant pas à pas, à créer la bonne habitude de ne pas fumer.

Sans ancrage et sachant que le corps ne réclame plus sa dose, ce pourrait être difficile à comprendre, mais sachant ce que nous allons faire maintenant, ce n'est pas le cas.

Alors, comment surmonter que ce soit la consommation d'alcool, de tabac, de drogue ou toute autre réponse conditionnée.

 

Comment définir une ancre

Les étapes de base sont les suivantes.

.  Mettez-vous dans une position confortable, détendez-vous et fermez les yeux

 . Pensez à l'état que vous voulez ancrer. Des états comme « résoudre » ou « engagement » devraient mieux fonctionner dans ce type de situation.

 . En utilisant autant de vos sens que possible et qu’il soit pertinent, entrez dans l’état défini précédemment et laissez les sentiments s’intensifier. Sentez en vous toute la détermination du monde.

 . Lorsque vous êtes à peu près certain que vous êtes sur le point d’atteindre un sommet, définissez l'ancrage.

Pour définir l'ancre, choisissez une petite action que vous pouvez faire à tout moment pour déclencher le sentiment. Vous pouvez vous tirer le lobe de l'oreille ou joindre le pouce et l’index, etc. Il faut que ce soit quelque chose que vous puissiez reproduire facilement, mais pas quelque chose que vous avez tendance à faire habituellement

 . Tenez la position pendant 2 ou 3 secondes, puis relâchez

 . Faites une pause et pensez à quelque chose de complètement différent pour vous débarrasser de ce que vous venez de faire. Faites quelques pas.

 . Après 30 secondes environ, tirez l'ancre en reproduisant l'action que vous avez choisie (tirer le lobe d’oreille, joindre pouce et indexe, etc.). Pour commencer l'ancre sera faible ou inexistante.

.  Evacuez tout ça (faites quelques pas, pensez à autre chose) et recommencez.

 

Il est important de comprendre que les ancrages positifs prennent plus de temps à mettre en place que les ancrages négatifs. La raison en est que votre cerveau est formaté pour être plus à l'affût du danger que du plaisir.

De ce fait, vous devrez peut-être répéter le processus 50 fois avant que vos neurones commencent à se connecter réellement et que vous puissiez travailler avec une réponse physique plutôt qu’une simple suggestion.

Faire le processus encore et encore peut être fastidieux, mais n’abandonnez pas. Vous avez la science derrière vous et finalement vous commencerez à voir votre ancre prendre forme.

 

Détruire les ancres

C’est le moment où nous entrons dans le vif du sujet, parce que nous cherchons à réduire, détruire ou à neutraliser les ancres négatives que vous avez accumulées au fil du temps.

La prochaine fois que vous serez tenté de vous éloigner du droit chemin et que vous sentirez l'ancre négative vous inciter à allumer une cigarette (ou toute autre mauvaise habitude se manifester), tirez l'ancre positive et les envies se calmeront.

 

Vous devrez peut-être revenir en arrière et renforcer l'ancrage positif de temps en temps, car il peut s'affaiblir s'il est utilisé trop fréquemment. Mais ce n’est pas un problème, parce que maintenant que vous connaissez et comprenez le processus, vous pouvez le répéter autant de fois que vous le souhaitez.

La résilience, c’est la capacité à maintenir l’adaptabilité et la concentration lors d'un changement brutal. Les leaders qui possèdent cette compétence sont clairement en mesure de se différencier et de diriger leurs équipes plus efficacement.

En période d'incertitude, la résilience est l'une des compétences les plus importantes. Aujourd’hui, un leader est confronté à un niveau de volatilité de l'environnement des affaires plus élevé qu’auparavant. En France comme un peu partout dans le monde, nous avons à faire face à des facteurs de division : renforcement des nationalisme politiques, mais également économiques, ostracisme grandissant, etc. Une telle division peut, toutefois, s’avérer intéressante si elle est abordée avec un esprit de curiosité et de progression.

Par ailleurs, d’autres facteurs, comme l’interconnexion massive de nos sociétés, nous confrontent continuellement à la différence et à la nécessité de s’y adapter. Nous sommes mis face à des situations que nous n'avions jamais vues auparavant. Il n'y a pas de possibilité de retour au niveau de contrôle antérieur, alors en tant que leader, il est nécessaire d’apprendre à être plus agiles.

Les dirigeants d'aujourd'hui doivent adapter leur façon de penser et leurs comportements pour être en mesure de relever les défis auxquels ils sont confrontés. En ce sens, le leadership s’auto-renouvelle toujours, et la résilience en est vraisemblablement le fondement. L'accélération du changement, nous confronte non seulement à une multiplication des situations intégrant un changement, mais également au nombre croissant des personnes qui réagissent à ces changements. Et ce avec autant de perspectives différentes qu’il y a de personnes.

Si nous pouvons intégrer ces différentes perspectives dans tous les domaines de notre vie (travail, politique, réseau social, à la maison, etc.) pour créer des solutions plus complètes et durables, nous bénéficions tous du phénomène de changement. Si, au contraire, nous négligeons les autres parce qu'ils ont des points de vue avec lesquels nous sommes en désaccord ou, pire, les considérons comme « mauvais », nous perdons la valeur de l'apprentissage et risquons de nous priver des relations nécessaires pour prospérer en période d’incertitude.

Alors, en tant que leader, comment pouvez-vous construire de la résilience pour faire face aux défis auxquels vous êtes confrontés ?

Il y a quatre moyens susceptibles de nous y aider :

 

Maintenir le bien-être physique

C'est la catégorie que la plupart d'entre nous comprennent, même s’ils la négligent souvent. Nous avons besoin de dormir suffisamment, nous devons manger de la nourriture saine et savoir gérer avec parcimonie caféine et alcool.

Il est également important de trouver une pratique pour nous maintenir physiquement. Je recommande une combinaison d'exercices physiques et de détente incluant la méditation et la pleine conscience. Il est difficile de répondre à un défi lorsque vous êtes épuisé, sous haute dose de caféine ou avec la gueule de bois.

 

Gérer la réflexion

C’est l’élément dont, je pense, il y a le plus fort déficit et c'est une compétence qui peut être apprise même dans les périodes les plus occupées. Le principe est de prêter attention à ce que vous pensez et d'arrêter le « monologue » négatif dès que vous le remarquez.

C’est cette conversation intérieure que la plupart d'entre nous avons, qui s’exprime sous forme de critique interne, et qui donne un retour négatif même quand personne d'autre n'est là pour le faire à notre place.

Imaginez cela revient à ce que vous adoptiez la personne la plus critique et que vous l’invitiez à vivre avec vous… Que serait votre vie si, au contraire, vous adoptiez la personne la plus en adoration devant vous et que vous invitiez cette personne à vivre dans votre tête ?

 

La gestion de la pensée modifie le discours intérieur et la tendance à s'attarder sur le négatif ou l’incertain. Je ne dis pas qu’il faille devenir déraisonnablement positifs ou rejeter le risque, mais plutôt en comprendre la teneur et mettre en place des plans pour le circonscrire. Ensuite, il faut faire confiance à nous-mêmes et aux autres (en la vie… ?) pour s’en tirer au mieux quelles que soient les difficultés.

 

Avoir conscience du but et de son intelligence émotionnelle

Si vous avez une vision claire de l'objectif, il est beaucoup plus facile de prendre du recul et de garder en perspective les défis de la vie. Ce pourrait être résumé par l'adage, « Ne vous souciez pas trop des petites choses, et il n’y a que de petites choses. » que je voudrais modifier un peu en disant, « Comprenez ce qui est petit et ne vous en préoccupez pas trop. »

La deuxième partie de cette recommandation concerne l'intelligence émotionnelle. Il y a nombre de livres écrits sur l'intelligence émotionnelle, mais par souci de brièveté ici, je dirais : je suis conscient de vos pensées et de vos émotions (voir ci-dessus) et que vous les gérez intentionnellement. Deuxièmement : à votre tour, soyez conscient des autres et gérez les relations avec eux intentionnellement, en conscience.

 

Exploiter la puissance de l’unité

Ayez des gens dans votre vie qui vous soutiennent. Je recommande d'avoir des personnes au travail qui peuvent vous servir de caisse de résonance et de partenaires de réflexion. Je suggère également d'avoir des relations, en dehors du travail, à même de vous donner de bons conseils. Enfin, essayez d’avoir dans votre vie au moins une personne qui pense que vous êtes tout simplement capable de marcher sur l'eau.

 

Nous sommes tous confrontés à des situations inattendues et fortement stressantes, faisant courir des risques à nos organisations, à notre bien-être ou à notre sécurité d'emploi. La résilience personnelle stimule notre capacité à naviguer dans ces situations et génère de la confiance de la part des personnes qui nous suivent et s'attendent à ce que nous les dirigions pendant les moments les plus difficiles de la vie.

 

Quels sont les composants essentiels pour se créer une belle vie ?

« Les choses qui comptent le plus ne doivent jamais être à la merci des choses qui comptent le moins » - Johann Wolfgang von Goethe

Le sujet de fond est le suivant : Il y a des choses qui importent fondamentalement, même si personne n’y prête attention. Il y a aussi des choses qui ont peu ou pas de valeur profonde, même si le monde entier s'enflamme à leur sujet.

Les spectacles de stars et toute la culture hollywoodienne font que le concept de célébrité semble important. D’ailleurs, pas plus tard qu’hier (c’est vrai), j’ai eu un appel en provenance de Guinée, d’une jeune fille qui voulait être coachée pour devenir chanteuse. Je lui ai demandé pourquoi elle avait cet objectif et sa réponse fut immédiate : « pour devenir célèbre ». Je lui ai demandé si elle savait chanter. Elle m’a répondu : « non, mais je voudrais devenir célèbre »… Avoir des rêves c’est bien… En avoir qui ont un sens, c’est mieux.

Le fait est que, peu importe la taille de la foule de fans qui suit une célébrité, la popularité ne peut ajouter de substance à l'insignifiant.

Et ainsi chaque jour de chaque année, dans l’ensemble du monde développé, une quantité ahurissante d'argent est jetée par les fenêtres et du temps gaspillé à poursuivre des chimères qui n'ajoutent rien à la valeur de la vie.

Ce serait bien de prendre conscience que le temps de chacun est limité, tout comme le nombre de choses que l’on peut faire. Il y a continuellement des décisions à prendre sur quand, comment et à quoi consacrer notre temps, notre énergie et nos ressources si nous voulons optimiser nos vies et notre bonheur.

Ce post est destiné à identifier trois de ces éléments qui comptent dans la vie.

Pourquoi c'est si important ? Parce que plus nous passons notre temps sur des choses qui ont une importance profonde et fondamentale, plus nous ressentons un sentiment de joie profonde, de satisfaction, de sens, de but, de justification de notre existence et de bonheur dans la vie.

 

Voici 3 choses qui comptent ... beaucoup ! (si tant est que vous choisissiez des valeurs d’unité, bien sûr)

 

1.    L’intégrité

 « Si vous avez de l'intégrité, rien d'autre ne compte. Si vous n'avez pas d'intégrité, rien d'autre ne compte. » Alan K. Simpson

L'intégrité c’est beaucoup plus que l'honnêteté. C'est la persistance de votre engagement envers vos valeurs.

La cohérence de nos valeurs de vie définit le noyau central de qui nous sommes.

À la fois la confiance et la fiabilité sont les effets secondaires naturels d'une vie vécue avec intégrité : confiance des autres, certes, mais confiance en soi-même aussi et avant tout. Il y a un sentiment intérieur de paix et de joie à vivre selon un ensemble de valeurs de vie élevées.

L'intégrité donne de la profondeur et de la substance à nos mots et à nos actes. De même, son absence nous prive de toute crédibilité et de toute pérennité des actions que nous posons. L'intégrité, la cohérence valeurs de vie/actions, donne une puissance et une densité à notre réalité qui nous permet de vivre une vraie vie d’être humain.

 

2. La sagesse

« Nous pouvons apprendre la sagesse par trois méthodes : d'abord, par la réflexion, qui est la plus noble ; ensuite, par imitation, qui est la plus facile ; et troisièmement par l'expérience, qui est la plus amère » - Confucius

Si la connaissance est l'accumulation d'informations, la sagesse est la capacité de reconnaître le degré d’importance de cette connaissance. C'est la compréhension correcte et l'utilisation de la connaissance.

Il y a une très forte prime sociale placée sur l'intelligence et la connaissance. En France, si vous n’avez pas de diplôme vous aurez toutes les difficultés du monde à être reconnu à la fois socialement et professionnellement. Certaines personnes se glorifieront toute leur vie de leur intelligence « prouvée » par tel ou tel diplôme, même si elles sont devenues les plus grands crétins de la terre.

Les parents se vantent de l'intelligence de leurs enfants, de leurs notes, de leur classement en classe et des grandes écoles dans lesquelles ils sont admis, mais peu se vantent de leur sagesse. Il n'y a aucun examen d'aptitude à la sagesse qui permette de l’évaluer. Pourquoi donc ?

Je préférerais que mon enfant soit un étudiant moyen mais sage, plutôt qu'un étudiant intelligent mais insensé. Et vous ? Si votre enfant excellait dans un seul de ces domaines, lequel préféreriez-vous ?

Le truc, c’est qu’une personne intelligente connaît des choses, alors qu’une personne sage comprend comment, quand, pourquoi et si elles doivent être utilisées.

Depuis la nuit des temps les intelligents ont élaboré des idéologies utopiques qui ont privé les gens de leur liberté. Mais c’est le manque de sagesse qui a ignoré ou mal compris la nature humaine et l’absolue et fondamentale nécessité de la liberté pour l’être humain. C'est le manque de sagesse qui a fermé les yeux sur les preuves innombrables du fait que l'utopie était quelque chose de plus proche de l'enfer que du paradis sur terre.

La sagesse, en d'autres termes, est la bonne application de la connaissance. C’est quand connaissance rejoint conscience. C'est la différence entre comprendre l’argument intellectuel qui veut justifier une mauvaise idée et le défendre.

Le fait est que notre monde semble avoir besoin de beaucoup plus de sagesse aujourd'hui que d'intelligence.

 

3. Le bonheur

« Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions » - Le Dalaï Lama

Le bonheur agit beaucoup comme un thermomètre ou un baromètre qui prend la température morale et sociale d'une personne. Il mesure la pression barométrique des pensées et attitudes courantes. Le niveau et la persistance de notre bonheur est la mesure de notre capacité de penser et de vivre correctement.

S'il est vrai que notre bonheur, à un moment donné, n'indique pas forcément grand-chose, notre bonheur, sur la durée, révèle la qualité de nos pensées, la nature de nos choix et l'état de notre conscience.

Quand il y a du bonheur, la vie est simplement mieux vécue. Les gens heureux font de meilleurs parents et enfants. Ils sont de meilleurs voisins, employés ou employeurs. Ils apprécient davantage la vie, donnent et servent les autres mieux que ceux qui sont malheureux.

Comparez les parents heureux avec ceux qui sont malheureux ; des voisins heureux avec des voisins malheureux ; un patron heureux avec un patron malheureux. La différence est évidente.

Bref, le monde serait un meilleur endroit avec des gens plus heureux. Notre bonheur compte donc beaucoup.

En matière de développement personnel, on parle beaucoup de bonheur. Je conçois que cela puisse paraître un peu abscons, et hors de la réalité à tous ceux qui s’échinent avant tout à faire face aux contraintes concrètes de leur vie. Le truc, c’est que vous ferez fondamentalement mieux face à ces contraintes, vous serez plus efficace en étant heureux, en travaillant votre bonheur, qu’en vous tétanisant sur la contrainte elle-même.

La bonne nouvelle, c’est que le bonheur se travaille. Quels que soient les événements que vous avez dû vivre : le malheur, le stress, la peur, le manque de confiance en soi, etc., vous pouvez être heureux si vous vous relevez les manches et travaillez le sujet.

Pour vous-même et pour les autres, c’est en travaillant votre bonheur que vous serez le plus efficace, que vous parviendrez à donner le meilleur de vous-même. Après… c’est votre choix…

Vraiment, votre bonheur a réellement beaucoup d'importance.

 

 

La vie est largement ce que nous en faisons. Mais quand nous patinons sur des choses qui n'ont pas vraiment d'importance, nous amoindrissons nos capacités à faire ce qu'il nous faudrait vraiment faire.

Il est peut-être temps de réévaluer certaines choses, de commencer à vivre nos vies à un échelon ou deux plus haut que précédemment. Il me semble qu'en consacrant un peu de temps et d'énergie à acquérir puis à vivre avec plus d'intégrité, de sagesse et de bonheur, nous pourrions obtenir le coup de pouce dont nous avons besoin pour être pleinement épanoui.

 

La confiance collective est un élément clé dans toutes les interactions humaines. Et cette affirmation est particulièrement vraie quand il s’agit de l’environnement professionnel. Toutefois, d’une manière générale, les dirigeants accordent peu d'attention à la façon dont les actions qu’ils mènent au sein de l’entreprise affectent la confiance des collaborateurs.

 

Si les dirigeants n’ont pas conscience de l’effet de leurs actions, ils peuvent rapidement perdre la confiance de leurs collaborateurs. Quand cela se produit, le travail d'équipe, la communication et la performance globale en souffrent. L'insatisfaction des employés, une productivité plus faible et des départs de personnel qualifié augmentent alors les coûts de l'entreprise.

 

Lorsque les dirigeants s'efforcent consciemment d'améliorer la confiance ambiante, l’un des premiers effets qu’ils constatent est une amélioration de la communication. Les personnes vous en disent plus et vous avez une meilleure idée de ce qui se passe réellement dans votre organisation. Cette meilleure communication permet une meilleure diffusion des informations, qui, elle-même, aidera vos collaborateurs à atteindre leurs objectifs.

 

En faisant porter votre effort sur l’amélioration de la confiance au sein de votre entreprise ou de votre service, vous constaterez un meilleur travail d'équipe et une meilleure coopération entre les personnes. En établissant la confiance au sein de votre organisation, vos collaborateurs ont conscience que vous êtes derrière eux et que vous les protégez. Le prolongement est qu’ils vous soutiennent davantage et sont plus productifs. Vous économisez ainsi l'argent de l'entreprise.

 

Le niveau de confiance au sein de votre entreprise est-il optimal ? Vous pouvez utiliser ces cinq conseils pour évaluer votre performance et accroître ce niveau de confiance.

 

1 . Soyez conscient et impliqué.

Commencez par appréhender le niveau de confiance dont vous disposez. La confiance augmente ou se réduit à chaque décision. Écoutez pour pouvoir ressentir la tonalité de votre environnement de travail. Faites-en une « rue à double sens » afin que les personnes se sentent libres de partager leurs préoccupations. Passez du temps de qualité avec elles et montrez-leur que vous vous souciez des conséquences de vos actions. Soyez sincère. Soyez intéressé par leur vie.

 

2 . Soyez clair et véridique.

Soyez transparent avec vos collaborateurs sur la santé et la stratégie de votre entreprise. Communiquez même si vous n'avez pas toutes les réponses ou les informations demandées. Lorsque vous partagez les informations dont vous disposez — ou que vous avouez clairement que vous n'avez pas les informations — cela aide les autres à savoir que vous êtes conscient des problèmes et que vous maintenez le dialogue ouvert.

        Aidez les employés à voir comment leur travail s’inscrit dans les objectifs de l'entreprise.

        Stoppez les rumeurs avec une communication claire.

        Faites de votre confiance envers vos collaborateurs une évidence pour eux.

        Dites la vérité, même quand c'est une mauvaise nouvelle (il y a mille manières de dire la vérité).

        Soyez transparent sur ce qui se passe.

 

3 . Montrez votre compétence.

Pour accroître le niveau de confiance, vous devez être bon dans votre travail. Si vous êtes compétent, vos collaborateurs vous respectent davantage et cela génère de la confiance. Mettez donc constamment à jour vos compétences, mais ne vous sentez pas obligé d'être un expert dans tout.

Soyez prêt à apprendre de vos employés. Lorsque vous leur montrez que vous pouvez apprendre de leur part, cela augmente également la confiance collective ambiante. Ils constatent que vous ne laissez pas votre ego entraver votre propre apprentissage.

 

4 . Encouragez et responsabilisez.

Il est bon que vous ayez une attitude inclusive, que vous sachiez « travailler avec » plutôt qu’avoir une attitude de dictateur commandant d’en-haut et de loin.

Donner aux personnes les moyens de réussir grâce à de vrais encouragements, assortis d’objectifs précis et d'une compréhension claire de l’aune à laquelle seront mesurées leurs performances. Recherchez et valorisez tous les progrès, les petits comme les grands.

 

5 . Évitez le favoritisme.

Le favoritisme détruit rapidement tout sentiment d'égalité, de valeur du travail et d'équité. Il génère la méfiance et le désengagement. Il provoque également de la défiance vis-à-vis de la personne favorisée et obère largement toute coopération. C'est un destructeur de confiance collective.

Vous ne pouvez pas — et ne devriez pas — traiter tout le monde de la même manière. Mais vous devez traiter chaque employé de la manière qui lui convient le mieux pour grandir et servir l'entreprise.

 

 

Évaluez vos décisions pour vous assurer qu'elles sont équitables et justes.

Cela nécessite un effort de conscience pour s'assurer qu’un dirigeant crée un climat de confiance dans son environnement professionnel.

De nature à varier sensiblement au gré des décisions, ce climat de confiance collective doit être surveillé de façon permanente.

Le bénéfice de ces efforts supplémentaires est l’amélioration considérable de l'atmosphère de travail. Vous constaterez une coopération et une productivité accrues, une meilleure communication interne et plus d'harmonie.

En toute certitude, la confiance est un outil que chaque dirigeant devrait s’attacher à valoriser au sein de ses équipes.

Alors que je lisais des citations anglo-saxonnes de développement personnel l'autre jour, ça m’a frappé de constater le nombre de celles qui m’étaient complètement inconnues et je me suis dit que ce serait sympa d’en extraire certaines des meilleures pour vous les soumettre.

Cela dit, bien sûr, il est tout à fait vraisemblable que vous les connaissiez déjà et que ce soit moi qui sois un peu attardé en la matière. Je ne suis, en effet, pas fana de ces personnes qui citent à tout bout de champ d’autres personnes, afin de montrer qu’elles ont de la culture, et qui ne font que démontrer leurs difficultés à concevoir des pensées personnelles.

Toutefois, comme personne ne peut prétendre être universel et qu’il n’est pas forcément utile de réinventer l’eau chaude, se mettre dans les pas de quelqu’un qui est parvenu à formuler clairement et synthétiquement un concept permet de gagner du temps.

 

1 . « L’homme qui réussit est celui qui peut construire de solides fondations avec les briques que d'autres lui ont lancées » - David Brinkley (présentateur américain 1920-2003)

Une réussite n’est jamais seulement personnelle. Que vous soyez confronté à du positif ou du négatif, votre réussite se bâtit en société, avec le concours des autres. Pour connaître le succès vous devez reconnaître la valeur des apports dont votre environnement vous fait bénéficier.

 

2 . « La défaite n'est pas le pire des échecs. Ne pas avoir essayé est le vrai échec » - George Edward Woodberry (critique littéraire américain 1855-1930)

Vous saviez ça déjà, n’est-ce pas ? Essayer et échouer n’est pas plaisant, mais ne jamais essayer parce que vous avez peur de l'échec est encore des milliards de fois moins plaisant. Ne craignez pas l'échec.

 

3 . « Si au début vous ne réussissez pas, essayez, essayez à nouveau. Puis arrêtez. Ça ne sert à rien d'être complètement borné » - W. C. Fields (humoriste américain 1880-1946)

Cela peut sembler presque « anti-motivationnel », mais ce n'est vraiment pas le cas. Parfois, nous devons accepter que nous sommes sur le mauvais chemin et que ça ne sert à rien de s’obstiner indéfiniment. Il peut arriver que nous n’empruntions pas le bon chemin et que la vie nous le signifie. Un peu d’humilité, de réflexion, et on repart vers d’autres horizons en étant renforcé par l’expérience vécue.

 

4 . « Tout changement, même pour le mieux, s'accompagne toujours d'inconvénients et d'inconforts » - Arnold Bennett (écrivain britannique 1867-1931)

Oui, oui et trois fois oui. Il est presque impossible de changer sans ressentir de malaise. Recherchez le changement, appréciez l'inconfort, car si vous ne le faites pas, vous êtes foutu.

 

5 . « Si vous n'aimez pas quelque chose, changez-le. Si vous ne pouvez pas le changer, changez votre attitude » - Maya Angelou (poète américaine 1928-2014)

J’aime assez cette citation, parce que quand vous y pensez, ce sont les deux seules options raisonnables qui s'offrent à vous. Bouder n’étant pas vraiment une option raisonnable.

 

6 . « Tous les hommes d'action sont des rêveurs » - James Huneker (compositeur américain 1857-1921)

Cette citation vise directement les parents et les enseignants qui disent à leurs enfants d'arrêter de rêver. Évitez de dire ça ! En fait, encouragez-les à laisser libre cours à leur imagination.

 

7 . « Si nous devions choisir le tiers le plus intelligent, imaginatif, énergique et émotionnellement stable de l'humanité, toutes les races seraient présentes » - Franz Boas (anthropologue américain 1858-1942)

Mis à part le concept de « races humaines » qui n’est plus trop en vogue, mais qui avait encore cours à l’époque, j’aime bien cette réalité qu’au-delà des cultures se trouve une humanité aux bases communes, aux valeurs similaires et aux aspirations unitaires.

 

8 . « Soyez plus concerné par votre caractère que par votre réputation, car votre caractère est ce que vous êtes vraiment, alors que votre réputation est simplement ce que les autres pensent que vous êtes » - John Wooden (coach de basket américain 1910-2010).

Je pense que cette citation est plus pertinente maintenant qu'elle ne l'a jamais été avec l'explosion des médias sociaux. Il me semble que trop de gens passent trop de temps à essayer de se faire une réputation, d’être célèbres, plutôt que d'être eux-mêmes.

C’est l’inversion du sens du bonheur : on existe par le regard des autres au lieu de se construire pour les autres.

 

9 . « Vous grandissez le jour où vous riez vraiment pour la première fois de vous-même » - Ethel Barrymore (actrice américaine 1879-1959)

Si vous ne pouvez pas rire de vous-même (sans être sarcastique), alors ne riez pas des autres.

 

10 . « Il n'y a rien de plus fort au monde que la douceur » - Han Suyin (écrivain chinoise 1917-2012)

Cela me rappelle un peu la citation du Dalai Lama « Soyez gentil quand c'est possible. C'est toujours possible ». Et devinez quoi ? Ça l’est, alors soyez gentil !

 

11 . « La vérité devient fausse quand elle est dite par votre ennemi » - George Orwell (Eric Arthur Blair, écrivain anglais 1903-1950)

Cela résume parfaitement la mentalité du « nous d’un côté et eux de l’autre » que tant de gens adoptent, surtout entre les cultures. Écoutez avec un esprit ouvert.

 

12 . « Je crois honnêtement qu'il vaut mieux être l’échec de quelque chose que vous aimez que d'être le succès de quelque chose que vous détestez » - George Burns (Nathan Birnbaum, comédien américain 1896-1996)

Acceptez cette idée qu’il n’y a nulle part plus de bonheur dans votre vie qu’à essayer d’être en accord avec vos valeurs de vie. La poursuite de la sécurité matérielle au-delà du nécessaire est un leurre dont vous risquez de prendre conscience trop tard. Je parle d’expérience...

 

13 . « Tous ceux qui ont déjà pris une douche ont eu une idée. C'est celui qui sort de la douche, se sèche et fait quelque chose qui fait la différence » - Nolan Bushnell (concepteur de jeux vidéo américain 1943- )

C'est cool ? Qu'avez-vous fait de votre dernière bonne idée ?

 

14 . « Le but de la vie est une vie de but » - Robert Byrne (grand maître américain de jeu d'échecs 1928-2013)

Oserais-je mentionner les valeurs de vie ? Oui j'ose, cette citation prend sa source dans l'importance de connaître vos propres valeurs de vie et d’agir en fonction de ces dernières. Elle est peut-être un peu schématique dans la mesure où il faudrait sans doute ajouter qu'une vie de but est une vie dans laquelle on transforme, on fait évoluer, on se sert du temps et de l'espace.

 

15 . « Ne pas être mort ne signifie pas être vivant » - E. E. Cummings (poète, écrivain et peintre américain 1894-1962)

J’écoutais tout à l’heure le discours d’Emmanuel Faber, le Directeur Général de Danone, aux diplômés d’HEC. Enfin un grand patron qui a conscience de ce que signifie être vivant ! Exister n'est pas la même chose que vivre et vous avez été mis ici pour vivre, pas pour ne faire qu’exister.

 

16 . « Notre vie entière consiste, finalement, à nous accepter tels que nous sommes » - Jean Anouilh (écrivain français 1910-1987)

Toute autre approche de la vie échouera. Il n'y en a qu'un seul vous-même et vous devez vous accepter avec toutes vos fragilités si vous voulez être heureux.

 

17 . « Aucun homme ne peut être un échec qui serait heureux dans la vie » - William Feather (auteur américain 1889-1981)

La définition du succès pour un être humain est, selon moi, d’être heureux. Quel meilleur critère peut-il y avoir ?

 

18 . « Un homme qui ne fait confiance à personne est susceptible d'être le genre d'homme à qui personne ne fait confiance » - Harold MacMillan (homme politique britannique 1894-1986)

A méditer pour tous ceux et celles qui souffrent de jalousie chronique… Après, il ne faudra pas venir vous plaindre…

 

19 . « J'ai toujours confiance en mes réactions instinctives ; elles sont toujours vraies » - Kiana Tom (présentatrice américaine 1965- )

Je ne sais pas si quelqu'un peut dire que son instinct a toujours raison, mais l'idée générale me plaît et sachez que vous êtes bien plus intelligent que vous ne le pensez. En plus, l’instinct ça se travaille. Vous seriez étonné de connaître vos capacités en la matière, si vous le travailliez.

 

20 . « Je crois que l'honnêteté fondamentale est la clé de voûte des affaires » - Harvey S. Firestone (entrepreneur américain 1868-1938)

Si seulement chaque entreprise adoptait cette politique, à quel point les choses seraient-elles plus simples et plus belles ? Heureusement, quelques entreprises ont l'idée qu'être honnêtes et traiter leurs clients avec respect est une bonne affaire et la chose bonne à faire.

 

21 . « Je dois croire en ce que je fais et ensuite le faire » - Ednita Nazario (chanteuse portoricaine 1955- )

Oui ! Même si vous n'êtes pas sûr de ce que vous faites, même si le plan est flou, vous pouvez toujours vous fier à vous-même (et à votre intuition). Les choses se dérouleront généralement pour le mieux.

 

22 . « Ne cherchez pas plus loin que votre propre réflexion pour être un héros » - Allyson Partridge (coach américaine, je crois, mais je n’en suis pas sûr…)

C'est vrai, vous êtes le héros de l'histoire de votre vie, alors commencez à en tenir compte et lancez-vous !

 

23 . « Une « bonne vie » commence quand vous arrêtez d’en vouloir une meilleure » - Nkosiphambili E. Molapis (je ne sais pas vraiment qui c’est. Si quelqu’un peut me renseigner…)

C’est la capacité à se centrer sur le moment présent. Cela ne signifie pas ne plus vouloir évoluer, c’est raisonner non plus en qualité de vie, mais en qualité d’être. Je pense que ça s'appelle être content de la vie.

 

24 . « La vie c’est ce qui vous arrive alors que vous êtes occupé à faire autre chose » - John Lennon (qui ignore qui est John Lennon… ?)

Celle-là beaucoup la connaissent, mais je l’aime particulièrement tellement elle illustre avec pertinence, selon moi, le monde dans lequel nous vivons tous et les difficultés à surmonter pour vivre réellement une vie d’être humain.

 

25 . « Je reviendrai et vous vaincrai parce que, telle une montagne, vous ne pouvez pas grandir, mais en tant qu'humain, je le puis » - Sir Edmund Hillary

Grande citation du premier homme à diriger une équipe qui a conquis l'Everest. Bien sûr, il aurait pu abandonner après le premier essai, mais heureusement il ne l'a pas fait et vous ne devriez pas abandonner non plus.

 

En matière d’Executive coaching, on aime bien les « to do list » qui ressemblent à des recettes, comme si c’était facile de surmonter les difficultés de la vie professionnelle en appliquant une méthodologie faite de certitudes listées. J’ai personnellement un peu de mal avec cette démarche, même si parfois elle peut se révéler utile.

En revanche, il semble clair que certains comportements mènent directement à l’échec. Même si personne ne les a tous, les évoquer permet de se poser certaines bonnes questions par rapport aux habitudes que l’on peut avoir.

Dans cet esprit, voici 7 éléments qui auront toujours tendance à saper le succès de vos bonnes intentions professionnelles :

 

1 . Se contenter de ce qui est facile à obtenir.

Tout le monde aime la commodité, alors nous nous contentons souvent de ce qui est le plus à notre portée. Mais ce qui est facile à obtenir est généralement assez éloigné de ce qui est le mieux.

En fait, on peut considérer sans risque de se tromper que la facilité à obtenir est l'ennemi de l'innovation. Les bons leaders regardent au-delà de l'évident et créent leurs propres nouvelles options de solution.

 

2 . Les distractions.

Nous vivons dans l’environnement professionnel le plus distrayant de tous les temps. Non seulement nous devons composer avec des interruptions d’activité de nature personnelle - téléphones cellulaires, YouTube, courriel, etc. - mais les affaires elles-mêmes sont pleines de distractions : surcharge de données, marketing omniprésent, fluctuation des sondages, débats politiques et plans d'urgence.

Les meilleurs leaders apprennent à concentrer leur attention sur ce qui est le plus important et le plus pertinent.

 

3 . La prise de décision par comité.

Il n'y a rien de mal à utiliser des comités (ou d'autres formes de groupes humains) pour recueillir des informations ou élaborer des propositions. Mais les meilleurs leaders comprennent qu'être le décideur ultime fait partie de leur responsabilité.

Il peut être tentant de se soustraire à ses responsabilités en se cachant derrière un comité, mais ce n'est pas la caractéristique d’un bon leadership.

 

4 . Le confort.

Qui a besoin d'un prix Nobel quand il a la télévision par satellite, Internet fonctionnant 24 heures sur 24, un super canapé, et une belle voiture de fonction ? Il est difficile de critiquer le confort, mais cela ne nous pousse certainement pas à la grandeur.

Les entrepreneurs qui réussissent le mieux dépassent leurs zones de confort et apprennent à accepter, voire recherchent dans une certaine mesure, le risque et l'incertitude.

 

5 . Se reposer sur ses lauriers.

Connaître le succès est une sensation agréable, et il est tentant de se reposer sur ses lauriers. Malheureusement, trouver quelque chose qui fonctionne et ensuite se limiter à ne faire que cela est un excellent moyen creuser sa tombe professionnelle.

Les leaders performants prennent un moment pour savourer une victoire et passent ensuite à leur prochain projet, encore plus grand et motivant que le précédent.

 

6 . L’incertitude

La plupart des leaders aiment se considérer comme des décideurs, mais il n'est pas rare que certains soient paralysés par des domaines comme la recherche, l'analyse ou la planification.

Il n'y a rien de mal à prendre des décisions documentées, mais le dirigeant qui met trop l'accent sur l'élimination complète des risques maximise celui de rater les plus belles opportunités.

 

7 . Sous-évaluer les compétences techniques.

« Un bon vendeur peut vendre n'importe quoi », est une maxime courante chez les commerciaux. De même, certains enseignants disent que les bons enseignants peuvent enseigner n'importe quoi.

En réalité, peu de choses se font dans le monde des affaires qui ne nécessite pas d'expertise technique. Les meilleurs leaders ont une bonne compréhension de la façon dont les produits ou services de leur entreprise fonctionnent.

 

Etre un bon leader n'est pas toujours ni amusant ni facile. Après tout, qui aime ignorer le facile, aimer l'inconfortable, et rester tard pour travailler ? Pourtant, c'est ce que font les bons dirigeants - et cela finit par être payant tant pour la personne elle-même que pour la communauté à laquelle elle appartient.

Le développement personnel n'est pas seulement une question d'intention ou de volonté. Il peut également s'appuyer avantageusement sur des caractéristiques de votre cerveau de nature à vous faciliter le travail.

Sachez que :

 

1 . Vous avez une quantité finie de volonté chaque jour

parce que, pour la développer, vous avez besoin d'énergie sous forme d'oxygène et de glucose. Du coup, il est plus difficile d’être volontariste lorsque vous êtes fatigué ou que vous ne vous sentez pas bien.

Pour savoir comment contourner la difficulté d’une volonté limitée, vous pouvez lire mon post sur « comment augmenter sa volonté ».

 

2 . Une pensée créée une voie "physique" dans le cerveau.

Plus souvent vous avez une même pensée, plus vous fréquentez ce chemin et plus il est facile de le suivre à nouveau. C'est pourquoi se demander « pourquoi suis-je nul ? » n'est jamais une bonne idée car, à force de vous le dire, vous en faites une réalité.

La bonne nouvelle, c’est que si, a contrario, vous vous dites « je suis vraiment super ! » vous finirez par renforcer significativement votre confiance en vous. Et, ne vous inquiétez pas, la vie se chargera de vous remettre gentiment à votre place si, au lieu de créer un simple chemin, vous avez créé à ce sujet une autoroute qui prend toute la place.

 

3 . En parlant de cela, vous avez environ 70 000 pensées par jour,

même si beaucoup d’entre elles sont les mêmes qui tournent en rond dans votre boîte crânienne.

Alors faites attention et assurez-vous que vous ne pensez pas, « pourquoi suis-je nul ? » 50.000 fois par jour.

 

4 . Votre cerveau alterne les phases de créativité (cerveau droit) et d’analyse (cerveau gauche).

Même si vous vous considérez comme une personne gouvernée par son cerveau gauche, l’activité de votre cerveau passera toujours du côté droit toutes les 90 à 120 minutes, puis reviendra du côté gauche.

C'est pourquoi même les personnes plus sensibles à leur cerveau gauche peuvent avoir des moments de la journée où elles sont plus créatives et celles plus à l’aise avec leur cerveau droit parviennent parfois à faire leur déclaration d’impôts.

N.B. : Si vous voulez savoir comment déterminer quel côté de votre cerveau domine à un moment donné, consultez mon post sur la « créativité garantie » et vous pourrez alors planifier vos activités en conséquence.

 

5 . Le recadrage des événements négatifs sous un éclairage positif reconfigure littéralement votre cerveau

et peut faire de vous une personne plus heureuse, tout comme méditer régulièrement.

Vous disposez donc d’une maîtrise certaine sur l’interprétation des événements auxquels vous êtes soumis, même a posteriori. Avec un peu de pratique, vous êtes à même de façonner du bonheur, même (voire surtout) avec des expériences initialement désagréables.

 

6 . Il y a environ 10 à la puissance 60 d’atomes dans l'univers.

Sachez que votre cerveau se marre doucement devant ce chiffre, car il dispose lui-même de 10 à la puissance 1.000.000 de possibilités de connexion.

C'est le chiffre 10 suivi de 1 million de zéros, ce qui, à toutes fins utiles, signifie une infinité de façons.

Vous n’avez donc pas essayé toutes les possibilités de connexion. Il y en a forcément une qui vous permettra de résoudre votre problème. Consultez un coach si vous n’y arrivez pas tout seul.

 

7 . Même si nous disons que l'amygdale régule le danger, le cervelet le contrôle moteur, le système limbique les émotions, etc., c’est un peu trompeur car aucune partie du cerveau ne fonctionne indépendamment

et toutes ont besoin d'autres parties du cerveau pour accomplir leur travail.

Essayez d’arrêter de mettre les choses dans des cases isolées. Le raisonnement scientifique est parfait pour travailler en sciences, mais il présente de nombreuses lacunes en matière d’efficacité et de bonheur pour vivre une vie d’être humain.

La philosophie des lumières était quelque chose de merveilleux… au XVIème siècle… Cinq siècles plus tard, il est peut-être temps de prolonger, de renouveler ses bases. Le concept d’unité de toute chose permet de faire appel à des ressources que nous ne contrôlons qu’à travers nos valeurs de vie. Ça, croyez-moi, c’est une merveille d’efficacité.

 

8 . Mis à part les cas de maladies dégénératives, votre cerveau ne perd jamais la capacité d'apprendre et de changer

parce qu'il est effectivement plastique et se réorganise constamment.

Ne faites pas l’économie du changement et de l’évolution. (Cf. Art blog curiosité).

 

9 . Si vous deviez mesurer votre activité cérébrale, vous ne verriez pas de baisse lorsque vous dormez.

Vous pouvez être en train de faire une sieste, mais votre cerveau continue à travailler pour maintenir votre activité cardiaque, digérer votre nourriture, contrôler votre tension artérielle et bien plus encore : pour vous assurer de ne pas vous réveiller mort.

Profitez de votre sommeil pour ancrer vos apprentissages diurnes.

 

10 . Jusqu'à récemment, les scientifiques pensaient que le cerveau était la seule zone du corps humain qui ne produisait pas de nouvelles cellules.

Nous savons maintenant que ce n'est pas vrai et que le cerveau se régénère continuellement avec de nouvelles cellules.

N’abdiquez jamais face au fait de faire fonctionner vos cellules grises. Votre cerveau se régénérant, vous n’êtes jamais assez vieux pour être c…

 

11 . Vous avez quelque chose dans votre cerveau appelé les neurones miroirs.

Si vous voyez quelqu'un se coincer l'orteil par exemple, la même zone de douleur s'allumera dans votre propre cerveau, vous faisant grimacer.

Les neurones miroirs n'existaient même pas avant le début des années 1990, mais aujourd'hui, la communauté scientifique croit de plus en plus qu'ils sont responsables de notre empathie envers les autres.

Pourquoi ne pas profiter de cette nouvelle ressource ? Ça vaut peut-être le coup d’explorer les possibilités qu’elle nous offre…

 

12 . Lorsque quelqu'un prend de la cocaïne, son centre de plaisir (nucleus accumbens) s'allume et la dopamine et la sérotonine sont libérées. Heureusement, vous n'avez pas à dépenser vos économies, à agir comme un crétin et à détruire votre cloison nasale pour obtenir des résultats similaires.

Faire la charité ou aider les personnes dans le besoin active également le noyau accumbens.

Ça c’est du gagnant/gagnant, n’est-il pas ?

Le bonheur est peut-être dans le pré, mais il est surtout dans l’interaction positive et constructive.

 

13 . Le multitâche est un mythe urbain de développement personnel.

Vous ne pouvez tout simplement pas le faire efficacement, peu importe ce que les fabricants de smartphones veulent vous faire croire.

Selon certaines recherches universitaires aux Etats-Unis, il y a certaines personnes (environ 2,5% de la population) qui peuvent faire deux choses consciemment * en même temps sans connaître de dégradation de leur performance.

Cependant, pour la plupart des gens, tout ce que fait le cerveau est de faire des va-et-vient très rapides qui donnent l'illusion d'un multitâche. La réalité est que la performance est inhibée par cette approche, non pas améliorée.

 

* J’admets toutefois que vous puissiez faire plusieurs choses à la fois inconsciemment, comme conduire et parler (mais pas de SMS au volant, hein !?). Pour en savoir plus le post : « faites-vous trop de choses à la fois ».

 

14 . Votre cerveau vous ment constamment quand vous avez les yeux ouverts.

Parce qu'il n’a pas la capacité de traiter tous les détails que vous voyez, le lobe occipital joint les pixels avec ce qu'il présume être là.

De même, votre cerveau n'enregistre pas les souvenirs comme une vidéo. Il prend des photos instantanées des bits les plus importants, puis, lorsque vous vous rappelez l'événement, il devine ce qui s'est passé entre deux prises selon le principe précédent.

Le niveau de fiabilité des enregistrements réalisés par votre cerveau n’étant que très relatif, prenez les informations qu’il vous transmet comme une base parfaite pour votre travail personnel, mais avec beaucoup de circonspection en matière de jugement des autres. Sauf à avoir exploré à fond un comportement de quelqu’un d’autre, vous ne pouvez faire confiance à votre cerveau pour être en pleine conscience d’une situation vécue par cet autre.

 

15 . Le cerveau est très mauvais pour se concentrer pendant de longues périodes

et a besoin de se nettoyer pour ainsi dire environ toutes les 90 minutes.

C'est pourquoi, si vous donnez une formation et que vous voulez maximiser les résultats, vous devriez permettre aux élèves de prendre beaucoup de mini-pauses plutôt qu'une longue pause-déjeuner.

De même, quand vous vous attelez à une tâche au long cours, ménagez-vous régulièrement des pauses, non seulement votre travail sera de meilleure qualité, mais en plus vous gagnerez un temps fou…

Cela dit, vous avez réussi à aller jusqu'à la fin de cet article, c'est donc que vous avez un cerveau qui dispose de qualités très particulières en matière de concentration. Profitez-en !

La peur d'échouer est un frein puissant aux velléités d'action. Pourtant transformer l'échec en réussite est la voie royale de la progression.

De Henry Ford à Steve Jobs (c'est malheureusement plus difficile de trouver des exemples français en la matière...), d'éminents chefs d'entreprise ont vanté les vertus de l'échec comme une voie vers le succès final. Pourquoi ? Parce que l'échec est un laboratoire d’apprentissage s’il se déroule dans un environnement stable et sécurisé.

Souvent, c'est une question de perception : ne pas atteindre un objectif peut être interprété comme un échec, ou cela peut être considéré comme une opportunité de créer et d'atteindre un objectif entièrement différent.

Prenons, par exemple, l'histoire du Post-It, inventé par hasard par Spencer Silver et Art Fry, deux collègues de l’entreprise 3M. Silver travaillait sur un nouveau type d'adhésif pour la société, mais n'avait pas réussi à produire ce qu'il voulait : sa colle n'était pas assez collante.

Fry a entendu parler des échecs de Silver lors d'un séminaire d'entreprise. Chanteur dans une chorale d'église, Fry cherchait un moyen de marquer ses partitions musicales avec un marque-page qui ne tomberait pas, mais qui ne serait pas trop collant pour ne pas endommager les partitions. Il s'avère que l'adhésif « raté » de Silver était juste assez collant et le Post-It était né.

Alors, comment réagissez-vous, en tant que patron, lorsque l'un de vos employés fait une erreur, rate une mission, ou tout simplement échoue dans quelque domaine que ce soit ? Espérons que vous avez renoncé aux coups de pied et aux crises de colère depuis que vous avez quitté la cour de récréation. Au lieu de ce type de réactions, en voici trois, plus productives, que vous pouvez avoir lorsque l'un de vos employés ne répond pas à vos attentes.

  1. Réparez et continuez
  2. Partagez votre histoire
  3. Ne punissez pas, récompensez

Bien sûr, il existe différents types de défaillances et donc différents types de réactions à mettre en œuvre. Vous devrez adapter vos réactions au cas particulier que vous rencontrez. Toutefois, vous aurez généralement intérêt, dans l’expression de vos réactions, à prendre en compte les grandes caractéristiques suivantes :

 

1 . Réparez l’erreur et passez à autre chose.

C'est un monde compétitif et si vous voulez réussir, vous devrez parfois donner la priorité à la rapidité plutôt qu'à la perfection. Faire des erreurs est un sous-produit nécessaire d'un milieu de travail hautement productif. Faites savoir à vos collaborateurs que les erreurs seront acceptées et qu'elles peuvent même être essentielles au succès. Si les erreurs sont faites de bonne foi, pas répétées et corrigées rapidement, alors allez-y.

Disons, par exemple, que votre équipe est responsable de créer une présentation dynamique des compétences de votre entreprise, conçue pour attirer le plus gros client que vous n’ayez jamais eu. Cinq minutes avant que vous soyez prêt à entrer sous le feu des projecteurs, vous découvrez que la dernière partie de vos visuels a disparu de votre ordinateur portable. Au lieu de blâmer la terre entière et de paniquer, soyez créatif. Utilisez un tableau blanc pour terminer votre présentation (le changement de type de support peut apporter une variété appréciable dans votre présentation), suscitez la participation du public, faites ce qu'il faut. Faites le boulot et réglez le dysfonctionnement interne plus tard.

 

2 . Partagez votre histoire.

Rien n'humanise un boss plus que de paraître vulnérable face à son équipe. Vos collaborateurs ont besoin de savoir que non seulement il leur est possible d'échouer, mais que vous avez échoué avant eux — et vous le ferez probablement encore.

Disons, par exemple, que vous faites un débriefing de la bousculade décrite au point numéro 1 ci-dessus. Au lieu de vous acharner contre la pauvre personne qui n'a pas téléchargé la bonne présentation, partagez votre expérience de l’horreur d'une présentation qui avait mal tourné. Et si vous n’en avez pas en stock, exprimez avec humour les désagréments ressentis durant la présentation en question.

Il est rare que vous puissiez réussir sans commencer par échouer. Être capable de partager ses échecs avec les autres est une preuve d’expérience validant un apprentissage, lui-même gage de la pertinence de vos décisions et attitudes présentes. Si vos collaborateurs n’en ont pas conscience, ils auront plus de difficultés à vous faire confiance.

 

3 . Récompensez, ne punissez pas.

La récompense est la rétribution d’une prise de risque, mais personne ne prendra de risque s'il craint d'être puni pour ses échecs.

Récompensez les collaborateurs qui font le travail le plus utile, non pas ceux qui font le moins d'erreurs. La stratégie la moins motivante que vous puissiez adopter est de conserver le catalogue des erreurs de vos collaborateurs et de le réciter en détail lors de vos entretiens annuels d’évaluation.

Au lieu de cela, assurez vos collaborateurs que l'erreur occasionnelle en vaut la peine et sera applaudie plutôt que condamnée.

 

Vous êtes prêt ? Alors, allons-y et faisons quelques erreurs.

Je ne pense pas qu'il y ait vraiment de péchés capitaux en matière de développement personnel, mais parfois… l’attrait d’un titre un peu dramatique…

Je rencontre, toutefois, des personnes qui font les mêmes erreurs encore et encore, et vous n’êtes pas obligé d’en faire partie.

Si, malgré tout, c'est le cas, vous pouvez veiller à éviter les sept erreurs suivantes :

 

1 . Penser qu’être dur avec soi-même est la meilleure façon de progresser.

Vous ne pouvez tout simplement pas vivre la meilleure version de vous-même en étant dur avec vous-même 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Je n'ai jamais eu de client qui me dise se faire violence de manière courante et obtenir autre chose qu’une dévalorisation de leur vie et un effondrement de leur estime de soi.

Le refrain habituel à ce stade est : « mais si je ne me bouscule pas moi-même, je ne parviendrai jamais à rien ».

Ça, ce sont des conneries.

Je vais vous dire… faisons un marché.

Vous allez être cool avec vous-même pendant une semaine, et si, à la fin de cette période, vous vous sentez plus mal dans votre peau, vous pourrez dire que je suis le coach de vie le plus incompétent du monde.

Même si le plaisir n'est pas forcément la priorité absolue, faites-vous plaisir en faisant preuve de compassion et d'empathie envers vous-même.

L'auto-compassion n'est pas une complaisance envers soi-même, elle n'est ni égocentrique, ni égoïste.

C'est raisonnable, efficace, et la bonne chose à faire quoi qu’il en soit. Et l'énorme avantage est que les gens qui se sentent bien dans leur peau ont beaucoup plus de chances de réussir leur vie que les autres.

 

2 . Penser que la stabilité et/ou la sécurité sont atteignables

Travailler avec les clients par le biais de leurs valeurs de vie est le travail le plus important que je fasse et il est crucial que je comprenne vraiment ce qui les motive profondément.

Je vois régulièrement les valeurs de « sécurité » et/ou de « stabilité » dans les listes que les clients rédigent en début de processus.

Même si je les laisse dans le cadre de l'exercice, je vais toujours expliquer par la suite que ce ne sont pas vraiment des valeurs de vie.

Et la raison pour laquelle ça ne peut pas être des valeurs est parce que d’une part elles ne relient pas et ensuite, elles sont complètement inaccessibles.

Des gens riches deviennent pauvres, des gens en bonne santé tombent malades, des entreprises prospères font faillite et certains mariages heureux finissent par un divorce.

De plus, nous mourrons tous, peu importe la stabilité ou la sécurité dont nous croyions disposer.

Je ne dis pas qu’il faille être imprudent et ne jamais rien planifier. Je dis cependant, qu’il semble illusoire de poursuivre des objectifs comme la sécurité et la stabilité parce que vous ne les atteindrez au mieux que d’une façon très éphémère.

Tout ce que vous ferez, c'est faire face à des situations négatives comme la perte d'emploi, le divorce ou n’importe quelle épreuve que vous n’aurez pas su prévoir, car il vous fallait la vivre pleinement.

Vous pouvez être sûr d’une chose, c’est que que vous ne pourrez jamais être durablement en sécurité et en stabilité dans aucun autre domaine que celui vos valeurs de vie.

 

 

3 . Penser que vous n’allez pas bien parce que vous ne savez pas quels sont vos objectifs de vie

Au moins la moitié de mes clients n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent de la vie, ils savent seulement qu'ils en veulent plus.

Et devinez quoi ? C'est parfait comme ça. C'est mon travail de les aider à clarifier ce qu'ils veulent.

L'établissement d'objectifs personnels est facile, vous n'avez vraiment pas besoin de consulter un coach de vie pour ça.

Savoir quels sont les objectifs à vous fixer est une toute autre affaire, et c’est souvent la partie la plus délicate.

Si vous vous sentez déprimé parce que vous ne savez pas ce que vous voulez faire quand vous serez grand, voyez le péché numéro 1...

Peut-être n'êtes-vous simplement pas censé savoir déjà, ou peut-être avez-vous juste besoin d'aide ?

La seule chose que je sais à coup sûr, c'est qu'il y a des centaines de millions de personnes dans le monde comme vous. D’ailleurs, en parlant de ça....

 

4 . Vous pensez être plus bizarre que tout le monde

D’une manière assez régulière, je vois le regard du « vous n'allez pas le croire » sur le visage d'un client.

C'est le regard qui m’indique qu'ils pensent qu'ils vont me dire quelque chose qui va me faire tomber par terre de surprise.

Comme je ne bouge pas une paupière, ils vivent un moment de doute sur le fait que je les ai bien entendus.

C’est suivi par une incertitude sur mon état mental, parce que je ne semble pas plus préoccupé que cela par la confession de leur évidente folie furieuse.

Et enfin, ils semblent un peu soulagés quand je leur explique que je ne suis pas inquiet parce que j’ai déjà entendu déjà cent fois ce genre de choses et qu'ils ne sont pas aussi insensés qu'ils le pensaient ; ils sont simplement un être humain avec un problème d’être humain.

Vous pouvez penser que vous êtes un peu bizarre et que vos problèmes sont un peu plus graves que ceux des autres, mais vous avez certainement tort.

Nous sommes tous un peu bizarres !

Évidemment, je ne peux pas affirmer avec certitude que vous ne dépassez pas certaines limites, mais les années d’expérience en tant que coach de vie me font en être quand même relativement sûr.

 

5 . Penser que quelqu'un d'autre peut décider à votre place

Je suis coach de vie et en tant que tel, certaines personnes qui me contactent pour la première fois pensent que c'est mon travail de leur dire ce qu’ils doivent faire.

Ce n'est pas le cas.

Mon travail consiste à poser de bonnes questions en matière de développement personnel et à aider à réfléchir différemment afin de pouvoir utiliser cette nouvelle perspective pour apporter des changements bénéfiques dans la vie.

Je suis vraiment heureux et reconnaissant que vous lisiez mon blog, mais comprenez bien, je ne peux, et ne pourrai jamais savoir par moi seul ce qu’il vous faut exactement.

J’ai conscience de ce qu’il me faut pour moi, et, à partir de mon expérience d’années de coaching de vie, je peux deviner le genre de choses qui pourrait vous convenir, mais c'est le plus loin que je ne puisse jamais aller.

Chacun doit faire son propre chemin dans la vie.

Bien sûr, vous pouvez lire, vous pouvez regarder, vous pouvez recueillir des conseils de personnes que vous respectez et vous pouvez même consulter un coach de vie si vous êtes avisé.

Mais, en dernier recours, vous devrez prendre la pleine et entière responsabilité (et voir le paragraphe numéro 1 si vous pensez que cela signifie être dur avec vous-même) et décider ce qui est bon pour vous.

Et oui, avant que vous ne le demandiez, cela s'applique aussi à ce post. S’il n’a pas de résonance ou n'a aucun sens pour vous, alors ignorez-le, et moi aussi d'ailleurs, en tout cas sur ce sujet.

 

6 . Penser que la prochaine chose vous rendra heureux

Faites-vous partie du « monde des 20% » comme tant de personnes ? Celles qui croient que 20% d'argent en plus les rendront heureuses, ou une maison 20% plus grande leur permettra enfin d'être tranquilles, ou que 20% de qualifications en plus signifiera qu'elles sont assez intelligentes.

Vous êtes intelligent (ne discutez pas, voir n°1) et je vais supposer que vous savez que le bonheur va de l'intérieur vers l’extérieur et non le contraire.

Comme je l’ai déjà dit, les recherches en psychologie positive suggèrent que 10% de vos niveaux de bonheur sont dictés par votre environnement, 50% sont génétiques et 40% dépendent de votre attitude.

Sachant cela, qu'est-ce qui vous empêcherait de travailler sur votre attitude pour être plus heureux (en supposant que vous vouliez être plus heureux) plutôt que de vous escrimer à essayer de changer votre environnement. *

Faites le calcul. Un ajustement d'attitude n'est pas seulement plus facile, il a plus de chances de réussir.

 

* N.B. : Même si vous modifiez votre environnement, à moins que ce soit quelque chose d’important comme sortir d'une relation abusive, l'adaptation hédonique se fera rapidement et vous serez de retour à la case départ : en vouloir plus.

 

7 . Penser que vous devez avoir toutes les réponses

Êtes-vous le genre de personne qui doit lire un livre de plus avant de pouvoir lancer votre propre entreprise, ou assister à un atelier de plus avant de pouvoir commencer à mettre en œuvre les conseils de développement personnel dont vous disposez déjà ?

Parfois, vous avez juste besoin de lever votre derrière et agir. Parfois, vous devez vous détendre en sachant que vous n'avez pas toutes les réponses et que vous ne les aurez jamais. Et je veux dire : vraiment jamais !

Une étude de 2016, relayée par le site Quartz, montre que, en France, en termes de bonheur au travail, seulement 5% des salariés se disent pleinement satisfaits et impliqués dans leur entreprise, quand 18% d'entre eux déclarent, au contraire, ne se sentir ni satisfaits ni impliqués.

Ces mauvais chiffres s'expliquent par le fait que les « employés français ressentent un manque de contrôle sur les aspects clés de leur travail et un niveau de stress élevé ».

 

Il est peut-être temps de réévaluer en profondeur notre philosophie du travail. Il semble que beaucoup d'entre nous travaillent simplement trop avec trop peu de résultats en termes de construction de vie.

 

Pourquoi sommes-nous incités à travailler autant ? Un client me disait récemment : « Je n'ai jamais eu peur de travailler dur pour réaliser mes rêves. J'ai toujours été concentré sur ce que je veux obtenir dans la vie et fait les choses que je pense devoir faire pour y arriver. Ainsi, je crois que travailler beaucoup me permettra d'obtenir un niveau de sécurité financière qui me donnera la liberté de moins travailler à l'avenir. »

 

Comme vous pouvez le constater, le travail acharné est une valeur tellement forte et profondément ancrée dans le milieu professionnel que c’est difficile de lui faire lâcher prise. Beaucoup de mes clients apprécient le travail qu'ils font, mais au fond, ils pensent devoir travailler encore plus dur pour atteindre des objectifs spécifiques tels que la sécurité financière. Leur univers entier tourne autour de travailler dur, plutôt que d'utiliser le travail comme véhicule pour atteindre l'épanouissement à la fois au niveau de leur carrière et à celui de leur vie personnelle.

 

Pour ceux d'entre vous qui travaillent si dur, j'ai une question importante : « Quel est votre taux de rendement ? » Dans le monde financier, le taux de rendement annuel est constitué par les bénéfices générés par le montant initial du capital investi. Tout simplement, si le taux de rendement est faible, l'argent investi est gaspillé.

 

En matière d'accomplissement personnel au travail, le taux de rendement se traduit par le temps que vous devez consacrer à travailler pour atteindre un résultat prévu. Que vous souhaitiez passer plus de temps avec votre famille, prendre une retraite anticipée ou profiter de vacances de rêve, si vous travaillez plus et que vous n'atteignez toujours pas vos objectifs les plus importants, votre sueur est gaspillée.

 

Pour tous mes clients qui cherchent à échapper à ce scénario sans issue, je leur demande d'évaluer leur journée de travail à l'aune de trois mots qui les impactent au quotidien :

 

1 . Faire

2 . Avoir

3 . Poursuivre

Lorsque vous travaillez sans trop de conscience, votre carrière consiste à faire, à avoir et à poursuivre vos objectifs. Vous accumulez constamment des bagages inutiles et renforcez des idées périmées. La clé du changement positif est d’agir en faisant exactement le contraire. Le contraire de faire, par exemple, est être inactif. Pour avoir, c'est être ; et pour poursuivre, c'est être à l'aise avec ce que vous avez déjà, plutôt que de chercher autre chose.

 

Alors, comment pouvons-nous aller au-delà du sentiment que nos seuls moments de plaisir au travail se produisent à la pause-café du matin, au déjeuner, à l'heure du départ et le jour où l’on reçoit son salaire ? Will Rogers (un acteur américain de la fin XIXème – début XXème siècle qui a dit un certain nombre de choses censées) disait que : « si vous voulez réussir, c’est aussi simple que ça. Sachez ce que vous faites. Aimez ce que vous faites. Et croyez en ce que vous faites. »

Ses suggestions méritent d'être examinées de plus près.

 

Sachez ce que vous faites

Trop de gens approchent leur travail comme un moustique dans un camp de nudistes... ils voient beaucoup d'opportunités, de possibilités, mais ne parviennent pas décider par où ils vont commencer.

Au lieu de vous disperser, placez votre attention prioritairement sur les parties les plus satisfaisantes de votre travail. Mettez vos talents en pratique. Devenez un expert. Excellez dans la partie de votre travail qui vous convient le plus.

 

 

Aimez ce que vous faites

Ce que la plupart de mes clients en coaching réalisent, c'est que, s'ils participent à des activités qu'ils aiment vraiment, alors le travail ne ressemble pas tellement à du travail. En d'autres termes, le secret du bonheur, du succès, de la satisfaction et de l'épanouissement dans notre vie professionnelle n’est pas de faire ce que nous aimons, mais d’aimer ce que nous faisons.

88% des salariés français interrogés dans l’enquête évoquée au début de ce post qui se disent impliqués et satisfaits au travail peuvent choisir leurs tâches. Alors faites porter votre effort sur le fait de développer la partie de vos activités que vous appréciez le plus. Et si votre organisation ne vous permet pas de disposer de cette liberté, apprenez à aimer ce que vous faites.

Cela peut vous sembler artificiel, mais ce n'est pas le cas. Pour parvenir à ce tour de force, il suffit d'analyser vos tâches à la lumière de vos valeurs de vie et de mettre en relation les unes avec les autres. Avec un peu de réflexion, vous verrez que quasiment toutes les tâches que vous effectuez dans une journée peuvent être interprétées comme la mise en pratique d'une valeur de vie. A ce stade, vous n'effectuerez plus une tâche rébarbative, vous appliquerez dans le concret l'une de vos valeurs de vie. Ça peut tout changer...

 

Croyez en ce que vous faites

En général, les personnes qui réussissent ne sont pas à la recherche d’une simple occupation susceptible de les nourrir. Ils choisissent de façon volontariste leur profession, afin d'accomplir quelque chose de significatif. Cette condition préalable est difficile à expliquer à tous les pauvres gens qui regardent désespérément la pendule jusqu'à ce que ce soit l'heure de rentrer à la maison.

Mais les personnes chanceuses qui travaillent pour satisfaire leurs passions les plus profondes, plutôt que pour un salaire mensuel, savent exactement ce que cela signifie. Toute satisfaction, plaisir et sentiment d’accomplissement que vous éprouvez au travail sont des avantages en nature que vous vous octroyez à vous-même.

 

Le secret pour transformer les « choses que vous devez faire » chaque jour en « choses que vous voulez faire » est de trouver les réponses à deux questions très importantes :

(1) Qu'est-ce que j’attends réellement de ma vie professionnelle ? et

(2) Que suis-je prêt à faire pour que cela se produise ?

Là repose la formule de réalisation personnelle dont nous avons besoin pour aimer notre vie professionnelle et ne plus jamais avoir à « travailler » un jour de plus, et ce, pour le reste de nos vies.

L’efficacité professionnelle ne s’optimise qu’au prix d’une cohérence de vie acceptée en toute conscience. En la matière, il n’y a de réponse que personnelle, mais encore faut-il se poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses.

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