Part 2 : l’exposition à l’épreuve des autres

En parlant d’attraits, outre l’intérêt de l’épreuve évoqué dans mon précédent post, je veux parler également du phénomène qui nous pousse à porter un intérêt particulier à la violence et au malheur des autres : films d’action, mais surtout nouvelles catastrophiques en provenance du monde entier dont nous abreuvent nos journaux télévisés.

Je passerai sur l’analyse qui en fait des éléments défouloirs d’instincts présents en chacun de nous et que le fait de les vivre par écran interposé nous exempte de les vivre dans la réalité ; ou encore que voir le malheur des autres nous permet, par contraste, de prendre conscience de notre propre bonheur.

Pour être vraies, à mon humble avis, ces analyses n’induisent pas une dynamique de nature à nous faire progresser vers une plus grande maîtrise de notre réalité. Bien au contraire.

Mais alors, pourquoi cette fascination pour des choses que nous ne voudrions à aucun prix vivre dans notre propre vie ? D’où peut venir ce mécanisme qui nous pousse à nous repaître, à un niveau émotionnel et intellectuel, d’épreuves vécues par d’autres ?

Si vivre fictivement l’épreuve des autres peut correspondre à un apprentissage propre à nous faire progresser, l’absence totale de capacités d’action génère une forme de frustration qui nous habitue à l’illusion qu’une réalité générale anxiogène prime sur notre réalité personnelle.

 

L’épreuve fictive : un apprentissage… théorique.

Pourquoi aimons-nous voir les stars ? Parce que ce sont des personnes qui vivent leur talent et y parviennent avec succès. Nous savons qu’elles font des efforts importants pour cela et que la prestation qu’elles nous livrent en est l’aboutissement, le résultat.

On ne devient un Teddy Riner, un Ronaldo ou un Roger Federer qu’au prix d’efforts et de sacrifices importants sur beaucoup d’aspects de sa vie.

A contrario, les « stars » de la télé-réalité ne correspondent pas à ce schéma. C’est leur exposition médiatique qui génère leur succès et non les épreuves qu’elles ont dû surmonter. C’est certainement contraignant d’être une star de la télé-réalité, mais les problèmes qui surviennent sont la suite de l’exposition médiatique. Ils sont, en fait, la conséquence de sa volonté d’être « connue ». Le résultat positif précède l’épreuve, c’est la vie à l’envers.

Pourquoi préférons-nous souvent les films qui se finissent bien ? Peut-être parce que ils nous donnent une solution plausible à un problème. Un film qui se finit mal pose une épreuve sans solution. L’apprentissage n’est que sur l’existence possible de l’épreuve, éventuellement sur les réactions qui ne permettent pas de la surmonter, mais pas sur celles qui donnent une résolution du problème.

Être confronté à une épreuve engendrant un résultat positif nous reconnecte avec le sens fondamental de notre vie, à la nature profonde de l’immense majorité d’entre nous et, à ce titre, redonne confiance en soi, envie de progresser et de devenir meilleur.

Il n’y avait qu’une grosse vingtaine de joueurs français qui ont remporté la coupe du monde de football en 1998. C’est pourtant tout un peuple qui a retrouvé le moral le 12 juillet 1998 : France Black-Blanc-Beur, liesse sur les Champs Élysées, etc.

Mais si l’on juge par les conséquences concrètes de l’événement, il n’y a pas eu, selon l’INSEE, d’impact sur la croissance économique, ni de baisse de la délinquance, ni d’amélioration sociale notoire. En fait… rien !

Il y a, bien sûr des exceptions, comme ces mouvements de solidarité face à des catastrophes naturelles qui s’expriment par des dons massifs permettant aux victimes de surmonter moins difficilement leur malheur. Vous concèderez que : d’une part tous les sujets d’actualité ne se prêtent pas à de telles mobilisations et que, d’autre part, ces dernières ne sont pas si nombreuses face à certaines détresses. Nous nous en remettons facilement à l’État pour gérer la solidarité.

 

La différence entre une épreuve vécue et être spectateur de choses négatives réside dans la capacité d’action, la capacité de réaction. Sans cette possibilité, le négatif reste inchangé et pose son empreinte sur nous sans que nous n’ayons de possibilité de le transformer.

De là à conclure que sans action, sans participation active, l’épreuve n’est qu’un gouffre générateur de négatif, il n’y a qu’un pas.

 

Le spectacle sans possibilité d’action : une usine à négativisme.

S’il est admis que la justification de l’épreuve est de nous faire progresser, cela semble induire quand même que nous ayons un moyen d’action, ou de réaction par rapport à cette épreuve.

Comment me transformer à travers une situation si je n’ai aucune prise sur celle-ci ? Apprendre l’humilité, à la rigueur. Mais si transformation il y a dans ces conditions, celle-ci ne sera vraisemblablement que théorique et donc sans grande portée.

Le plus ennuyeux, c’est que nous sommes continuellement, et de plus en plus, soumis à l’expression de vendeurs d’émotions dénués de toute aspiration positive. Les larmes sont télégéniques ? Dès que c’est possible on nous sert des larmes. Les incendies de forêts donnent de belles images catastrophiques ? Pas un JT de l’été sans reportage sur le sujet. Les flots de réfugiés prennent des dimensions possiblement inquiétantes ? On nous les présente d’une manière anxiogène qui pousse beaucoup à l’ostracisme.

Je ne dis pas qu’il faudrait ne pas en parler et ne faire attention qu’aux événements heureux en n’ayant cure de la misère du monde. Je pense, en revanche, que donner un sens, une interprétation constructive profonde serait de nature à mobiliser positivement les énergies. On éviterait les discours de « pensée unique » édifiante et stérile en donnant plusieurs interprétations possibles, permettant ainsi au spectateur de remuer un peu ses neurones. Un rêve ? Sans doute.

Le problème reste que le spectacle s’imprime en nous progressivement et devient comme une chape de plomb dont il est de plus en plus difficile de se libérer.

Nous intégrons le négatif comme point de repère, comme sous-jacent de base, dans la confrontation de notre réalité personnelle avec notre environnement.

Comme nous sommes habitué à voir du négatif sans être en mesure d’interférer dessus, il en découle une peur vis-à-vis de ce qui nous entoure et de la différence. Si quelque chose m’arrive de désagréable et que je n’ai ni les moyens, ni la possibilité d’intervenir dessus, j’ai raison d’en avoir peur. Mais est-ce que cela vous arrive souvent ?

Là où je pars en vacances, dans la campagne française profonde où la mondialisation n’est qu’une rumeur lointaine, certains locaux nourrissent une peur réelle de l’immigration. Ils n’y sont absolument pas confrontés, mais ont la télévision… Leur réalité personnelle ne comporte pas de problème, ni même de sujet sur l’immigration et pourtant ils en ont réellement peur…

Dans un autre domaine, on assiste à l’explosion de la « réalité virtuelle » dans les jeux et, d’une manière plus générale, dans les occupations de notre jeunesse (et pas seulement…).

Le piège de la réalité virtuelle, en se généralisant dans nos occupations, c’est que l’on s’invente des succès et des échecs désincarnés qui n’impliquent aucune réaction en fonction des valeurs de vie, puisque ce n’est pas la vraie vie. L’homme perd de sa force et de sa profondeur. C’est peut-être de cela dont nous devrions nous inquiéter…

 

Alors, ce « brillant » exposé a-t-il pour seule fonction de vous détruire le moral ? Vous vous doutez bien que non.

L’objectif d’un post de coaching de vie étant de donner des éléments, des pistes de développement personnel possible, j’essaie ici de dire : faites davantage confiance à votre réalité personnelle et accordez lui plus d’importance, car c’est la seule réalité que vous pouvez modifier.

Vous voyez des images de feu de forêt : soit vous devenez pompier pour aller les combattre, soit vous passez à autre chose, car vous savez déjà que « c’est pas bien » d’allumer un feu de forêt. Vous tombez sur un reportage sur les réfugiés : soit vous en accueillez chez vous, soit vous laissez les autres se dépatouiller avec le problème, mais en aucun cas vous ne devez prendre peur, car cette réalité ne fait pas partie de la vôtre.

Si je devais faire une estimation chiffrée, je dirais que votre attention, vos actions, votre concentration sur les problèmes devrait être dirigées à plus de 90% sur votre réalité personnelle. Les 10% restants pouvant, si vraiment vous le souhaitez, être consacrés à une réalité collective qu’il est bon de connaître, mais qui n’intervient pas dans la construction de votre bonheur. N’intervenant pas dans votre bonheur, il ne sert donc à rien d’en avoir peur.

Je dis cela en particulier pour mes amis souffrant d’addiction à l’alcool, dont la sensibilité exacerbée les pousse à être parfois excessivement affectés par les malheurs du monde contre lesquels ils ne peuvent rien.

Réfléchir son bonheur à l’échelle du monde, en privilégiant la réalité collective à la sienne propre, aboutit à un échec assuré.

Nous avons tous en tête l’exemple de proches confrontés à des épreuves qui nous semblent, à nous, insurmontables et que lesdits proches parviennent à affronter et à surmonter. Sont-ils plus forts, plus courageux que nous ? C’est possible, mais la différence vient aussi du fait qu’ils ont une emprise sur leur épreuve. Ils peuvent agir pour l’affronter. Elle fait partie de leur histoire personnelle, alors qu’elle ne fait pas partie de la nôtre.

La possibilité de provoquer un résultat en réponse à une épreuve change beaucoup de choses quant à la peur que cette épreuve génère. Ne vous angoissez pas pour les problèmes des autres. Aidez-les à les résoudre, si vous en avez la possibilité effective, sinon consacrez-vous aux problèmes sur lesquels vous pouvez avoir un impact réel.

Le bonheur se trouve dans l’efficacité à transformer, à évoluer et à aider les autres à évoluer. Il n’est pas dans une pseudo-conscience globale et stérile. Mobilisez vos énergies avec l’efficacité comme référence et vous verrez que ça fonctionne pour construire votre bonheur.

Part 1 : Pourquoi l'épreuve : son utilité.

 

Je me lance dans une petite série de deux posts sur l’épreuve. Ils paraîtront, à nombre d’entre vous, comme de l’enfonçage de portes ouvertes. C’est dit et je l’assume, mais fondamentalement : pourquoi l’épreuve ? Vous avez certainement votre réponse, permettez-moi d'y ajouter la mienne.

Je le fais donc quand même car, dans ma pratique de coach de vie, je suis régulièrement, voire presque toujours confronté à des personnes qui n’ont pas la compréhension des épreuves qu’elles traversent (c’est d’ailleurs peut-être pour ça qu’elles viennent me voir…). De ce fait, leurs possibilités de déployer des stratégies gagnantes pour surmonter lesdites épreuves s’en trouvent fortement restreintes, leur efficacité et leur bonheur également.

Nous voudrions tous vivre une vie pleine et harmonieuse, à l’abri des épreuves qui nous secouent, nous fragilisent et font parfois si mal.

Malheureusement, ça ne marche pas comme ça. La vie humaine n’est pas faite sur ce modèle que nous souhaitons tous. En tout cas, pas sans effort et comme un effort est une forme d’épreuve…

A partir de là, si vous acceptez une vision de la vie humaine qui intègre l’épreuve comme la norme et la non-épreuve comme l’exception, vous êtes en droit de vous poser certaines questions :

A quoi ça sert de vivre si c’est fondamentalement pour être soumis perpétuellement à des épreuves ?

Suis-je bien armé pour faire face à ce que la vie me prépare ?

Existe-t-il une possibilité pour que j’arrive, un jour, à être simplement heureux ?

A l’appui de mon expérience (qui n’est pas synonyme de vérité universelle, j’en suis conscient), je vais essayer d’apporter quelques éléments de réponse à ces questions.

 

Pourquoi être confronté à la souffrance est la norme en matière de vie humaine ?

Je ne m’étendrai que brièvement sur cette question, car j’ai déjà donné dans ce post-ci, ainsi que celui-là des pistes de réflexion qui n’ont pas besoin d’être répétées ici.

Pour résumer, disons que la fonction de la vie humaine pourrait être de partir d’un point A à la naissance, pour arriver à un point B en fin de vie, B étant supérieur à A. Bref, la vie humaine serait destinée à l’évolution.

Lequel d’entre nous peut dire qu’il a vécu une période de sa vie sans aucun problème à l’horizon, sans aucune épreuve en cours, quels qu’ils soient : maladie, échéance à payer, dispute avec son conjoint, problème professionnel, trouver une place de parking pour sa voiture, etc. ? Alors, quelle est la norme réelle ?

Pourquoi ? Là, il faudrait s’aventurer sur le terrain de la spiritualité qui est l’affaire de chacun et c’est donc à chacun de trouver sa propre réponse. Vous avez trouvé la vôtre ?

Tout ça parce que, je pense que vous en conviendrez, à un certain niveau de conscience, il est plus facile d’évoluer quand on doit faire face à une épreuve que lorsque tout va bien dans le meilleur des mondes.

Une épreuve nous oblige, pour la surmonter, à nous remettre en cause, à développer des stratégies nouvelles, à faire appel à des ressources non ou sous-employées, donc à évoluer vers le meilleur (si possible…).

Donc, la mauvaise nouvelle est que, à niveau de conscience constant, votre vie risque fort d’être secouée par une succession d’épreuves désagréables, simplement destinées à faire sortir le meilleur de vous-même.

C’est un schéma d’une simplicité désarmante, qui n’a de justification que parce qu’il fonctionne empiriquement, tant dans son déroulement que dans les solutions à y apporter.

Pourquoi « solutions », si c'est la norme ? Votre objectif reste quand même d’être heureux, non ?

 

Suis-je bien préparé à vivre cette réalité ?

Si vous lisez ce post, c’est que vous êtes au moins intéressé par le sujet et donc que, si vous n’êtes pas forcément déjà bien préparé à cette réalité, vous êtes en chemin pour l’être.

Le schéma décrit précédemment n’est pas particulièrement novateur. Je dirais même que, consciemment ou inconsciemment, l’être humain l’a continuellement en tête. C’est ce qui le mène à appliquer différentes stratégies afin de satisfaire l’un de ses besoins primordiaux : le besoin de sécurité.

Certaines personnes y répondent par l’aisance matérielle (je ne parle pas du niveau de richesse nécessaire pour satisfaire d’autres besoins primordiaux, mais de celui qui n’est jamais réellement satisfait du fait de la peur de manquer), d’autres par le rejet de la différence (ostracisme, racisme, sexisme, etc.), d’autres encore par une prudence extrême qui les mène à une forme de paralysie de vie.

Les stratégies sont légions et il ne m’appartient évidemment pas de les juger, tant elles restent liées à chacun, à son histoire et à sa réalité propre.

La société nous enseigne, d’ailleurs, tout un lot de stratégies pour faire face à ces épreuves : obtenir des diplômes pour avoir un bon travail, faire du sport pour avoir une bonne santé, connaître et appliquer les lois pour vivre en communauté, etc. Autant d’éléments nécessaires pour éviter certaines épreuves.

Mais alors, si la société nous a enseigné ce qu’il faut pour éviter les épreuves, pourquoi en reste-il autant ? Pourquoi telle personne développe-t-elle un cancer ? Pourquoi telle autre est en burnout ? Pourquoi l’enfant d’une autre encore se suicide-t-il à 20 ans ?

Là encore, la réponse est à chercher dans l’histoire de chacun et il ne me semble pas possible de livrer quelque certitude que ce soit. Ce que je sais empiriquement, en revanche, c’est que la stratégie la plus efficace pour affronter les épreuves de la vie de façon satisfaisante, c’est de piloter au moyen de son système de valeurs de vie.

Le problème c’est que cette stratégie n’est pas (plus ?) enseignée dans notre société. Le bonheur n’est pas un état, c’est une construction. Alors, êtes-vous bien préparé à vivre cette réalité que constitue la succession des épreuves ? Et au-delà, préparez-vous vos proches à cette réalité ?

Je coachais, récemment, une femme ayant des problèmes relationnels importants avec son fils en fin d’adolescence. Pour faire court, très aimante, elle faisait tout pour lui éviter la moindre épreuve : surveillance de sa façon de se nourrir, conduite en voiture à toutes ses activités extra-scolaires : « mon chéri as-tu bien mis ta ceinture de sécurité ? », contrôle de ses fréquentations, etc. Vous voyez l’esquisse : la mama carrément envahissante.

Le fils vivait cette relation comme une épreuve majeure de sa jeune existence, alors même que l’intention de la mère était justement de lui éviter toute épreuve.

Dans ce type de cas, le sujet est le même que celui du proverbe chinois : « si tu veux nourrir un homme un jour, donne-lui un poisson, si tu veux le nourrir tous les jours, apprends lui à pêcher ». Cette femme ne peut éviter à son fils de vivre les épreuves de sa vie. En revanche, elle peut lui apprendre à réagir, à disposer des éléments nécessaires pour faire face avec succès à toute épreuve. Encore a-t-il fallu en passer par une phase d’apprentissage de sa part, car pour enseigner aux autres, il faut évidemment disposer des connaissances voulues.

Si vous vivez des épreuves que vous ne parvenez pas à surmonter, je vous suggère d’essayer de les aborder par le biais de vos valeurs de vie. Cela vous permettra de constater à quel point vos ressources sont importantes et de nature à faire de l’épreuve, un fois surmontée, une source d’enrichissement insoupçonnée.

 

Est-il possible d’être simplement heureux ?

Ça, c’est la bonne nouvelle : oui, c’est possible !

En travaillant votre système de valeurs de vie, vous augmenterez votre niveau de conscience et comprendrez pourquoi l'épreuve. L’augmentation de votre niveau de conscience vous permettra, dans un premier temps, d’apporter une réponse adaptée et efficace aux épreuves que vous rencontrez, de façon à les surmonter sans trop de difficultés et, dans un second temps, d’identifier les épreuves en amont, avant qu’elles ne prennent des dimensions dommageables. Vous serez en mesure de les annihiler dans l’œuf, pour ainsi dire.

La nuance porte, à mon avis, sur le « simplement ». Comme je le disais précédemment, et comme vous le savez tous, le bonheur n’est pas un état, mais une construction. Le fait de l’aborder par le biais des valeurs de vie ne modifie pas cette affirmation. En revanche, cela facilite grandement le travail nécessaire pour non seulement y parvenir, mais s’y maintenir.

Le bonheur obéit, lui aussi, à l’impermanence des choses. Il faut donc y travailler d’une manière constante si on veut le préserver. C’est donc au prix d’une grande vigilance sur la cohérence de vos actions par rapport à vos valeurs de vie que vous parviendrez à maintenir ce bonheur actif dans votre vie.

 

L'épreuve à donc quelque chose de fondamentalement positif, même si c'est parfois difficile à distinguer de prime abord. Si je sais l'aborder, dès le départ, de façon constructive avec la conviction que c'est un challenge pour parvenir à m'améliorer, et non comme une nouvelle galère qui s'ajoute à toutes celles en cours, je me positionne en responsabilité et suis ainsi à même de construire mon bonheur.

Si je peux me permettre de vous donner un petit conseil : à la fin de votre journée, vous devriez vous poser la question « qu’ai-je fais aujourd’hui pour construire mon bonheur ? » et son corollaire « ai-je fait quelque chose qui soit en contradiction avec le bonheur que je souhaite ? ». Éclairez tout cela avec votre système de valeurs de vie et, petit à petit, si vous êtes un peu exigeant avec vous-même, vous vous apercevrez que vous êtes plus heureux, voire que vous êtes juste heureux et que cela dure.

 

Ah ! Au fait ! Si vous avez besoin d’un peu d’aide pour mettre tout ça en pratique, n’hésitez pas à venir me voir. Je me ferai un plaisir de vous accompagner.

Diffuser une mauvaise nouvelle, surtout quand elle affecte la vie des personnes, les carrières ou les emplois, n'est jamais facile. Et lorsque ces communications sont mal gérées, cela peut largement empirer les choses. Mais si vous profitez des conseils de ce post, vos efforts de communication seront beaucoup plus efficaces.

Beaucoup d'entreprises font un travail médiocre (ou n’en font aucun d’ailleurs) lorsqu’elles diffusent des informations négatives à leurs employés. Voici quelques conseils pratiques sur la façon dont vous pouvez effectivement fournir des informations négatives ou difficiles :

 

1. Pratiquez une communication aussi directe et personnelle que possible.

Idéalement, les employés ne devraient recevoir de mauvaises nouvelles que dans un process individuel, en face à face. Cela leur permettrait d'exprimer  leurs réactions immédiates et désammorcerait ainsi des conflits potentiels. Évidemment, ce n'est pas toujours possible. Cependant, fournissez toujours les informations initiales via un être humain vivant, pas par courrier électronique, par message vocal ou bulletin d'information pour les employés.

Ensuite, il est possible d'utiliser d'autres canaux de communication moins personnels pour les informations de suivi et les rapports d'avancement.

 

2. Commencez par le sujet majeur.

Commencez par positionner la situation de votre entreprise dans un contexte plus global. Expliquez comment les forces du marché, les changements économiques, la réduction de la demande des clients, la réduction des prix du fait de la concurrence, etc., affectent votre organisation. En d'autres termes, dites aux employés pourquoi ces actions sont nécessaires.

 

3. Concentrez-vous sur les faits lors du partage d'informations négatives.

Les employés ont plus de facilité à recevoir des nouvelles négatives lorsqu'elles sont basées sur des faits dénués de toute émotion. Assurez-vous que votre ton est neutre lors de votre intervention.

 

4. Enumérez les actions que vous entreprenez pour améliorer la situation.

Les employés doivent savoir ce que vous faites pour améliorer la situation. Ils sont probablement déjà conscients d’une grande partie des problèmes et ne veulent pas se contenter de mauvaises nouvelles. Ils ont besoin d'espérer en une amélioration de la situation et ils doivent comprendre comment vous allez faire pour cela.

 

5. Soyez honnête et transparent.

Les employés savent instinctivement lorsque la direction essaie de cacher quelque chose et cela peut affecter la confiance qu’ils lui portent. Une gestion plus transparente consiste à communiquer sur la situation actuelle, les actions menées, les résultats escomptés à court, moyen et long terme. Si vous n'avez pas de réponse à une question, admettez-le. Mais promettez de répondre dès que les informations seront disponibles, et tenez votre promesse.

 

6. Assurez-vous que la direction assume ses responsabilités.

N’accusez pas les autres et ne vous mettez pas sur la défensive lorsque vous partagez les mauvaises nouvelles avec vos collaborateurs. Même si des événements extérieurs sont en jeu, la direction doit se montrer responsable de la situation chaque fois que cela s'avère approprié.

 

7. Montrez que vous êtes impliqué.

La direction doit montrer de l'empathie et de la compréhension par rapport aux défis que pose une situation difficile. Reconnaissez que les collaborateurs puissent se sentir en colère, frustrés et impuissants. La direction a l'occasion de montrer qu'elle se soucie d’eux et fait tout son possible pour améliorer la situation.

 

8. Continuez à partager l'information une fois que les nouvelles négatives ont été diffusées.

Après avoir annoncé des nouvelles négatives, la direction doit diffuser des mises à jour fréquentes au fur et à mesure que de nouvelles informations sont disponibles. Les employés doivent être informés afin qu'ils ne se sentent pas surpris et déstabilisés par d'éventuelles autres nouvelles négatives.

 

9. Exprimez votre appréciation aux collaborateurs.

Après avoir diffusé des nouvelles négatives, il est important pour la direction de renforcer sa communication sur son niveau d'appréciation de chaque collaborateur.

Actuellement, dans beaucoup d’entreprises, il semble qu’il y ait une nécessité d’avoir l'air sur-occupé. Plus vous paraissez submergé, mieux vous êtes perçu. Mais faire trop de choses à la fois ne vous est-il pas néfaste ? Quel est votre véritable bénéfice ? Si vous êtes un sur-occupé chronique, un multitâches confirmé, qu’en retirez-vous ? Et, peut-être plus important, quelle est la qualité du travail que vous produisez ?

Posez-vous ces sept questions :

1 . Pensez-vous que vos projets sont plus importants que ceux de vos collègues ?
2 . Vous sentez-vous irrité lorsque les autres prennent trop de temps pour faire les choses ?
3 . Enchaînez-vous frénétiquement, de manière courante, vos activités ?
4 . Incitez-vous vos équipes à faire les choses plus vite ?
5 . Êtes-vous impatient quand vous devez écouter d'autres personnes ?
6 . Avez-vous souvent l'impression que vous ne pouvez pas faire tout ce que vous avez à faire ?
7 . La culture de votre entreprise récompense-t-elle le fait d’être occupé ?

Et maintenant, la question de bonus : de quand date la dernière fois que vous vous êtes concentré sur une seule tâche jusqu'à son achèvement complet ? Si vous ne vous souvenez pas, ou si vous savez que cela fait des semaines ou même des mois, prenez du temps, dès maintenant, pour prendre un tout petit peu de recul par rapport à votre travail. Mesurez la quantité par rapport à la qualité. Évaluez la qualité du travail produit en monotâche par rapport à celle du travail en multitâche.

Il y a eu de nombreuses études scientifiques sur la façon dont le cerveau humain fonctionne pour effectuer le multitâche. Certaines activités se prêtent au multitâche et d'autres pas. Pour être efficace, l'une des tâches doit être relativement routinières et ne pas mobiliser vos ressources intellectuelles. Écouter un livre audio en marchant sur un tapis roulant, par exemple, ou mâcher du chewing-gum tout en descendant un escalier (même si cette combinaison de tâches semble manifestement poser un problème à un certain Gerald Ford). Cependant, lorsque les tâches ont des composants similaires, l'efficacité disparaît (et oui ! Voilà l'explication de la chute...). Par exemple, vous ne pouvez pas faire du bon travail en répondant à un e-mail tout en parlant au téléphone, parce que ces deux activités impliquent la communication ; faire les deux à la fois génère un conflit dans votre esprit.

Si vous avez répondu « oui » à certaines des questions ci-dessus, vous savez probablement déjà que votre efficacité, la qualité de votre travail, ainsi que votre satisfaction et votre bien-être général, ne sont pas à leur niveau optimal. Comment faire pour passer à une mentalité plus monotâche ?

Mettez en œuvre ces trois idées et constatez le résultat.

 

1. Travaillez par lots.

Votre cerveau fonctionne mieux lorsque vous divisez votre travail en lots gérables. Regroupez des tâches similaires afin de travailler sur plusieurs tâches, mais une seule à la fois. Ne passez pas une journée entière à travailler sans arrêt sur une tâche. Passez un quart d’heure pour répondre aux courriels, puis passez à un travail important, comme un rapport ou une présentation.
Plus tard, revenez à une activité plus banale. Fractionner les tâches permet à votre cerveau de respirer, pour ainsi dire, et il vous récompensera avec un travail de qualité supérieure et plus de satisfaction dans vos réalisations.

 

2. Gérez votre liste de choses à faire.

Rayer les tâches de votre liste de choses à faire vous donne une impression de libération, n'est-ce pas ? Nous attaquons souvent les tâches les plus simples en premier, parce que nous pouvons les faire rapidement. Inversez cette tendance. Regardez votre liste et mettez en évidence les deux ou trois choses les plus importantes. Commencez par ces tâches importantes. Si vous le faites régulièrement, vous travaillerez toujours sur vos priorités. Et devinez quoi ? Certaines de ces toutes petites choses, au bas de votre liste, disparaîtront d'elles-mêmes.

 

3. Sachez dire simplement non.

Dire oui à toutes les invitations, occasions ou tâches peut donner l'impression d'être occupé et important. Mais apprendre à dire non à certaines sollicitations peut libérer votre esprit et votre temps et vous permettre de vous concentrer sur un travail de meilleure qualité et à forte valeur ajoutée.

Refusez les réunions sans intérêt — toutes ces réunions qui sont conçues plus pour que les gens aient l'air occupé plutôt qu’ils soient efficaces. Dites non aux petites irritations qui jalonnent votre temps de travail : le collègue qui s'arrête chaque matin avec son café à la main pour bavarder indéfiniment, ou ce « ping ! » agaçant qui vous avertit de chaque e-mail entrant.

 

 

Commencez aujourd'hui. Choisissez l'une de ces trois idées et mettez-la en œuvre dans votre vie professionnelle jusqu'à ce qu'elle devienne une habitude. Passez ensuite à l'idée suivante et faites de même. En fin de compte, vous allez vous autoriser plus de satisfactions au travail et beaucoup moins de stress.

Valeurs de vie contre problèmes... quelle est la pertinence de cette question ? Quel est le rapport entre les deux ?

L’une des choses importantes à savoir pour vivre heureux est qu’un problème ne se résout jamais au niveau auquel il se pose.

Lorsqu’un problème sérieux surgit, que ce soit dans votre vie personnelle ou dans vos activités professionnelles, le premier enjeu n’est souvent pas de lui apporter une solution immédiate, mais de comprendre son origine.

Un collaborateur vous accuse de harcèlement moral. Est-ce parce que vous lui manquez continuellement de respect et de considération dans son travail ou est-ce parce qu’il poursuit un objectif plus personnel ?

Votre conjoint se plaint de façon permanente que vous rentrez du travail trop tard le soir. Est-ce parce qu’il désire simplement votre présence à la maison dans un créneau horaire précis ou est-ce parce qu’il a besoin que vous vous occupiez mieux de lui ?

Selon les réponses apportées à ces questions, les solutions à mettre en place seront totalement différentes et le champ du possible étendu ou restreint.

Or, qu’est-ce qui permet de remonter aux causes les plus originelles d’un comportement ? La réponse est : vos valeurs de vie et la connaissance de celles de la personne en face de qui vous vous trouvez. Identifiez les valeurs en présence — les vôtres et celles de votre vis-à-vis — et vous trouverez une solution logique, efficace et la plupart du temps satisfaisante pour tout le monde.

L’intérêt de travailler sur ses valeurs de vie est simplement là : connaître les motivations profondes qui animent une personne, vous-même ou quelqu’un d’autre, de façon à être en mesure de réagir de façon constructive à une situation. Cela permet de résoudre facilement des conflits, quand il y en a, mais également de jouir plus intensément des moments d’harmonie, voire de les créer, par un accord en profondeur avec soi-même ou avec les autres.

Pour reprendre les deux exemples cités plus haut :

Un collaborateur vous accuse de harcèlement moral. Quelles sont les valeurs de vie les plus élevées que vous mettez en action dans vos rapports avec lui ? L’efficacité ? Si oui, pourquoi ? A quoi mène le fait d’avoir l’efficacité comme valeur de vie ? En quoi cette valeur vous semble-t-elle être fédératrice ? Pour que l’entreprise se porte bien et continue à pouvoir vous nourrir, vous et tous les autres salariés ?

Faut-il alors conclure que, pour vous, se nourrir est une valeur de vie ? C’est une nécessité matérielle, certes, mais est-ce une raison de vivre ou simplement un moyen pour accomplir d’autres choses plus importantes ? Et si c’est un simple moyen pour accomplir plus, alors quelles sont vos ambitions, de quoi seriez-vous fier ? D’être reconnu par votre Direction comme quelqu’un de personnellement supérieur aux autres ou comme quelqu’un qui sait tirer le meilleur parti de ses collaborateurs ?

Selon la réponse que vous apportez, vous basculez dans un camp ou dans l’autre, dans celui de la séparation ou dans celui de l’unité. Le système de valeurs de vie diffère en fonction de votre choix, et les appuis dont vous êtes susceptible de bénéficier aussi…

Dans l’autre cas de figure du même exemple — je l’ai déjà vu en coaching en entreprise — il arrive qu’une personne soit accusée de harcèlement moral par un ou des collaborateurs qui souhaitent optimiser financièrement leur décision de quitter l’entreprise.

Le soi-disant harceleur n’y est absolument pour rien et se retrouve en position d’accusé et choqué par une situation dont il aura du mal à se dépêtrer. S’il n’est pas au clair dans son système de valeur, il pourra être profondément déstabilisé et vivre, lui-même, une forme de burnout. Le harceleur se retrouve alors en situation de harcelé par ceux-là même qu’il est censé harceler… Oui… enfin… Je me comprends…

En revanche, si « le harceleur » est au clair avec son système de valeur, non seulement il ne sera pas déstabilisé car parfaitement en cohérence avec ses motivations profondes, mais il sera à même de desceller, très en amont du problème, les valeurs réelles de ses détracteurs. Il pourra alors prendre les mesures de contre-feu nécessaires ou, s’il est déjà trop tard pour cela, confondre facilement ces derniers en mettant le conflit sur le terrain des valeurs de vie.

Dans le second exemple, votre conjoint se plaint de façon permanente que vous rentrez du travail trop tard le soir. Sa motivation est-elle seulement de vous savoir à la maison (comme je l’ai déjà vu dans un couple…), ou est-ce un déficit de qualité de la relation qui est ainsi stigmatisé ?

Dans le premier cas de figure, si votre système de valeur est bien en place, vous disposerez de tous les arguments constructifs nécessaires pour faire prendre conscience à l’autre de l’incohérence de ses exigences ; dans le second, vous serez à même de proposer des solutions qui ne passent pas forcément par une présence accrue chez vous (parfois les obligations peuvent être vraiment contraignantes), mais qui satisferont le besoin de votre partenaire d’avoir une vie sentimentale en cohérence avec ses valeurs fondamentales.

A ma connaissance, il n’y a pas de niveau de réflexion plus élevé que celui des valeurs de vie. Mettre un conflit sur ce terrain-là, aboutit soit à un affrontement inévitable si les protagonistes ont des valeurs de vie diamétralement opposées (mais c’est rarement le cas, car il est peu fréquent de rencontrer des personnes ayant délibérément choisi le camp de la séparation), soit, le plus souvent, à des solutions consensuelles gagnant-gagnant.

Trouver les motivations profondes qui sous-tendent un conflit et vous aurez immédiatement la direction vers laquelle aller pour trouver la solution.

Le coût de tout cela ? Si vous n’avez pas encore de système de valeurs bien en place, c’est éventuellement le coût d’un coach de vie qui vous accompagnera provisoirement dans votre démarche, et, sinon, c’est un peu d’humilité pour accepter de faire l’effort de comprendre les motivations des autres et de vous en préoccuper réellement.

Si vous vous attelez à cet objectif, vous verrez que, par rapport à l’efficacité et au bonheur générés, le coût est absolument dérisoire.

 

Si je pouvais vous donner une façon d'augmenter votre créativité avec résultats garantis, seriez-vous intéressé ?

Si vous me répondez non, alors j’imagine que votre créativité se balade dans la stratosphère, donc dans votre cas, si je pouvais vous montrer une façon garantie d'être plus analytique, souhaiteriez-vous en savoir plus ?

Eh bien, c’est ce que je vous propose, alors lisez la suite.

Il est vraisemblable que vous vous voyiez vous-même soit comme plutôt artiste faisant travailler principalement votre cerveau droit, soit comme plutôt logique, privilégiant votre cerveau gauche. Le problème est, si c'est le cas, que vous avez tort, parce que vous n'êtes gouverné ni par votre cerveau droit, ni par votre cerveau gauche, vous l’êtes par les deux.

Je veux que vous pensiez à un moment où vous avez été dérangé alors que vous étiez en pleine action, un moment où ce que vous faisiez semblait ne nécessiter aucun effort de votre part.

En supposant que l’interruption a duré plus de quelques minutes, qu'est-ce qui s'est passé lorsque vous êtes retourné à votre tâche ?

Très vraisemblablement vous avez lutté pour retrouver la même dynamique et vous avez pu vous sentir frustré non seulement par la personne qui a causé la rupture de concentration, mais aussi par vous-même pour ne pas pouvoir vous reconnecter.

Seulement, ce n'était pas leur faute, ni même la vôtre.

Toutes les 90 à 110 minutes, votre cerveau change de côté. Par cela, je veux dire que l'activité électrique et métabolique dans un hémisphère augmente alors que l'autre côté diminue naturellement.

Malheureusement pour vous, pendant l’interruption, l’activité de votre cerveau a changé de côté et votre cerveau n'était plus intéressé à continuer de faire ce qu'il faisait précédemment. Il a donc opéré un changement d’hémisphère. Peu importe à quel point vous vous forcerez, vous ne retrouverez pas votre état de « flux » précédent.

Faites-moi une faveur, s'il vous plaît. Fermez la bouche et prenez une respiration profonde par le nez.

Avez-vous remarqué que votre respiration s’est écoulée, dans les cavités nasales, plus facilement d'un côté que l'autre ?

Sinon, faites-le à nouveau, seulement cette fois, pincez une narine puis respirez, et faites de même avec l'autre. D’un côté l’air s'écoule facilement et sans encombre, mais de l'autre c'est nettement plus laborieux.

Ce phénomène est dû à la constriction vasculaire et le côté où les vaisseaux sanguins sont plus resserrés permet à l'air de passer beaucoup plus facilement.

La constriction vasculaire est contrôlée par le système nerveux autonome qui est l'une des quelques parties du cerveau qui ne s’inverse pas. En d'autres termes, si votre narine droite a les vaisseaux sanguins resserré, alors il en va de même pour le côté droit de votre cerveau. Cela signifie que vous utilisez principalement l'hémisphère opposé de votre cerveau, celui dont les vaisseaux sanguins ne sont pas resserrés.

Cette information est assez intéressante en elle-même, je pense que vous en conviendrez, mais comment pouvons-nous passer de simplement intéressant à pratique, voire utile ?

La plupart d'entre nous ont des tâches et/ou des projets nécessitant différents ensembles de compétences. Lorsque j'écris un article de blog comme celui-ci, si je veux qu'il soit à peu près cohérent, je dois utiliser mon cerveau gauche, mais quand je dois inventer des sujets d’articles ou des façons pour rendre mes articles plus amusants, je vais plutôt essayer d’utiliser mon cerveau droit.

Que faire si, lorsque vous partez travailler le matin, en examinant vos tâches de la journée, vous réalisez qu’environ la moitié vont faire plutôt appel à votre cerveau gauche et l’autre moitié à votre cerveau droit ? En faisant l'exercice ci-dessus, vous saurez déjà que vous êtes en « mode cerveau droit », vous pourrez ainsi démarrer avec une tâche créative, en sachant qu'elle sera plus facile pour vous.

Vous pourrez ensuite alterner, tout au long de la journée, et conserver des performances optimales sans jamais avoir à vous forcer.

Si vous n'avez pas la possibilité d'alterner les tâches, vous pouvez même essayer de passer à un autre niveau. Si vous vous asseyez pour écrire un article pour votre site Web que vous voulez terminer dans l'heure et vous vous rendez compte que vous êtes en mode cerveau droit, vous pourrez peut-être convaincre votre cerveau de changer.

Il y a eu de nombreuses démonstrations dans des conditions de laboratoire où les gens ont pu changer d’hémisphère cérébral volontairement.

Ils y sont parvenus en adoptant une méthode pas forcément très scientifique, à savoir pincer une narine et forcer leur respiration à travers l'autre jusqu'à ce qu'elle s’écoule facilement. Elle ne peut se dégager sans constriction vasculaire, et la constriction vasculaire au niveau de votre narine ne peut se produire sans que la même chose ne se produise dans votre cerveau.

Maintenant, permettez-moi d'être clair, les recherches en la matière sont encore jeunes et le processus selon lequel cela fonctionne n’est pas encore très clair, ni même si cela fonctionne pour tout le monde, à chaque fois, mais est-ce important ? Je n'ai aucune idée de la façon dont fonctionne un micro-ondes, mais tant que cela réchauffe mes aliments ça me convient.

Essayez dès maintenant et faites-moi connaître vos résultats dans les commentaires.

Si notre perception de notre environnement dicte nos certitudes personnelles, notre instinct grégaire nous pousse à vouloir être aimé. Alors, entre avoir raison ou être aimé, faut-il faire un choix, et si oui, lequel ?

Vous ne pouvez pas être la personne que vous voulez vraiment sans changer votre système de croyance, à moins, bien entendu, que vous soyez déjà la personne que vous voulez être, auquel cas, que faites-vous à lire un blog de coaching de vie ?

Pour passer de qui vous êtes à qui vous voulez être, vous devez penser différemment. Il n'y a aucun moyen de faire autrement.

Comme Einstein l'a dit : « Nous ne pouvons pas résoudre un problème avec la même pensée que celle que nous avons utilisée pour le créer ».

Je suis sûr que vous voyez parfaitement le sens de cette affirmation. Si vous continuez à adopter les mêmes pensées, comportements et actions que vous avez toujours eues, la plupart du temps, vous obtiendrez les mêmes résultats.

Si cela est si évident pour quiconque y pense sérieusement, pourquoi tant de personnes sur terre ont-elles du mal à faire évoluer leur système de pensées ? Si c'est votre cas, qu'est-ce qui vous empêche de vous dire : « OK, alors comme ce que j'ai fait jusqu'ici n'a pas fonctionné aussi bien que prévu, il est temps de changer les choses »

La réponse est que rien ne vous empêche de le faire... Euh… En fait si, il y a que votre cerveau rationalise et il faut toujours qu’il ait raison.

Croyez-vous en Dieu ?

Si c’est le cas et que vous pratiquez une religion particulière, passez une journée en vous disant que tout ce en quoi vous croyez est faux. Adoptez la conviction que la religion est, comme Karl Marx l’a déclaré, « l’opium du peuple » et que Dieu n'est pas plus réel que Blanche Neige.

Ou peut-être, si cela vous pose réellement un problème d’aller aussi loin, contournez l’obstacle et feignez d’adopter les croyances d'une religion complètement différente.

En revanche, si vous croyez déjà que Dieu est un mythe artificiellement conçu pour donner aux êtres humains une raison d'exister, essayez de vous débarrasser de cette croyance et embrassez momentanément de tout votre cœur cette évidence : il existe vraiment un être suprême.

Essayez d’affirmer, même si c’est seulement pour vous-même, que vous êtes maintenant un chrétien, un musulman ou un juif engagé. Choisissez la religion qui vous met le plus mal à l'aise... si vous osez. Investissez-vous vraiment dans le rôle et pensez à quel point votre vie serait différente avec cette nouvelle croyance.

Je suppose que vous n'avez probablement jamais essayé sérieusement, parce que peu de gens le font. C’est, à mon sens, un peu désespérant, car le seul risque que cela comporte est d'engendrer plus de tolérance dans le monde.

Il est relativement sans risque de dire que beaucoup d’entre nous sommes têtus et que certains feront tout leur possible pour défendre, envers et contre tout, les croyances qu'ils se sont forgées.

Essayez d'interroger quelqu'un sur son idéologie fondamentale (en particulier sa religion) et vous verrez très vite que ce n'est pas la meilleure façon de vous faire des amis et d’avoir une influence sur les personnes que vous souhaitez vous mettre dans la poche.

Mais qu'est-ce qui fait que tant de personnes raisonnables et intelligentes deviennent si dogmatiques quand on les challenge sur leurs convictions profondes et sur leurs valeurs ?

La réalité du sujet est, comme beaucoup de choses, que cela les mène tout droit à la peur de se tromper et les conséquences qui en découleraient ou, plus précisément, les conséquences qu’elles pensent qui en découleraient.

Avez-vous déjà été embringué dans une argumentation virulente et vous êtes soudainement rendu compte que vous aviez raté un truc ? Peut-être avez-vous mélangé deux événements et votre interlocuteur est intervenu pour clarifier le problème.

C’est dérangeant, non ? Limite vexant…

Vous ne vous êtes pas dit tout à coup ; « Bon, je peux mettre cette argumentation de côté maintenant que je me rends compte que je me suis planté. Je peux admettre mon erreur et tout sera parfait avec des excuses complètes de ma part ».

Malgré tout, ce n'est pas vraiment votre faute, car cela se serait accompagné d’une escadrille d'émotions négatives qui vous auraient plongé dans des énergies d’affrontement qui auraient été elles-mêmes si fortes qu’elles vous auraient empêché de reconnaître votre erreur et obligé à mener l'argumentation jusqu’au bout.

Ou, au contraire, vous avez peut-être fait machine arrière tout en essayant de sauver la face en vous appuyant sur votre conviction que l'autre personne n’y verrait que du feu. Ou peut-être que vous faites partie de de ces 5% de personnes qui a présenté des excuses immédiates et complètes, mais même dans ce cas, vous n’en étiez pas vraiment satisfait.

Le problème est que votre cerveau déteste avoir tort et il fera tout ce qui est en son pouvoir pour éviter d’éprouver cette sensation.

Plus il s’est investi dans une idée, plus il déteste qu’elle soit remise en question.

Et dans ces circonstances, votre cerveau supprimera les informations, même pertinentes, qui vont dans le sens contraire à ce qu'il croit. Il recherchera des preuves, même fallacieuses, pour simplement éviter de se créer des doutes. Demandez à quiconque est fortement impliqué en politique de lire un livre écrit par quelqu'un à l'extrémité opposée du spectre et vous saurez ce que je veux dire.

La raison pour laquelle votre cerveau déteste avoir tort est parce qu’il considère cela comme une menace pour son statut et donc pour sa/votre vie.

Avoir tort dans une argumentation sur l'itinéraire le plus rapide pour aller au supermarché n'est pas vraiment un problème, mais se tromper, il y a 10.000 ans, sur l'endroit où le mammouth est en train de paître et obliger votre tribu à marcher 20 kilomètres dans la mauvaise direction en plein cagnard devait en être un.

Et c'est la clé du sujet, votre cerveau évolue encore.

Votre cerveau ne comprend pas vraiment que cette disposition d’esprit n'est plus si importante pour sa survie qu'il y a 10.000 ans. De même qu'il ne se rend pas compte que passer un examen ou demander un rendez-vous amoureux ne constitue pas une menace réelle pour son existence.

Connaître les raisons de cette rigidité ne la fera pas nécessairement disparaître, mais cela devrait la rendre plus facile à gérer.

Si vous comprenez que, dans de telles circonstances, ce n'est que votre cerveau préhistorique qui s’active, vous pourrez alors vous détendre et inviter votre cortex pré-frontal, plus rationnel, à participer à la discussion.

En faisant cela, puis en regardant la situation différemment (c.-à-d. en l’interprétant comme une expérience d'apprentissage ou, mieux, une chance de faire preuve d'humilité), vous remarquerez rapidement que les sentiments négatifs disparaissent.

Ce serait super de penser que vous préféreriez être aimé plutôt qu’avoir raison, mais la réalité est qu’une grande partie de votre cerveau n'est probablement pas d'accord.

En tant que coach de vie, j’accompagnais une femme sur des problèmes d’addiction. Elle se montrait très volontariste, dans son discours, pour sortir de cette situation qui lui gâchait la vie.

Toutefois, malgré nos efforts conjoints, les deux premières séances se sont révélées sans grand effet. Je voyais bien que le problème résidait en grande partie sur le manque d’estime de soi de la personne, mais mes efforts, les exercices et les solutions que je lui proposais ne débouchaient pas sur grand-chose.

Jusqu’au moment où je lui ai demandé de me parler en détail de sa vie de couple. C’est alors qu’elle m’a décrit un mari complètement tyrannique, la maintenant dans un rôle de femme de ménage à peine élargi, qui, après avoir détourné tout son patrimoine, ne lui donnait de l’argent qu’euro par euro. Bref, la maintenant dans un état de dépendance et de dévalorisation permanent… Et y prenant visiblement du plaisir…

Vous vous dites : « encore une fois, il a trouvé la clef du problème et c’est surement quelqu’un de super. La preuve c’est qu’il le dit lui-même… mais quel est le rapport avec la choucroute ? ».

Et bien pas du tout… J’ai ramé comme un malade…

Pendant les deux séances suivantes j’ai tenté de lui proposer des stratégies, douces et moins douces, pour « reformater » la vision qu’elle-même et son mari avait d’elle-même, et me suis rapidement heurté à un refus absolu de la part de la cliente.

Elle avait une idée de la relation de couple très édifiante, répondant à des valeurs d’harmonie, de discussion et de consensus librement adopté, appuyées par une piété religieuse importante. Elle ne voulait, ne pouvait, remettre cela en cause, même temporairement, même en adaptant seulement la forme d’expression desdites valeurs. Ses valeurs avaient beau être à l’opposé de celles de son mari, elle voulait persister dans une démarche qui était interprétée par celui-ci comme un manque de force et d’indépendance et justifiait donc qu’il la maintienne en servitude.

Je lui ai donc dit que je ne pouvais l’aider à résoudre son problème tant qu’elle refusait de s’attaquer à ses causes et que cela n’avait peut-être pas d’utilité qu’elle continue à me voir.

A ma grande surprise, elle a quand même insisté pour que nous poursuivions nos séances. Elle est donc venue me revoir régulièrement, malgré la conclusion, toujours la même, qui intervenait à la fin de chaque séance.

Puis, un jour, elle est arrivée tellement mal dans sa peau, que je n’ai pu m’empêcher de la réattaquer sur le sujet. Elle m’a dit qu’elle n’avait jamais été aussi mal et être prête à tout pour que cela change.

A partir de ce moment-là, nous avons pu entamer un travail efficace sur l’estime de soi, sur l’affirmation de soi et sur l’emploi de valeurs d’unité appropriées pour combattre les comportements de son mari.

Ce travail a, certes, provoqué certains remous dans la vie du couple, ce qui a également nécessité une opiniâtreté dans la démarche malgré les inconforts certains rencontrés, mais a permis de modifier des rapports mortifères entre deux personnes.

Cette femme, en étant capable de remettre en question des comportements inadéquats, bien qu’issus de belles valeurs, a pu retrouver une forme d’estime d’elle-même, un sens à sa vie, une relative harmonie dans son couple et à se sevrer. En la matière, le combat n’est pas encore totalement achevé, mais les augures sont bons…

Pendant longtemps, cette femme a préféré avoir raison qu’être aimé, sans se rendre compte qu’elle pouvait avoir les deux…

Quand on est submergé par le quotidien, que les tâches s'enchaînent les unes après les autres, quels remèdes ? Comment sortir la tête de l'eau ?

Nous avons quasiment tous l’impression que chaque jour apporte plus de courriels, plus de données, plus d'informations à trier. Votre charge de travail augmente, mais vous ne pouvez pas ajouter plus d'heures aux 24 quotidiennes. Comment faire face ?

Utilisez les innovations pour réduire la surcharge de travail, rationaliser votre communication et augmenter votre productivité. Profitez de la technologie. Faites-la travailler pour vous au lieu de la laisser conduire votre vie.

 

1. Améliorez la gestion de vos e-mails.

Une étude de premier plan indique que les hommes et les femmes reçoivent en moyenne 121 courriels par jour. Et ce nombre continuera à croître. Créez un système pour éviter d'être submergé par ce déluge.

Définissez une plage de temps limitée pour passer en revue vos e-mails chaque jour. Trouvez un système de suppression, de sauvegarde et d'action sur ceux-ci, afin que ce système travaille à votre place.

Essayez de réduire le nombre d'emails que vous envoyez. Qui a vraiment besoin d'être en copie de vos emails ? Avez-vous vraiment besoin de "répondre à tous" ? Parfois, vous pouvez accomplir le travail correspondant à une douzaine de courriels en décrochant simplement votre téléphone et en parlant directement avec l'autre personne.

 

2. Rationalisez la paperasse.

Au lieu de piles de papier sur votre bureau, essayez des piles de fichiers dans des programmes qui vous permettent de partager avec votre équipe. Utilisez Evernote pour garder sous contrôle vos réflexions, vos projets et votre recherche. Servez-vous de Dropbox pour les fichiers de groupe, pour qu’ils soient accessibles à tous les membres de l'équipe.

 

3. Réduisez les temps de déplacement.

Le temps, c'est de l'argent. Au lieu de passer des heures et des jours dans les aéroports, voler ou conduire, utiliser la technologie pour raccourcir la distance. Skype ou Google Hangout permettent à 10 personnes de se voir et de converser. WebEx et GoToMeeting sont parfaits pour le partage d'écran. Ces techniques permettront d'utiliser plus efficacement votre temps.

 

4. Gérez vos informations de contact.

Beaucoup de personnes conservent les informations de contact dans leur smartphone, ce qui rend les données prêtes à l’usage. Une autre option est Jibber Jobber. Vous y enregistrez plus que des numéros de téléphone et d'autres informations sur vos contacts. Vous pouvez conserver des notes sur votre déjeuner d’affaires, vous connecter à vos relations et prendre contact avec d'autres personnes ou entreprises.

 

5. Débranchez-vous.

Utilisez la technologie pour vous aider à faire une pause et à vous débrancher. Recherchez des applications de contrôle parental pour limiter le temps passé sur votre téléphone. Bien sûr, vous aurez le mot de passe pour vous permettre de mettre fin au temps de coupure. Mais cela peut vous aider à voir combien de temps vous passez au téléphone et vous garantit un certain temps de déconnexion.

Break Time (Mac) ou Workrave (Windows) peut vous aider à prendre des pauses et à gérer votre planning sur votre ordinateur.
Envisagez également de désactiver les courriels, Twitter, Facebook et autres notifications. Les « dings » constants détournent votre attention de votre travail. Lorsque vous avez des périodes déconnectées des technologies, vous permettez à votre cerveau de réfléchir plus profondément et de trouver de meilleures solutions.

La technologie simplifie notre vie de plusieurs façons : nous numérisons et déposons des documents numériquement, nous recherchons plus facilement avec la recherche de Google, et nos smartphones, avec leur multitude d'applications, peuvent faciliter et accélérer le travail. Plutôt que d'avoir une technologie qui empiète sur nos vies, choisissons-en les meilleures parties pour rationaliser nos communications. Ensuite, libérez votre temps pour le consacrer à votre travail le plus productif.

Face à la mode de plus en plus répandue de devenir végétarien un léger agacement s'empare de moi.

Me permettrez-vous donc de pousser un petit mouvement d'humeur à l’encontre de cette mode qui se développe et devient une forme de diktat qui m’agace ? Surfant sur la prise de conscience, Ô combien nécessaire, de l’écologie, les adeptes des végétarisme et véganomanies diverses envahissent nos médias en se faisant les chantres d’une conscience de l’universel poussée à son apogée.

Or, si le respect des animaux, quels qu’ils soient, et la pleine conscience des atteintes illégitimes qui peuvent leur être fait me semblent clairement dénonçables pour améliorer notre façon de les considérer, la tendance qui en fait une fin en soi me semble également dénonçable car ignorant désespérément les finalités de la vie elle-même.

 

La conscience animale justifie le respect absolu de cette forme de vie.

Je lisais récemment l’ouvrage de l’éthologue Boris Cyrulnik : « Les âmes blessées », qui est passionnant à bien des égards, mais dont la démarche consiste souvent à essayer de décrypter le comportement animal à travers les attributs humains : langage parlé ou corporel, conscience de soi, etc.

Il en tire des raisonnements passionnants à un certain niveau, mais me semble passer à côté d’un point essentiel (qui suis-je pour oser affirmer ce genre de choses ?). Selon mon expérience, et pour faire très court, les animaux ont une communication qui se passe en grande partie de langage parlé, car la plupart d’entre eux savent percevoir et communiquer au niveau énergétique et cela leur suffit amplement. C’est une forme de communication que nous, êtres humains, avons oublié, mais que l’on peut retrouver avec une facilité relative si l’on en comprend les mécanismes.

Tout ça pour dire que les animaux sont, selon mon expérience, dotés d’une forme de conscience d’eux-mêmes et de leur environnement. Si cette dernière adopte des lois différentes de celles que nous employons usuellement en tant qu’êtres humains, elle n’en demeure pas moins réelle, respectable et nécessite donc de notre part un profond respect et une considération qui nous fait souvent défaut.

Les documents vidéos tournés récemment dans certains abattoirs glacent le sang à la plupart d’entre nous, à juste titre, tant ils expriment le manque absolu de conscience, d’empathie et de respect dont certains d’entre nous font preuve à l’égard des animaux. C’est d’ailleurs à l’appui de ce genre de documents que certains apôtres du végétarisme argumentent leur discours pour justifier leur souhait de généralisation de leur démarche personnelle.

Sans atteindre leurs conclusions, je dois avouer que je suis totalement et absolument en accord avec tout appel au profond respect de la vie animale. Est-ce à dire que la consommation de viande, ou de poisson, ou de toute forme de protéine animale est déontologiquement ou spirituellement à proscrire ? Je suis convaincu du contraire.

 

La conscience animale peut justifier qu’elle participe à la finalité de la vie incarnée.

Si la vie n’avait aucun sens, je serais complètement d’accord avec toutes ces personnes qui refusent la consommation de protéines animales. La vie des êtres humains obéirait aux mêmes lois que la vie des animaux : survivre à titre individuel pour mourir le plus tard possible en assurant une descendance pour la survie de l’espèce.

Mais même dans ce cas, ce principe ne serait pas applicable de façon universelle dans la mesure où dans certaines régions du globe, il est tout simplement impossible de survivre sans consommer de protéines animales. Devons-nous condamner tous les habitants des régions de l’extrême nord à disparaître au nom d’une façon de voir qui les exclue ?

Dans un autre domaine, et c’est l’origine de mon agacement, je regardais dernièrement un reportage sur des extrémistes indouistes qui affirmaient que l’indouisme prohibant toute forme de sacrifice animal, il fallait, en vertu de ce principe, tuer tous ceux qui sacrifiaient des animaux (notamment les vaches). Le pire, c’est qu’ils l’ont fait réellement à de nombreuses reprises…

Dans le même ordre d’idées (même si ce n’est comparable que dans le mécanisme et non dans l’application réelle), beaucoup d’entre nous ont vu ce journaliste, autrefois chroniqueur d’une émission de prime time à succès, devenu une forme de porte-parole du véganisme au nom du fait qu’il ne faut surtout pas faire souffrir les animaux. Cette personne passait néanmoins son temps d’antenne à débiner méchamment les invités au nom d’une pensée unique théorique et débilitante. C’est vraiment deux poids, deux mesures. Mais, certes, il faut bien gagner sa croûte…

Dans mon système de valeurs, le respect est présent, mais, si le respect des animaux est indispensable, respecter les êtres humains est prioritaire. A quoi bon respecter les animaux si l’on ne respecte pas les humains ?

D’ailleurs, je me souviens, dans un passé où j’étais directement dans les affaires, d’avoir dû visiter un grand abattoir de la région lyonnaise. Je n’étais pas vraiment motivé par le fait d’aller assister à la mise à mort de tous ces animaux et m’y rendit avec une appréhension certaine. Dans ce contexte, je débarquais au petit matin dans les lieux et fus réellement surpris de constater l’ambiance de respect et de professionnalisme qui régnait dans la place. Très sincèrement, si certains acteurs de la filière adoptent des comportements proprement scandaleux, ce n’est clairement pas le cas de tous.

Un autre argument en faveur du végétarisme est que ce régime procurerait une meilleure santé que les régimes incluant la consommation de viandes ou poissons. Hormis le fait que cette affirmation est contredite par de nombreux nutritionnistes (qui a tort, qui a raison ?), la bonne santé est-elle une fin en soi ? Vivre vieux est-il un objectif valide, en lui-même, pour un être humain ?

Et si, à un niveau individuel, mais aussi collectif, la vie sur terre avait un sens crucial et fondamental qui n’était atteignable qu’en combinant les énergies de tout être vivant. Rêvons un peu et imaginons que les êtres vivants ne forment qu’un seul et même ensemble, indissociables les uns des autres, ayant une même tâche à remplir, chacun à sa place, chacun en fonction de ses caractéristiques ou de ses capacités.

Transposé au corps humain, cela pourrait s’illustrer très schématiquement de la façon suivante : dois-je rester immobile dans mon canapé pour ne pas faire souffrir mes pieds et mes jambes en me déplaçant ? Certes, je dois prendre soin de mes pieds et les respecter, mais à quoi serviraient-ils si je leur dénie leur rôle premier de moyen de transport ? Si cela me permet de faire ce que je dois faire, n’est-ce pas justifié de les faire souffrir ? … avec respect

D’une manière intellectuelle et spirituelle, il me semble plus cohérent de considérer que nous demandons à tout ce qui est vivant, et que nous absorbons, d’être un sacrifice qui nous permet d’accomplir, en bout de chaîne, ce pourquoi l’ensemble du vivant est conçu. Et si l’humain n’était que la pointe de la flèche constituée de toutes ce qui vit à la surface de la terre ? Cela nous pousserait sans doute à respecter davantage ce qui nous entoure, mais ne nous empêcherait pas forcément de l’utiliser à bon escient.

Bien sûr, il faut respecter toutes les formes du vivant, que ce soit les animaux, les carottes, les choux ou les pommes de terre (et même les pierres…), mais il faudrait prendre davantage en compte la dimension sacrificielle qu’implique leur consommation. Il y aurait, à mon sens, plus de respect pour leur existence en les consommant en conscience de ce qu’ils nous permettent de faire, plutôt qu’en les laissant à l’écart de nos vies.

Voilà le fond de mon présent agacement (même s’il est stupide et que c’est une tarte à la crème), c’est que, dans notre société actuelle, foisonnent les innombrables préceptes nous indiquant comment vivre plus vieux, plus en sécurité, plus sainement, etc. En revanche, rien sur le sens de la vie. La société érige le « comment » en maître et néglige obstinément le « pourquoi ».

On comprend bien qu’en privilégiant le « comment » on est plus cohérent dans le cadre d’un système basé sur la consommation, mais lequel d’entre nous pourrait affirmer que le sens de sa vie est de consommer ?

Pour certains, le fait de ne manger que des aliments « politiquement corrects » leur semble donner un sens à leur existence. Ils pensent sans doute, de bonne foi, participer d’un tout respectueux de la vie, de l’écologie, genre une harmonie universelle, mais pourquoi, ça ils l’ignorent.

Le problème c’est que le nombre des personnes malheureuses et/ou malades qui ne trouvent plus de sens à leur vie se multiplie dramatiquement, au rythme de la déliquescence de la dimension spirituelle générale. Je ne suis pas sûr que le végétarisme soit une solution au problème...

Et pourtant, ce n’est pas forcément si compliqué que ça de trouver le sens profond de sa vie personnelle. Encore faut-il le chercher et, éventuellement, être aidé dans cette démarche. C’est l’une des tâches que j’essaie de remplir en tant que coach de vie et ma vraie récompense est le bonheur des personnes que j’accompagne.

 

A la base, la gestion du capital humain c’est considérer les personnes qui travaillent dans une entreprise comme une ressource précieuse qui doit être correctement gérée. Comme les biens physiques ou les finances, les employés d'une entreprise sont essentiels à son succès.

Plutôt que de voir les gens comme des individus aléatoires, la gestion du capital humain les considère comme une ressource collective qui doit être analysée, quantifiée, organisée et mesurée pour assurer la réussite de l'entreprise.

Voici neuf domaines à explorer pour faire de la gestion du capital humain un soutien pour l'entreprise et ses collaborateurs.

 

1. Le recrutement.

La gestion du capital humain commence par le processus de recrutement. Les entreprises doivent avoir une compréhension claire des besoins de main-d'œuvre afin d'embaucher des personnes qui vont occuper un poste. Elles doivent être conscientes de la crise actuelle du capital humain et du manque de travailleurs qualifiés dans de nombreuses catégories d’emploi. Des mesures doivent être prises pour contourner les pénuries dans de nombreux domaines. Et une fois que vous les avez recrutés, assurez-vous que vous disposez de tactiques de fidélisation des employés qui permettront de les garder.

 

2. Le suivi des équipes.

C'est ce que la plupart des gens considèrent comme le cœur de la gestion du capital humain. C’est faire le suivi de qui est dans quelle position. Où sont les postes vacants qui doivent être comblés ? Les collaborateurs sont-ils heureux et accomplis dans leur travail ? Quels sont leurs doléances et comment sont-elles traitées ? Il s'agit, en fait, du travail quotidien du département des ressources humaines.

 

3. L’organisation.

Quand les entreprises évaluent l'efficacité globale de leur entreprise, elles doivent auditer leur organisation. Les employés rapportent-ils à plusieurs patrons ? Existe-t-il des redondances du fait desquelles deux ou plusieurs équipes font la même chose ? Cette redondance est-elle nécessaire pour un bon contrôle, ou l'entreprise serait-elle plus efficace sans elle ? Les meilleures pratiques de management viennent lorsque l'organisation est rationalisée et efficace.

 

4. La rémunération.

L'argent est l'huile dans les engrenages. Des versements réguliers et une rémunération adaptée au travail accompli contribuent à une bonne gestion des talents. Une grande importance est à consacrer à l'embauche de talents et à accorder des salaires compétitifs. Des salaires trop importants réduisent la rentabilité de l’entreprise. Des salaires trop bas font que les gens s’en vont pour des emplois mieux rémunérés et, encore une fois, le coût des nouvelles embauches réduit la rentabilité.

 

5. Le suivi du temps de travail.

Avec les employés rémunérés sur une base horaire, il est essentiel d'avoir une comptabilité précise des heures de travail. Les ressources humaines doivent créer un système global et efficace de suivi des heures travaillées. Les horloges, les cartes perforées, les dispositifs de suivi en ligne permettent une atmosphère sereine pour tout le monde et aux entreprises d’être précises dans leurs paiements.

 

6. L’analyse.

Le fait que les différents services de l’entreprise recueillent et formalisent les données relatives à leur population est inutile si ces données ne sont pas analysées. C’est l'analyse des données qui va générer des opportunités de rationaliser, d'améliorer et de mieux gérer les employés.

 

7. Les avantages.

Les avantages sont essentiels à la satisfaction des employés. Les ressources humaines contrôlent et gèrent l’octroi des prestations. Elles sont utilisées, en plus des salaires, pour conserver les meilleurs talents. La façon dont les employés comprennent les avantages qu’ils reçoivent et l’accès qu’ils leur y est donné fait également partie de cette gestion.

 

8. La gestion des talents.

Les ressources humaines doivent comprendre les compétences de leurs employés et optimiser leur utilisation. Cela profite directement à l'entreprise en lui permettant de satisfaire ses meilleurs talents et d'éviter de les perdre, au bénéfice de la concurrence. Cela contribue notoirement à la satisfaction des collaborateurs de savoir que leurs compétences essentielles sont évaluées.

 

9. La planification de la succession des leaders.

Pour pérenniser harmonieusement l’activité d'une entreprise, vous ne pouvez pas vous permettre d’avoir des vides dans votre équipe de direction. Les entreprises avisées examinent les transitions potentielles et travaillent ensuite pour s’assurer qu'une personne qualifiée est prête à entrer dans le poste lorsque celui-ci devient vacant. C'est un processus permanent qui vise à préparer les collaborateurs à une mobilité interne maîtrisée.

 

La main-d'œuvre d'une entreprise est aussi essentielle à son succès que sa solidité financière ou ses installations. De plus en plus d'entreprises gèrent leurs ressources humaines avec anticipation, suivi et soins. Rester au courant des dernières évolutions en matière de gestion du capital humain aidera à pérenniser sereinement l'activité de l’entreprise, pas seulement dans les neuf domaines que je viens d’aborder, mais dans l'ensemble de l'organisation.

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