Vous avez remarqué que, souvent, vous ne faites pas ce que vous devriez faire, en revanche vous ne savez pas pourquoi vous ne faites pas ce que vous devriez faire.

Ce que je vais dire ne s'applique évidemment pas à tout le monde. En fait, vous êtes peut-être l'une de ces personnes auxquelles rien de tout cela ne s'applique.

Mais, si vous prenez la peine de lire ce post, je soupçonne qu'au moins quelques-uns des points ci-dessous résonneront un peu en vous.

Donc, sans plus tarder, voici certaines choses que vous pourriez penser devoir faire, mais que vous ne faites pas :

. Vous savez que vous n'aurez pas assez d'argent pour la retraite, alors pourquoi ne pas réduire quelques dépenses et épargner davantage ?

. Vous savez que la méditation apporte le bonheur, parmi beaucoup d'autres effets secondaires bénéfiques, alors qu'est-ce qui vous empêche de la pratiquer ?

. Vous savez que vous comparer aux autres est un exercice qui soit augmentera votre arrogance, soit diminuera votre estime de soi, alors pourquoi le faites-vous ?

. Vous savez que le temps passé loin de vos proches générera des regrets, plus tard dans votre vie, mais vous passez encore de trop longues heures au bureau, pourquoi ?

. Vous savez que mal manger va réduire votre niveau d'énergie, vous faire prendre du poids, peut affecter votre système immunitaire et provoquer de la confusion mentale, alors qu'est-ce qui fait que vous continuiez à manger en dépit du bon sens ?

. Vous savez que les relations abusives s'améliorent rarement, voire jamais, alors qu'est-ce qui vous empêche de partir ?

. Vous savez que les insultes qui vous visent vous en disent plus sur l'autre personne que sur vous, alors pourquoi les prenez-vous autant à cœur ?

. Vous savez que cette nouvelle voiture aura un impact absolument nul sur votre niveau de bonheur d’ici quelques jours, alors pourquoi l'acheter ?

. Vous savez que faire une activité caritative et donner de vous-même améliore les niveaux de bonheur et de contentement, alors qu'est-ce qui vous empêche de le faire davantage ?

. Vous détestez l'injustice, alors pourquoi ne vous insurgez-vous pas plus souvent concrètement ?

. Vous pensez que vous êtes ouvert d'esprit, alors qu'est-ce qui vous empêche d'écouter une opinion opposée avec curiosité ?

. Vous détestez votre travail et ça vous pourri la vie, alors pourquoi ne faites-vous pas tout ce qui est en votre pouvoir pour en obtenir un meilleur plutôt que de vous plaindre ?

. Vous possédez une entreprise et savez que vous avez besoin d'aide dans certains domaines, alors qu'est-ce qui vous empêche de le demander ?

. Vous vous sentez coincé dans votre vie, alors qu'est-ce qui vous empêche de consulter un coach de vie ?

 

Le dénominateur commun

Je pense que c'est assez de questions et que vous n’allez pas tarder à en avoir marre, mais quel est le dénominateur commun entre toutes ces questions ?

C'est très, très simple, vraiment.

C'est que chaque chose que vous aimeriez faire et ne faites pas, vous sort de votre zone de confort et cela effraie la plupart des gens.

Le problème est que plus nous refusons de quitter notre zone de confort, plus elle a tendance à se rétrécir et n'a progressivement plus aucune chance de grandir. Nous nous retrouvons avec de moins en moins de choses avec lesquelles être confortable, d’où intolérance, exclusion, ostracisme et nous devenons un jeune ou un vieux c…

C'est la raison pour laquelle même de petites étapes dans votre zone d'inconfort peuvent être très utiles, car devinez quoi ? Même si elle peut rétrécir, votre zone de confort a tendance à ne pas le faire lorsque vous en repoussez les limites, même petitement.

Vous n'avez pas à étirer votre zone de confort particulièrement fort si vous préférez ne pas le faire, mais si vous pouvez lui donner une petite stimulation chaque jour de l’année, vous serez surpris de voir ce que vous aurez accompli et de l’évolution de votre niveau de confiance en vous.

Alors, pas d’hésitation, allez-y !

Un certain nombre de personnes qui viennent me voir pour du coaching de vie pensent qu'ils passent par ce que beaucoup veulent désigner comme la « crise de la quarantaine ».

Ils n'utilisent peut-être pas cette expression et ne vont peut-être pas se faire tatouer et acheter une voiture de sport, mais ils regardent souvent la trame de leur vie et se demandent : « Est-ce que tout cela a un sens ? »

Malheureusement, l'expression « crise de la quarantaine » a été stéréotypée par les médias à tel point que peu de gens veulent admettre que c'est peut-être ce qui leur arrive.

Et même ceux qui ne se soucient pas forcément de ce que pensent les autres, se demandent parfois ce que le terme « crise de la quarantaine » signifie, dans la mesure où il est vague, large et même un peu effrayant pour certains.

Et maintenant, avec la jeune génération qui revendique d’affronter la « crise de la vingtaine », il semble que de plus en plus de gens s’inquiètent inutilement de la vie et du vieillissement, mais pourquoi cela ?

 

Qu'est-ce qu'une « crise de la quarantaine » ?

Avant de répondre à cette question, jetons un coup d'œil à ce qui peut constituer une crise de milieu ou de quart de vie et demandons-nous si l'une de ces situations s'applique à vous.

Il peut, sans doute, exister un grand nombre de manifestations symptomatiques de la crise de la quarantaine, mais voici celles que je rencontre le plus souvent :

Je dirais qu'une ou plusieurs de ces manifestations s'appliquent à la grande majorité de mes clients. C'est sans doute en partie parce que c’est le genre de clients avec qui j'aime travailler, mais aussi parce que de plus en plus de personnes se rendent compte qu'il y a tellement plus dans la vie.

Il y a 50 ans, la vision du travail était très différente de ce qu'elle est aujourd’hui. Nombreux sont ceux qui, alors, passaient toute leur vie d’adulte à travailler pour une même entreprise. Aujourd’hui, l’emploi à vie dans la même organisation, mis à part pour les fonctionnaires, n’est plus envisagé de façon courante.

Il y avait aussi une attitude différente envers le travail. Il semble que beaucoup l’envisageaient comme un mal nécessaire, qu’il fallait tolérer pour payer les factures etc., plutôt que quelque chose d’épanouissant que l’on devait réellement apprécier.

Non pas qu'il n'y ait pas eu de gens qui aimaient leur travail, bien sûr, mais pour beaucoup, c'était une routine terne qu'ils enduraient en attendant le week-end.

 

Tout ça c’est la faute à Internet

Puis quelque chose s’est passé, Internet est arrivé et la perception des gens a changé.

Bien sûr, l'expression crise de la quarantaine a été inventée au milieu des années 1960, mais la nouvelle technologie l'a catapultée dans la conscience publique au point où une simple recherche Google donne plus de 8 millions de résultats (vous pouvez vérifier…).

Avec une plus grande facilité pour comparer sa vie à celle de ceux qui semblent avoir ce qu'ils veulent, beaucoup ont commencé à s'inquiéter de ne pas vivre leur propre potentiel.

Soudain, un emploi sans âme et stressant à 100 000 € par an avec des avantages sociaux dans tous les sens ne semblait plus aussi attrayant.

En plus de 7 années de coaching de vie à plein temps et en travaillant avec des centaines de clients, je peux affirmer que nombreux sont les clients qui, connaissant des difficultés de vie diverses, éprouvent de vraies difficultés d’épanouissement à travers leur travail.

Et il y a une bonne raison à cela.

Le travail occupant plus de la moitié du temps éveillé de la plupart d’entre nous, si vous avez cette partie de votre vie qui est paralysée, il y a de fortes chances que d'autres domaines de votre vie soient également paralysés et, de ce fait, vous ne vous promènerez pas sur Internet pour trouver un coach de vie pour progresser.

 

Laissez tomber vos vieux rêves - Tout va bien !

Souvent, les clients me disent qu'ils ne peuvent tout simplement plus être motivés par des choses qui les motivaient d’habitude. Ils semblent penser que quelque chose ne va pas chez eux et insistent sur leur besoin de plus de motivation ou de plus de confiance.

Je constate toutefois, au fil du travail, que, pour la plupart, ce n'est pas vrai. La réalité est qu’ils ont besoin de nouveaux rêves et de nouveaux objectifs.

Ce qui est vraiment arrivé, c'est qu'ils ont évolué et que ce qui les inspirait hier ne les inspire plus aujourd’hui. Mais plutôt que de l'accepter et de s'ouvrir ainsi à de nouvelles possibilités, ils continuent à pousser et à espérer que les choses vont changer et redevenir comme avant.

Ça n’arrivera pas.

On peut penser que nous avons tous des choses qui nous passionnent et c'est ce que nous devrions faire pour le reste de notre vie.

Bien que que cela puisse être vrai, la plupart du temps nos passions changent à mesure que nous vieillissons et mûrissons.

Le vrai problème est que la plupart des gens ont peur d’abandonner leurs vieux rêves parce que cela crée du doute, de l'incertitude, un vide dans leur vie et un faux sentiment d’échec.

Le fait de lâcher des rêves ou des objectifs qui vous semblaient autrefois importants, et vis-à-vis desquels vous vous sentez désormais à la traîne, vous permettra de faire de la place pour de nouvelles opportunités.

Bien sûr, ça va vous piquer un peu au début, parce que ça vous pousse hors de votre zone de confort, mais la meilleure part de votre travail se fait, de toute façon, hors de votre zone de confort, alors, cet inconfort, c’est plutôt bon signe…

Je vais conclure avec quelques points parce que tout le monde aime s’évaluer par une liste de points.

Si vous pouvez faire toutes les choses de la liste ci-dessous, il y a toutes les chances que vous ne preniez jamais contact avec moi pour être votre coach de vie.

 

7 façons de gérer une « crise de la quarantaine »

Si vous regardez autour de vous, où que vous vous trouviez sur terre, vous constaterez que la stratégie utilisée à l’occasion de conflits est presque constamment d’opposer une force à une force contraire, de même nature (j’entends de même nature comme ayant la même finalité) et si possible d’intensité supérieure de manière à prendre le dessus sur l’adversaire.

Depuis la nuit des temps, l’humanité s’est modelée par le biais de ce schéma et ce dernier est encore utilisé dans nombre de situations : les relations humaines, les compétitions sportives, la vie professionnelle, les relations entre états, etc. C’est ce que Jean de La Fontaine a résumé dans « Le loup et l’agneau » par son vers « La raison du plus fort est toujours la meilleure » : on s’oppose, on se cogne et on regarde qui en ressort vivant.

Sans contredire cet immense personnage, la fable qui suit ce premier vers n’est axée que sur la dimension et la force physique. Or, dans nos sociétés, l’essentiel des conflits ne font plus recours à la seule dimension physique. Regardez : de quand date la dernière fois que vous avez eu l’occasion de participer à un pugilat ? Êtes-vous fréquemment en position de donner ou de recevoir un coup de poing ?

La dimension physique est la dimension prédominante des animaux (sans en être la seule), à la différence des humains. Or, si vous admettez que le combat purement physique, depuis la préhistoire, n’est plus le combat premier que l’homme doit mener dans nos sociétés modernes, ni le plus fréquent, vous devez admettre que la stratégie de combat aurait dû, selon toute vraisemblance, également évoluer.

Si l’on va un peu plus loin, la réalité est que, avec la bonne stratégie et les bons outils pour la mener, celui qui est apparemment faible, selon les critères du rapport de force, peut « vaincre » le plus fort à coup sûr (et je ne fais pas allusion à l’histoire de David et Goliath…).

Pour ceux qui suivent un peu régulièrement ce blog, vous m’avez souvent (voire trop souvent…) entendu parler de « valeurs de vie ». Ces dernières ne sont pas destinées à indiquer des manières de « bien se comporter », dans un sens moral, mais elles constituent, en réalité, des armes dans le combat que doit livrer chaque être humain au cours de sa vie.

Ne nous leurrons pas, le sens de la vie est un combat. Il est de notre responsabilité d’en faire un combat agréable ou désagréable, constructif ou destructif, drôle ou triste, mais c’est un combat et ne pas l’aborder ainsi revient à se priver des moyens d’être heureux.

J’ai entendu beaucoup de personnes, prises de révolte, se référer à des phrases comme : « si on me frappe la joue droite, je ne vais pas tendre la gauche » ou « œil pour œil, dent pour dent », ce sont soit des positifs inconscients, soit des négatifs volontaires. En tout état de cause, ce sont des perdants à plus ou moins long terme.

Travailler sur ses valeurs de vie n’est pas faire l’apologie de la faiblesse, comme certaines traditions religieuses semblent parfois les interpréter, mais c'est fourbir des armes de construction massive. Là où le camp de la séparation travaille sur la destruction ou l’asservissement de l’autre, celui de l’unité a une stratégie d’assimilation collective. Ce que j’appelle la stratégie Pacman.

La stratégie Pacman, ou stratégie du globule blanc, consiste non pas à dévorer le voisin pour le détruire… mais presque… Non, je plaisante. C’est la stratégie qui consiste à entourer l’adversaire de tous les vecteurs d’unité possibles pour le pousser à se rapprocher de soi. Immergé, noyé dans un bain d’unité, l’adversaire a deux possibilités : soit il va accepter volontairement cette unité, moyennant peut-être quelques compromis de votre part (mais jamais de compromission), et dans ce cas vous aurez gagné et lui aussi, soit il refuse en conscience cette unité et il se place alors délibérément dans un environnement de séparation.

Dans ce dernier environnement, celui qui refuse l'unité peut avoir le sentiment de vaincre à un instant T, mais à terme, il sera toujours perdant d’une manière ou d’une autre. A la fin, si vous avez employé la stratégie Pacman, vous n’aurez peut-être pas gagné (la victoire eût été que l’autre adhère à vos valeurs d’unité), mais c’est l’autre qui aura perdu.

Pourquoi la stratégie de séparation est-elle forcément perdante à terme ? Parce que là où le partisan d’unité peut toujours se ressourcer, refaire ses forces, retrouver une voie de progression grâce au soutien du groupe, le partisan de la séparation surfe sur le fait qu’il ne sera jamais en position de faiblesse personnelle, qu’il n’aura jamais besoin du soutien de l’autre. Quand il s’aperçoit qu’il en a besoin, c’est trop tard, il n’a pas mis en place la structure d’unité autour de lui et il sombre…

Et s’il a eu la prévoyance de couvrir ses arrières, il s’apercevra que le soutien qu’il attend ne vient pas, car chacun a ses priorités et que le temps n’est pas au soutien. Il a choisi la séparation, oui ou non ! Chacun y fait ce qu’il veut, comme il le veut, quand il le veut et l’autre ne compte que dans la mesure où il peut être exploité.

Je me souviens d’un collègue, bon gars dans le fond, manquant définitivement de profondeur, et dévoyé par sa hiérarchie, elle-même vouée à la séparation. Il vivait, quelques mois après moi, les affres d’une séparation délicate avec son employeur. Il avait lutté contre moi pendant des années, mais, une fois dans la difficulté, il souhaitait savoir comment j’étais parvenu à m’en tirer dans d’aussi bonnes conditions.

Je lui ai alors dit que cela avait été possible grâce à l’intervention d’une personne puissante et bienveillante. Il a beaucoup réfléchi, visiblement cherché mentalement dans son carnet d’adresse l’équivalent, puis m’a posé la question suivante : « et qu’est-ce que tu lui as donné en échange ? Qu’est-ce qui a motivé son intervention ? » Ma réponse a été laconique : « Rien. L’amitié » Vous décrire son expression de visage à ce moment-là… Il lui manquait cette arme-là dans ses relations mobilisables…

La stratégie Pacman est imparable car elle oblige votre adversaire, soit à s’allier à vous, soit à être repoussé dans un univers où il sera forcément affaibli, tôt ou tard. Elle l’oblige à faire un choix fondamental, même s’il ne souhaite pas le faire.

L’immense majorité des personnes n’ont pas fait consciemment le choix entre unité et séparation (Cf. mon post sur le choix du camp). Elles sont dans un « no man’s land » où elles oscillent tantôt vers l’unité, tantôt vers la séparation. Elles ne présentent d’intérêt ni de danger pour aucun des deux camps.

Poussez quelqu’un à faire ce choix, si vous l’avez-vous-même fait auparavant, le fait entrer dans l’un ou l’autre camp par rapport à sa relation avec vous. Soit il cherchera l’harmonie et vous serez tous gagnant, soit il choisira le conflit et il sera repoussé dans le camp finalement le plus faible. Dans ce second cas, vous n’aurez pas gagné, mais il aura perdu.

Mais attention, si votre adversaire vous rejoint dans votre démarche unitaire, vous en aurez été, certes, l’initiateur et pourrez ressentir une certaine joie à ce titre, mais vous devrez avoir conscience qu’en venant à vous, l’autre a été capable de faire plus de chemin que vous et que, à ce titre, vous lui devez tout le respect du monde et le plus sincère.

Il y a toutefois trois conditions indispensables pour pouvoir appliquer cette stratégie : il vous faut un système de valeurs de vie profondément cohérent (les armes), avoir appris à vous en servir (la pratique) et la certitude que votre camp est le plus fort (la conscience).

Tout ça peut vous paraître discutable, mais cela fait des années que j’en fais l’expérience — directement et par l’intermédiaire des personnes que j’accompagne — et je vous garantis que l’efficacité de cette stratégie est redoutable.

Alors, à tous les adeptes du rapport de force, à tous ceux qui veulent dominer pour profiter, je leur dis : le jour où vous tombez sur une personne visiblement faible et facile à vaincre, faites particulièrement attention à vos fesses… Si elle a lu ce post ou travaillé avec moi, vous êtes au bord de l’abîme…

« Accomplir son destin est la seule obligation réelle d'une personne. » Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Imaginons que vous n'ayez pas eu de rêve magique vous demandant de trouver les trésors cachés dans les pyramides égyptiennes et que vous n'avez pas trouvé la belle Fatima qui vous attendait dans le désert.

Disons que vous êtes une maman de 30 ans occupée par un emploi à temps plein, des enfants en garderie et un loyer mensuel.

Dans son best-seller international, L'Alchimiste, Coelho nous encourage à suivre notre cœur et à poursuivre avec ténacité notre « légende personnelle ». Il décrit la légende personnelle comme ce que vous étiez destiné à faire et ce que vous avez toujours voulu accomplir dans votre vie.

Vous, d'un autre côté, vous essayez de gérer l'heure de pointe, de prendre une pizza sur le chemin du retour et de passer du temps avec les enfants avant d’aller les coucher.

Vous prévoyez d’accomplir votre destin maintenant ou vous pensez attendre que les enfants aient fini leurs études pour vous pencher sur la question ?

Vous auriez peut-être voulu voyager autour du monde en montgolfière, ou rêvé de devenir vétérinaire, gardien de zoo, ou pirate au large des côtes de la Somalie !

Est-ce que la vie et vos rêves vous ont passé ? Étiez-vous en train de vivre votre destin quand les factures, les enfants et la vie se sont mis en travers de votre route ?

Je crois que chaque personne a un destin personnel qui la mènera à l'épanouissement profond et au bonheur dans sa vie. Et si, pour vous, c’était maintenant le moment ? Que feriez-vous si vous ne pouviez pas attendre une minute de plus pour poursuivre votre destin ?

Comment allez-vous découvrir votre destin lorsque vous devez courir à la garderie et payer votre loyer ?

Il y a quelques jours, je recevais une jeune femme de 22 ans qui, pour s’installer à Paris, quittait un père dépressif depuis le décès de sa femme 3 ans plus tôt. Cette jeune femme avait commencé des études de droit, puis les avait abandonnées ; avait commencé des études commerciales, puis les avait abandonnées.

Bref, elle se disait perdue, ne pas savoir du tout vers où aller et son regard trahissait ce désarroi de façon spectaculaire.

Assez vite je lui demandai si elle avait un rêve dans sa vie et elle me répondit que oui, mais que ce n’était même pas la peine d’en parler, car il était complètement irréalisable.

Vous savez quel était son rêve ? Monter un restaurant à thème, de classe élevée.

Et vous savez quoi ? Cette jeune femme était belle et lumineuse comme le jour, intelligente, déterminée, disposait d’une expérience significative dans la restauration, tout pour réussir, mis à part un entourage qui n’avait de cesse que de la décourager. Un vrai cas d’école…

Le simple fait de renouer avec son rêve, d’être confronté à quelqu’un qui le pensait possible et lui en indiquait les principales étapes a soudainement canalisé ses énergies. Son regard a complètement changé de consistance et elle est repartie, une heure après son arrivée, gonflée à bloc, avec un programme d’actions à dérouler et le sourire aux lèvres (on a quand même de sacrées satisfactions dans mon métier ! Quel bonheur !…). Et je suis réellement persuadé qu'elle parviendra à réaliser son rêve dans un avenir pas si lointain que ça.

Comme vous le voyez, s’engager sur la voie de l’accomplissement de son destin ne doit pas nécessairement être dramatique, ni consister à changer diamétralement de vie.

Voici 3 moyens, non-dramatiques, pour commencer à accomplir votre destin, aujourd'hui, et ce malgré la famille, le loyer et le poisson rouge vivant une vie de pacha dans son bocal au milieu de votre salon :

 

1 . Commencer à vous poser les bonnes questions pour découvrir votre destin

Si vous avez lu ce post, l'alchimiste ou un autre livre qui vous encourage à découvrir votre destin, vous avez déjà commencé le chemin vers l'accomplissement de votre destin.

Si vous ne l'avez pas fait, l'étape 1 consiste à vous engager à rechercher la teneur de votre destin. Il est temps de regarder votre passé ou d'étudier les événements de votre vie et de découvrir votre destin.

Pour cela, posez-vous les bonnes questions :

    . Qu'as-tu toujours voulu faire ?

    . Qu'avais-tu rêvé de faire ?

    . Par quoi étais-tu passionné dans la vie ?

    . Quelles compétences, quels talents, quels événements t’ont permis de te sentir pleinement vivant, et qu’as-tu cessé de faire ou abandonné ?

 

Vous poser des questions sur votre destin est la première étape pour le découvrir.

 

 

2 . Recherchez les indices et les signes.

Lorsque vous commencerez à poser des questions sur la recherche de votre destin, vous obtiendrez des réactions, au sens large, de votre environnement.

Si vous pensez que vous avez trouvé votre destin, cherchez des indices, des signes et des signaux sur la route de la vie qui vous indiquent que vous vous dirigez dans la bonne direction.

Par exemple, si votre destin était d'être actrice, est-ce que la meilleure amie de votre maman vous appelle et vous invite à venir chez elle passer l'été sur Sunset Blvd, près des studios d'Hollywood ?

Si vous deviez démarrer votre propre entreprise de fabrication de biscuits, votre four est-il capable de suivre votre destinée ? S'il fait cuire des centaines de biscuits quotidiennement sans tomber en panne, c'est un signe dans la bonne direction.

Si vous devez retourner à l'école pour acquérir les compétences nécessaires à votre rêve, le processus d'inscription est-il simple et les frais sont-ils gérables ?

Si le conseiller d'orientation ressemble à Dark Vador et que cette formation vous obligerait à faire le casse d’une banque pour payer les frais de scolarité, alors peut-être que ce programme n'est pas le bon pour vous.

 

 

3 . Prendre de petites étapes, progressives dans la poursuite de votre destin.

La plupart du temps, aucune étape dramatique, qui bouleverse la vie n'est nécessaire pour poursuivre votre destinée.

Si vous avez fait le travail de vous poser les bonnes questions sur votre vie pour découvrir votre destin, que les signaux que la vie vous apporte sont en accord avec votre destination, faites des petits pas.

Si votre destin consiste à être pirate ou capitaine au long cours, prenez des cours de natation, passez votre permis bateaux, puis achetez-vous un perroquet.

Si c'est créer le prochain outil de médias sociaux, achetez un ordinateur et prenez des cours de programmation.

Si c'est l'enseignement du yoga sur les plages de Tahiti, commencez par prendre des cours de yoga et prenez des vacances en famille à Tahiti.

En faisant des petits pas, découvrir et accomplir votre destin ne bouleversera pas la vie que vous vivez actuellement. La vie vous indiquera, au fur et à mesure, les bonnes voies à emprunter. Laissez le temps jouer son rôle pour vous aider. En procédant par étapes, petites mais significatives, vous pourrez découvrir et accomplir un destin qui dormait en vous, mais était inaccessible.

Comme l'a déclaré Lao Tseu, « Un voyage de mille lieues a commencé par un pas. »

 

Je parie que vous connaissez quelqu'un qui a essayé à plusieurs reprises de rompre avec une ou des mauvaises habitudes potentiellement autodestructrices comme fumer, boire trop d'alcool, faire des achats compulsifs ou même prendre des médicaments, et qui a échoué à chaque fois.

Peut-être cette personne a-t-elle lu tous les bons conseils, s’est-elle préparée consciencieusement et est parti avec la ferme intention que cette fois ça marcherait vraiment. Et puis, en quelques jours ou quelques semaines, toutes ces bonnes intentions se sont émiettées sans que l’on sache trop pourquoi.

Peut-être même que cette personne c'était vous ?

Ce dont je ne vais pas vous parler aujourd'hui, ce sont les façons traditionnelles de rompre les mauvaises habitudes, parce ça a déjà été fait partout.

Nous ne parlerons donc pas de volonté, d'engagement, de volonté de changement, de journalisation de l’effort, de demande d'aide, de promesses de dons, etc.

Et étonnamment, nous ne parlerons même pas de valeurs de vie, même si elles peuvent être un élément important du processus, surtout au début.

Dans l'intérêt de cet exemple, je vais d'abord présumer que vous connaissez déjà tout ce qui précède et que vous essayez également d'arrêter de fumer. Toutefois, n'hésitez pas à adopter ce processus pour pratiquement toutes les mauvaises habitudes qui ne sont pas répétitives et inconscientes.

 

Les neurones qui se déclenchent en même temps se connectent ensemble

Pour comprendre ce que je suis en train de dire, il faut d'abord comprendre un concept très simple.

Votre cerveau est plastique, c'est-à-dire qu'il se branche et se rebranche constamment et, si vous faites deux choses en même temps suffisamment de fois, les neurones concernés se connectent ensemble.

Les recherches effectuées au cours de la dernière décennie ont prouvé, hors de tout doute raisonnable, que de nouvelles voies neuronales peuvent être formées à tout âge pour faciliter un changement positif, nonobstant une maladie dégénérative du cerveau.

Par conséquent, quelle que soit la conviction de certaines personnes sur le fait que d’autres ne puissent pas changer, elles ont physiologiquement tort.

Les gens peuvent très bien ne pas changer autrement que physiologiquement, mais ce n'est pas la même chose que de ne pas avoir la possibilité physique de changer.

 

 

Le chien de Pavlov

Je suis sûr que vous connaissez le travail d'Ivan Pavlov, réalisé il y a environ un siècle sur les réponses conditionnelles, aussi appelées réflexes conditionnés.

Pavlov sonnait une cloche à l'heure de manger pour appeler son fidèle compagnon. Lucky se précipitait vers son maître avec sa petite queue qui remue et sa gueule qui bave pour ne pas louper sa nourriture.

Pavlov a fait cela pendant un certain temps jusqu'au jour où il a vicieusement décidé de sonner la cloche sans donner de nourriture.

Il a alors remarqué la chose curieuse suivante : même s'il n'y avait pas de nourriture, Lucky (ou plutôt Unlucky, car ses amis canins apprirent probablement assez rapidement sa mésaventure...) commença à baver.

Pavlov avait ainsi démontré les réponses conditionnées qui sont des réponses apprises de stimuli neutres. Ou comme nous les appelons en PNL, les ancres.

 

A quelle mauvaise habitude êtes-vous ancré ?

Appliquons cette démarche à la mauvaise habitude de fumer. La plupart des gens qui ont fumé pendant plus de quelques mois ont créé toutes sortes d'ancrages autour de cette habitude.

Certaines personnes disent que ce sont des rituels et, en effet, s’en sont, mais ce sont bien plus que des rituels. J'ai pour rituel de me brosser les dents tous les matins et tous les soirs, mais je n'ai pas pour autant d'ancrage pour ça.

Parfois, je me brosse les dents dès que je me lève le matin, parfois après la douche et parfois après avoir pris mon petit-déjeuner. Aucun événement extérieur ne déclenche mon brossage de dents comme ce serait le cas avec une ancre.

Mais ce n'est pas pareil avec le tabagisme. Il existe généralement beaucoup d'ancres.

Peut-être que c'est la fin du repas qui vous pousse à saisir votre paquet de cigarettes, presque sans vous en rendre compte. Ou peut-être que c'est boire une bière, ou quand vous vous sentez stressé par un événement ou à certaines heures de la journée, etc.

Tout ça, ce sont des ancres, c’est à dire des comportements appris, qui se répètent de façon combinée jusqu'à ce qu'il y ait une connexion automatique dans le cerveau et que les deux actions deviennent synonymes l’une de l’autre.

La mauvaise nouvelle c’est que la nicotine est une substance hautement addictive.

La bonne nouvelle, c'est que c'est une substance qui s’élimine du corps très rapidement (c’est ce qui explique pourquoi les fumeurs peuvent développer des symptômes de sevrage en quelques heures) et en une à deux semaines environ, la dépendance physique peut être surmontée.

 

Il n'est pas bon de combattre la dépendance physique seule

Il importe peu de vaincre une addiction physiologique s'il reste une forte dépendance psychologique, sous la forme d'ancre(s) négative(s).

Un bon moyen de commencer à arrêter de fumer est de s’aider d'une cigarette électronique (sous réserve que la démonstration ne soit pas faite que les produits contenus dans la cigarette électronique soient encore plus nocifs que la cigarette originelle…). Cela peut aider réellement, en progressant pas à pas, à créer la bonne habitude de ne pas fumer.

Sans ancrage et sachant que le corps ne réclame plus sa dose, ce pourrait être difficile à comprendre, mais sachant ce que nous allons faire maintenant, ce n'est pas le cas.

Alors, comment surmonter que ce soit la consommation d'alcool, de tabac, de drogue ou toute autre réponse conditionnée.

 

Comment définir une ancre

Les étapes de base sont les suivantes.

.  Mettez-vous dans une position confortable, détendez-vous et fermez les yeux

 . Pensez à l'état que vous voulez ancrer. Des états comme « résoudre » ou « engagement » devraient mieux fonctionner dans ce type de situation.

 . En utilisant autant de vos sens que possible et qu’il soit pertinent, entrez dans l’état défini précédemment et laissez les sentiments s’intensifier. Sentez en vous toute la détermination du monde.

 . Lorsque vous êtes à peu près certain que vous êtes sur le point d’atteindre un sommet, définissez l'ancrage.

Pour définir l'ancre, choisissez une petite action que vous pouvez faire à tout moment pour déclencher le sentiment. Vous pouvez vous tirer le lobe de l'oreille ou joindre le pouce et l’index, etc. Il faut que ce soit quelque chose que vous puissiez reproduire facilement, mais pas quelque chose que vous avez tendance à faire habituellement

 . Tenez la position pendant 2 ou 3 secondes, puis relâchez

 . Faites une pause et pensez à quelque chose de complètement différent pour vous débarrasser de ce que vous venez de faire. Faites quelques pas.

 . Après 30 secondes environ, tirez l'ancre en reproduisant l'action que vous avez choisie (tirer le lobe d’oreille, joindre pouce et indexe, etc.). Pour commencer l'ancre sera faible ou inexistante.

.  Evacuez tout ça (faites quelques pas, pensez à autre chose) et recommencez.

 

Il est important de comprendre que les ancrages positifs prennent plus de temps à mettre en place que les ancrages négatifs. La raison en est que votre cerveau est formaté pour être plus à l'affût du danger que du plaisir.

De ce fait, vous devrez peut-être répéter le processus 50 fois avant que vos neurones commencent à se connecter réellement et que vous puissiez travailler avec une réponse physique plutôt qu’une simple suggestion.

Faire le processus encore et encore peut être fastidieux, mais n’abandonnez pas. Vous avez la science derrière vous et finalement vous commencerez à voir votre ancre prendre forme.

 

Détruire les ancres

C’est le moment où nous entrons dans le vif du sujet, parce que nous cherchons à réduire, détruire ou à neutraliser les ancres négatives que vous avez accumulées au fil du temps.

La prochaine fois que vous serez tenté de vous éloigner du droit chemin et que vous sentirez l'ancre négative vous inciter à allumer une cigarette (ou toute autre mauvaise habitude se manifester), tirez l'ancre positive et les envies se calmeront.

 

Vous devrez peut-être revenir en arrière et renforcer l'ancrage positif de temps en temps, car il peut s'affaiblir s'il est utilisé trop fréquemment. Mais ce n’est pas un problème, parce que maintenant que vous connaissez et comprenez le processus, vous pouvez le répéter autant de fois que vous le souhaitez.

Quels sont les composants essentiels pour se créer une belle vie ?

« Les choses qui comptent le plus ne doivent jamais être à la merci des choses qui comptent le moins » - Johann Wolfgang von Goethe

Le sujet de fond est le suivant : Il y a des choses qui importent fondamentalement, même si personne n’y prête attention. Il y a aussi des choses qui ont peu ou pas de valeur profonde, même si le monde entier s'enflamme à leur sujet.

Les spectacles de stars et toute la culture hollywoodienne font que le concept de célébrité semble important. D’ailleurs, pas plus tard qu’hier (c’est vrai), j’ai eu un appel en provenance de Guinée, d’une jeune fille qui voulait être coachée pour devenir chanteuse. Je lui ai demandé pourquoi elle avait cet objectif et sa réponse fut immédiate : « pour devenir célèbre ». Je lui ai demandé si elle savait chanter. Elle m’a répondu : « non, mais je voudrais devenir célèbre »… Avoir des rêves c’est bien… En avoir qui ont un sens, c’est mieux.

Le fait est que, peu importe la taille de la foule de fans qui suit une célébrité, la popularité ne peut ajouter de substance à l'insignifiant.

Et ainsi chaque jour de chaque année, dans l’ensemble du monde développé, une quantité ahurissante d'argent est jetée par les fenêtres et du temps gaspillé à poursuivre des chimères qui n'ajoutent rien à la valeur de la vie.

Ce serait bien de prendre conscience que le temps de chacun est limité, tout comme le nombre de choses que l’on peut faire. Il y a continuellement des décisions à prendre sur quand, comment et à quoi consacrer notre temps, notre énergie et nos ressources si nous voulons optimiser nos vies et notre bonheur.

Ce post est destiné à identifier trois de ces éléments qui comptent dans la vie.

Pourquoi c'est si important ? Parce que plus nous passons notre temps sur des choses qui ont une importance profonde et fondamentale, plus nous ressentons un sentiment de joie profonde, de satisfaction, de sens, de but, de justification de notre existence et de bonheur dans la vie.

 

Voici 3 choses qui comptent ... beaucoup ! (si tant est que vous choisissiez des valeurs d’unité, bien sûr)

 

1.    L’intégrité

 « Si vous avez de l'intégrité, rien d'autre ne compte. Si vous n'avez pas d'intégrité, rien d'autre ne compte. » Alan K. Simpson

L'intégrité c’est beaucoup plus que l'honnêteté. C'est la persistance de votre engagement envers vos valeurs.

La cohérence de nos valeurs de vie définit le noyau central de qui nous sommes.

À la fois la confiance et la fiabilité sont les effets secondaires naturels d'une vie vécue avec intégrité : confiance des autres, certes, mais confiance en soi-même aussi et avant tout. Il y a un sentiment intérieur de paix et de joie à vivre selon un ensemble de valeurs de vie élevées.

L'intégrité donne de la profondeur et de la substance à nos mots et à nos actes. De même, son absence nous prive de toute crédibilité et de toute pérennité des actions que nous posons. L'intégrité, la cohérence valeurs de vie/actions, donne une puissance et une densité à notre réalité qui nous permet de vivre une vraie vie d’être humain.

 

2. La sagesse

« Nous pouvons apprendre la sagesse par trois méthodes : d'abord, par la réflexion, qui est la plus noble ; ensuite, par imitation, qui est la plus facile ; et troisièmement par l'expérience, qui est la plus amère » - Confucius

Si la connaissance est l'accumulation d'informations, la sagesse est la capacité de reconnaître le degré d’importance de cette connaissance. C'est la compréhension correcte et l'utilisation de la connaissance.

Il y a une très forte prime sociale placée sur l'intelligence et la connaissance. En France, si vous n’avez pas de diplôme vous aurez toutes les difficultés du monde à être reconnu à la fois socialement et professionnellement. Certaines personnes se glorifieront toute leur vie de leur intelligence « prouvée » par tel ou tel diplôme, même si elles sont devenues les plus grands crétins de la terre.

Les parents se vantent de l'intelligence de leurs enfants, de leurs notes, de leur classement en classe et des grandes écoles dans lesquelles ils sont admis, mais peu se vantent de leur sagesse. Il n'y a aucun examen d'aptitude à la sagesse qui permette de l’évaluer. Pourquoi donc ?

Je préférerais que mon enfant soit un étudiant moyen mais sage, plutôt qu'un étudiant intelligent mais insensé. Et vous ? Si votre enfant excellait dans un seul de ces domaines, lequel préféreriez-vous ?

Le truc, c’est qu’une personne intelligente connaît des choses, alors qu’une personne sage comprend comment, quand, pourquoi et si elles doivent être utilisées.

Depuis la nuit des temps les intelligents ont élaboré des idéologies utopiques qui ont privé les gens de leur liberté. Mais c’est le manque de sagesse qui a ignoré ou mal compris la nature humaine et l’absolue et fondamentale nécessité de la liberté pour l’être humain. C'est le manque de sagesse qui a fermé les yeux sur les preuves innombrables du fait que l'utopie était quelque chose de plus proche de l'enfer que du paradis sur terre.

La sagesse, en d'autres termes, est la bonne application de la connaissance. C’est quand connaissance rejoint conscience. C'est la différence entre comprendre l’argument intellectuel qui veut justifier une mauvaise idée et le défendre.

Le fait est que notre monde semble avoir besoin de beaucoup plus de sagesse aujourd'hui que d'intelligence.

 

3. Le bonheur

« Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions » - Le Dalaï Lama

Le bonheur agit beaucoup comme un thermomètre ou un baromètre qui prend la température morale et sociale d'une personne. Il mesure la pression barométrique des pensées et attitudes courantes. Le niveau et la persistance de notre bonheur est la mesure de notre capacité de penser et de vivre correctement.

S'il est vrai que notre bonheur, à un moment donné, n'indique pas forcément grand-chose, notre bonheur, sur la durée, révèle la qualité de nos pensées, la nature de nos choix et l'état de notre conscience.

Quand il y a du bonheur, la vie est simplement mieux vécue. Les gens heureux font de meilleurs parents et enfants. Ils sont de meilleurs voisins, employés ou employeurs. Ils apprécient davantage la vie, donnent et servent les autres mieux que ceux qui sont malheureux.

Comparez les parents heureux avec ceux qui sont malheureux ; des voisins heureux avec des voisins malheureux ; un patron heureux avec un patron malheureux. La différence est évidente.

Bref, le monde serait un meilleur endroit avec des gens plus heureux. Notre bonheur compte donc beaucoup.

En matière de développement personnel, on parle beaucoup de bonheur. Je conçois que cela puisse paraître un peu abscons, et hors de la réalité à tous ceux qui s’échinent avant tout à faire face aux contraintes concrètes de leur vie. Le truc, c’est que vous ferez fondamentalement mieux face à ces contraintes, vous serez plus efficace en étant heureux, en travaillant votre bonheur, qu’en vous tétanisant sur la contrainte elle-même.

La bonne nouvelle, c’est que le bonheur se travaille. Quels que soient les événements que vous avez dû vivre : le malheur, le stress, la peur, le manque de confiance en soi, etc., vous pouvez être heureux si vous vous relevez les manches et travaillez le sujet.

Pour vous-même et pour les autres, c’est en travaillant votre bonheur que vous serez le plus efficace, que vous parviendrez à donner le meilleur de vous-même. Après… c’est votre choix…

Vraiment, votre bonheur a réellement beaucoup d'importance.

 

 

La vie est largement ce que nous en faisons. Mais quand nous patinons sur des choses qui n'ont pas vraiment d'importance, nous amoindrissons nos capacités à faire ce qu'il nous faudrait vraiment faire.

Il est peut-être temps de réévaluer certaines choses, de commencer à vivre nos vies à un échelon ou deux plus haut que précédemment. Il me semble qu'en consacrant un peu de temps et d'énergie à acquérir puis à vivre avec plus d'intégrité, de sagesse et de bonheur, nous pourrions obtenir le coup de pouce dont nous avons besoin pour être pleinement épanoui.

 

Alors que je lisais des citations anglo-saxonnes de développement personnel l'autre jour, ça m’a frappé de constater le nombre de celles qui m’étaient complètement inconnues et je me suis dit que ce serait sympa d’en extraire certaines des meilleures pour vous les soumettre.

Cela dit, bien sûr, il est tout à fait vraisemblable que vous les connaissiez déjà et que ce soit moi qui sois un peu attardé en la matière. Je ne suis, en effet, pas fana de ces personnes qui citent à tout bout de champ d’autres personnes, afin de montrer qu’elles ont de la culture, et qui ne font que démontrer leurs difficultés à concevoir des pensées personnelles.

Toutefois, comme personne ne peut prétendre être universel et qu’il n’est pas forcément utile de réinventer l’eau chaude, se mettre dans les pas de quelqu’un qui est parvenu à formuler clairement et synthétiquement un concept permet de gagner du temps.

 

1 . « L’homme qui réussit est celui qui peut construire de solides fondations avec les briques que d'autres lui ont lancées » - David Brinkley (présentateur américain 1920-2003)

Une réussite n’est jamais seulement personnelle. Que vous soyez confronté à du positif ou du négatif, votre réussite se bâtit en société, avec le concours des autres. Pour connaître le succès vous devez reconnaître la valeur des apports dont votre environnement vous fait bénéficier.

 

2 . « La défaite n'est pas le pire des échecs. Ne pas avoir essayé est le vrai échec » - George Edward Woodberry (critique littéraire américain 1855-1930)

Vous saviez ça déjà, n’est-ce pas ? Essayer et échouer n’est pas plaisant, mais ne jamais essayer parce que vous avez peur de l'échec est encore des milliards de fois moins plaisant. Ne craignez pas l'échec.

 

3 . « Si au début vous ne réussissez pas, essayez, essayez à nouveau. Puis arrêtez. Ça ne sert à rien d'être complètement borné » - W. C. Fields (humoriste américain 1880-1946)

Cela peut sembler presque « anti-motivationnel », mais ce n'est vraiment pas le cas. Parfois, nous devons accepter que nous sommes sur le mauvais chemin et que ça ne sert à rien de s’obstiner indéfiniment. Il peut arriver que nous n’empruntions pas le bon chemin et que la vie nous le signifie. Un peu d’humilité, de réflexion, et on repart vers d’autres horizons en étant renforcé par l’expérience vécue.

 

4 . « Tout changement, même pour le mieux, s'accompagne toujours d'inconvénients et d'inconforts » - Arnold Bennett (écrivain britannique 1867-1931)

Oui, oui et trois fois oui. Il est presque impossible de changer sans ressentir de malaise. Recherchez le changement, appréciez l'inconfort, car si vous ne le faites pas, vous êtes foutu.

 

5 . « Si vous n'aimez pas quelque chose, changez-le. Si vous ne pouvez pas le changer, changez votre attitude » - Maya Angelou (poète américaine 1928-2014)

J’aime assez cette citation, parce que quand vous y pensez, ce sont les deux seules options raisonnables qui s'offrent à vous. Bouder n’étant pas vraiment une option raisonnable.

 

6 . « Tous les hommes d'action sont des rêveurs » - James Huneker (compositeur américain 1857-1921)

Cette citation vise directement les parents et les enseignants qui disent à leurs enfants d'arrêter de rêver. Évitez de dire ça ! En fait, encouragez-les à laisser libre cours à leur imagination.

 

7 . « Si nous devions choisir le tiers le plus intelligent, imaginatif, énergique et émotionnellement stable de l'humanité, toutes les races seraient présentes » - Franz Boas (anthropologue américain 1858-1942)

Mis à part le concept de « races humaines » qui n’est plus trop en vogue, mais qui avait encore cours à l’époque, j’aime bien cette réalité qu’au-delà des cultures se trouve une humanité aux bases communes, aux valeurs similaires et aux aspirations unitaires.

 

8 . « Soyez plus concerné par votre caractère que par votre réputation, car votre caractère est ce que vous êtes vraiment, alors que votre réputation est simplement ce que les autres pensent que vous êtes » - John Wooden (coach de basket américain 1910-2010).

Je pense que cette citation est plus pertinente maintenant qu'elle ne l'a jamais été avec l'explosion des médias sociaux. Il me semble que trop de gens passent trop de temps à essayer de se faire une réputation, d’être célèbres, plutôt que d'être eux-mêmes.

C’est l’inversion du sens du bonheur : on existe par le regard des autres au lieu de se construire pour les autres.

 

9 . « Vous grandissez le jour où vous riez vraiment pour la première fois de vous-même » - Ethel Barrymore (actrice américaine 1879-1959)

Si vous ne pouvez pas rire de vous-même (sans être sarcastique), alors ne riez pas des autres.

 

10 . « Il n'y a rien de plus fort au monde que la douceur » - Han Suyin (écrivain chinoise 1917-2012)

Cela me rappelle un peu la citation du Dalai Lama « Soyez gentil quand c'est possible. C'est toujours possible ». Et devinez quoi ? Ça l’est, alors soyez gentil !

 

11 . « La vérité devient fausse quand elle est dite par votre ennemi » - George Orwell (Eric Arthur Blair, écrivain anglais 1903-1950)

Cela résume parfaitement la mentalité du « nous d’un côté et eux de l’autre » que tant de gens adoptent, surtout entre les cultures. Écoutez avec un esprit ouvert.

 

12 . « Je crois honnêtement qu'il vaut mieux être l’échec de quelque chose que vous aimez que d'être le succès de quelque chose que vous détestez » - George Burns (Nathan Birnbaum, comédien américain 1896-1996)

Acceptez cette idée qu’il n’y a nulle part plus de bonheur dans votre vie qu’à essayer d’être en accord avec vos valeurs de vie. La poursuite de la sécurité matérielle au-delà du nécessaire est un leurre dont vous risquez de prendre conscience trop tard. Je parle d’expérience...

 

13 . « Tous ceux qui ont déjà pris une douche ont eu une idée. C'est celui qui sort de la douche, se sèche et fait quelque chose qui fait la différence » - Nolan Bushnell (concepteur de jeux vidéo américain 1943- )

C'est cool ? Qu'avez-vous fait de votre dernière bonne idée ?

 

14 . « Le but de la vie est une vie de but » - Robert Byrne (grand maître américain de jeu d'échecs 1928-2013)

Oserais-je mentionner les valeurs de vie ? Oui j'ose, cette citation prend sa source dans l'importance de connaître vos propres valeurs de vie et d’agir en fonction de ces dernières. Elle est peut-être un peu schématique dans la mesure où il faudrait sans doute ajouter qu'une vie de but est une vie dans laquelle on transforme, on fait évoluer, on se sert du temps et de l'espace.

 

15 . « Ne pas être mort ne signifie pas être vivant » - E. E. Cummings (poète, écrivain et peintre américain 1894-1962)

J’écoutais tout à l’heure le discours d’Emmanuel Faber, le Directeur Général de Danone, aux diplômés d’HEC. Enfin un grand patron qui a conscience de ce que signifie être vivant ! Exister n'est pas la même chose que vivre et vous avez été mis ici pour vivre, pas pour ne faire qu’exister.

 

16 . « Notre vie entière consiste, finalement, à nous accepter tels que nous sommes » - Jean Anouilh (écrivain français 1910-1987)

Toute autre approche de la vie échouera. Il n'y en a qu'un seul vous-même et vous devez vous accepter avec toutes vos fragilités si vous voulez être heureux.

 

17 . « Aucun homme ne peut être un échec qui serait heureux dans la vie » - William Feather (auteur américain 1889-1981)

La définition du succès pour un être humain est, selon moi, d’être heureux. Quel meilleur critère peut-il y avoir ?

 

18 . « Un homme qui ne fait confiance à personne est susceptible d'être le genre d'homme à qui personne ne fait confiance » - Harold MacMillan (homme politique britannique 1894-1986)

A méditer pour tous ceux et celles qui souffrent de jalousie chronique… Après, il ne faudra pas venir vous plaindre…

 

19 . « J'ai toujours confiance en mes réactions instinctives ; elles sont toujours vraies » - Kiana Tom (présentatrice américaine 1965- )

Je ne sais pas si quelqu'un peut dire que son instinct a toujours raison, mais l'idée générale me plaît et sachez que vous êtes bien plus intelligent que vous ne le pensez. En plus, l’instinct ça se travaille. Vous seriez étonné de connaître vos capacités en la matière, si vous le travailliez.

 

20 . « Je crois que l'honnêteté fondamentale est la clé de voûte des affaires » - Harvey S. Firestone (entrepreneur américain 1868-1938)

Si seulement chaque entreprise adoptait cette politique, à quel point les choses seraient-elles plus simples et plus belles ? Heureusement, quelques entreprises ont l'idée qu'être honnêtes et traiter leurs clients avec respect est une bonne affaire et la chose bonne à faire.

 

21 . « Je dois croire en ce que je fais et ensuite le faire » - Ednita Nazario (chanteuse portoricaine 1955- )

Oui ! Même si vous n'êtes pas sûr de ce que vous faites, même si le plan est flou, vous pouvez toujours vous fier à vous-même (et à votre intuition). Les choses se dérouleront généralement pour le mieux.

 

22 . « Ne cherchez pas plus loin que votre propre réflexion pour être un héros » - Allyson Partridge (coach américaine, je crois, mais je n’en suis pas sûr…)

C'est vrai, vous êtes le héros de l'histoire de votre vie, alors commencez à en tenir compte et lancez-vous !

 

23 . « Une « bonne vie » commence quand vous arrêtez d’en vouloir une meilleure » - Nkosiphambili E. Molapis (je ne sais pas vraiment qui c’est. Si quelqu’un peut me renseigner…)

C’est la capacité à se centrer sur le moment présent. Cela ne signifie pas ne plus vouloir évoluer, c’est raisonner non plus en qualité de vie, mais en qualité d’être. Je pense que ça s'appelle être content de la vie.

 

24 . « La vie c’est ce qui vous arrive alors que vous êtes occupé à faire autre chose » - John Lennon (qui ignore qui est John Lennon… ?)

Celle-là beaucoup la connaissent, mais je l’aime particulièrement tellement elle illustre avec pertinence, selon moi, le monde dans lequel nous vivons tous et les difficultés à surmonter pour vivre réellement une vie d’être humain.

 

25 . « Je reviendrai et vous vaincrai parce que, telle une montagne, vous ne pouvez pas grandir, mais en tant qu'humain, je le puis » - Sir Edmund Hillary

Grande citation du premier homme à diriger une équipe qui a conquis l'Everest. Bien sûr, il aurait pu abandonner après le premier essai, mais heureusement il ne l'a pas fait et vous ne devriez pas abandonner non plus.

 

Le développement personnel n'est pas seulement une question d'intention ou de volonté. Il peut également s'appuyer avantageusement sur des caractéristiques de votre cerveau de nature à vous faciliter le travail.

Sachez que :

 

1 . Vous avez une quantité finie de volonté chaque jour

parce que, pour la développer, vous avez besoin d'énergie sous forme d'oxygène et de glucose. Du coup, il est plus difficile d’être volontariste lorsque vous êtes fatigué ou que vous ne vous sentez pas bien.

Pour savoir comment contourner la difficulté d’une volonté limitée, vous pouvez lire mon post sur « comment augmenter sa volonté ».

 

2 . Une pensée créée une voie "physique" dans le cerveau.

Plus souvent vous avez une même pensée, plus vous fréquentez ce chemin et plus il est facile de le suivre à nouveau. C'est pourquoi se demander « pourquoi suis-je nul ? » n'est jamais une bonne idée car, à force de vous le dire, vous en faites une réalité.

La bonne nouvelle, c’est que si, a contrario, vous vous dites « je suis vraiment super ! » vous finirez par renforcer significativement votre confiance en vous. Et, ne vous inquiétez pas, la vie se chargera de vous remettre gentiment à votre place si, au lieu de créer un simple chemin, vous avez créé à ce sujet une autoroute qui prend toute la place.

 

3 . En parlant de cela, vous avez environ 70 000 pensées par jour,

même si beaucoup d’entre elles sont les mêmes qui tournent en rond dans votre boîte crânienne.

Alors faites attention et assurez-vous que vous ne pensez pas, « pourquoi suis-je nul ? » 50.000 fois par jour.

 

4 . Votre cerveau alterne les phases de créativité (cerveau droit) et d’analyse (cerveau gauche).

Même si vous vous considérez comme une personne gouvernée par son cerveau gauche, l’activité de votre cerveau passera toujours du côté droit toutes les 90 à 120 minutes, puis reviendra du côté gauche.

C'est pourquoi même les personnes plus sensibles à leur cerveau gauche peuvent avoir des moments de la journée où elles sont plus créatives et celles plus à l’aise avec leur cerveau droit parviennent parfois à faire leur déclaration d’impôts.

N.B. : Si vous voulez savoir comment déterminer quel côté de votre cerveau domine à un moment donné, consultez mon post sur la « créativité garantie » et vous pourrez alors planifier vos activités en conséquence.

 

5 . Le recadrage des événements négatifs sous un éclairage positif reconfigure littéralement votre cerveau

et peut faire de vous une personne plus heureuse, tout comme méditer régulièrement.

Vous disposez donc d’une maîtrise certaine sur l’interprétation des événements auxquels vous êtes soumis, même a posteriori. Avec un peu de pratique, vous êtes à même de façonner du bonheur, même (voire surtout) avec des expériences initialement désagréables.

 

6 . Il y a environ 10 à la puissance 60 d’atomes dans l'univers.

Sachez que votre cerveau se marre doucement devant ce chiffre, car il dispose lui-même de 10 à la puissance 1.000.000 de possibilités de connexion.

C'est le chiffre 10 suivi de 1 million de zéros, ce qui, à toutes fins utiles, signifie une infinité de façons.

Vous n’avez donc pas essayé toutes les possibilités de connexion. Il y en a forcément une qui vous permettra de résoudre votre problème. Consultez un coach si vous n’y arrivez pas tout seul.

 

7 . Même si nous disons que l'amygdale régule le danger, le cervelet le contrôle moteur, le système limbique les émotions, etc., c’est un peu trompeur car aucune partie du cerveau ne fonctionne indépendamment

et toutes ont besoin d'autres parties du cerveau pour accomplir leur travail.

Essayez d’arrêter de mettre les choses dans des cases isolées. Le raisonnement scientifique est parfait pour travailler en sciences, mais il présente de nombreuses lacunes en matière d’efficacité et de bonheur pour vivre une vie d’être humain.

La philosophie des lumières était quelque chose de merveilleux… au XVIème siècle… Cinq siècles plus tard, il est peut-être temps de prolonger, de renouveler ses bases. Le concept d’unité de toute chose permet de faire appel à des ressources que nous ne contrôlons qu’à travers nos valeurs de vie. Ça, croyez-moi, c’est une merveille d’efficacité.

 

8 . Mis à part les cas de maladies dégénératives, votre cerveau ne perd jamais la capacité d'apprendre et de changer

parce qu'il est effectivement plastique et se réorganise constamment.

Ne faites pas l’économie du changement et de l’évolution. (Cf. Art blog curiosité).

 

9 . Si vous deviez mesurer votre activité cérébrale, vous ne verriez pas de baisse lorsque vous dormez.

Vous pouvez être en train de faire une sieste, mais votre cerveau continue à travailler pour maintenir votre activité cardiaque, digérer votre nourriture, contrôler votre tension artérielle et bien plus encore : pour vous assurer de ne pas vous réveiller mort.

Profitez de votre sommeil pour ancrer vos apprentissages diurnes.

 

10 . Jusqu'à récemment, les scientifiques pensaient que le cerveau était la seule zone du corps humain qui ne produisait pas de nouvelles cellules.

Nous savons maintenant que ce n'est pas vrai et que le cerveau se régénère continuellement avec de nouvelles cellules.

N’abdiquez jamais face au fait de faire fonctionner vos cellules grises. Votre cerveau se régénérant, vous n’êtes jamais assez vieux pour être c…

 

11 . Vous avez quelque chose dans votre cerveau appelé les neurones miroirs.

Si vous voyez quelqu'un se coincer l'orteil par exemple, la même zone de douleur s'allumera dans votre propre cerveau, vous faisant grimacer.

Les neurones miroirs n'existaient même pas avant le début des années 1990, mais aujourd'hui, la communauté scientifique croit de plus en plus qu'ils sont responsables de notre empathie envers les autres.

Pourquoi ne pas profiter de cette nouvelle ressource ? Ça vaut peut-être le coup d’explorer les possibilités qu’elle nous offre…

 

12 . Lorsque quelqu'un prend de la cocaïne, son centre de plaisir (nucleus accumbens) s'allume et la dopamine et la sérotonine sont libérées. Heureusement, vous n'avez pas à dépenser vos économies, à agir comme un crétin et à détruire votre cloison nasale pour obtenir des résultats similaires.

Faire la charité ou aider les personnes dans le besoin active également le noyau accumbens.

Ça c’est du gagnant/gagnant, n’est-il pas ?

Le bonheur est peut-être dans le pré, mais il est surtout dans l’interaction positive et constructive.

 

13 . Le multitâche est un mythe urbain de développement personnel.

Vous ne pouvez tout simplement pas le faire efficacement, peu importe ce que les fabricants de smartphones veulent vous faire croire.

Selon certaines recherches universitaires aux Etats-Unis, il y a certaines personnes (environ 2,5% de la population) qui peuvent faire deux choses consciemment * en même temps sans connaître de dégradation de leur performance.

Cependant, pour la plupart des gens, tout ce que fait le cerveau est de faire des va-et-vient très rapides qui donnent l'illusion d'un multitâche. La réalité est que la performance est inhibée par cette approche, non pas améliorée.

 

* J’admets toutefois que vous puissiez faire plusieurs choses à la fois inconsciemment, comme conduire et parler (mais pas de SMS au volant, hein !?). Pour en savoir plus le post : « faites-vous trop de choses à la fois ».

 

14 . Votre cerveau vous ment constamment quand vous avez les yeux ouverts.

Parce qu'il n’a pas la capacité de traiter tous les détails que vous voyez, le lobe occipital joint les pixels avec ce qu'il présume être là.

De même, votre cerveau n'enregistre pas les souvenirs comme une vidéo. Il prend des photos instantanées des bits les plus importants, puis, lorsque vous vous rappelez l'événement, il devine ce qui s'est passé entre deux prises selon le principe précédent.

Le niveau de fiabilité des enregistrements réalisés par votre cerveau n’étant que très relatif, prenez les informations qu’il vous transmet comme une base parfaite pour votre travail personnel, mais avec beaucoup de circonspection en matière de jugement des autres. Sauf à avoir exploré à fond un comportement de quelqu’un d’autre, vous ne pouvez faire confiance à votre cerveau pour être en pleine conscience d’une situation vécue par cet autre.

 

15 . Le cerveau est très mauvais pour se concentrer pendant de longues périodes

et a besoin de se nettoyer pour ainsi dire environ toutes les 90 minutes.

C'est pourquoi, si vous donnez une formation et que vous voulez maximiser les résultats, vous devriez permettre aux élèves de prendre beaucoup de mini-pauses plutôt qu'une longue pause-déjeuner.

De même, quand vous vous attelez à une tâche au long cours, ménagez-vous régulièrement des pauses, non seulement votre travail sera de meilleure qualité, mais en plus vous gagnerez un temps fou…

Cela dit, vous avez réussi à aller jusqu'à la fin de cet article, c'est donc que vous avez un cerveau qui dispose de qualités très particulières en matière de concentration. Profitez-en !

Je ne pense pas qu'il y ait vraiment de péchés capitaux en matière de développement personnel, mais parfois… l’attrait d’un titre un peu dramatique…

Je rencontre, toutefois, des personnes qui font les mêmes erreurs encore et encore, et vous n’êtes pas obligé d’en faire partie.

Si, malgré tout, c'est le cas, vous pouvez veiller à éviter les sept erreurs suivantes :

 

1 . Penser qu’être dur avec soi-même est la meilleure façon de progresser.

Vous ne pouvez tout simplement pas vivre la meilleure version de vous-même en étant dur avec vous-même 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Je n'ai jamais eu de client qui me dise se faire violence de manière courante et obtenir autre chose qu’une dévalorisation de leur vie et un effondrement de leur estime de soi.

Le refrain habituel à ce stade est : « mais si je ne me bouscule pas moi-même, je ne parviendrai jamais à rien ».

Ça, ce sont des conneries.

Je vais vous dire… faisons un marché.

Vous allez être cool avec vous-même pendant une semaine, et si, à la fin de cette période, vous vous sentez plus mal dans votre peau, vous pourrez dire que je suis le coach de vie le plus incompétent du monde.

Même si le plaisir n'est pas forcément la priorité absolue, faites-vous plaisir en faisant preuve de compassion et d'empathie envers vous-même.

L'auto-compassion n'est pas une complaisance envers soi-même, elle n'est ni égocentrique, ni égoïste.

C'est raisonnable, efficace, et la bonne chose à faire quoi qu’il en soit. Et l'énorme avantage est que les gens qui se sentent bien dans leur peau ont beaucoup plus de chances de réussir leur vie que les autres.

 

2 . Penser que la stabilité et/ou la sécurité sont atteignables

Travailler avec les clients par le biais de leurs valeurs de vie est le travail le plus important que je fasse et il est crucial que je comprenne vraiment ce qui les motive profondément.

Je vois régulièrement les valeurs de « sécurité » et/ou de « stabilité » dans les listes que les clients rédigent en début de processus.

Même si je les laisse dans le cadre de l'exercice, je vais toujours expliquer par la suite que ce ne sont pas vraiment des valeurs de vie.

Et la raison pour laquelle ça ne peut pas être des valeurs est parce que d’une part elles ne relient pas et ensuite, elles sont complètement inaccessibles.

Des gens riches deviennent pauvres, des gens en bonne santé tombent malades, des entreprises prospères font faillite et certains mariages heureux finissent par un divorce.

De plus, nous mourrons tous, peu importe la stabilité ou la sécurité dont nous croyions disposer.

Je ne dis pas qu’il faille être imprudent et ne jamais rien planifier. Je dis cependant, qu’il semble illusoire de poursuivre des objectifs comme la sécurité et la stabilité parce que vous ne les atteindrez au mieux que d’une façon très éphémère.

Tout ce que vous ferez, c'est faire face à des situations négatives comme la perte d'emploi, le divorce ou n’importe quelle épreuve que vous n’aurez pas su prévoir, car il vous fallait la vivre pleinement.

Vous pouvez être sûr d’une chose, c’est que que vous ne pourrez jamais être durablement en sécurité et en stabilité dans aucun autre domaine que celui vos valeurs de vie.

 

 

3 . Penser que vous n’allez pas bien parce que vous ne savez pas quels sont vos objectifs de vie

Au moins la moitié de mes clients n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent de la vie, ils savent seulement qu'ils en veulent plus.

Et devinez quoi ? C'est parfait comme ça. C'est mon travail de les aider à clarifier ce qu'ils veulent.

L'établissement d'objectifs personnels est facile, vous n'avez vraiment pas besoin de consulter un coach de vie pour ça.

Savoir quels sont les objectifs à vous fixer est une toute autre affaire, et c’est souvent la partie la plus délicate.

Si vous vous sentez déprimé parce que vous ne savez pas ce que vous voulez faire quand vous serez grand, voyez le péché numéro 1...

Peut-être n'êtes-vous simplement pas censé savoir déjà, ou peut-être avez-vous juste besoin d'aide ?

La seule chose que je sais à coup sûr, c'est qu'il y a des centaines de millions de personnes dans le monde comme vous. D’ailleurs, en parlant de ça....

 

4 . Vous pensez être plus bizarre que tout le monde

D’une manière assez régulière, je vois le regard du « vous n'allez pas le croire » sur le visage d'un client.

C'est le regard qui m’indique qu'ils pensent qu'ils vont me dire quelque chose qui va me faire tomber par terre de surprise.

Comme je ne bouge pas une paupière, ils vivent un moment de doute sur le fait que je les ai bien entendus.

C’est suivi par une incertitude sur mon état mental, parce que je ne semble pas plus préoccupé que cela par la confession de leur évidente folie furieuse.

Et enfin, ils semblent un peu soulagés quand je leur explique que je ne suis pas inquiet parce que j’ai déjà entendu déjà cent fois ce genre de choses et qu'ils ne sont pas aussi insensés qu'ils le pensaient ; ils sont simplement un être humain avec un problème d’être humain.

Vous pouvez penser que vous êtes un peu bizarre et que vos problèmes sont un peu plus graves que ceux des autres, mais vous avez certainement tort.

Nous sommes tous un peu bizarres !

Évidemment, je ne peux pas affirmer avec certitude que vous ne dépassez pas certaines limites, mais les années d’expérience en tant que coach de vie me font en être quand même relativement sûr.

 

5 . Penser que quelqu'un d'autre peut décider à votre place

Je suis coach de vie et en tant que tel, certaines personnes qui me contactent pour la première fois pensent que c'est mon travail de leur dire ce qu’ils doivent faire.

Ce n'est pas le cas.

Mon travail consiste à poser de bonnes questions en matière de développement personnel et à aider à réfléchir différemment afin de pouvoir utiliser cette nouvelle perspective pour apporter des changements bénéfiques dans la vie.

Je suis vraiment heureux et reconnaissant que vous lisiez mon blog, mais comprenez bien, je ne peux, et ne pourrai jamais savoir par moi seul ce qu’il vous faut exactement.

J’ai conscience de ce qu’il me faut pour moi, et, à partir de mon expérience d’années de coaching de vie, je peux deviner le genre de choses qui pourrait vous convenir, mais c'est le plus loin que je ne puisse jamais aller.

Chacun doit faire son propre chemin dans la vie.

Bien sûr, vous pouvez lire, vous pouvez regarder, vous pouvez recueillir des conseils de personnes que vous respectez et vous pouvez même consulter un coach de vie si vous êtes avisé.

Mais, en dernier recours, vous devrez prendre la pleine et entière responsabilité (et voir le paragraphe numéro 1 si vous pensez que cela signifie être dur avec vous-même) et décider ce qui est bon pour vous.

Et oui, avant que vous ne le demandiez, cela s'applique aussi à ce post. S’il n’a pas de résonance ou n'a aucun sens pour vous, alors ignorez-le, et moi aussi d'ailleurs, en tout cas sur ce sujet.

 

6 . Penser que la prochaine chose vous rendra heureux

Faites-vous partie du « monde des 20% » comme tant de personnes ? Celles qui croient que 20% d'argent en plus les rendront heureuses, ou une maison 20% plus grande leur permettra enfin d'être tranquilles, ou que 20% de qualifications en plus signifiera qu'elles sont assez intelligentes.

Vous êtes intelligent (ne discutez pas, voir n°1) et je vais supposer que vous savez que le bonheur va de l'intérieur vers l’extérieur et non le contraire.

Comme je l’ai déjà dit, les recherches en psychologie positive suggèrent que 10% de vos niveaux de bonheur sont dictés par votre environnement, 50% sont génétiques et 40% dépendent de votre attitude.

Sachant cela, qu'est-ce qui vous empêcherait de travailler sur votre attitude pour être plus heureux (en supposant que vous vouliez être plus heureux) plutôt que de vous escrimer à essayer de changer votre environnement. *

Faites le calcul. Un ajustement d'attitude n'est pas seulement plus facile, il a plus de chances de réussir.

 

* N.B. : Même si vous modifiez votre environnement, à moins que ce soit quelque chose d’important comme sortir d'une relation abusive, l'adaptation hédonique se fera rapidement et vous serez de retour à la case départ : en vouloir plus.

 

7 . Penser que vous devez avoir toutes les réponses

Êtes-vous le genre de personne qui doit lire un livre de plus avant de pouvoir lancer votre propre entreprise, ou assister à un atelier de plus avant de pouvoir commencer à mettre en œuvre les conseils de développement personnel dont vous disposez déjà ?

Parfois, vous avez juste besoin de lever votre derrière et agir. Parfois, vous devez vous détendre en sachant que vous n'avez pas toutes les réponses et que vous ne les aurez jamais. Et je veux dire : vraiment jamais !

Peu importe que vous soyez coach de vie, thérapeute ou éleveur de poulets, vous ne disposez que d’une quantité limitée de volonté chaque jour.

Combien vous en avez dépendra d'une multitude de facteurs autres que vos seules prédispositions génétiques.

Par exemple, si vous êtes fatigué, alcoolisé, stressé ou ne vous sentez pas très bien, vous aurez moins de volonté que si vous vous sentez particulièrement en forme, reposé et énergique.

Votre état de forme joue un rôle significatif dans la dose de volonté que vous êtes en mesure de mobiliser et cela explique que vous cèderez plus facilement à la tentation quand vous serez en état de fragilité.

 

Pourquoi votre cerveau réagit-il comme cela ?

D'un point de vue neurologique, vous n'avez tout simplement pas assez de glucose dans votre cortex préfrontal pour vous aider à dire non à la partie de votre cerveau qui recherche le plaisir.

Dans de tels cas, votre cerveau détourne toute l'énergie dont vous auriez besoin pour stimuler votre volonté et s’en sert pour faire face à vos autres problèmes qui, selon lui, sont plus importants pour votre survie immédiate.

C’est pourquoi tenter d’arrêter de fumer, par exemple, à l’occasion d’un autre changement dans votre vie — changement de poste, déménagement, changement de partenaire, etc. — est généralement une mauvaise stratégie. Votre cerveau va utiliser toutes ses ressources pour faire face aux nouveautés de votre environnement afin de s’assurer qu’il survive et n’aura plus suffisamment d’énergie à consacrer au fait de stopper une habitude qui ne vous a pas tué jusqu’à présent.

Pour maximiser les chances de parvenir à ce genre d’objectif, il faut être en période stable et pouvoir consacrer une grande partie de son énergie à cela.

 

Il faut bien admettre que l'une des meilleures façons de ne pas être victime de la tentation est de l'enlever de l'équation.

C'est la raison pour laquelle les alcooliques sevrés évitent les bars et ont tendance à ne pas garder d'alcool chez eux ; de même, les anciens toxicomanes ne décident généralement pas de passer leur week-end en rave.

 

La volonté ne fonctionne pas en solo

Il est particulièrement difficile de juger combien de volonté l’on a et, souvent, résister à une tentation est plus compliqué que prévu. Chaque fois que l’on dit non à une tentation, les réserves d'énergie se réduisent un peu plus et elles finissent par s'épuiser.

Donc, si la volonté est simplement une question de réserves d'énergie, en laissant de côté la génétique, pourquoi certaines personnes semblent-elles en avoir beaucoup plus que d'autres ?

Comment se fait-il que certaines personnes semblent encore disposer d’une volonté inflexible, même face à une forte adversité et avec des réserves d'énergie largement entamées ?

C'est peut-être parce qu’il y a quelque chose de plus fort que la volonté : la motivation.

 

La motivation comme ingrédient principal pour une volonté forte

La motivation est ce dont vous avez besoin lorsque votre volonté commence à flancher. Ou plutôt, ce dont vous avez besoin pour soutenir votre volonté.

Imaginez une femme qui vient d'arrêter de fumer.

Elle a eu une semaine difficile avec un enchaînement de choses qui sont allées de travers, à la maison et au travail. Elle est partie se détendre avec une collègue fumeuse et prendre un verre après le travail.

Son amie lui offre une cigarette et elle dit non. Puis, après deux ou trois verres de plus, elle lui repropose en lui servant l'habituel « allez ! une seule ne peut pas te faire de mal », et encore une fois la femme décline.

Mais lorsque, un peu plus tard, pour la troisième fois, son amie lui propose alors qu’elle est quelque part entre pompette et éreintée, ses réserves de volonté presque à zéro, elle s'effondre et répond.

« Tu as raison, une seule ne peut pas faire de mal, n’est-ce pas ? Et j'ai eu une très mauvaise semaine ».

Remarquez aussi l'auto-justification. Les personnes qui n'ont plus de volonté chercheront presque toujours à se justifier.

Cela n'empêchera pas cette dame de se sentir mal plus tard du fait de sa décision, mais elle arrête la dissonance cognitive (la tenue de deux opinions contradictoires à la fois) : être satisfaite tout en se sentant mal en même temps.

 

Maintenant, imaginez le même scénario, mais cette fois, alors que la femme accepte la cigarette, je marche vers elle en tenant son lapin préféré par les oreilles et en pointant une arme sur la tête du petit animal terrifié.

Je lui dis : « Fume ça et Jeannot Lapin y passe ! »

En supposant que sa consommation excessive d'alcool n'ait pas créé une envie irrépressible de lapin en sauce, il y a une forte probabilité pour qu'elle range sa cigarette.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que, même si ses niveaux de volonté n'ont pas changé, sa motivation, elle, a explosé.

 

Choisir le bon type de motivation

Trouver la bonne motivation pour stimuler l’exercice de sa volonté n’est pas forcément chose facile.

Si vous voulez arrêter de boire de l’alcool et que vous posez que si vous ne tenez pas votre résolution, vous vous engagez à courir le marathon de Paris, sachez qu’il y a peu de probabilité pour que vous arrêtiez de boire.

En effet, vous préparer pour courir le marathon, dans son aspect de soin de votre dimension physique, est quelque chose que vous allez interpréter comme positif pour vous. Donc boire ET courir le marathon iront très bien ensemble dans votre tête, comme deux choses positives : l’une agréable et l’autre saine.

Il n’y aura pas de contradiction entre vos valeurs fondamentales et la sanction. Cette dernière n’apporte donc aucune motivation. Elle ne vous aide pas.

En revanche, si vous décidez qu’en cas d’échec à arrêter de boire, vous devrez verser 1.000€ au Front National (ou à n’importe quel parti politique dont vous ne partagez pas les valeurs), là, ça pique un peu plus…

Le truc est que, pour vous motiver et donc renforcer votre volonté, vous aurez toujours avantage à faire intervenir vos valeurs de vie. Vous pouvez les faire intervenir en positif, c’est-à-dire motiver une action par une valeur de vie incontournable pour vous ; ou vous pouvez les faire intervenir en opposition, comme dans le cas de subventionner le FN, c’est-à-dire en mettant en place une stratégie qui vous mènerait à l’opposé de vos valeurs de vie si vous faiblissiez dans votre volonté. Or, agir en opposition avec ses valeurs de vie n’étant pas envisageable, ce doit être une motivation suffisamment forte pour tenir vos résolutions.

 

Le moyen le plus efficace pour atteindre ses objectifs est de connaître, puis de se concentrer sur votre motivation profonde liée à vos valeurs de vie. C’est le relais le plus puissant pour étayer votre volonté.

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