En matière d’Executive coaching, on aime bien les « to do list » qui ressemblent à des recettes, comme si c’était facile de surmonter les difficultés de la vie professionnelle en appliquant une méthodologie faite de certitudes listées. J’ai personnellement un peu de mal avec cette démarche, même si parfois elle peut se révéler utile.
En revanche, il semble clair que certains comportements mènent directement à l’échec. Même si personne ne les a tous, les évoquer permet de se poser certaines bonnes questions par rapport aux habitudes que l’on peut avoir.
Dans cet esprit, voici 7 éléments qui auront toujours tendance à saper le succès de vos bonnes intentions professionnelles :
Tout le monde aime la commodité, alors nous nous contentons souvent de ce qui est le plus à notre portée. Mais ce qui est facile à obtenir est généralement assez éloigné de ce qui est le mieux.
En fait, on peut considérer sans risque de se tromper que la facilité à obtenir est l'ennemi de l'innovation. Les bons leaders regardent au-delà de l'évident et créent leurs propres nouvelles options de solution.
Nous vivons dans l’environnement professionnel le plus distrayant de tous les temps. Non seulement nous devons composer avec des interruptions d’activité de nature personnelle - téléphones cellulaires, YouTube, courriel, etc. - mais les affaires elles-mêmes sont pleines de distractions : surcharge de données, marketing omniprésent, fluctuation des sondages, débats politiques et plans d'urgence.
Les meilleurs leaders apprennent à concentrer leur attention sur ce qui est le plus important et le plus pertinent.
Il n'y a rien de mal à utiliser des comités (ou d'autres formes de groupes humains) pour recueillir des informations ou élaborer des propositions. Mais les meilleurs leaders comprennent qu'être le décideur ultime fait partie de leur responsabilité.
Il peut être tentant de se soustraire à ses responsabilités en se cachant derrière un comité, mais ce n'est pas la caractéristique d’un bon leadership.
Qui a besoin d'un prix Nobel quand il a la télévision par satellite, Internet fonctionnant 24 heures sur 24, un super canapé, et une belle voiture de fonction ? Il est difficile de critiquer le confort, mais cela ne nous pousse certainement pas à la grandeur.
Les entrepreneurs qui réussissent le mieux dépassent leurs zones de confort et apprennent à accepter, voire recherchent dans une certaine mesure, le risque et l'incertitude.
Connaître le succès est une sensation agréable, et il est tentant de se reposer sur ses lauriers. Malheureusement, trouver quelque chose qui fonctionne et ensuite se limiter à ne faire que cela est un excellent moyen creuser sa tombe professionnelle.
Les leaders performants prennent un moment pour savourer une victoire et passent ensuite à leur prochain projet, encore plus grand et motivant que le précédent.
La plupart des leaders aiment se considérer comme des décideurs, mais il n'est pas rare que certains soient paralysés par des domaines comme la recherche, l'analyse ou la planification.
Il n'y a rien de mal à prendre des décisions documentées, mais le dirigeant qui met trop l'accent sur l'élimination complète des risques maximise celui de rater les plus belles opportunités.
« Un bon vendeur peut vendre n'importe quoi », est une maxime courante chez les commerciaux. De même, certains enseignants disent que les bons enseignants peuvent enseigner n'importe quoi.
En réalité, peu de choses se font dans le monde des affaires qui ne nécessite pas d'expertise technique. Les meilleurs leaders ont une bonne compréhension de la façon dont les produits ou services de leur entreprise fonctionnent.
Etre un bon leader n'est pas toujours ni amusant ni facile. Après tout, qui aime ignorer le facile, aimer l'inconfortable, et rester tard pour travailler ? Pourtant, c'est ce que font les bons dirigeants - et cela finit par être payant tant pour la personne elle-même que pour la communauté à laquelle elle appartient.