Le bon dirigeant sait qu’un leader digne de ce nom est aussi un équipier fiable. Votre lieu de travail est certainement peuplé de coéquipiers compétents - ceux qui prennent des initiatives, s’impliquent au-delà de leur simple tâche et, d’une certaine manière, inspirent leurs collègues. Malheureusement, il y a aussi certains « collaborateurs » qui n'ont aucune idée de la façon de faire un travail d'équipe ou de communiquer efficacement. Ces derniers ne sont, toutefois, pas forcément inutiles. Ils offrent certaines des leçons les plus importantes sur le travail d'équipe et le leadership.
Voici sept comportements, souvent adoptés par les mauvais équipiers - et ce que vous pouvez en apprendre.
Les pires collaborateurs sont souvent les plus négatifs. Ceux qui se plaignent régulièrement des autres - ou des circonstances en général - font peu pour aider l'équipe et beaucoup pour la détruire.
Les équipiers les plus efficaces restent positifs et trouvent des moyens constructifs pour apporter des commentaires enrichissants.
Rien ne nourrit autant la méfiance et la paranoïa que les commérages sur le lieu de travail. Les membres d’une équipe qui propagent - ou pire, initient - des rumeurs, sèment littéralement les graines de la discorde.
Les meilleurs équipiers et les dirigeants expriment un intérêt pour la vie personnelle de leurs collègues tout en respectant la vie privée et la dignité de chacun.
Il est positif de vouloir apprendre et disposer ainsi d’un maximum d’informations, mais les équipiers inefficaces évitent de partager des informations utiles avec leurs collègues. Ils pensent que leurs connaissances personnelles sont précieuses, mais ne réalisent pas que des connaissances non partagées sont inutiles.
Les meilleurs équipiers s'affirment comme des experts en devenant des sources de référence dans leur domaine de spécialisation.
Il n'y a rien de mal à faire de l'autopromotion et à accroître votre visibilité au travail, mais les mauvais équipiers tournent cette qualité en défaut. Ils utilisent continuellement des mots tels que « je » et « moi » et accaparent pour eux-mêmes les succès d’équipe.
A contrario, les meilleurs coéquipiers font la promotion des réussites du groupe, posent beaucoup de questions, savent quand écouter et utilisent des mots tels que « nous » et « ensemble ».
Chaque membre de l'équipe – du dirigeant à l'employé de base - devrait apprendre à assumer la responsabilité de ses actes. En rejetant la faute sur les autres, on diminue sa sphère d'influence, son autonomie personnelle, la confiance et le respect de ses collègues.
Les équipiers les plus performants assument la responsabilité du succès et de l'échec et font tout leur possible pour corriger les erreurs : les leurs autant que celles des autres.
Certaines personnes essaient de créer de petits groupes clos et trouvent toutes les raisons de limiter la taille et la définition de leur équipe. Une telle focalisation sur l'exclusivité ne fait que limiter la perspective et les options de l'équipe.
Les groupes performants développent le plus large réseau possible et examinent chaque solution ou ressource envisageable.
Il peut être facile, pour certaines personnes, de perdre de vue le ressenti de leurs coéquipiers, mais il n'y a presque jamais de bonne raison pour cela. Les pires coéquipiers montrent un réel mépris pour le bien-être de leurs collègues.
D'un autre côté, les plus performants gardent la communication ouverte, prêtent attention aux collègues et se rendent aussi accessibles.
Si vous voulez devenir un membre efficace et reconnu de votre équipe, jetez un coup d'œil à vos coéquipiers les moins performants et faites le contraire. Une fois que vous aurez maîtrisé les compétences d'une communication claire et efficace, que vous aurez établi des relations positives au travail, que vous ferez votre propre promotion et celle de vos coéquipiers et que vous assumerez la responsabilité de vos actions, vous deviendrez un chef d'équipe efficace.
Ensuite, si les comportements décrits ci-dessus sont adoptés par certains de vos collaborateurs, vous pouvez les faire coacher de façon à les aider à évoluer et à devenir des coéquipiers apportant une réelle plus-value à votre groupe.
Ces comportements viennent généralement davantage d’un manque de conscience que d’une réelle volonté de nuire. Si le problème est correctement posé avec la personne, les solutions ne sont généralement pas trop difficiles à mettre en place.