Tout le monde n’est pas coachable, pas capable d’avoir accès au coaching de vie. Si vous ne croyez pas que vous pouvez apprendre et grandir par le coaching de vie, vous perdez votre temps et votre argent.
Il est, certes, important de choisir le bon coach lorsque vous songez au coaching de vie, mais il est tout aussi important de déterminer si vous êtes vraiment coachable. Sinon, vous allez seulement gaspiller des ressources pour rien. Vous devez croire que le processus peut vous aider et vous devez être prêt à lui consacrer du temps et des efforts.
Vous devez être capable d'apprendre à regarder en vous et à être honnête avec vous-même et votre coach. N’essayez pas de « bypasser » le coach et de vous coacher vous-même. Ça ne marchera pas.
Vous avez évidemment ressenti le besoin d’avoir recours à un coach à un moment donné pour une raison quelconque. Laissez-le faire ce pour quoi vous le consultez. Il a l'expérience, le point de vue extérieur et les outils pour vous aider et c'est pour ces raisons que vous le voyez. Travaillez avec le coach plutôt que contre lui et le coaching peut changer votre vie durablement.
Il est certain que, lorsque vous rencontrez un coach de vie pour la première fois, vous devez vous sentir bien en sa compagnie, en confiance, et que, si ça n’est pas le cas, il vaut mieux en chercher un autre. Un coach, si bon soit-il, n’est pas universel et sa personnalité, comme sa façon de travailler peut ne pas vous convenir. C’est évident.
Mais, au-delà de ça, il est important, lorsque l’on veut avoir recours à un coach de vie, de comprendre que l’on rencontre une personne qui a un savoir-faire que l’on ne maîtrise pas soi-même. Vouloir « évaluer » le coach et être, en fait, spectateur du premier entretien que l’on a avec lui ne mène généralement à rien.
Je dis cela car je rencontre certaines personnes, dont la « typologie » fréquente est celle de cadre de grands groupes, qui viennent dans un état d’esprit correspondant davantage à l’évaluation d’une prestation de fournisseur dans une relation marchande dominant/dominé (où c’est le visiteur qui se considère comme dominant), que dans celui d’une démarche personnelle de besoin d’évolution par rapport aux problèmes qu’elles rencontrent.
Il n’y a pas d’investissement personnel dans la rencontre avec le coach de vie. C’est un peu comme si elles voulaient une prestation purement technique dont elles pourraient comprendre intellectuellement tous les tenants et aboutissants avec leur niveau de conscience du moment. Genre : une recette miracle à laquelle elles n’auraient simplement pas encore pensé.
Pourtant, si recette miracle il y a (mais il n’y en a pas toujours), c’est forcément que vous ne la connaissez pas. Vous êtes intelligent et, si vous avez identifié un problème que vous voulez surmonter grâce à l’accompagnement d’un coach de vie, c’est que vous n’êtes pas parvenu à le résoudre seul. Vous avez déjà examiné le problème, vous avez certainement essayé des solutions réfléchies et intéressantes, mais sans succès.
Dans ces conditions, si le coach vous propose une façon de travailler qui vous parait baroque, c’est peut-être que c’est un fou furieux… ou pas…
Regardez son site internet, son parcours, les témoignages qui s’y rapportent, son antériorité (il y a peu de probabilités qu’il ait réussi à vivre de cette profession pendant des années s’il n’était pas compétent), éventuellement ses parutions, pour vous donner une idée du niveau de confiance que vous pouvez lui accorder a priori.
Si vous estimez que ce niveau de confiance est suffisant de votre côté, soyez ensuite curieux pendant le premier entretien. A la limite, et de façon un peu provocatrice, je dirais que plus sa façon de travailler vous parait inhabituelle, mieux c’est. Il y aura, au moins, une forte probabilité qu’il vous fasse sortir de votre zone de confort, ce qui est la condition nécessaire pour pouvoir évoluer.
Attachez-vous, pour votre part, à vous assurer que vous êtes coachable. La relation coach-coaché n'est pas à sens unique et, si vous voulez le meilleur résultat il faut vous impliquer sincèrement.
Je me souviens d’une personne que j’ai accompagné : une femme, dirigeante d’une PME, en « pré burnout avancé », qui voyait tout exploser autour d’elle et essayait vainement de reprendre le contrôle de situations complexes, tant personnelles que professionnelles, sans y parvenir.
Lorsqu’elle est venue me voir la première fois, elle n’a visiblement pas compris grand-chose à ma manière de travailler et je doutais qu’elle donne suite à sa démarche.
Pourtant c’est ce qu’elle a fait et, toujours sans comprendre vraiment la nature et la cohérence du travail entrepris, elle a persévéré avec humilité et application. Elle a finalement mis trois séances pour comprendre, constater les premiers résultats, et, en huit semaines, 95% de ses problèmes étaient résolus. A tel point qu’elle n’était physiquement plus la même que lors de la première rencontre, avait repris goût à la vie, à son travail, etc. Bref, le pied !
Vous n'êtes pas obligé de croire cette histoire (pourtant absolument vraie), comme vous n'êtes pas obligé de vouloir évoluer ou être coachable. Si je raconte cette histoire, ce n'est pas pour vous dire que je suis génial, c’est très loin d’être le cas et, en plus, cela n’intéresse personne. Le seul sens de ce post est de vous inciter à être acteur de votre vie dès que possible. Soyez curieux et ne tentez pas forcément de juger de sujets et de personnes que vous ne connaissez pas, car c’est justement cette ignorance salutaire qui vous pousse à les rencontrer et leur permet de vous aider à résoudre vos problèmes.
Soyez coachable ! Vous ne le regretterez pas…
bonjour monsieur, merci pour votre post très intéressant, évidemment le fait de ne pas vouloir être coaches, pourrait impliquer un jeu mental, d'un ego puissant et sournois qui ne souhaite pas se laisser manipuler... c'est important de rentrer dans une relation d'aide avec humilité, ses peurs, craintes et faiblesse mais aussi avec ses grandes richesses d'âme et atouts personnels acquis par l'expérience. en somme, essayer de laisser son ego dans la salle d'attente ! mais également d'être suffisamment perspicace pour démasquer ces mécanismes avec bienveillance afin de 'comprendre' l'origine de ce mécanisme.
ne pas vouloir changer n'est pas forcément une volonté mais une conséquence à une grande peur du changement.
la parade étant la surassurance, frôlant parfois l'arrogance.
Je pense que le rôle du coach est sans doute de percer cette couche pour toucher le cœur, reconnecter l Être à son intime partie céleste qui contient sa destinée.
Merci Philippe vous m'inspirez !!!
Je ne saurais mieux le dire.
Merci Philippe pour ce brillant commentaire !