Un certain nombre de personnes qui viennent me voir pour du coaching de vie pensent qu'ils passent par ce que beaucoup veulent désigner comme la « crise de la quarantaine ».
Ils n'utilisent peut-être pas cette expression et ne vont peut-être pas se faire tatouer et acheter une voiture de sport, mais ils regardent souvent la trame de leur vie et se demandent : « Est-ce que tout cela a un sens ? »
Malheureusement, l'expression « crise de la quarantaine » a été stéréotypée par les médias à tel point que peu de gens veulent admettre que c'est peut-être ce qui leur arrive.
Et même ceux qui ne se soucient pas forcément de ce que pensent les autres, se demandent parfois ce que le terme « crise de la quarantaine » signifie, dans la mesure où il est vague, large et même un peu effrayant pour certains.
Et maintenant, avec la jeune génération qui revendique d’affronter la « crise de la vingtaine », il semble que de plus en plus de gens s’inquiètent inutilement de la vie et du vieillissement, mais pourquoi cela ?
Avant de répondre à cette question, jetons un coup d'œil à ce qui peut constituer une crise de milieu ou de quart de vie et demandons-nous si l'une de ces situations s'applique à vous.
Il peut, sans doute, exister un grand nombre de manifestations symptomatiques de la crise de la quarantaine, mais voici celles que je rencontre le plus souvent :
Je dirais qu'une ou plusieurs de ces manifestations s'appliquent à la grande majorité de mes clients. C'est sans doute en partie parce que c’est le genre de clients avec qui j'aime travailler, mais aussi parce que de plus en plus de personnes se rendent compte qu'il y a tellement plus dans la vie.
Il y a 50 ans, la vision du travail était très différente de ce qu'elle est aujourd’hui. Nombreux sont ceux qui, alors, passaient toute leur vie d’adulte à travailler pour une même entreprise. Aujourd’hui, l’emploi à vie dans la même organisation, mis à part pour les fonctionnaires, n’est plus envisagé de façon courante.
Il y avait aussi une attitude différente envers le travail. Il semble que beaucoup l’envisageaient comme un mal nécessaire, qu’il fallait tolérer pour payer les factures etc., plutôt que quelque chose d’épanouissant que l’on devait réellement apprécier.
Non pas qu'il n'y ait pas eu de gens qui aimaient leur travail, bien sûr, mais pour beaucoup, c'était une routine terne qu'ils enduraient en attendant le week-end.
Puis quelque chose s’est passé, Internet est arrivé et la perception des gens a changé.
Bien sûr, l'expression crise de la quarantaine a été inventée au milieu des années 1960, mais la nouvelle technologie l'a catapultée dans la conscience publique au point où une simple recherche Google donne plus de 8 millions de résultats (vous pouvez vérifier…).
Avec une plus grande facilité pour comparer sa vie à celle de ceux qui semblent avoir ce qu'ils veulent, beaucoup ont commencé à s'inquiéter de ne pas vivre leur propre potentiel.
Soudain, un emploi sans âme et stressant à 100 000 € par an avec des avantages sociaux dans tous les sens ne semblait plus aussi attrayant.
En plus de 7 années de coaching de vie à plein temps et en travaillant avec des centaines de clients, je peux affirmer que nombreux sont les clients qui, connaissant des difficultés de vie diverses, éprouvent de vraies difficultés d’épanouissement à travers leur travail.
Et il y a une bonne raison à cela.
Le travail occupant plus de la moitié du temps éveillé de la plupart d’entre nous, si vous avez cette partie de votre vie qui est paralysée, il y a de fortes chances que d'autres domaines de votre vie soient également paralysés et, de ce fait, vous ne vous promènerez pas sur Internet pour trouver un coach de vie pour progresser.
Souvent, les clients me disent qu'ils ne peuvent tout simplement plus être motivés par des choses qui les motivaient d’habitude. Ils semblent penser que quelque chose ne va pas chez eux et insistent sur leur besoin de plus de motivation ou de plus de confiance.
Je constate toutefois, au fil du travail, que, pour la plupart, ce n'est pas vrai. La réalité est qu’ils ont besoin de nouveaux rêves et de nouveaux objectifs.
Ce qui est vraiment arrivé, c'est qu'ils ont évolué et que ce qui les inspirait hier ne les inspire plus aujourd’hui. Mais plutôt que de l'accepter et de s'ouvrir ainsi à de nouvelles possibilités, ils continuent à pousser et à espérer que les choses vont changer et redevenir comme avant.
Ça n’arrivera pas.
On peut penser que nous avons tous des choses qui nous passionnent et c'est ce que nous devrions faire pour le reste de notre vie.
Bien que que cela puisse être vrai, la plupart du temps nos passions changent à mesure que nous vieillissons et mûrissons.
Le vrai problème est que la plupart des gens ont peur d’abandonner leurs vieux rêves parce que cela crée du doute, de l'incertitude, un vide dans leur vie et un faux sentiment d’échec.
Le fait de lâcher des rêves ou des objectifs qui vous semblaient autrefois importants, et vis-à-vis desquels vous vous sentez désormais à la traîne, vous permettra de faire de la place pour de nouvelles opportunités.
Bien sûr, ça va vous piquer un peu au début, parce que ça vous pousse hors de votre zone de confort, mais la meilleure part de votre travail se fait, de toute façon, hors de votre zone de confort, alors, cet inconfort, c’est plutôt bon signe…
Je vais conclure avec quelques points parce que tout le monde aime s’évaluer par une liste de points.
Si vous pouvez faire toutes les choses de la liste ci-dessous, il y a toutes les chances que vous ne preniez jamais contact avec moi pour être votre coach de vie.