Êtes-vous continuellement hanté par de mauvais souvenirs ou des pensées négatives ?
Peut-être avez-vous des sentiments négatifs envers quelqu'un qui vous a blessé.
Peut-être avez-vous fait quelque chose dans le passé dont votre mental ne vous permet pas de vous libérer.
Peut-être avez-vous simplement des idées ou des perceptions négatives aléatoires.
Beaucoup d'entre nous ont peur d'être seuls, en proie, notamment, à nos pensées négatives.
Cette peur nous oblige à fuir le silence et les « temps de solitude ». Nous fuyons vers le monde extérieur, cherchant désespérément des interactions sociales susceptibles de nous distraire.
Et oui, nous sommes conçus pour être des créatures sociales - nous ne pourrions pas survivre ni prospérer sans nos réseaux sociaux.
Mais nous avons également besoin de solitude pour traiter les sentiments et les pensées qui découlent de nos expériences sociales.
C’est un élément crucial pour la croissance émotionnelle et spirituelle.
Alors, comment est-il possible de gérer ces pensées négatives qui font surface lorsque nous sommes seuls ?
Les pensées négatives font naturellement partie de la vie. Essayer de les arrêter, c'est comme essayer d'arrêter de penser.
Nous nous plaignons de la fréquence élevée de négativité et de sensationnalisme dans les médias, mais voici la vérité qui pourrait être difficile à avaler : nous sommes faits pour le négatif et le dramatique.
C’est l’un des nombreux instincts de survie que nous avons gardé de notre époque de chasseurs-cueilleurs. A cette époque, être sensibles aux dangers potentiels de notre environnement avaient tendance à nous permettre de survivre plus longtemps.
Les médias ont un penchant pour le négatif parce que le négatif fait vendre : il est en lien direct avec notre cerveau.
Il n’est, par conséquent, pas étonnant que nos esprits tendent à se concentrer davantage sur les expériences négatives que sur les expériences positives.
Alors, que devons-nous faire ?
Bien que j’apprécie la valeur de la pensée positive, nous avons été induits en erreur par ceux qui nous ont dit que nous pouvions simplement bloquer nos pensées négatives. Nous devrions plutôt apprendre à les gérer quand elles se présentent, car elles sont inévitables.
La première étape consiste simplement à cesser de les combattre. Plus vous vous battez, plus vous les renforcez. Au lieu de cela, apprenez à composer avec elles.
C'est plus facile à dire qu'à faire, mais plus vous pratiquez, plus vous vous sentirez à l'aise.
Oui, être seul avec vos pensées négatives peut conduire à une haine de soi et à d'autres formes de malaise. Il est facile de se laisser prendre par nos émotions négatives.
Mais vous pouvez résister à cette envie avec une technique simple et puissante : devenir un observateur non critique de vos pensées et de vos émotions.
Michael Singer, dans son livre « L’âme délivrée », s’attache à ce monologue mental qui ne s’arrête jamais. Cette voix incessante dans notre tête est l’une des raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas supporter d’être seuls.
Selon Singer, l’erreur que nous faisons est de penser que le bavardage, c’est nous.
En d'autres termes, nous nous identifions aux pensées négatives et aux émotions qui naissent en nous. Singer nous rappelle que notre identité actuelle se situe en dehors du domaine de nos pensées et de nos émotions.
Comment le savons-nous ? Parce que nous pouvons nous observer.
L'auto-observation consiste à changer votre cadre de référence afin que vous puissiez reprendre le pouvoir sur votre esprit.
Il n’y a qu’un seul problème : cette technique peut paraître à certains carrément impossible ou folle. Comment une personne peut-elle se détacher de ses propres émotions ?
Singer dit : « Venez faire connaissance avec celui qui regarde la voix et vous apprendrez à connaître l'un des plus grands mystères de la création. »
Mais bon… comment commencer à aborder les « mystères de la création » ?
Commencez par vous visualiser en tant qu'observateur extérieur. Rejouez votre journée comme si elle était vue par une autre personne.
Au fur et à mesure que vous vous sentez plus à l'aise, essayez de faire ces visualisations en temps réel (en d'autres termes, observez votre journée de ce point de vue extérieur pendant que vous la vivez).
Les enfants posent beaucoup de questions. Une étude a révélé que les jeunes enfants posent près de trois cents questions par jour à leur mère. C’est remarquable.
Cependant, au fur et à mesure que nous vieillissons, le nombre de nos questions diminue considérablement. Ranimer la curiosité naturelle que nous avions lorsque nous étions enfants peut nous aider à être des observateurs indépendants de nos pensées négatives, lorsque nous sommes seuls.
C’est une triste vérité : nous remettons rarement en question les pensées et les déclarations négatives générées par notre esprit. Soit nous supposons simplement qu'elles sont vraies, soit nous essayons de les combattre avec des affirmations positives.
La prochaine fois, essayez de remettre en question vos pensées.
La meilleure façon de commencer est de transformer les déclarations négatives elles-mêmes en questions. Entraînez-vous à le faire automatiquement et instantanément.
Par exemple, la pensée « Je suis un parent nul » peut devenir « Que puis-je faire pour être le meilleur parent possible ? »
Les questions vous aideront à sortir d'un état d'esprit réactif et en mode observateur afin que vous puissiez commencer à ressentir vos actions et sentiments de manière plus objective.
Vous aurez le pouvoir de laisser tomber la pensée si elle est fausse ou - si quelque chose qui fait surface doit réellement être traitée - de prendre des mesures positives en fonction de vos observations.
Nous pensons souvent à tort que les événements de notre vie sont pré-chargés avec les émotions et les significations que nous leur donnons. Mais en réalité, nous avons la capacité de contrôler ces éléments en recadrant nos pensées.
Afin de commencer le processus de recadrage, nous devons accepter de donner un sens aux situations. Nous pouvons permettre que cela se produise de manière passive, ou nous pouvons travailler activement pour interpréter nos vies de manière utile et édifiante.
Par exemple, si vous avez essayé de créer trois entreprises et que vous avez échoué à chaque fois, est-ce que cela fait de vous un perdant dans le domaine des affaires ? C’est certainement facile de tirer cette conclusion - si facile que d’autres le feront à votre place si vous ne le faites pas.
Mais pourquoi ne pas considérer ces échecs comme des atouts, car vous savez maintenant certaines choses qu’il ne faudra pas faire la prochaine fois que vous créerez une entreprise ?
En vous-même, quelle est le système qui guide ce que vous ressentez de vos expériences. Quelles sont vos références ? Si vous croyez profondément être un perdant, alors la plupart de vos pensées, sinon toutes, seront influencées par cette conviction.
Mais vous avez toujours le choix de penser les choses différemment en modifiant votre cadre de référence.
Tant que nous vivons et respirons, nous aurons des pensées négatives, difficiles, voire dérangeantes.
Pour être à même de les gérer, nous avons juste besoin de quelques outils pour nous aider à canaliser nos pensées de manière constructive.
Et même si vous pouvez obtenir une aide utile en cours de route, vous seul avez le pouvoir de la mise en pratique.
l'oeuf de christophe Colomb , vraiment lumineux! Merci !
Pour me sortir d'une situation qui aurait pu être vraiment angoissante et bloquante, j'ai refusé de laisser toutes les pensées négatives m'envahir, sans les renier pour autant.
Pour vous citer j'ai"modifié le cadre de mes pensées".
En me focalisant et en visualisant l' objectif à atteindre et au rythme auquel il m'était permis d'y parvenir." Ainsi j'ai réussi à dépasser et maîtriser le négatif qui aurait pu m'entraver.