S’il y a bien un enseignement que cette période de confinement nous apporte, c’est l’importance et le nombre de liens qui nous relient à notre environnement, qui entrent en jeu dans notre vie au quotidien.
Je ne rabâcherai pas ce que nous entendons tous à longueur de JT et qui valorise, à juste titre, le travail des soignants, des éboueurs, des caissières de supermarchés, des routiers, etc.
Toutes ces personnes admirables dans leur capacité à assumer des risques pour leur santé, voire pour leur vie, nous donnent, me semble-t-il, l’occasion de reconsidérer notre vision de la vie d’une manière générale.
Mes propos n’apprendront rien aux personnes qui ont déjà réalisé un travail de développement personnel, mais certaines choses valent peut-être la peine d’être précisées.
Au-delà de ces personnes qui se dévouent dans les conditions difficiles que nous connaissons, il existe l’opportunité de toucher du doigt le fait que la vie humaine, et la vie en général, n’est pas réellement constituée seulement d’êtres séparés physiquement et vivants des vies individualisées.
En prenant un tout petit peu de hauteur, il serait possible de considérer que la vie sur terre est un singulier et non pas une addition de pluriels.
Oublions deux secondes que vous êtes différents de moi et admettons, pour l’occasion, que nous ne formons qu’un seul et même ensemble.
C’est d’ailleurs un peu le cas si je ne peux survivre sans vous, sans ces personnes qui me soignent, qui m’emploient, qui me nourrissent, qui m’aiment, etc.
Nous avons été, pour la plupart d’entre nous, éduqué en considérant avec une attention particulière les personnes qui nous sont utiles directement et à tenir moins compte, voire carrément accessoirement, de celles qui ne l’étaient pas.
C’est le principe de l’éducation moderne. Même si son énoncée de cette manière peut paraître contestable à certains, il semble peu discutable que, jusqu’à un passé récent, l’individualisme régnait largement sur une grande partie des relations humaines (il suffit, pour s’en convaincre, de constater l’état actuel de notre planète…).
Mon propos ici n’est cependant pas d’ordre moral.
Ce qui m’intéresse dans la pandémie qui sévit actuellement, c’est qu’elle donne une plus grande consistance aux liens qui nous relient, les rendent plus perceptibles, et fournit, par là même, une occasion d’élever nos consciences.
Si l’on imaginait (faisons un peu d’abstraction) que nous sommes tous reliés les uns aux autres, que nous le voulions ou non - pas d’une façon morale, mais physiquement… inextricablement - alors si l’individu reste un élément important de l’ensemble, le lien qui fait que cet individu fasse partie de cet ensemble devient une donnée tout aussi primordiale.
Et de quelle nature (dont nous ayons conscience) est le lien qui nous relie à notre environnement ?
Sa nature est celle des valeurs de vie que nous mettons en pratique.
Ça y est, vous me voyez venir ?
Le coaching en développement personnel est justement dédié à cela : à identifier qui nous sommes au-delà de nos corps physiques et de nos émotions, et à définir concrètement la nature du lien que nous voulons mettre en place avec notre environnement.
Ce lien existe indépendamment de notre volonté (je sais, c’est une affirmation qui peut paraître péremptoire et qui ne se vérifie qu’empiriquement), en revanche, ce qui dépend de notre volonté c’est la nature, la consistance de ce lien.
Et comme dans l’expression « la vie » il y a le mot « vie » (qui l’eut cru…), ce lien est vivant et dépend de ce que l’on y met dedans. Mettez des valeurs d’unité dans votre lien à votre environnement et vous constaterez que, comme par magie, cette unité vous revient sous mille formes différentes.
Mettez de l’égo, de l’agressivité, de la colère ou de la haine dans votre lien et vous constaterez que vous en récoltez les fruits de mille et une manières différentes (et certaines d’entre elles vous paraîtront positives…).
Alors, je sais bien que les propos qui précèdent me vaudront sans doute d’être accusé de réinventer l’eau chaude, mais ce que je constate depuis que je coache des personnes, c’est que les liens qui nous relient à notre environnement sont presque physiques, dans ce sens qu’il est possible d’avoir une action quasi automatique dessus et sur les résultats concrets que l’on obtient.
La politique a une certaine importance pour nous donner du temps - le temps d’évoluer à titre personnel - mais il me semble sage de ne pas en attendre davantage et de faire du développement personnel le réel enjeu de notre vie.
La source réellement efficace d’évolution de nos sociétés est l’individu, à travers ce qu’il met en pratique par les valeurs de vie qu’il exprime dans sa réalité.
Cette efficacité provient de la diffusion « automatique » des énergies véhiculées par les valeurs de vie dans les tuyaux… dans les liens qui nous relient. L’évolution de la société s’opère alors grâce à l’effet tache d’huile.
Vous croyez que je raconte des salades ? Chiche !
Comme ce post est une forme d’engagement d’efficacité que je prends, venez travailler avec moi et vous constaterez par vous-mêmes les résultats.
Sinon, prenez conscience encore plus fort de l’existence de ces liens qui vous relient aux autres et de la maîtrise que vous pouvez en avoir. Vous constaterez que de la manière dont vous vous en servez dépend la nature de ce que la vie vous apporte.