Abreuvé, sur les réseaux sociaux, par de belles phrases profondes dont, certes, nous percevons la justesse, mais avons souvent des difficultés à voir en quoi elles s’adaptent à nos vies, le monde du développement personnel est trop souvent associé à celui des Bisounours (je sais, la photo du post est celle de Teletubbies, mais l’esprit est le même et je préfère leurs bouilles à celles des Bisounours).
A l’occasion de cette rentrée, où nous avons besoin de ressources adaptées pour nous permettre d’affronter une réalité pas toujours rose, je souhaitais réaffirmer avec force que Bisounours et monde du développement personnel n’ont rien à voir.
Lorsqu’un conflit, quel qu’il soit, se produit avec quelqu’un, nous éprouvons généralement une forme de ressentiment à l’égard de l’autre. Notre réaction s’inscrit alors souvent en opposition à cet autre et, finalement, au fond de nous, nous ressentons un malaise vis-à-vis de nous-même (même si nous en faisons porter la responsabilité à l’autre…).
Et plus ces situations se reproduisent, plus le malaise s’inscrit en nous, se grave insidieusement et profondément.
La conséquence peut être alors une mésestime de soi, que l’on reporte sur son entourage pour parvenir à la supporter. Elle se traduit par des affirmations que j’entends souvent en coaching de vie : « les gens sont malveillants ! », « la réalité est que tout le monde se fout de tout le monde et chacun ne pense qu’à soi ! », etc.
Les personnes qui sont dans ce trip sont toutes malheureuses (même si elles ne l’admettent pas toujours), perdent souvent espoir en leur avenir et, pour certaines, cela peut dégénérer en dépression.
Pour l’entourage, tant professionnel que personnel, on devient difficile à vivre, on perd en efficacité et c’est un cercle vicieux : les conflits dégénèrent et personne ne se sent bien.
Mais cette personne qui réagit avec mauvaise humeur, qui pense que l’on doit répondre à l’agressivité par de l’agressivité, qu’il faut être un requin pour survivre dans un monde de requins, est-ce vraiment vous ?
Etes-vous seulement conscient de qui vous êtes en profondeur ?
Certains penseront vraisemblablement que c’est une question à la c…, une question qui ne mène à rien de concret, une question qui ressemble à un générique d’introduction à un épisode des Bisounours.
En fait, c’est à peu près exactement le contraire.
Imaginez que vous ayez conscience de qui vous êtes vraiment.
Imaginez que, du coup, vous donniez un sens profond à votre vie dans toutes ses composantes : travail, relations affectives, relations sociales, activités personnelles, etc.
Imaginez que vous sachiez exactement où vous êtes et où vous voulez aller dans votre vie (cela ne fige rien, n’enlève aucune part à certaines incertitudes. Seuls la direction et l’esprit qui l’anime sont définis, car vous savez qu’ils vous correspondent et ne correspondent qu’à vous).
Le résultat serait que l’agressivité disparait pour faire place à esprit de concorde dans la fermeté.
Vous savez où vous voulez aller, donc il n’est pas question de vous détourner de votre route.
Toutefois, comme cette route ne concerne que vous, vous êtes prêt à vous accorder avec ceux qui en partagent l’esprit, à faire vos meilleurs efforts pour qu’un maximum de monde s’y associent, mais vous savez également respecter le fait que la route d’un autre puisse être différente de la vôtre, sans qu’il n’y ait matière à conflit.
La relation avec soi-même (et oui… elle existe…) devient sereine et joyeuse (même si on garde certains défauts) ; la relation aux autres devient harmonieuse et efficace. Bref, on est en mesure de vivre la meilleure version de soi-même, et les requins n’ont qu’à bien se tenir...
Au départ, l’important n’est pas, à mon sens, de définir votre caractère, votre profil psychologique, ou ce genre de choses. Elles interviendront, et il faudra en tenir compte ensuite, dans les modalités de mise en pratique de ce qui aura été déterminé préalablement.
Ce qu’il faut déterminer, c’est ce qui vous anime fondamentalement : les valeurs de vie que vous voulez incarner.
En y pensant vous trouvez que vos valeurs sont des valeurs de Bisounours incompatibles avec la réalité de la vie ?
Si c’est le cas, je pense que vous faites fausse route. Il n’y a pas de valeurs de vie de Bisounours, c’est la manière de les mettre en pratique seule qui peut s’apparenter aux Bisounours.
Donc, définissez vos valeurs de vie, quelles qu’elles soient (si vous faites la démarche seul(e), vous pouvez aller jusqu’à une dizaine de valeurs de vie), et mettez-les en pratique avec cohérence, exigence et opiniâtreté.
Pour y parvenir plus aisément, vous gagnerez du temps en vous faisant accompagner par un coach de vie expérimenté qui vous guidera dans cette démarche.
Je sais, vous direz que je prêche pour ma paroisse, mais vraiment, être accompagné dans une telle évolution évite de nombreux écueils, donc les doutes et remises en question qui se produisent souvent quand la démarche n’est pas structurée.
Le résultat ne sera pas que vous soyez devenu un Bisounours, au contraire, mais une force d’influence positive et rassembleuse, pour des résultats concrets dont vous n’imaginez pas encore l’ampleur.
Tentez le coup… c’est un investissement à très forte rentabilité, qui reste sous votre contrôle.