C'est une bonne question, n'est-ce pas ? Nous souhaiterions tous être riches et je suppose que la plupart d'entre nous se la posent de temps en temps. Pour vous personnellement, il peut s'agir de 10 000 000 d'euros, de 100 millions ou d'un demi-million, ou il ne s'agit peut-être pas d'un montant précis, mais simplement « assez » pour vous permettre d'oublier les contraintes financières.
J'étais avec un client récemment qui essayait de déterminer de combien d'argent il avait besoin pour ne plus s'inquiéter ni pour lui-même, ni pour sa femme, ni pour ses enfants.
Je l'ai écouté attentivement et j’étais un peu préoccupé. Je ne savais pas qu'il y avait un montant qui signifiait que nous devions nous inquiéter, et un autre qui signifiait que nous étions en mesure de nous permettre de focaliser nos inquiétudes sur d'autres domaines de la vie.
« Zut ! » me disais-je en moi-même « Je n'ai pas assez d'argent et je me suis trompé en ne m'inquiétant pas depuis pas mal années. Je ferais mieux de me concentrer pour prendre conscience de toutes les choses qui vont sans doute mal dans ma vie, juste au cas où. »
Comme mon client luttait désespérément pour savoir de combien d'argent il « avait besoin » pour être tranquille et quel futur réserver à ses deux petites entreprises de distribution, je lui ai posé une question :
« Si je créditais votre compte bancaire de 10 000 000 € cet après-midi, que feriez-vous ? »
Il s’est arrêté à mi-phrase et son changement d’attitude m’a littéralement sauté à la figure. Son visage s’est allumée et la tonalité de sa voix a complètement changé. Il n'était plus oppressé par des préoccupations d'argent imaginaires, mais savourait le potentiel de la liberté financière totale.
S’en est suivi une litanie de réponses habituelles : voyage autour du monde, achetez une plus grande maison, rembourser toutes ses dettes, etc. Et puis j'ai eu deux réponses plus intéressantes, qui m’en disaient beaucoup plus que la demi-heure de conversation précédente :
Je lui demandai laquelle de ses sociétés il fermerait et à peine m’eut-il répondu que je lui ai dit :
« Alors fermez-la MAINTENANT parce que ce n'est pas ce que vous aimez faire »
Pendant un moment je sais qu'il était sur le point d'être d'accord avec moi, mais est venue l'hésitation, puis le rire nerveux et enfin sa réponse :
« Ce serait cool, mais je ne peux pas, j'ai besoin d'argent »
PAN !
En un instant, son humeur est repartie d'où elle venait. Il s'est inquiété immédiatement à propos de l'argent et ne voyait plus que les problèmes potentiels, plutôt que de chercher des solutions.
C’est le moment où les clients se précipitent presque toujours pour se justifier en évoquant les raisons qui les poussent à ne pas faire ce qu'ils veulent vraiment faire, et cette personne ne fit pas exception à la règle.
Mais en fait, je me déconnecte à ce moment-là, parce que la première réponse instinctive est presque toujours la seule intéressante.
La raison en est que cette première réponse vient de notre inconscient avant même qu’on ait eu le temps de la refouler. C'est notre moi authentique qui essaie d'énoncer ce qu’il veut vraiment.
Malheureusement, nous devenons des experts pour intercepter ces pensées en une fraction de seconde, et nous les rationalisons en les classifiant comme irréalistes, stupides, impraticables, égoïstes, téméraires ou toute autre combinaison des mille et une excuses que j'entends régulièrement.
Alors demandez-vous :
« Si j'avais 10 000 000 € sur mon compte bancaire, que ferais-je ? »
Écoutez très attentivement la (les) première(s) réponse(s) que vous obtenez et celles qui vous font suffisamment envie pour vous redonner réellement vie.
Est-ce que ce que vous faites maintenant est de nature à vous permettre d’y arriver ? Sinon, que pourriez-vous faire différemment ? Est-ce que l'on peut régner sur ses espoirs et ses rêves en pensant qu'ils ne sont pas réalisables ? Que feriez-vous différemment si vous n'aviez pas cette croyance ?
J'aimerais savoir ce que vous feriez avec vos 10 millions d’euros et pour vous aider, je vous dirai les 5 choses que je ferais moi, pour mon bonheur personnel et égoïste :
Mener des projets pour améliorer la vie des déshérités en Afrique et en Asie
Mener des projets pour améliorer la vie des déshérités en Afrique et en Asie
Mener des projets pour améliorer la vie des déshérités en Afrique et en Asie
Mener des projets pour améliorer la vie des déshérités en Afrique et en Asie
Mener des projets pour améliorer la vie des déshérités en Afrique et en Asie
Distributeur d'espoir dans une vie meilleure, une vie de solidarité. Quel pied ce serait !
Alors et vous ?
Question interessante puisqu'elle permet de changer d'orientation et de de comportement puisqu'elle permet d'y voir plus clair en soi !
Merci