Vous ressentez une solitude pesante ?
Si vous êtes déprimé, vous n'êtes pas seul.
Si vous êtes anxieux sans raison apparente, vous n'êtes pas seul.
Si vous êtes victime de discriminations à propos de votre race, de votre couleur, de votre religion ou de vos convictions, vous n’êtes pas seul.
Si vous êtes gay et avez peur de sortir de chez vous, vous n'êtes pas seul.
Si vous êtes malade, vous n'êtes pas seul.
Si vous avez une faible estime de soi, vous n'êtes pas seul.
Si vous pensez que votre côté sombre est plus sombre que celui de la plupart des autres personnes, vous n'êtes pas seul
Si vous êtes victime d'intimidation et de harcèlement, vous n'êtes pas seul.
Si vous sentez que vous êtes un imposteur dans votre travail ou dans votre vie en général, vous n’êtes pas seul.
Si vous pensez que d’autres personnes vous regardent avec mépris, vous n’êtes pas seul.
Si vous pensez que votre vie est nulle, vous n'êtes pas seul.
Si vous avez honte de votre poids, de votre apparence, de votre revenu, de votre intelligence, vous n'êtes pas seul.
Si vous êtes un alcoolique non sevré qui a peur de l’admettre, vous n’êtes pas seul.
Si vous ne comprenez pas la vie et pourquoi elle n’est pas juste, vous n’êtes pas seul.
En bref, vous n’êtes pas seul.
Il y a probablement des millions de personnes dans le monde qui connaissent des problèmes similaires.
Je ne dis pas cela pour atténuer vos inquiétudes, mais je le répète, vous n'êtes pas seul, pour vous aider à réaliser que vous êtes probablement beaucoup plus normal que vous ne le pensez.
La solitude est effrayante.
Penser que nos problèmes sont pires que d’autres est effrayant.
Croire que nous sommes seuls avec nos problèmes sur une planète de plus de 7 milliards de personnes est effrayant.
Mais vous ne l’êtes pas.
La plus forte probabilité est que quelqu'un vous aime et se soucie de vous.
Et si vous ne pouvez trouver personne qui le fasse, alors il y en a qui le feraient s’ils vous connaissaient vraiment.
Il y a des gens qui ne vous connaissent pas et qui ne veulent pas que vous vous sentiez seul.
Vous n'êtes pas seul, à moins que vous choisissiez de l'être.
Alors, ne choisissez pas la solitude.
Il existe, aujourd’hui, de nombreux moyens de ne pas être seul. Je ne parle pas des réseaux sociaux virtuels, bien sûr, mais de la profusion de sites permettant des rencontres réelles, que ce soit dans une démarche affective ou dans celle d’intérêts communs.
Si se sentir seul n’est pas, pour vous, une excuse pour ne rien faire ou pour avoir une bonne raison de vous plaindre, alors agissez et vous verrez que la vie vous réserve de belles surprises.
J’accompagnais, en coaching de vie, un homme d’une petite soixantaine ayant connu une vie particulièrement difficile : immigré juif en France depuis longtemps, il était issu d’un milieu très aisé ruiné par l’obligation d’émigrer d’Afrique du Nord.
A force de courage et d’efforts, il avait pu fonder sa propre entreprise qui lui permettait de gagner correctement sa vie.
Malheureusement, malgré toute sa bonne volonté en la matière, il n’avait jamais pu créer de relation durable avec une femme. Chaque fois qu’une relation sérieuse advenait, il la sabotait grossièrement, sans savoir ni comprendre pourquoi.
Et puis les ennuis réels ont commencé : victime d’un grave accident, il a perdu l’usage de ses reins (sans évoquer les autres dommages). Deux fois greffé, il était en attente d’un troisième greffon de rein depuis de nombreux mois. De ce fait, il passait trois demi-journées par semaines à l’hôpital sous dialyse (si vous connaissez cet univers, vous saurez à quel point cela peut être glauque…).
Désespéré de vivre dans la solitude, handicapé par ses obligations hospitalières éreintantes et invalidantes, ayant dû abandonner sa passion (le théâtre), il avait perdu toute envie de vivre.
Vous avouerez que c’est admissible, compte tenu des circonstances…
Après qu’il eut compris (par lui-même) la source psychologique de son blocage par rapport à son comportement amoureux, nous avons travaillé, en coaching de vie, sur le sens que l’on pouvait donner aux événements qu’il avait vécus et, de ce fait, trouvé une cohérence constructive à tout ça.
En partant à la fois de sa personnalité et de sa passion, tout en tenant compte de ses contraintes, nous nous sommes focalisé sur l’environnement du théâtre.
Compte tenu de ses problèmes de santé il ne pouvait plus jouer sur scène ? OK, mais en revanche, il disposait de beaucoup de temps durant ses dialyses pour faire une activité intellectuelle.
C’est ainsi qu’il s’est orienté vers l’écriture d’une pièce de théâtre, chose qu’il avait toujours rêvé de faire sans jamais oser donner corps à ce rêve. Il est reparti de la séance de coaching remonté à bloc et prêt à soulever le monde.
Son premier retour par rapport à cette nouvelle activité fut… peu encourageant : il voulait écrire une pièce sur sa vie, mais, dans la mesure où il n’avait pas encore rencontré l’âme sœur, il ne pouvait donner à la pièce une fin heureuse. Il n’avait donc rien écrit, se montra complètement découragé, remettant tout en question et retombant dans l’état de départ dans lequel je l’avais connu.
Je lui ai donc suggéré d’écrire, non pas sur toute sa vie, mais sur certains épisodes marquant de sa vie ; d’écrire non pas une pièce de théâtre, mais simplement un début de texte dont nous définirions ensuite ensemble la vocation en fonction de sa teneur.
Il est revenu à la séance suivante avec un texte qu’il eut, par manque de confiance en soi, beaucoup de difficultés à me montrer.
Eh bien, vous me croirez si vous voulez, mais ce texte était constitué de deux pages, traitant de ses pérégrinations hospitalières, absolument désopilantes et merveilleusement bien écrites, parfaites pour un sketch de « one man show ».
A la faveur de ce texte, il a renoué avec des personnes du spectacle pour leur demander leur avis. Cette démarche lui a permis de réintégrer le cercle relationnel de gens du théâtre bienveillants qu’il avait délaissé depuis longtemps, malgré le plaisir et le succès qu’il y connaissait. Il a même fait une belle rencontre affective qui devrait vite correspondre à ses attentes.
Si je vous raconte l’histoire de cette personne, c’est pour vous assurer qu’il y a toujours un moyen, dont la source est en vous, pour vous construire une belle vie. Quels que soient les problèmes et les situations que vous rencontrez, n’abandonnez pas. Éventuellement faites-vous accompagner (ça peut rendre les choses plus faciles), mais n’abandonnez pas.
Vous n’êtes pas seul et vous avez les moyens d'éradiquer ce sentiment de solitude !