Vous voudriez bien avoir recours à un coach de vie, mais vous vous demandez combien de temps cela va durer et comment vous pourrez mettre fin à cette relation, une fois vos objectifs atteints.
Sachez qu’un bon coach est suffisamment responsable pour savoir que la vie d'une relation de coaching n'est pas éternelle. Il y a une fin naturelle que les deux protagonistes : le coaché et le coach, décident d’un commun accord.
En tant que coach de vie, il est important de savoir quand arrive le meilleur moment pour un client de passer à autre chose et de continuer son évolution seul.
Un bon coach est suffisamment responsable pour savoir qu’une relation de coaching ne doit pas se prolonger inutilement. Avoir conscience de cet état de fait est une nécessité, selon moi, pour maintenir une relation saine entre un client et son coach.
Au début, les clients doivent être en mesure de se sécuriser par rapport au coach qu’ils consultent. Ils doivent tester la relation et déterminer si le coaching de vie est vraiment pour eux. Ou encore, si le coach est vraiment le bon coach pour eux.
Pour tenir compte de cette incertitude de départ, une première rencontre gratuite est de bon aloi.
Au fur et à mesure que les choses évoluent pour un client et que le chemin vers certains petits objectifs se met en place, le client s'attendra à ce que le coaching de vie fonctionne concrètement et que les choses continuent à progresser dans la bonne direction.
Il est donc important, pour le coach comme pour le coaché, de faire des points réguliers sur la progression ressentie vers l’objectif de départ.
Une fois que le client a maîtrisé toutes les compétences que le coach a à offrir et atteint ses objectifs, il est temps pour lui de continuer seul.
Et cela va dans les deux sens. Si vous avez un coach et que vous pensez qu'il est temps de passer, soit à un autre coach, soit à votre propre évolution, testez vos compétences en communication en ayant le courage et la courtoisie envers vous-même et votre coach de donner un préavis.
Certains coaches évoqueront le sujet au début de la relation, ou en cours de route, mais ils peuvent ne pas le faire et c'est bon pour vous de savoir comment vous y prendre.
Puisque vous avez construit des liens de confiance, faites preuve d’élégance envers la relation de coaching et construisez sa clôture harmonieusement en quelques sessions.
Personnellement, en début d’accompagnement, je propose de prendre un engagement moral (et seulement moral) sur une série d’une dizaine de séances pour atteindre l’objectif sur lequel nous nous sommes mis d’accord avec la personne que j’accompagne.
Ensuite, en plus d’un point sur la progression vers l’objectif effectué à chaque séance, un bilan plus global et détaillé est effectué soit au cours de la dixième séance, soit avant si j’ai le sentiment que l’objectif est atteint (ce qui est le plus souvent le cas).
Au cours de ce bilan global, le coaché a l’occasion de s’exprimer, bien entendu, et peut soit mettre fin aux séances de coaching, soit souhaiter une prolongation s’il veut approfondir un aspect de son objectif initial ou aborder un nouvel objectif.
En tout état de cause, un client doit toujours se sentir en phase de progression sensible et concrète tout au long d’une série de séances. De son côté, un coach correctement investit dans sa tâche ne doit se satisfaire que d’un coaché qui progresse avec volontarisme.
Si l’un ou l’autre se sent en décalage avec cette affirmation, il doit le communiquer et mettre éventuellement fin - peut-être provisoirement - aux séances en cours.
Il m'est arrivé d'inciter des personnes à s'investir plus résolument dans les séances, sans quoi l'intérêt de ces dernières ne justifierait pas la poursuite de la cession en cours.
Il m’arrive également de voir revenir certaines personnes que j’avais accompagnées précédemment avec une demande concernant de nouveaux objectifs.
La fin d’une relation de coaching n’est pas forcément un adieu définitif. D’ailleurs, de nombreuses personnes m’appellent au téléphone, après avoir mis fin à la série "contractuelle" de séances de coaching, pour recueillir (gratuitement) mon avis sur la façon de gérer telle ou telle situation.
N’ayez donc pas peur de suivre un coaching de vie sous prétexte que vous vous inquiétez de la manière dont il va se terminer. Soyez simple et bienveillant. Vous verrez, tout se passera au mieux.