Des centaines de millions de personnes croient de tout leur cœur que Dieu existe.
Certains des esprits les plus intelligents de la planète le croient, tout comme d'autres aux capacités cérébrales plus contestables.
Des centaines de millions de personnes croient de tout leur cœur que Dieu n'existe pas.
Certains des esprits les plus intelligents de la planète le croient, tout comme d'autres aux capacités cérébrales plus contestables.
Le groupe auquel vous appartenez est, en grande partie (mais pas entièrement), le fait de données culturelles.
La question n’est pas de savoir si vous avez tort ou raison, ce sont des croyances.
La corrélation est quasiment nulle entre l’ardeur avec laquelle vous croyez quelque chose et la probabilité qu’elle soit vrai.
Si vous ne pouvez pas accepter cela, alors il est inutile de continuer à lire ce post parce que vous devez être ouvert d'esprit pour supprimer vos croyances auto-limitantes.
Il est important à ce stade de séparer une croyance d'une croyance auto-limitante car, même si cela peut l'être parfois, ce n’est pas nécessairement la même chose.
Croire en Dieu a peu de chance de vous freiner dans la vie.
Mais penser que vous n'êtes pas assez intelligent pour postuler à un nouveau poste que vous aimeriez vraiment dans votre entreprise, freinera certainement votre carrière.
Voici quelques exemples plus pertinents et comment nous transformons une croyance auto-limitante en un fait.
La croyance (auto-limitante)
. Je ne trouverai pas de partenaire qui m'aime
. Je ne serai jamais une personne populaire (on dit « swag » maintenant ?)
. Je ne serai jamais capable d'aller à l'école et d'obtenir mes diplômes
Les faits
. Je n'ai pas trouvé de partenaire qui m'aime jusqu'à présent
. Il va probablement falloir beaucoup de travail pour devenir aussi populaire que je le voudrais
. En ce moment je dois me concentrer sur la manière de financer ma scolarité pour améliorer mon futur.
Vous avez certainement remarqué que toutes les affirmations du premier groupe sont énoncées comme des faits, alors qu'aucune d'entre elles ne l’est réellement. Ce sont des opinions, des croyances ou des hypothèses.
Bien sûr, le temps peut prouver qu'elles sont devenues des faits, si vous ne faites rien pour les changer, mais c’est autre chose.
Les déclarations du groupe des croyances auto-limitantes ne sont pas utiles à deux niveaux différents.
Premièrement, elles contiennent toutes une présupposition que rien ne changera dans le futur.
Dire que vous n'êtes pas une personne populaire ne laisse aucune marge de manœuvre, c'est ce que c'est et vous êtes définitivement impopulaire.
Deuxièmement, quand vous dites quelque chose comme ça, pour éviter de créer une dissonance cognitive, votre cerveau travaille pour trouver des preuves à l'appui de votre croyance. Il se souviendra presque toujours des moments où vous vous êtes senti impopulaire ou méprisé, tout en ignorant toute preuve allant dans l’autre sens.
Ainsi vous créez potentiellement une prophétie auto-réalisatrice en continuant de « savoir » que vous êtes impopulaire.
Une croyance auto-limitative sera toujours tournée vers l'avenir. Je veux dire par là qu'elle aura un élément qui suggère que les choses ne peuvent pas changer et ne changeront pas.
Cela peut être une présupposition subtile comme dans les exemples ci-dessus, ou cela peut être quelque chose de beaucoup plus violent comme « je ne serai jamais bon à ça » ou « je ne pourrai jamais apprendre à faire ça ».
À moins que ce soit quelque chose dont vous n’êtes physiologiquement pas capable et ne pourrez jamais faire, sinon, traitez chacune de vos croyances (qui vous empêche de faire ou d'accomplir quelque chose qui est important pour vous), comme une croyance auto-limitante.
Si vous adoptez cette approche, vous serez beaucoup plus flexible, beaucoup plus susceptible de repérer les croyances erronées se faisant passer pour des faits, et dans une bien meilleure position pour vous botter les fesses quand vous les repérez.
Non seulement vous connaissez maintenant l'importance des croyances, mais vous savez que, dans l'ensemble, elles façonnent votre succès. Le simple fait de le savoir devrait être libérateur, parce que si vous acceptez pleinement cette information, vous pouvez clairement admettre que vous avez le pouvoir de changer.
Alors entrons dans le vrai travail en expliquant les différentes croyances auto-limitantes et ce que vous pouvez faire pour résorber toutes celles que vous pourriez avoir.
Il faut prendre conscience que nous ne savons pas ce que nous ne savons pas… Si nous manquons d'informations sur quelque chose dont nous ne connaissons même pas l'existence, il est peu probable que nous allions les chercher, même si nous le devrions peut-être.
Et c’est parfois surprenant... Je me souviens avoir coaché une femme qui, du fait d’un burnout, voulait changer d’orientation professionnelle et se lancer dans la création et le commerce de bijoux fantaisie sur internet.
Elle arrivait en fin de droit d’arrêt maladie, mais ne parvenait pas à se lancer car, selon elle : « ça ne m’est pas possible, car je n’ai pas un réseau de connaissances suffisant pour que mes modèles soient diffusés et achetés de manière à pouvoir en vivre ».
Je lui ai donc répondu : « nous sommes d’accord sur l’affirmation selon laquelle vous ne disposez pas d’un réseau suffisant actuellement. Nous ne sommes, en revanche, pas d’accord sur votre affirmation première qui est de dire que ça n’est pas possible… ».
Je lui ai suggéré de se renseigner sur les modalités pour faire des publicités sur les réseaux sociaux, et même de devenir une experte en la matière. Elle l’a fait, sa croyance a disparue et son projet devient progressivement réalité.
Il est facile de penser que nous avons toutes les informations alors que souvent ce n’est pas le cas.
Pensez aux croyances qui vous limitent et posez-vous cette question : « y a-t-il des informations qui, si elles m’étaient accessibles, modifieraient ma croyance ? »
Et si la réponse est oui, cherchez cette information et tenez-vous au courant de tout changement qui pourrait survenir à l'avenir.
Les croyances auto-limitantes auxquelles nous sommes soumis le plus souvent sont les croyances issues de nos parents et/ou de l'école (bien qu'elles puissent être acquises par de nombreuses autres sources : les médias, les politiciens, les autorités religieuses, etc.).
Ce sont des convictions que nous adoptons parce que :
. Soit elles se reproduisent si souvent, généralement au cours d’une période de temps donnée, que nous supposons simplement qu'elles sont vraies,
. Soit elles proviennent d'une figure d'autorité telle qu'un enseignant, un parent, un politicien, etc.
J’accompagnais une jeune femme dont le rêve était de monter un restaurant. Toutefois, elle était certaine que c’était un rêve inaccessible, car elle n’avait pas fait d’études, n’avait pas les connaissances nécessaires, etc.
En creusant un peu, nous nous sommes aperçus que ce n’était pas une croyance « manque de connaissance » comme cela pouvait le paraître à première vue, mais une croyance « héritage » dans la mesure où elle trouvait son origine dans les affirmations répétées de son père à ce sujet.
Le père était certainement quelqu’un de très bien, mais, alcoolique, en échec sentimental et de vie en général, il avait visiblement des difficultés à accepter que sa fille prenne son envol et réussisse la sienne.
Ce type de croyance est généralement relativement facile à surmonter, si l’on a la volonté de le faire. La raison est en grande partie que l’on ne réalise pas qu'on les a et une simple prise de conscience suffit.
Quand cela intervient, l’éradication de la croyance peut être faite en utilisant un processus similaire à celui utilisé pour les croyances issues du manque de connaissances.
Il est vraiment facile de penser que ce que vous pensez est vrai, simplement parce que vous l’avez entendu de façon répétée.
En tant qu'êtres humains, nous sommes convaincus que plus nous entendons quelque chose, plus il est probable que ce soit la vérité (les annonceurs et les spécialistes du marketing exploitent cette bizarrerie du comportement humain en vous gavant de publicités).
Pensez à tous ces mythes d'auto-développement que tant de gens croyaient vrais, alors, qu'en réalité, ils n'ont aucun sens.
. Nous utilisons seulement 10% de notre cerveau (non, nous en utilisons 100%)
. La pensée positive prend la même quantité d'énergie que la pensée négative (cela dépend de vos prédispositions)
. On ne peut pas changer les êtres humains (les neurosciences ont prouvé sans équivoque que les gens peuvent changer)
. Cela prend 30 jours pour construire une habitude (les habitudes prennent généralement beaucoup plus longtemps que cela pour se former)
Jetons un coup d'œil à quelques autres croyances, vous pourrez constater qu’elles sont faciles à défaire si (et c'est un énorme si), vous les repérez.
« Les gens riches ne sont pas des personnes de confiance »
J'ai un client en ce moment qui a cette croyance et je suis assez confiant sur le fait de pouvoir l'aider à l’éradiquer, parce que cela l'empêche de devenir riche lui-même.
C'est une croyance très commune et assez négative.
Tout ce que vous devez faire pour prouver que cette croyance est simplement une croyance et non un fait, est de trouver une personne riche qui soit digne de confiance.
C'est rarement suffisant en soi (bien que cela puisse parfois être le cas), alors cherchez-en davantage et continuez jusqu'à ce que vous vous rendiez compte qu'il y a autant de gens biens riches que de gens biens pauvres, proportionnellement...
« Il n'y a pas assez d'heures dans une journée »
J'entends souvent cela et c'est aussi un non-sens parce qu'il y a exactement le bon nombre d'heures dans une journée et nous sommes tous logés à la même enseigne.
Encore une fois, cherchez des informations qui contredisent et fragilisent cette croyance.
Y a-t-il quelqu'un que vous connaissiez, ou que vous ayez lu sur ce sujet, qui en a obtenu plus que vous en un jour ? Comment l'a-t-il fait
? Avait-il une machine à remonter le temps ? Ou a-t-il simplement bien géré son temps ?
Peut-être que vous avez vraiment besoin d’avoir recours à un coach en productivité ou en gestion du temps ? (pas moi, en passant, je ne délivre pas ce genre de prestation).
C'est probablement la croyance la plus commune et la plus destructrice de soi. Elle tue probablement plus de rêves que tous les réveils du monde réunis.
Elle peut aussi être la plus difficile à éradiquer parce qu'elle est presque toujours enracinée dans l'inconscient profond et généralement aucune dose de logique ne peut persuader la personne de son tort et qu'elle est « assez bien ».
Si vous en avez une, essayez de construire un ensemble de preuves contraires évidentes.
Cherchez n'importe quel morceau d'information qui jette un doute sur votre croyance.
S’il y a des occasions où votre croyance se révèle vraie à première vue, demandez-vous si cette vérité peut être contestée.
Est-il possible de devenir « assez bien » si vous travaillez dur, si vous développez de nouvelles compétences et acquérez plus de connaissances ?
Soyez simplement honnête.
Me dire que je ne suis pas assez bon au tennis pour rejoindre le circuit professionnel n'est pas vraiment une croyance auto-limitante parce que je joue peu et, quand je le fais, c’est avec un physique de la cinquantaine bien tapée...
Cependant, me dire que je ne suis pas assez bon pour parler en public de façon à être capable d’obtenir des contrats à 6 chiffres pour des conférences serait certainement une croyance auto-limitante.
Et vous ? Pensez-vous avoir des croyances auto-limitantes qui restreignent votre potentiel ?