En ces périodes troublées par de nombreux conflits, dont notamment ceux qui sévissent en France depuis quelques semaines, je voudrais nous souhaiter à tous une bonne et heureuse année 2019.
Personne ne me demande mon avis, mais c’est ça le privilège de tenir un blog, c’est que vous pouvez dire ce que vous voulez. Et, en l’occurrence, j’ai envie de donner un point de vue de coach en développement personnel, le mien, sur un problème qui concerne les politiques… et pas les coaches en développement personnel… : le mouvement des gilets jaunes.
Voilà des personnes qui ont d’importantes difficultés financières et qui réclament du pouvoir d’achat.
Jusque-là on est dans une logique simple et donc compréhensible par tous
Mais, pour parvenir à leurs fins, ces mêmes personnes bloquent l’économie, fragilisent les entreprises, appauvrissent la France, allant donc à l’encontre d’une autre logique, à savoir celle qui pose que l’on ne peut donner que ce que l’on possède. Moins la France est riche, moins ce qu’il y a à distribuer est important.
De plus, lorsque le pouvoir leur concède quelques améliorations (qui paraissent quand même mineures), non seulement cela ne stoppe pas le mouvement, mais ceux qui en font partie demandent davantage et, tout d’un coup, ils font une fixation sur le Référendum d’Initiative Citoyenne.
La République tangue, les politiques semblent complètement perdus et les gilets jaunes sont toujours dans la rue. Leur nombre faiblit ces dernières semaines (même si je n’accorde aucun crédit aux chiffres donnés par le Ministère de l’Intérieur, il est probable que la tendance soit là), mais croire que le problème est écarté serait, à mon sens, une erreur significative.
La démarche des « cahiers de doléances » n’est pas nouvelle, elle avait déjà été utilisée en 1788 pour calmer les jacqueries de l’époque. On connaît tous la suite de l’histoire…
Peut-être serait-il judicieux de faire en sorte qu’elle ne se reproduise pas…
Or, je le répète une fois de plus, en coaching, un problème ne se résout jamais au niveau auquel il se pose.
Alors, quel pourrait être le problème et à quel niveau pourrait-on éventuellement le résoudre ?
J’insiste sur le fait que ce n’est que mon point de vue et qu’il n’a, en conséquence, absolument aucune légitimité. C’est dit, et je n’y reviendrai plus.
Les micros trottoirs nous remontent des interviews de gilets jaunes se plaignant d’être tellement dans le besoin qu’ils ne peuvent pas aller au restaurant quand ils veulent, ou offrir de beaux cadeaux à leurs enfants
Je sais que ce que je vais dire est simpliste et qu’il ne faut pas se borner à ces éléments, mais la solution serait-elle de donner les moyens à tous les français d’aller au restaurant quand ils le veulent ? D’offrir des beaux cadeaux à leurs enfants ?
Ensuite ce seront les vacances aux Bermudes, puis une belle voiture, etc. Ce sont des revendications potentiellement sans fin et donc impossibles à satisfaire.
Le problème serait-il insoluble ?
Peut-être, mais peut-être pas.
Il me semble que la colère qui s’exprime actuellement en France vient de la façon dont les gouvernements successifs se sont comportés depuis… aussi loin que je me souvienne.
Tirant une « légitimité » des urnes, nos gouvernants se croient autorisés à réduire progressivement nos libertés, comme s’ils savaient, à coup sûr, ce qui est bon pour nous, et donc en droit de nous l’imposer.
Pourtant, force est de constater que nombre d’entre eux vivent dans un univers clos répondant plus à des logiques d’appareils, de partis, qu’à une approche pragmatique et « empathique » par rapport à une mission dont l’objectif serait d’améliorer la vie de leurs administrés.
Monsieur Macron dit que les Français ont horreur des réformes. Soit, mais pourquoi ?
Peut-être parce que les réformes sont toujours faites à leur détriment. Elles confisquent leur liberté en leur imposant continuellement de nouvelles contraintes et de nouvelles taxes.
Monsieur Macron, vous ne pouvez être sans savoir que le peuple français est attaché à sa liberté, à ses valeurs. Notre Histoire en est la preuve depuis des siècles.
Donc, au lieu de ne rechercher des solutions à cette crise qu’à travers le biais du pouvoir d’achat, je me permettrais de vous suggérer d’essayer le biais de la liberté et des valeurs de vie.
80% des français sympathisent avec le mouvement des gilets jaunes ? Pourtant ils ne sont pas une telle proportion à avoir de graves difficultés financières.
Vous disiez vouloir faire de la politique autrement, c’est le moment.
Peut-être pourriez-vous envisager de traiter le problème en rendant de la liberté aux Français. L’argent n’est qu’un moyen d’accéder à une certaine liberté, rien d’autre.
Raisonnez « liberté » vous permettrait de combiner des éléments de solution sans doute plus efficaces. La liberté gouverne l’espoir, l'espoir crée l'objectif et l'objectif génère le progrès. Le peuple semble être actuellement dans cette recherche.
C’est très intriguant, pour moi, l’évolution d’Emmanuel Macron depuis sa candidature aux élections présidentielles : pendant sa campagne il n’a jamais fait d’erreur publique par rapport à la bonne pratique de valeurs de vie d’unité (je suis, par déformation professionnelle sans doute, particulièrement vigilent sur le sujet), et, depuis qu’il est président, il ne cesse d’en faire.
« qu’ils viennent me chercher !!! » = arrogance inouïe ; les gilets jaunes sont en train de le faire...
« c’est ici que se croisent ceux qui sont tout et ceux qui ne sont rien » = conscience proche de la débilité absolue.
« traverser la rue et vous trouverez un travail » = déconnexion complète d’une réalité qu’il est pourtant chargé de gérer.
Ce monsieur est en train de se suicider politiquement.
Aurait-il, une fois devenu Président, viré un de ses conseillers particulièrement performant sur le sujet des valeurs de vie ? C’est la seule explication que je peux voir. Passer de la perfection à la nullité, en aussi peu de temps, est impressionnant…
Mais, en fait, ne retrouverait-il pas sa vraie nature ?
Macron : une énigme numérologique
Voilà un homme qui a été banquier d’affaires en fusions/acquisitions chez Rothschild, que tout le monde s’accorde à dire être supérieurement intelligent et qui a désormais atteint le sommet du pouvoir en devenant Président de la République.
Or, en numérologie, il manque, à la naissance, trois types d’énergies à Emmanuel Macron : celles du 2, du 7 et du 8.
C’est-à-dire qu’il lui manque, en inné, les énergies qui permettent de trouver naturellement l’équilibre en matière de négociation, d’évolution dans l’abstraction et de pouvoir…
Doué en matière de relations sociales (réseautage ?), d’intégration dans des structures et de curiosité, il atteint pourtant les « sommets » dans les matières dans lesquelles il est le moins doué.
Faut-il crier au génie de quelqu’un qui a su surmonter tous les obstacles ? Ou affirmer l’imbécilité d’une matière : la numérologie, qui prouve par Macron son absurdité ?
Regardons de plus près…
Nous ne disposons pas de preuves concernant sa vie de banquier d’affaires, mais j’aurais tendance à penser qu’Emmanuel Macron devait pratiquer la négociation à l’américaine : ne jamais bouger de sa position, quitte à paraître violent, jusqu’à ce que les concessions de la partie adverse, une fois celle-ci éreintée, permettent de lâcher sur un détail (son interview par Messieurs Plenel et Bourdin me semble valider cette vision : la préférence va au combat…)
Le résultat est, certes, une affaire bouclée, et des commissions engrangées, mais de nombreux dégâts humains à tous les niveaux. Les pragmatiques invétérés diront que le but est atteint et choisiront d’ignorer les autres conséquences.
Le monde crève de ce genre d’attitudes. Les syndicats qui ont été appelés à « négocier » avec lui vous le diront. Il ne négocie pas. Il écoute, il parle et il impose.
Du côté de l’intelligence, il est indéniable que notre Président dispose d’un esprit théorique brillant.
Est-il équilibré en la matière ? Ses prises de parole évoquées plus haut semblent prouver que non. Déconnecté de la réalité concrète, son esprit se permet des licences qui ne le feraient passer que pour un imbécile s’il était monsieur tout le monde, mais qui peuvent, compte tenu de la position qu’il occupe, provoquer une révolution.
Enfin, concernant le pouvoir, sa façon de l’exercer est qualifié de « jupitérienne ». Mot bien élogieux que l’on pourrait remplacer par « à tendances despotiques ». Il a boycotté les corps intermédiaires, s’est mis à peu près tous les maires à dos, a dénigré les Français à l’international en les traitant de réfractaires au changement, a imposé des réformes et des mesures qui ne faisaient absolument pas partie de son programme électoral, etc.
Bref, confronté à la solitude du pouvoir, notre ami Macron renoue avec toutes ses faiblesses innées.
Heureusement, Brigitte est là !
En effet, Emmanuel Macron a bien choisi son épouse. Dans le couple, elle est en mesure d’apporter un équilibre à son mari dans les domaines des énergies du 2 (dominantes chez elle) et du 7.
Associées avec un potentiel en matière de sensibilité et de vision des problèmes généraux, elle doit certainement apporter une aide précieuse à son mari.
En revanche, de chemin de vie 8 et ne disposant pas de cette énergie à la naissance, elle est tout aussi démunie que son mari face à l’exercice équilibré d’un pouvoir au service des autres.
Monsieur Macron, dans la vraie vie, le moindre gilet jaune, n’importe lequel de ceux « qui ne sont rien » devrait être vu comme votre supérieur et non l’inverse, car vous vous êtes engagé, en connaissance de cause, à le servir. Diriger c’est servir.
Votre position personnelle de personnage public de premier plan en France, l’univers s’en fout ! (ça y est, j’ai attrapé moi aussi la grosse tête, voilà que je parle au nom de l’univers…).
Alors, une fois que l’on a dit ça, existe-t-il des solutions ? Je n’en ai évidemment pas, mais peut-être des axes de solutions…
Réfléchissez en termes de valeurs de vie.
Premièrement, il vous serait sans doute profitable, comme à nous tous, d’effectuer un travail sur vous-même (oui, je sais, moi aussi, c’est évident et ce texte en est la preuve…).
Vous n’en avez pas le temps ? Reprenez le conseiller que vous avez viré. Vous n’en aviez pas ? Prenez en un et écoutez-le.
Peut-être pourriez-vous commencer par faire réellement amende honorable concernant vos bévues. Dans mon référentiel, s’excuser est un signe de grande force personnelle et je suis sûr que beaucoup de vos administrés pensent de même.
Deuxièmement, attachez-vous à redonner de la liberté au peuple que vous servez.
Un exemple pourrait être de revenir sur la mesure de la limitation au 80 km/h. Elle concerne une majorité des électeurs, est souvent vécue comme une mesure uniquement destinée à laisser le nom de votre Premier Ministre à la postérité, elle ralentit le pays, mécontente une grande partie de ceux qui ont besoin de la route pour assurer leur subsistance et n’a qu’une efficacité douteuse.
Ou encore sur l’augmentation des taxes sur le tabac…
Une deuxième piste pourrait être de considérer les comportements civilement négatifs, notamment en matière d’environnement, comme des opportunités et non des fautes. C’est-à-dire qu’au lieu de taxer pour dégoûter, alors même que vous ne mettez en place aucune solution de substitution, récompensez par des « avoirs sur taxes », par des crédits d’impôts, ceux qui s’appliqueront à améliorer leurs comportements.
C’est un gisement énorme, de nature à redonner du pouvoir d’achat tout en faisant économiser de l’argent à la collectivité, donc à l’État. Ce pourrait être mettre en place un cercle vertueux
Comment faire pratiquement ? Là, je laisse aux experts énarques le soin de mettre au point des systèmes intelligents.
Monsieur Macron, votre potentiel de progression est énorme compte tenu de toutes les qualités qui sont vôtres. J’aurais infiniment plus de bonheur à vous voir évoluer qu’à vous voir partir.
Monsieur Macron, je vous ai beaucoup critiqué, mais je vous souhaite, sincèrement, du fond du cœur, une très bonne année 2019, car, au point où nous en sommes, si elle est bonne pour vous elle sera bonne pour nous.
Que ce soit l’année d’une plus grande liberté pour tous, dans le respect des imperfections de chacun et la volonté de progresser ensemble.
En voyant à long terme, je reste convaincu que seul le bonheur des uns fait le bonheur des autres.
Bonne année ! essayons de partager un peu de good vibes et de positivisme